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Quelles sont les responsabilités des États qui ont ratifié la Convention ?
Au niveau national, les États parties doivent définir et inventorier le patrimoine culturel immatériel
avec la participation des communautés concernées ; adopter des politiques et établir des institutions
pour le gérer et le promouvoir ; encourager la recherche ; et prendre d’autres mesures de sauvegarde
appropriées, toujours avec le consentement et la participation des communautés concernées.
Six ans après avoir ratifié la Convention, puis tous les six ans, chaque État partie doit soumettre un
rapport au Comité sur les mesures qu’il a prises pour mettre en œuvre la Convention au niveau
national. Pour la troisième année consécutive, de tels rapports sont soumis à la huitième session du
Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (voir Point 6.a de
l’ordre du jour).
Les États sont aussi invités à proposer des éléments pour inscription sur la Liste du patrimoine
culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente et sur la Liste représentative du patrimoine
culturel immatériel de l’humanité, et à proposer des programmes de sauvegarde pour le Registre des
meilleures pratiques de sauvegarde. Les États ont aussi la possibilité de demander une assistance
internationale au Fonds pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, alimenté par les
contributions des États parties.
Les États parties doivent soumettre au Comité des rapports sur l’état des éléments inscrits sur les
deux Listes la quatrième année qui suit l’année au cours de laquelle l’élément a été inscrit, et ensuite
tous les quatre ans. Les États parties bénéficiaires de l’assistance internationale doivent également
soumettre un rapport sur l’utilisation faite de l’assistance octroyée.
De tels rapports, y compris les rapports sur les mesures prises pour mettre en œuvre la Convention,
sont soumis à la dixième session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine
culturel immatériel (voir les points 6.a et 6.b de l’ordre du jour).
Seuls les États parties à la Convention peuvent soumettre des dossiers de candidature, mais ces
derniers ont l’obligation d’associer le plus largement possible les communautés concernées à
l’élaboration des candidatures et des mesures de sauvegarde. Ils doivent également obtenir leur
consentement libre, préalable et éclairé pour soumettre toute candidature. Les candidatures ou
demandes d’assistance internationale présentées par plusieurs États sont vivement encouragées, car
un même élément de patrimoine culturel immatériel est souvent présent sur plusieurs territoires et
pratiqué par une communauté établie dans plusieurs pays, contigus ou non.
Lire le texte de la Convention
en versions officielles (six langues) : http://www.unesco.org/culture/ich/fr/convention/
en d’autres langues : http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00102