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Lavigne

François

Rapport Personnel 
Intelligence Collective et Relationnelle 

Sujet 3

1) Au cours de mon parcours à l’IESEG, j’ai eu l’opportunité de suivre en 2 ans plusieurs


séminaires d'Intelligence Collective et Relationnelle avec différents intervenants et
intervenantes m’apportant chacun et chacune de nouvelles notions. Toutes les notions
abordées dans ces séminaires ont pour but d’illustrer la vie professionnelle et d’une manière
inéluctable je vais y être rencontré dans un futur proche. Que ce soit dans les interactions du
quotidien dans la vie privée ou au cours de la vie en entreprise, toutes ces notions apprises
durant ce séminaire me seront utiles. Il n’y en à pas une qui n’a pas son importance et c’est
pour celà qu’il faut toutes les prendre en considération pour se faire une idée précise des
situations auxquelles on va se confronter. C’est pour celà qu’il m’est compliqué de n’en
choisir qu’une qui m’aurait impacté car elles sont pour moi toutes aussi importantes les unes
que les autres. Cependant, celle que j’ai découvert et qui je pense me sera la plus utile est la
notion des biais cognitifs. J’ai découvert cette appellation et je me suis rendu compte de son
impact au quotidien dans ma vie personnelle. Je savais par exemple ce qu’est un stéréotype
mais je ne savais pas que le terme faisait partie de la famille des biais cognitifs. Un biais
cognitif est par définition une déviation de la pensée lors du traitement d’une information. On
peut tirer des conclusions fausses, trop tôt ou incorrectes si on interprète mal une situation.
J’ai pu réaliser lors de ces séminaires que j’ai déjà eu à faire face à ces biais cognitifs qui ont
pu influencer ma pensée et mes perceptions sans que je m’en aperçoive. 

Tout d’abord, je vais citer un premier exemple: dans ma vie personnelle au moment où je
devais choisir ma future école en terminale, j’ai pu expérimenter un premier biais cognitif qui
est le biais d’ancrage. Ce biais est très intéressant et peut se réaliser dans plusieurs domaines
de la vie quotidienne. Le biais d’ancrage signifie avoir tendance à s’appuyer trop lourdement
sur une information particulière pour tirer des conclusions souvent hâtives. C’est souvent sur
le premier avis que l’on obtient sur lequel on va s’appuyer. Celà entrave notre perception des
autres propositions qui s’ouvrent à nous car on est en quelque sorte borné par les avantages
que nous voyons sur la première. J’ai fait face à ce biais lors de ma recherche d’école avant de
commencer mes études supérieures. J’avais entendu parler par l'intermédiaire d’un ami à moi
de l’école de commerce ESSCA qui me l’avait présenté comme la meilleure des écoles post-
bac. Je m’étais renseigné sur leur site et m’était fait un fort premier avis qui m’a convaincu
sur le fait que je voulais rejoindre cette école. Je ne me suis pas intéressé aux autres et j'étais
persuadé de mon choix. De plus, je ne prenais pas en considération les conseils de ma
professeure principale qui me recommandait de m’intéresser aux autres écoles en me disant
que j’avais les capacités de viser plus haut. Mon père m’a ouvert les yeux en me démontrant
qu’il fallait que j'aille comparer les écoles à leur journées portes ouvertes. Je me suis rendu
compte lors de ces journées que l’ESSCA n’était pas forcément une école qui correspondait à
mes valeurs et en visitant les campus de l’ESSEC et l’IESEG j’ai pu enfin étoffer mes idées et
me rendre compte que l’ESSCA n’était plus la seule option que je pouvais envisager et encore
moins la première. Je ne m’en étais pas rendu compte à l’époque mais j’étais resté ancré sur
un premier avis qui m'empêchait d’observer de manière lucide les autres possibilités.
Maintenant, en prenant du recul sur la situation, je me rends compte que j’ai été victime d’un

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biais cognitif qui est le biais d’ancrage qui aurait pu m'empêcher de rejoindre l’IESEG et ce
cursus dans lequel je m'épanoui actuellement. 

