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Partie 1

Qu’est-ce que la culture ?


Selon le dictionnaire d’Oxford, on peut définir la version du mot ‘culture’ comme étant
“une certaine forme, un certain stade ou type de développement intellectuel ou
civilisation”. La culture peut se former et exister dans une nation ou dans le cadre d’une
religion, ou se développer au sein d’une société, d’une famille, d’une équipe, d’une
organisation ou d’une classe scolaire. Dans tous les cas, les croyances, attitudes, façons de
vivre, l’art et les coutumes sont des indicateurs communs et partagés de la culture. Même
individuellement nous avons une perception et un comportement liés à la culture, en
fonction des différents groupes auxquels nous appartenons. La culture est façonnée par les
membres du groupe qui lui appartient et par leur compréhension mutuelle. La culture est
étroitement liée aux valeurs des personnes et des groupes.

Chaque culture est dotée d'un « style » particulier qui s'exprime à travers la langue, les
croyances, les coutumes, l'art. Ce style, cet « esprit » propre à chaque culture influe sur le
comportement des individus. La définition de la culture retenue par la Conférence
mondiale sur les politiques culturelles (Mexico, 1982) est « l'ensemble de traits
distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs qui caractérisent une société ou
un groupe social »

Chaque culture est réputée constituer une unité discrète, aisément identifiable et distincte
des autres. La culture met en jeu l'identité de l'individu par rapport à l'autre et plus
généralement au groupe, elle est collective, transmissible, évolutive, elle comporte une
part consciente et inconsciente. Nous sommes le produit non pas d'une culture mais de
plusieurs cultures. La culture est donc une implication ou un résultat en constante
évolution grâce aux échanges et aux rencontres interculturels.

En 1949, E. Sapir fut un des premiers à considérer la culture comme un système de


communication interindividuelle en affirmant : « le véritable lieu de la culture, ce sont les
interactions individuelles ». Pour lui, une culture est un ensemble de significations que se
communiquent les individus d’un groupe donné à travers ces interactions. Plutôt que de
définir la culture par une essence supposée, il préconisait de s’attacher à analyser les
processus d’élaboration de la culture.

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°Langue et culture : La langue maternelle représente un élément important de la culture,
elle modèle la personnalité et conditionne les modes de pensée, de raisonner, de ressentir
et de rêver. L’identité linguistique n’est qu’une composante des identités individuelles ou
collectives, mais les pratiques langagières sont au cœur des processus d’identification, en
ce qu’elles inscrivent le sujet parlant dans des réseaux d’interactions.

La langue est donc plus que le « véhicule » d’une identité : en permettant l’avènement du
soi dans la sphère sociale, elle participe intimement de la construction identitaire du sujet
individuel.

Et en tant qu’objet partagé, elle constitue une dimension spécifique de l’identité


collective.

R. Jakobson (1968) affirme que l’expérience de chaque individu commence dès la


perception des difficultés à comprendre, parler, traduire une autre langue, surtout quand
elle est attachée à un ensemble culturel différent. L’apprenant se trouve alors « dans la
centralité de la traduction et de la transmission, opérations fondamentales de l’exercice de
la langue et objectif de l’étude ethnolinguistique. Langue et culture doivent donc être
confrontées parce qu’elles sont en constante dépendance l’une de l’autre».

° Les niveaux de culture : G. Hofstede distingue deux sortes de cultures:

-La « culture 1 » : le savoir, l'art, la littérature.-

- La « culture 2 » : elle inclut non seulement des activités censées raffiner l'esprit, mais
également toutes les activités simples et ordinaires de la vie : saluer, manger, exprimer ses
sentiments, maintenir une certaine distance physique avec autrui, respecter les règles
d'hygiène.

La culture 2 est définie comme la programmation collective de l'esprit qui distingue les
membres d'un groupe ou d'une catégorie de personnes par rapport à une autre. En cela,
elle ressemble au concept d’ « habitus » définit par P. Bourdieu. La peur, la colère,
l’amour, la joie ou la tristesse, le besoin de contact avec les autres, de jeux, d'exercice,
l'aptitude à observer l'environnement et à en parler avec d'autres, appartiennent à ce niveau
de programmation mentale.

