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:
Présentation personnelle
Communication verbale et non-verbale
UAA mobilisées :
- UAA 1 – Dossier documentaire
- UAA 2 – Réduire et synthétiser
Objectifs du parcours :
- Se présenter à travers une célébrité
- Recherche des informations sur la célébrité
Productions attendues :
- Dossier documentaire
- Exposé oral
Séquence 1 : « Je suis célèbre, même si cela ne se voit pas ! »
Consignes :
Mini dossier documentaire d’au trois documents dans lesquels on peut trouver des
informations sur l’état civil, les caractéristiques physiques et psychologiques, habitudes,
goûts, activités, relation avec autrui, …
Exposé oral : se comparer à lui en mettant en rapport ce qui nous concerne et ce qui
concerne la célébrité.
PRÉSENTATION PERSONNELLE 3
Séquence 2 : La communication verbale et non verbale
Les 3 langages
Bien communiquer n’est pas chose aisée pour tout le monde. En effet, de nombreux facteurs peuvent
interférer tels que la confusion, le stress, l’articulation, etc. Observons le schéma ci-dessous et
essayons de déterminer les différents éléments qui composent la communication.
8%
37%
55%
Nous ne communiquons pas seulement avec des mots. La communication non-verbale est tout
aussi importante.
La bonne réception du message communiqué par l’émetteur va donc dépendre de plusieurs critères. La
syntaxe et le vocabulaire doivent maitrisés, mais la voix et le corps jouent un rôle capital dans la
compréhension du message.
1. ………………………………………………………….
Les mots ne nous permettent de transmettre qu’une partie très limitée du message. On parle ici du
contenu du message. C’est, par exemple, l’argumentaire que vous allez utiliser pour convaincre ou
motiver.
Cependant, même s’ils n’occupent pas une place importante dans l’ensemble de la communication, si
vous n’utilisez pas les mots justes, il y a très peu de chance que votre discours ait l’impact désiré. Il faut
donc savoir jongler avec les figures de style, alterner les exemples, les questions, l’humour, les
anecdotes, …
2. ………………………………………………………….
La voix avec laquelle nous disons certaines choses rendra nos paroles plus claires pour notre auditeur.
En d’autres termes, la façon dont on s’exprime pourra être entrainante ou non, donnera envie d’écouter
ou pas.
PRÉSENTATION PERSONNELLE 5
3. ………………………………………………………….
Le corps, c’est presque incroyable mais vrai ! 55% de la communication s’effectuent sans qu’il faille
recourir à des mots. En effet, notre attitude, nos gestes, nos expressions du visage – bref, notre langage
corporel – interviennent pour 55% dans notre communication avec autrui.
Le langage du corps va donner une cohérence à votre message et va s’asseoir ou non votre crédibilité.
En effet, il vous sera très difficile de convaincre ou motiver des gens en regardant vos pieds ou en vous
rongeant les ongles.
Tout échange verbal est basé sur une communication verbale et une communication non verbale.
Les discours sont en effet accompagnés de gestes, d’attitudes, de regards qui ponctuent les dires.
Le langage paraverbal
1. L’articulation
Bien articuler consiste à détacher et enchainer correctement les syllabes. C’est le contraire de bredouiller
et d’avaler les mots.
2. L’intonation
Accentuer, c’est insister sur une syllabe, sur un mot. Mettre de l’intonation, c’est changer la hauteur de la
voix. En jouant sur ces deux éléments la personne traduit des sentiments. Par exemple, on peut
prononcer un bonjour attendri, poli, enthousiaste, lassé, etc. La personne exprime une puissance de
conviction.
Bravo, continue comme ça ! dit un père, fâché, à son fils qui rentre avec un mauvais bulletin. Ce n’est
que grâce à l’intonation que le père donne à cette phrase que ses paroles deviendront claires pour son
fils. En effet, le père ne veut pas du tout dire qu’il est content des résultats de son fils. Il exprime juste
son mécontentement.
