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Communiquer efficacement
1 . Ne faites pas de synthèse dès le début
2 . Commencez par donner des indices
3 . Décrivez le moment vécu comme si vous vous y téléportiez
4 . Faites attention aux détails
5 . Livrez-vous
6 . Personnalisez le témoignage selon votre interlocuteur
7 . Ne donnez pas dans le monologue
8 . Restez vrai
Conclusion
Une communication efficace ne passe pas que par les mots. Mais également
par le ton de la voix, le regard, la posture... de l’autre et de vous-même. En
apprenant à maitriser les points que nous allons vous détailler, vous saurez
vous faire écouter et influencer les autres.
A contrario, vous serez séduit et charmé par d’autres personnes, de par les
messages sous-jacents qu’ils vous feront passer. Parfois de façon franche et
honnête (amitié, amour), parfois de façon plus manipulatoire (séduction,
techniques de vente) : ce qui ne signifie pas qu’on veut forcément vous
rouler, même si cela peut être le cas.
Les points que nous allons aborder ensemble ont l’avantage de correspondre
à différents contextes. Ils vous seront notamment utiles pour :
- Parler à une connaissance, un ami ou un proche (discours de séduction) ;
- Décrire une expérience professionnelle (entretiens, réunions) ;
- En adaptant un peu, négocier une vente ou projet ;
- Et même pour écrire un texte tenant le lecteur en haleine.
N’oubliez pas que votre interlocuteur ne sait rien du contexte dans lequel
vous étiez. Des tas de choses vous paraissant évidentes dans votre esprit ne
le sont pas dans le sien. L’idéal est de décrire en tenant compte des cinq
sens :
- La vue (l’architecture, le ciel, le look des gens...)
- L’ouïe (calme, bruyant, chants de grillons...)
- L’odorat (odeurs de nature, de pots d’échappements ou de grillades, air
iodé...)
- Le toucher (souffle du vent sur votre peau, sensation de chaud ou de froid)
- Le goût (les plats que vous avez mangé)
4 . Faites attention aux détails
Ceci renforce la valeur de votre discours. D’une part vous montrez que vous
vivez les choses différemment des autres, d’autre part cela rend original la
plus banale des sorties.
5 . Livrez-vous
La façon dont vous avez vécu les choses est plus importante que ce que
vous avez vécu. Vos ressentis, voilà qui fait la différence ! Dans l'absolu, la
plupart des petits et grands événements que l'on vit n'a rien de si particulier.
C'est notre regard qui en fait un souvenir banal ou singulier.
Rassurez-vous, il n'est pas nécessaire de livrer vos pensées les plus intimes
(d'ailleurs c'est déconseillé). Mais n'hésitez pas à parler à cœur ouvert.
Ce point est délicat... Car la vie professionnelle peut très bien amener à
communiquer sur des choses auxquelles on ne croit pas. C’est pour cela
qu’on a tendance à raccrocher aux démarcheurs par téléphone : ce sont
généralement des gens payés peu, proposant des produits qu’ils connaissent
à peine. Travailler pour gagner sa vie est tout à fait honorable, et vous ne
devez pas culpabiliser si jamais vous vous retrouvez dans la situation de
défendre quelque chose à laquelle vous ne croyez pas. Mais... le mieux est
que ce ne soit qu’une étape de votre existence. Pour se sentir bien dans sa
vie, il faut pouvoir communiquer, coute que coute, sur vos valeurs. Sur ce
en quoi vous croyez. Que ce soit dans votre vie professionnelle ou
personnelle, ce point est très important. Vous constaterez d’ailleurs que
lorsque vous parlez d’une chose en laquelle vous avez foi, même si votre
propos est timide et hésitant vous faites passer votre message avec une
certaine efficacité.
