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ALTERNATIVES AUX PUNITIONS

1. Penser le cadre et l’organisation pour les enfants


• L’espace proposé correspond-t-il à leurs besoins ?
• Peuvent-ils évoluer dans la maison sans avoir à demander de l’aide en permanence ?
• L’environnement leur permet-il de satisfaire leurs besoins d’autonomie et d’utilité ?
• L’organisation du temps correspond-t-il à leurs besoins ?
• Ont-ils assez de temps de jeux ? de défoulement ? d’expression créative ?
• Ont-ils assez de matériel au moyen duquel s’exprimer ?
• Ont-ils assez des choses à observer ?
• Ont-ils assez de stimulation intellectuelle ?
• Bougent-ils assez ?
• Passent-ils assez de temps dehors ?

Charlotte Manson, une pédagogue anglaise, recommande même que tous les enfants de moins de 6
ans passent 6 heures par jour dehors TOUS les jours.

2. Raisonner en termes de besoins


• Qu’est-ce que l’enfant me dit avec ce comportement ?

J’ai tenté de synthétiser quelques uns des besoins fondamentaux des enfants (liste synthétique et
non exhaustive) :

Éduquer, c’est entendre le besoin, la raison derrière le comportement inacceptable,


c’est avoir de l’empathie pour la cause. – Arnaud Deroo
3. Connaître les périodes sensibles
Connaître les étapes de développement des enfants permet de comprendre ce qui motive leurs
actions et leurs comportements, sans préjuger ni interpréter à tort. Si nous ignorons les périodes
sensibles des enfants, nous pourrons être tentés d’interpréter à tort des gestes qui sont motivés par
son élan vital et interrompre les initiatives constitutives de son développement mental et moteur.
Emmanuelle Opezzo prend l’exemple de l’enfant qui verse tout ce qui lui tombe sous la main : la
plupart du temps, il ne verse pas pour se servir à boire ou à manger, il verse pour perfectionner ses
gestes, améliorer la coordination oeil/ main, répondre à l’effort d’imitation, par dignité, autonomie
et indépendance.
Pour en savoir plus : Les périodes sensibles selon Maria Montessori.

4. Garder en tête les étapes du développement de l’enfant


Un enfant ne comprend peut-être pas une consigne car son cerveau n’est pas assez mature. Ou alors
il ne peut pas respecter une règle car son développement moteur ne le permet pas. Ou encore il se
met à mentir car il est entré dans l’âge de l’imaginaire.
Voici quelques repères qui vous aideront à comprendre les étapes du développement des enfants
(inspirés par les livres d’Isabelle Filliozat ) :

 
 

5. Regarder, décrire, aiguiller


L’enfant a besoin d’un regard vers lui pour grandir et exister.
Je vois que vous voulez tous les 2 le même jeu. Comment allez-vous faire pour vous entendre ? 
Paul a le jouet dans les mains. Tu as très envie de cette voiture mais Paul joue avec. Tu peux
prendre une autre voiture, attendre qu’il ait fini, lui demander s’il veut bien te la prêter ou s’il veut
bien que tu joues avec lui.

6. Accueillir les émotions de l’enfant

 
Une émotion est un langage. Elle n’aime pas être interrompue car elle a besoin de s’exprimer dans
l’ici et le maintenant de la situation. Elle n’aime pas non plus être calmée ou tue.
Pour nous parents, le plus difficile est d’accueillir les émotions des enfants : entendre, écouter, être
présent et disponible.
La colère est l’émotion la plus difficile à accepter et suscite souvent des punitions ou des retraits (va
te calmer dans ta chambre). Pourtant, la colère a une valeur réparatrice : elle se présente face à un
obstacle, un dommage, un préjudice. La colère est une réaction face à une injustice et correspond à
un besoin de réparation et/ ou d’information.
La colère est une émotion spontanée qui dure de quelques secondes à quelques minutes.
Brigitte Oriol dit :
Il m’est nécessaire pour me restaurer et reconstruire mon intégrité de me mettre en
colère.

