Vous êtes sur la page 1sur 16

SUR LE PLAN ADMINISTRATIF

L’histoire du Niger indépendant illustre parfaitement la dialectique qui existe entre les
options politiques incohérentes des dirigeants et le type d’administration appelé à les servir.

Nous avons assisté depuis l’époque coloniale à un dualisme des structures administratives ; la
pérennisation des structures administratives traditionnelles (les chefferies traditionnelles) est allée
de pair avec la mise en place et le renforcement des structures administratives modernes.

Les questions de défense et de sécurité ont donné lieu à un autre divorce entre l’Etat et le peuple.

ORGANISATION ADMINISTRATIVE

Dans le cadre de la construction d’un Etat moderne, une administration centrale très bureaucratisée
a été mise en place sans pour autant que « l’administration ait été rapprochée des administrés ».

Au niveau de l’administration territoriale, sous l’encadrement des services de l’Etat, des


Collectivités ont été installées dans le but officiel de gérer de manière autonome les affaires locales.
De même, face à l’immensité des besoins en matière de développement économique et social, un
certain nombre d’Offices, Etablissements Publics et Sociétés d’Etat ont été créés dans le but de
dynamiser les différents secteurs.

Dans la pratique l’organisation et les réglementations importées et placardées n’ont pas pu


résister aux tentations de les utiliser, sinon de les contourner aux fins des intérêts privés d’une
minorité, au népotisme et au favoritisme des dirigeants. De son côté le secteur parapublic a permis
tout bonnement de drainer, sous diverses formes, les ressources du pays profond au profit de la
classe dirigeante, voire des intérêts étrangers.

Quant à la décentralisation, elle a servi de simple façade. Les populations, éloignées de


l’échelon administratif du Département, mal représentées et de surcroit dirigées par des préfets et
des maires nommés par décrets, n’ont jamais accordé un crédit quelconque aux collectivités
territoriales. Les conséquences qui en ont découlé sont évidemment :

L’absence de participation effective des populations à la résolution des problèmes des collectivités ;

Le trop faible niveau de mobilisation de ressources locales ;

La faiblesse du champ des affaires d’intérêts local ;

L’absence d’un véritable contrepoids à l’administration centrale.

Dans ce contexte, point n’est étonnant de relever des tares telles que :

La mobilité excessive des cadres, empêchant toute capitalisation des expériences, ce qui porte
préjudice à l’intérieur comme à l’extérieur et privilégie « la tradition orale sur l’écrit » ;

L’improvisation systématique érigée en règle de gestion ;

L’opacité et la bureaucratisation des services de l’Etat ;

La concentration des ressources humaines et matérielles au niveau central ;

L’absence de délégation effective des pouvoirs ;

La concentration des missions d’intérêt général au niveau de l’appareil étatique, en égard à la


carence de l’administration locale.
Face à cette situation, la stratégie de le PUSD-LOKATCHI reposera sur les actions ci-après dans les
domaines de :

- l’Administration Centrale ;

-l’Administration territoriale ;

- la chefferie traditionnelle.

SUR LE PLAN JUDICIAIRE

Traitant des questions politiques au paragraphe B1, le problème du pouvoir judiciaire a été évoqué
dans le cadre de la séparation des pouvoirs. La présente partie s’intéressera aux affaires judiciaires
dans leurs relations avec l’organisation de notre société.

Nous assistons actuellement à une juxtaposition confuse de plusieurs juridictions (coutumière et


moderne, laïque et religieuse)

L’anachronisme de certains textes qui datent de l’époque coloniale ajoute encore à la confusion.

Tenant compte de toutes ces considérations, le PUSD-LOKATCHI s’engage à :

Faire respecter le règle de droit ;

Faire respecter scrupuleusement le principe de la séparation des pouvoirs et par ce biais garantir
l’indépendance du pouvoir judiciaire par rapport aux pouvoirs législatifs et exécutifs ;

Harmoniser les divers domaines judiciaires (le coutumier, les différentes régions) ;

Inventorier et codifier tous les us et toutes les coutumes de nos différentes régions ;

Elaborer les codes de famille, de succession, des affaires domaniales et foncières, etc. ;

Adapter réellement l’appareil judiciaire aux réalités de notre pays ;

Rapprocher la justice des justiciables par la multiplication de juridictions à l’intérieur du pays en


première instance comme l’appel ;

Mettre effectivement en application les textes créant les tribunaux administratifs et juges pour
enfants ;

Abandonner le principe de l’unicité des juges au bénéfice de la collégialité lors des procès ;

Fournir davantage d’efforts dans la formation de l’ensemble du personnel judiciaire ;

Faire du Ministère de la Justice une vraie chancellerie disposant de Magistrats dont la mission
principale sera l’élaboration de textes législatifs ;

Renforcer le conseil d'Etat en compétences et moyens conséquents.

