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En sociologie, comme en éthologie, la culture est définie de façon plus étroite comme « ce qui est commun à un groupe d'individus » et comme « ce qui le soude », c'est-à-dire ce qui
est appris, transmis, produit et inventé.
Def de l'UNESCO: « Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd’hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels, matériels, intellectuels et affectifs, qui
caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les lettres et les sciences, les modes de vie, les lois, les systèmes de valeurs, les traditions et
les croyances. » Ce « réservoir commun » évolue dans le temps par et dans les formes des échanges. Il se constitue en de multiples manières distinctes d'être, de penser, d'agir et de
communiquer en société.
La culture est, selon le sociologue québécois Guy Rocher : « un ensemble lié de manières de penser, de sentir et d'agir plus ou moins formalisées qui, étant apprises et partagées par
une pluralité de personnes, servent, d'une manière à la fois objective et symbolique, à constituer ces personnes en une collectivité particulière et distincte ».
La sociologie de la culture n'échappe pas à cette hésitation. De prime abord, elle couvre un secteur plus ou moins clairement délimité, qui englobe la sociologie de l'art et ce qui est
socialement désigné comme relevant de la « vie culturelle ». Elle regroupe alors un ensemble de subdivisions (sociologie de la lecture ou de la musique) et intègre de manière
variable des domaines connexes comme la sociologie des médias, des loisirs ou des intellectuels. Son périmètre diffère d'ailleurs fortement selon les traditions scientifiques : il est
tendanciellement plus restreint dans la sociologie française que dans le monde anglo-saxon, où le label sociology of culture intègre notamment le sport, les attitudes vestimentaires,
les modes de vie, voire la science.
La sociologie de la culture peut aussi se définir de manière transversale comme l'analyse des biens symboliques (œuvres d'art, productions intellectuelles ou médiatiques). L'étude
de leur production, de leur diffusion, de la définition de leur valeur, de leur appropriation différenciée et de leurs usages sociaux peut alors offrir un point de vue spécifique à
l'observation plus générale des rapports sociaux. En l'envisageant de cette manière, on comprend que la place de la sociologie de la culture dans l'analyse sociologique excède de loin
celle d'une simple spécialité thématique.
Définition de culture:
- « ensemble intégré des manières de vivre (coutumes, mœurs, etc.) et des productions matérielles (outils, bâtiments, etc.) et intellectuelles (art, musique, etc.) d'une société »
Ou - « l’ensemble intégré des significations, comprises au sens large, qui caractérisent une société »
Partager une langue dans le contexte d'interactions permanentes ou régulières avec autrui=
• partager un moyen de communication permettant d'entrer en interaction et de coordonner des actions
Mais aussi et surtout
• Partager une même «vision» du monde
• Partager les mêmes normes implicites d'action
Le langage apparaît comme une condition nécessaire, mais non suffisante de la vie en société
Le langage
• Cette condition suffisante = la culture
-Ceci au sens où qu'il existe des sociétés humaines où le mécanisme presque exclusif d'intégration est la culture = les sociétés prépolitiques
-Les autres sociétés superposent au-dessus de la culture d'autres mécanismes d' intégration
-Le pouvoir politique: royautés, empires et états
-L’économie de marché dans les sociétés modernes (industrielles) et contemporaines (postmodernes)
=> d'où la possibilité de sociétés multiethniques englobant des cultures différentes sous une même autorité politique ou liées par une interdépendance économique
Le langage
• Lorsque le langage et la culture visent la position (identité) des individus dans la société, création de rôles sociaux
-Exemples: père/mère/enfant, prêtre/diacre/fidèle, directeur/enseignant/élève
• Lorsque les rôles sociaux forment des systèmes 'interaction stables et interdépendants, création d'institutions. Exemples: famille, Église, école,
L'indépendance (partielle) des cultures à l'égard des phénomènes natures entraîne une très grande variabilité...
1. de la frontière du normal et du pathologique 2. des significations conférées à la santé et à la maladie
3. des rôles sociaux à propos des problèmes de santé 4. des institutions relatives à la santé
Croyances azandé:
-Pour les maladies graves, source de la maladie d'ordre surnaturel: violation d'un tabou par le malade, colère d'un sorcier, rencontre en forêt d’animaux qui portent malheur, etc.