 
Tous les sentiments sont acceptables : les enfants ont le droit de se mettre en colère. En revanche,
tous les comportements ne le sont pas : les enfants n’ont pas le droit d’être violents (physiquement
ou verbalement). Les enfants ne tapent pas, les parents ne tapent pas non plus.
Tu as l’air super fâché. Tu peux le dire sans insulter.
Tu as le droit d’être en colère mais pas celui de taper.
On dirait qu’il se passe plein de choses dans ta tête. Est-ce que ça te ferait du bien un câlin ?
Si tu es fâché, dis le moi avec des mots. On ne frappe pas et je ne te permettrai jamais de le faire.
Quand les enfants utilisent le corps pour frapper, ce n’est plus de la colère, c’est de la violence.
Arnaud Deroo distingue la vraie colère et la fausse colère :

Source : Porter un regard bien traitant sur l’enfant et sur soi


7. S’assurer que la règle est comprise
• L’enfant connaît-il la règle ?
• En comprend-t-il le sens ?
• La règle est-elle assez précise pour l’enfant ?
• Y a-t-il des nuances trop subtiles qu’il ne peut pas saisir ?

Le comportement est peut-être dû à un manque d’informations, d’explication ou de sens.


Si un comportement est contraire aux règles de respect de soi et des autres, aux règles de sécurité, il
doit être stoppé. Les règles les plus efficaces sont celles qui sont formulées en consignes positives
(ce qui est autorisé plutôt que ce qui est interdit : « à la piscine, on marche sur le bord » plutôt que
« interdit de courir »). Les règles peuvent être rappelées, expliquées et mises en perspective dans le
contexte:
Sais-tu pourquoi je demande de… ?
Peut-être que la règle est trop stricte et ne permet pas de satisfaire le besoin de mouvement ou
d’exploration des enfants :
• est-ce vraiment dangereux ?
• est-ce vraiment sale ?

Les réponses à ces deux questions guideront notre décision d’interrompre nos enfants, en sachant
que chacun a son échelle de valeurs personnelles quant à l’hygiène et la sécurité.

8. Mettre l’enfant en situation de partenariat


Utiliser la résolution de problème :
Quelle solution pouvons-nous trouver pour que cela se passe bien pour toi et pour moi ? 
Que pouvons-nous faire pour que tu puisses… et, en même temps, pour que je sois certaine de… ?
Une maman raconte comment elle a sollicité son fils face à un problème de discipline : le garçon de
6 ans traverse la route sans regarder malgré les avertissements de sécurité de ses parents.
On a un problème. Tu veux te rendre de l’autre côté de la rue quand tu le décides, sans avoir à
demander à quelqu’un de t’aider à traverser (décryptage du besoin d’autonomie). C’est bien ça ?
(demande de confirmation de la mère à l’enfant) 
Voici comment je me sens : je m’inquiète quand je pense à un garçon de 6 ans qui traverse à une
intersection où il y a déjà eu tant d’accidents (expression des sentiments en message je). Quand il y
a un problème, il nous fait une solution (description sans attaquer la personnalité de l’enfant).
Penses-y et donne-moi tes idées là-dessus au repas (mise en situation de partenariat : réponse au
besoin d’autonomie et assurance que la décision sera respectée par l’enfant si elle émane de lui).
Pas maintenant, c’est un problème très sérieux. J’aimerais qu’on y songe tous les deux (prendre du
recul par rapport à la situation). On en reparlera au repas (formulation d’attente et demande claire).
9. Proposer des choix
Les enfants ont besoin de choix et d’autonomie.
Se voir proposer un choix, c’est vivre un sentiment de liberté. – Catherine Dumonteil-
Kremer

Tu préfères la douche avant ou après le repas ?


Tu peux faire ça ou bien faire ci. A toi de choisir.