Mais ce que chacun fait de ses sentiments, la façon dont il les exprime, dont il relate ses
observations, est modifiée par la culture.

Les différences culturelles se manifestent au travers de quatre critères :

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-symboles : mots, attitudes, dessins ou objets (langage, vêtements, coiffure, marques de
Les prestige social).

- Les héros : vivants ou morts, réels ou imaginaires, ils possèdent des caractéristiques
hautement appréciées et servent de modèles de comportement.

- Les rituels : activités collectives considérées comme essentielles à l'intérieur d'une


culture : le salut, les formules de politesse, les cérémonies sociales et religieuses,
sportives.

- Les valeurs : elles sont le cœur de la culture et définissent le bien et le mal, le beau et le
laid, le naturel et ce qui est contre nature, la norme et l’anormal, le rationnel et
l’irrationnel, le cohérent et l’insensé.

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Partie 2

Concept de l’identité culturelle

L’identité est un phénomène multidimensionnel, largement déterminé par l’appartenance


culturelle. Elle se construit au centre d’une constellation de catégories dans lesquelles le soi
est tiraillé entre des systèmes de valeurs, linguistiques, religieux, etc.. En effet, l’individu
découvre en lui-même des traits qui font partie de son identité et qu’il souhaiterait conserver
ou au contraire changer afin de l’aligner sur son identité de valeur, liée elle-même à son image
de soi. L’identité culturelle est donc l’identification à un ou plusieurs groupes culturels
déterminés qui plonge ses racines dans l’identité ethnique. L’identité culturelle de l’individu
est donc une constellation de plusieurs identifications particulières.

L’expression « identité culturelle » est comprise comme l’ensemble des éléments de culture
par lequel un individu ou un groupe se définit, manifeste son originalité et se distingue d’un
autre groupe humain ou d’une autre société. L’identité culturelle ne s’authentifie pas toujours
par une pièce justificative faisant état d’un patronyme ou d’un lieu de naissance : elle se fonde
sur différentes valeurs acquises qui, toutes réunies, forment un particularisme que partagent
d’autres membres de la société. Ainsi, le concept d’ « identité culturelle » thématise le rapport
que l’individu entretient avec son environnement culturel et la contribution de cet
environnement à la définition de soi. L’anthropologue M. Kilani (2000) écrit que
« … l’assignation d’une identité culturelle à l’autre sert à identifier et à séparer le Nous du
Eux».

Une conception plus stricte et sans doute plus cohérente de l’identité culturelle envisage
comment l’individu se situe par rapport aux éléments de sa propre culture et par rapport aux
différences culturelles qu’il perçoit. La conception de l’identité culturelle donne lieu à des
descriptions énumératives de traits, de fonctions et de comportements, individuels ou
collectifs, que l’on considère comme définitivement attachés aux porteurs d’identité. Par le
simple fait de leur appartenance à un groupe donné, un certain capital d’attributs – reliés les
uns aux autres et différents d’une culture à l’autre – serait transmis, tel un héritage, aux
acteurs sociaux.

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L’interculturel
Le terme anglais « cross-cultural » est apparu dans les sciences sociales au cours des
années 30, à la suite de la recherche entreprise par l’anthropologue G.P. Murdock, qui a
développé le Cross-Cultural Survey. A l’origine, cette notion se rapportait aux études
comparatives basées sur des statistiques de données culturelles, mais le terme a
progressivement acquis le sens d’interaction culturelle. Les principales théories sur la
communication interculturelle (cross-cultural communication) sont basées sur les études
réalisées sur les différentes valeurs existant parmi les cultures dans les années 70.

