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NOM DU

CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS


R (TRICE)
LA CULTURE
« La culture est ce tout complexe comprenant à la
RABERANTO EDWARD
fois, les sciences, les croyances, les arts, la
Andry Nirina BURNET TYLOR
morale, les lois, les coutumes et les autres facultés
Victor Primitive culture,
et habitudes acquises par l’Homme dans l’état
N°15 1871
social ».

« La culture est une création humaine que les


Hommes redéfinissent et réinventent
constamment. Elle est censée répondre à
différents besoins de l’être humain, notamment
obtenir des réponses aux questions qu’il peut se
poser depuis les plus pragmatiques et plus
concrètes, jusqu’aux interrogations
essentiellement philosophiques et universelles ».

« La culture se définit tout d’abord comme « le


traitement du sol en vue de production agricole »,
mais aussi comme « la fructification des dons
naturels permettant à l’Homme de s’élever au-
ALEXANDRE dessus de sa condition initiale et accéder
EYRIES individuellement ou collectivement à un état
supérieur ». cela désigne également « l’ensemble
des moyens mise en œuvre par l’Homme pour
augmenter ses connaissances, développer et
améliorer les facultés de son esprit, notamment le
jugement et le goût ».

A et R. L’ACCULTURATION

1
« L’acculturation est le processus par lequel un
individu apprend les modes de comportements,
les modèles et les normes d’un groupe de façon à
être accepter dans ce groupe et à y participer sans
conflit ».
MUCHIELLI dans
« L’acculturation est le processus de modification
Le lexique des
de la culture d’un groupe ou d’une personne sous
sciences sociales
l’influence d’une autre culture ».
(1969)
« En sociologie ou en psychologie, le terme
acculturation, désigne le processus d’adaptation
d’un individu ou d’un groupe venant d’ailleurs, à
une culture locale, entrainant l’abandon partielle
ou totale des éléments de leur propre culture ».

L’ENCULTURATION

« Le terme enculturation a été créé par


MARGARET l’américaine Margaret Mead pour nommer le
MEAD (1901- processus par lequel un groupe humain (parents,
1978) autres adultes et pairs) transmet à un enfant, dès
sa naissance, les différentes composants de sa
culture : langage, mœurs, valeurs sociales,
traditions, etc ».

Théodore LA CONTRECULTURE
ROSZAK
« La contreculture désigne un ensemble de
manifestations culturelles, d’attitudes, de valeurs,
de normes utilisées par un groupe qui s’oppose à
la culture dominante ou la rejette, le terme a été
créé en 1969 par le sociologue Théodore Roszak.
Il s’applique à un phénomène structuré, visible,
significatif, et persistant dans le temps ».

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NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
LA CULTURE

Nous trouvons plusieurs définitions de la culture


par des auteurs connues. A l’exemple de
MAMINIRINA
E.B.Tylor qui définit la culture comme : « un tout
Baholy Carène
complexe qui inclut les connaissances, les
N°12
croyances, l’art, la morale, les lois, les coutumes
et toutes autres dispositions et habitudes acquises
par l’Homme en tant que membre d’une société. »

C’est un peu la même idée qu’un sociologue dont


j’ai trouvé du nom Guy Rocher a dit : «  un
ensemble lié de manières de penser, de sentir et
d’agir plus ou moins formalisées qui, étant
apprises et partagées par une pluralité de
personnes, servent d’une manière à la fois
objective et symbolique, à constituer ces
personnes en une collectivité particulière et
distincte. » La date de parution de cette citation
que j’ai trouvée est en 1969.
Selon ses définitions, la culture est donc tout ce
qui est construit par l’homme et ce qui se trouve
autour de lui.

Un auteur nommer Cicéron est la première


personne à appliquer le mot « cutura » un mot
latin à l’Homme. Il a dit que: « un champ si fertile
soit-il ne peut être productif sans culture, et c’est
la même chose pour l’humain ». c’est-à-dire que
c’est de cultiver la terre puis de cultiver aussi

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l’esprit, l’âme.

L’ACCULTURATION

Selon l’ouvrage de Melville J. HERSKOVITS,


l’acculturation est un processus de la transmission
culturelle. Ses termes ont été employés par les
anthropologues depuis les dernières périodes du
XIXe siècle. Apres le tournant du siècle,
l’acculturation n’était plus utilisée. Dans le livre,
les savants ont leur propre façon d’utiliser le mot
acculturation et ont ses propres définitions.

L’ENCULTURATION

La psychologie qui s’intéresse aux humains en


tant qu’individus et analyse leur processus
mentaux sans se réfère au fondement culturel
définit l’enculturation comme le processus par
lequel l’enfant apprend et adopte « les bonnes
manières » de la culture.

L’anthropologie se réfère plutôt sur la relation


entre l’individu et son cadre culturel (aux
institutions dans lequel les structures
prédominantes de la personnalité se développent)

LA DECULTURATION

Perte de l’identité culturelle (d’un groupe


ethnique)

L’INCULTURATION

désigne une nouvelle méthode missionnaire

5
d’évangélisation par laquelle le missionnaire
cherche à se rendre particulièrement attentifs aux
mœurs, mentalités et traditions des peuples auprès
desquels il est envoyé et pour lesquels son
message doit être intelligible.

LA CULTURE SAVANTE

C’est la culture des savants, c’est l’ensemble des


connaissances ou savoirs qui sont produits ou
utilises par les hommes de sciences, les
universitaires ou tout autre spécialiste.

LA SOUS-CULTURE

C’est un groupe différentié au sein de culture. Ses


membres peuvent se ressembler par toute sorte de
motifs, tels que l’âge, l’ethnie, l’identité sexuelle,
les préférences musicales ou l’esthétique, parmi
d’autres.

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LA CULTURE

« il est à peine nécessaire d’établit une différence


entre le concept de culture qui sert d’instrument
RAMAROSON
Melville J. pour l’étude de l’homme, et l’acceptation générale
Hery Tahiana
HERSKOVITS qui est donnée aux termes « culture » et
N°21
« cultivé » ».
D’ailleurs, ces deux auteurs veulent nous montrer
ce qui est la culture générale.

« L’homme sans culture est un arbre sans fruits ».


Antoine de Rivarol
C’est-à-dire que la culture est comme l’identité de
l’Homme car sans la culture l’Homme n’est rien.
Puisque la culture est tous ce qui l’entoure.

L’ACCULTURATION
c’est le processus par lequel une personne ou un
groupe assimile une culture étrangère à la sienne.

L’ENCULTURATION

Dans l’enculturation les individus apprennent les


comportements issus de leur groupe. La culture
est considérée comme la somme des
comportements des individus par qui elle se
manifeste. Les individus essayent d’adopter le
type de personnalité requis par son groupe.

LA CULTURE MANAGERIALE

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Regroupe des règles, des pratiques, mais aussi des
valeurs autour desquelles tous les membres d’une
entreprise doivent être fédérés. Au même titre que
les ressources humaines ou les conditions de
travail, le management tient un rôle important
dans la quête de performance et de résultats.

LA CULTURE D’ENTREPRISE
C’est un ensemble de connaissances, de valeurs et
de comportements qui facilitent le fonctionnement
d’une entreprise en étant partagé par la plupart de
ses membres.

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R (TRICE)

LA CULTURE
«La culture, dans son sens le plus large, est
considérée comme l'ensemble des traits
Aina Tia Jayson distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et
HALLORAN UNESCO affectifs, qui caractérisent une société ou un
N°01 groupe social. Elle englobe, outre les arts et les
lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux
de l'être humain, les systèmes de valeurs, les
traditions et les croyances.»

Melville J.
Herskovits, BASES
DE «La culture est ce qui est dans le milieu est dû à
L’ANTHROPOLO l'homme.»
GIE
CULTURELLE

A. et R. ACCUMULATION
MUCHIELLI, «Processus par lequel un individu apprend les
Lexique des modes de comportements, les modèles et les
sciences sociales normes d'un groupe de façon à être accepté dans
1969 ce groupe et y participer sans conflit»

Melville J. ACCULTURATION
Herskovits, BASES « L'acculturation comprend les phénomènes qui
DE résultent du contact direct et continu entre des
L’ANTHROPOLO groupes d'individus de culture différente, avec des
GIE changements subséquents dans les types culturels
CULTURELLE originaux de l'un ou des deux groupes. »

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Dumazedier et A. SUBCULTURE
Ripert, Loisir et «La défense de la diversité des subcultures
culture 1966 devient, dans notre société de masse, besoin
ressenti par les individus eux-mêmes»

Mucch.Sc. « La pègre » est une sub-culture, de même


soc.1969 d'ailleurs que « la haute société »

DÉCULTURATION
Serge «la déculturation est la perte ou l'altération de l'
LATOUCHE, Tiers identité culturelle d' un peuple au profit d' une
monde 1984 nouvelle culture ou de celle d' un individu de ce
peuple ayant émigré dans un autre pay»

INCULTURATION
«L’inculturation est l’incarnation de la vie et du
P. Arrupe, Lettre
message chrétiens dans une aire culturelle
aux Jésuites 14 mai
concrète, en sorte que non seulement l’expérience
1978
chrétienne s’exprime avec les éléments propres à
la culture en question.»

André LALANDE,
ALTÉRITÉ
Vocabulaire
«la reconnaissance de l’autre dans sa différence»
technique et
«caractère de ce qui est autre»
critique de la
«une relation symétrique et transitive»
philosophie 1902

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NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
LA CULTURE

La culture, dans son sens le plus large, est


considéré comme l'ensemble des traits distinctifs,
Selon la conférence
spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui
BALIKAMALAL mondiale sur les
caractérisent une société ou un groupe social. Elle
A Lisie Jemima politiques
englobe, outre les arts et les lettres, les modes de
Faniry culturelles à
vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les
N°06 Mexico le 29 juillet
systèmes de valeurs, les traditions et croyances.
- 6 août 1982
Cette définition de la culture rejoint l'idée de la
culture en tant que traits distinctif à l'homme et sa
création.

La culture est l'ensemble de connaissance, des


habiletés et des usages acquis par l'expérience et
l'état de croissance. Elle décrit, qualifie et emploie
les ressources des mondes des organismes, des
animaux et des humains en complément naturel.

La culture se défini comme la diffusion de tous


ces savoirs, et mieux encore, la transmission de
l'intérêt pour la connaissance.

la culture est l’ensemble des institutions, des


Selon Claude Lévi- croyances. Ce sont des aptitudes apprises par
Strauss, l’homme en tant que membre d’une société.

André MALRAUX
(Paris 1901-Créteil La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert.
1976)

(Mythologie « Le mot culture vient du Latin colère qui veut

11
dire mettre en valeur». Depuis Platon et le mythe
de Prométhée, nous admettons que l'homme est
un être de culture. La culture est un processus de
grecque) transformation de l'homme par l'homme. Ainsi,
l'homme transforme la nature, son milieu, et en
même temps il se transforme lui-même.

La culture ne s'arrête pas aux arts, c'est également


le fruit de plusieurs rencontres entre plusieurs
cultures étalées sue une période relativement
longue. La culture est une construction connective
c'est à dire qu'elle se construit à l'aide des contacts
interculturelles. La culture est aussi une
dimension de différenciation car en effet c'est une
code avec laquelle nous pouvons nous faire
accepter par autrui et une mode humain de vivre
ensemble sous forme de nous nous c'est à dire la
rencontre de multitude de culture. Cette rencontre
entre multitude de culture conduit ensuite au rejet
ou à l'acceptation d'une culture différente à la
nôtre et c'est de là qu'est venu le phénomène
d'acculturation, de transculturation,
d’ethnocentrisme et le relativisme culturel.

La culture n'est jamais statique ce qui rejoint


l'idée que la culture change au cours du temps à
(Tarbes 1851-Paris cause des contacts entre des peuples différents et
1929, Académie échange directe ou indirecte d’habitude, éléments
Française, 1918) culturels qu'ils se font. Comme la affirmé
Ferdinand FOCH Il n’y a pas d’homme cultivé, il
n’y a que des homes qui se cultivent.

D'après B. "La culture, où se tient le plus claire de la


Malinowski (1960) conduite humaine, est également importante pour

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tout le monde, pour le psychologue, pour
l'historien, pour le linguiste". En effet, dans
l'étude de la culture, les concepts et les termes
concernant la structure de la culture se sont
précisés à la façon de toutes méthodes
dans Une théorie scientifiques incluant la psychologie, l’histoire, la
scientifique de la linguistique. Toutes méthodes scientifiques
culture, Paris, F. concernant les sciences humaines sont
Maspero, P.11 importantes dans l'étude d'une culture déterminée
car c'est l'homme qui crée la culture. L'histoire est
important dans l'étude de l'évolution d'une culture
comme la linguistique est importante dans la
compréhension d'une langue.

La culture est une question de perception de


comment nous nous voyons et de comment nous
voyons les autres. C'est également une pratique
qui s'inscrit dans le temps ce qui nécessite une
pratique continue.
La culture mute en raison de survie. La culture du
confinement est par exemple une stratégie de
l'homme afin de survivre face aux épidémies ou
pandémie comme la peste ou le corona virus
actuellement.
La culture change aussi d'une à un autre ce qui
explique les attitudes des anciens envers le
comportement et les goûts de la jeune génération.
Dans chaque génération les anciennes générations
vont toujours se plaindre des jeunes générations
tout en les comparant aux siennes, les générations
futur vont faire la même chose et cela ça se
perpétuer jusqu’aux enfants de leurs enfants et
plus encore.

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Ce n'est pas la culture qui produit l'individu mais
bien les individus produisent leurs cultures. En
fait, les acteurs comme écrit J. Demorgan (1999),
ne sont jamais hors culture, mais ils ne sont pas
J. Demorgan dans
non plus de simples produits de leur culture.
Un modèle global
Conscients et volontaire, ils sont aussi
dynamique des
producteurs de culture Cette affirmation est en
cultures et l'Inter
même temps divergente et convergente à "Les
culturel” p.82 J.
bases de l'anthropologie culturelle" de Melville J.
Demorgan,
Herskovits. En effet l'œuvre mentionne que
EM.Lipiansky
l'individu est le fruit de sa culture. La culture d'un
(1999) Guide de
individu affecte non seulement ses choix mais
l'Inter culturel en
également sa manière de vivre. Selon également
formation de
l'œuvre l'homme arrive à apprendre sa culture
l'Edition Retz
sans apprendre sa culture. Cependant, l'œuvre
mentionne que l'homme est un être créateur de
culture.

C. Canet (1990) “La culture comme un ensemble de système de


L'interculturel, signification propres à un groupe ou à un sous-
Introduction aux groupe, ensemble de significations
approches prépondérantes qui apparaissent comme valeurs et
interculturelles en donnent naissance à des règles et à des normes
Education et en que le groupe conserve et s'efforce de transmettre
Sciences et par lesquelles il se particularise, se différencie
Humaines, des groupes voisins”. Cette affirmation est
Toulouse, Presses conforme à l'idée qu'il n'existe pas de culture
Universitaires de similaire ou se rassemble à 100% parce que la
Mirail, p.15. culture est un trait distinctif à un groupe ce qui
veut dire que c'est grâce aux rites , pratiques ou
autres expressions de cette culture que les groupes
voisins ou les membres même pourrons
reconnaître un groupe. Les membres de ces

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groupes vont ensuite faire tous leurs possible pour
protéger, transmettre et conserver leurs culture
d'où la résistance et rejet du changement dans
certains groupes.

Camillerie, M.
Cohen-Emerique “La culture se définie comme les soins données à
(1991), Chocs de l'esprit de l'homme pour qu'il se développe et se
cultures concepts et perfectionne par l'instruction et les connaissances
enjeux pratiques de apportées par les différents milieux dans
l'interculturel, lesquelles il évolue”. L'homme est un être culturel
Paris, Le et le savoir et l'instruction est dans la culture.
Harmattan, P.27.
La culture se construit [...] par rapport aux autres
cultures. En effet, la culture est le résultat de
B. Troadec (2007) contact entre cultures. C'est grâce au phénomène
Psychologie de l'emprunt que la culture se forme. C’est pour
culturelle, Le cela qu'il n'y a pas de culture identique même
développement parmi des groupes voisins qui sont fréquemment
cognitif est-il en contacts. Leurs habitudes peuvent être
culturel? , Paris, similaires mais pas identiques. Nous pourrions
Belin, P.55. retrouver les traits d'un groupe défini dans un
autre groupe qui n'a rien avoir avec le groupe peut
être dans le passé était en contact avec celui-ci.
Hans Jonas, dans La culture est un phénomène produit par l'homme
Le principe qui lui permet de donner un sens à la réalité, que
responsabilité, ce soit en donnant forme aux émotions, en
(1979) proposa des systèmes de catégorisation ou encore
en permettant de partager un système de valeurs et
de croyances.
En philosophie, le mot culture désigne ce qui est
différent de la nature. Ce qui rejoint l'idée que la
culture est toutes créations de l'homme.
En sociologie tout comme en étymologie, la

15
culture est définie comme ce qui est commun à un
groupe et ce qui soude les membres de ce groupe,
tout ce qui est appris, transmis, produit et
invention. Hans Jonas affirme que l'homme tend
à adopter, vis-à-vis de la science et surtout de ses
applications technologiques, un comportement
culturel. Il prône le principe de précaution et se
trouve à l'origine des principes philosophiques du
développement durable.

Dans son sens le plus large, la culture peut


aujourd'hui être considérée comme l'ensemble des
traits distinctifs, spirituels, matériels, intellectuels
et affectifs, qui caractérisent une société ou un
groupe social. Elle englobe, outre les arts, les
lettres et les sciences, les modes de vie, les lois,
les systèmes de valeurs, les traditions et les
croyances”. Ce réservoir commun, comme ils
disent, évolue dans le temps par les formes de flux
réciproques. Il se constitue en plusieurs
UNESCO différentes façons d'être, de penser, d'agir et de
communiquer. Cette affirmation rejoint l'idée qu'il
n'existe pas de culture qui se ressemble car il
existe plusieurs manières d'exprimer la culture
même que Geert Hofstede a affirmé que la culture
est une programmation mentale collective propre
à un groupe d'individus. En ethno-archéologie et
en anthropologie sociale et culturelle, on peut
distinguer chaque groupe humain qui occupe un
lieu à un moment donner.

Le mot culture est parfois employé pour designer


l'industrie des biens culturels, c'est à dire les
entreprises et activités de production nommés

16
économie de la culture. Ce secteur sous l'emprise
du développement technologique de l'information
et de la communication est en plein
transformation.