10. Apprendre à l’enfant à réparer


Dans ce cas, on évitera de critiquer ou de punir pour ce qui appartient au passé, mais on fera savoir
que ce qui prime est l’amélioration des choses dans le futur. Le message à faire passer est le
suivant : « Je n’aime pas ce que tu as fait, et je m’attends à ce que tu t’en occupes ». Les enfants
apprennent par là à se reprendre et à arranger les choses quand ils regrettent d’avoir fait une chose.
On trouve une solution  pour l’avenir.
On peut soit montrer à l’enfant comment redresser la situation, soit lui demander s’il a lui même
une idée de la manière dont il pourrait réparer.
Face à un verre renversé :
Tiens, voilà une éponge pour essuyer. 
De quoi as-tu besoin pour essuyer l’eau ? 
J’apprécierais que tu m’aides à nettoyer/ ramasser…
On peut aussi développer le sens de l’empathie de l’enfant en lui posant des questions du type :
Marie a eu mal quand tu l’as tapé. Que pourrais-tu faire pour réparer la relation ?

11. Exprimer les sentiments avec vigueur à l’aide de messages


je, sans attaquer la personnalité de l’enfant
Je suis furieux de voir…
Je suis déçue quand…
Je suis vraiment mécontente d’entendre…
Je suis hors de moi…
Je suis consterné/ choqué/ démoralisé/ découragé/ sidéré…
Je suis agacée/ contrariée/ épuisée/ exaspérée/ excédée/ irritée…
Je suis angoissé/ anxieux/ inquiet/ mal à l’aise/ paniquée/ soucieux à l’idée de…
Je suis en train de bouillir.
Une mère s’est exprimée ainsi face à sa fille de 4 ans qui avait barbouillé le carrelage de rouge à
lèvres :
As-tu fait ça parce que tu es fâchée contre moi à cause des crayons que j’ai confisqués ? Ça me met
très, très en colère quand tu écris sur les murs. Ça exige beaucoup de travail pour les laver et les
rendre propres.
L’enfant s’est mise d’elle même à nettoyer le rouge à lèvre. La mère l’a aidée en lui montrant
comment se servir du savon et de l’éponge. Une fois les traces effacées, la mère a remercié l’enfant
et lui a proposé des crayons et du papier pour dessiner.
 

12. Exprimer les attentes


Faber et Mazlish écrivent : « Il faudra peut-être répéter plusieurs fois les même renseignements
mais la répétition des renseignements transmet un tout autre message que la répétition des tapes. »
Je m’attends à ce que…
Je te demande de…
Avant de te laisser faire…, j’ai besoin d’avoir l’assurance que tu…

13. Passer à l’action


Lancer des cubes peut briser les fenêtres. Pour le moment, je range les cubes en bois en lieu sûr.
Je ne veux pas prêter d’autres outils. Je serais prêt à partager de nouveau mes outils quand tu
auras ramené la perceuse que tu as laissée chez ton ami la semaine dernière.
Je suis vraiment contrarié de voir que quelqu’un a pris la voiture sans ma permission. Je garde les
clés en lieu sûr jusqu’à ce que nous trouvions une solution qui nous convienne à tous les deux.
Prenons du temps pour y réfléchir.

14. Penser aux câlins


C’est dans les moments les plus conflictuels que l’enfant a besoin de se ressourcer. Les câlins et les
contacts physiques sont les meilleurs moyens de remplir le réservoir d’amour de votre enfant.
Les simples faits d’accorder du temps à l’enfant, de le regarder et de lui dire « J’aime passer du
temps avec toi, j’apprécie d’être avec toi » lui permettront de se recharger en amour.
Le contact physique et l’attention portée à l’enfant pendant un câlin permettent à l’enfant de
remplir son réservoir affectif. Moins le réservoir affectif de l’enfant est rempli, plus il aura tendance
à adopter des comportements inappropriés.
Le contact déclenche une production d’ocytocine et d’endorphines (hormones du bien-être) dans le
cerveau de l’enfant et cette recharge l’aidera à se calmer.