Le mot « interculturel » a été utilisé pour la première fois en pédagogie au début des
années 1980 par l'UNESCO et désigne « un mode particulier d'interactions et
d'interrelations qui se produisent lorsque des cultures différentes entrent en contact,
ainsi que l'ensemble des changements et des transformations qui en résultent ».
Quand on parle de relations interculturelles, on considère les relations entre personnes ou
groupes de nationalités différentes, appartenant à des aires culturelles géographiquement
distinctes. Pour le Conseil de l'Europe, à Strasbourg en 1986, « l'emploi du mot
interculturel implique nécessairement, si on attribue au préfixe inter sa pleine
signification, interaction, échange, élimination des barrières, réciprocité et véritable
solidarité. Si on reconnaît toute sa valeur au terme culture, cela implique reconnaissance
des valeurs, des modes de vie et des représentations symboliques auxquels les êtres
humains, tant les individus que les sociétés, se réfèrent dans les relations avec les autres et
dans la conception du monde ».

La notion d’interculturel fait appel à une «construction susceptible de favoriser la


compréhension des problèmes sociaux et éducatifs, en liaison avec la diversité culturelle.
Par ailleurs, « l’interculturel se définirait comme un choix pragmatique face au
multiculturalisme qui caractérise les sociétés contemporaines » à savoir un choix
pragmatique qui pourrait aider les politiques mises en place dans les sociétés
contemporaines en vue de promouvoir des interactions interculturelles. Bien que les deux
vocables, l’interculturel et le multiculturel, soient récents, et qu’ils diffèrent de par leurs
caractéristiques, car l’interculturel exprime plutôt une démarche, une action, alors que le
multiculturel semble relever davantage d’un constat réaliste ou d’une description, la
question, à laquelle ils renvoient, demeure la même : comment traiter l’hétérogénéité

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culturelle. Alors que le multiculturel, bien qu’il reconnaisse les apports pluriculturels, n’a
pas de visée clairement éducative,

Un échange interculturel comporte un caractère dynamique: en-dehors du contact entre


deux cultures différentes, il s'agit d'une interaction de ces cultures au travers du contact
avec l'autre. Les cultures sont au contact les unes des autres, à travers les actions par
lesquelles elles s'engendrent, se maintiennent, se développent, régressent, se transforment.
Au cours de ces actions naissent des sentiments, des réflexes identitaires, des
connaissances. Les cultures se manifestent aussi à travers les passions, les émotions, les
sentiments qu'éprouvent entre eux, quand ils se rencontrent, les différents porteurs de
culture. Mais toute cette affectivité est issue de leur éducation, de leur formation, de leur
existence, de leur culture.

L’interculturalité renvoie à la confrontation et à l’entrelacement, ce qui se produit quand


des groupes entrent en relation et ont des échanges. Les deux termes impliquent deux
modes de production du social : la multiculturalité suppose une acceptation de ce qui est
hétérogène, alors que l’interculturalité implique l’acceptation de la différence dans des
relations de négociation, de conflit et de réciprocité.

° La communication interculturelle : Pour comprendre les problématiques


interculturelles, il faut envisager les relations des individus à la culture, et plus
précisément les liens qui se tissent entre l’identité individuelle et l’identité collective.
Même si l’identité de chacun se définit aussi par différenciation et confrontations à des
identités différentes, le rapport à l’altérité et à l’étrangeté est fortement impliqué dans les
contacts interculturels. Traditionnellement, la communication interculturelle est établie
quand émetteur et récepteur appartiennent à des cultures différentes et qui véhiculent des
représentations, des valeurs, des codes, des styles de vie et des manières de penser propres
à chaque culture. Plus concrètement, c’est un processus qui se développe quand les règles
de codification et d’interprétation sont significativement différentes en raison des
appartenances culturelles.

La communication interculturelle entraîne deux réactions chez les personnes en contact:

- les processus affectifs et sociocognitifs face à l’altérité : malaise, peur, rejet, curiosité,
attirance, catégorisation, attribution, production de stéréotypes, ethnocentrisme.

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- les relations hiérarchiques implicites ou explicites qui s’instaurent entre groupes et ont
un impact sur la communication.