Le plus beau des discours, la meilleure des méthodes ne sera pas suffisante
si elle est inflexible. Si une communication efficace peut demander de la
préparation, tout ne doit pas être prévu de A à Z. Il vous faudra l’adapter en
fonction de l’interlocuteur en se mettant à son niveau. On ne communique
pas de la même façon avec une personne qui parle peu et une qui pose
beaucoup de questions. Avec un jeune et une personne âgée. Avec
quelqu’un connaissant déjà le sujet et une personne qui n’y connait rien.
Nota Bene : pour rebondir sur ce dernier exemple, vous vexerez celui qui
connait déjà le sujet en lui expliquant tout. Mais vous le flatterez en lui
faisant discrètement remarquer son savoir. « Ce point, vous devez déjà le
connaître », « Là-dessus, je ne vous apprends sans doute rien... », etc. Par
ces petites phrases, vous passerez plus rapidement les points qu’il connait
et approfondirez davantage certains détails plus avancés, réservés à ceux
qui ne sont pas néophytes en la matière.
- Il s’intéresse à son interlocuteur.
Il vous faudra donc défendre le produit sous ses trois aspects, dans l'ordre :
1 - Les bienfaits à tirer du produit.
Nota Bene : bien sûr il y a les geeks et les acros aux nouvelles technologies,
qui ont tendance à acheter un produit simplement parce qu'il est "hype" et
qu'il vient de sortir. Mais généralement ce type de clients se renseigne par
lui-même et sait ce qu'il veut. Il est déjà au courant de ce qui vient de sortir,
et dans le cas contraire vous demande directement des informations
précises.
3 - La vente.
Le prix que cela coûte et tous les sujets s'y rapportant (facilités de paiement,
éventuelles réductions, prix comparatifs...) doivent intervenir à la fin, sauf
si le client souhaite directement passer à ce sujet. N'oubliez pas que la vente
est la touche finale, qui en fait se rapporte le plus à votre propre intérêt. Il
convient de songer avant tout à l'intérêt du client : en toute logique, la
première étape (et la plus importante) de la vente concerne donc tous les
bienfaits que le client pourra tirer du produit.
Bien des vendeurs ont du mal à faire un distingo clair entre le point 1 et 2.
Que faire, par exemple, dans le cas d'un vêtement ? Mettons que ce
vêtement...
- Se vende très bien en ce moment
- Est fabriqué dans un tissu très résistant
- A une couche fine mais très isolante
Les éléments cités concernent le produit en lui-même. Il est facile de partir
de là pour parler des bienfaits du produit :
- Ce vêtement est à la mode
- Il vous durera des années sans s'abîmer
- Il est léger et pourtant saura vous tenir chaud
N'oubliez pas qu'en dehors des geeks et des fashions addicts (qui ne sont au
fond pas si nombreux), neuf clients sur dix achètent un produit pour ce
qu'ils pourront en tirer, et non pour le produit lui-même.
Comment établir un objectif
Tout d’abord, partez d’un objectif principal, global. Ne vous limitez pas, ne
vous mettez aucun frein. Vous pourriez tout simplement vous dire « je veux
réussir de bonnes études ». « Je veux aller mieux dans ma vie ». « Je veux
de meilleurs rapports avec mon/ma conjoint(e) ».
Etc.
Voilà qui est déjà mieux, mais encore insuffisant. La fameuse méthode
Coué consistant à se répéter que l’on veut aller mieux ne suffit pas à aller
mieux. Il faut maintenant, à partir de votre souhait de base, définir de petits
sous-objectifs qui serviront à atteindre votre objectif global.
Ce que vous considérez comme insignifiant est souvent bien plus important
que vous ne le pensez. Le bien-être ou le mal-être s’installe dans de petits
détails, qui forment un tout.
2 . Aller d’un objectif à un autre est un engrenage
3 – ils sont en nombre limité. (Plus d’une dizaine de petits objectifs à suivre
à la fois risque de vous perdre. Établissez-en cinq à dix. Lorsque vous les
aurez parfaitement intégrés à votre quotidien sans devoir y penser, vous
pourrez passer à la suite).