Une fois que notre pays sera doté d’une justice véritable, notre peuple pourra alors jouir de tous les
droits et libertés inscrits dans notre Constitution. C’est en ce moment seulement que les nigériens
connaîtront l’épanouissement de leur personnalité, sans lequel ils ne pourront pas s’engager en
toute sécurité dans les activités de développement socio-économiques.
SPORTS ET LOISIORS

Facteur d’épanouissement et d’enrichissement culturel, de paix, de rapprochement et de brassage


entre les communautés humaines et les peuples sans distinction de race, de couleur, de religion, de
sexe et d’âge, le sport est également un loisir qui contribue à l’amélioration de la qualité des citoyens
quel que soit leur statut social, et ce dans le respect des traditions nationales.

Malheureusement, au Niger en raison du manque d’intérêt et de l’absence d’une politique


clairement définie en matière de sports et de loisirs, la situation a été marquée par :

-un déficit croissant des ressources humaines faute de plan de formation rationnel ;

-une inadéquation entre la formation reçue et l’emploi occupé ;

-une mauvaise gestion des infrastructures et des organisations sportives ;

-le non-respect des réserves foncières destinées aux équipements de sports et loisirs ;

-le dépérissement croissant de la musique traditionnelle et le manque de soutien au développement


de la musique moderne nigérienne.

Par ailleurs, le sport national continue d’être considéré plus comme une simple distraction
qu’une épreuve de compétition et d’engagement, ce qui explique son niveau actuel très bas et les
contreperformances des équipes sur tous les plans.

Pour faire du sport et des loisirs un facteur efficace de mobilisation, de formation et d’éducation,
le PUSD-LOKATCHI s’engage à :

-promouvoir l’accroissement quantitatif et qualitatif des ressources humaines responsables de


l’encadrement des activités physiques et sportives, l’enseignement de l’éducation physique et du
sport, la conception de la politique sportive nationale ;

-développer le sport de masse et d’élite tant sur le plan des sports modernes que des jeux et sports
traditionnels ;

-démocratiser la pratique sportive par la réalisation et/ou le renforcement d’infrastructures sportives


variées, accessibles disponibles pour tous au niveau des villes et villages, dans les établissements
publics et privés ; les écoles et institutions de formation professionnelle ;

-intégrer la pratique des activités physiques et sportives dans le système éducatif national ;

-crée un fonds d’aide au sport et promouvoir le sponsoring ;

-prendre en compte les besoins en matière de sport et loisir dans les plans directeurs d’urbanisme ;

-donner une impulsion nouvelle aux organismes capables de faire découvrir aux jeunes la vie de la
nature ;

-assurer une meilleure surveillance médicale aux sportifs ;

-conserver au sport sa valeur morale et lutter contre la violence dans le sport ;

-redynamiser et renforcer les structures existantes ;

-organiser des échanges culturels et sportifs entre les régions du pays et les pays amis ;

-organiser les championnats scolaires, universitaires et autres ;


-maintenir et repenser l’organisation du championnat national de lutte traditionnelle et les autres
activités sportives en tant qu’éléments favorisant le brassage fécond entre les différentes
composantes de la société.

CULTURE

Avant la colonisation, la culture constituait un facteur d’intégration sociale et


économique et un ciment de l’unité des communautés africaines.

Après avoir soumis les peuples africains par la force des armes, les colonisateurs
instaurèrent un système odieux qui devrait vider l’Afrique de ses valeurs culturelles. Malgré cette
action oppressive, l’Afrique conserva une grande partie de son identité culturelle, moteur de lutte de
libération. L’accession à l’indépendance a fait naître beaucoup d’espoir quant à la réhabilitation de
cette culture.

En matière culturelle, la politique le PUSD-LOKATCHI visera à :

Affirmer et enrichir l’identité culturelle par la consolidation de l’unité nationale à travers la diversité
culturelle, la sauvegarde et l’enrichissement du patrimoine culturel ;

Valoriser les langues nationales ;

Valoriser les arts et traditions populaires ;

Développer la recherche archéologique et culturelle afin de réécrire l’histoire nationale.

Réhabiliter le Musée national et encourager la création des Musées régionaux ;

Réorienter les équipements socio-culturels existants ;

Créer de nouvelles infrastructures de promotion culturelle ;

Favoriser les échanges inter-régionaux ;

Créer une Commission qui étudiera les moyens de développer et gérer les supports de l’action
culturelle : radio, télévision, cinéma, livres, périodiques, disques,

Renforcer les programmes d’enseignement de puériculture, de protection maternelle et infantile ;

Assurer à tout enfant de 0 à 5 ans les vaccinations indispensables à la protection de sa santé ;

Garantir à l’enfant tous ses droits tels que reconnus par les Nations unies et ses institutions
spécialisées (UNICEF, OMS).

Ce train de mesures permettra au Niger de disposer d’une jeunesse saine, apte à entrer dans le
processus de construction d’une société laborieuse et prospère.