-maladie découle d'un déséquilibre introduit ds l’ordre nat des choses ... Volontairement ou involontairement par le malade ou la volonté maligne du sorcier
-Le déséquilibre se manifeste par l’intervention de puissances surnaturelles
-La voie de la guérison passe par le recours à des spécialistes des puissances surnaturelles
Darwinisme social: Cette approche repose sur l'idée selon laquelleles comportements sociaux sont fondés surdes mécanismes d'adaptation génétique résultant de la sélection
naturelle.
Identité
-Le concept d’identité désigne à la fois ce qui est propre à un individu et ce qui le singularise
-L'identité se construit gràce à des références disponibles
-Ce recours donne lieu à des stratégies identitaires, en fonction desquelles chacun mobilise les resources dont il dispose au sein d'environnement familiaux, culturels ou
professionnels afin de constituer et de faire reconnaitre sa singularité.
Identité collective
-Aptitude d'une collectivité à se reconnaître comme groupe; qualification du principe de cohésion ainsi intériorisé
-Identité ethnique
-Identité locale
-Identité professionnelle
-Comprendre comment se reproduisent et se transforment les identités collectives implique d'éclairer les processus de socialisation par lesquelles elles se construisent
CONTRE-CULTURE: Sous-cultures subversives. Les contre-cultures contestent les valeurs dominantes et cherchent à les remplacer.
Définition: Un ensemble de pensés, de productions matérielles (alimentation, outils, bâtiments) et intellectuelles (musique, arts) et de comportements partagés par un grand nombre
de personnes et la culture est transmise par l'apprentissage (héritage social).
Caractéristiques de la culture:
Types de cultures:
1. Sous-culture;
2. Contre-culture;
3. Culture de classe sociale;
4. Culture d'entreprise;
La langue: Celle-ci n'est pas considérée comme une culture seule, mais elle fait partie de la culture. Comme dans la définition de culture, celle-ci est décrite étant un ensemble et non
un seul facteur/déterminant. Par exemple, les pays colonisés ont adopté la langue de la métropole, mais ils ont une culture qui est différente de celle-ci.
La culture, ensemble de faits sociaux observables? Un cas observé n'est pas représentatif de la réalité.
Note mondialisation
Multiculturalisme: se référer soit à une zone géographique où des communautés ethniques vivent en mixité et où coexistent des traditions culturelles
différentes, soit à un pays dans sa globalité dans lequel vivent différentes communautés ethniques. La multiculturalité fait aujourd'hui le plus souvent référence à
la coexistence d'un groupe ethnique indigène et de groupes ethniques étrangers. : -Existence d’identités culturelles au sein d’une même
société.
-Ensemble de dispositions inscrites dans le fonctionnement politique et institutionnel d’un pays.
-Exemple : reconnaissance de certains particularismes identitaires ans l’espace public
Multiculturalisme canadien: prend son origine avk pierre Eliott Trudeau, vision nationale des rapports entre, d'une part, les immigrants
et citoyens issus de l'immigration et, d'autre part, l'État et la population nationale, soutenue par un ensemble de politiques gouvernementales adoptées dans les
années 1970 et 1980 et ayant toujours cours aujourd'hui au canada. La politique du gouvernement fédéral en matière de multiculturalisme consiste à « reconnaître
le fait que le multiculturalisme reflète la diversité culturel et raciale de la société canadienne et se traduit par la liberté, pour tous ses membres, de maintenir, de
valoriser et de partager leur patrimoine culturel» et « à reconnaître le fait que le multiculturalisme est une caractéristique fondamentale de l’identité et du
patrimoine canadiens et constitue une ressource inestimable pour l’avenir du pays, ainsi qu’à sensibiliser la population à ce fait; [...]. »
En clair, le multiculturalisme canadien prône la coexistence de diff cultures au sein du pays, par opposition à l'intégration et à la constitution d'une identité
commune. En ce sens, la notion de multiculturalisme est souvent opposée à la notion d’« interculturalisme», plutôt préconisée au Québec.
Cette vision politique est perçue de manière critique par plusieurs Québécois, notamment les nationalistes, qui considèrent qu'elle a pour effet de « noyer la
spécificité identitaire nationale québécoise dans une différence indifférenciée, une mosaïque culturelle au sein de laquelle il n’y a plus que des minorités
culturelles ».