Là encore, ne passez pas des mois, ni même des semaines, à les établir. On
ne peut de façon certaine savoir du premier coup ce dont on a besoin (en
tout cas pas tout le temps). Il faut donc vous lancer même si vous n’êtes pas
totalement sûr que ce sont les bons choix. C’est pour cela que ces sous-
objectifs doivent s’établir sur un temps déterminé. Par exemple, sur une
semaine. La fin de la semaine marque un temps pendant lequel vous allez
faire le point. Il est important de ne pas chercher à faire le point avant le
laps de temps que vous avez déterminé à l’avance. Attention au mental ! Il
peut chercher à vous décourager au bout d’un jour ou deux, en vous laissant
suggérer : « ça ne marche pas, ça ne sert à rien ». Qu’importe, continuez
scrupuleusement jusqu’à la fin du temps déterminé.
Nota Bene : être concret signifie être réaliste. Cela ne veut pas
nécessairement dire être modeste et ne souhaitez que de petites choses
raisonnables. Cela signifie imaginer vraiment le moyen d'arriver à ses fins,
de façon très concrète. Si vous voulez peindre des toiles magnifiques,
renseignez-vous sur les prix du matériel. Interrogez-vous sur les techniques
que vous comptez maitriser. Voyez en combien de temps un étudiant
apprend ces techniques en moyenne. Calculez le nombre d'heures que vous
pourrez consacrer chaque semaine à votre apprentissage. Voyez par quels
moyens vous pourrez apprendre (livre, cours, club ?).
Le jour convenu, faites le point sur la semaine écoulée (ou les deux
semaines, ou le mois... selon le temps que vous aviez déterminé. Je vous
conseille une semaine à dix jours). Ne songez pas à ce que ces sous-
objectifs ont eu de contraignant, pensez seulement aux résultats obtenus.
Pour vous aider, comparez cela à une semaine classique. Quelle est la
différence ressentie entre une semaine classique et une semaine pendant
laquelle vous avez mis en place ces sous-objectifs ?
- soit redéfinir certaines choses. Par exemple, vous vous êtes imposé un
petit-déjeuner chaque matin pour être plus en forme dans la journée mais
celui-ci est trop chargé. Etablissez-en un plus léger. Ou encore, vous vous
êtes levé plus tôt pour mieux vous préparer mais du coup ne dormez plus
assez. Etablissez de vous coucher un peu plus tôt également. Etc.
- soit repartir pour une nouvelle période. Les résultats ont donc été
convaincants et vous êtes clairement sur la bonne voie.
Cherchez plutôt à savoir quels objectifs lui étant siens pourraient être
atteints (en partie ou totalité) grâce à votre idée. S'il souhaite que les
collègues communiquent mieux entre eux, travaillez vos arguments en ce
sens. De même s'il pense que trop de projets sont abandonnés ou que
certaines équipes ont des rapports trop distants. Le tout sans abandonner vos
arguments de base : soutenez qu'une réunion par semaine motivera encore
plus chacun et coordonnera encore mieux les tâches.
Il convient de ne pas trop en faire et de rester honnête : si vous cherchez à
lui faire croire que votre idée résoudra tous les soucis de l'entreprise, il se
rendra compte que vous êtes prêt à toutes les exagérations pour arriver à vos
fins et mettra fin à la discussion.
Il convient également d'être précis dans votre idée. Si votre seule idée est
d'organiser une réunion par semaine, sans plus de détails, tout cela pourrait
se solder rapidement par un échec. Votre interlocuteur pourrait accepter
pour essayer, et s'apercevrait ensuite que vous n'aviez aucune idée précise
derrière la tête. Juste un
vague projet imprécis. Ne soyez donc pas trop pressé d'émettre une idée ou
un projet dès que vous en avez un en tête. Laissez l'idée mûrir, se construire,
visualisez-en tous les détails. Rappelez-vous bien que l'objectif n'est pas
uniquement de convaincre votre interlocuteur, mais aussi et surtout que
votre projet soit une réussite, profitable pour tout un chacun.
