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(ESPESIL)
Niveau II
Présenté par :
Loubento LORMUS
La culture prend des formes diverses à travers le temps et l'espace. Cette diversité s'incarne dans
l'originalité et la pluralité des identités qui caractérisent les groupes et les sociétés composant
l'humanité. Source d’échanges, d'innovation et de créativité, la diversité culturelle est, pour le
genre humain, aussi nécessaire que l'est la biodiversité dans l'ordre du vivant. En ce sens, elle
constitue le patrimoine commun de l'humanité et elle doit être reconnue et affirmée au bénéfice
des générations présentes et des générations futures.
Définir la religion
La notion de religion recouvre un ensemble de réalités hétérogènes. C'est d'ailleurs ce que
montre son étymologie :
Religare signifie "relier" : la religion relie l'Homme à Dieu ou les hommes entre eux. Religere
signifie "recueillir" : cela renvoie à l'idée d'observance, de scrupule. Pour Henri Bergson, la
religion présente deux aspects différents qui s'opposent. Il y a la religion statique et la religion
dynamique :
La religion apparaît surtout comme étant propre à l'homme. Par exemple, ce dernier est le seul
être vivant à procéder à des cérémonies mortuaires. Même à la Préhistoire, on retrouve des traces
de cultes que les hommes vouaient aux morts. En ce sens, l'homme semble donc être un animal
religieux.
Par ailleurs, la religion a un lien avec la mort, et plus précisément avec la conscience qu'a
l'homme d'être mortel.
Les caractéristiques du fait religieux On parle de fait religieux pour caractériser non pas le
sentiment ou la croyance qu'éprouve un individu à l'égard de sa foi, mais pour désigner les
occurrences, dans la culture, de ces croyances.
Pour distinguer ce qui relève du religieux et ce qui n'en relève pas, il est possible d'utiliser la
distinction entre le sacré et le profane. Dans son travail sur la religion, le sociologue Émile
Durkheim insiste sur cette séparation qui s'opère dans la société entre les choses relevant du
domaine du sacré et celles relevant du domaine du profane.
Une religion est un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées,
c'est-à-dire séparées, interdites, croyances et pratiques qui unissent en une même communauté
morale, appelée Église, tous ceux qui y adhèrent.
Culture :
Le concept de culture, se défini comme l’ensemble des arts, des idées, du droit, de la morale, des
coutumes et de toute l’habitude acquise par l’homme comme membre d’une société. La culture
est considère comme une des caractéristiques distinctives de l’espèce humaine, et elle est
constituée dans sa majorité des valeurs traditionnel. L’histoire d’un pays peut nous aider à mieux
comprendre le développement de sa propre société.
Les membres des groupes sociaux, comme les familles, partage une culture, la culture est
inculquer de génération en génération, même les tabous. La culture essaye d’orienter les
comportements des individus, mais parfois elle s’adapte aussi aux changements des
comportements des individus. Le comportement est l’un des principaux éléments de la culture,
ceci se réfère à l’attitude et les relations entre les individus.
Diversité culturelle
Dans nos sociétés de plus en plus diversifiées, il est indispensable d’assurer une interaction
harmonieuse et un vouloir vivre ensemble de personnes et de groupes aux identités culturelles à
la fois plurielles, variées et dynamiques. Des politiques favorisant l'intégration et la participation
de tous les citoyens sont garantes de la cohésion sociale, de la vitalité de la société civile et de la
paix. Ainsi défini, le pluralisme culturel constitue la réponse politique au fait de la diversité
culturelle. Indissociable d'un cadre démocratique, le pluralisme culturel est propice aux échanges
culturels et à l'épanouissement des capacités créatrices qui nourrissent la vie publique.
La diversité culturelle élargit les possibilités de choix offertes à chacun ; elle est l’une des
sources du développement, entendu non seulement en termes de croissance économique, mais
aussi comme moyen d'accéder à une existence intellectuelle, affective, morale et spirituelle
satisfaisante.
Les droits culturels sont partie intégrante des droits de l'homme, qui sont universels,
indissociables et interdépendants. L'épanouissement d'une diversité créatrice exige la pleine
réalisation des droits culturels, tels qu'ils sont définis à l'article 27 de la Déclaration universelle
des droits de l'homme et aux articles 13 et 15 du Pacte international relatif aux droits
économiques, sociaux et culturels. Toute personne doit ainsi pouvoir s'exprimer, créer et diffuser
ses œuvres dans la langue de son choix et en particulier dans sa langue maternelle ; toute
personne a le droit à une éducation et une formation de qualité qui respectent pleinement son
identité culturelle ; toute personne doit pouvoir participer à la vie culturelle de son choix et
exercer ses propres pratiques culturelles, dans les limites qu’impose le respect des droits de
l’homme et des libertés fondamentales.
Conclusion
Enfin, l’Etat haïtien doit avoir une politique culturelle, catalyseur de la créativité
Tout en assurant la libre circulation des idées et des œuvres de chaque groupement religieux, les
politiques culturelles doivent créer les conditions propices à la production et à la diffusion de
biens et services culturels diversifiés, grâce à des centres culturelles disposant des moyens de
s'affirmer à l'échelle nationale. Il revient à chaque groupement religieux, dans le respect de ses
obligations constitutionnelles, de définir sa politique culturelle et de la mettre en œuvre par les
moyens d'action qu'il juge les mieux adaptés, qu'il s'agisse de soutiens opérationnels ou de cadres
réglementaires appropriés. Mais au profit du développement du pays.
Mes recommandations
Les seules forces du marché ne peuvent garantir la préservation et la promotion de la diversité
culturelle, gage d’un développement humain durable. Dans cette perspective, il convient de
réaffirmer le rôle primordial des politiques publiques, en partenariat avec le secteur privé et la
société civile du pays.
L’Etat haïtien doit s'engager à prendre des mesures appropriées pour diffuser largement sa
politique de développement du pays sur la diversité culturelle et pour encourager son application
effective, en coopérant notamment à la réalisation des objectifs suivants :
1. Approfondir le débat national sur les questions relatives à la diversité culturelle, en particulier
celles qui ont trait à ses liens avec le développement et à son impact sur la formulation des
politiques avancées, notamment la réflexion concernant l’opportunité d’un instrument juridique
patriotique sur la diversité culturelle.
2. Progresser dans la définition des principes, des normes et des pratiques, tant au niveau
régional que national, ainsi que des moyens de sensibilisation et des formes de coopération les
plus propices à la sauvegarde et à la promotion de la diversité culturelle du développement.
7. Incorporer dans le processus éducatif, en tant que de besoin, des approches pédagogiques
traditionnelles afin de préserver et d'optimiser des méthodes culturellement appropriées pour la
communication et la transmission du savoir, sans tenir compte la foi.
10. Soutenir la mobilité des créateurs, des artistes, des chercheurs, des scientifiques et des
intellectuels et le développement de programmes et de partenariats internationaux de recherche,
tout en s'efforçant de préserver et d’accroître la capacité créatrice du pays en développement
durable.
11. Associer étroitement les différents secteurs de la société civile à la définition des politiques
publiques visant à sauvegarder et promouvoir la diversité culturelle pour le développement du
pays.
Plan d’action
Sommet mondial sur la société de l’information, Décembre 2003
Divers articles et analyses sur le site Web : basé sur la religion et la diversité culturelle (www.yahoo.fr)
Aussi, mes propres réflexions.