Généralement, en étymologie, la culture animal


désigne tout comportement, habitude, savoir,
systèmes de sens appris par un individu
biologique transmis socialement et non grâce
patrimoine génétique de l'individu. En ce sens, la
culture se définie comme un ensemble de
connaissance transmis par le raisonnement et les
pratiques rituels ainsi que l'expérience qui
développe l'homme. Elle comprend tout ce qui est
acquisition de l'être humain. Mais la définition de
la culture est différente selon contre contexte de
référence. De point de vue sociologique, la culture
n'est pas que les phases de l'évolution de l'être
humain. La culture est une affaire de tous les
jours. La culture est ce que les hommes font.

la culture ne fait référence qu'à l'existence d'une


culture dominante et légitime, antagonique à une
culture dominée dont les valeurs sont présents
Pierre Bourdieu,
mais ne sont pas reconnues par le champ
dominant pour être reconnu.

Selon D'après Ithiel de Sola Pool, toute culture serait le


Marshall produit d'interaction culturelle et d'enrichissement
Sahlins, culturels grâce à l'importation étrangère tandis
James Clifford, que James Clifford affirme que la culture est une
Ithiel de Sola Pool idée compromis parce qu'elle e été trop souvent
et pensée sous le signe de l'authenticité. En appuyant
James Clifford, Marshall Sahlins atteste l'idée que

17
les cultures sont toutes fabriquées à partir
d'élément plus souvent étrangers que domestique.
Selon Jean-Paul Sartre, l'homme n'a pas de
nature, il n'a qu'une histoire. Certains aspect d'un
groupe est adoptée par un autres groupes et vice
Jean-Paul Sartre versa. D'autres groupes empruntent ensuite
certaines l'expression d'autres groupes et cela se
perpétue des que des groupes sont en contacts.
C'est pour cela que nous disons qu'il n'y a pas une
culture mais plusieurs culture même si
l'expression de certaines cultures se ressemblent
mais ne sont pas identiques.
Employée au singulier, la culture est synonyme de
civilisation. Le mot "culture" désigne également
l'ensemble cohérent des constructions
imaginaires, des structures mentales et des modes
de production propre à chaque communauté.

La culture peut se définir comme un système de


valeurs et de croyances partagées par les
membres d'une organisation et dont l'effet
principal est dans l'homogénéisation durable de
leurs paradigmes et de leurs pratiques. La culture
nécessite une investigation particulière tant son
Ouimet (2005),
périmètre est large et sujet à interprétation. Il est
(Schein, 1999)
donc clair que se limiter à l'observation des
manifestations extérieures de la culture peut
conduire à une compréhension superficielle de la
culture. L'observation n'est pas suffisante pour
l'analyse et la compréhension d'une culture.

Redfield, Linton et L’ACCULTURATION


Herskovits (Traité
de sociologie, t.2, Dans le Mémorandum sur l’acculturation ,

18
Redfield, Linton et Herskovits définies
l’acculturation étant l’ensemble des phénomènes
qui résultent de ce que des groupes d’individus de
cultures différentes entrent en contact, continu et
direct, avec les changements qui surviennent dans
les patrons culturels originaux de l’un ou des deux
1968, page316) groupes. Selon cette définition, l’acculturation
doit être distinguée du changement culturel dont
elle n’est qu’un des aspects et de l’assimilation
qui n’est que l’une de ses phases Déculturation

C’est la disparition d’une culture propre à un


peuple, chez ce peuple lui-même ou chez des
individus émigrés de ce peuple
L’ENCULTURATION

(Bayili, 2014) C’est un processus de socialisation au sein d’une


société particulière

L’enculturation est l’ensemble des opérations par


(Camilleri et
lesquelles les sujets s’approprient cette culture de
Vinsonneau, 1985,
leurs propres groupes.
page 20)

(Melville Jean L’enculturation de l’individu dans les premières


Herskovits, Les années de sa vie est le principal mécanisme de la
bases de stabilité culturelle, tandis qu’agissant sur des êtres
l’anthropologie mûrs, le même processus est un important facteur
culturelle, page 31) de changement.
(Melville Jean
Herskovits, Les UNE CULTURE MARGINALE
bases de C’est celle où l’on discerne des éléments d’une
l’anthropologie région voisine.
culturelle, page
113)

19
La culture marginale est une culture qui tout en
restant analogues à celles des peuples choisis
comme type ou centre, en différent dans un degré
croissant, à mesure que leur habitat s'éloigne. Un
processus d'instruction de la façon de vivre qui
consiste à ne pas se plier aux règles de la société,
de s'en éloigner les plus possible, soit par
conviction, soit suite à une suite d'évènement
difficile.
LA MAINSTREAM
C’est notamment un terme utilisé pour désigner
quelque chose qui est massivement populaire,
suivi est accepté par la masse.

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NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
LA CULTURE
ANDRIANTSOA
onitriniaina Ensemble de valeur, des références intellectuelles
Tsilavina et artistique communes à un groupe donnée état
N°05 de civilisation d'un groupe humain.

" De même que la culture et le développement


biologique sont des phénomènes d'un ordre
différent, il faut de même considérer la culture
Kroeber comme en existant en soi, planant sur la vie des
humains qui ne sont que des instruments passifs
de son pouvoir".

" Langage: C’est un agent qui permet l'homme


Ernst Cassirer d'agir réellement comme un animal constructeur
de culture".
Gaëtan Faucer " La culture c'est l'expression du vivant. "
" La culture ce n'est pas ce qui nous reste quand
on a tout oublié, mais au contraire ce qui nous
Jean Vilar
reste à connaître quand on ne vous a rien
enseigné. "
" La culture nouvelle commence où le travailleur
Maxime Gorki
et le travail est traité avec le respect (1868-1936)
" La culture est proche d'une façon d'être, d'un
coup de foudre, d'une fête toujours inachevée du
Jean D'Ormesson bonheur".
" La culture est l'espace et le temps rendus
sensible au cœur ».
Sacha Guitry " Le secret d'une culture intelligente c'est de
savoir sur quel rayon de la bibliothèque se tient le

21
Larousse".
" La culture est ce qui a fait de l'homme autre
André Malraux
chose qu'un accident de l'univers".
Pierre
Vadeboncoeur,
(1983) Trois essais
" La culture c'est de gagner en liberté et de perdre
sur l'insignifiance
en arbitraire.
suivie de Lettre de
France

" La culture n'a absolument aucun sens si elle


Romain Gary, La
n'est pas un engagement absolu à changer la vie
nuit calme (1974)
des hommes. Elle ne veut rien dire."
Luc Claviers, " Un peu de culture et beaucoup de mémoire avec
Réflexions et quelque hardiesse dans les opinions et contre les
maximes (1746) préjugés font apparaître l'esprit étendu.

Philippe Boulevard
" Aujourd'hui quand on parle de culture on pense
Milles et une
d'abord à celle de l'esprit, résultats de plus en plus
pensée, (2005)
intello, de moins en moins de paysans.

" la culture est ce qui subsiste quand on a oublié


Selma Lagerlof tout ce qu'on avait appris".

" La culture est un patrimoine informationnel


Morin constitué des savoirs, savoir-faire, règles, normes
propres à une société".
" Pour comprendre une autre culture, il faut se
préparer à respecter la façon de vivre dans
laquelle elle trouve son expression, accepter cette
Baldoom
conception de vie comme valable en soi et
approprié aux peuples en question".

22
L'ACCULTURATION

L'acculturation c'est un contact entre des systèmes


de traditions appelé supérieur ou inférieur, actif
ou passif, car les évaluations introduites dans
toute étude scientifique diminuent l'objectivité et
rend les buts de l'analyse scientifique plus difficile
à atteindre.
Ce terme n'implique pas que les cultures en
contact doivent être distinguées l'une de l'autre
comme supérieur, plus avancé ayant un plus grand
contenu de civilisation ou toute différence
qualitative de cet ordre.
c'est un processus par lequel une personne ou un
groupe assimile une culture étrangère à la sienne.
C'est aussi l'ensemble des phénomènes qui
résultent de ce que des groupes d'individus de
culture différente entrent en contact, continu et
direct. Ceci résulté d'une multiplicité d'invention,
d'apprentissage, d'adaptation.

L'ENCULTURATION

L'enculturation est une forme d'éducation et


d'apprentissage qui distinguent l'homme des
autres créatures et qui lui permettent au début,
comme dans le cours de sa vie, d'acquérir une
certaine maîtrise de sa culture. C'est un processus
de conditionnement conscient ou inconscient qui
se manifeste dans les limites sanctionnés par un
système de coutume.
C'est aussi une base éducative qui canalise toute
l’expérience, et indique qu’une culture puisse
sembler à l'observateur, apprentissage dans un

23
système de modèle de conduite accepté par la
société. Un moyen par lequel l'individu assimile
durant toute sa vie les traditions de son groupe et
agit en fonction de ces traditions, deux plans : le
début de la vie et l’âge adulte, ce processus porte
un cœur de ce problème du conservatisme et du
changent culturel. Un processus par lequel un
groupe humain, parent, autre adultes et paires
transmettent à un enfant, dès sa naissance, les
différentes composantes de sa culture, langage,
mœurs, valeur social, tradition.

LA DECULTURATION
C'est la perte d'identité culturel d'un groupe au
profit d'une nouvelle culture ou de celle d'un
individu de ce peuple ayant émigré dans un autre
pays, rejet de certaines normes culturelles.

L'INCULTURATION

« L'inculturation est un terme Cher utilisé en


missiologie pour désigner la manière d'adapter
l'annonce de l'Evangile dans une culture donnée ».

LA CULTURE SAVANTE

« La culture savante ensemble des arts d'une


culture qui se rapportent à la notion du capital
culturel évoqué par Bourdieu ».

LA CULTURE MARGINALE

La culture marginale est une culture qui tout en


restant analogues à celles des peuples choisis

24
comme type ou centre, en différent dans un degré
croissant, à mesure que leur habitat s'éloigne. Un
processus d'instruction de la façon de vivre qui
consiste à ne pas se plier aux règles de la société,
de s'en éloigner les plus possible, soit par
conviction, soit suite à une suite d'évènement
difficile.

LA CULTURE POPULAIRE

La culture populaire est ensemble de pratique, de


croyance et d'objet qui sont dominants ou
omniprésent dans une société à un moment donné,
elle englobe les activités produites par
l'interaction avec ces objets dominants.

CULTURE DE MASSE
C’est une forme de culture liée à la société
contemporaine, attaché à la société actuelle, qui se
traduit souvent par une société de consommation.

LA SOUS-CULTURE
La sous-culture est une culture revendiquée,
caché, souterraine et partagée par un groupe
d'individu. C'est l'ensemble des valeurs, des
normes et de comportement propre à un groupe
social donné et manifestant un écart par rapport à
la culture dominant. Une culture dévalorisée par
rapport à un autre. Une culture qui permet de
distinguer l'un de l'autre en fonction de leur mode
typique de pensée et de comportement.

25
26
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
Définition
classique proposée
par Redfield, L’ACCULTURATION
Melville l’acculturation est l’ensemble des phénomènes qui
NIRINARIJAON Herskovits et résultent d’un contact continu et direct entre des
A Antsaniaina Linton, adoptée groupes d’individus de cultures différentes et qui
Kanto lors du entrainent des changements dans les modèles
N°14 mémorandum du culturels originaux de l’un ou des autres groupes.
Social Science
Research Council
de 1936
LA DECULTURATION

C’est la perte ou l’altération de l’identité


culturelle d’un peuple au profit d’une nouvelle
culture ou de celle d’un individu de ce peuple
ayant émigré dans un autre pays.

L’INCULTURATION

C’est une incarnation de la vie et du message


chrétien dans une aire culturelle concrète, en sorte
selon la 32ème
que non seulement l’expérience chrétienne
congrégation
s’exprime avec les éléments propres à la culture
générale dans une
en question mais aussi cette même expérience
lettre aux jésuites
devienne un principe d’inspiration, à la fois norme
du 14 mai 1978.
et force d’unification, qui transforme et recrée
cette culture, étant à l’origine d’une nouvelle
création.

27
L’ENCULTURATION

L’enculturation nomme le processus par lequel un


groupe humain transmet à un enfant, dès sa
naissance, les différentes composantes de sa
culture. Elle est la façon dont un individu, tout au
long de sa vie s’intègre et s’approprie les normes
sociales de son groupe d’appartenance. Elle
Camilleri en 1985 correspond aux mécanismes inconscients ou
partiellement conscients de la transmission des
traits culturels du groupe d’appartenance vers un
individu, orientant ainsi les différents aspects de
sa personnalité dans un sens commun, c’est-à-dire
un sens partagé par les autres membres du même
groupe.

LA CULTURE SAVANTE

Elle se définit par opposition de la culture


selon Fernand
populaire aussi bien dans les critères de la vérité
Dumont
scientifique que dans ceux du goût artistique.

LA CULTURE DE MASSE

« J’entends par culture de masse, l’ensemble des


biens de consommation culturels mis à la
disposition du public (dans le sens le plus large du
terme et au-delà de toute distinction d’après des
Georges Friedman catégories de revenus ou d’occupations) par les
communications de masse dans les civilisations
techniciennes ».

C’est une culture de divertissement, elle


s’introduit dans le loisir et pour le loisir.

28
LA CULTURE POPULAIRE
« La culture populaire est née de l’urbanisation et
John Storey
la révolution industrielle »

LA CULTURE D’ENTREPRISE

La culture d’entreprise est la structure des valeurs


Définition retenue de base qu’un groupe a inventées, découvertes ou
dans : développées, en apprenant à surmonter ses
- La culture problèmes d’adaptation externe ou d’intégration
d’entreprise interne, valeurs qui ont suffisamment bien
de Maurice fonctionnées pour être considérées
Thévenet, opérationnelles, et à ce titre, être enseignées aux
que sais-je ? nouveaux participants en tant que façon correcte

de percevoir, de penser et de réagir à des


problèmes similaires.

LA CULTURE MANAGERIALE

Elle regroupe les règles, les pratiques mais aussi


des valeurs autour desquelles tous les membres
d’une entreprise doivent être fédérés

LA SOUS-CULTURE

C’est un ensemble de valeurs, de représentation et


de comportement propre à un groupe social ou à
une entité particulière.

LA CULTURE DOMINANTE

c’est une pratique culturelle dominante au sein


d’une entité politique, sociale ou économique
particulière, dans laquelle plusieurs cultures sont

29
présentes.

30
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
LA CULTURE

La culture , selon le sociologue québécois Guy


Rocher, « un ensemble lié de manières de penser,
FARAVONIMAR de sentir et d'agir plus ou moins formalisées qui,
(Guy Rocher, 1969,
O Miora Larissa étant apprises et partagées par une pluralité de
88).²
N°09 personnes, servent, d'une manière à la fois
objective et symbolique, à constituer ces
personnes en une collectivité particulière et
distincte »

ACCULTURATION

(def classique de
C'est l'ensemble des phénomènes qui résultent
Melville
d'un contact continu et direct entre des groupes
Herskovits, Linton
d'individus de cultures différentes et qui
et Redfield)
entraînent des changements dans des modèles
culturels originaux de l'un ou des autres groupes.
L’acculturation : c'est un processus par lequel une
personne ou un groupe assimile une culture
étrangère à la sienne. C'est aussi l'ensemble des
phénomènes qui résultent de ce que des groupes
d'individus de culture différente entrent en
contact, continu et direct. Ceci résulté d'une
multiplicité d'invention, d'apprentissage,
d'adaptation.

Melville L'acculturation : c'est un contact entre des


Herskovits systèmes de traditions appelé supérieur ou
inférieur, actif ou passif, car les évaluations
introduites dans toute étude scientifique

31
diminuent l'objectivité et rend les buts de l'analyse
scientifique plus difficile à atteindre. Ce terme
n'implique pas que les cultures en contact doivent
être distinguées l'une de l'autre comme supérieur,
plus avancé ayant un plus grand contenu de
civilisation ou toute différence qualitative de cet
ordre.

Melville L'ENCULTURATION
Herskovits
L'enculturation : forme d'éducation et
d'apprentissage qui distinguent l'homme des
autres créatures et qui lui permettent au début,
comme dans le cours de sa vie, d'acquérir une
certaine maîtrise de sa culture. C'est un processus
de conditionnement conscient ou inconscient qui
se manifeste dans les limites sanctionnés par un
système de coutume. Tout être humain doit subir
cette enculturation sans lequel il ne saurait exister
en tant que membre d'une société. L'enculturation
de l'individu dans les premières années de sa vie
est le principal mécanisme de la stabilité
culturelle. Ses disciplines permettent au nouveau
venu de fonctionner comme membre de son
groupe social. Ce processus s'offrent à l'adulte ne
concerne que des fragments de la culture. Un
processus qui permet à la plus grande partie du
comportement de ne pas dépasser le seuil de la
conscience. Cette notion permet aussi de jeter un
pont entre le concept de culture et celui de culture
définit en tant que la somme de comportement,
l'individu apprend les formes de comportement
admise par son groupe, l'individu tend à adopter le
type de personnalité désirable par l'ensemble de

32
son groupe.
C'est aussi une base éducative qui canalise toute
l’expérience, et indique qu'une culture puisse
sembler à l'observateur, apprentissage dans un
système de modèle de conduite accepté par la
société. Un moyen par lequel l'individu assimile
durant toute sa vie les traditions de son groupe et
agit en fonction de ces traditions, deux plans : le
début de la vie et l'âge adulte, ce processus porte
un cœur de ce problème du conservatisme et du
changent culturel.

L'enculturation : un processus par lequel un


groupe humain, parent, autre adultes et paires
transmettent à un enfant, dès sa naissance, les
différentes composantes de sa culture, langage,
mœurs, valeur social, tradition.

LA DECULTURATION

La déculturation : c'est la perte d'identité culturel


d'un groupe au profit d'une nouvelle culture ou de
celle d'un individu de ce peuple ayant émigré dans
un autre pays, rejet de certaines normes
culturelles.

Melville La déculturation : la perte d'une culture


Herskovits précédente
Melville LA CULTURE MARGINALE
Herskovits
La culture marginale: un processus d'instruction
de la façon de vivre qui consiste à ne pas se plier
aux règles de la société, de s'en éloigner les plus
possible, soit par conviction, soit suite à une suite

33
d'évènement difficile.

-La culture marginale : culture qui tout en restant


analogues à celles des peuples choisis comme
type ou centre, en différent dans un degré
croissant, à mesure que leur habitat s'éloigne.

LA SOUS-CULTURE

La sous-culture : culture revendiqué, caché,


souterraine et partagée par un groupe d'individu.
C'est l'ensemble des valeurs, des normes et de
comportement propre à un groupe social donné et
manifestant un écart par rapport à la culture
dominant. Une culture dévalorisée par rapport à
un autre.

34
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
LA CULTURE

VOLAZARA
« La culture, ce n'est pas ce qui reste quand on a
Angela Fabienne Jean Vilar
tout oublié, mais au contraire, ce qui reste à
N°33
connaître quand on ne vous a rien enseigné ».

« Une civilisation sans culture fait des sociétés


Louis Pausiels sans pédagogie ».