La communication interculturelle sans heurt et positive a pour présupposé la


compréhension progressive de la culture étrangère. L'objet de l'apprentissage interculturel
est pour une part la culture étrangère, pour l'autre le processus de compréhension de cette
culture étrangère y compris tous les autres facteurs qui la composent. Apprendre une
langue étrangère implique donc à la fois l’aspect linguistique, mais également une
approche culturelle essentielle que l’enseignant doit inclure dans ses cours.

° La compétence interculturelle : D’après C. Vatter, la compétence interculturelle


implique trois qualités:

- un niveau de connaissances, qui comprennent des informations sur la culture d’origine et


sur celle du pays d’accueil, sur les règles de communication, sur le contexte situationnel et
les attentes dues à des normes de discours et de comportement qui déterminent
l’interaction avec des membres d’une autre culture. Pour dialoguer efficacement avec
d'autres cultures, il faut se documenter sur elles, apprendre quels sont leurs symboles,
leurs héros et leurs rituels. Et même si nous ne partageons pas leurs valeurs, tenter de
comprendre en quoi elles diffèrent des nôtres.

- un niveau de capacités (ou soft skills) affectives, qui relèvent des compétences
communicatives et sociales et se réfèrent à la performance concrète réalisée dans une
situation d’interaction interculturelle. Elles comprennent également l’intégration de la
perspective de l’Autre en fonction de ses propres jugements et raisonnements.

- la motivation positive d’une personne pour s’engager dans des situations interculturelles.

Partie 3

Stéréotypes et préjugés

Stéréotypes

Le terme de stéréotype remonte au dix-huitième siècle. Formé à partir des mots grecs stereos
(solide) et tùpos (empreinte, caractère), il désigne alors un procédé typographique qui consiste
à « convertir en planches solides d’un seul bloc des pages préalablement composées en
caractères mobiles» (Mortier, 1963, p. 116). L’utilisation des stéréotypes permettait alors des

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impressions rapides, peu coûteuses, mais aussi de relativement faible qualité. Au XIXe siècle,
la notion de stéréotypie est utilisée par les psychiatres pour désigner la fixité d’un
comportement d’un point de vue topographique et temporel. Il est donc intéressant de noter
que dès le début de son histoire, le stéréotype désigne quelque chose de rigide, répété,
constant et figé. Le concept de stéréotype a réellement fait son entrée dans le champ des
sciences sociales quelque deux siècles plus tard avec le journaliste américain Walter
Lippmann (1922). Celui-ci considère les stéréotypes comme «des images dans nos têtes»

– simplificatrices, relativement rigides, et pas toujours de bonne qualité…

– qui fonctionneraient comme des filtres entre la réalité objective et l’idée que l’on s’en fait.
Lippmann dégage plusieurs caractéristiques des stéréotypes :

– les stéréotypes sont des idées consensuelles, c’est-à-dire socialement partagées;

– les stéréotypes sont rigides, c’est-à-dire qu’ils résistent à la preuve du contraire ;

– les stéréotypes sont des généralisations excessives;

– les stéréotypes sont faux ou mal fondés.

Aujourd’hui, un consensus semble trouvé et les stéréotypes sont généralement définis comme
«un ensemble de caractéristiques attribuées à un groupe social», l’ensemble des croyances
d’un individu relatives aux caractéristiques ou aux attributs d’un groupe, ou encore comme
des croyances à propos des caractéristiques, attributs et comportements des membres de
certains groupes.

Que trouve-t-on « à l’intérieur» d’un stéréotype ?

Celui-ci est composé de connaissances générales concernant les attributs de la catégorie, ses
comportements, les caractéristiques physiques de ses membres ou leurs traits de personnalité.
On y trouve également des exemplaires typiques du Définitions, exemples et mesures
des stéréotypes et des préjugés typiques du groupe.