SUR LE PLAN DE LA SANTE ET DE L’INSERTION SOCIALE DES PERSONNES HANDICAPEES

Sur ce plan la stratégie le PUSD-LOKATCHI portera sur les axes suivants :

SANTE

La politique sanitaire que préconise le PUSD-LOKATCHI s’inspire des réalités nationales, des valeurs
traditionnelles et des acquis du temps moderne. Les principaux axes viseront à :
Rendre effectif le droit à la mise pour tous ;

Mettre en place une véritable politique sanitaire s’appuyant sur l’utilisation judiciaire des médecines
moderne et traditionnelle et rendre effectif le droit à la santé pour tous ;

Mettre en place une véritable politique sanitaire s’appuyant sur l’utilisation judicieuse des médecines
moderne et traditionnelle et de la pharmacopée ;

Reformuler les programmes de formation à tous les niveaux pour les rendre plus conformes aux
nouvelles orientations politiques et mieux adaptés aux contextes socio-culturels de notre pays ;

Elaborer des programmes de sensibilisation et d’information de la population aux questions


sanitaires ;

Intensifier l’éducation pour la santé ;

Réhabilitez les structures publique de soins et réorganiser leurs gestion ;

Mettre en place une véritable politique de décentralisation et d’accessibilités économiques et


géographique des formations sanitaires publique et privé ;

Créer les d’accessibilités économique aux médicaments de base ;

Mettre en place des structures adaptées et décentralisées pour la lutte et la prévention des maladies
endémiques en vue de leur radication à brève échéance ;

Poursuivre, améliorer et intensifier la production nationale des médicaments de base y compris ceux
issus de la pharmacopée.

L’HABITAT

Dans le domaine de l’habitat, la situation est caractérisée par :

La précarité des logements en zone rurale et à la périphérie des centres urbains ;

Une réglementation domaniale et foncière, inadaptée et désuète, dans son ensemble;

Des procédures complexes d’accès à la propriété foncière ;

Une fiscalité inadéquate freinant la production de l’habitat,

Le non-respect des textes législatifs et réglementaires définissant le mode d’acquisition des terrains à
bâtir ;

La complexité et la sélection du mécanisme de financement du logement (rareté du crédit immobilier

Développer la créativité architecturale en offrant des prix aux concepteurs des maisons de grande
qualité architecturale, adaptées à notre environnement et à moindre coût ;

Développer la recherche afin d’améliorer l’aspect qualitatif de l’habitation. Cette recherche


permettra l’utilisation des connaissances et des technologies pour concevoir et construire des
agglomérations qui répondent aux besoins et aux aspirations de nos populations. En effet, pour le
PUSD-LOKATCHI, conscient de la gravité du phénomène urbain, le défi à relever n’est pas seulement
de fournir à nos populations des logements, des égouts, des infrastructures sanitaires et scolaires et
d’autres installations matérielles, mais aussi à créer des établissement humains viables, respectueux
de la terre et de l’environnement
Les problèmes que rencontrent ces jeunes sont aujourd’hui nombreux et complexes : formation,
emploi, intégration sociale, etc…

Sur le plan socio-économique, on assiste à l’accentuation du sous-emploi entrainant l’éclatement des


structures familiales et un exode rural massif. Il en résulte un accroissement pléthorique et
incontrôlable de la population jeune dans les centres urbains privant ainsi le milieu rural de ses bras
les plus valides. La forte concentration des jeunes en milieu urbain favorise toute une pathologie
sociale : délinquance, usage des stupéfiants, alcoolisme, prostitution, vols, agressions, etc…

C'est pourquoi le PUSD-LOKATCHI mettra en œuvre une politique adéquate de mobilisation de


l’immense potentialité d’énergie et d’enthousiasme que représentent les jeunes. Cette politique
visera :

-l’intégration de l’enseignement à la vie familiale et au contexte socio-culturel ;

-la promotion des activités récréatives et didactiques ;

-l’insertion des jeunes dans l’économie nationale par un accès plus aisé à la propriété foncière, au
crédit, au commerce et autres activités productives ;

-la promotion des petites entreprises de production agro-industrielle en vue de renforcer le marché
de l’emploi des jeunes ;

-la promotion des activités artisanales traditionnelles et modernes dans tous les milieux ;

-la création des chantiers de jeunes, de comités villageois de développement intégré, de centres
d’animation rurale ;

-la restructuration de l’actuel Service National de Participation en vue de sa participation effective


aux actions de développement ;

-l’implantation des associations et mouvements de jeunesse ;

-la mise en place des crédits d’équipement pour les jeunes et un fonds de garantie couvrant les
risques de son remboursement ;

-la création des centres ou foyers féminins urbains jumelant production (couture, teinturerie,
alimentation) soins aux enfants et conseils mères ;

-la réorientation de la vocation du centre de rééducation des jeunes et la création d’autres si


nécessaire.

URBANISME ET ASSAINISSEMENT

L’absence d'une politique nationale cohérente de développement a conduit nos villes à se


développer rapidement et de façon anarchique.