Eugénisme: pp : Théorie cherchant à opérer une sélection sur les collectivités humaines à partir des lois de la
génétique. Ex : nazi, targarien
Xénophobie: Qui est hostile aux étrangers.
Racisme: idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races » ; comportement
inspiré par cette idéologie.
contrôle social : ensemble des pratiques sociales, formelles ou informelles qui tendent à produire et à maintenir la conformité des
individus aux normes de leur groupe social. Ses modalités varient. Ses effets sont discutés, il peut favoriser la cohésion sociale, mais aussi
permettre toutes sortes de techniques de contrôle, dont la propagande conduisant à la domination et l'aliénation.
Ex situation légitime et illégale en même temp (peut pas être légitime défence) : 1-une mère qui vole des couches
pour son enfant. 2- Par exemple, dans l'Allemagne nazie, il était considéré comme un crime de cacher ou même de ne pas dénoncer un voisin
juif. Selon la légalité du pays, la chose légale serait de contribuer à délivrer lesdites personnes. Cependant, un grand nombre de personnes ont
sauvé leur vie grâce à l'opposition de nombreux citoyens. 3- en France, il est illégal de donner à manger à des pigeons.
Ex situation illégitime et légale en même temp :
Ex-situation légitime et légale en même temp : aller en prison pour meurtre
2. Les normes informelles: les mœurs, les habitudes, les coutumes, etc. (ex. : politesse, rythme de repas) si on ne respecte pas les
normes informelles, on ne va pas aller en prison mais on va mal se faire voir par la société.
Exemple: faire la file pour l'autobus, ramasser ses déchets dans les lieux publics, ne pas cracher par terre dans la rue.
Moyen de contrôle informel: Lors de funérailles, les gens ont tendance à se comporter de manière à avoir l’air d’être en deuil,
même s’ils ne connaissaient pas la personne décédée. C’est un exemple de situation sociale qui contrôle les émotions d’un individu.
2. contrôle formel : ce contrôle est codé et régi par des lois et règlements strictes (comme norme formelle). Des sanctions
externes sont appliquées par le gouvernement pour prévenir le chaos, la violence ou l’anomie dans la société.
Ex : une loi empêchant les individus de commettre des vols.
Conformité ou déviance
Conformité (ou conformisme): attitude ou opinion qui est en accord avec ce qui est attendu d'un individu ou d'un groupe dans une
situation donnée ou en ce qui concerne une tâche définie. La conformité peut résulter de la pression d'une groupe, réel ou perçu, ou d'une
cohésion sociale forte du groupe.
surconformité :
Déviance : comportements non conformes aux normes sociales (au sens restreint). Dans les sphères normatives de la société, la déviance
peut être punie par la loi, par des sanctions sociales (contrôle social informel), ou vue comme un trouble psychologique ou
comportemental.
Les normes sociales étant sujettes à évolution, certaines conduites déviantes peuvent donc devenir acceptables, voire conformistes, de
même que des conduites conformistes peuvent à leur tour devenir déviantes. Le cas de l'acceptation ou non de l'homosexualité et de son
déclassement en tant que trouble mental illustre cette évolution des normes. il n'y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » déviance.
Sanctions négatives :
sanctions positives :
sanctions sociales : perte de statu sociale, perte d’emplois
Sanctions juridiques : amende, aller en prison
3 Type de réaction possible à la socialisation (Il y a un prix à payer dans les trois cas).
Hermite: (ex : hikikomoris) gens seul et coupé du monde. peut être un effet de la marginalisation
Conscient d’un rapports de domination, les acteurs sociaux vivent vise le changement :
-agir pour changer son comportement (pour changer les problèmes sociaux on doit commencer par soi) afin de se libérer
-agir pour changer le comportement des autres par les structures sociales.