Pourquoi il ne faut pas toujours mener ses objectifs envers et contre tout
Vraiment ?
En tout les cas, ces trois mots semblent écartés du monde du développement
personnel. Lorsqu’on les utilise, c’est bien souvent pour évoquer ce qu’il ne
faut pas faire. Ne pas se décourager, s’accrocher, poursuivre ses objectifs
pas à pas. Par développement personnel, on entend souvent le fait de mettre
fin au renoncement, à l’abandon et à l’échec. Les autres chapitres consacrés
à ces termes concernent le fait d’accepter l’échec. Ne pas se lamenter suite à
une défaite pour mieux rebondir ensuite.
Certes. Pourtant...
Pourtant, vous passer de ces trois termes peut être précisément... un facteur
d’échec. De nombreuses méthodes existent pour apprendre à réussir ses
objectifs et réaliser ses rêves. Mais tous ces livres supposent que vous avez
d’emblée le rêve qu’il vous faut et l’objectif qui vous correspond. Or, ce
n’est pas toujours le cas. Se connaitre réellement est un travail de longue
haleine, et bien souvent on peut être en proie à de fausses passions et des
rêves illusoires.
Souvent, l’esprit de comporte comme un petit enfant. Quel enfant n’a
jamais rêvé d’être pompier, instituteur, avocat, vétérinaire, cascadeur ou
commissaire ? Bien entendu, certains le deviennent réellement. Mais la
grande majorité devient tout autre chose.
En tant qu’adulte, vous pouvez être bercé par des illusions très proches. Il
n’est pas rare de confondre un simple loisir ou un fantasme avec une vraie
passion. Si vous vous mettez dans la tête que tout objectif doit être atteint,
vous pourriez vous lancer à corps perdus dans des projets qui vous
prendront temps et énergie. D’ici quelques mois ou quelques années, vous
vous apercevrez que ce but a été poursuivi artificiellement et qu’il ne
correspondait en fait pas à vos ambitions réelles.
Conservez toujours une part de doute. Elle vous sera nécessaire pour vous
remettre régulièrement en question. Lorsque vous êtes en proie au doute, ne
le rejetez pas. Au contraire, étudiez-le.
- Visualiser son projet à court terme, moyen terme et long
terme.
A quoi ressemblera votre vie dans un an, cinq ans, dix ans ? Bien sur, nul
ne peut réellement le dire. Mais il est important de vous imaginer avec votre
projet abouti. Imaginez ce que seront vos journées, vos week-ends, à quoi
ressembleront vos ressentis.
Nota Bene : précisions sur le long terme : n'oubliez pas que notre époque
est différente que celle qu'ont vécu les générations précédentes. De nos
jours, on est de plus en plus amené à changer de métier, de lieu de vie, de
pays et même de loisirs. Gardez donc à l'esprit qu'il est très possible que
votre objectif atteint ne soit qu'un passage dans votre vie.
- Faire régulièrement le point.
Imposez-vous des moments pour faire le point sur vos contraintes, vos
ressentis, vos pensées. Interrogez-vous sincèrement et sans vous mentir.
Subir de fortes contraintes et difficultés n’est pas forcément un mal si le jeu
en vaut la chandelle.
Le fait de vous forcer à vous y mettre est une contrainte. Le fait de laisser la
magie de l’écriture vous entraîner est un plaisir. Parfois même, toute la
partie écriture sera une contrainte mais lire la page que vous venez d’écrire
sera une récompense qui n’aura pas de prix. Jusqu’ici, tout va bien.
Un matin, vous avez toute une journée de libre. C’est décidé : vous la
consacrerez entièrement à l’écriture. La première heure se passe bien. Vous
êtes inspiré, avez une belle écriture, écrivez rapidement. Puis, votre esprit se
met à divaguer. Vous vous forcez à continuer, mais la seconde heure est
bien moins efficace que la première. A la troisième heure, vous n’arrivez
presque plus à écrire. Vous abandonnez le clavier, allez prendre un café,
tournez en rond... l’écriture occupe tout votre esprit. A la fin de la journée,
vous avez suivi votre objectif mais n’avez pas été efficace. Peu de pages ont
été écrites, et la plupart sont assez brouillonnes. Or...