15. Rire et jouer


On peut rendre le quotidien plus attrayant en remplaçant les ordres par des histoires, des blagues,
des devinettes, des expériences, des défis, des missions… Le problème provient parfois de notre
humeur, de notre impatience, de notre fatigue plutôt que de notre enfant :-).
 

16. Utiliser l’imagination des enfants


Si vous êtes incapables d’accorder réellement quelque chose à l’enfant, accordez-le lui
par l’imaginaire. C’est une façon de dire non sans faire mal. C’est moins blessant si on
accueille au moins les désirs de l’enfant. – Haïm Ginott

On pourrait prévoir un petit carnet qu’on garderait sur nous pour y noter les désirs des enfants (à ne
pas oublier quand on part en courses). On peut décrire les désirs des enfants tels qu’on les comprend
avant de les noter :
  C’est vrai qu’il est beau ce vélo avec ses flammes bleues/ son gros klaxon. Je sais que tu aimerais
te promener au parc et te rendre à l’école en vélo. Comme la vie serait plus amusante ! A l’heure
actuelle, notre budget ne nous le permet pas/ je n’ai pas prévu de t’acheter un vélo. Par contre, on
peut le mettre sur ta liste de Noël/ d’anniversaire. Je l’écris ou tu l’écris ? 
17. Pratiquer le renforcement positif

Le renforcement positif consiste à repérer ce qui va bien, ce que l’enfant fait correctement (même
de toutes petites choses) ou conformément à notre demande puis à à valoriser ces petites choses du
quotidien qui peuvent être de véritables exploits du point de vue de l’enfant.
C’est la manière de valoriser les petits exploits du quotidien par un renforcement positif qui compte.
Il ne s’agit pas de faire de l’ironie ou de se moquer de l’enfant mais bel et bien de :
1. exprimer de la gratitude pour son attitude qui facilite le quotidien : dire merci
• Merci de m’avoir aidé à…
• Merci d’avoir fait…. parce que cela signifie que nous pouvons maintenant…
• Ça rend les matins/ repas/ sorties plus agréables quand tu… et je t’en remercie

2. partager nos sentiments et expliquer pourquoi nous sommes reconnaissants envers notre enfant


• Je suis content(e) quand tu…
• Je suis fier(e) de toi
• ça me fait plaisir/ chaud au cœur quand tu…
• J’apprécie vraiment quand tu…

 
 

18. Accorder de l’attention positive


Via des signes non verbaux
Il y a de multiples façons d’accorder de l’attention positive :
• un sourire
• un clin d’œil
• un signe de la main
• un applaudissement sincère
• tout autre signe convenu avec l’enfant
Via des mots d’encouragement
Les encouragements seront immédiats et autant que possible descriptifs : décrire l’action de l’enfant
et la satisfaction de l’adulte.

Source : L’agressivité chez l’enfant de 0 à 5 ans

Via de l’attention, un pur acte d’amour


Cette approche exige de :
• l’observation
• de l’attention
• du temps

 
 

19. Devancer le problème


Si 2 enfants se chamaillent pour avoir la même chose (appuyer sur le bouton de l’ascenseur,
s’asseoir devant dans la voiture…), il est possible de devancer le problème avant d’être face à la
situation :
Je suis sûr que vous allez trouver une solution pour savoir qui appuiera sur le bouton/ qui s’assoira
derrière. Vous trouvez une solution ou je tranche.
C’est la même chose au moment de quitter un lieu : il vaut mieux prévenir à l’avance et faire des
rappels. Avec ma fille, je suis adepte du :
On part dans 10 minutes/ On part dans 5 minutes/ On part dans 2 minutes/ On part
dans 1 minute. 