Celui d’une concentration de population accélérée, mal canalisée, incontrôlée dans les villes et d’une
très forte désertion des zones rurales. Par conséquent, tous nos citadins souffrent des méfaits
suivants : spéculation foncière entretenue et développée par la classe dirigeante, déracinement
social, désorganisation, insalubrité, insécurité, difficultés d’emploi, renchérissement de la vie, etc…
Cette spéculation foncière est si forte que même les réserves foncières, destinées aux espaces verts
aménagés et aux équipements socio-culturels et sportifs, sont morcelées et vendues aux dignitaires
des différents régimes et à leurs proches.

Par ailleurs, le niveau des investissements publics urbains est si faible qu’aujourd’hui des zones de
plus en plus étendues de nos villes demeurent totalement dépourvues des services urbains
indispensable tels que voiries aménagées, réseaux d’eau potable et d’électricité, collecte régulière
des ordures ménagères, réseaux d’évacuation des eaux usées et pluviales. Même dans les zones déjà
équipées, l’administration en place a été incapable de maintenir le niveau de ces services.

L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

Toutes les politiques sociales relatives à l’amélioration du cadre de vie des populations dans nos
centres urbains se sont soldées par des cuisants échecs dus à l’absence d’une réelle volonté
politique de concevoir et mettre en exécution de véritable programme de développement urbain.

Aucune action à la dimension de la gravité des problèmes de l’habitat, de l’urbanisme et de


l’assainissement n’été réellement engagé.

Sur ce plan, la politique le PUSD-LOKATCHI concernera :

– SUR LE PLAN DE L’URBANISME ET ASSAINISSEMENT, DE L’HABITAT ET DE L’AMENAGEMENT DU


TERRITOIRE

INSERTION SOCIALE DES PERSONNES HANDICAPEES

Bien que vieux comme le monde, le phénomène du handicap retenu l’attention des pouvoirs publics
que très tardivement.

Hormis l’expérience des missionnaires dans la région de Maradi (lépreux) c’est seulement dans les
années 1973 que des personnes de bonne volonté avaient tenté d’attirer l’attention de la
Communauté Nationale sur le problème des handicapés. Ainsi apparurent l’Association Nigérienne
pour la Promotion des Aveugles (ANPA), l’Association des Sourds du Niger (ASN), l’Association
Nationale pour l’Aide aux Handicapés Locomoteurs du Niger (ANAHLN), l’Association Nationale des
Lépreux. Toutes ces associations sont regroupées au sein de la Fédération Nationale des Personnes
Handicapées (ANPH).

Malgré une sollicitude verbale, l’Etat a très peu répondu à l’attente des associations qui, pourtant,
mènent des actions méritoires de prévention, de réadaptation et de formation à l’endroit de leurs
membres.

Conscient du fait que le handicapé est une personne comme toutes les autres, le PUSD-LOKATCHI
mettra en œuvre une politique conséquente d’insertion sociale pour assurer l’épanouissement des
personnes handicapées.

DEFENSE ET SECURITE

Quelles propositions de politique de défense et de sécurité peut faire le PUSD-LOKATCHI, tant sur les
plans intérieur qu’extérieur ?
DEFENSE ET SECURITE INTERIEURE

Force est de reconnaître que la sécurité ne règne pas partout et tout le temps sur l’ensemble de
notre territoire. Il faut noter aussi que les nigériens ne jouissent pas de la liberté totale de circuler
même sur les grands axes nationaux. Des tracasseries policières et des contrôles policiers
inopportuns portent dangereusement atteinte à la liberté de circulation des personnes. Les deux
rebellions (1992 et 2007) ont laissé des traces indélébiles dans la mémoire des Nigériens.

C’est pourquoi, le PUSD-LOKATCHI opte pour :

Le renforcement rationnel des forces de défense et de sécurité (Gendarmerie Nationale, Garde


Nationale et Police) en moyens humains, matériels et financiers ;

Une définition correcte des statuts de ces différents corps et la clarification intégrés de leurs missions
respectives ;

Le recrutement conséquent dans les corps de la Garde Nationale, de la Police et de la Gendarmerie ;

L’éducation des éléments de ces différents corps afin qu’ils accomplissent leurs missions dans le
respect des principes de la démocratie pluraliste et de la République.

DEFENSE ET SECURITE EXTERIEURE

Dans ce domaine, le PUSD-LOKATCHI prône :

La création d’une véritable Armée Nationale au sein de laquelle le recrutement doit être équitable :
tous les jeunes nigériens qui remplissent les conditions requises doivent être recrutés, les nigériens
des deux sexes doivent avoir les mêmes chances d’accéder aux carrières militaires et recevoir à
l’occasion une formation technique productive ;

La formation d’une Armée réellement opérationnelle composée d’éléments actifs, épaulés au besoin
par des réservistes ;

Une réorganisation totale de l’Armée, de la Gendarmerie, de la Garde Républicaine et des forces de


Police ;

L’éducation de l’Armée pour la décoloniser mentalement et la débarrasser de tous ses complexes en


vue de la rapprocher du peuple ;