-s’organise pour changer la culture et les structures sociales
1 : Recours collectif : Mettre en contact des pers qui partage la même injustise et qui souaitent poursuivre et avoir de l’argent
2 : travailler à faire élire un candidat aux élection (cet épisode de new girl)
3 : prise de parole et dépôt de mémoire a des commission et/ou des consultation publiques
4 : campagne de boycottage : (ex : Quatar)
5 : campagnes d’information et /ou de dénonciation (propagande) : peut etre bon ou mauvais
6 : campagne de formation et d’éducation populaire (éducation populaire) (université)
7 : manifestation
8 : lobbying
9: grève
10: utilisation des médias (compagnie s'achettent parfois un média pr le controler)
11: pétition (marchait avant, ne marche pas très bien aujourd’hui)
12: action directe et désobéissance civile
action directe:
action directe de réappropriation:
action directe de propagande:
action directe de sabotage et de destruction:
action directe de perturbation:
action de "non coopération" avec l'état et ses institutions:
Désobéissance civile:
note Le féminisme
-Avant, les femmes prenaient pars à la chasse (ont trouver des corps)
-chasse aux sorcière : Bruler femme avk des connaissance
-Inquisiteur:
-Piraterie : tt le monde est égal (même gay). Bcp de pirate femme connue
-Fifi brindacier : première femme forte à la télévision. A connue de la censure
Le patriarcat : système d'organisation sociale fondé sur la différence, la division et la hiérarchie entre les hommes et les
femmes permettant d'expliquer la persistance de la domination des hommes sur les femmes dans l’histoire.
Et le capitalisme ? (?)
def la loi sur le mariage : loi du Parlement du Canada entrée en vigueur le 20 juillet 2005 et qui autorise les conjoints de même sexe
à se marier.
-L'inégalité est une réalité scandaleuse et parfaitement humiliante pour l'immense majorité des êtres humains sur cette terre. Je ne veux pas t'ennuyer avec des
statistiques, aussi je ne vais t'en citer que deux significatives. Selon la Banque mondiale, les 500 sociétés transcontinentales privées les plus puissantes - tous secteurs
confondus, industrie, commerce, service, finance, etc. - ont contrôlé l'année passée 52,8% du produit mondial brut, c'est-à-dire 52,8 % de toutes les richesses -
marchandises, brevets, services, capitaux produites pendant une année sur la planète. Leurs dirigeants échappent à tout contrôle étatique, syndical, parlementaire. Ils
pratiquent une seule stratégie: celle de la maximalisation des profits dans le temps le plus court et souvent à n'importe quel coût humain. Ces cosmocrates, ces maîtres
du monde détiennent un pouvoir financier, politique, idéologique tel qu'aucun empereur, aucun pape, aucun roi n'en a jamais disposé dans l'histoire des peuples.
Cette situation dénote une inégalité abyssale, meurtrière pour les victimes, mais qui nourrit le mode de production capitaliste. Celui-ci amplifie considérablement, et
toujours plus, les moyens des riches et en prive dramatiquement, et toujours plus, les pauvres. De l'inégalité, de l'absence de partage et de redistribution des plus-values
de la production naît la formidable efficacité du mode de production capitaliste, fermé sur lui-même, maître de ses stratégies économiques, sans égard pour les
victimes.
-Jean, tu ne penses pas que le fossé entre les très riches et les très pauvres va finir par se combler petit à petit ?
-Non, je pense même que ce sera le contraire...
Dans les pays de l'hémisphère Sud, des charniers s'élèvent chaque jour. Entre les très riches et la masse anonyme des gueux, les inégalités ne cessent de progresser. Le
pouvoir financier économique des 562 personnes les plus riches du monde a augmenté de 41 % entre 2010 et 2015, tandis que les avoirs des 3 milliards d'individus les
plus pauvres ont chuté de 44%.
- Dans le débat avec Brabeck, vous n'étiez jamais d'accord, sauf une fois où il t'a donné raison : il a dit que cette inégalité était choquante.
- Tu as bien écouté, Zohra. Il a même dit très précisément: « L'inégalité est moralement choquante pour beaucoup de gens. » Mais, malgré tout, à propos de l'inégalité,
mon désaccord avec le président de Nestlé reste total. Il ne s'agit pas seulement de psychologie, pas seulement de ce que les gens ressentent - en l'occurrence ce qu'ils
ressentent de choquant et qui peut les peiner -, mais bien de ce que les responsables des inégalités imposent concrètement, matériellement à leurs victimes.
L'une des inégalités les plus choquantes, les plus néfastes, est l'inégalité devant les impôts. Les très riches semblent payer les impôts qu'ils veulent. Aucun contrôleur
fiscal d'aucun État souverain n'a de prise sur eux, puisqu'il existe aux Carabes, dans le Pacifique et ailleurs dans le monde de nombreux paradis fiscaux.
