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Cultures et organisations sociales

I Introduction : Approche de deux concepts : culture et organisation sociale


1.1 Voir bibliographie
Anciennement, l’ethnologie était liée à la connaissance du corps humain.
Anthropologie physique  source de revenu et source d’emploi pour l’analyse du
code génétique (ADN) comme dans la police par exemple.

Culture
Le vêtement mondialise le phénomène culturel. Système d’étude : LMD ; format
de fichiers informatiques. La culture se décline en multiples cultures confortées par
l’éducation : le rôt en France et le rôt chez les Touaregs. Le pet fait s’excuser en
France alors que chez les Peuls, il peut amener à faire quitter sa famille à la
personne.
Sommes-nous prêt à comprendre l’importance de la culture ? Et des autres
cultures ? Et donc de l’univers idéologique et politique ?
La culture est lié au langage.
Ethnocentrisme : appliquer les conventions de sa culture à la culture des autres.
L’ethnologue ne doit pas juger.

Organisation sociale
Se fait selon les lois, la culture etc.. Par exemple, chez les Peuls, il n’y a pas
d’orphelin social. De même au Tahiti de l’époque de Bougainville (1760) où l’enfant
appartient à toute la communauté.
1er groupe social : la famille. L’individu n’existe aujourd’hui que par rapport à un
groupe : nationalité française.
L’autorité est limitative selon l’organisation sociale. Celle-ci est dirigée autour du
pouvoir. Il y a ainsi toujours les dominés et les dominants. Cf : les différentes sortes
de régime : démocratie, monarchie etc..

Culture
Il n’existe pas d’homme sans culture. L’idée de l’homme sans culture est une
idée philosophique de Rousseau. L’homme est intégré à un groupe avec qui il
partage un ensemble de connaissances et de comportements qui caractérisent une
société déterminée (technique, économique, rituels, religieux, sociaux…). Il y a
possibilité d’avoir plusieurs cultures. Ensemble organisé des expressions
idéologiques et matérielles qui expriment la condition des hommes à leur propre
conditionnement d’un groupe d’individus.
 Spirituel, matériel, idéologique, comportement, intellectuel, affectif.
 Les arts et les lettres, les modes de vie, les droits des êtres humains, les
valeurs, les traditions, les croyances.

Organisation sociale
Combinaison d’individus ou de groupes qui leur permettent d’agir en commun
(du moins, un certain temps). Toute société est formée d’un ensemble de relations
qui reposent sur une coalition qui produit un rassemblement à travers le temps et
l’espace. La notion de rassemblement est une caractéristique de l’organisation
sociale ou de la société. Il y a 3 caractéristiques :
- Association entre un système social et un lieu
- L’existence d’éléments normatifs sur lequel se fonde une occupation légitime
du lieu (prétention).
- Sentiment chez les membres du groupe de partager une identité commune.
 Ensemble complexe d’individus de tout sexe et de tout âge, rassemblés et
soumis à une culture propre à assurer la continuité du tout et de la réalité de ses
idéaux.
II Qu’est-ce que l’anthropologie
¤ L’anthropologie (1965 – 1980) ?
 Appartient aux sciences humaines (sociales)
 Sciences qui ont l’homme pour étude
 L’homme comme être animal et social en relation avec les groupes humains.
 Comprendre et expliquer la réalité sociale.
 Terme qui insiste sur l’unité humaine

Choc des cultures avec les empires coloniaux.

¤ Ethnologie (1787)  le pasteur moraliste Chavane.


 Étude des sociétés primitives, classement des hommes et femmes selon
leurs races.
 Étude des sociétés non-industrielles (19e – 20e siècle)

¤ Ethnographie (1820)
 Description des peuples, des groupes, lié à l’observation directe d’une unité
sociale. Reprise par d’autres personnes pour comparer différents peuples dont
l’ethnologie fait la synthèse pour retracer les peuples selon leurs langues, coutumes,
cultures.

Notes
[wolkerkunde]  terme allemand
Le fondement de l’ethnologie, c’est l’observation directe.
 Ethnographie
La sociologie et l’anthropologie ont l’homme comme sujet d’étude.
 L’anthropologie choisie des unités restreintes : des groupes à l’intérieur de la
société globale. De la naissance jusqu’à la mort.  Étude de l’homme et des
groupes humains.
 La sociologie : phénomènes globaux  naissance, mort, mariage 
institutions et faits sociaux.

Notion de don  consommation de tous les jours (anniversaires faits avec


l’entourage et les amis).

¤ L’anthropologie physique
Idée de l’homme comme animal, est dépassée. L’anthropologie est déductive et
s’articule autour de l’observation des groupes à la différence de la sociologie où l’on
observe l’organisation sociale et les faits sociaux en établissant des lois qui
définissent le fonctionnement interne des groupes.

