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-Projet d’idées-
Dans la Région de l’Oriental, la culture retrace l’histoire de l’homme :un regard sur sa
culture rapproche des traditions héritées du passé, une vision panoramique sur son
territoire témoigne de sa présence très ancienne (ses langues, ses occupations
quotidiennes, ses cultes…etc.).
Parler de la culture dans l’Oriental c’est parler d’un monde mouvant : tenant compte
d’un territoire très large qui dispose d’un patrimoine matériel et immatériel diversifié,
une richesse qui n’a cessé de se développer au fil de l’histoire, malgré les
conséquences des grandes mutations civilisationnelles. Les arts, les expressions
populaires, ont réussi à persister, à travers un arsenal multicolore de traditions et de
coutumes.
La culture, dans son sens le plus large, est considéré comme l'ensemble des traits
distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une
société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de
vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions
et les croyances.» (Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles. Conférence
mondiale sur les politiques culturelles, Mexico City, 26 juillet - 6 août 1982. UNECO)
Il est désormais établi que le secteur culturel constitue, de ce point de vue, une
ressource essentielle pour créer des opportunités d’emploi diversifiées, encourager
la créativité, générer des revenus et promouvoir la cohésion sociale.
On peut ajouter à cela que la culture n’est pas une réalité figée,
elle est dynamique et sujette à des changements, fonctionnels et structurels, qui, le
plus souvent d’ailleurs, sont une adaptation à l’évolution sociale et économique du
pays considéré.
Vu sous cet angle, un facteur culturel perçu aujourd’hui comme un avantage est
susceptible de devenir un handicap à terme, et vice versa.. De fait, voir dans un
facteur culturel un atout d’un point de vue économique ne revient pas
nécessairement à l’ériger en modèle ou en valeur universelle.
Le capital culturel vu sous l’angle économique, renvoie aux créations aussi bien
matérielles qu’immatérielles (monuments, sites, œuvres, etc.) qu’immatérielles
(traditions orales, folklores, rites, coutumes, etc.)
Selon l'Unesco, 1 million de citoyens des pays arabes lisent seulement 30 livres par
an, tandis que 1 million d'Européens en lisent 854.Dans le monde arabe on publie
près de 1650 livres par an, tandis qu'aux États-Unis près de 85 000 nouveaux livres
sortent chaque année.
Ceux qui vivent dans les pays arabes lisent un quart de page par an en moyenne,
soit l'un des indices les plus bas au monde. Au contraire, chaque Américain lit
environ 11 livres par an et les Britanniques lisent un peu moins – près de 7 livres par
an.
Est également associée à la notion de capital culturel, celle d’économie créative. Au
cœur de cette dernière, se trouvent les industries créatives, qui représentent un
vaste domaine hétérogène (arts et métiers traditionnels, édition, musique, arts
visuels, arts de la scène.
Il convient de rappeler tout de même que le secteur culturel aujourd’hui est le lieu de
nouveaux enjeux « géoculturels » en raison de leur importance politique et
stratégique, lesquels sont appelés à constituer sur le même pied d’égalité que les
enjeux géopolitiques et géoéconomiques un « axe de gouvernance mondiale » .