La deuxième fois où j’ai pu être confronté à un autre biais cognitif c’était lors d’un travail de
groupe dans le cadre de mes études à l’IESEG. Celà reflète que les biais cognitifs sont
présents à la fois dans la vie professionnelle comme personnelle. Le deuxième biais cognitif
que j’ai expérimenté est appelé “la loi de l’instrument”. Ce biais se nomme comme celà car il
correspond au fait de dépendre de manière excessive d’ un outil ou d’ une méthode
particulière qui nous est familière ce qui nous amène à sous estimer toutes autres approches
alternatives. J’ai expérimenté cette loi de l’instrument qui a su me faire défaut lors d’un
travail de groupe ce qui nous à valu de perdre à tous un précieux temps. Nous devions
présenter puis rendre un visuel lors d’un passage devant la classe. J’ai décidé pour le groupe
d’utiliser la plateforme Canva que j’ai l’habitude d’utiliser au quotidien et qui pour moi était
comme une évidence. Les autres n’ont pas osé s’opposer à ma décision hâtive, alors que
personne d’autre à part moi ne savait utiliser la plateforme. Au bout de 3 jours, personne
n’avait réussi à appréhender le logiciel et le rendu n’était pas utilisable. Les autres se sont
manifestés et ont demandé de changer d’outil. J’ai accepté à contrecœur car je ne voyais que
par ma vision des choses et ma méthode sans me soucier si celà leur convenait. On a
finalement utilisé le logiciel Prezi qui est une autre alternative à Powerpoint. La fin du projet
s’est bien déroulée et j’ai par la même occasion apprécié utiliser ce nouveau logiciel facile
d’utilisation et que je ne connaissais pas.  En prenant du recul, j’ai fait preuve d’un biais
cognitif et j’aurais dû dès le départ corriger ma posture vis-à-vis du groupe car chacun peut
apporter de bonnes méthodes de travail différentes des miennes. 

Pour conclure, il est important de connaître les biais cognitifs qui risquent de m’influencer au
cours de mon parcours personnel et professionnel.  Grâce à ce séminaire, j’ai ouvert les yeux
sur ce phénomène et y serai plus attentif à l’avenir, notamment en prenant du recul sur les
situations. 

2) Dans mon autodiagnostic, les compétences collectives indiquées dans lesquelles je suis le
plus à l’aise sont la gestion et la compréhension des émotions et l’animation tant que
l’implication au sein d’un collectif. En effet, je suis quelqu’un qui sait facilement reconnaître
mes émotions quand elles se manifestent que ce soit les miennes ou celles des autres. Celà me
permet d’adapter mon comportement en fonction des situations pour éviter les positions
inhabituelles. Par exemple, dernièrement j’ai senti qu’un choix qu’avait réalisé un camarade
ne plaisait pas à quelqu’un qui l’a laissé entrevoir dans sa posture non verbale sans oser le dire
à voix haute. Je lui ai demandé s’il aimerait changer la partie qu’on lui avait attribuée et il a
répondu positivement. Je peux relier cet exemple à ma deuxième compétence dans laquelle je
suis le plus à l’aise qui est l’animation et l’implication au sein d’un collectif. Je suis capable
d’impliquer l’ensemble des parties prenantes, de négocier avec elles et de rendre les échanges
dynamiques et engageants.

Dans mon autodiagnostic, les compétences collectives indiquées dans lesquelles je suis le
moins à l’aise sont l’expression de mes émotions avec autrui. Je ne parle pas de mes
émotions, de mes ressentis avec facilité au travail car j’ai par instinct la volonté de ne reposer
que sur moi même pour les régler. Je ne suis pas quelqu’un qui stress, où si je ne me sens pas
à l’aise sur un sujet je ne vais pas le montrer pour ne pas faire part aux autres de ce que je
ressens. Celà peut notamment m’empêcher de réelles relations fortes avec certaines personnes
qui sont de nature empathique et qui ont besoin de parler en profondeur. Je peux paraître

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comme une personne froide pour certaines personnes et celà peut me desservir dans certaines
situations comme dans des travaux de groupe. 

