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Introduction == Mavuemba Gloria

Chapitre 1. Définition des concepts de base et approches sur la gestion interculturelle.

0.1. Définition des concepts clés.


1.1.1. La culture.
1.1.2. La culture organisationnelle.
1.1.3. La diversité culturelle.
1.1.4. Management interculture.
0.2. Les approches autour de la notion de culture et de diversité culturelle.
1.2.1. L’évolution de la notion de culture et de diversité culturelle.
1.2.2. Les aires culturelles.

Chapitre 2. La diversité culturelle en République Démocratique du Congo.

2.1. Ouverture à la diversité.


2.2. Problématique de genre en milieu scolaire congolais.
2.3. Attitudes favorisant l’intégration des groupes ethniques dans le milieu scolaire.
2.4. Richesse de la diversité culturelle congolaise.

Q1/ De quoi meurent les langues?


R1/ La mondialisation des échanges, l'impérialisme des cultures dominantes, l'urbanisation accéleré,
tout cela participe à la mise en danger des langues.
Q2/ C'est quoi la diversité?
R2/La diversité, c'est l'existence de différences entre des individus ou des groupes sur des aspects
comme l'origine, la couleur, la religion, les valeurs, etc.
Q3/ C'est quoi la culture?
R3/ La culture, c'est l'ensemble des connaissances, des croyances, des coutumes, des comportements
et des œuvres artistiques propres à une communauté ou un groupe social. C'est ce qui est transmis de
génération en génération au sein d'une société.
Q4/ C'est quoi la diversité culturelle?
Q4/ La diversité culturelle fait référence à la coexistence et à l'interaction de multiples cultures au sein
d'une société ou sur la planète. C'est la reconnaissance du caractère pluriel des cultures.
Q5/ Pourquoi il y a plusieurs cultures?
R5/ Il y a plusieurs cultures car l'histoire humaine s'est déroulée de manière différente selon les
régions du monde. Les migrations, les brassages de populations, les échanges commerciaux, les
conquêtes territoriales ont conduit des groupes à développer des cultures propres en fonction de leur
environnement, de leurs croyances et de leurs modes de vie. L'éloignement géographique a aussi
favorisé l'émergence de cultures distinctes au fil du temps.
INTRODUCTION.

Par « culture » on entend "l’ensemble des traits distinctifs spirituels et matériels


intellectuels et affectifs qui caractérisent une société ou un groupe social", ce qui représente
outre l’art et l’esthétique, l’histoire, la langue, le mode de vie, le système de valeurs et de
représentation du monde, les traditions, les croyances, etc… rattachés à un groupe humain.
Selon Fabrice Filipo, « La culture peut être vue selon trois définitions : les activité
artistiques, l’ensemble des repères communs à une société donnée, et un essai de compréhension
du monde à travers le kaléidoscope des interprétations que les différentes sociétés font de notre
monde commun. ».
Face à la tendance de l’uniformisation des repères sociaux et culturels induites par la
mondialisation des échanges et la marchandisation, la préservation de la diversité culturelle
s’avère être un enjeu majeur et revient à considérer qu’il n’y a pas de modèle culturel mais une
grande diversité des cultures qui toutes, ont une égale valeur et méritent un égal respect et que la
reconnaissance de cette diversité est une condition essentielle de la paix et du dialogue entre les
peuples. « La diversité biologique, un riche réservoir de possible ». Voilà pourquoi les
institutions internationales se dotent aujourd’hui d’un arsenal normatif et législatif pour
promouvoir la diversité culturelle.
Chapitre 1. : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE ET APPROCHE
SUR LA GESTION INTERCULTURELLE.
0.1. Définition.
Outre la paix, les enjeux de la préservation de la diversité culturelle sont multiples :
▪ Un enjeu sociétal : condition du vivre ensemble, la rencontre de l’autre est source
d’enrichissement et de compréhension mutuelle, condition indispensable pour la
coexistence dans nos sociétés de plus en plus métissées ; pour le développement durable,
droits des peuples autochtones à maintenir un mode de vie durable, respectueux et
adapté à l’environnement, là où l’économie mondialisée menace la préservation de leurs
territoires ancestraux par l’exploitation des ressources naturelles.
« La diversité est souvent perçue comme une disparité, une variation, une pluralité, c’est-
à-dire le contraire de l’uniformité et l’homogénéité ».

