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sereins et efficaces
“File faire tes devoirs !” “Alors, tu as fini ?” “Tu t’y prends toujours au dernier
moment !”. Personnellement, j’ai rarement vu les enfants rentrer à la maison et
filer à leur bureau pour terminer joyeusement leur travail scolaire du jour.
(Rarement, mais ça arrive en grandissant !) En réalité, dans de nombreuses
familles, les devoirs tournent parfois au bras de fer. Cela peut même être
source de tension et de conflit. Et on a beau avoir eu plusieurs enfants, on est
parfois démuni sur la manière de les aider. Bien que la récente réforme des
devoirs à la maison à l’école primaire indique que les élèves ne sont pas censés
apprendre de nouvelles notions, c’est souvent l’occasion de vérifier où en est
notre enfant dans ses apprentissages scolaires. C’est aussi le moment de se poser
pour lui proposer d’autres manières de comprendre certaines notions (vous savez
les intelligences multiples) et de dépasser les blocages possibles. Enfin, sous
réserve que nous soyons suffisamment disponibles pour les aider dans leurs
devoirs à la maison, et pas trop stressés (et stressants ) pour leur permettre de se
concentrer sur le travail (et non sur l’émotion de la pression qu’on lui
met) ! Voici 10 conseils pour des devoirs à la maison sereins et efficaces.
Conseil n°6 : cartes mentales, images ou associations d’idées : des outils qui aide à apprendre
Conseil n°7 pour faire ses devoirs à la maison : séquencer les temps de travail
Conseil n°8 pour bien l’aider à faire ses devoirs : faites baisser la pression
Conseil n°9 : si quelque chose bloque, passez le relais
Conseil n°1 : décider de la routine avec notre enfant
Comme pour toute activité, mettre en place une routine aide beaucoup pour s’y
mettre avec moins d’effort. Quand on prend le réflexe de prendre sa douche tous
les matins, on ne se pose plus de questions, cela devient un automatisme. Idem
avec le sport, quand cela rentre dans notre routine, c’est gagné (pour un moment
au moins) ! Donc faire rentrer les devoirs dans la routine du soir est une clé
basique et très utile !
En impliquant notre enfant pour définir avec lui l’ordre de cette routine
(qui sera toujours la même), cela aidera énormément pour qu’il y adhère et la
respecte.
D’ailleurs, pour prolonger cet article, si vous souhaitez trouver des astuce et
conseils pour aider notre enfant à construire et développer son estime de soi et sa
confiance en lui, sachez que nous avons créé un dossier spécial : le PACK «
CONFIANCE EN SOI » : Tout pour que nos petits croient fort en eux. Pour le
recevoir gratuitement, laissez-nous votre email ci-dessous et nous vous
l’envoyons illico.
Pour faire mémoriser une leçon, pourquoi ne pas jouer à la balle ? Notamment
pour les enfants qui ont une mémoire kinesthésique, utiliser le corps est
souvent très efficace, cela permet de s’ancrer physiquement et de libérer le
mental qui peut ainsi traiter le problème. C’est aussi souvent efficace pour les
enfants hyperactifs. Certains enfants apprennent mieux dans l’action, mieux
vaut le savoir .
Conseil n°8 pour bien l’aider à faire ses devoirs : faites baisser
la pression
Pour les enfants…
Pour apprendre à marcher, on ne lui a pas expliqué qu’il fallait mettre le genou
gauche avant le droit. Et d’un coup, il doit comprendre les additions avant les
soustractions ! Chaque enfant est unique et a son propre rythme. Le système
scolaire classique n’offre pas une grande souplesse, même si certains instituteurs
intègrent de plus en plus d’outils pédagogiques, Montessori et autres, dans leurs
classes : travail en groupe, auto-correction, valorisation des compétences selon
l’exercice demandé (parce que oui, si on est nul en orthographe, on aura
l’impression d’être nul en tout)… De notre côté, essayons de respecter un
équilibre, de valoriser notre enfant par ses points forts et surtout, surtout…
d’éveiller l’envie plutôt que “de gaver”. Il finira par savoir lire !
Pensons à rester positif et à souligner tous les progrès qu’il fait : c’est la
meilleure façon de le motiver. On peut pointer ses évolutions : ce qu’il ne
savait pas faire en début d’année et qu’il réussit maintenant sans y penser. Cela
le renforcera dans l’idée qu’il peut apprendre.
“C’est le chemin qui est intéressant, pas la destination” disent les maîtres yogi.
Même si nos peurs nous soufflent autre chose, ce n’est pas parce que notre
enfant est bon en classe ou fait bien ses devoirs, qu’il va réussir sa vie (ni la rater
d’ailleurs). Surtout, l’école valorise principalement deux types d’intelligences
(verbales et mathématiques) alors qu’on en recense 9 types d’intelligences “dans
la vraie vie”. Et si pour vous “réussir sa vie”, c’est avoir un job qui nous plait,
posez-vous cette question : “Parmi mes amis, est-ce que ceux qui ont
aujourd’hui un job qui les fait kiffer, sont ceux qui hier étaient premier de
classe ?” et la question bonus “Est-ce que les premiers de classes d’hier sont les
adultes les plus heureux aujourd’hui ?’. Je vous laisse répondre .
Donc, si vous sentez que cela part au clash, abandonnez pour cette fois-ci (c’est
d’ailleurs ce que bon nombre de maîtresse / maître vous préconiseront). Et si
cela perdure, parlez-en au professeur, ou passez le relais à quelqu’un d’autre
(conjoint(e), frère, sœur, grand-mère, babysitt), ou inscrivez-le à l’étude tout
simplement.