La dépolitisation effective de l’Armée et l’acquisition de sa part d’un sens de devoir militaire plus
renforcé ;

Une participation plus effective de l’Armée aux tâches de développement économique, social et
culturel de notre pays (lutte contre la désertification, réalisation des infrastructures routières et
hydrauliques, etc) ;

En matière de politique de défense et de sécurité extérieure, le PNSUD opte pour les


principes suivants :

Respect de la Charte de l’ONU et de l’UA concernant le règlement des litiges et différends entre Etats
voisins ;

Respect des frontières héritées de la colonisation ;

Orientation des dépenses publiques vers des opérations de développement plutôt que vers celles de
la défense ;

Maintien des accords de non-agression et d’assistance en matière de défense entre pays voisins ;
Priorité à la politique de bon voisinage et de coexistence pacifique ;

Refus de stationnement de toute troupe étrangère sur notre territoire national ;

Refus d’alliance ou d’intégration à tout bloc militaire, compromettant notre position de pays non-
aligné ;

Lutte contre toute tentative hégémonique, expansionniste et impérialiste ;

Lutte pour le désarmement général dans le monde et particulièrement au niveau des grandes
puissances ;

Lutte pour l’extinction des foyers de guerres partout où ils se trouvent ou se trouveraient allumés ;

Lutte pour la résolution des conflits ouverts ou latents (Palestine, Syrie, etc.) ;

Lutte contre la prolifération et la dissémination des armes nucléaires, chimiques, biologiques et


bactériologiques ;

Création des conditions de l’instauration d’une véritable coexistence pacifique entre les peuples, les
Nations et les Etats afin que les crédits immenses utilisés dans les domaines militaires soient affectés
à des actions de développement de tous les pays du monde, surtout les plus pauvres.

LE PUSD-LOKATCHI estime que l’une des meilleures garanties du maintien de l’ordre et de la sécurité
réside dans le respect de la Loi par tous, civil comme militaire, responsables politiques comme
simples citoyens. Seule une éducation politique correcte permettra aux nigériens de respecter les
Lois et las valeurs.

SUR LE PLAN ADMINISTRATIF

L’histoire du Niger indépendant illustre parfaitement la dialectique qui existe entre les
options politiques incohérentes des dirigeants et le type d’administration appelé à les servir.

Nous avons assisté depuis l’époque coloniale à un dualisme des structures administratives ; la
pérennisation des structures administratives traditionnelles (les chefferies traditionnelles) est allée
de pair avec la mise en place et le renforcement des structures administratives modernes.

Les questions de défense et de sécurité ont donné lieu à un autre divorce entre l’Etat et le peuple.

ORGANISATION ADMINISTRATIVE

Dans le cadre de la construction d’un Etat moderne, une administration centrale très bureaucratisée
a été mise en place sans pour autant que « l’administration ait été rapprochée des administrés ».

Au niveau de l’administration territoriale, sous l’encadrement des services de l’Etat, des


Collectivités ont été installées dans le but officiel de gérer de manière autonome les affaires locales.
De même, face à l’immensité des besoins en matière de développement économique et social, un
certain nombre d’Offices, Etablissements Publics et Sociétés d’Etat ont été créés dans le but de
dynamiser les différents secteurs.

Dans la pratique l’organisation et les réglementations importées et placardées n’ont pas pu


résister aux tentations de les utiliser, sinon de les contourner aux fins des intérêts privés d’une
minorité, au népotisme et au favoritisme des dirigeants. De son côté le secteur parapublic a permis
tout bonnement de drainer, sous diverses formes, les ressources du pays profond au profit de la
classe dirigeante, voire des intérêts étrangers.
Quant à la décentralisation, elle a servi de simple façade. Les populations, éloignées de
l’échelon administratif du Département, mal représentées et de surcroit dirigées par des préfets et
des maires nommés par décrets, n’ont jamais accordé un crédit quelconque aux collectivités
territoriales. Les conséquences qui en ont découlé sont évidemment :

L’absence de participation effective des populations à la résolution des problèmes des collectivités ;

Le trop faible niveau de mobilisation de ressources locales ;

La faiblesse du champ des affaires d’intérêts local ;

L’absence d’un véritable contrepoids à l’administration centrale.

Dans ce contexte, point n’est étonnant de relever des tares telles que :

La mobilité excessive des cadres, empêchant toute capitalisation des expériences, ce qui porte
préjudice à l’intérieur comme à l’extérieur et privilégie « la tradition orale sur l’écrit » ;

L’improvisation systématique érigée en règle de gestion ;

L’opacité et la bureaucratisation des services de l’Etat ;

La concentration des ressources humaines et matérielles au niveau central ;

L’absence de délégation effective des pouvoirs ;

La concentration des missions d’intérêt général au niveau de l’appareil étatique, en égard à la


carence de l’administration locale.