Si vous vous étiez arrêté après la première heure, tout se serait mieux passé.
Vous auriez fait tout autre chose, et vous y seriez remis dans la soirée, pour
une seconde heure sans doute tout aussi efficace. Ou bien vous auriez limité
votre temps d’écriture à une seule heure dans la journée. Voir une demi-
heure. N’en éprouvez pas de culpabilité. Le temps passé à une tâche n’est
pas essentiel, ce qui compte c’est l’efficacité. On fait plus de choses
pendant une heure ou deux lorsqu’on est inspiré et en pleine forme qu’en
dix heures où l’on a trainé les pieds.
Si vous êtes de nature distraite et indisciplinée, ne faites pas tout pour lutter
contre. Acceptez-vous tel que vous êtes. Si vous êtes efficace une demi-
heure de temps en temps à l’écriture de votre roman, c’est déjà une très
bonne chose, et que tout le monde ne saurait pas faire. Respectez ce rythme.
Il est fort possible que dans quelques temps, vous soyez capable de faire
mieux. Si ce n’est pas le cas, continuez à votre rythme et votre objectif sera
peu à peu accompli.
L’importance des expressions émotionnelles
et imagées
Chaque mot renvoie à une valeur personnelle. Au fond, chacun a une
interprétation des mots qui lui sont propres, qu'on en ait conscience ou non.
Une interprétation liée à une personnalité, un point de vue et une
expérience. Même un mot évident comme « ordinateur » ne résonnera pas
pareillement dans votre esprit selon que vous détestiez l'informatique ou
que vous soyez un accro d'internet.
Les mots émotionnels, imagés ou propres aux sens ont une puissance toute
particulière. Avant tout, définissons-les :
. Mots propres aux sens : Tout ce qui se rapporte aux cinq sens. Je vois les
choses ainsi / ça m'a fait froid dans le dos / il ne l'entend pas de cette oreille
/ cette affaire ne sent pas très bon...
Comme vous devez l'imaginer, ces trois types de mots sont très liés !
Souvent, un mot imagé est également émotionnel, et un mot propre aux sens
est toujours imagé. En maniant ces trois façons de parler, vos messages
peuvent être bien plus efficaces. A condition de les utiliser à bon escient.
Les mots propres aux sens sont à utiliser selon la personne avec laquelle
vous parlez.
Si cette personne aime voyager et rencontrer des gens en face à face,
utilisez un langage visuel (« je vois »...).
Si elle aime beaucoup parler, choisissez un langage oral (« si cela vous
parle »...)
Si elle est un fin gourmet, optez pour un langage gustatif (« un vrai
régal »...)
Etc.
Nota Bene : un piège à éviter dans les expressions imagées est de faire un
comparatif à un élément que l'on estime plus appréciable que l’élément
comparé. Cela a pour effet de dévaloriser l'élément comparé, alors que l'on
souhaitait au départ le valoriser.
Exemples :
« Ce paysage est si beau qu'on se croirait en Nouvelle Zélande »
ou encore
« Il écrit aussi bien que Stephen King »
Dans le premier cas, on sous-entend que ce serait mieux d'être en Nouvelle-
Zélande qu'ici... et que la seule valeur du paysage présent est de se
rapprocher d'un paysage de Nouvelle-Zélande. Dans le second cas, on
estime au fond que l'auteur n'a pas de style propre. Et que ce qui pourrait lui
arriver de mieux serait d'imiter le style de Stephen King !
D'autres images fonctionnent bien mieux. Comme par exemple « Ce
paysage est un vrai petit paradis », ou « Il a vraiment le style d'un très bon
auteur de thriller »
Des mots négatifs à consonances positives ?