« C’est par l’existence de la culture et de tradition


culturelles que la vie sociale humaine diffère
fondamentalement de la vie sociale des autres
A.R. RADCLIFFE-
espèces animales. La transmission de manières
BROWN dans
acquises de penser, de sentir et d’agir qui continue
Structure et
le processus culturel, trait spécifique de la vue
fonction dans la
sociale de l’homme, n’est sans doute qu’une
société primitive en
partie de ce processus total d’interaction entre les
1952
personnes, ou processus social qui constitue la
réalité sociale elle-même ».

Malinowski aborde l'idée d'héritage dans ces dits


dans son ouvrage intitulé Encyclopédie des
Malinowski
sciences sociales en 1930 : « Cet héritage social
dans
est le concept clef de l’anthropologie culturelle.
Encyclopédie des
C’est ce que l’on appelle en général culture. […]
sciences sociales en
La culture comprend des objets, des biens, des
1930
procédés techniques, des idées, des habitudes et
des valeurs ».

Melville J. Melville J. HERSKOVITS affirme que la culture


HERSKOVITS « permet à l'homme de s'adapter à son milieu

35
naturel et qu'elle varie beaucoup, qu'elle se
manifeste dans des institutions, des formes de
pensée et des objets matériels »
Une très longue tradition philosophique oppose la
culture et la nature, elle définit la nature comme
ceci: « tout ce qui est produit par l'homme depuis
la roue jusqu'à à la centrale nucléaire et aux toiles
de Picasso, appartiennent à la culture ; les
institutions et les lois relèvent aussi de la culture,
au sens de « civilisation », c'est-à-dire de
l'ensemble des coutumes, savoir-faire, tradition et
croissance que les générations successive ce
transmettent ».

« J’appelle culture l’ensemble des


Jacques
comportements, techniques, croyances, rites,
SOUSTELLE,
institutions qui caractérisent l’homme et les
dans Les quatre
sociétés humaines… »
soleils, p.110, 1967

« Une définition aussi brève qu'utile de ce concept


Melville J. est la suivante la culture est ce qui dans le milieu
HERSKOVITS est dû à l'homme ».

« L'idée évoquée par le mot culture dans


beaucoup de milieux revêt un caractère
Melville J.
académique et fait de ce terme le synonyme de «
HERSKOVITS
raffinement ».

Melville J. « Une culture est le mode de vie d'un peuple, alors


HERSKOVITS qu'une société est l'ensemble organisé d'individus
qui suivent un mode de vie donné. Plus
simplement, une société se compose d'individus,
la manière dont ils se comportent constitue leur
culture. »

36
« Toute culture est la concrétisation du
Melville J.
comportement individuel ».
HERSKOVITS

La définition la plus claire de la culture au point


de vue psychologique se pose ainsi: « la culture
est l’élément appris du comportement humain. »

« la culture ... ce qui a fait de l'homme autre chose


Audrey Malraux : qu'un accident de l'univers ».

« la culture c'est l'expression du vivant ».


Gaëtan Faurcer :

« S’il n’est pas suffisant de dire de l’homme qu’il


est un animal social, il peut être défini comme un
Michel LEIRIS
être doué de culture, car seul de tous les êtres
dans Cinq études
vivants, il met en jeu des artifices tels que la
d’ethnologie en
parole et un certain outillage dans ses rapports
1969
avec ses semblables et avec son environnement ».

« La culture était d’abord considérée et analysée


comme une collection de traits ; les
Paul MERCIER,
anthropologues l’ont conçue de plus en plus
dans Anthropologie
clairement comme un ensemble cohérent, dont les
sociale et culturelle
éléments n’ont de sens que par l’ensemble auquel
en 1968
ils appartiennent ».

Claude Lévi- sociologie et anthropologie en 1950, explique que


Strauss, dans « Toute culture peut être considérée comme un
Introduction à ensemble de systèmes symboliques, au premier
l’œuvre de Marcel rang desquels se placent le langage, les règles
Mauss in M. Mauss matrimoniales, les rapports économiques, l’art, la
science, la religion. Tous ces systèmes visent à

37
exprimer certains aspects de la réalité physique et
de la réalité sociale, et plus encore les relations
que ces deux types de réalité entretiennent entre
eux et que les systèmes symboliques eux-mêmes
entretiennent les uns avec les autres »
Un proverbe africain nous résume les tapes même
d'une culture en énonçant que « la culture est la
possibilité même de créer, de renouveler et de
partager... ».

« Partout où il y a persistance ou transmission de


Melville J.
ces méthodes organisées, on a une culture ».
HERSKOVITS

ACCULTURATION

<< L'acculturation comprend les phénomènes qui


Melville J.
résultent du contact direct et continu entre des
HERSKOVITS
groupes d'individus de culture différente, avec des
changements subséquents dans les types culturels
originaux de l'un ou des deux groupes»
ENCULTURATION

Dans son livre, Melville J. HERSKOVITS définit


le processus d'enculturation comme tel : «  On
Melville J. pourrait donner le nom denculturation aux formes
HERSKOVITS de l'éducation et de l'apprentissage qui distinguent
l'hommes des autres créatures et qui permettent au
début, comme dans le cours de sa vie, d'acquérir
une certaine maîtrise de sa culture ».

Margaret Mead : « l'enculturation traduit le


Margaret Mead processus de transmission de la culture du groupe
à l'enfant »
Serge DECULTURATION

38
« La déculturation est la perte ou l'altération de
LATOUCHE, dans l'identité culturelle d'un peuple au profit d'une
Déculturation ou nouvelle culture ou de celle d'un individu de ce
sous- peuple ayant émigré dans un autre pays ». « Selon
développement in : nous, le sous-développement est, avant tout, une
Tiers-Monde, tome nomination occidentale, un masque posé sur la
25, n°97, en 1984: réalité de la déculturation des sociétés du Tiers
Monde ».

CULTURE MARGINALE

« une culture marginale est celle où l'on discerne


des éléments d'une région voisine ».
Selon Christian THUDEROZ, dans Histoire et
sociologie du management : doctrine, texte,
études de cas en 2007, affirma que la culture
managériale dépend de : « La typologie des
managers. (...). Il convient de faire prendre
Melville
conscience que le comportement du manager
HERSKOVITS,
influe directement sur le comportement de ses
Les bases de
collaborateurs, et qu'au-delà de la technique, du
l’anthropologie
fond, il doit y avoir aussi et surtout... de la forme,
culturelle, p.113 :
d'où la nécessité d'harmonie organisationnelle et
relationnelle ». « La culture managériale consiste
donc à prévoir les buts et les moyens, à organiser
les moyens et les méthodes permettant d'atteindre
les objectifs fixés, à commander ou à prendre des
décisions et à donner des directives, à coordonner
les actions et les fonctions, à contrôler les actions
menées et à comparer les résultats aux objectifs».

Melville SOUS-CULTURE
Herskovits, Les

39
« Si nous traduisons ceci dans les termes de notre
discussion sur la variabilité de la culture dans son
ensemble, nous dirons que les différences
individuelles de croyance et de comportement
entre des personnes, appartenant à un sous-groupe
bases de
ou une communauté locale d'une société donnée,
l’anthropologie
sont submergées par les consensus qui
culturelle, p.255
caractérisent les sous-cultures des deux groupes et
qui permettent ainsi de les distinguer l'un de
l'autre en fonction de leurs modes typiques de
pensée et de comportement ».

CULTURE DE MASSE
Georges « J’entends par « culture de masse » l'ensemble
FRIEDMANN, des biens de consommation culturels mis à la
dans Enseignement disposition du public par les communications de
et culture de masse masse dans la civilisation technicienne ».
en 1961
ALTÉRITÉ

Dans son dictionnaire de philosophie, André


LALANDE défini l'artérité comme « une relation
André LALANDE
symétrique et intransitive », le « Caractère de ce
qui est autre » et « la reconnaissance de l’autre
dans sa différence »

HABITUS
Dans Esquisse
d'une théorie de la PierreBourdieu définit l'habitus comme étant «
pratique (1972), une loi immanente, déposée en chaque agent par
PierreBourdieu la prime éducation ».

Pierre Bourdieu Pierre Bourdieu, Les règles de l'art. Genèse et


structure du champ littéraire, Paris, Seuil, « Libre

40
examen », 1992:
- <<Un champ est ainsi le lieu de rencontre entre
cette tendance à l’émancipation et un agent
disposé à l’incarner à un certain degré>>.
(p. 356-359)
- << l’autonomie d’un champ est sa capacité
interne à se doter soi-même d’un principe de
différenciation et d’auto-organisation>> (p. 93)
CAPITAL
<< Selon Pierre Bourdieu, le capital culturel peut
prendre trois formes : il peut prendre la forme de
biens culturels qu'un individu possède comme les
livres, les œuvres d'art; il peut prendre aussi la
forme de compétences culturelles attestées par des
diplômes scolaires (bac, etc.); enfin, il peut être
« incorporé », c'est-à-dire qu'il fait partie de
l'individu lui- même en tant que dispositions
apprises lors du processus de socialisation et qui
sont mises en œuvre lors de différentes activités
(consommation de biens culturels comme une
pièce de théâtre, échanges langagiers par exemple
à l'école, activités scolaires, etc.)>>

Alan Dershowitz CANCEL CULTURE

Cancel Culture: The Latest Attack on Free Speech


and Due Process. Selon Alan Dershowitz, << la
culture de l'annulation émane des États-Unis et
serait à relier à l’étiquette « Woke » — un
mouvement populaire et radical de protestation se
positionnant contre les injustices sociales — et en
serait le produit; son esprit excessif serait en
quelque sorte dans la continuité intransigeante du
stalinisme et du maccarthysme au 20e siècle (p.

41
4). >>

MAINSTREAM

Mainstream. Enquête sur cette culture qui plaît à


tout le monde. Paris, Flammarion, coll. Essais,
2010, 464 p. << le mainstream, c’est l’inverse de
la contre-culture, de la subculture, des niches ;
Frédéric Martel
c’est pour beaucoup le contraire de l’art. Par
extension, le mot concerne aussi une idée, un
mouvement ou un parti politique (le courant
dominant), qui entend séduire tout le monde »
(p. 16).

42
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
LA CULTURE

RANDRIAMAHE
« La culture est universelle en tant qu'acquisition
FA Fenosoa
humaine, mais chacune de ses manifestations
Narindra
locales ou régionales peut être considérée comme
N°23
unique. »

«  La culture est l’ensemble complexe incluant le


savoir, les croyance, l’art, les mœurs, le droit, le
coutume ainsi que toute disposition ou usage
acquis parle l’homme vivant en société.

L’ENCULTURATION

« L'enculturation de l'individu dans les Premières


années de sa vie est le principal mécanisme de la
stabilité culturelle, tandis qu'agissant sur des êtres
plus mûrs, le même processus est un important
facteur de changement ».

L’ACCULTURATION

« L'enculturation est ainsi le processus qui permet


à la plus grande partie du comportement de ne pas
dépasser le seuil de la conscience ».

« L’acculturation est un processus de la


transmission de la culture. »

« L’acculturation comprend les phénomènes qui


résultent du contact direct et continu entre des

43
groupes d'individus de culture différente, avec des
changements subséquents dans les types culturels
originaux de l'un ou des deux groupes. »

DECULTURATION

Déculturation : «  Se rendre compte de la


disparition de la culture traditionnelle d’une
population ou d’une ethnie sous l’influence d’une
autre »

L’INCULTURATION

L’anthropologue 
« L’inculturation est une insertion du message
Amoltavadass
chrétien dans une culture donnée. »

LA CULTURE SAVANTE

« La culture savante est la culture de la classe


dominante qui désigne le savoir universel ou un
idéal vers lequel on peut se fier. »

LA CULTURE POPULAIRE

« La culture populaire est la culture actuelle d’une


société, surtout en parlant des médias telle que le
cinéma, la télévision et la musique. »

LA CULTURE DE MASSE

« La culture de masse est une forme de culture


partagée par un grand nombre d’individu et
reposant sur la société de consommation. »

44
LA CULTURE DOMINANTE

« La culture dominante est une culture le plus


influant qui met en seconde place les autre
culture »
LA CULTURE BOURGEOISE

« La culture bourgeoise est la culture des


personne dont la conscience de classe est très
supérieur. »

LA CULTURE D’ENTREPRISE

«  La culture d’entreprise s’agit d’un ciment


intangible qui relie les différents systèmes en
œuvre au sein de l’organisation. Il représente la
façon d’être de l’entreprise. »

LA SUBCULTURE

« La subculture est une culture particulière à un


groupe et singulière par rapport à celle des autres
groupes, tout à la fois aux yeux de ces derniers et
à ses propre yeux. »

LA SOUS-CULTURE

« La sous-culture est la culture d’un groupe social


déterminé, parfois considérée comme marginale
ou inférieure. »

L’ALTERITE

« L’altérité est la caractère de ce qui est autre, fait

45
d’être différent, distinct, Différence,
dissemblance, distinction. »

LA CULTURE MANAGERIALE

« La culture managériale regroupe des règles, des


pratique, mais aussi des valeurs autour desquelles
tous mes membres d’une entreprise doivent être
fédérés ».

« La culture managériale est l’ensemble de


savoirs qui se rapportent au management
(ensemble de procédés qui permettent d’organiser
une entreprise) »

46
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
RASOANTSEHE LA CULTURE
NO
Melville
Anjaramampiono « La culture est ce qui, dans le milieu, est dû à
Herskovits
na l’homme »
N°27
« La culture est l’élément appris du
Melville
comportement humain ».
Herskovits p.16

« La culture est l’élément APPRIS du


Melville
comportement humain ».
Herskovits

UNESCO,
Déclaration de « La culture, dans son sens le plus large, est
Mexico sur les considérée comme l’ensemble des traits
politiques distinctifs, spirituels et matériels, qui caractérisent
culturelles, une société ou un groupe social. Elle englobe,
conférence outre les arts et les lettres, les modes de vie, les
mondiale sur les droits fondamentaux de l’êtres humains, les
politiques systèmes de valeurs, les traditions et les croyances
culturelles, Mexico ».
city, 26 juillet – 6
août 1982.
« J’appelle culture l’ensemble des
Jacques
comportements, techniques, croyances, rites,
SOUSTELLE, Les
institutions qui caractérisent l’homme et les
quatre soleils,
sociétés humaines… ».
p.110, 1967

(Robert « Tout cet ensemble intégré et traditionnel de


REDFIELD, The manière d’agir, de penser et de sentir qui donne
papers of Robert son caractère au groupe social »
Redfield, vol.2,

47
p107, 1964).
« Toute culture peut être considérée comme un
ensemble de systèmes symboliques, au premier
(Claude Lévi-
rang desquels se placent le langage, les règles
Strauss,
matrimoniales, les rapports économiques, l’art, la
Introduction à
science, la religion. Tous ces systèmes visent à
l’œuvre de Marcel
exprimer certains aspects de la réalité physique et
Mauss in M. Mauss
de la réalité sociale, et plus encore les relations
: sociologie et
que ces deux types de réalité entretiennent entre
anthropologie,
eux et que les systèmes symboliques eux-mêmes
1950).
entretiennent les uns avec les autres »

« S’il n’est pas suffisant de dire de l’homme qu’il


est un animal social (car des espèces très variées
d’animaux vivent elles aussi en société), il peut
(Michel LEIRIS, être défini comme un être doué de culture, car
Cinq études seul de tous les êtres vivants, il met en jeu des
d’ethnologie, 1969) artifices tels que la parole et un certain outillage
dans ses rapports avec ses semblables et avec son
environnement ».

« C’est par l’existence de la culture et de tradition


culturelles que la vie sociale humaine diffère
fondamentalement de la vie sociale des autres
(A.R.
espèces animales. La transmission de manières
RADCLIFFE-
acquises de penser, de sentir et d’agir qui continue
BROWN, Structure
le processus culturel, trait spécifique de la vue
et fonction dans la
sociale de l’homme, n’est sans doute qu’une
société primitive,
partie de ce processus total d’interaction entre les
1952)
personnes, ou processus social qui constitue la
réalité sociale elle-même ».

(Malinowski, « Cet héritage social est le concept clef de


Encyclopédie des l’anthropologie culturelle. C’est ce que l’on

48
appelle en général culture. […] La culture
comprend des objets, des biens, des procédés
sciences sociales,
techniques, des idées, des habitudes et des valeurs
1930)
».

« La culture est à la fois stable et toujours en


changement. Le changement culturel ne peut être
(Melville, les bases
perçu que comme une partie du problème de la
de l’anthropologie
stabilité culturelle; on ne peut comprendre la
culturelle, p.12)
stabilité culturelle qu'en mesurant le changement
par rapport au conservatisme ».
« La culture embrasse toutes les manifestations
des habitudes sociales d’une communauté, les
Boas, Encyclopédie réactions de l’individu affecté par les habitudes du
des sciences groupe dans lequel il vit, et les produits des
sociales, 1930 activités humaines en tant qu’elles sont
déterminées par ces habitudes ».

« Chaque fois que nous trouvons... des


agglomérations organisées d'êtres humains, nous
constatons une certaine régularité et une
organisation des relations entre les divers
individus; nous découvrons aussi des moyens
(Kardiner, passage organisés pour tirer du monde extérieur les
dans ‘’Les bases de satisfactions nécessaires à la vie; en outre, nous
l’anthropologie trouvons des modes organisés en ce qui concerne
culturelle’’, p.42) les phénomènes de la naissance, de la croissance,
du développement, de la maturité, du déclin et de
la mort, compte tenu des différences d'âge et de
sexe. Partout où il y a persistance ou transmission
de ces méthodes organisées, on a une culture ».

(C. Lévi-Strauss, « Nous appelons culture tous ensemble


Anthropologie ethnographique sui, du point de vue de l’enquête

49
présente, par rapport à d’autres, des écarts
significatifs. Si l’on cherche à déterminer des
écarts significatifs entre l’Amérique du Nord et
l’Europe, on les traitera comme des cultures
différentes ; mais à supposer que l’intérêt se porte
sur des écarts significatifs entre- disons Pris et
Marseille, ces deux ensembles urbains pourront
structurale, 1958) être provisoirement constitués comme deux unités
culturelles… Dans la pratique, pourtant, ce
nominalisme ne saurait être poussé jusqu’à son
terme. En fait, le terme de culture est employé
pour regrouper un ensemble d’écarts significatifs
dont l’expérience prouve que les limites
coïncident approximativement ».

« La culture occupe et détermine pour une large


(M. Herskovits,
part le cours de nos existences, cependant elle fait
Man and his works,
rarement intrusion dans notre pensée consciente ».
1962)

(F. Simiand, Le « Pour opérer sur la réalité, il faut atteindre les


métier de individus, qui seuls sont des objets réel ».
sociologue).
L’INCULTURATION

« L’incarnation de la vie et du message chrétien


(Philippe
dans une aire culturelle concrète, en sorte que non
CHANSON,
seulement cette expérience s’exprime avec les
Jacques GADILLE,
éléments propres de la culture en question, mais
Marc SPINDLER,
encore que cette expérience se transforme en
Dictionnaire
principe d’inspiration, à la fois norme et force
œcuménique de
d’unification, qui transforme et recrée cette
missiologie. Cents
culture, étant ainsi à l’origine d’une nouvelle
mots pour la
création ».
mission, 2001, p.
165)

50
Pedro Arrupe en donne alors une définition le 14
mars 1978 dans sa « Lettre aux Jésuites » sur
l'inculturation : « L'inculturation est l'incarnation
de la vie et du message chrétiens dans une aire
culturelle concrète, en sorte que non seulement
cette expérience s'exprime avec les éléments

Pedro Arrupe propres de la culture en question (ce ne serait


alors qu'une adaptation superficielle), mais encore
que cette même expérience se transforme en un
principe d'inspiration, à la fois norme et force
d'unification, qui transforme et recrée cette
culture, étant ainsi à l'origine d'une nouvelle
création ».

