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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de santé

Institut National de la Formation Supérieure


Paramédicale
INFSPM OUARGLA

Module :

Préparé par :
M. BOUSEHABA MOHAMED

2023- 2024
Anthropologie-Psychologie-Psychosociologie M. BOUSEHABA Mohamed

Libellé de l’unité d’Enseignement : UEF 112

Intitulé de la matière : Anthropologie / Psychologie / Psychosociologie

Semestre : I

Enseignant responsable de l’UE : BOUSEHABA M


Objectifs de l’enseignement

L’étudiant doit être capable de :


- Connaître l’homme dans sa globalité, notamment sa culture, sa personnalité, sonn
développement et sa vie en groupe pour une meilleure prise en charge.
Contenu de la matière
Anthropologie
Introduction
1. Définition de l’anthropologie.
2. L’évolution de la vie et de l’homme dans les dimensions biologique, psychologique et
sociologique.
3. Culture et phénomènes culturels.
4. L’inné et l’acquis.
5. Mythes et croyances.
6. Attitudes culturelles face à la santé, à la mort.
Psychologie
1. Définition de la psychologie.
2. Développement psychomoteur, affectif, intellectuel et psychosocial de l’individu.
3. La personnalité
3.1 Définition
3.2 Conduite et comportement
3.3 Aspects dynamiques de la personnalité
3.4 Les mécanismes de défense et coping
3.5 Etats affectifs et Conduites intellectuelles

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4. La psychologie du malade

4.1 L'approche des relations interpersonnelles

4.2 La relation soignant-soigné

4.3 Relation de caring transpersonnelle

. 4.4 Compétences relationnelles


Psychosociologie
Introduction
1. La notion de groupe.
2. Les différents groupes sociaux : La famille, le groupe de travail, l’institution.
3. La dynamique des groupes restreints.
4. La dynamique des conflits.
5. Les leaders.
6. Les techniques d’entretien (différents types).
7. Les techniques d’observation.
8. Les techniques d’animation de groupe.
9. La Communication.

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Comment, se demandait Edward Evans, comprendre que dans les églises, les fidèles
(masculins) enlèvent leurs chapeaux et gardent leurs chaussures, tandis que dans les
mosquées, les musulmans gardent leurs chapeaux et enlèvent leurs chaussures ? Il y voyait
toute l’importance de la fonction sociale (ici, c’est l’accès au sacré) qui peut donc
s’incarner dans des productions et dans des coutumes sociales différentes.
Introduction
Science de l’Homme, l’anthropologie est la discipline qui étudie le genre humain sous
différents aspects notamment physiques et culturels. S’intéressant aux sociétés dites
« primitives », elle a toujours été associée à l’archéologie et à l’inventaire des coutumes des
communautés distantes dans l’espèce, des peuples lointains, exotiques et des sociétés
éloignées dans le temps sous le regard occidental.
Le projet fondamental de la discipline anthropologique est celui de penser l’humanité dans
son ensemble, de réfléchir sur le fonctionnement général du fait social, culturel ou autre
afin d’expliquer à la fois l’autre et le même, la diversité des sociétés humaines et l’unité du
genre humain. Quelle que soit l’approche adoptée, naturaliste ou philosophique, l’objet de
cette science est celui de s’interroger sur l’origine, la nature de l’homme et la place qu’il
occupe dans l’univers.
Mais avant de s’affirmer en tant que discipline avec un statut scientifique ayant des
méthodes et des principes rigoureux, l’anthropologie a suivi le cheminement de plusieurs
courants de pensée qui ont jusque-là façonné ses approches du genre humain.
Appelée donc à étudier l’être humain sous de multiples facettes, cette science qui n’est pas
récente, a eu rapidement une impulsion vigoureuse en raison de ses formules et de ses
doctrines à tel point que les autres sciences lui deviennent tributaires.
De même, des convergences avec l’Histoire, la philosophie ou la psychologie ont toujours
marqué la pensée anthropologique. De là l’idée de donner une seule définition de