¤ L’anthropologie
Elle s’intéresse à l’organisation sociale du groupe et à ses acquis culturels. 
Basée sur l’observation et la recherche de lois (simples et complexes) fondées sur la
logique, expliquant les causes et relations des phénomènes entre eux. Ce qui permet
la généralisation  groupe.
L’anthropologie n’est pas statique mais dynamique ; elle n’a pas un rôle moral.
 Etude biologique, anatomique, pathologique...

¤ L’anthropologie culturelle
Etude qui a pour objet les créations humaines issues de l’organisation sociale.
 étude descriptive, comparative, qualificative de la technique.
 étude des mœurs, coutumes, modes de vie et langages.
 étude des structures économiques, politiques, idéologiques (croyances).
 démographie et autres sciences.
¤ Définitions
Technologie
Etude des rapports homme-nature pour ce qu’il est utilitaire...
L’anthropologue doit s’intéresser à l’environnement - arbres, habitats – et aux
techniques utilisées.

Politique
Toute société comporte des mécanismes permettant d’assurer sa cohésion et
sa pérennité.

Pouvoir
Désigne la faculté d’agir propre à l’être humain et qui désigne son aptitude à
entreprendre des actions efficaces à son bénéfice. A ce titre, le pouvoir marque la
supériorité personnelle (ou d’un groupe) fondée sur la force, la tradition, le prestige,
l’autorité, la richesse ou sur tout facteur qui entraîne la domination, la subordination.

Parenté
Désigne des rapports entre individus basés sur certaines formes d’affinité,
l’alliance entre un époux et les parents de son conjoint et l’ascendance réelle ou
supposée. Elle n’est pas basée uniquement sur une relation physique : il y a la
reconnaissance d’une relation sociale différente et qui peut coïncider avec elle.
Ensemble de personnes réunies par des liens de filiation, de germanité, d’alliance
variables selon les cultures.

Idéologie
Etude de tout système d’idée propre à un groupe déterminé et conditionné par
ces centres d’intérêt. Correspond au système de représentation (symboles) 
magies, croyances, mythes.
La croyance englobe la magie, la sorcellerie et la religion. Ainsi, l’anthropologie
s’y intéresse en se servant d’autres sciences sociales (pour encore, couvrir tous les
aspects d’une société).
Archéologie : la vie matérielle, l’habitat, la situation humaine du moment.
Démographie : étude de la population humaine basée sur les données fournies
par les actes de l’état civil et des recensements. Méthodes et techniques de
statistiques.
Droit : toute société vit avec des règles. Etude de l’ensemble des règles
régissant les conditions dans lesquelles doivent s’établir les relations dans une
société organisée (Mauss ; Malinowski)
Ecologie : étude de la distribution des hommes dans l’espace ainsi que les
formes d’interaction qui distribuent ces formes. Saisie des inter-relations entre
humain et son milieu ; civilisation et nature. Haeckel invente cette science.
Géographie : rapport avec l’espace, les cartes etc. et le positionnement des
villes.
Histoire : rapport avec le temps ; informations historiques  vérification de
données.
Linguistique : étude de la langue.

¤ La démarche anthropologique
Les idées reçues expriment le sens commun. La sociologie doit s’en servir. Il n’y
a pas de nature universelle de l’homme, mais il y a des sociétés-systèmes.
Etude sur le terrain : enquêter, interroger un certain nombre d’individus, d’un
groupe, en vue d’une généralisation (observation directe et participante).
III Champ d’analyse anthropologique
Le développement social et culturel à travers la culture et l’organisation sociale
III – 3.1 Cultures
Le concept de culture vient du latin « colere » : cultiver, ??? et s’étend à tous les
actes humains. Il y a plus de 200 définitions du mot « culture ». Il n’existe pas
d’homme sans culture, c’est un ensemble de connaissances et des comportements
qui caractérisent une société déterminé (rituels sociaux, techniques, économiques ou
encore au niveau du comportement). Un ensemble organise des expressions
idéologiques et des mots caractérisants un groupe d’individus qui exprime la réaction
des hommes à leur propre conditionnement.
 Pression du tiers-monde et de l’Asie en 1982 à Mexico pour la défense de la
culture par l’UNESCO.

La culture peut être considéré dans son sens le plus large comme l’ensemble
des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs qui caractérisent
une société ou un groupe social. Elle englobe les modes de vie, les droits
fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeur, les traditions et les
croyances, outre les arts et les lettres.

L’UNESCO a essayé de concilier les différentes conceptions de la culture des


différents peuples.
Conception française : création d’art
Conception anglo-saxonne : l’art de vivre et le savoir quotidien
Conception allemande : comprendre d’être homme et femme civilisés et
comprendre le patrimoine.