« L'incarnation de l'Évangile dans les cultures


(Pape Jean-Paul II,
autochtones, et en même temps l'introduction de
Slavorum Apostoli,
ces cultures dans la vie de l'Église »
1985).

L'inculturation « signifie une intime


transformation des authentiques valeurs
(Pape Jean-Paul II,
culturelles par leur intégration dans le
Redemptoris
christianisme, et l'enracinement du christianisme
Missio, 1985)
dans les diverses cultures humaines ».

(Christian LA CULTURE MANAGERIALE


THUDEROZ,
« La culture managériale consiste donc à prévoir
Histoire et
les buts et les moyens, à organiser les moyens et
sociologie du
les méthodes permettant d'atteindre les objectifs
management :
fixés, à commander ou à prendre des décisions et
doctrine, texte,
à donner des directives, à coordonner les actions
études de cas,
et les fonctions, à contrôler les actions menées et à

51
Presse
Polytechnique et
Universitaires comparer les résultats aux objectifs ».
Romanes, 2007, p.
250).
(Henri FAYOL,
« Le management, en plus du fait qu'il est basé sur
Administration
quatorze principes, fait appel essentiellement à
Industrielle et
cinq éléments: prévoir, organiser, commander,
Générale, Dunod,
coordonner et contrôler ».
Paris, 2e Edition,
1999).
(Christian
THUNDEROZ, Selon Christian Thunderoz, la culture managériale

Histoire et dépend de : « La typologie des managers. (...). Il

sociologie du convient de faire prendre conscience que le

management : comportement du manager influe directement sur

doctrine, texte, le comportement de ses collaborateurs, et qu'au-

études de cas, delà de la technique, du fond, il doit y avoir aussi

2007) et surtout... de la forme, d'où la nécessité


d'harmonie organisationnelle et relationnelle ».

(Stephen
ROBBINS et al, Le
Management :
« Le management se définit comme étant un
L'essentiel des
processus par lequel des résultats sont obtenus de
concepts et
façon efficace et efficiente, via et avec la
pratiques, Paris, 7e
coopération d'autrui ».
Ed, Pearson
Education, 2011, p.
26).
LA DECULTURATION

« La déculturation est la perte ou l'altération de


l'identité culturelle d'un peuple au profit d'une

52
nouvelle culture ou de celle d'un individu de ce
peuple ayant émigré dans un autre pays ».

L’ENCULTURATION

« Par lequel l'individu assimile durant toute sa vie


les traditions de son groupe et agit en fonction de
ces traditions. Quoiqu'elle comprenne en principe
le processus d'éducation, l'enculturation procède
(Melville sur deux plans, le début de la vie et l'âge adulte.
Herskovits, Les Dans les premières années l'individu est
bases de conditionné à la forme fondamentale de la culture
l’anthropologie où il va vivre. Il apprend à manier les symboles
culturelle) verbaux qui forment sa langue, il maîtrise les
formes acceptées de l'étiquette, assimile les buts
de vie reconnus par ses emballages, s'adapte aux
institutions établies. En tout cela il n'a presque
rien à dire il est plutôt instrument qu'acteur ».

L’ACCULTURATION
(A et R. « Processus par lequel un individu apprend les
Mucchielli, modes de comportements, les modèles et les
Lexique des normes d'un groupe de façon à être accepté dans
sciences sociales, ce groupe et à y participer sans conflit ».
1969).
(Mémorandum « L’ensemble de phénomènes qui résultent de ce
pour l'étude de que des groupes d'individus de cultures
l'acculturation différentes entrent en contact continu et direct et
réalisé en 1936 par les changements qui surviennent dans les modèles
les anthropologues culturels originaux de l'un ou l'autre des deux
américains groupes ».
Melville
Herskovits, Robert

53
Redfield et Ralph
Linton).

(W. H.
Goodenough, LA CULTURE SAVANTE
Cultural « Tout ce qui est nécessaire pour agir de manière
Anthropology and acceptable par les autres membres de la société ».
Linguistics, 1964, p
36)

54
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
LA CULTURE

« Qu’est-donc que la culture ? Toute culture est


une culture de la vie, au double sens où la vie
constitue à la fois le sujet de cette culture et son
objet. C’est une action que la vie exerce sur elle-
LOHARANONTS Michel Henry, De
même et par laquelle elle se transforme elle-même
OA Haingo la barbarie (1978),
en tant qu’elle est elle-même ce qui transforme et
Lalampifaliana PUF, « Quadrige »,
ce qui est transformé. « Culture » ne signifie rien
N°11 p. 14-16.
d’autre. « Culture » désigne l’auto transformation
de la vie, le mouvement par lequel elle ne cesse
de se modifier soi-même afin de parvenir à des
formes de réalisation et d’accomplissement plus
hautes, afin de s’accroître ».

« Ce qui distingue des autres l'homme, cet animal


social qui nous occupe, c'est la culture. Cette
tendance à développer des cultures cimente en un
ensemble unifié toutes les forces qui agissent sur
l'homme, intégrant en faveur de l'individu son
milieu naturel, le passé historique de son groupe
et ses relations sociales. La culture assemble tous
ces facteurs et ainsi apporte à l'homme le moyen
de s'adapter aux complexités du monde. Elle lui
donne le sentiment, et aussi parfois la certitude,
d'être son créateur en même temps que sa
créature».

« On s'accorde généralement à dire que la culture


s'apprend, qu'elle permet à l'homme de s'adapter à
son milieu naturel et qu'elle varie beaucoup,

55
qu'elle se manifeste dans des institutions, des
formes de pensée et des objets matériels ».

« La culture est l'élément appris du comportement


humain ».
Melville J.
Herskovits, Les
« La « culture » est une création de l'esprit qui
bases de
dépeint les modes semblables de conduite de ceux
l’anthropologie
qui composent une société donnée ».
culturelle, Payot,
1967, 331 pages.

Quelque chose dont l’existence est inhérente à la


condition humaine collective, elle est en est un
« attribut distinctif ».

Lévi-Strauss C.,
« Nous appelons culture toute ensemble
1952, Race et
ethnographique qui, du point de vue de l’enquête,
histoire, Paris,
présente, présente par rapport à d’autres, des
UNESCO ; 1983,
écarts significatifs ».
Le regard éloigné,
Paris, Plon.
« Chaque fois que nous trouvons... des
agglomérations organisées d'êtres humains, nous
constatons une certaine régularité et une
organisation des relations entre les divers
individus; nous découvrons aussi des moyens
organisés pour tirer du monde extérieur les
satisfactions nécessaires à la vie; en outre, nous
trouvons des modes organisés en ce qui concerne
les phénomènes de la naissance, de la croissance,
du développement, de la maturité, du déclin et de
la mort, compte tenu des différences d'âge et de
sexe. Partout où il y a persistance ou transmission

56
de ces méthodes organisées, on a une culture ».

« En dépit de l'affirmation fréquente que la


culture est impersonnelle,... loin d'être le
patrimoine indivis d'un groupe comme tel, la
culture n'apparaît que comme la propriété de
certains individus, qui ne peuvent que marquer
Sapir E., ces biens culturels du sceau de leur personnalité
Anthropologie, propre... La culture n'est donc, en fait, pas du tout
Paris, Edition de quelque chose de « donné ». Elle ne l'est que par
Minuit, 2 vol une convention de langage. Dès que nous nous
plaçons sur le terrain solide de l'enfant en train
d'acquérir une culture... tout change. La culture
n'est alors pas donnée, mais une chose que l'on
découvre graduellement et à tâtons ».

« De même que la culture et le développement


Kroeber A.L.,
biologique sont des phénomènes d'un ordre
1952, The Nature
différent, il faut de même considérer la culture
of Culture,
comme existant en soi, planant sur la vie des
Chicago, the
humains, qui ne sont que des instruments passifs
University of
de son pouvoir ».
Chicago Press.

La culture est le système symbolique partagé


entre les individus généralement d’une même
C. Lévi-Strauss,
culture. Un système symbolique comprend des
Structure de la
mots, des attitudes, des desseins et en général des
parenté, 1948.
objets qui ont une signification particulière dans
chaque culture.
Pierre Bonte et L’ACCULTURATION
Michel Izard,
Dictionnaire de « Le terme d’acculturation désigne les processus
l’ethnologie et de complexes de contact culturel au travers desquels
l’anthropologie, des sociétés ou des groupes sociaux assimilent ou

57
se voient imposer des traits ou des ensembles de
traits provenant d’autres sociétés. (…)
L’acculturation ne désigne pas un phénomène
spécifique, elle renvoie dans son usage le plus
général à une dimension banale et constitutive de
PUF, Quadrige, p toutes sociétés : le changement culturel, si l’on
1-2. admet qu’aucun ensemble culturel ne se forme
indépendamment d’influences « extérieures ».
Prise dans ce sens, la notion d’acculturation
constitue un aspect important mais partiel des
faits étudiés par l’anthropologie historique ».

« l’acculturation c’est l'ensemble des phénomènes


qui résultent de ce que des groupes d'individus de
cultures différentes entrent en contact, continu et
direct, avec les changements qui surviennent dans
les patrons culturels originaux de l'un ou des deux
Vilfredo Pareto,
groupes... Selon cette définition, l'acculturation
Traité de sociologie
doit être distinguée du changement culturel, dont
générale, édition
elle n'est qu'un des aspects − et de l'assimilation,
française par Pierre
qui n'en est qu'une des phases. Elle doit être
Boven, 1968, t. 2,
également différenciée de la diffusion qui, bien
p. 316.
que se produisant dans tous les cas
d'acculturation, peut non seulement se produire
sans qu'il y ait contact de groupes, mais encore
qui ne constitue qu'un des aspects du processus de
l'acculturation ».
Dictionnair LA DECULTURATION :
e en ligne,
La Toupie. « La déculturation est la perte ou l’altération de
l’identité culturelle d’un peuple au profit d’une
nouvelle clture ou de celle d’un individu de ce
peuple ayant émigré dans un autre pays. Par
extension, la déculturation peut être l’abandon

58
volontaire ou le rejet de certaines normes
culturelles».
Jean Paul II,
L’INCULTURATION :
encyclique
« L'incarnation de l'Évangile dans les cultures
Slavorum Apostoli,
autochtones, et en même temps l'introduction de
21
ces cultures dans la vie de l'Église ».

Redemptoris
Missio 52, citant
L'inculturation « signifie une intime
l’Assemblée
transformation des authentiques valeurs
extraordinaire de
culturelles par leur intégration dans le
1985, rapport final,
christianisme, et l'enracinement du christianisme
II, D,4
dans les diverses cultures humaines ».

Père Brendan
Cogavin C.S.Sp,
 Selon le Père Brendan Cogavin C.S.Sp, «
Ethiopia and
il est maintenant reconnu que
inculturation
l'inculturation est un terme théologique qui
intervention au
a été défini dans Redemptoris Missio 52
Sympsium du
comme le dialogue continuel entre la foi et
Conseil pontifical
la culture ».
pour la culture,
février 1996.

Melville J.
Herskovits, Les L’ENCULTURATION :
bases de L’enculturation est le processus « par lequel
l’anthropologie l'individu assimile durant toute sa vie les
culturelle, Payot, traditions de son groupe et agit en fonction de ces
1967, 331 pages. traditions. Quoiqu'elle comprenne en principe le
processus d'éducation, l'enculturation procède sur
deux plans, le début de la vie et l'âge adulte. Dans
les premières années l'individu est conditionné à
la forme fondamentale de la culture où il va vivre.

59
Il apprend à manier les symboles verbaux qui
forment sa langue, il maîtrise les formes acceptées
de l'étiquette, assimile les buts de vie reconnus par
ses emballages, s'adapte aux institutions établies.
En tout cela il n'a presque rien à dire il est plutôt
instrument qu'acteur ».

L’HABITUS :
L’habitus est une « loi immanente, déposée en
chaque agent par la prime éducation, qui est la
Bourdieu P., 2000. condition non seulement de la concertation des
Esquisse d’une pratiques mais aussi des pratiques de concertation,
théorie de la puisque les redressements et les ajustements
pratique, Paris, consciemment opérés par les agents eux-mêmes
éditions du seuil supposent la maîtrise d’un code commun et que
(essais, 405). les entreprises de mobilisation collective ne
peuvent réussir sans un minimum de concordance
entre l’habitus des agents mobilisateurs (e. g.
prophète, chef de parti, etc.) et les dispositions de
ceux dont ils s’efforcent d’exprimer les
aspirations ».

LE CHAMP :
“Le champ est un microcosme social relativement
Pierre Bourdieu, autonome à l’intérieur du macrocosme social.
Les règles de l’art Chaque champ (politique, religieux, médical,
genèse et structure journalistique, universitaire, juridique,
du champ littéraire, footballistique…) est régi par des règles qui lui
Paris Seuil, 1992. sont propres et se caractérise par la poursuite
d’une fin spécifique. Ainsi, la loi qui régit le
champ artistique (l’art pour l’art) est inverse à
celle du champ économique (les affaires sont les
affaires).”

60
LE CAPITAL CULTUREL :
P. Bourdieu et J.-C. Passeron définissent le capital
culturel comme « les biens culturels qui sont
transmis par les différentes actions pédagogiques
familiales » (Bourdieu & Passeron, 1970). Ils en
distinguent trois formes. Constitué de biens

Bourdieu Pierre, extérieurs à l’individu le capital « objectivé »

Questions de constitue un contexte propice à l’acquisition de

sociologie, Paris, connaissances et de compétences. Le capital «

Minuit, institutionnalisé » prend quant à lui la forme de «

« Documents », titres, diplômes, réussite au concours, etc., qui

1980. objectivent la reconnaissance de compétences par


la société » (Chauviré & Fontaine, 2003).

Pierre Bourdieu,
Sur la LE MAINSTREAM :
télévision : Le courant dominant (également désigné par
l’emprise l'anglicisme mainstream) est le courant de pensée
du ou de croyance d'une majorité. Il n'est pas
journalisme nécessairement cohérent.
, Paris, Le concept de courant dominant peut s'appliquer à
Libe- la culture populaire, telle que diffusée par les
Raisons médias de masse. Les opposés du courant
d’agir, dominant peuvent être les subcultures ou les
1996, 95p. contre-cultures.

Ealasaid Munro,
Feminism: A fourth LE CANCEL CULTURE :
wave? Political Le cancel culture (de l'anglais cancel, « annuler
Insight, vol.4, n°2. »), aussi appelé en français culture de l'effacement
ou culture de l'annulation, est une pratique
apparue aux États-Unis consistant à dénoncer
publiquement, en vue de leur ostracisassions, des

61
individus, groupes ou institutions responsables
d'actes, de comportements ou de propos perçus
comme inadmissibles

62
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
LA CULTURE

RAVAONASOLO
"La culture fait référence au moyen traditionnel
Masinirina Seta
FORDE de résoudre les problèmes (...) aux réponses qui
Eliah
ont été accepté parce qui elles ont obtenu le
N°29
succès."

"Une culture est la configuration des


comportements appris et des résultats de
D'après RALPH comportement dont les éléments composant sont
LINTON reçus et transmis par les membres de la société
(société particulière).

La culture rassemble tous les facteurs qui


entourent l'homme ainsi apporte à l'homme le
moyen de s'adapter aux compléxités du monde,
donne le sentiment, parfois la certitude, d'être son
créateur en même temps que sa créature. La
culture est la concrétisation du comportement
individuel.

L’ACCULTURATION
c'est l'adaptation d'un individu ou d'un groupe à la
culture environnante. Processus par lequel un
individu apprend les modes de comportements,
les modèles et les normes d'un groupe.

Pour J.W.Powell en 1880 : "L'acculturation


signifie emprunt culturel."

63
L’ENCULTURATION
C’est le processus de transmission de la culture du
groupe à l'enfant. Aussi c'est le processus
d'assimilation des valeurs sociales et des
traditions culturelles à l'intérieur d'un groupe
humain.

LA DECULTURATION
C'est la perte ou l'altération de l'identité culturelle
d'un peuple au profit d'une nouvelle culture ou
celle d'un individu de ce peuple ayant émigré dans
un autre pays.

CULTURE MARGINALE
C’est la civilisation à part.

64
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
UN INDIVIDU

ANDRIANIAINA
 Personne, être humain considéré en tant
Santatra Sarobidy
qu'unité dans une société
Eddy Michael
 Entité unique vivant dans une société,
N°03
entité animale

UNE SOCIETE

 Groupes d'individu qui sont allié par un


trait commun (culture, loi, nature...)
 Groupe de personne vivant sous un
système complexe régit par les mêmes
contraintes sur un territoire commune.

L’individu se distingue de tous les autres


représentants de sa société. La société n’est pas
(N. Elias, op. cit., seulement le facteur de catégorisation et
p. 103) d’uniformisation, elle est aussi le facteur
d’individualisation ».

ACCULTURATION

Assimilation d'une culture de s'y fusionner pour


en épouser les traits et adopter une culture.

ENCULTURATION

C'est le fait d'acquérir une culture sans pour autant


l'adopter, appréhender et enrichir sa culture par
une interaction interculturelle externe.

65
DECULTURATION

C'est le fait de s'éloigner d'une culture et de s'y


déraciner.

ANTHROPOLOGIE

La science qui étudie la structure de l'être humain


et l'histoire physique de l'être humaine.

ETHNOLOGIE

La science qui étudie les origines, mélange,


migration d'un groupe d'individu, ethnie, peuple
d'une région déterminée

ETHNIE

Un groupe humain qui partage une même culture,


en particulier pour la langue et les traditions.

INFLUX

Un mouvement culturel qui s'opère dans un


groupe ou une société déterminé.

Qu'est-ce que la culture?

La culture est le fruit de l'évolution de l'homme.


L'humain au cours de son évolution ont acquis des
connaissances, ce qui englobe tous les fruits de
son imagination et des réalités qu'il entoure et
qu'il vit : l'art, le style de vie, le savoir-faire,

66
l'idéologie, l'habitude, les coutumes, les moeurs,
les inventions, les croyances. Ces connaissances
ont permis de former la culture. La culture est le
fruit de l'évolution de l'humain.