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l’anthropologie et de la limiter dans un seul champ d’étude devient problématique puisque


philosophes et savants se sont toujours disputé son domaine : les premiers la
considéraient comme science philosophique tandis que les autres la voyaient comme
synonyme d’histoire naturelle de l’homme.
De telles controverses ont ouvert le champ à plusieurs définitions parfois contradictoires
mais souvent elles se croisent pour voir en anthropologie une science générale de l’homme,
non seulement au point de vue physique, mais aussi sous le rapport intellectuel et moral.
1. Définition de l’anthropologie.
1.1 Définition
L’Anthropologie (du grec anthrōpos : homme) est la science de l'Homme en général. Elle
s'applique à la saisie des diversités culturelles et sociales des êtres humains sous de
multiples aspects : physiques (anatomie, physiologie, pathologie, évolution) et culturels
(sociaux, psychologiques, géographiques, etc.). L'anthropologie tend à définir l'humanité
en faisant une synthèse des différentes sciences humaines et sciences de la nature.
L'Anthropologie est la science de l'Homme, le mot même le dit. Mais ceci, admis comme
incontestable, est cependant insuffisant pour la définir. Il faut fixer la place qu'elle occupe
dans la série logique des Sciences, préciser la valeur, établir l'importance relative de ses
nombreuses subdivisions.
Cette discipline insiste particulièrement sur les traits qu'elle considère spécifiques à
l'homme par rapport aux autres animaux : langages articulés et figuratifs, rites funéraires,
sexuels, politiques ou magiques, arts, religions, costumes, parenté, habitats, techniques
corporelles, instrumentales, de mémorisation, de numération, de représentations spatiales
et temporelles, etc.
Elle s'appuie notamment sur l'étude comparative des différentes sociétés et ethnies
décrites d'abord par l'enquête de terrain, analyse empirique, collecte de données, puis
analysés, interprétés et synthétisés, et faisant l'objet d'une comparaison et d'une
généralisation théorique.

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1.2 Domaines de l'anthropologie

Selon l'American Anthropological Association, cette discipline comprend quatre branches


principales. Chacune de ces branches de l’anthropologie peut être subdivisée en différents
sujets et selon des intérêts spécifiques.

- Anthropologie biologique : (appelée à certains endroits anthropologie physique) est


responsable de la compréhension comment les humains se sont adaptés à différents
environnements ? Plus spécifiquement, elle est chargée par exemple, d’étudier quelles sont
les causes des maladies ou comment nous avons évolué différemment des autres espèces.

Ils sont également intéressés à comprendre comment la biologie et la culture façonnent les
modes de vie et le comportement humain en général.

- Anthropologie culturelle : connue à certains endroits aussi comme anthropologie


socioculturelle ou ethnologie, explorez comment les gens de différents endroits vivent et
comprennent le monde. Ils se demandent comment les règles qui établissent les formes
d'interaction sont générées dans une grande diversité de contextes.

Pour ce faire, ils analysent les points de vue des gens. Ces points de vue leur permettent de
comprendre la perspective, les pratiques, les valeurs et l'organisation sociale des groupes
humains.

- Anthropologie linguistique : Ceux qui étudient l’anthropologie linguistique sont


intéressés par l’analyse les différentes façons d'établir la communication entre les êtres
humains. C'est-à-dire, comprendre comment le langage est lié aux manières de
comprendre le monde et de s'y rapporter.

Plus spécifiquement, il s'agit de voir comment le langage se manifeste de différentes


manières et comment ses utilisations changent avec le temps, en créant des significations

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et même en modifiant les identités et les relations. Ces deux concepts, langue et
communication, sont les clés pour comprendre la société et la culture.

- Archéologie : est chargée d’étudier la culture humaine à travers analyser les objets,
matériaux, outils et constructions que les hommes ont construits au cours de l'histoire et
dans des endroits différents.

Pour ce faire, la pratique la plus courante consiste à retirer ces objets de la terre et à
cartographier l'emplacement des constructions afin de mieux comprendre le quotidien des
gens et de comprendre les différences et les similitudes entre les sociétés humaines à
travers le temps.