PRÉSENTATION PERSONNELLE 6
3. Le volume
Pour se faire écouter, il faut d’abord se faire entendre. Une voix trop faible exige de l’auditoire un
effort d’attention tel que peu à peu il finit par ne plus écouter. De la même façon, une voix trop forte
qui provoque peut-être au début de son intervention un effet de surprise en vient à fatiguer l’auditoire.
Un débit lent, calme, confère de la gravité au propos. Un débit précipité signifie agitation et nervosité.
Cependant, la régularité trop respectée du débit engendre la monotonie. Varier les changements de
vitesse stimule l’intérêt de l’auditeur.
Les pauses et les silences sont des arrêts plus ou moins long. Ils constituent une sorte de ponctuation
orale. Ce sont des moyens efficaces, quand ils sont maitrisés, pour retenir ou attirer une attention
défaillante. À l’écrit, dans les phrases, les signes de ponctuation jouent le même rôle que les panneaux
de circulation sur la route. Ils évitent les incidents. Chaque signe a un rôle précis. À l’oral, on ne parle
plus de phrases mais de groupes de souffle. C’est la voix qui par le débit, les arrêts, les intonations
ponctue le discours.
EXERCICE :
Lis le texte ci-dessous à voix basse en étant attentif aux signes de ponctuation. Indiques-y à l’aide de couleurs
différentes les pauses principales (les plus longues) et les pauses secondaires.
Antoinette
C’est peut-être vrai dans un sens, mais ça ne l’est pas dans l’autre… Ton père, Florence, est d’une génération qui va
s’éteindre avec lui… Pas un jeune d’aujourd’hui pourrait endurer de qu’il a enduré. À vingt ans, c’était un homme qui
avait déjà pris tous les risques qu’un homme peut prendre. Avoir une situation stable, sais-tu ce que ça représentait
alors ? T’en doutes-tu ? ça représentait le repos, la tranquillité, le droit de s’installer et de vivre en paix. Ton père,
Florence… c’est pas un grand homme. Jamais été riche mais toujours resté honnête. Trois fois au cours des années,
il aurait pu gagner beaucoup d’argent à travailler pour un député rouge. Deux fois pour un député bleu. Il l’aurait
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achetée sa maison s’il l’avait voulu, mais il a refusé… Tu peux lui en vouloir pour ça, tu peux encore lui faire des
reproches ? … Parle ! Réponds !
Voici les dix premiers vers du poème, Oceano Nox, de Victor Hugo. Combien de vers peux-tu dire de vers sur
une seule expiration ?
1. Les mimiques
T………………………………….
C………………………………….
M………………………………….
D………………………………….
S………………………………….
P………………………………….
J………………………………….
Votre visage est donc pour vos auditeurs un véritable baromètre psychologique. Rien d’étonnant qu’ils
guettent les preuves de votre sincérité, de votre adhésion au message que vous communiquez, de votre désir
de convaincre.
D’où la nécessité de réprimer sans pitié toute mimique sans rapport avec vos pensées profondes,
particulièrement ces petits tics qui font si facilement surface quand on est nerveux.
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2. La posture et l’attitude
La position que vous prenez en parlant envoie également un flot d’informations à notre public. En effet,
elle exprime votre état psychologique : votre état d’assurance, de concentration, de maitrise de vous-
même et de la situation en général.
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…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
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3. Les gestes
Un geste est ………………………………………………………. qui transmet une idée, révèle une pensée
ou exprime une émotion.
S’il est possible d’en faire avec la tête, les épaules ou même les jambes, la plupart font intervenir les bras
et les mains.
Les mains sont particulièrement expressives… à condition de savoir s’en servir. Ce qui n’est
malheureusement pas toujours le cas. Combien d’orateurs débutants enfoncent les poings dans leurs
poches ou croisent les doigts dans leur dos. D’autres expriment inconsciemment leur nervosité par des
gestes maladroits qui ne servent qu’à transmettre leur anxiété au public. Quelques-uns sont tellement
tendus qu’ils gesticulent follement.
PRÉSENTATION PERSONNELLE 9
Pourquoi les gestes sont-ils importants ?