La culture c'est aussi un trait par laquelle on


reconnaît les individus. Elle sert de code entre les
individus, groupe d'individus ou société pour se
différencier et pour se reconnaître. Pour se
différencier, en effet car l'humain dans son
comportement, ses actions se différencient les uns
des autres par sa culture, qu'on parle de culture
ici, c'est en référence à ses habitudes, ses
coutumes, ses traditions, ses agissements vis-à-vis
des autres. On reconnaît dans un groupe social car
on connait le mode d'action, la position et on
connait son fonctionnement.

La culture est aussi la somme des choix des


individus dans une société. Un individu au sein
d'une société va décider de comment il va agir et
de de quelle manière, c'est de cette façon que
différents point de vue de la société de recoupent
et va influencer l'ordre préétabli et va modifier les
interactions et les relations entre les individus de
la société, car on peut constater que ces derniers
ont du point de vue qui converge et cette
convergence est causé par les choix.

PLATON Le mot culture vient du latin ''colère'' qui signifie


''mise en valeur'' ou ''mettre en valeur''. L'humain,
un être doué de culture, un être de culture. Selon
Platon, l'homme est un être de culture, par sa
culture il se transforme et s'améliore. Sa

67
transformation est influencée par son
environnement, le milieu dans laquelle il vit, par
ses interactions, l'homme interagit avec ses
semblables et bout à bout reflète ses
comportements de son vis-à-vis pour aboutir à
cette transformation. Cette influence qu'il émet se
répand et va influencer à son tour son prochain.
Comme des études comportementales l'ont
démontré, l'humain a le besoin d'être accepté par
ses paires au sein de la société ou d'un groupe
d'individus. C'est en adoptant la culture de son
semblable qu'il y va parvenir et on peut de ce pas
voir à quel point la culture est homogène mais mis
à part elle est également dynamique.

La cognition partagée

L’anthropologie cognitive est une branche, parmi


d’autres, de l’anthropologie générale. A ce titre,
elle s’applique au même objet : le partage. Elle le
fait en privilégiant les recherches sur les
mécanismes mentaux sous-jacents aux
représentations et aux savoirs enchâssés dans les
mots, les récits et les objets, dès lors que
l’ensemble de ces connaissances, croyances ou
compétences sont apprises, acquises, organisées,
transmises et partagées entre êtres humains.

Roy Andrade, The “Cognitive anthropology investigates knowledge,


Development of knowledge which is embedded in words, in
Cognitive stories, and artefacts, and which is learned from
Anthropology, and shared with others humans”.
Cambridge, C'est dans la même problématique du partage «
Cambridge shared understandings » que s’inscrit par exemple

68
le travail de Claudia Strauss et Naomi Quinn : A
University Press, cognitive theory of cultural meaning, op. cite,
1995, p. XIV passim.

« To attempt to understand culture by ignoring the


Melford Spiro cité
human mind is like attempting to understand
in C. Strauss, N.
Hamlet by ignoring the Prince of Denmark ».
Quinn, op. cit., p.9

69
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
CULTURE

On s'accorde généralement à dire que la culture


ADRIANIRINA Melville J.
s'apprend, qu'elle permet à l'homme de s'adapter à
Ny Aina Finaritra Herskovits
son milieu naturel et qu'elle varie beaucoup,
N°04
qu'elle se manifeste dans des institutions, des
formes de pensée et des objets matériels.

Melville J. La culture est ce qui est dans le milieu est dû à


Herskovits l'homme.

Point de vue psychologique

La culture est l'élément appris du


comportement humain.

"La culture, dans son sens le plus large, est


considérée comme l'ensemble des traits
distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et
L’UNESCO affectifs, qui caractérisent une société ou un
groupe social. Elle englobe, outre les arts et les
lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux
de l'être humain, les systèmes de valeurs, les
traditions et les croyances. "

L’ENCULTURATION

 On pourrait donner le nom d'enculturation


Melville J. aux formes de l'éducation et de
Herskovits. l'apprentissage qui distinguent l'homme
des autres créatures et qui lui permettent
au début, comme dans le cours de sa vie,
d'acquérir une certaine maîtrise de sa
culture.

70
 L'enculturation est ainsi le processus qui
permet à la plus grande partie du
comportement de ne pas dépasser le seuil
de la conscience.

ACCULTURATION

 L'acculturation comprend les phénomènes


qui résultent du contact direct et continu
Melville J. entre des groupes d'individus de culture
Herskovits différente, avec des changements
subséquents dans les types culturels
originaux de l'un ou des deux groupes.

 L'acculturation est l'étude de la


transmission culturelle en cours.

 L'acculturation est le processus de


La toupie dico modification de la culture d'un groupe ou
d'une personne sous l'influence d'une autre
culture.

L'HABITUS
Pierre Bourdieu
L’habitus est une loi immanente, déposée
en chaque agent par la prime éducation.

CHAMP
Pierre Bourdieu
Le champ est un microcosme social relativement
autonome à l'intérieur du macrocosme social.

CAPITAL CULTUREL

Le capital culturel est une expression


Pierre Bourdieu
employée pour déterminer l'ensemble des
ressources culturelles d'une personne de la même
façon qu'elle peut posséder un patrimoine
économique.

71
MAINSTREAM
Dico l'internaute
 Un phénomène qui représente ce qui est
d'actualité, ce qui est à la mode.

Wikipédia  Le courant dominant est le courant de


pensée ou de croyance d'une majorité.

CANCEL CULTURE
Mélanie Bonivard
 C'est un appel boycott au d'une personne,
physique ou morale.

72
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
Guy Rocher,
introduction à la La culture

sociologie « Un ensemble lié de manières de penser, de


RADRIAMANAN
générale. Première sentir et d’agir plus ou moins formalisées qui,
TENA
partie, L’ACTION étant apprises et partagées par une pluralité de
Herinifinoana
SOCIALE, p 101- personnes, servent d’une manière à la fois
Faniry
127. Montréal : objective et symbolique, à constituer ces
N°24
Editions Hurtubise personnes en une collectivité particulière et
HMH Itée, 1992, distincte ».
troisième éditions

La culture est définie par tout ce qui tourne au


tour de l’homme y compris les institutions,
comportements et toutes les activités qu’ils ont
créé.

Antoine de Rivarol L’homme sans culture est un arbre sans fruits ».

« Ce qui distingue des autres l'homme, cet animal


social qui nous occupe, c'est la culture. Cette
tendance à développer des cultures cimente en un
ensemble unifié toutes les forces qui agissent sur
l'homme, intégrant en faveur de l'individu son
Melville milieu naturel, le passé historique de son groupe
Herskovits et ses relations sociales. La culture assemble tous
ces facteurs et ainsi apporte à l'homme le moyen
de s'adapter aux complexités du monde. Elle lui
donne le sentiment, et aussi parfois la certitude,
d'être son créateur en même temps que sa
créature ».

« C’est la culture qui définit l’homme et elle peut


être considérée comme une identité. C’est-à-dire

73
que dans le milieu où se regroupe un groupe
d’individu, les activités, comportements et modes
de vie font une identité sociale culturelle. Alors,
sans la culture l’Homme n’est rien. En plus, c’est
la culture qui distingue l’homme de l’animal ».

« On s'accorde généralement à dire que la culture


s'apprend, qu'elle permet à l'homme de s'adapter à
Melville J.
son milieu naturel et qu'elle varie beaucoup,
Herskovits
qu'elle se manifeste dans des institutions, des
formes de pensée et des objets matériels ».

« Chaque fois que nous trouvons... des


agglomérations organisées d'êtres humains, nous
constatons une certaine régularité et une
organisation des relations entre les divers
individus; nous découvrons aussi des moyens
organisés pour tirer du monde extérieur les
SAPIR satisfactions nécessaires à la vie; en outre, nous
trouvons des modes organisés en ce qui concerne
les phénomènes de la naissance, de la croissance,
du développement, de la maturité, du déclin et de
la mort, compte tenu des différences d'âge et de
sexe. Partout où il y a persistance ou transmission
de ces méthodes organisées, on a une culture ».

La « culture » est une création de l'esprit qui


Melville J.
dépeint les modes semblables de conduite de ceux
Herskovits
qui composent une société donnée ».

« La culture essaye d’orienter les comportements


Julieta Samayoa
des individus, mais parfois elle s’adapte aussi aux
Ramirez
changements des comportements des individus ».

Melville L’enculturation
Herskovits
 L’enculturation traduit le processus de

74
transmission de la culture du groupe
d’enfant ».

 L’enculturation est un processus par lequel


l’individu assimile durant toute sa vie des
traditions de son groupe et agit en fonction
de ces traditions ».

 d’après ces définitions que


l’enculturation est comme un mécanisme
éducatif dont un groupe d’individu
assimile la culture depuis la naissance
d’un individu jusqu’à ce qu’il est adulte.

Acculturation

J. W Powell dans  L’acculturation « signifie emprunt culturel

l’ouvrage de ». Redfield, Linton et Herskovits définit

Melville J. l’acculturation comme « ensemble des

Herskovits « les phénomènes qui résultent de ce que des

bases groupes d’individus de culture différentes

anthropologiques entrent en contact, continu et directe avec

culturelles », les changements qui surviennent dans les


patrons culturels originaux de l’un d deux
groupes… »

 L’acculturation est le « processus par


Le Robert dixel laquelle une personne ou un groupe
mobile assimile une culture étrangère à la sienne
».

 Après ces définitions, les auteurs affirmes ont


un même point de vue sur l’acculturation. Elle est
alors la combinaison de deux culture différent
dont il y a ce qu’on appelle contacte des cultures

75
des différents groupes d’individu.

La sous culture

C’est un ensemble de valeur, de représentation et


de comportement propre à un groupe social ou à
une entité particulière. La variabilité de la culture
dans son ensemble, les différences individuelles
de croyance et de comportement entre des
personnes, appartenant à un sous-groupe ou une
communauté locale d’une société donnée sont
submergés par le consensus.

La culture marginale

C’est la haine du savoir, de la raison, du passé,


elle crache sur le passé, sur la tradition, car la
culture est basée sur le passé et sur la tradition.
Dans cet ouvrage, RP Cooper affirme
RP Cooper qu’économiquement plus simple, pour développer
en employant la répartition des divers traits et
complexe, un schéma historique, ce schéma fait
comprendre l’origine des similitudes et des
différences actuelles entre les cultures du
continent.

76
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
LA CULTURE
RAKOTOARISO La culture indique ainsi une étape antérieure à la
A Juditha Todisoa Kant
civilisation quand elle désigne les toutes
N°19 premières formes de la maîtrise des instincts.

Plaçait la culture au-dessus de toute forme


d’activité, et en tout cas avant la politique ; il
soumettait ses décisions à une réflexion intense et
Senghor profonde. Une des raisons, parmi d’autres, qui le
fit « tomber en politique » fut certainement
d’ordre culturel et résida dans son rejet de
l’illusion assimilatrice coloniale.

La culture se définie comme l'ensemble des


croyances et des sentiments communs à la
moyenne des membres d'une société .Il prête au
Émile Durkheim terme de culture une totalité intégrée constituée
des diverses institutions conditionnant ses
membres et assurant la transmission des modèles
acquis.
La culture est ce tout complexe qui comprend les
savoirs, les croyances, l'art, la morale, la coutume
Lévi-Strauss
et toute capacité ou habitude acquise par l'homme
en tant que membre de la société .

Guy Rocher La culture correspond un ensemble lié de


manières de penser, de sentir et d'agir plus ou
moins formalisées qui, étant apprises et partagées
par une pluralité de personnes, servent, d'une

77
manière à la fois objective et symbolique, à
constituer ces personnes en une collectivité.

La culture se définit comme étant la


Hofstede programmation collective de l'esprit humain qui
permet de distinguer les membres d'une société
par rapport à une autre.

La culture se définit comme étant un héritage


Max Webber :
social; d'autres ont pu dire que c'est «tout ce qu'un
individu doit apprendre pour vivre dans une
société particulière.

L’ACCULTURATION

En sociologie, l'acculturation, ou transport d'idées,

Pierre Bourdieu désigne les phénomènes qui résultent du contact


continu et direct des groupes d'individus ayant
différentes cultures, ainsi que les changements
dans les cultures originelles des deux groupes ou
de l'un d'entre eux.

L'acculturation représente l'ensemble des


changements socioculturels entraînés par le
Max Webber
contact prolongé entre des groupes et des sociétés
de cultures différentes.

L'acculturation comprend les phénomènes qui


surviennent lorsque des groupes d'individus de
cultures différentes entrent en contact direct et
Emil Durkheim
continu, et que se produisent des changements à
l'intérieur des modèles culturels de l'un ou l'autre
des deux groupes ou chez les deux.

Bayili, (, 2014, p. L’acculturation est le processus par lequel une


22) culture mise en contact avec d’autres cultures
s’adapte à elles et, à partir de ses propres racines,

78
en assimile certains éléments ».

L’ENCULTURATION

L'enculturation correspond aux mécanismes


inconscients ou partiellement conscients de la

Camilleri, 1985 transmission des traits culturels du groupe


d'appartenance vers un individu, orientant ainsi
les différents aspects de sa personnalité dans un
sens commun. C’est-à dire un sens partagé par les
autres membres du même groupe.

Précisent la définition de ce concept en indiquant


Camilleri et
que l’enculturation est « l’ensemble des
Vinsonneau (1996),
opérations par lesquelles les sujets s’approprient
(p. 20)
cette culture de leur propre groupe ».

L’INCULTURATION

La plupart des définitions impliquent une


Carrier, 1992 réciprocité d’influence entre deux cultures. Dans
ce processus d’échanges, un des deux groupes
culturels (ou individus) opère « une sélection, une
combinaison, un renforcement, ou un rejet des
traits culturels » de l’autre.

L’HABITUS

L'habitus désigne un système de préférences, un


style de vie particulier à chacun. ... Dans Esquisse
Pierre Bourdieu d'une théorie de la pratique (1972), Pierre
Bourdieu définit l'habitus comme étant « une loi
immanente, déposée en chaque agent par la prime
éducation ».6 nov. 2019

Pierre Bourdieu CHAMP

La notion de champ est centrale dans la théorie de


Pierre Bourdieu. Le champ est un microcosme

79
social relativement autonome à l'intérieur du
macrocosme social. ... Les champs reposent sur
une coupure entre les professionnels (de la
politique, de la religion, etc.) et les profanes.

LE CAPITAL CULTUREL

Le capital culturel est une expression employée


pour déterminer l'ensemble des
Pierre Bourdieu
ressources culturelles d'une personne, de la même
façon qu'elle peut posséder un patrimoine
économique. Elle a notamment été utilisée par le
sociologue Pierre Bourdieu en 21 sept. 2019

MAINSTREAM

Le mainstream, c’est l’inverse de la contre-


open editions culture, de la subculture, des niches ; c’est pour
journal beaucoup le contraire de l’art. Par extension, le
mot concerne aussi une idée, un mouvement ou
un parti politique (le courant dominant), qui
entend séduire tout le monde » (p. 16)

80
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
L’HOMME ET LA CULTURE

Ce qui distingue des autres l’homme, cet animal


social qui nous occupe, c’est la culture. Cette
tendance à développer des cultures cimentent en
un ensemble unifié toutes les forces qui agissent
RANAIVOMANA
sur l’homme, intégrant en faveur de l’individu,
NA Mendrikaja
Melville J. Herskovits son milieu naturel, le passé historique de son
Anne Marie
groupe et ses relations sociales. La culture
N°22
assemble tous ces facteurs et ainsi apporte à
l’homme le moyen de s’adapter aux complexités
du monde. Elle lui donne le sentiment et parfois
aussi la certitude, d’être son créateur en même
temps sa créature.

La culture est considérée comme une


caractéristique distinctive de l’espèce humaine.
Krishna Julieta
Elle est constituée dans sa majorité d’idées et de
Samayoa Ramirez
valeur traditionnelle.

La culture est avant tout une production


Denys Cuche historique, une construction qui s’inscrit dans
l’histoire.
« On s'accorde généralement à dire que la culture
s'apprend, qu'elle permet à l'homme de s'adapter à
Melville J. son milieu naturel et qu'elle varie beaucoup,
HERSKOVITS qu'elle se manifeste dans des institutions, des
formes de pensée et des objets matériels ».

Edward SAPIR Chaque fois que nous trouvons … des


agglomérations organisés d’êtres humains, nous

81
constatons une certaine régularité et une
organisation des relations entre les divers
individus, nous découvrons aussi des moyens
organisés en ce qui concerne les phénomènes de
la naissance, de la croissance, du développement,
de la maturité, du déclin et de la mort, compte
tenu des différences d’âge et de sexe. Partout où il
y a persistance ou transmission de ces méthodes
organisés, on a une culture ».

« La (culture) première englobe les schémas et les


normes que les individus adoptent spontanément
dans la conduite de leur vie : c’est un milieu. La
Fernand Dumont
(culture) seconde est constituée par l’ensemble
des œuvres et des institutions que les Hommes
portent à l’horizon de leur existence ».

La culture n’est pas un fait génétique, elle n’est


pas non plus innée ; une personne avec une
culture spécifique est le professeur des autres
individus qui vivent dans cette même culture.la
Krishna Julieta
culture s’apprend, la culture se partage entre les
Samayoa Ramirez
gens pour que tous les membres aient les mêmes
styles de comportements, d’idées, etc …pour
pouvoir vivre ensemble.

Chaque culture exprime une façon unique d’être


homme, elle a droit à l’estime et à la protection, si
Boas
elle est menacée.

Martiniello LA VARIATION CULTURELLE

Si toutes les sociétés humaines sont hétérogènes,


chacune d’entre elles présentent une configuration

82
particulière de la diversité culturelle et identitaire.

83
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
LA CULTURE
Au point de vue psychologique : la culture est
RAHOLIARIMA
l’élément appris du comportement humain. Toute
LALA
culture dépasse ce qu’un individu peut saisir ou
Santatraniaina
manipuler. La culture est une sommation des
Rova
croyances, des habitudes et des opinions, plutôt
N°18
qu’une chose en soi.

La culture est l’ensemble des connaissances, des


savoir-faire, des traditions, des coutumes, propres
à un groupe humain, à une civilisation.
La toupie
Individuellement, c’est l’ensemble des
connaissances acquises par un être humain, son
instruction, son savoir.
Dans un sens large, la culture est l’ensemble des
traits distinctifs, spirituels et matériels,
intellectuels et affectifs, qui caractérisent une
UNESCO société ou un groupe social. Elle englobe les arts,
les lettres, les modes de vie, les droits
fondamentaux de l’être humain, les systèmes de
valeurs, les traditions et les croyances.
Au plan individuel, c’est l’ensemble des
connaissances acquises, l’instruction, le savoir
d’un être humain. Au plan collectif, c’est
l’ensemble des structures sociales, religieuses,
etc… et les comportements collectifs tels que les
manifestations intellectuelles, artistiques, etc…
qui caractérisent une société.
Par extension, en éthologie animale et humaine, la
culture désigne tout comportement, habitude,
savoir, système de sens appris par un individu

84
biologique, transmis socialement et non par
héritage génétique de l’espèce à laquelle
appartient cet individu. Elle comprend tout ce qui
est considéré comme acquisition de l’espèce,
indépendamment de son héritage instinctif,
considéré comme naturel et inné.
Selon Geert Hofstede, la culture est une
programmation mentale collective propre à un
groupe d’individu.