Comment ces branches d'étude s'appliquent-elles ?

Les différentes branches de l’anthropologie peuvent être appliquées dans des contextes
très divers. Par exemple, au niveau local, dans les communautés, essayant de comprendre
leurs problèmes liés à la santé ou à l’éducation.
Ou aussi, peut être appliqué dans les musées ou dans les sites archéologiques, qui aident à
reconstruire le passé. Dans le même sens, il peut être appliqué dans les grandes villes,
c’est-à-dire dans l’analyse des pratiques et des espaces du présent.
Ils peuvent également être appliqués dans le domaine commercial ou technologique, car ce
dernier peut donner de nombreux indices sur notre évolution et l'évolution de nos besoins
et de nos modes de vie.

2 L’évolution de la vie de l’homme dans la dimension biologique,


psychologique et sociologique

L’anthropologie est une science qui étudie l’origine des êtres humains et leur
développement à partir des caractéristiques biologiques, social, culturel, linguistiques
propre aux différant populations humaines afin de connaitre, de décrire et d’expliquer les
différents aspects de l’évolution de l’espèce humaine ainsi que facilite certain changement
technologique, économique, culturel et social.
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- La dimension biologique : regroupe tout ce que l’homme manifeste comme corporel.


Elle reprend tout ce que donne par l’anatomie, la physiologie et la biologie.
- La dimension psychologique : ou psychique recouvre tout ce qui est de fonctionnement
psychique de la personne. Elle reprend tout ce qui est donne par psychologie,
psychanalyse et la psychopathologie.

- La dimension socioculturelle : qui est en rapport avec la socialisation de la personne au


sien du genre humain. Elle reprend ce que est issue de la sociologie, de l’ethnologie et de la
psychologie social.

L’homme en tant que système est régi par un équilibre entre ses dimensions, ces dernières
sont interdépendantes et aucune ne peut priser en compte on faisant abstraction des deux
autres.

3. Culture et phénomènes culturels


Au-delà des valeurs et représentations induites par la médecine, chaque culture produit
une vision singulière de la maladie et de la douleur.
La santé et la maladie sont des phénomènes « culturels » et « sociales ». L’analyse du lien
entre la culture, la maladie et la santé permet de comprendre la logique dans le contexte
global de l’organisation sociale des sociétés où elles étaient étudiées, et de tenir compte
des facteurs agissant sur l’état de santé des individus.
3.1 Culture
La culture désigne la combinaison d’idées, de coutumes et de comportements que partage
un peuple ou une société donnée. La culture peut inclure la totalité ou une partie des
caractéristiques suivantes : ethnie, langue, religion et les croyances spirituelles, le sexe, la
classe socioéconomique, l’âge, l’origine géographique, l’instruction, l’éducation,
l’expérience de vie. Elle est en constante évolution et le rythme d’évolution augmente
lorsqu’un groupe migre et intègre des éléments d’une nouvelle culture à sa culture
d’origine.
Au plan individuel : la culture est l’ensemble des connaissances acquises, l’instruction, le
savoir de l’être humain.
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Au plan collectif : la culture représente l’ensemble des structures sociales, religieuses et les
comportements collectifs qui caractérisent les sociétés.

La culture est :
- dynamique et évolutive,
- apprise et transmise d’une génération à l’autre,
- souvent identifiée « symboliquement » à la langue, à la manière de se vêtir, à la musique
et aux comportements,
- intégrée à tous les aspects de la vie d’un individu.
- La diversité existe au sein d’une même culture.
Les principales fonctions de la culture
- elle permet à l’individu de s’adapter.
- elle prévoie les comportements d’autrui (les comportements individuels).
- elle permet la communication entre les individus (apprentissage des langues).
- elle favorise certains types de biens affectifs entre les individus (solidarité affective).
3.2 Les phénomènes culturels
Le phénomène culturel ne consiste donc pas en un ensemble de traits culturels transmis
en bloc par le groupe social à un individu naissant et passif, dont le cerveau serait
vierge. C'est l'individu qui, dès la naissance, capte activement dans l'environnement social
les représentations qui lui sont utiles.
- Culture dominante : modèle culturel qui s’impose à l’ensemble d’une société.