Voici l'antithèse du chapitre précédent... Car oui, il est utile de rappeler que
certains termes négatifs peuvent également amener du positif !
1- L'argot
2 – L'art et la culture
- Alterner les termes négatifs avec des termes plus mesurés (exemple : « ce
n’était pas la meilleure des idées » à la place de « c’était une mauvaise
idée »).
- à la posture.
Bien sûr, il se peut que vous ayez besoin d'analyser le comportement d'un
interlocuteur que vous voyez très rarement. Peut-être même que vous ne
verrez qu'une fois. En ce cas, demandez-lui son avis sur différents points :
observez son comportement vis-à-vis d'une opinion positive, négative, ou
ambigüe. Cela vous sera d'une grande utilité pour la suite de la
conversation, lorsque vous aborderez des points plus délicats.
Attention, cet exercice n'est pas le plus simple : avant d'analyser le langage
verbal et non verbal des interlocuteurs que vous rencontrez rarement, vous
devez tout d'abord devenir un fin observateur des interlocuteurs que vous
côtoyez souvent (étape précédente).
Mettez votre interlocuteur à l’aise en vous
mettant à son niveau
Se mettre au niveau de son interlocuteur, c’est se caler sur son mode de
communication. Il ne faut pas l’imiter ou le singer, mais s’inspirer de son
attitude tout en conservant votre personnalité. Par exemple...
- S’il parle d’une voix forte, parlez d’une voix plus vive ;
- S’il fait de grands gestes explicatifs, faites davantage de gestes ;
- S’il fait des phrases très longues, faites des phrases plus riches, ou laissez
moins de temps de repos entre une phrase et la suivante ;
- S’il se tient figé, redressez-vous tout en restant souple.
Il s’agit donc de se rapproche de son attitude sans l’imiter, et sans effacer
votre propre attitude.
Nota Bene : cela va de soi, s’il a des défauts de langages, des tics ou des
manies nerveuses, ne vous en inspirez pas et faites-en abstraction.
Vous caler sur son champ lexical et sur sa façon de s’exprimer le mettra en
confiance et vous permettra ensuite de dépasser ce stade.
Exemple : vous parlez voyages, et votre interlocuteur reste focalisé sur un
pays. Intéressez-vous à ce pays, posez-lui des questions (donc, épousez son
champ lexical). Puis, faites un parallèle entre ce pays et un autre (« vous
avez aussi un climat très proche de celui-ci au... »), afin de passer d'un sujet
à un autre tout en douceur.
Cet exemple peut se transposer à de nombreux autres et cette méthode peut
débloquer bien des conversations ayant du mal à avancer. Pour le cas où
votre interlocuteur est en colère par rapport à quelque chose et n'en démord
pas, parlez-en avec lui puis dérivez sur un sujet ayant un point commun
avec le premier (« et d'ailleurs dans l'équipe B, ils ont eu aussi un problème
du même genre... »). Par ce type de transition, vous parviendrez à parler de
ce dont vous souhaitez tout en suscitant son intérêt.
Exemple : il vous parle d'un projet qui semble le séduire, mais il émet
différents doutes quant à son accomplissement. Vous pouvez synthétisez par
exemple par : "Si j'ai bien saisi, l'idée vous plaît mais vous n'êtes pas encore
convaincu que ça va marcher".
N'oubliez pas qu'il ne faut pas le reprendre mot pour mot mais étendre le
champ lexical. Si lui a dit "l'idée me plaît", dites "le projet vous séduit". S'il
a dit "Je ne suis pas convaincu que ça va marcher", dites "Vous n'êtes pas
certain que ça va se faire".
1 – Écouter l'objection
Prenez pour principe qu'il vaut mieux dire "je veux guérir" plutôt que "je ne
veux plus être malade". Plus précisément, le mieux est de vous concentrer
sur le résultat voulu plutôt que ce que vous subissez.
Exemple. Si vous souhaitez être plus apaisé au quotidien...