Etymologiquement la culture vient du latin


« colere » qui veut dire habiter, cultivé, honorer.
La culture se réfère en générale à l’activité
humaine.

En langue française, la culture désigne l’ensemble


des connaissances générales d’un individu. Ce
que nous appelons aujourd’hui « la culture
générale ».
Son groupe de manifestations comprend l’art, le
langage et la technique.

L’ENCULTURATION

L’enculturation est l’éducation et apprentissage


qui distingue l’homme des autres créatures et qui
lui permettent au début, comme dans le cours de
sa vie, d’acquérir une certaine maîtrise de sa
culture.

C’est un processus de conditionnement conscient


ou inconscient qui se manifeste dans les limites
sanctionnées par un système de coutumes.
L’enculturation de l’individu dans les premières

85
années de sa vie est le principale mécanisme de la
stabilité culturelle, tandis qu’agissant sur des êtres
plus mûrs, le même processus est un important
facteur de changement.
Les jugements sont basés sur l’expérience et
chaque individu interprète l’expérience dans les
limites de sa propre enculturation. Les jugements
sont basés sur l’expérience et que chaque individu
interprète l’expérience en fonction de son
enculturation.

L’enculturation a été créé par l’anthropologue


américaine Margaret Mead (1901-1978). C’est un
processus d’un groupe humain qui transmet à un
enfant, dès sa naissance les différentes
composantes de sa culture : langage, mœurs,
valeurs sociales, tradition, etc…

L’enculturation est un processus


d’intégration et d’appropriation d’un individu
tout au long de sa vie aux normes culturelles de
son groupe d’appartenance.

L’ACCULTURATION
L’acculturation comprend les phénomènes qui
résultent du contact direct et continu entre des
groupes d’individus de culture différente, avec
des changements subséquents dans les types
culturels originaux de l’un ou des deux groupes.

Etymologiquement, l’acculturation a été apparue à


la fin du XIXème siècle pour désigner les
transformations des modes de vie et de pensée des
immigrants au contact de la société américaine.

86
Selon A et R. Mucchiclli dans leur lexique des
sciences sociales (1969). L’acculturation est
définit comme le processus par lequel un individu
apprend les modes de comportements, les
modèles et les normes d’un groupe de façon à
être accepté dans ce groupe et à y participer sans
conflit.

En ethnologie, selon le mémorandum pour l’étude


de l’acculturation réalisé en 1936 par les
anthropologues américaines. L’acculturation est
définit comme l’ensemble des phénomènes qui
résultent de ce que des groupes d’individus de
cultures différentes entrent en contact continu et
direct et les changements qui surviennent dans les
modèles culturels originaux de l’un ou l’autre des
deux groupes. C’est une définition définit par
Melville Herskovits, Robert Redfield et Ralph
Linton.

L’acculturation a plusieurs formes : spontanée,


des cultures en contact libre ; forcée, organisée,
imposée par un groupe ; planifiée, contrôlée qui a
pour but de construire à long terme une nouvelle
culture.

L’acculturation se différencie du syncrétisme ou


métissage culturel, du multiculturalisme, de
l’assimilation, de la contre-acculturation et de
l’enculturation.

L’acculturation est le processus de modification


de la culture d’un groupe ou d’une personne sous

87
l’influence d’une autre culture.

En sociologie ou psychologie, l’acculturation


désigne le processus d’adaptation d’un individu
ou d’un groupe d’individu venant d’ailleurs, à une
culture locale, entrainant l’abandon partielle ou
totale des éléments de leur propre culture.

LA DECULTURATION

La déculturation est la perte ou l’altération de


l’identité culturelle d’un peuple au profit d’une
nouvelle culture ou de celle d’un individu de ce
peuple ayant émigré dans un autre pays. C’est
également un abandon volontaire ou le rejet de
certaines normes culturelles. Elle se différencie de
l’acculturation et de l’assimilation.

L’INCULTURATION

L’inculturation est selon Pedro Arrupe une


adaptation du message évangélique à une culture
donnée. Selon le Père Dis Amoltavadass qui est
un théologien Indien, l’inculturation est l’insertion
du message chrétien dans une culture donnée.

UNE CULTURE D’ENTREPRISE

Une culture d’entreprise est ce qui unit et ce qui


rend différents, elle est formalisée dans des
référentiels, pratique et partagée. C’est aussi un
ensemble de connaissances, de valeurs et de
comportements qui facilitent le fonctionnement
d’une entreprise et étant partagé par la plupart de

88
ses membres.

UNE CULTURE MANAGERIALE

Une culture managériale regroupe des règles, des


pratiques, mais aussi des valeurs autour
desquelles tous les membres d’une entreprise
doivent être fédérés.

LA SUBCULTURE

La subculture ou la sous-culture est l’ensemble


des valeurs, des normes et de comportements
propres à un groupe social donné et manifestant
un écart par rapport à la culture dominante. C’est
aussi la culture dévalorisée ou fragmentaire, par
rapport à une autre.

L’ALTERITE

L’altérité vient du latin alter qui signifie autre.


Selon la philosophie, l’altérité est le caractère, la
qualité de ce qui est autre. C’est aussi la
reconnaissance de l’autre dans sa différence,
qu’elle soit ethnique, sociale, culturelle ou
religieuse.

L’IDENTITE

L’identité est le caractère de ce qui est identique


ou confondu. Ce qui fait qu’une chose ou un être
vivant est le même qu’un autre. Ce qui permet de
différencier, sans confusion possible une
personne, un animal ou une chose des

89
autres. L’identité permet à l’individu de percevoir
ce qu’il a d’unique, c'est-à-dire son individualité.

Les identités regroupent les façons dont les


individus ou les groupes se définissent par eux
même, et sont définis par autrui. Les identités sont
à la fois une construction des agents sociaux, à
l’intérieur d’eux-mêmes, et une catégorisation de
la part de la communauté et des institutions
sociales.

90
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
LA CULTURE
RABEZANAHAR
Y La culture indique ainsi une étape antérieure à la
Kant
Tahirisoa Claude civilisation quand elle désigne les toutes
N°16 premières formes de la maîtrise des instincts.

Plaçait la culture au-dessus de toute forme


d’activité, et en tout cas avant la politique ; il
soumettait ses décisions à une réflexion intense et
profonde. Une des raisons, parmi d’autres, qui le
Senghor
fit « tomber en politique » fut certainement
d’ordre culturel et résida dans son rejet de
l’illusion assimilatrice coloniale.

La culture se définie comme l'ensemble des


croyances et des sentiments communs à la
moyenne des membres d'une société .Il prête au
terme de culture une totalité intégrée constituée
Émile Durkheim
des diverses institutions conditionnant ses
membres et assurant la transmission des modèles
acquis

La culture est ce tout complexe qui comprend les


savoirs, les croyances, l'art, la morale, la coutume
Lévi-Strauss
et toute capacité ou habitude acquise par l'homme
en tant que membre de la société .

Guy Rocher La culture correspond un ensemble lié de


manières de penser, de sentir et d'agir plus ou
moins formalisées qui, étant apprises et partagées
par une pluralité de personnes, servent, d'une

91
manière à la fois objective et symbolique, à
constituer ces personnes en une collectivité

La culture se définit comme étant la


programmation collective de l'esprit humain qui
Selon Hofstede
permet de distinguer les membres d'une société
par rapport à une autre

L’ACCULTURATION:

En sociologie, l'acculturation, ou transport d'idées,


Selon Pierre désigne les phénomènes qui résultent du contact
Bourdieu continu et direct des groupes d'individus ayant
différentes cultures, ainsi que les changements
dans les cultures originelles des deux groupes ou
de l'un d'entre eux.

L'acculturation représente l'ensemble des


Selon Max
changements socioculturels entraînés par le
Webber
contact prolongé entre des groupes et des sociétés
de cultures différentes.

L'acculturation comprend les phénomènes qui


surviennent lorsque des groupes d'individus de
Selon Emil
cultures différentes entrent en contact direct et
Durkheim
continu, et que se produisent des changements à
l'intérieur des modèles culturels de l'un ou l'autre
des deux groupes ou chez les deux

L’acculturation est le processus par lequel une


Bayili, (, 2014, p. culture mise en contact avec d’autres cultures
22). s’adapte à elles et, à partir de ses propres racines,
en assimile certains éléments ».

Poirier, 1972 La plupart des définitions impliquent une


réciprocité d’influence entre deux cultures. Dans
ce processus d’échanges, un des deux groupes

92
culturels (ou individus) opère « une sélection, une
combinaison, un renforcement, ou un rejet des
traits culturels » de l’autre

L’ENCULTURATION :

L'enculturation correspond aux mécanismes


inconscients ou partiellement conscients de la

Camilleri, 1985 transmission des traits culturels du groupe


d'appartenance vers un individu, orientant ainsi
les différents aspects de sa personnalité dans un
sens commun. C’est-à dire un sens partagé par les
autres membres du même groupe.

Camilleri et Précisent la définition de ce concept en indiquant


Vinsonneau (1996), que l’enculturation est « l’ensemble des
(p. 20). opérations par lesquelles les sujets s’approprient
cette culture de leur propre groupe ».

L’INCULTURATION :

La plupart des définitions impliquent une


réciprocité d’influence entre deux cultures. Dans
ce processus d’échanges, un des deux groupes
Carrier, 1992
culturels (ou individus) opère « une sélection, une
combinaison, un renforcement, ou un rejet des
traits culturels » de l’autre

selon Pierre L’HABITUS


Bourdieu, 6 nov.
L'habitus désigne un système de préférences, un
2019
style de vie particulier à chacun. ... Dans Esquisse
d'une théorie de la pratique (1972), Pierre
Bourdieu définit l'habitus comme étant « une loi
immanente, déposée en chaque agent par la prime

93
éducation ».

CHAMP

La notion de champ est centrale dans la théorie de


Pierre Bourdieu. Le champ est un microcosme
CHAMP selon social relativement autonome à l'intérieur du
Pierre Bourdieu macrocosme social. ... Les champs reposent sur
une coupure entre les professionnels (de la
politique, de la religion, etc.) et les profanes.

LE CAPITAL CULTUREL

Le capital culturel est une expression employée


selon Pierre pour déterminer l'ensemble des
Bourdieu ressources culturelles d'une personne, de la même
façon qu'elle peut posséder un patrimoine
économique. Elle a notamment été utilisée par le
sociologue Pierre Bourdieu en 21 sept. 2019
MAINSTREAM

Le mainstream, c’est l’inverse de la contre-


suivant la
culture, de la subculture, des niches ; c’est pour
référence : open
beaucoup le contraire de l’art. Par extension, le
editions journal,
mot concerne aussi une idée, un mouvement ou
(p. 16)
un parti politique (le courant dominant), qui
entend séduire tout le monde ».

CANCEL CULTURE

La cancel culture se définit en français culture de


référence
l'effacement ou culture de l'annulation, est une
Wikipedia
pratique apparue aux États-Unis consistant à
dénoncer publiquement, en vue de
leur ostracisation, des individus, groupes ou

94
institutions responsables d'actes, de
comportements ou de propos perçus comme
inadmissibles.

95
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
CULTURE
RAZAFIARISOA
White, Les bases de
Rindra Tiavina « il y a de forte raison d’établir une étude de la
l’anthropologie
Henintsoa culture comme indépendante de l’Homme, créer
culturelle
N°31 une science de la culturologie ».

« la culture recouvre les coutumes, l’information,


l’artisanat, les faits de la vie privée et publique en
Klemm Gustave
temps de paix et de guerre, la religion, la science
Friedrich
et l’art ».

« le symbolisme est l’agent qui permet à


Ernest Cassirer l’Homme d’agir réellement comme un animal
constructeur de culture ».
« la culture est par essence, une programmation
Hofstede mentale collective ».

Ingrid Plivard
« le concept de culture n’est pas simple à
approuve même
circonscrire mais les travaux des ethnologues
dans la psychologie
permettent d’en éclairer les différentes facette ».
interculturelle,
2014
« une culture est le mode de vie d’un peuple, alors
qu’une société et l’ensemble organisé d’individu
qui suivent une mode de vie donné ».
« une culture c’est seulement l’ensemble des
Denis de moyens offerts aux hommes qui révèlent d’elle,
Rougemont pour s’approcher de la vérité ».

Hans Jonas dans le « l’Homme tend à adopter, vis-à-vis de la science


principe et surtout de ses application technologique » d’où

96
Jean Adouze appuie cette idée comme une
responsabilité,
réconciliation entre la science et la culture.
1979

« la culture est la manière dont un groupe de


Selon Trompennars personne résout ses problèmes ».

La culture peut être considérée comme l’ensemble


des traits distinctifs, spirituels et matériels,
intellectuels et affectifs qui caractérise une société
UNESCO, les
ou un groupe social. Elle englobe outres les arts et
nouvelles, 2019
les lettres, les modes de vie, les droits humains
fondamentaux, les systèmes de valeurs, les
traditions et les croyances.

« Le mot « culture » recouvre 3 sens ou 3 groupes


de sens. Il est d’abord employé dans un sens
technique par les ethnologues ou par les historiens
(EDWAR SAPIR, des cultures, pour rassembler tous les éléments de
anthropologie, la vie humaine qui sont transmis par la société,
1921, Tome 2 : qu’ils soient matériels ou spirituels. Dans cette
culture, trad. acceptation, la culture est coextensive à l’homme
BAUDELOT ET lui-même car il n’est pas jusqu’à la vie des
CLINQUART, sauvage les plus primitives qui ne s’inscrive dans
minuit, 1969, Page un univers social, caractérisé par un réseau
85-88) complexe d’usages, d’habitude et d’attitude
conservés par la tradition. (…) On peut définir
grossièrement la culture comme la civilisation
pour autant qu’elle comprenne le génie national.

(Robert Brown « Le terme culture tel qu’il est employé dans les
(1812-1889)) études scientifiques, n’entraine pas l’accent mis
sur une idée de valeur qui s’y attache dans l’usage
vulgaire ». Il renvoie à tous les modes de vie
d’une société, et non pas seulement à ceux d’entre

97
eux que la société regarde comme plus ou
hautement désirables. De telles activités sont de
simples éléments parmi l’ensemble de notre
culture.

« La culture est un héritage social distinct de


l’héritage biologique comme de l’acquis
individuel ou d’un groupe particulier de société ».

 Alors que la race est seulement affaire


d’hérédité, la culture est essentiellement
affaire de tradition au sens large du terme :
(Michel Leris, race
qu’une science ou un système religieux soit
et civilisation,
formellement enseigné aux jeunes par leurs
1951, UNESCO,
éducateurs qu’un usage se transmette d’une
II)
génération à une autre génération, que
certaine manière de réagir soient
empruntées sciemment ou non par les cadets
à leurs ainées qu’une technique - ou une
mode - pratiquées dans un pays passe à
autre pays.

(Emile Benveniste, « J’appelle culture le milieu humain, tous ce qui


le problème de par-delà l’accomplissement des fonctions
linguistique biologiques, donne à la vie et à l’activité
générale, 1966, humaines forme, sens et contenu ».
Gallimard tel,
 La culture est inhérente à la société des
1976, T.I, P.30)
hommes, quel que soit le niveau de
civilisation. Elle consiste en une foule de
notion et de prescription, aussi en des
interdits spécifique ; ce qu’une culture
interdit la caractérise au moins autant que ce
qu’elle prescrit. Le monde animal ne
connait pas de prohibition. Or ce

98
phénomène humain, la culture, est un
phénomène entièrement symbolique.

Il y a trois niveaux de culture facilement


identifiable :

_ La culture primaire : c’est le type de


culture dans lequel les règles sont
connues de tous, respectées de tous,
mais pratiquement jamais définies.
Ces règles sont implicite, considéré
comme allant de soi : il est
impossible à un individu moyen de

(EDWARD les définir entant que système, et

T.HALL,  la elles sont généralement non

danse de la conscientes.

vie, tr. Fr, _ La culture secondaire : c’est le type de

Anne-lise culture bien tout à fait conscient

Hacker, mais qui est difficilement accessible

Glossaire. pour les étrangers. Culture

Point seuil, secondaire  uniforme  lies les

1992, P.264) individus les uns aux autres


_ La culture tertiaire : culture manifeste
ou explicite, est ce que nous
percevons dans chaque individu et
partageons avec lui ? C’est la façade
que l’on présente au monde entier.
Parce que ce niveau est très
facilement manipulable, il est le
moins stable et le moins fiables
quand il s’agit de prendre des
décisions.

(FORDE, 1942)
La culture fait référence au moyen

99
traditionnel de résoudre les problèmes (…),
aux réponses qui ont été accepté parce qu’ils
ont obtenu le succès.

(Chris Marker, les Quand les Hommes sont mort ils rentrent
statues meurent dans l’histoire, quand les statues sont mortes,
aussi d’Alain elles rentrent dans l’art, cette botanique de la
Resnais) mort c’est ce que nous appelions culture ».

« j’ai toujours perçu la culture comme un


(PHILIPPE lien entre les époques, les âges et les gens.
AUDREY Quelle que soit la discipline, la culture
LARRUE-ST- exprimes nos vies, nos émotions, nos
JACQUES) préoccupations ancienne, actuelles et parfois
futures ».

« La culture n’est pas une affection de


(Jean d’Ormesson) sérieux, c’est d’abord un plaisir à chacun de
le prendre où il veut ».

(Mouloud Une culture n’est pas un patrimoine ; une


mammeri (1917- culture n’est pas un héritage. Une culture
1989), c’est quelque chose que l’on vit, et c’est
THAGMAT) quelque chose que l’on fait vivre.

(GUY ROCHER
« La première distinction consiste à englober
dans culture,
dans la culture l’ensemble des moyens
civilisation et
collectifs dont dispose l’Homme ou une
idéologie, chapitre
société pour contrôler et manipuler
IV, Montréal :
l’environnement physique, le monde
éditions Hurtubise
naturel ».
HMH ltée, 1992
(GUY ROCHER « La culture c’est un ensemble liés de
dans culture, manière de penser, de sentir et d’agir plus ou
civilisation et moins formalisées qui, étant apprises et
idéologie, chapitre

100
partagées par une pluralité de personnes,
IV, Montréal :
servent, d’une manière à la fois objective et
éditions Hurtubise
symbolique, à constituer ces personnes en
HMH ltée, 1992)
une collectivité particulière et distincte ».

Jean-Marie
HEINRICH in
Signification de la « La culture est le lieu humain où la question
notion de culture, du sens se manifeste ».
discours
philosophique.

« L’anthropologie qui se place d’un point de


Jean-Marie vue de l’espèce nous présente le concept le
HEINRICH in plus extensif de la culture envisagée comme
Signification de la forme ou comme un produit spécifique
notion de culture, (c’est-à-dire par l’opposition à la vie sociale
discours ou agrégative animale) de la vie sociale
philosophique. humaine et de l’insertion de cette espèce
dans la nature ».