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- Contre-culture : au sien d’une société la contre-culture est la manifestation de la culture


d’un groupe que rejette le système de valeur de la culture dominante.
- Domination culturelle : il y’a domination culturelle lorsque une culture s’impose à une
autre volontairement.
- Acculturation : c’est la destruction de la culture traditionnelle d’un groupe du fait d’un
contact prolongé avec une autre culture.
- Choc culturel : il y’a choc culturel lorsque deux cultures différentes se rencontrent et
que la différence de système de valeurs en présence entraine au traumatisme, une
incompréhension ou un bouleversement pour les individus qui est sont confrontés.
- Déracinement culturelle : c’est le fait pour un individu de ne plus savoir à quelle culture
se rattacher.
- Ethnocentrisme : est le fait de s’intéresser avant tout à soi-même et d’envisager les
autres cultures à travers ses propres schémas de pensée, à travers ses propres symboles et
son propre système de valeurs.
- Identité culturelle : c’est le fait pour un individu d’appartenir à une culture bien

déterminée.
4. l’inné et l’acquis
Étymologiquement, sont innés les caractères, biologiques ou psychologiques, que l'être
vivant possède à la naissance (et qui sont donc censés ressortir à sa nature, voire à son
essence). Sont acquis les caractères postnatals dépendant de l'environnement (et qui sont
donc supposés non essentiels, accidentels).
L’inné : ce sont les aptitudes, qualité que nous possédons naturellement à la naissance, il
s’agit d’un comportement qui se retrouve chez tous les individus d’une même espèce,
comportement déterminé génétiquement et ne nécessitant pas apprentissage préalable.
L’acquis : à l’inverse de l’inné, il s’agit d’un comportement secondairement construit à
partir d’information, d’expérience et d’un apprentissage. L’acquis concerne les
transformations intervenues après la naissance, les apprentissages par l'éducation et tout
ce qui est de l'ordre de la culture.

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Vaste question fortement débattue. L'inné est la part de notre personnalité liée à
nos gènes transmis par nos parents à la naissance, alors que l'acquis est la part liée à
l'environnement : la culture, l'éducation, l'expérience personnelle, etc. L'opposition entre
les tenants d'une influence déterminante de l'inné et ceux de l'acquis est largement
artificielle. En effet, on peut dire que l'homme a la capacité innée d'acquérir, ce qui fait
toute sa spécificité et sa richesse.
C'est par ce que les gènes humains permettent d'édifier un psychisme humain que
l'homme est si sensible aux empreintes laissées par son milieu, en particulier à l'influence
de la culture et de l'éducation. Il est certain que les gènes doivent pouvoir intervenir dans
telle ou telle caractéristique du cerveau humain, modulant plus ou moins son type de
réactivité à l'environnement. Cependant, le modelage par ce dernier jouera à l'évidence un
rôle essentiel dans l'édification du psychisme.
5. les mythes et les croyances
5.1 Les mythes
Un mythe est un récit extraordinaire à caractère religieux et le plus souvent d’origine
populaire dont l’action et les héros one une valeur symbolique.
La lecture des mythes et leur interprétation occupe de plus en plus les esprits : savants,
philosophes, hommes de lettres et artistes s'accrochent à ces petites histoires mythiques
engendrant des réflexions traversant les temps et les espaces.
Le mot mythe est un concept ambigu soumis une confusion totale depuis des siècles.
Certains chercheurs relèvent son caractère religieux le groupant ainsi dans le domaine du
sacré mais bien d'autres le considèrent comme récit populaire.
C'est un récit qui a été oral puis fixé par le code de l'écrit présentant de nombreuses
variations. Narrant une histoire, celle-ci comporte des éléments non naturels, magiques
donc absurdes au regard de la logique et du quotidien.
Ces éléments peuvent être aussi bien des évènements, que des décors, des personnages
humains ou divins, des animaux, des végétaux ou même des monstres dont la signification
doit se trouver dans leur valeur symbolique.