0.1.1. La culture.
« Elle est synonyme de dialogue et de valeurs partagées. En effet, le concept de
diversité culturelle, à l’instar de celui de biodiversité, va plus loin. Ce qu’il envisage la
multiplicité des cultures dans une perspective systématique où chaque culture se développe et
évolue au contact des autres cultures ».
En ce sens, "la culture générale désigne la capacité d’une personne à comprendre
différentes cultures. Ces décentrements successifs par rapport à sa propre culture initiale sont
autant de pierres sur un chemin qui mène vers l’universel
La culture a avant tout une visée humaniste. Elle est le contraire de la spécialisation
et d’un enfermement sur soi : entretenir la richesse d’une diversité de points de vue et de
pratiques qui contribuent à nous aider à mieux comprendre nous-mêmes".
0.1.2. La culture organisationnelle.
Est un ensemble de valeurs, de croyances et d’attentes partagées par les employés et
qui influencent leur comportement au travail. Comme la personnalité d’un individu, la culture
d’une organisation est unique.

0.1.3. La diversité culturelle.


La diversité culturelle s’inscrit donc dans une logique qui considère qu’il existe
d’autres manières de penser d’exister, de travailler, que la manière anthro-po-centrée et ratio-
centrée moderne. Et si « la réalité de la diversité culturelle n’est pas binaire, mais découle du
respect et de l’acceptation des différences, du dialogue et de la recherche des valeurs communes
pour sortir du monologisme qui caractérise la société de l’information.
Le terme « diversité culturelle » a d’abord été utilisé en référence à la diversité au
sein d’un système culturel donné, pour désigner la multiplicité des sous-cultures et des sous-
populations, de dimensions variables, partageant un ensemble de valeurs et d’idées
fondamentales. Ensuite, il a été utilisé dans un contexte de métissage social pour décrire la
cohabitation de différents systèmes culturels, ou du moins l’existence d’autres groupes sociaux
importants au sein de mêmes frontières géopolitiques. Dans les pays du tiers monde, la diversité
des identités culturelles va rapidement devenir, à l’époque de la décolonisation, un
argument politique en faveur de la libération et de l’indépendance des pays colonisés. Elle va
ensuite, à partir des années 1960, impulser une nouvelle vision du développement, le
développement endogène. Il sera d’ailleurs suivi de la mise en exergue d’un nouveau lien, celui
entre culture et démocratie, lequel conduira à donner priorité à la promotion des expressions
culturelles des minorités dans le cadre du pluralisme culturel ».
Aujourd’hui, le terme « diversité culturelle » tend à remplacer la notion
d’« exception culturelle » qui a été utilisé dans les négociations commerciales mondiales depuis
le cycle de l’Uruguay ou du GATT, puis de l’OMC. Dans cette approche, la diversité culturelle
vise à garantir le traitement particulier des biens et des services culturels par le biais de mesure
nationales et internationales. L’UNESCO rédige actuellement (signature prévue en novembre
2005) une convention sur la protection et la promotion de la diversité des contenus culturels. On
peut convenir que le contexte social domine par les technologies de l’information et de la
communication nécessite la mise en place de mesures à la fois incitatives et contraignantes,
prévalant sur les accords de l’organisation mondiale du commerce.
0.1.1. Management international.
Si l’on veut que notre monde atteigne les objectifs de développement du millénaire
et finalement éradique la pauvreté, il doit commencer par relever victorieusement le défi de
savoir construire des sociétés intégratrices qui respectent les diversités culturelles. Malloch
Brown M., administrateur du PNUD, préface au rapport sur le développement humain (2004).
« La diversité culturelle et linguistique est une dimension essentielle des sociétés de
l’information et de la communication centrées sur les personnes, chaque culture possède une
dignité et une valeur qui doivent être respectées et préservées.
La diversité culturelle et linguistique se fonde entre autres, sur la liberté
d’information, sur la liberté d’expression et sur le droit pour quiconque de participer librement à
la vie culturelle de la communauté, à un niveau local, national et international pour arriver à bien
exploiter le management.
Cette participation s’exprime au travers d’activités réalisées en tant qu’utilisateurs
mais aussi producteurs de contenus culturels. Les TIC et les moyens de communication
traditionnels ont un rôle particulièrement important à jouer dans le développement et la
promotion des cultures et des langues du monde entier.
0.2. Les approches autour de la notion de culture et de diversité
culturelle
0.2.1. L’évolution de la notion de culture et de diversité
culturelle.
Le champ de l’éducation culturelle a connu trois décennies un développement
spectaculaire.
L’association des mots « évolution » et « culture » n’a plus la signification qu’elle
avait en anthropologie à la fin du XIXe siècle. La notion d’évolution culturelle ne renvoie plus à
une loi de progrès qui permettrait de construire une échelle hiérarchique des cultures humaines.
Elle prend sons sens aujourd’hui en référence à la biologie évolutive contemporaine, et plus
particulièrement à l’importance que celle-ci accorde à la génétique et à la biologie
des populations. Le champ de l’évolution culturelle enveloppe aujourd’hui un nombre élevé de
disciplines en biologie et en sciences humaines, en particulier la génétique et l’écologie des
populations, la paléontologie humaine, l’archéologie et la préhistoire, l’éthologie et l’écologie
comportemental, la neurophysiologie, la psychologie (pas seulement évolutionniste), la
linguistique, les sciences cognitives, l’anthropologie physique et culturelle, la sociologie ;
l’économie, l’épistémologie et l’éthique.
L’approche évolutionniste de la culture soulève des problèmes spécifiques dans
chacune de ces disciplines, mais l’évolution culturelle définit un ensemble des concepts
communs çà ces disciplines.
Pourtant, les implications idéologiques restent vives. Les questions soulevées par
l’évolution culturelle rappellent parfois celles de la culture. Elles soulèvent aussi la question du
naturalisme dans les sciences.