Jean-Marie
La culture désigne l’ensemble des procédés
HEINRICH in
artificiels utilisés (et inventés) par les
Signification de la
hommes par opposition aux processus
notion de culture,
naturels dont ils sont l’objet auxquels ils sont
discours
confrontés.
philosophique.
(CREAGEO/
 Quelque chose d’invisible –
formation dans
on ne peut pas la voir
cours sur la culture)
(imaginaire collectif)
 Quelque chose de transmis
par les parents, l’école, la
société
 Quelque chose de vieux (on
ne la voit pas évoluer) –

101
souvent assimilée à la
tradition, le folklore
 Culture parfois assimilée à la
grande culture : l’art, la
musique classique, l’opéra,
le théâtre

En anthropologie, la notion de culture est


définie de façon paradoxale.

 D’une part, elle a une


signification singulière : la
Jean Jacques culture est cette chose universelle
CHALIFOUX, J.-J. chez les humains qui diffère du
(1993). Culture : biologique, elle est propre de
une notion l’homme au sens
polémique ? anthropologique du terme.
Service sociale,  D’autre part, elle a une
volume 42(1) signification plurielle : il existe
une multitude de cultures
distinctes composées d’éléments
complexes correspondant aux
différentes sociétés.

l’institut de La culture selon l’institut de recherche de


recherche de littérature et civilisation autrichiennes et
littérature et internationales
civilisation
 Ensemble des coutumes, des
autrichiennes
réalisations matérielles et
et
spirituelles et des
internationale,
standardisations d’une
les concepts
collectivité
de la culture,
 Ensemble des représentations
politique du
publiques et mentales qui, dans
dév.culturel,

102
une certaine communauté
humaine, sont transmises,
toujours nouvellement
interprétées et de ce fait
nouvellement constituées entant
Art. 4.12
qu’opinions, normes d’action,
signification communicative.
 Manière de vivre, dans sa
totalité, distinctive d’un peuple
ou d’une société.

ACCULTURATION

L’acculturation s’avère être « le processus de la


transmission culturelle et aussi un composant du
changement culturelle »

 Le mot acculturation a été pris en deux sens


différent :

 D’une part en psychologie sociale, il


(selon Roger
désigne le processus d’apprentissage par
Bastide,
laquelle l’enfant reçoit la culture de
encyclopedia
l’ethnie ou du milieu auquel il appartient.
universalis, corpus
 D’autre part en anthropologie culturelle, il
1)
désigne le phénomène de contact et
d’interpénétration entre civilisation
différentes.

(Yves Laberge, DECULTURATION


Laval théologique
« C’est un phénomène qui viderait la culture
et philosophique,
de son essence, représenterait pour d’autres
de la culture aux
un renouvellement plutôt dynamique de la
cultures.
culture ».
Délimitation d’un

103
concept pluri-
sémantique, ISSN,
octobre 1996).

(Yves Labbé, une INCULTURATION


religion « L’inculturation renvoie aux conditions,
missionnaire, le exigences et effets de l’insertion de l’évangile
concept dans les cultures. Elle entretient un rapport
d’inculturation, interactif entre l’unité de la foi et de la diversité
2006) des cultures ».

LA CULTURE SAVANTE

Marcel « C’est la culture des savants, c’est-à-dire

fournier l’ensemble des connaissances ou savoirs qui


sont produits ou utilisées par les hommes de
science, les universitaires ou toutes autres
spécialistes ».
Malika Bensekat,
« C’est une culture dont les normes,
cultures
codifiées par des textes, sont consignées et
savantes/cultures
transmises par des écrivains et des érudits
populaires dans le
spécialisé au sein d’institution scolaires
manuel scolaire
officiellement reconnues ». Elle comprend
algérien de français
les cultures scientifique, artistique,
langues étrangère,
historique et philosophique des élites en
université de
place.
Mostaganem
Les bases de L’ENCULTURATION
l’anthropologie
« C’est le processus qui permet à la plus grandes
culturelle, pages 32
parties du comportement de ne pas dépasser le
seuil de la conscience »
 Margaret Mead le définie comme : « un
processus par lequel un groupe humain
transmet à un enfant dès sa naissance les
différentes composantes de sa culture :

104
langage, mœurs, valeur social, traditions, etc
».

LA TRANSCULTURATION

(CREAGEO/ « La transculturation c’est la création d’un nouvel

formation alphabet, d’un nouveau langage, récupération,

dans cours détournement des modes ou idiomes dominants,


sur la culture) nouvelles manières de s’habiller, nouvelles
formes d’expressions artistiques et musicales,
issue des rapports asymétriques entre dominants
et dominés ».

Malika Bensekat, CULTURE POPULAIRE

cultures
savantes/cultures Les cultures populaires sont par définition des
populaires dans le cultures de groupes sociaux subalternes. C’est-à-
manuel scolaire dire qu’elle n’est qu’une version dérivée et
algérien de français appauvrie de la culture légitime ». Elle comprend
langues étrangère, les catégories sociales plus modestes, rurales,
université de ouvrières ou urbaines et se développe au cours de
Mostaganem la période.

Yves Laberge, CULTURE DE MASSE


Laval
théologique et
« C’est aux Etats-Unis qu’ont été créés les
philosophique,
néologismes (…) de mass culture qui
de la culture
embrasse la culture produite par les mass
aux cultures.
média ».
Délimitation
d’un concept
pluri-
sémantique,
ISSN, octobre
1996

105
Yves Laberge,
Laval CULTURE BOURGEOISE
théologique et « C’est un moyen pour la bourgeoisie de
philosophique, tenter de s’élever au-delà de ce qu’elle
de la culture conçoit comme étant une vulgaire culture
aux cultures. populaire. Cependant, on ne saurait
Délimitation considérer la culture bourgeoise comme une
d’un concept culture savante, même en apparence car la
pluri- bourgeoisie ne cherche pas ces moyens, qu’à
sémantique, légitimer non seulement sa culture spécifique
ISSN, octobre mais aussi sa spécificité même, et par
1996 conséquent, sa domination ».

CULTURE D’ENTREPRISE

« Ensemble des traditions de structure et de


Larousse savoir-faire qui assurent un code de
comportement implicite et la cohésion à
l’intérieur de l’entreprise ».

Christophe SOUS CULTURE


Verdure, la culture « L’expression de sous culture sert à désigner la
reflet d’un monde culture spécifique à des sous-groupes, à l’intérieur
polymorphe, la de la société globale, qui présente donc avec cette
notion de sous de dernière un certain nombre de traits culturels
culture, communs, mais aussi nombres de traits culturels
philosophie, spécifiques différents qui ne retrouvent pas dans
culture, 2003. les groupes sociaux qui composent la société ».

LA CULTURE ALTERNATIVE

« Appelé aussi culture underground, c’est un


mouvement culturel contreculture, d’opposition à
l’industrie culturelle, qui se place à l’écart des
média de masse, voire en marge de la société ».

106
Wikipédia.org

Jean-Marie
HEINRICH in LA CULTURE DU QUOTIDIEN
Signification de la
notion de culture, « C’est une mode de vie particulier qui se définit
discours par les mœurs, les mentalités, les coutumes, les

philosophique. normes ».

(Yvon Pesqueux, la
culture nationale en
science de gestion,
management
interculturel, LA CULTURE NATIONALE
CESAG Dakar, « C’est la référence qui permet de rendre
Sénégal, 2017. Cel- intelligible les conflits organisationnels ».
01506974,
archives-
ouvertes.fr)

(Yvon Pesqueux, la
culture nationale en
science de gestion,
management
CULTURE ORGANISATIONNELLE
interculturel,
CESAG Dakar, « C’est une notion dont l’apparition est l’usage en
Sénégal, 2017. Cel- science de gestion précède celui de la culture
01506974, nationale ».

archives-
ouvertes.fr)

(Madame Line CULTURE MILITAIRE


Sourbier-Pinter,

107
Ethique et Culture
« C’est une transmission des valeurs, c’est tout ce
militaire, Dialogue
qui concerne – au-delà des batailles, et de l’action
entre militaire et
offensive et défensive – l’aspect humain du
société civil,
guerrier, l’homme dans la guerre avec ses atouts
Klingenthal, 27
et ses faiblesses, l’homme avec les autres, ce qu’il
juin 2007)
peut faire et ne pas faire ».

LA MULTICULTURALISME
(CREAGEO/
« C’est une notion connoté politiquement qui
formation dans
consiste à reconnaitre la diversité des cultures à
cours sur la
l’intérieur d’une même société, où tous les
culture)
individus sont en principe égaux et soumis à une
même loi. Elle tient donc à la fois du relativisme
et de l’universalisme ».

(CREAGEO/ INTERCULTUREL
formation dans
« C’est l’effort pour comprendre l’autre avec ses
cours sur la
propres manières de faire ou de penser.
culture)
Intermédiaire – médiateur – qui gère les
conflits ».

108
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
LA CULTURE

FALITIANA
La culture prend en charge tous les moyens de
Harena Fanaja
survies de l’être humain, une force qui s’exerce en
N°07
permanence sur chaque homme.

l’idée de E.B Tylor reflète le fait que l’homme


dans la société est généré par la culture ; un
EDWARD
ensemble de discipline qui inclut l’éducation, la
BURNET TYLOR
religion, la culture lui-même, la sociologie, la
politique ainsi que d’autres .

« la culture n’as absolument aucun sens si


elle n’as pas un engagement absolu à
changer la vie des hommes » cette
affirmation est claire la culture apporte à
Romain Garry
l’homme les moyens de s’adapter aux
complexités .L’ idéologie fondamentale de
la culture est qu’elle différencie la société
humaines des autres

D’une autre vision philosophique la culture


désigne ce qui est différent de la nature mais
Romain Garry théoriquement à cet égard l’homme n’est
pas unique tous les animaux tiennent compte
de l’espace et du temps cependant

Zuckerman, dans la « on ne peut prouver en dernier ressort que les


base phénomènes culturels soient absolument
anthropologique différents des évènements physiologiques mais il
culturelle y a une distinctions significatives entre les
réponses physiologie de l’animal et le

109
comportement culturelle de l’animaux » dans ce
cas l’être humain est le seul être capable de
manié la culture à sa survie en société collective .
La culture est loin d’être isolée à un seul champ
car l’homme vit dans des dimensions
extrêmement étendue d’où on parle de la culture
et ses dérivés.

ACCULTURATION

« acculturation » c’est le fruit de ses changements


c’est un processus d’assimilation de culture locale
par des personnes venant d’ailleurs.
La notion a été utilisée surabondamment à propos
de la diffusion dans le monde de la culture
occidentale et plus particulièrement , aujourd’hui
appliqué sur l’exportation du modèle culturel
d’Amérique du Nord dans les pays en voie de
développement l’Afrique en fait partie bien
évidemment notamment le monde évolue dans un
sens de plus en plus variant favorisé par les
échanges, le déplacement ainsi que d’autres
facteurs elle se constate également dans les
années 1950- 1960, dans le cadre du
développement de l’école culturaliste , fondée sur
l’existence d’un ensemble de traits typiques
constituant le caractère ethnique qui formerait la
personnalité de base d’un individu au cours de son
enfance or il n’existe pas de définition univoque
au contraire les définitions proposées pour le
terme sont multiples .

1938, Melville « l’acculturation comprend les phénomènes qui


Herskovits résultent du contact continu et direct des groupes

110
d’individus ayant différentes cultures, ainsi que
les changements dans les cultures originales des
deux groupes ou l’un d’entre eux » en d’autres
termes il s’agit du dynamisme culturel le fruit du
contact et interaction entre groupe, tribus, ou
entre humains.

DECULTURATION

La notion d’acculturation naturellement à ensuite


engendré un autre dérivé dit « déculturation »
indépendamment du fait que la culture est stable,
il est fort probable qu’il existe la disparition
brusque d’une culture propre à un peuple chez ce
peuple lui-même ou chez des individus émigrés
de ce peuple est probable voir même réels ; ici
EC Parsons
on parle bien de la déculturation le phénomène
est constatable et prouvé par des un des plus
habiles ethnologues surnommé EC Parsons à
travers des descentes qu’il a réalisé et qui lui a fait
formuler la tendance suivante « on m’indiquait
des coutumes caractéristiques de crainte que je ne
remarque pas , par contre, on ne me citait pas
simplement par indifférence des coutumes en

111
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
AMELICA LA CULTURE
Fortunah
Victorine La culture c’est un fait des humains
N°02
La culture est un phénomène essentiellement
humain

" une culture ne peut être comprise tant que la


Wissler en 1923 liste de ses éléments n’est pas complète"

" Quels que soient les constituants originels de la


culture humaine, la culture d'une période d' un
Dewey groupe est l' influence déterminante dans leur
disposition"

L’ACCULTURATION

L’acculturation c’est un phénomène de contact


entre les peuples.

L’acculturation c’est un processus de la


transmission culturelle

Powell en 1880
" l’acculturation pour signifier emprunt lexical"
L’ENCULTURATION

L’enculturation est un phénomène qui guide un


individu pour s’adapter à un groupe
La culture du centre est celui qui se trouve dans
une région.

112
LA CULTURE MARGINALE

La culture marginale est celle où l'on discerne des


éléments d’une région voisine

LA CULTURE GENERALE

La culture générale c’est un fait habituel des


membres précédents qui devient un model aux
descendants.

LA CULTURE DU CENTRE

La culture du centre est celui qui se trouve dans


une région.

LA CULTURE MARGINALE

La culture marginale c’est une culture qui se


trouve à l’extérieur de la société ce qui est
différent de la "culture au centre"

113
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)

LA CULTURE ET LA SOCIETE
RANJATOFENO
MANANTSOA
La culture est universelle en tant qu'acquisition
Manoa Tiana
humaine, mais chacune de ses manifestations
Nantenaina
locales ou régionales peut être considérée comme
N°25
unique.

La culture est stable, mais elle est aussi


dynamique et manifeste des changements
continus et constants.

La culture, étant « extrahumaine », « super


organique », échappe au contrôle de l'homme et
opère dans les limites de ses propres lois.

"Ni les forces naturelles ni les faits de culture pris


séparé-ment ou considérés en eux-mêmes ne
Bidney suffisent à expliquer la naissance et l'évolution de
la vie culturelle. »

"La culture, considérée comme un tout supérieur à


l'homme, constitue le troisième terme dans ce
Herbert spencer processus de l'inorganique, de l'organique et du
super organique"

"la culture comme existant en soi, planant sur la


vie des humains, qui ne sont que des instruments
Kroeber
passifs de son pouvoir ".

« La marche de l'histoire, ou ce qu'on appelle

114
couramment le progrès de la civilisation, ne
dépend pas de l'apparition de personnalités
particulières; comme celles-ci partout et en tout
temps se ressemblent sensiblement tant par leur
génie que par leur caractère normal, le substratum
social reste le même... L'action concrète de
chaque individu sur la civilisation est déterminée
par la civilisation elle-même... Le corps et l'esprit
ne sont que des facettes de la même matière ou
activité organiques; la substance sociale - ou
système sans substance, si l'on préfère la chose
que nous nominons civilisation, les transcende de
tout son être enraciné dans la vie. »
La définition la plus claire de la culture au point
de vue psychologique se pose ainsi :" la culture
est l'élément appris du comportement humain".

"Une culture est le mode de vie d'un peuple, alors


qu'une société est l'ensemble organisé d'individus
qui suivent un mode de vie donné. Plus
simplement, une société se compose d'individus,
la manière dont ils se comportent constitue leur
culture."

Ernst Cassirer « L'homme, dit-il, vit dans un univers


symbolique. Le langage, le mythe, l'art et la
religion sont des parties de cet univers. Ce sont les
divers fils qui tissent le filet symbolique, la toile
enchevêtrée de l'expérience humaine.. L'homme
ne Peut plus affronter immédiatement la réalité.
La réalité physique semble reculer à mesure
qu'avance l'activité symbolique de l'homme. Au
lieu de traiter avec les choses mêmes, l'homme en
un sens ne cesse de converser avec lui-même. Il

115
s'est à un tel point enveloppé de formes
linguistiques, d'images artistiques, de symboles
mythiques et de rites religieux qu'il ne peut rien
voir ou connaître sans l'intervention de cet
intermédiaire artificiel. Sa situation est la même
dans la sphère théorique et dans la sphère
pratique. Même dans ce cas l'homme ne vit pas
dans le monde des faits, ou selon ses besoins et
désirs immédiats. Il vit plutôt au milieu
d'émotions imaginaires, dans des espoirs et des
craintes, dans des illusions et des désillusions,
dans ses fantaisies et ses rêves ».

« La marche de l'histoire, ou ce qu'on appelle


couramment le progrès de la civilisation, ne
dépend pas de l'apparition de personnalités
particulières; comme celles-ci partout et en tout
temps se ressemblent sensiblement tant par leur
génie que par leur caractère normal, le substratum
social reste le même... L'action concrète de
Kroeber chaque individu sur la civilisation est déterminée
par la civilisation elle-même... Le corps et l'esprit
ne sont que des facettes de la même matière ou
activité organiques; la substance sociale - ou
système sans substance, si l'on préfère- la chose
que nous nominons civilisation, les transcende de
tout son être enraciné dans la vie. »

"Des Sociétés Animales, où il affirme qu'aucun


être n'est solitaire, mais que du plus inférieur au
Espinas supérieur, chacun est immergé dans une vie
sociale d'un certain type"

Kessler « A côté de la loi de la Lutte Mutuelle il y a dans

116
la Nature la loi de l'Aide Mutuelle, qui, en vue du
succès de la lutte pour la vie et particulièrement
du progrès de l'espèce, est de beaucoup plus
importante que la loi du combat mutuel »

L'ordre du coup de bec chez le poulet commun est


beaucoup plus rigide que dans toute autre espèce
étudiée par lui et donne ses conclusions et celles
Allee de ses associés sur l'état des relations dans une
bande de pigeons, comme exemple de ce que l'on
pourrait appeler la démocratie emplumée.

"Le clan des hurleurs n'est pas originairement


familial. Il subvient à la reproduction et à toutes
les autres activités et relations écologiques qui
sont essentielles pour la vie de l'individu et de
l'espèce. Hors l'accueil occasionnel d'un mâle
supplémentaire, c'est une société fermée qui
repousse les avances de membres d'autres clans,
tout en autorisant les primates d'autres espèces à
se mêler à elle sur les terrains de chasse sans les
Yerkes molester ou faire attention à eux. Le clan contient
des sous-groupes aux fonctions importantes,
comme les femelles et les nouveau-nés; la
femelle, le nourrisson et les jeunes; groupes de
jeu, de défense, de direction et de préparation; et
des groupes de femelles portantes. Ces groupes
sociaux provisoires ont une fonction sociale
spécialisée et suppléent d'une façon considérable
aux activités du clan. »

Schneirla il signale que chez les fourmis, « la méthode


d'apprentissage est stéréotypée, une véritable
routine, et se limite, en tant que méthode, à

117
l'individu et à la situation donnée », de sorte que,
contrairement aux sociétés humaines, où le savoir
est cumulatif, « l'acquis spécial à chaque société
meurt avec elle ».