La culture est un héritage. Chaque culture a son mode de communication qui lui
est propre. Elle se transmet aussi par des gestes, des rituels, des savoir-faire. Elle
s’enracine dans l’individu, elle lui est indispensable pour l’insérer dans le tissu social
et donner un sens à ce qui l’entoure. Elle donne aussi lieu à des stratégies culturelles
à différents âges de la vie.

La culture se développe entre membres d’une même société en passant par


des relations institutionnalisées, fonctionnelles, hiérarchisées, égalitaire et affective.
La culture qui s’enracine dans le tissu social permet la cohésion sociale.

3.1.1.1 La culture pour les courants anthropologiques


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3.1.1.2 La culture pour les écoles en anthropologie


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3.1.2 Culture et base de la vie sociale (1 - le langage ; 2 - l’ethnocentrisme)


¤ Problématique du langage
Quand et comment le langage est-il apparut ? Quel est le processus de
l’acquisition ?
Le langage est propre aux humains et à un groupe. La paléontologie révèle que
l’apparition du langage est lié à l’évolution du primate : la libération de la main a
libéré la bouche qui était utilisé comme moyen de préemption, pour attraper les
choses. Le langage ne peut donc apparaître qu’avec la défonctionalisation de la
préemption de la bouche.
Il existe différents langages : des signes, sémaphore, par image, morse ou
tambour, par fumée, par écriture.
Le langage parlé est le premier outil qui ait permit de désigner l’objet. Le
langage est organisé en son divers que l’humain apprend à distinguer au cours de sa
socialisation (processus par lequel l’individu devient membre d’une société) par la
famille et la société. Alliance de critères anatomiques et linguistiques (association de
son et de choses). Il y a environ 6000 langues sur Terre. Chaque groupe associant
un sens à un son.  cf monème et phonème.
Les choses ont différentes importances selon les groupes sociaux, ce qui se
répercute sur le langage qu’ils utilisent (en fonction de l’espace, du temps et des
autres). Son divers mémorisés différemment en fonction de chaque langue. La
socialisation permet l’assimilation et la distinction des sons.
Avec le langage, l’homme dépasse l’animal et la nature pour arriver à la culture
qui classe et définit le monde en rapport de chaque groupe humain.

¤ Attitude ethnocentriste
Ne pas accepter l’existence de formes de vie sociale différentes des siennes.
 pré-notions véhiculées par le groupe. Rejet de l’homme en être animal.
Autrui est définit par son groupe à travers un certain ordre. Sa présence ne
saurait être toléré si elle nie à l’ordre du groupe qu’il reçoit.
III – 3.2 Organisations sociales
1 – Toute société occupe un lieu, un territoire précis. Ces aires ne sont pas
nécessairement fixes : nomades...
2 – Existence d’élément normatif sur lequel se fonde une prétention, légitime à
une population, d’un lieu : conflit israelo-palestinien.
3 – Sentiment de partager une sorte d’identité commune, peu importe comment
il se matérialise.

La société est un ensemble complexe des deux âges, assemblés de manière


permanente et soumis à une culture commune et propre à assurer la continuité du
rassemblement.
Toute société est organisée dans la mesure où elle n’apparaît pas comme une
simple collection d’individus. Il y a surtout une organisation sociale : ensemble de
moyens gouvernés par une autorité qui permet à la société de fonctionner. C’est un
système de rapports entre les membres d’un groupe ou entre les groupes. Ils
impliquent des compensations, des obligations et obéissent à des éléments
approuvés. Il doit y avoir consensus : adhésion individuelle et collective à un modèle
culturel. La solidarité du groupe est mise en évidence par la conformité de penser, de
sentiments, d’actes. La perte de consensus est signe de désorganisation sociale et
de désintégration de la société.

¤ Contrôle social (ou régulation sociale)


Ensemble des moyens dont dispose un groupe pour faire en sorte que les
membres qui le composent se conforment aux normes.

3.2.1.1 L’organisation sociale pour les courants anthropologiques


???????????

3.2.1.2 L’organisation sociale pour les écoles en anthropologie


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3.2.2 Organisations sociales et base de la vie sociale (Le pouvoir)


Toutes les sociétés humaines reposent sur l’organisation sociale qui met en
place un pouvoir au service d’une structure sociale qui ne peut se maintenir que par
une conformité aux règles car il y a toujours désobéissance. Ainsi, le pouvoir est une
compétition ayant lieu dans toutes sociétés et se mettant en place de différentes
façons (coutumes, constitutions) qui renvoient toujours à la notion de légitimité.
Celle-ci fonde le consentement des gouvernés envers les gouvernants.
Il y a trois types de pouvoir. Cf cours de Connaissance des faits sociaux.

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