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5.2 Les Croyances


Le mot croyance dérive du latin credere qui signifie confier, croire, penser, et, au sens
intransitif, avoir confiance, croire, ajouter foi.
La croyance est le fait d'attribuer une valeur de vérité à une proposition ou un énoncé,
indépendamment des éléments de réalité confirmant ou infirmant cette proposition ou cet
énoncé. Le mot peut désigner tantôt le contenu de ce qui est cru.
Le philosophe Pascal Engel souligne la redoutable ambiguïté de la notion ordinaire de
croyance. La croyance peut selon lui désigner le contenu de ce qui est cru, ou l'attitude ou
l'état psychologique de celui qui croit. La croyance est tantôt incertaine, tantôt exprime
une certitude ou conviction. En tout cas, la croyance est l'attribution d'une valeur de
vérité à un énoncé, une proposition ou un fait, qui s'exprime sous la forme : Je crois que.
Le dogmatisme est le caractère qui présentent leur affirmation comme des vérités
fondamentales, incontestables, sans esprit critique le plus souvent dans le domaine politique
ou religieux (dogme), ces doctrines peuvent dans certain case être imposé par force.
La croyance est une façon de penser qui permit d’affirmer sans esprit critique, des vérités ou
l’existence de chose au d’être sous ou fournir la pauvre et donc sois possible d’éprouver quelle
sont fausse.
Croyances et religion
Les religions sont bâties sur un certain nombre de croyances et fonctionnent grâce à des
dogmes ou à des doctrines, le croyant y adhère. La croyance est celui qui à la fois, se situe dans
un état d’adhésion réfléchie et active des éléments fondamentaux de sa religion.
Croyances et science
La particularité d’une croyance quelle n’est pas tester par l’individu car elle est d’emblée
accepter comme vérité, la science par contre, est bâtie sur l’expérience, le respect de la
méthode scientifique.
Croyances et superstition
La superstition est un comportement irrationnel vis-à-vis du sacré ; attitude religieuse
considérée comme vaine. Elle est le fait de croire que certains actes, certains signes
entraînent mystérieusement des conséquences bonnes ou mauvaises ; croyance aux
présages, aux signes.
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5.3 Les mythes et croyances


- Faire face à son destin : dans la vie la seule certitude qui est sûre , c’est la mort, c’est le seul
évènement qui rassemble les riches et les pauvres, blancs et noirs, croyant ou non, ignorant ou
intelligent.
Pour certains personnes, la mort arrive soudainement ou trop tôt, pour d’autre elle arrive
après une lange période d’attente. En réalité la vie et la mort sont les deux faces de la même
pièce de monnaie, elle est rarement sujet de réflexion ou de partage.
- Humaniser la mort : le processus d’humanisation de la mort inclut :
- parler de la mort en commençant par la famille et l’école.
- vivre un état conscient de sa propre mort.
- participer à des expériences éducatives sur le sujet.
- regarder la mort en face.
- apprendre à nommer nos craintes et nos espoirs.
- partager avec les autre nos pensées et réactions au sujet l’agonie et de la mort.
6. Attitudes culturelles face à la santé, à la mort
6.1 Les apports de l’anthropologie à l’hôpital.
Soigner, ce serait au mieux à prendre, à partager des savoirs, apprendre à travailler avec les
autres qu’il s’agit du soignant, du soigné et de leurs proches, tout en sachant que leur urgence,
leurs besoins, et leur priorité sans rarement les même.
Un environnement de travail institutionnel induit les identités et des organisations
particulières de soins.
Adopter une approche anthropologique des soins consiste à s’interroger sur la culture des
professionnels de la santé et du malade.
6.2 La culture influe sur la santé :
- L’acceptation du diagnostic, y compris qui informer, quand et comment les informer.
- L’acceptation des mesures de santé préventive ou de promotion de la santé (vaccins,
contraception, tests de dépistage).
- La perception du contrôle à prévenir et à maîtriser la maladie.
- Les perceptions de la mort, de la fin de vie.
- L’accessibilité du système de santé et la qualité de son fonctionnement.

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