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0.1.1. La culture.
« Elle est synonyme de dialogue et de valeurs partagées. En effet, le concept de
diversité culturelle, à l’instar de celui de biodiversité, va plus loin. Ce qu’il envisage la
multiplicité des cultures dans une perspective systématique où chaque culture se développe et
évolue au contact des autres cultures ».
En ce sens, "la culture générale désigne la capacité d’une personne à comprendre
différentes cultures. Ces décentrements successifs par rapport à sa propre culture initiale sont
autant de pierres sur un chemin qui mène vers l’universel
La culture a avant tout une visée humaniste. Elle est le contraire de la spécialisation
et d’un enfermement sur soi : entretenir la richesse d’une diversité de points de vue et de
pratiques qui contribuent à nous aider à mieux comprendre nous-mêmes".
0.1.2. La culture organisationnelle.
Est un ensemble de valeurs, de croyances et d’attentes partagées par les employés et
qui influencent leur comportement au travail. Comme la personnalité d’un individu, la culture
d’une organisation est unique.
2.1. Présentation.
Le République Démocratique du Congo est un pays de l’Afrique centrale, vaste et
complexe, un pays en devenir reconstitution car après les périodes des années 90 et 2.000 où le
pays avait totalement perdu ses symboles étatiques et institutionnels, le pays essaye petit à petit
de sortir de cette gouffre, même si le rythme n’est pas régulier et souvent très lent.
Ainsi tour à tour nous allons présenter les institutions du pays, sa situation
géographique, historique, économique, sociale, sanitaire et sportive. A cela s’ajoute la
présentation des gouvernements provinciaux.
Le pays est aussi appelé plus simplement Congo ou RD Congo ou encore RDC
mais aussi « Congo-Kinshasa » pour le différencier de la République du Congo voisine, elle-
même appelée Congo Belge mais aussi « Congo-Léopoldville » jusqu’en 1966, date du
renommage de la capitale en Kinshasa. Avec la Zaïrianisation, le pays s’est appelé Zaïre de
1971 à 1997.
2.1. OUVERTURE A LA DIVERSITE.
La paix et l’unité nationale sont au cœur du peuple congolais dans sa diversité
culturelle. Ce peuple qui, par la résistance non armée, joue un rôle important depuis plus de
deux décennies de guerre pour dire non à la « balkanisation » du pays et aux conflits armés
Il veut d’émanciper également d’un mode de gouvernance qui s’écarte de la volonté
du souverain primaire et ce, en violation des textes légaux. Nous sommes guerres dites de
libération nationale. Ensuite des guerres d’occupation et de pillage systématique des ressources
nationales. Enfin, des guerres dites protectrices de certaines communautés et des guerres
actuelles de résistance ou d’auto défense contre les agresseurs.
Des groupes tribaux et ethniques constituent la nation congolaise sous l’autorité
coutumière. Pour comprendre les mécanismes politico-juridiques prévu par la constitution
congolaise pour faire participer les différentes communautés à l’exercice du pouvoir.
Enfin, analysé la place des droits humains dans l’actualité sécuritaire et politique de
la RDC (80% de la population) dont les principales ethnies sont les Luba (18%), les Mongo
(17%) et les Kongo (12%) et les Rwandais Hutu et Tutsi (10%), les autres ethnies bantoues sont
les Lundas, les Chokwe, les Tetela, les Bangala, les Shi, les Nande, les Hunde, les Nyanga, les
Tembo et les Bembe.
Bref, le peuple congolais est composé de plusieurs centaines d’ethnies, certains
donnent le nombre de 450 formant différents groupes. Néanmoins, des nombreuses langues et
cultures de petites ethnies ont tendances à disparaître au profit de celles des grosses ethnies. On
distingue 212 langues en RDC, dont 34 non bantoues (oubanguiennes, ou nilo-sahariennes).
Les origines des divers groupes ethniques sont variées et consécutives à des vagues
de migrations essentiellement bantoues du 1er au 16ème siècle. Il existe aussi des pygmées en
RDC, les Batwa.
Le terme bantou ne renvoyant pas au départ à un groupe ethnique mais à une
communauté linguistique qui couvre la plus grande partie de l’Afrique centrale et
australe avec quelques 400l langues apparentées dites langues bantoues.
Les peuples agriculteurs et d’éleveurs, ils repoussent les autochtones, dont les
pygmées au Congo, qui s’isolent dans les forêts denses, dans les zones les plus arides. Les
sociétés bantoues se caractérisent par la sacralisation de la personne royale, issue d’un ancêtre
mystique ayant découvert l’art de la métallurgie.
Il est généralement admis que les chasseurs et cueilleurs, ou pygmées, sont les
premiers habitants des forêts du Congo ; ces populations vivaient en autarcie grâce à une
économie de cueillette, avant des groupes d’agriculteurs n’immigrent dans la forêt pendant le
premier millénaire.
La plupart des populations autochtones de la RDC vivent d’une combinaison de
produits forestiers, d’agriculture, de troc et parfois de salaire. Ils perçoivent et sont perçus par les
populations voisines comme socialement, économiquement, idéologiquement et politiquement
différents.
Selon la Ligue Nationale des Pygmées du Congo (LINAPYCO), les pygmées de la
RDC se regroupent en trois types : les groupes "forestiers" vivant préalablement dans les forêts
de l’Ituri ; les groupes "riverains" vivant au bord des lacs et rivières spécialement dans
l’Equateur et le Kasaï ; et les groupes "potiers" à l’Est du pays dans le Nord et Sud-Kivu.
Groupe Bantou (80% de la population) l’ensemble du Kongo Centrale est occupé
par l’ethnie KONGO.