Par exemple : quelques éléments fréquemment associés au stéréotype des personnes âgées.
Lorsque vous pensez à cette catégorie de personnes, des éléments vous viennent rapidement à
l’esprit. Parmi ceux-ci, peut-être avez-vous pensé qu’une personne âgée se déplaçait
lentement et avec difficulté (comportements), qu’elle était ridée, rabougrie, avait des cheveux
blancs ou était chauve (caractéristiques physiques), qu’elle avait des problèmes de mémoire
(capacités), était pingre et ronchon (personnalité). Peut-être même que le visage de votre
grand-mère, vous est apparu (exemplaire typique)?

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Le stéréotype est une idée ou image populaire et caricaturale que l’on se fait d’une personne ou d’un
groupe, en se basant sur une simplification de traits réels ou supposés. Les stéréotypes sont aussi
vieux que l’humanité. Nous en avons tous. Ils font partie de notre culture et de notre façon
d’appréhender le monde. Ils reflètent l’idée que nous nous faisons de ceux qui sont différents de
nous. Un stéréotype peut s’exprimer par des mots ou des images ou une combinaison des deux. Dans
tous les cas, il est aisément reconnu et compris par ceux qui partagent les mêmes préjugés, d’où leur
utilisation fréquente dans les médias notamment. Les stéréotypes peuvent être positifs, « les Noirs
courent vite », ou négatifs, « les femmes conduisent mal ».

Concept de Catégorisation Sociale

Si l’on se place au niveau du fonctionnement du sujet humain, dans la problématique des


relations intergroupes, une part des mécanismes psychologiques actuellement attestés, relève
du champ théorique de la catégorisation sociale. Les travaux sur la perception des personnes
ont beaucoup contribué à préciser et à affiner cette notion mais également à mieux connaître
le processus situé à sa base : la comparaison. Sans elle, le regroupement des objets, personnes
ou événements dans une même classe serait impossible.

Dans ce sens, la catégorisation sociale est un processus socio-cognitif par lequel l’individu
découpe et organise différents ensembles sociaux en les classant dans des catégories qui vont
accentuer les différences perçues entre lui et d’autres groupes.

Le stéréotype est alors le lien qui est établi entre l’appartenance à un groupe donné et la
possession de certaines caractéristiques. Par exemple les espagnols sont fiers, les hommes
politiques sont des crapules, les femmes sont romantiques, etc.. Par la suite, le stéréotype
exprime que tout individu appartenant à une catégorie sociale donnée possède les
caractéristiques attribuées à celle-ci.

Préjugés
Les préjugés sont par contre des attitudes comportant une dimension évaluative à l’égard d’un
groupe social donné En exprimant globalement J’aime et Je n’aime pas, ils peuvent être,
comme les stéréotypes, négatifs ou positifs. Le verbe préjuger (préfixe : pré- = à l’avance)

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indique déjà que ce terme fait référence à une évaluation irréfléchie, une idée préconçue. Une
personne, qui a des préjugés, juge une autre culture même si elle ne la connaît pas. Au lieu
d’utiliser des expériences personnelles ou des informations objectives et approfondies, elle se
sert des stéréotypes disponibles pour se faire une opinion sans les remettre en question. Par
conséquent, les préjugés se nourrissent des stéréotypes. Un exemple pour un préjugé raciste
qui a donc pour conséquence une discrimination est la phrase suivante: « Je n’aime pas les
Mexicains parce qu’ils sont paresseux et criminels ».

Les stéréotypes mènent souvent aux : 1. Préjugés : Jugement sur quelqu'un,


quelque chose, qui est formé à l'avance selon certains critères personnels et qui
oriente en bien ou en mal les dispositions d'esprit à l'égard de cette personne, de
cette chose 2. Discriminations : Fait de distinguer et de traiter différemment (le
plus souvent plus mal) quelqu'un ou un groupe par rapport au reste de la
collectivité ou par rapport à une autre personne 3. Racisme : Idéologie postulant
une hiérarchie des races 4. Antisémitisme : haine des juifs
Exemple
Stéréotype : les meres de famille ne s’occupent que de leurs enfants.
Préjugé : les mères de famille seront souvent absentes,
Discrimination : mieux vaut embaucher un homme à un poste à responsabilité,
taux de chômage plus élevé chez les mères de famille.
Exemple

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