-Tu veux parler des « Panama Papers » et des « Paradise Papers » ? On en parle beaucoup en ce moment...
-En effet. Un paradis fiscal est un pays qui ne connaît pas l'impôt. Mais ces pays disposent de législations permettant de créer des formations juridiques. des trusts,
comme aux iles Caïmans, des compagnies d'affaires internationales, comme aux Bahamas, qui garantissent aux très riches un secret absolu, raison pour laquelle ils y
cachent leur argent. Les sociétés transcontinentales les plus puissantes, les individus les plus fortunés abritent leurs avoirs dans ces sociétés qu'on appelle offshore (« en
dehors des côtes », « en pleine mer», « extraterritoriales »). Celles-ci assurent aux détenteurs de fonds une intransparence totale.
Périodiquement, des scandales éclatent. Des journalistes d'investigation, tenaces et courageux, mettent en lumière certains des montages financiers extraordinairement
complexes élaborés par les sociétés offshore. Ils dévoilent des listes de noms de personnes impliquées dans ces scandales: ceux que tu as cités, les « Panama Papers »,
« Paradise Papers », mais aussi en Europe, au Luxembourg, les «Lux-Leaks ».
-Explique-moi comment ces listes de noms tellement secrètes finissent quand même par devenir publiques...
-D'accord. Prenons l'exemple des « Paradise Papers ». Une personne travaillant dans le cabinet d'avocats Appleby International, aux Bermudes - peut-être taraudée par
sa mauvaise conscience -, a fait parvenir en novembre 2017 à un consortium international de journalistes d'investigation 6,5 millions de documents, révélant des
montages de sociétés offshore dans des dizaines de paradis fiscaux. Ces journalistes ont mené des analyses approfondies de ces documents et en ont tiré des chiffres.
Ainsi, le journal Le Monde, qui fait partie du consortium de journaux ayant mené cette enquête, évalue à 350 milliards d'euros l'impôt qui, chaque année, échappe au
fisc de nos États respectifs, dont 20 milliards au seul fisc français.
-Mais c'est répugnant! Pendant ce temps, tous les autres, nécessairement moins riches et qui parfois doivent compter chaque sou, sont obligés de payer leurs impôts...
en attendant que l'État coupe dans les services publics parce qu'il n'a pas assez d'argent...
-Bravo, Zohra, ton analyse est bonne et contredit la thèse que les très riches invoquent pour se défendre. L'un des inspirateurs de l'idéologie néo-libérale, Adam Smith -
dont je te reparlerai plus tard -, prétend en effet que « richness like health is taken from nobody» (« la richesse, comme la santé, n'est prise à personne »). Cela laisse
entendre, par exemple, que ce n'est pas parce que je suis en bonne santé que trois personnes de plus se retrouvent à l'hôpital universitaire de Genève... Or c'est
complètement faux ! La comparaison entre la richesse et la santé ne tient pas la route! Et tu l'as parfaitement compris: le refus des plus riches de payer leurs impôts en
dissimulant leurs avoirs vide les caisses des États. Pendant toute la seconde moitié du xx* siècle, l'État-providence, en Europe, destiné à protéger dans une certaine
mesure les citoyens contre les ravages d'un capitalisme incontrôlé et féroce, a effectué différents progrès...
-Ce sont donc tous ces progrès qui sont arrêtés net aujourd'hui?
-Oui, Zohra. L'Unicef (le Fonds des Nations unies pour l'enfance, United Nations International Children's Emergency Fund) indique que, en 2017, 11% des enfants
espagnols âgés de moins de 10 ans sont sous-alimentés. Dans les écoles des quartiers pauvres de Berlin - au Prenzlauer Berg, par exemple -, les instituteurs apportent
du pain et du lait le matin, parce que beaucoup d'enfants arrivent à l'école l'estomac vide, blêmes, privés de petit déjeuner. Affaiblis par la faim, ils sont incapables de
suivre une scolarité normale. En manque de ressources, certains États privatisent progressivement leurs services publics: les hôpitaux, les transports, les écoles, les
collèges, les universités, les ports et les aéroports, les prisons et même la police. Partout la protection des salariés baisse. La précarité s'installe dans les familles.
L'angoisse du lendemain rôde. L'exclusion progresse.
Sais-tu qui est Mme Merkel ?