Si elle rouspète, je lui dis au 2° ou 3° rappel :


C’est super, il te reste encore 5 minutes pour jouer !/ Vite, profite en pour faire ce qui te plait le plus
dans la dernière minute qui te reste !
20. Parler des situations difficiles et répétitive pendant des
moments calmes en dehors de la situation
Il est préférable de discuter d’une mauvaise conduite et de ses conséquences quand
l’enfant s’est calmé, car ces moments de déferlante affective ne sont pas les plus
appropriés pour apprendre des leçons. – Siegel et Bryson

 
 

21. Dire « dès que tu es prêt(e) »


La formule « dès que tu es prêt » peut être utile pour éviter les conflits autour des horaires à
respecter. Ces mots instaurent une relation de confiance et accordent à l’enfant l’autonomie dont il a
besoin.
Je l’ai testée à plusieurs reprises avec ma fille et elle s’est montrée à chaque fois coopérative… je
suis convaincue que nous aurions mis plus de temps à partir si je l’avais contrainte.
 
 

22.  Proposer des substituts


Les besoins d’exploration des enfants sont irrépressibles : quand l’objet convoité n’est pas adapté,
on peut essayer de trouver un objet équivalent plus approprié à son observation.
Tu ne peux pas lancer la vaisselle, tu peux lancer les oreillers :-).
Pour rediriger les comportements problématiques des enfants vers des comportements plus
acceptable, je vous livre plusieurs idées ici.
 
 
23. Se connecter avant de rediriger

Il est impossible de raisonner un enfant qui traverse une tempête émotionnelle. Il vaut mieux
d’abord se mettre sur la même longueur d’onde que lui pour établir un lien profond et asseoir en
lui le sentiment qu’il « est ressenti ».
Se connecter avec l’enfant passe par l’écoute, des signes non verbaux, du réconfort.
 
 

24. Fournir aux enfants des façons d’exprimer leurs émotions


Quand on fournit à l’enfant de meilleures façons d’exprimer sa culpabilité et sa
colère, et quand les parents apprennent de meilleures façons de fixer et d’appliquer
des limites, on diminue le besoin de punition. – Haïm Ginott

Je vous propose plusieurs outils pour accompagner les enfants dans l’expression de leurs émotions :
• Des livres
4 livres pour aborder le thème de la colère avec les enfants

Mes émotions… des visiteuses inattendues : un livre à la découverte des émotions pour les enfants

• Des roues de choix


Un outil pour exprimer la colère de manière respectueuse : la roue de la colère

Un outil pour aider les enfants à reconnaître leurs émotions et trouver une solution d’expression :
Ideo
• Des objets apaisants
La boîte à émotions pour accompagner les émotions fortes

25.  Appliquer soi-mêmes les règles


La meilleure manière de s’assurer que l’enfant intégrera les règles est de les appliquer soi-même au
quotidien et avec authenticité :-). C’est en disant « s’il te plait » et « merci » à l’enfant qu’il
intégrera les règles de politesse et ressentira les effets de la gratitude, sans que ces « mots
magiques » deviennent des phrases mécaniques dépourvues de sens.
C’est en montrant que nous réglons nos problèmes sans violence et maîtrisons nos impulsions que
les enfants apprendront à réagir avec bienveillance envers eux-mêmes et les autres.
 
 

26. Abandonner les croyances du parent parfait et de l’enfant


parfait
Si nous ne regardons pas l’enfant, mais que nous baignons dans nos principes et croyances
éducatifs, nous risquons de perdre le contact avec l’enfant et notre authenticité au passage. Nos
manières de réagir peuvent être parasitées par des principes trop rigides.
27. S’offrir des moments à soi
Le stress, la fatigue et l’isolement sont les 3 pires ennemis des parents !
C’est seulement quand nous prenons soin de nous que nous pouvons prendre soin des autres. Il faut
que notre propre réservoir affectif soit rempli pour pouvoir remplir celui de l’entourage.
 

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