0.2.2. Les aires culturelles.


En anthropologie et en géographie, une région culturelle, une sphère culturelle, un
espace culturel ou une aire culturelle désigne une géographie avec une activité humaine ou un
complexe d’activités (culture) relativement homogène. Elles sont souvent associées à un groupe
ethnolinguistique et au territoire qu’il habite. Les cultures spécifiques ne limitent souvent pas
leur couverture géographique aux frontières d’un Etat. Les sphères d’influence culturelles
peuvent également se chevaucher de former des structures concentriques de macro culture
englobant des cultures locales plus petite. Différentes limites peuvent également être tracées en
fonction d’intérêt particulier tel que la religion et le folklore, par rapport aux vêtements et à
l’architecture, par rapport à la langue.
Chapitre 2. LA DIVERSITE CULTURELLE EN REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO.

2.1. Présentation.
Le République Démocratique du Congo est un pays de l’Afrique centrale, vaste et
complexe, un pays en devenir reconstitution car après les périodes des années 90 et 2.000 où le
pays avait totalement perdu ses symboles étatiques et institutionnels, le pays essaye petit à petit
de sortir de cette gouffre, même si le rythme n’est pas régulier et souvent très lent.
Ainsi tour à tour nous allons présenter les institutions du pays, sa situation
géographique, historique, économique, sociale, sanitaire et sportive. A cela s’ajoute la
présentation des gouvernements provinciaux.
Le pays est aussi appelé plus simplement Congo ou RD Congo ou encore RDC
mais aussi « Congo-Kinshasa » pour le différencier de la République du Congo voisine, elle-
même appelée Congo Belge mais aussi « Congo-Léopoldville » jusqu’en 1966, date du
renommage de la capitale en Kinshasa. Avec la Zaïrianisation, le pays s’est appelé Zaïre de
1971 à 1997.
2.1. OUVERTURE A LA DIVERSITE.
La paix et l’unité nationale sont au cœur du peuple congolais dans sa diversité
culturelle. Ce peuple qui, par la résistance non armée, joue un rôle important depuis plus de
deux décennies de guerre pour dire non à la « balkanisation » du pays et aux conflits armés
Il veut d’émanciper également d’un mode de gouvernance qui s’écarte de la volonté
du souverain primaire et ce, en violation des textes légaux. Nous sommes guerres dites de
libération nationale. Ensuite des guerres d’occupation et de pillage systématique des ressources
nationales. Enfin, des guerres dites protectrices de certaines communautés et des guerres
actuelles de résistance ou d’auto défense contre les agresseurs.
Des groupes tribaux et ethniques constituent la nation congolaise sous l’autorité
coutumière. Pour comprendre les mécanismes politico-juridiques prévu par la constitution
congolaise pour faire participer les différentes communautés à l’exercice du pouvoir.
Enfin, analysé la place des droits humains dans l’actualité sécuritaire et politique de
la RDC (80% de la population) dont les principales ethnies sont les Luba (18%), les Mongo
(17%) et les Kongo (12%) et les Rwandais Hutu et Tutsi (10%), les autres ethnies bantoues sont
les Lundas, les Chokwe, les Tetela, les Bangala, les Shi, les Nande, les Hunde, les Nyanga, les
Tembo et les Bembe.
Bref, le peuple congolais est composé de plusieurs centaines d’ethnies, certains
donnent le nombre de 450 formant différents groupes. Néanmoins, des nombreuses langues et
cultures de petites ethnies ont tendances à disparaître au profit de celles des grosses ethnies. On
distingue 212 langues en RDC, dont 34 non bantoues (oubanguiennes, ou nilo-sahariennes).
Les origines des divers groupes ethniques sont variées et consécutives à des vagues
de migrations essentiellement bantoues du 1er au 16ème siècle. Il existe aussi des pygmées en
RDC, les Batwa.
Le terme bantou ne renvoyant pas au départ à un groupe ethnique mais à une
communauté linguistique qui couvre la plus grande partie de l’Afrique centrale et
australe avec quelques 400l langues apparentées dites langues bantoues.
Les peuples agriculteurs et d’éleveurs, ils repoussent les autochtones, dont les
pygmées au Congo, qui s’isolent dans les forêts denses, dans les zones les plus arides. Les
sociétés bantoues se caractérisent par la sacralisation de la personne royale, issue d’un ancêtre
mystique ayant découvert l’art de la métallurgie.
Il est généralement admis que les chasseurs et cueilleurs, ou pygmées, sont les
premiers habitants des forêts du Congo ; ces populations vivaient en autarcie grâce à une
économie de cueillette, avant des groupes d’agriculteurs n’immigrent dans la forêt pendant le
premier millénaire.
La plupart des populations autochtones de la RDC vivent d’une combinaison de
produits forestiers, d’agriculture, de troc et parfois de salaire. Ils perçoivent et sont perçus par les
populations voisines comme socialement, économiquement, idéologiquement et politiquement
différents.
Selon la Ligue Nationale des Pygmées du Congo (LINAPYCO), les pygmées de la
RDC se regroupent en trois types : les groupes "forestiers" vivant préalablement dans les forêts
de l’Ituri ; les groupes "riverains" vivant au bord des lacs et rivières spécialement dans
l’Equateur et le Kasaï ; et les groupes "potiers" à l’Est du pays dans le Nord et Sud-Kivu.
Groupe Bantou (80% de la population) l’ensemble du Kongo Centrale est occupé
par l’ethnie KONGO.