-Évidemment non...
-C'est une institution très particulière des Nations unies. Chaque fois qu'une catastrophe humanitaire frappe une population dans le monde, le Programme alimentaire
mondial, l'Unicef et le Haut-Commissariat pour les réfugiés convoquent les ambassadeurs et ambassadrices accrédités à l'ONU. Autour d'une longue table installée au
palais des Nations, à Genève ou dans le gratte-ciel de l'ONU, à New York, les spécialistes de l'ONU font face aux diplomates. Ils leur expliquent la nature et l'ampleur
de la catastrophe, les mesures qu'ils entendent prendre et le coût de ces mesures. Les diplomates révèlent alors, chacun à leur tour, les sommes que chaque État
envisage de verser. Pledging conference signifie « conférence d'engagement ».
-À cause de quoi ?
-À cause de la sécheresse prolongée qui a détruit les récoltes, de la guerre civile, de l'eau empoisonnée et d'une terrible épidémie de choléra. La pledging conference
s'est tenue en mars 2017 à Genève. Les spécialistes de l'ONU demandaient 4 milliards de dollars pour maintenir en vie pendant six mois, jusqu'en septembre, 24
millions de personnes. Ils ont finalement reçu exactement 247 millions de dollars...
Définition : Un ensemble de manière de pensés, de sentir, de productions matérielles (alimentation, outils, bâtiments) et
intellectuelles (musique, arts) et de comportements partagés par un grand nombre de personnes et la culture est transmise
par l'apprentissage (héritage social), elle n'est pas innée. Dans une culture nationale, il y a des sous-cultures. Exp : le Canada a
sa culture et dans ce pays il y a plusieurs autres cultures (immigration).
Caractéristiques de la culture :
Les traits d'une culture sont la langue, le patrimoine culturel, les coutumes, les arts (musique), les lois à conditions qui
respectent la mentalité et les coutumes.
Types de cultures:
1. Sous-culture; Une communauté qui partage des normes et des valeurs étant différentes de la culture dominante. Exp : Le
végétarisme, la musique hip-hop, mouvement gothique (rock-punk musique).
2. Contre-culture; La contre-culture s'oppose aux valeurs, opinions et pensées qui prédominent dans la société. Les membres
qui font partie de la contre-culture se sentent insatisfaits et le manifestent et ça a une connotation politique. Exp : le
mouvement gothique (musique rock-goth). Le mouvement hippie inventé à l'année 60-70 aux USA, valorise la spiritualité, le
minimalisme, la communauté et le bonheur individuel, harmonie social et environnemental, liberté, drogues hallucinogènes, code
vestimentaire hors norme.
3. Culture de classe sociale; Chaque classe sociale à sa propre culture. La manière dont ils s'habillent, les sports qu'ils
pratiquent (le tennis, le golf, l'aviron) et leur loisir (cinéma, le théâtre, musée).
4. Culture d'entreprise; Exp : la culture hiérarchique c'est lorsque les plus hauts placés donnent les ordres et les employés
n'ont pas leur mot à dire. La culture qui promu l'esprit d'équipe ou les employés et employeurs ont une bonne relation en
dehors et extérieur du travail. La culture d'excellence ou les employés sont poussés à donner leur maximum et de faire leur
travail une priorité.
La langue: Celle-ci n'est pas considérée comme une culture seule, mais elle fait partie de la culture. Comme dans la définition
de culture, celle-ci est décrite étant un ensemble et non un seul facteur/déterminant. Une langue peut être parlé dans
plusieurs pays (français, espagnol, anglais) pas pour autant que ces pays partagent la même culture.
Lien entre culture et maladie: La culture partage une vision du monde et celle-ci influence nos actions. Chaque culture à sa
propre vision de la maladie et donc différentes approches.
La mondialisation
Le néolibéralisme : 1) discipline budgétaire forte. 2) libéralisation des taux d'intérêts. 3) libéralisation du commerce
extérieur (abaissement des barrières, éliminer les taxes douaniers). 4) ouverture aux investissements étrangers 5)
privatisation des entreprises publiques. 6) protection accrue de la propriété privée. 7) Faible intervention de l'État sur
l'économie.