- Ne dites pas "je ne me disputerais plus avec Sophie", mais "je veux de
meilleurs rapports avec Sophie"
- Ne formulez pas "je n'aurai plus d'insomnie" mais "cela m'aide à mieux
dormir"
- Ne pensez pas "je n'engueulerai plus mon fils pour rien" mais "j’ai des
discussions bien plus cool avec lui"
Et ainsi de suite.
Avant tout, il faut s’assurer de ne pas être dérangé. Le mieux est également
de prévoir sa séance à l’avance, ainsi qu’une heure à respecter. Si vous
savez que vous avez une séance pour le lendemain à 18 H., votre
subconscient se mettra d’emblée en conditions. Coupez votre téléphone,
mettez votre mobile sur silencieux, assurez-vous qu’on ne viendra pas vous
voir.
Vous devez être à votre aise. Au mieux juste après la douche, rassasié,
hydraté, avec des vêtements confortables. Respirez lentement et calmement.
Laissez peu à peu vos inspirations et expirations s’allonger.
- Le pendule
Ce peut être une montre attachée à une ficelle, un pendentif... ce que vous
souhaitez. Le pendule doit se trouver devant vos yeux, situé entre 30 et 50
cm. Le mouvement de balancier doit être lent. Un simple petit mouvement
des doigts, presque imperceptible, doit suffire pour le va et vient. Suivez le
pendule des yeux.
- La bougie
Fixez-la afin que tout ce qui entoure la bougie soit flou. Seule la lueur reste
précise à vos yeux. Lorsque l’état d’hypnose commence à vous envahir, vos
yeux peuvent tomber dans le vague, et la lueur de la bougie peut alors
devenir floue à son tour.
- Le point
Fixez un point. L’erreur classique est de penser que l’on peut fixer
facilement absolument n’importe quel point, et qu’il n’y a donc rien à
préparer. Mais cela risque de vous freiner... le mieux est de déterminer à
l’avance le point que vous allez fixer. Ce peut être un clou sur un mur blanc,
un point sur un tableau ou une photo... Vous pouvez même marquer un
point sur une feuille de papier et l’accrocher devant vous. L’essentiel est
que ce point soit neutre, autrement dit qu’il ne vous perturbe pas ou ne vous
fasse pas réfléchir (se fixer sur le visage d’une photo est par exemple peu
conseillé).
Une fois que vous avez utilisé une de ces trois techniques...
Lorsque vous êtes relaxé, bien avec vous-même, il est alors temps de passer
au comptage. Si vous pratiquez seul (il s’agit en ce cas d’autohypnose),
plusieurs solutions sont possibles :
- L’enregistrement audio
De nombreux CD et cours audio existent. Certaines sont même en ligne
gratuitement sur le net (youtube, ou sites). Certains pratiquants aiment,
d’autres ne supportent pas. Testez un audio gratuit et voyez si cela vous
inspire. Si c’est le cas, à vous de faire des recherches et de choisir le cours
qui vous convient. Cependant, n’oubliez pas que vous serez bien moins
libre, et ne pourrez mener les exercices à votre guise. De ce fait, je conseille
l’enregistrement audio pour commencer, mais une fois que vous êtes plus
habitué aux états hypnotiques je conseille plutôt de faire des exercices par
soi-même.
- Le comptage de respirations
- Variante : la lumière
Afin de mieux vous connaître et vous analyser, séparez des parties de vous
comme s'il s'agissait de personnages. Si par exemple vous souhaitez en
savoir davantage sur votre peur du train, prenez deux entités en
considération : vous-même, et votre peur du train. L'espace de quelques
instants, votre peur du train devient ainsi comme une personne extérieure à
vous, que vous pouvez considérer. Vous pouvez ainsi l'observer afin de
déterminer d'où il vient et pourquoi il est ici. Vous pouvez également lui
parler, et lui poser des questions. Peut-être communiquera-t-il avec vous et
vous éclairera ou peut-être restera-t-il silencieux, quoi qu'il en soit ne vous
y formalisez pas.
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