2.2.2. Problématique de genre en milieu scolaire congolais.


La violence basée sur le genre ne connait pas de frontière. Ce phénomène mondial
qui ne fait aucune distinction basée sur la géographie, la culture, l’ethnicité ou l’économie des
populations concernées, est souvent toléré et soutenu par les institutions sociales, comme les
écoles, où les enfants sont censés être protégés et en sécurité.
La violence basée sur le genre est une violation grave des droits humains. Elle
représente l’une des manifestations de la discrimination entre les sexes et un obstacle majeur à la
réalisation de l’égalité des sexes.
La violence à l’école et autour des écoles (également connu sous le nom de violence
en milieu scolaire) continue d’être un sérieux obstacle à la réalisation du droit à l’éducation. Si
les filles sont plus susceptibles d’être exposées à la VBG à l’intérieur ou à l’extérieur de
l’environnement scolaire, les garçons peuvent également en être la cible. Le fait d’être victime
ou simplement menacé de VBGMS entraîne souvent une performance scolaire médiocre, une
fréquentation irrégulière, l’abandon des études, l’absentéisme et une faible estime de soi. La
violence peut avoir des lourdes conséquences sur la santé ainsi que des répercussions
psychologiques à long terme.
Il est important de comprendre les implications particulières de VBG à l’école et
autour des écoles, et la façon dont les institutions éducatives peuvent et doivent agir comme une
force essentielle de protection et de changement. Toutefois, les données probantes faisaient état
de l’étendue et de la nature de la VBGMS sont limitées, et il existe à ce jour peu d’informations
collectives sur les bonnes pratiques permettant de prévenir ou de combattre ce phénomène.
2.2.3. Attitudes favorisant l’intégration des groupes ethniques dans le
milieu scolaire.
Comme c’est souvent le cas au sein des sociétés caractérisées par une ambiguïté de
dominance ethnique, le champ scolaire représente un enjeu important des rapports
intercommunautaires au Québec, depuis sa mise en place au milieu du XIXe siècle et surtout
depuis la définition de son cadre juridique par l’acte de l’Amérique du Nord britannique en
1867. Davantage qu’au sein des sociétés où domine une claire majorité, en effet, le contrôle de
l’éducation y a suscité la mobilisation des groupes en compétition. De plus, le profil de
fréquentation scolaire de la population immigrée émergera comme un conflit majeur durant les
années 1960 et 1970.
Bien que l’ethnicité et les structures scolaires continuent d’entretenir des liens étroits
au Québec, les trente dernières années peuvent ainsi être interprétée comme la tentative du
groupe francophone de faire émerger un espace scolaire commun.
Le modèle médical a été une influence dominante de l’éducation spécialisées dans le
monde et a façonné les définitions et les pratiques professionnelles.
Chapitre 3. LA MONDIALISATION, SYNONYME D’UNIFORMISATION
DES CULTURES.
1. DEFINITION DE LA CULTURE.