C’est pour cette raison que j’ai envie d'améliorer ces compétences, ce qui pourrait ne
m’apporter que des bénéfices. Si je me réfère à mon autodiagnostic et à l’axe de l’intelligence
relationnelle et collective, je dois améliorer précisément la compétence qui est le partage de
mes émotions. Pour mettre en place un plan d’action pour changer celà je peux par exemple
commencer à évoquer mes émotions ou ressenti à des personnes de confiance comme ma
mère qui pourrait me conseiller. En temps actuel, je préfère éviter les questions de ce type en
me brusquant ou partant. Je préfère cacher quand mes résultats ne sont pas au rendez-vous ou
quand je ne réussis pas quelque chose qui me tenait à cœur, je montre que celà ne m’atteint
pas. Ensuite, je pourrai aussi me livrer plus aux membres de mes groupes de travail pour leur
montrer que je ne suis pas froid en passant plus de temps avec eux par exemple, après les
sessions de travail si celà permet d’améliorer l’ambiance et la communication au sein du
groupe. Par exemple, je me souviens d’une fois où une personne de type empathique n’a pas
osé venir me demander un conseil sur sa partie par faute de manque d’affinité. 

3) Sélection de deux vidéos

 illustrant une mécommunication : Il s'appelle Just Leblanc - YouTube (extrait du


“Dîner de con”) à partir de 1min30 

Dans ce court extrait du célèbre film de Francis Veber, Thierry Lhermitte et Jacques Villeret
font les frais d’une mécommunication. En effet, Lhermitte indique que son collègue s’appelle
Juste Leblanc et il ne fait pas preuve de tact quand Villeret lui fait part de son interrogation.
Les deux personnages n’arrivent pas à communiquer efficacement car un perd patience et
n’essaye pas de faire preuve de pédagogie face à une personne qui ne prend pas le temps non
plus d’essayer de comprendre. Il est vrai que la situation est un quiproquo comique mais qui
reflète bien les positions de chacun et surtout de Lhermitte qui ne se met pas en position pour
une communication efficace. Finalement, Villeret n'a pas compris les consignes données par
Thierry et il va louper son entretien téléphonique avec le tiers entraînant une colère de
Thierry. Les deux ont leur part de responsabilité dans cet échec suite à la mauvaise
communication. 

 illustrant une communication efficace : Exemple de situation utilisant la


communication non violente - YouTube  à partir de 1min28 

Dans cette mise en scène entre deux collègues, on retrouve une scène de communication non
violente qui va permettre d’arriver à une solution concrète permettant de régler le problème
qui persiste entre les deux individus suite à une remarque déplacée lors d’une réunion. La
discussion est menée par la fille qui va faire sa reproche en douceur en respectant X étapes.
La première est l’observation sans jugement qu’elle a pu faire sur la situation et la deuxième
l’expression de ce qu’elle a ressenti ici de l’humiliation. A la suite de la réponse de
l’interlocuteur elle amplifie ce qu’elle aimerait voir changer dans une 3ème étape, pour ne
plus la vexer de la sorte toujours en restant calme et poli vis-à-vis de lui pour ne pas le
brusquer.  Ici elle lui fait comprendre qu'elle a besoin de confiance et de respect dans la
relation de travail. Enfin, elle demande sans exiger une amélioration pour la prochaine fois.

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En agissant comme celà, elle comprend son interlocuteur dans les émotions qu’elle à pu
ressentir pour qu’il puisse se rendre compte de son erreur et se remettre en question. La fin de
la discussion aboutit à une réponse positive de sa part, ce qui n’aurait pas été le cas si elle
l’avait agressée pour lui faire des reproches trop directes. Cette méthode de communication
efficace se rapproche de la méthode DESC que nous avons pu approfondir en cours pour
répondre à ces situations.

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