Face à cette situation, la stratégie de le PUSD-LOKATCHI reposera sur les actions ci-après dans les
domaines de :

- l’Administration Centrale ;

-l’Administration territoriale ;

- la chefferie traditionnelle.

ADMINISTRATION CENTRALE

L ’PUSD-LOKATCHI s’attachera à :

Répartir clairement les domaines des compétences à tous les niveaux ;

Imposer la pratique de délégation des pouvoirs sous contrôle ;

Adapter au contexte, les textes législatifs et réglementaires, et les compléter au besoin ;

Doter les services des systèmes organisationnels et techniques, de nature à assurer leur efficacité ;

Assurer un transfert significatif des ressources humaines et des moyens de fonctionnement sur le
terrain ;

Restaurer à tous les niveaux le respect rigoureux de la réglementation, sous condition de l’adaptation
permanente de cette dernière aux objectifs poursuivis ;

Garantir la transparence dans la conduite des services publics, et permettre la perméabilité de ceux-
ci aux initiatives de la base et à leur environnement ;
Réorganiser la gestion de la fonction publique, dans le sens de l’instauration d’une saine émulation et
d’une véritable culture du travail, notamment par la fixation des critères objectifs de recrutement et
de nomination aux postes de responsabilité. L’accent sera mis en tout état de cause sur le mérite et
l’efficacité.

ADMINISTRATION TERRITORIALE

LE PUSD-LOKATCHI, s’attèlera à la mise en place d’une administration efficacement déconcentrée et


réellement décentralisée.

Pour ce faire, il rendra la taille des communes actuelles compatible avec le souci de faire
participer pleinement la population à la gestion de ses propres affaires.

LE PUSD-LOKATCHI entend laisser aux citoyens le libre choix de leurs représentants au sein
des différentes assemblées.

Les conseils locaux seront représentés aux échelons supérieurs (national, régional et local) de
manière à défendre efficacement les intérêts de la base, suscité des actions complémentaires
nécessaires en faveur de collectivités, faire jouer la solidarité intercommunautaire, etc.

Ainsi face à une administration décentralisée très dynamique, les institutions territoriales de l’Etat
seront en mesure de répondre plus promptement aux sollicitations de la base.

CHEFFERIE TRADITIONNELLE

LE PUSD-LOKATCHI s’attachera à

privilégier les voies démocratiques dans le choix des chefs traditionnels ;

élever le niveau de conscience des chefs traditionnels et à cultiver en eux un attachement aux vertus
de la démocratie, seule voie d’avenir pour le maintien de la confiance de leur base ;

améliorer leur situation matérielle afin de les mettre à l’abri de certaines tentations ;

leur conserver les prérogatives de rendre la justice coutumière ;

les associer autant que possible dans la mobilisation des citoyens aux fins des actions de
développement.

Afin que la chefferie traditionnelle puisse assurer pleinement ce rôle, le PUSD-LOKATCHI encouragera
sa neutralité à l’égard des compétitions politiques.

De manière générale, le PUSD-LOKATCHI veillera scrupuleusement à

l’aménagement des critères d’évaluation à tous les niveaux des actions accomplies au nom de l’Etat
ou de ses démembrements, et à la sanction conséquente des résultats qui en découleront ;

la moralisation de la fonction publique, par l’adoption des textes législatifs adéquats et leur mise en
application effective.

Nos institutions et structures administratives ne peuvent fonctionner avec le maximum d’efficience


que dans le cadre tracé ci-dessus.

La garantie de la sécurité extérieure et intérieure constitue le gage du succès de cet objectif.

SUR LE PLAN POLITIQUE


Les sociétés nigériennes de l’époque précoloniale vivaient dans le cadre des Etats (royaumes,
provinces, chefferies, groupement et tribus) où les mécanismes traditionnels de régulation et de
contrôle permettaient d’instaurer un certain équilibre sociopolitique. Les valeurs traditionnelles de
nos sociétés leur permettaient de régler les rapports entre gouvernants et gouvernés dans le cadre
d’une harmonie consensuelle.

A partir de 1960, l’intrusion coloniale a procédé à la destruction de l’équilibre du pouvoir qui


maintenait la paix dans ces sociétés traditionnelles. Les conquérants, puis les administrateurs
coloniaux imposèrent alors aux colonisés la brutale Loi issue de leur domination. Ce faisant, ils
nièrent aux africains toute civilisation et après avoir tenté de détruire nos valeurs civilisationnelles, ils
finirent par recourir à la recherche de notre assimilation. Jusqu’à la fin de la seconde guerre
mondiale, ils nous refusèrent l’exercice de tout droit syndical et politique.

L’évolution intervenue à partir de 1946 au sein de l’Union Française nous conduisit progressivement
de la représentation à l’Assemblée française, à l’autonomie interne en 1958 puis l’Indépendance en
1960.

Du pacte colonial, nous avons passé au colonialisme direct puis au néo-colonialisme dans le cadre de
l’indépendance octroyée. Sous tous ces régimes notre peuple a subi une domination atroce dans le
cadre de laquelle les droits politiques les plus élémentaires ne lui étaient pas reconnus.