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La parole n’est pas toujours nécessaire. Le geste peut à lui seul signifier quelque chose. Certains gestes
sont codés. Il en va de même pour certaines expressions du visage, certaines mimiques.
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Certains gestes instinctifs accompagnent la parole et la répètent. Ils ponctuent les propos. Quand une
personne indique une direction à prendre, ses gestes miment le trajet à parcourir.
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Au cours d’une conversation animée, d’un débat, les intervenants passent par différentes phases : ils ont
envie de convaincre à tout prix et ils emploient tout l’arsenal des gestes de persuasion.
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Devoir parler en public provoque souvent le trac responsable non maîtrisés. Ils peuvent être
désordonnés ou indéfiniment reproduits (les tics). Ils peuvent indiquer un état de tension, de fermeture
psychologique.
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Les gestes expriment des états intérieurs comme l’inquiétude (le doigt entre les dents), la perplexité (la
main sous le menton), … Quand la bouche vient s’appuyer contre les mains jointes, c’est la réflexion.
Quand la main semble isoler la personne du monde extérieur, c’est la concentration.
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4. Le regard
D’après toi, pourquoi dois-tu regarder vos auditeurs dans les yeux ?
A contrario, il n’y a pas de manière plus sûre de rompre le lien entre vous que de fuir leurs regards.
Qu’il fasse partie d’une foule ou d’un petit cercle, chaque auditeur veut croire à son importance, sentir
qu’un lien particulier l’unit à l’orateur, que les arguments visent à le convaincre lui.
En fixant vos auditeurs, vous les obligez à vous écouter plus attentivement. Alors que si vous évitez
leurs regards, ils laisseront leurs yeux – et leurs pensées – vagabonder.
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Dans la plupart des cultures, soutenir le regard de son interlocuteur est interprété comme une marque de
franchise. Parler en détournant systématiquement les yeux passe au contraire pour un signe
d’indifférence, de doute, de dissimulation ou de traitrise.
1. Le temps
Il est une forme de la communication. Dans nos sociétés, il est jugé précieux et la personne qui est en
retard est considérée comme irrespectueuse ou légère. D'autres cultures ne lui accordent pas la même
importance (Afrique par exemple).
2. L’espace
L'espace dans lequel se déroule une communication nous affecte également. La gestuelle est réalisée
dans un espace. Cet espace est codifié. On connaît l'expression « garder ses distances ». Chacun
d'entre nous marque ses distances en parlant à l'autre.
Toute personne qui pénètre dans une zone qui ne lui est pas réservée commet une faute et la personne
qui en est victime se sent mal à l'aise, déstabilisée, agressée. Nous possédons tous un territoire
personnel que nous protégeons des atteintes extérieures.
3. Le trac
Avoir à présider une réunion, être invité à intervenir oralement, devoir prononcer un discours, se
présenter à un oral d’examen ou à un entretien de recrutement, savoir qu’on sera enregistré ou filmé
sont autant de situations qui déclenchent de l’angoisse.
Le trac est un sentiment d’angoisse, d’appréhension irraisonnée. L’organisme mobilise tout un arsenal
de forces qui permettent soit de fuir soit d’attaquer le danger. Si les deux réactions se neutralisent, l’être
est immobilisé ou se livre à des gestes de « déviation » : se ronger les ongles, tirer sur un bouton,
tourner sa bague, etc. Le trac se transforme parfois en panique. Les signes sont plus ou moins
violemment ressentis. Ils se manifestent au niveau du corps (la personne perd le contrôle de certains
gestes), au niveau du langage (la personne perd la mobilité mentale) et au niveau des émotions (la
personne semble envahie de sensations pénibles).
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Le trac peut être un stimulant. On dit que le trac s’empare du bon comédien avant chaque entrée en
scène et épargne le mauvais comédien. Il est vrai que les mécanismes qui le provoquent entrainent
plusieurs effets positifs : ils mettent le corps en tension, ils alimentent l’excitation intellectuelle, ils
augmentent la vitesse de réaction, ils favorisent la concentration.
Le tout est de savoir de quelle manière il est possible de transformer les effets paralysants du trac en
effets stimulants.
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