Les rapports entre l'individu et la culture, vus sous


l'angle du processus d'enculturation, révèlent en
profondeur la plasticité de l'organisme humain.

Ils démontrèrent qu'en différenciant l'individu de


sa ulture, on se fait immanquablement une
conception fausse de son comportement. Il faut
toujours mettre en ligne de compte tous les
éléments qui à un moment donné composent les
Lewin et Brown
conditions totales d'existence d'un individu ou
d'une société. La culture, qui est le cadre dans
lequel se déroule la vie du sujet, prend de ce fait
une grande importance.

LA STRUCTURE DE LA CULTURE

Wissler, en 1923
« une culture ne peut être comprise tant que la
liste de ses éléments n'est pas complète ».

« l'élément doit être conçu comme un « élément


Kroeber minimum définissable de culture ».

« Le rituel Pueblo, écrit Parsons, est


kaléidoscopique. Il y a de nombreux types rituels
et... ils se combinent de diverses manières. Ces
rites constituent une cérémonie, avec ou sans
thème dramatique. »

118
« les indigènes du Nouveau Monde pouvaient être
Wissler groupés selon les éléments de culture».

" les aires culturelle basées sur la culture


matérielle ne coïncident pas avec ceux qui
Boas
résulteraient naturellement des études qu'on en
fait ».
Pour l'anthropologue, l’aire culturelle est donc un
instrument utile, dérivant empiriquement des
données ethnographiques.

LE PROBLÈME DU RELATIVISME
CULTUREL

Définit la civilisation comme « un champ d'étude


A. J. Toynbee
qui apparaît comme intelligible dans ses propres
limites », et traitant « des fondements » de la «
communauté nationale occidentale moderne».

Le relativisme culturel est en effet une


philosophie qui, tout en reconnaissant les valeurs
érigées par chaque société pour guider sa propre
vie, met l'accent sur la dignité inhérente à tout
corps de coutumes et sur la nécessité d'une
tolérance pour des conventions, même différentes
des nôtres.

Malinowski LE LABORATOIRE DE L'ETHNOLOGUE

" L'ethnologue doit avant tout « avoir un but


réellement scientifique et connaître les valeurs et
les critères de l'ethnologie moderne » ; il devrait,
« en général,... vivre.. parmi les indigènes »; et
enfin, « il doit appliquer un certain nombre de

119
méthodes spéciales pour recueillir, manier et
établir ses preuves ».

« La méthode généalogique donne la possibilité


d'explorer des problèmes abstraits sur une base
purement concrète. Il devient même possible de
formuler des lois réglant les vies de gens qui ne
Rivers les ont probablement jamais formulées eux-
mêmes, et en tout cas pas avec la clarté et la
précision qu'elles ont dans un esprit éduqué par
une civilisation plus complexe ».

L'INTÉGRATION CULTURELLE

« les véritables identités de la culture semblent


résider dans la connexion organique de ses
parties, dans la fonction remplie par un détail dans
Malinowski
son schéma, dans la relation entre le schéma, le
milieu et les besoins de l'homme. Les détails sans
importance disparaissent, la forme se charge de
sens et de fonction, et les formes inapplicables
perdent toute valeur ».

Malinowski parle de la famille comme d'un lien


entre les tendances instinctives et l'acquisition de
Malinowski
l'héritage culturel »

R. Benedict « Le type culturel de toute civilisation utilise un


certain segment du grand arc des buts et motifs
humains potentiels, de même que toute culture
utilise certains matériaux techniques choisis ou
des traits culturels. Le grand arc au long duquel
sont répartis les comportements possibles de

120
l'homme est bien trop vaste et plein de
contradictions pour qu'une seule culture puisse en
utiliser un segment considérable. La première
condition est la sélection. Sans sélection, aucune
culture ne pourrait même être intelligible, et les
buts qu'elle choisit et fait siens sont une chose
beaucoup plus importante que le détail particulier
de technologie ou que la formalité du mariage
qu'elle choisit aussi d'une façon semblable. »

LE DYNAMISME DE LA CULTURE

« Dans la tradition pré-darwinienne, le terme “


évolution ” est synonyme de “ développement ” et
Teggart est intimement associé avec la doctrine de la fixité
des espèces. L'ethnologie a suivi Comte en
considérant l'étude de l'évolution comme devant
tracer le cours du développement de l'humanité et
construire des “ séries idéales ”».

"Les différences culturelles n'impliquent pas des


différences raciales innées."

« Avec le seul principe de l'intelligence et une


seule forme humaine, en vertu d'une origine
commune, les résultats de l'expérience humaine se
sont avérés essentiellement les mêmes dans toutes
les époques et régions de même statut ethnique »,
Morgan
il emploie « forme humaine » dans le sens où
nous disons « type physique» ou « race », et son
expression « statut ethnique» est ce que nous
appellerions « position culturelle ».

121
« La thèse que je prétends soutenir, dans
certaines limites, est simplement que l'état
sauvage représente dans une certaine mesure une
condition primitive de l'homme, à partir de
Tylor laquelle s'est développée graduellement une
culture supérieure, par des processus encore
opérants, et le résultat montre que dans l'ensemble
le progrès a largement dépassé les rechutes. »

« Les arts, les institutions et les modes de vie sont


si essentiellement identiques, dans le même état
sur tous les continents, qu'il faut, même
maintenant, chercher la forme archaïque des
Morgan
principales institutions domestiques des Grecs et
des Romains dans les institutions correspondantes
des aborigènes américains...»

Tylor pensait devoir « tracer le cours du


développement historique, seul capable de donner
Tylor
un sens à la culture »

Herbert Spencer
CONSERVATISME ET CHANGEMENT

« L'homme primitif est extrêmement


conservateur. Même quand on oppose des races
élevées les unes aux autres et même en opposant
différentes classes de la même société, on observe
que les moins développées sont les plus hostiles
au changement. Il est difficile d'introduire une
méthode perfectionnée chez les gens du commun;
et en général ils rejettent même un nouveau genre
d'aliment. L'homme non civilisé a des
caractéristiques encore plus marquées. Son

122
système nerveux plus simple, perdant rapidement
sa souplesse, est encore moins capable de suivre
un nouveau mode d'action. Il s'ensuit à la fois une
adhésion inconsciente et une adhésion avouée à ce
qui est établi. »

« De vastes populations, dont certaines ont une


civilisation considérable, mais particulière,
détestent ce que l'on appellerait dans le langage de
l'occident, réforme... Les masses d'hommes de
Sir Henry Maine couleur qui grouillent sur le continent africain la
détestent, et elle est détestée par toute cette part de
l'humanité que nous avons l'habitude de mettre de
côté sous le nom de sauvage ou barbare."

LA DÉCOUVERTE ET L'INVENTION
COMME MÉCANISMES DU
CHANGEMENT CULTUREL

"La plus grande difficulté dans l'étude des


processus d'invention et de découverte, d'emprunt
ou de diffusion est que nous avons très rarement
Harrison l'occasion d'observer sur le vif l'introduction
d'éléments nouveaux dans une culture donnée."

"Les facultés inventives de l'homme s'exercent sur


l'ensemble de sa culture, tantôt s'attachant à des
innovations profondes, tantôt se contentant de
faire de légers changements aux pratiques en
usage."

Harrison « découverte » et d' « invention » et note la


difficulté de les distinguer nettement. « La

123
découverte, dit-il, est à la racine de toutes les
activités matérielles de l'homme, puisqu'il doit
connaître le comportement quotidien des
substances matérielles avant de pouvoir appliquer
ou adapter les objets naturels à ses buts. »

"La découverte est la trouvaille accidentelle de


quelque chose précédemment inobservé, tandis
Harrison que l'invention est la création consciente de
quelque chose de radicalement neuf. »

« N'oublions naturellement pas que la découverte


et l'invention peuvent avoir des résultats aussi
bien non matériels que matériels, car on peut
Dixon
tomber sur une nouvelle idée ou inventer une
nouvelle philosophie ».

Définissant le totémisme comme « la tendance


Franz Boas et Paul
des unités sociales définies à s'associer aux objets
Ehrenreich, A.
et aux symboles de valeur émotionnelle »
Goldenweiser

« Une limitation des possibilités, dit-il, arrête les


variétés » dans le développement d'une forme
Goldenweiser
culturelle donnée."

Graebner
LA DIFFUSION ET LA RECONSTRUCTION
DE L'HISTOIRE CULTURELLE

les Kulturkomplexe, les « complexes culturels »


sont tout à fait différents de ceux de nos chapitres
précédents, qui analysaient la nature du complexe
de culture. Nous y montrions que « chaque trait
contribue à l'unité plus large que les groupements

124
d'éléments (que nous appelons complexes de
culture) manifestent toujours dans une culture
donnée ».

Cooper a démontré que" la position des


diffusionnistes à outrance est indéfendable non
seulement du point de vue de la méthode, mais
R. P. Cooper
encore lorsqu'il s'agit de faits concernant la région
qu'il a étudiée."

Ces phénomènes de développement interne -


c'est-à-dire, les processus dynamiques de la
culture - peuvent « être observés dans tout
phénomène d'acculturation où des éléments
Boas étrangers sont remodelés selon les types dominant
dans leur nouveau milieu, et on peut les trouver
dans les développements locaux particuliers
d'idées et d'activités largement répandues ».

"un catalogue de traits identiques dans différentes


cultures ne pourrait jamais fournir par lui-même
Boas
des preuves adéquates d'un contact historique."

« La culture prétendue primitive se compose de


phénomènes qui doivent être élaborés
historiquement, c'est-à-dire en fonction
d'événements réels, même supposés, conçus
Edward Sapir
comme ayant une suite spécifique, une
localisation spécifique et des relations réciproques
spécifiques. »

Wallis « le trait plus ancien est moins répandu et que la


région d'origine n'est pas du tout le centre de la
région de répartition ».

125
L'ACCULTURATION

« L'acculturation comprend les phénomènes qui


résultent du contact direct et continu entre des
groupes d'individus de culture différente, avec des
changements subséquents dans les types culturels
originaux de l'un ou des deux groupes. »

« Le réajustement d'individus peut influencer la


pensée, le sentiment ou le comportement d'autres
Hallowell individus et provoquer peut-être la réadaptation
du mode de vie du groupe. »

TRANSCULTURE

« Je crois que le mot transculturation exprime


mieux les différentes phases du processus de
transition d'une culture à l'autre, parce que ce
Ortiz processus ne consiste pas simplement à acquérir
une autre culture, ce qu'implique réellement le
terme anglais acculturation, mais qu'il comprend
aussi nécessairement la perte ou l'extirpation
d'une culture précédente, ce qui pourrait s'appeler
une déculturation.

ENCULTURATION

" L'enculturation de l'individu dans les Premières


années de sa vie est le principal mécanisme de la
stabilité culturelle, tandis qu'agissant sur des êtres

126
plus mûrs, le même processus est un important
facteur de changement."

La psychologie de la culture, qui est avant tout


l'étude de l'individu subissant le phénomène de
l'enculturation qui l'adapte aux normes de
comportement déjà établies dans la société dont il
devient membre.

FOYER CULTUREL ET
RÉINTERPRÉTATION

« l'intérêt dominant d'un peuple peut être conçu


Melville Herskovits comme le foyer de sa culture; c'est le domaine
d'activité ou de croyance dont on a le plus
conscience, dont on discute le plus les valeurs et
où l'on discerne les plus grandes différences de
structure ».

« La vie quotidienne des hommes chez les Todas


est en grande partie consacrée aux soins donnés
Rivers
aux buffles et aux opérations lai fières »

« Tout élément de culture a quatre qualités


distinctes, quoique mutuellement reliées : à savoir
Linton
la forme, la signification, l'emploi et la fonction.

Edward Sapir
LA VARIATION CULTURELLE

« les aspects du comportement qui appartenaient


à la société comme telle, plus particulièrement
aux sociétés exotiques ou au passé obscur, dont le

127
mode de vie semblaitsi différent du nôtre que l'on
pouvait espérer pouvoir brosser un tableau
d'ensemble de la vie de la société, spécialement
dans ses stades les plus archaïques de
développement ».

"Indien parfaitement sage et autorisé, pouvait se


permettre d'éliminer l'existence même d'une
Edward Sapir coutume, attitude ou croyance attestée par un
autre Indien, également sage et autorisé."

TENDANCE CULTURELLE

« Lorsque nous regardons autour de nous et que


nous observons l'usage courant, il ne nous
apparaît vraisemblablement pas que notre langage
Edward Sapir
a une « pente », que les changements des quelques
prochains siècles sont préfigurés, en un sens, dans
certaines dispositions obscures du présent, et que
ces changements, une fois achevés, ne seront que
les continuations des changements déjà effectués.

LE CONTRE-CULTURE

La contre-culture est le lieu où l'on trouve une


agglomération de traits, non celui où les gens de
la région mènent la vie la plus féconde.

LE PHÉNOMÈNE DU MODÈLE

"on appelle les modèles dans une civilisation : les


formes prises par les éléments d'une civilisation,

128
lorsque les modèles de conduite qui apparaissent
chez les membres d'une société convergent, et
créent une façon de vivre cohérente, continue et
distincte."

"Le modèle culturel se conçoit comme l'accord


des modèles auxquels se conforment les conduites
individuelles : cette idée ne présente pas de
difficultés si deux choses sont présentes à
l'esprit."

129
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
La culture remplit, et dans une large mesure
ROVA Crisleur
détermine, le cours de nos vies, mais s'impose
Josoa
rarement à notre pensée consciente.
N°32

« Il devient toujours plus évident que les animaux


sont rarement
solitaires; qu'ils sont presque nécessairement
membres de communautés raciales et
interraciales plus ou moins complètes, entremêlés,
d'une part, sous l'influence du
Allee
milieu et, d'autre part, par une attraction mutuelle
entre les individus des différentes
communautés, tout accident à l'un affectant les
autres, au moins dans une faible
mesure ».

« On ne peut prouver, en dernier ressort, que les


phénomènes culturels soient absolument
différents des événements Physiologiques. Mais il
y a une distinction significative entre les réponses
Zuckermann
physiologiques de l'animal et le comportement
culturel de l'homme. ( … ) Dans ce sens, la
culture est un phénomène essentiellement humain.

La notion des rapports entre l'individu et son


groupe, du fait qu'ils étaient déterminés par le
processus d'adaptation de l'individu aux types de
conduite collective, à son système de valeurs et à
ses formes institutionnalisées de comportement.

Fenton « Le modèle sert donc à perpétuer la coutume;

130
pour l'individu la situation a déjà été définie par
des antécédents, et une fois qu'un type
fondamental est établi il tend à persister malgré
une substitution à l'intérieur de son cadre ».

« La culture s’adresse donc à toute activité


(GUY ROCHER
humaine, qu’elle soit cognitif, affectif ou
dans culture,
conative ou même sensori-motrice (…) la
civilisation et
culture est action, qu’elle est d’abord et avant
idéologie, chapitre
tout vécue par des personnes ; c’est à partir
IV, Montréal :
de l’observation de cette action que l’on peut
éditions Hurtubise
interférer l’existence de la culture et en tracer
HMH ltée, 1992)
les contours ».

La culture se définit comme étant un héritage

Selon Max Webber social; d'autres ont pu dire que c'est «tout ce qu'un
individu doit apprendre pour vivre dans une
société particulière.

ACCULTURATION

« La portée de l'étude d'acculturation a été


Hodgen indûment restreinte par les limites étroites mais
arbitraires des disciplines académiques formelles
».

ENCULTURATION

"L'enculturation est ainsi le processus qui permet


à la plus grande partie du comportement de ne pas
dépasser le seuil de la conscience."

131
NOM DU
CONTRIBUTEU AUTEUR DEFINITIONS
R (TRICE)
Etymologiquement, la culture est originelle du
latin « cultura » qui lui-même, de colère, cultiver
la terre cette deuxième définition fut très utilisé
vers la deuxième moitié du XXe siècle
FANAMPERANT
paradoxalement elle est très contrastée en raison
SOA
du fait que nombreux ce sont exprimés pour la
Razanadrakoto
définir dans le sens universel elle est
Luca
l’application que l’on met à perfectionner la
N°08
science, les arts a développer la faculté humaine
la politique , le sport , la musique , la danse ,l’art
culinaire , et s’étend dans d’autres domaines .

(Hannah Arendt, la
crise de la culture, « Le mot culture dérive de colère, cultiver,
1961, trad. demeurer, prendre soin, entretenir, préservé
PATRICK LEVY et renvoie primitivement au commerce de
et ALLI, l’homme avec la nature, au sens de culture et
Gallimard, d’entretien de la nature en vue de la rendre
« folio essais», propre à l’habitation humaine ».
1992, P.271)
A et R. Mucchielli définissent l'acculturation,
comme le « processus par lequel un individu
A et R. Mucchielli,
apprend les modes de comportements, les
dans le Lexique des
modèles et les normes d'un groupe de façon à être
sciences sociales
accepté dans ce groupe et à y participer sans
(1969)
conflit ».

Guerraoui, B. On peut définir la culture comme "caractéristique


Troadec(2000) universelle qui inclut les savoirs, les croyances,
Psychologie l'art, les murs, le droit, les coutumes, et toute
interculturels, disposition ou usage acquis et transmis par

132
l'homme vivant dans une société donnée" Z. Cette
conception de la culture coïncide avec l'idée selon
laquelle la culture est universelle et que tout
peuple d'être humain sur terre possède une culture
Paris, A.Colin,
propre à elle. Elle se coïncide également avec
P.88
l'idée que la culture est quelque chose d'acquis et
elle est également transmise par l'homme en tant
qu'être créateur de culture.

ACCULTURATION

« les processus dynamiques de la culture peuvent


être observés dans tout phénomène
d’acculturation où des éléments étrangers sont
Franz Boas
remodelés selon les types dominant dans leur
nouveau milieu et on peut les trouver dans les
développements locaux particuliers d’idées et
d’activité largement répandues. »

L’ENCULTURATION

L’enculturation correspond aux mécanismes


(Camilleri, 1985, inconscient ou partiellement conscient de la
page 24) transmission des traits culturels du groupe
d’appartenance vers un individu, orientant ainsi
les différents aspects de sa personnalité dans un
sens commun.

Jean-Marie CULTURE POPULAIRE


HEINRICH in
La culture populaire est un terme fort commune, à
Signification de la
partir de la conception individualiste de la société,
notion de culture,
très répandue entant qu’élément de l’idéologie
discours
dominante, et parce que le peuple l’attribue
philosophique.

133
volontiers aux élites qui s’en distingueraient par là
même, que ce soit pour admirer cette culture ou
pour la railler, parfois la mépriser franchement.

134

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