Malgré l’adoption d’une Constitution instaurant un régime républicain, le pouvoir avait totalement
échappé au peuple au profit d’une oligarchie civile d’abord et militaire ensuite.

Eu égard à la recherche du mieux-être du nigérien sur le plan politique, le PUSD-LOKATCHI s’engage à


faire des propositions concrètes tant dans le domaine de la politique intérieure que dans celui de la
politique extérieure.

POLITIQUE INTERIEURE

Le PUSD-LOKATCHI s’engage précisément à :

Instaurer et consolider un Etat du droit et de démocratie véritable ;

Lutter et faire respecter toutes les libertés fondamentales inscrites dans nos textes fondamentaux ;

Promouvoir une réelle égalité de tous les citoyens devant la Loi ;

Œuvrer pour l’instauration et la consolidation d’une démocratie multipartiste au sein de laquelle


prévaudra l’alternance au pouvoir ;

Préserver et faire respecter les libertés syndicales et associatives ;

Garantir au nigérien le respect de sa dignité et de son honneur qui sont ses vertus cardinales ;

Donner les mêmes chances à tous les nigériens sans distinction de sexes, de race, d’ethnie, de
religion ou de région pour accéder aux postes de responsabilités ;

Pour garantir ces actions le PUSD-LOKATCHI propose l’instauration dans notre pays d’un
instrument efficace de surveillance et de contrôle du pouvoir, un Conseil Constitutionnel totalement
indépendant du pouvoir qui sera nettement plus performent.

La presse qui constitue un réel contre-pouvoir dans une démocratie véritable aura toutes les
garanties nécessaires à l’accomplissement de sa mission.

Pour le PUSD-LOKATCHI, l’une des meilleures garanties pour assurer l’équilibre entre les trois
pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) réside dans les choix suivants :
- au niveau de l’exécutif : l’adoption d’un régime semi-présidentiel avec un Président de la
République élu au suffrage universel direct et un Premier Ministre responsable devant l’Assemblée.

Le Président de la République doit avoir un mandat de cinq (5) ans renouvelable une seule
fois ;

- au niveau du législatif : le maintien d’une seule chambre dont les effectifs garantiront une
répartition équitable de la population tout en restant en rapport avec le les capacités financières de
l’Etat ;

- au niveau judiciaire : une indépendance complète de celui-ci.

b) POLITIQUE EXTERIEURE

La politique extérieure jusque-là menée est caractérisée par :

- l’inféodation à certains régimes néocoloniaux et impérialistes ;

- l’ambigüité et l’atermoiement face à certains problèmes régionaux, sous régionaux ou mondiaux ;

- des alliances contre nature et des prises de position souvent contraires aux intérêts et à la dignité
du peuple nigérien.

Pour remédier à cet état de fait, l’USDLOKATCHI se propose de :

- mettre en œuvre de façon effective une politique extérieure fondée sur un non alignement
scrupuleux ;

- établir des relations privilégiées avec les Etats voisins immédiats en insistant en priorité sur la libre
circulation des biens et des personnes ;

-apporter son soutien conséquent aux organisations d’intégration politique, économique et sociale
sous régionale et régionale ;

- Soutenir de façon inconditionnelle l’idéal de l’unité africaine en continuant de souscrire de manière


irréversible aux nobles principes et idéaux contenus dans sa charte.

A cet égard, le PUSD-LOKATCHI entend être fidèle aux principes suivants :

- auto-détermination des peuples ;

- non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats ;

- règlement pacifique des litiges et différends entre Etats ;

- respect de tous les accords et traités signés par le Niger.

Par ailleurs, le PUSD-LOKATCHI visera à :

- promouvoir et renforcer, entre les peuples de la sous-région, et de la région un esprit de bon


voisinage, de fraternité et de solidarité sans faille, indispensable au développement d’une
coopération mutuellement profitable à tous ;

- soutenir activement toutes les luttes visant à l’avènement de la démocratie et de la liberté dans les
Etats africains et à travers le monde ;

- intensifier les échanges et contacts politiques au plus haut niveau tant au plan bilatéral que
multilatéral avec nos partenaires ;
- établir des relations solides d’amitié et de coopération avec les pays d’Amérique Latine, d’Asie et
des Caraïbes en ayant pour objectif final de rendre plus concrète la coopération sud-sud.

S’agissant de la coopération internationale, le PUSD-LOKATCHI préconise de mener une


action particulière en direction des organisations non-gouvernementales, par une évaluation et une
analyse critique de leurs actions.

LE PUSD-LOKATCHI entend soutenir activement la coopération multilatérale par le truchement de


l’O.N.U et de ses Institutions spécialisées dans tous les domaines ou cette coopération ne porte pas
atteinte à la souveraineté nationale de notre pays et à ses intérêts bien compris.