A. Uniformisation des cultures : une réalité.


Une culture est l’ensemble des idées, des savoirs et des modes de vie d’une
population. Elle s’observe donc dans l’art, la religion, la consommation et les habitudes d’un
peuple.
Exemple 1 : la culture américaine se manifeste par l’utilisation de l’anglais, la consommation de
malte, la musique, le cinéma hollywoodien, etc.
Exemple 2 : la culture africaine qui est la nôtre est caractérisée par

On constate aujourd’hui une uniformisation des modes de vie et des cultures au


monde :
 Une langue : s’est étendue à travers le monde : l’anglais s’est imposé comme langue
internationale. Elle est utilisée dans les médias, l’art, le monde des affaires, etc.
 Deux religions principales dominent les croyances des populations : l’islam et le
Christianisme.
 Mais le principal facteur d’uniformisation de la culture mondiale est le développement de la
culture américaine sur l’ensemble de la planète. Certains dénoncent ce qu’ils appellent
l’américanisation du monde.

B. Une uniformisation liée au phénomène de mondialisation.

La mondialisation correspond à une accélération et une multiplication des échanges


à travers le monde. Ces flux contribuent largement à uniformiser les cultures des différents pays
et continents.
 Les échanges continus d’informations contribuent à l’instauration de l’anglais comme
langue dominante à l’échelle du monde, notamment via les médias ;
 Les échanges commerciaux internationaux ont introduit les mêmes produits dans différents
pays du monde, favorisant l’uniformisation des modes de vie et de consommation ;
 Le métropolisation, directement liée au phénomène de mondialisation a fait émerger des
villes mondiales à l’intérieur desquelles les modes de vie sont similaires ;
 La diffusion de la création artistique a permis l’émergence d’artistes et d’œuvres populaires
dans le monde entier, qui contribuent à uniformiser les cultures, artistes musicaux, films de
cinéma, séries télévisées connaissent ainsi un public mondial.
2. LA DIVERSITE CULTURELLE PERSISTE.

A. La diversité culturelle dans le monde.

On parle de diversité culturelle pour décrire l’existence de cultures différentes à


travers le monde.
Ces cultures se caractérisent par un patrimoine matériel (monuments historiques,
œuvres d’arts originales) et un ensemble d’éléments immatériels (la langue, les danses, la
musique traditionnelle, les pratiques culinaires).
Cette diversité culturelle est défendue par de nombreux organismes. A l’échelle
mondiale, l’UNESCO protège les patrimoines culturels. Aux échelles nationales et locales, les
Etats et des associations luttent pour la préservation des différences culturelles.
Exemple : la France est très active pour défendre sa culture, notamment au sein de la
francophonie.
Cette identité culturelle peut se définir à différentes échelles :
 A l’échelle de grandes régions qui s’étalent sur plusieurs pays ;
 A l’échelle d’un pays ;
 A l’échelle locale, au niveau d’une région à l’intérieur d’un pays par exemple.

B. La valorisation de la diversité culturelle dans le cadre de la


mondialisation.
La diversité culturelle est rendue plus visible grâce à la mondialisation. On retrouve
ainsi le témoignage de ces différentes cultures à travers le monde.
 Dans le domaine artistique : expositions, concerts et spectacles parcourent le monde et
dévoilent une culture à d’autres pays ;
 Dans l’alimentation : il est possible dans la plupart des grandes villes de goûter aux
cuisines japonaises, grecque ou indienne par exemple ;
 Dans les traditions : le nouvel an chinois est fêté dans de nombreuses grandes villes du
monde, notamment celles qui accueillent un quartier chinois ;
 Dans les traditions : le nouvel an chinois est fêté dans de nombreuses grandes villes du
monde, notamment celles qui accueillent un quartier chinois.
Ce métissage de cultures, c’est-à-dire le mélange d’une culture traditionnelle avec
son environnement d’accueil, met en valeur la diversité culturelle. L’exposition des échanges et
l’existence de diasporas (c’est-à-dire des peuples s’étant déplacés et installés dans d’autres pays)
ont favorisé ces brassages culturels.

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