La mondialisation : C'est la création d'un marché mondial, les pays interagissent entre eux (économiquement, socialement), ils
deviennent interdépendants. Celle-ci est basé sur la colonisation; l'exploitation des richesses de la colonie par et pour la
métropole. Aujourd'hui, l'emprise des pays riches sur les pays pauvres existent encore. Conséquences; la mondialisation du
marché fait en sorte que les entreprises peuvent avoir une main d'œuvre peu couteuse (les enfants) dans les pays non-
occidental.
L'immigration
L'acculturation : Le processus d'apprentissage et d'intégration des valeurs, des croyances, de la langue, des coutumes et des
manières du nouveau pays dans lequel vivent les immigrants et leurs familles.
L'acculturation vs l'assimilation: L'individu immigrant s'intègre à la culture dominante (pays immigré), mais pratique aussi sa
culture (de son pays). La personne assimilée ne pratique pas sa culture, elle a perdu ses racines et rejoint la culture
dominante.
Le multiculturalisme : Le multiculturalisme c'est l'acceptance du pluralisme culturel dans un même territoire. Les immigrants
n'ont pas à délaisser leur identité pour la culture dominante ou à s'ajuster à celle-ci comparé à l'interculturalisme (Québec),
qui lui cherche un équilibre entre la diversité culturel et la culture dominante.
Le multiculturalisme canadien : La politique national sur le multiculturalisme reconnait que celle-ci est une caractéristique
fondamentale de l'identité et du patrimoine canadiens et les immigrants sont libres de maintenir, de valoriser et de partager
leur patrimoine culturel.
Les candidatures d'immigration : Il y a l'immigrant économique, qui s'installe, parce qu'il s'est fait offert un job dans le pays
ou bien parce qu'il souhaite travailler ici. Souvent la commission d'immigration va privilégier les jeunes et les familles avec des
enfants (travailleurs et futur travailleurs). L'immigrant politique peut être une personne comme Karl Marx qui s'est fait
exiler de son pays et demande refuge dans un autre pays. Les pays qui ont signé la Convention de Genève sont obligés
d'accepter ces réfugiés tant qu'ils ont des preuves. L'immigrant climatique est un nouveau statut d'immigration, avec le
temps il y en aura plus.
Eugénisme: Pratiques visant à sélectionner le patrimoine génétique des générations futurs des populations en éradiquant des
caractères jugés handicapant et dans le but de favoriser des caractéristiques jugées bénéfique (modeler l'enfant parfait).
Revoir le cahier.
Contrôle social
Les deux concepts du contrôle social
L'égalité : Comportements qui sont conforment à la loi. Exp : Égalité et légitimité : fumer du weed.
Légitimité : Elle est conforme à l'équité, basé sur la morale (partagé par un grand nombre de personnes) de la société
supérieure qui dans une société et à un moment donné est considéré comme juste, mais pas nécessaire légal. Exp : Légitime et
illégal : les crimes d'honneur, Rosa Parks, s'évader de l'esclavage.
Conformité sociale :
Les normes formelles vs informelles : Des règles qui sont soient écrite, donc clair est obligatoire avec des conséquences
(judicaire, institutionnelle) alors que l'autre est plus sous-entendu.
Conséquence subir du mépris, intimidation, harcèlement quand tu ne rentres pas dans le moule.
Réactions face à la socialisation :
Respecter les normes : Certaines personnes choisissent de se conformer aux règles de la société, d'autre le critique mais y
participent quand même (ritualistes). (C'est parce qu'ils fit bien exp les hommes blanc riche).
Vivre en dehors des normes : Les marginaux sont ceux qui ne sont pas d'accord avec les valeurs de la société et agissent de
cette manière sans franchir les normes formelles (l'égalité). Les marginalistes sont les rejetés de la société (maladies,
handicapé, hikikomoris, sans-abris), ils sont exclus des structures sociales.
Aller à l'encontre des normes : Il y a les criminels qui acceptent les valeurs, mais rejette les moyens légaux et les
révolutionnaires qui rejettent les buts et les valeurs légaux.
Marginalisation : Étiquette que pose la société en lien avec les normes et les valeurs. Certaines personnes sont stigmatisées ce
qui les empêche d'être bien intégré dans la société.
Exclusion sociale: Processus par lequel une personne est privé de ces droit et privilège par la société. Cela commence par le
harcèlement, la discrimination et après la personne s'enferme sur elle-même.