Dans cet ordre d’idée, le PUSD-LOKATCHI entend faire respecter les intérêts nationaux du Niger dans
le cadre de toutes les négociations que notre pays peut entreprendre et mener avec les organismes
comme la Banque Mondiale et le FMI entre autre. Il ne se fera jamais le complice des politiques
pouvant porter atteinte aux intérêts des populations nigériennes.

LE PUSD-LOKATCHI entend rester solidaire des luttes de tous les peuples opprimés d’Afrique,
d’Asie, d’Amérique Latine ou de domination (colonialisme, néocolonialisme, impérialisme, sionisme,
etc.…) et d’intolérance. LE PUSD-LOKATCHI est convaincu que le respect de cette ligne politique
permettra au peuple nigérien de sauvegarder sa dignité et ses intérêts face aux tentatives
hégémoniques, expansionnistes et impérialistes.

DES PRINCIPES ET OBJECTIFS

Le Parti pour l’Unité la Solidarité et le Développement (PUSD-LOKATCHI), fidèle à sa ligne de


conduite vise à instaurer au Niger une société laborieuse et prospère fondée sur le respect des
principes de la justice et de la démocratie. En son sein se reconnaissent tous les patriotes et
démocrates nigériens aspirant à vivre dans une société plus humaine, plus juste et plus fraternelle où
ils pourront s’épanouir en étant désormais débarrassés de toutes formes de préjugés et complexes.

Mus par le sentiment d’appartenir à la même Nation et attachés à la même patrie, le nigériens
construiront ensemble leur propre civilisation d’une façon harmonieuse et ce, à partir de l’unité
nationale dans le strict respect de nos diversités culturelles.

Le Niger, que vous propose Le Parti pour l’Unité la Solidarité et le Développement (PUSD-LOKATCHI)
sera désormais ce modèle où, d’une façon consciente viendront se fondre nos divers particularisme.
Le Parti pour l’Unité la Solidarité et le Développement (PUSD-LOKATCHI) vise à instaurer dans notre
pays un ordre socio-économique nouveau basé sur la primauté de l’intérêt général sur les intérêts
particuliers.

Pour ce faire, le PUSD-LOKATCHI s’engage à :

promouvoir une plus grande participation des nigériens dans la conception, la gestion et le contrôle
des affaires publiques ;

mieux responsabiliser les femmes et les hommes de notre pays dans la gestion de leurs propres
affaires et ce, de la base jusqu’au sommet ;

renforcer qualitativement et quantitativement la présence de l’Etat dans les domaines sociaux


comme la santé, l’éducation, la formation et l’emploi et aussi dans les domaines stratégiques de la
vie de la nation ;

éduquer les nigériens pour qu’ils aient une conscience nationale plus aigue et un respect plus
scrupuleux de la chose publique.
Par ailleurs, le PUSD-LOKATCHI, en tant que parti de paix et de développement, récuse
l’usage de la violence comme moyen de parvenir à ses fins d’une façon générale et comme moyen de
conquérir ou de consolider le pouvoir d’une façon particulière. L’ensemble des actions du PUSD-
LOKATCHI s’inscriront dans le cadre de ses principes et objectifs tels que définis dans ses statuts et
repris ci-après.

A 1) PRINCIPES

Attachement à la forme républicaine et laïque de l’Etat.

Défense du caractère sacré et irréversible de l’unité nationale.

Respect de la souveraineté du peuple.

Respect de tous les textes fondamentaux adoptés par notre peuple.

Défense des droits de l’Homme, et des libertés civiles et politiques.

Respect de règles démocratiques.

Lutte contre toute forme de domination, d’oppression et d’intolérance.

Lutte contre toute forme de discrimination et de privilèges.

Attachement à la paix mondiale et au progrès de l’Humanité.

Respect mutuel de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale des Etats.

Coopération avec tous les peuples épris de paix, de liberté et de justice, sur la base des principes
d’égalité et d’intérêts réciproques.

A 2) OBJECTIFS

Renforcer l’unité et la solidarité nationale.

Instaurer un Etat de droit et de démocratie pluraliste.

Instaurer une plus juste redistribution des revenus entre les différentes catégories
socioprofessionnelles du pays.

Instaurer la justice sociale.

Réhabiliter et sauvegarder l’environnement écologique.

Moraliser la vie publique et instaurer la transparence et la rigueur dans la gestion des affaires
publiques.

Promouvoir l’intégration de la femme dans le processus de développement économique et social du


pays.

Assurer un meilleur encadrement à la jeunesse.

Construire une économie moderne équilibrée et harmonisée.

Edifier une Nation laborieuse et prospère.


Accélérer l’intégration économique et politique sous régionale et régionale, renforcer l’unité
africaine.

Développer et renforcer la fraternité et la solidarité entre les peuples.

L’énumération des points ci-dessus nous ouvre la voie vers l’exposé des actions concrètes que le
PUSD-LOKATCHI envisage de réaliser sur le plan politique, administratif et judiciaire.

Vous aimerez peut-être aussi