Vous êtes sur la page 1sur 23

CHAPITRE1 Planifier et organiser sa recherche

SOMMAIRE

Définition de la planification............................................................................................

1. Fonctions de la planification ........................................................................................


2. Les étapes de l’organisation de la recherche........................................................
2.1. Élaboration du projet de recherche ........................................................................
2.2. Localisation et collecte des données .......................................................................
2.3. Traitement des données .......................................................................................
2.3.1. Un traitement « à l’interne »...........................................................................
2.3.2. Un traitement « à l’externe » ..........................................................................
3. Rédaction et révisions ................................................................................................
3.1. L’importance des révisions....................................................................................
3.2. Quelques stratégies de révision .............................................................................
4. Conclusion....................................................................................................................

Définition de la planification

La planification de la recherche est parfois appelée « plan de travail », par opposition au «


plan de rédaction » (laquelle est la structure par titres et sous-titres qui donnera le « sommaire
» et la « table des matières » dans l’ouvrage final).

Il s’agit de « planification » et non de « programmation », dans la mesure où l’organisation


du travail de recherche ne peut jamais être entièrement déterminée longtemps à l’avance dans
tous ses détails, et parce qu’elle est et doit toujours rester révisable (jusqu’à un certain point…
et un certain moment) en raison des inévitables imprévus (difficultés, mais aussi opportunités)
: elle doit être périodiquement remaniée en fonction des difficultés des travaux (voire des
blocages constatés), et progressivement affinée en fonction de l’avancement de la recherche.
Une vraie recherche implique qu’on ne sait pas vraiment ce qu’on va trouver… et même
parfois si on va trouver ! : de tels ajustements en cours de recherche ne sont donc pas à
considérer comme des problèmes ou des échecs : ils font partie intégrante du processus.

1. Fonctions de la planification

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


Une planification rigoureuse, c’est un « planning », un agenda avec des dates fixées à
l’avance pour l’achèvement des parties successives du travail de recherche). Elle doit être
faite de manière rigoureuse (c’est-à-dire précise mais faisable, tenant compte de toutes les
contraintes tant internes qu’externes à la recherche) si l’on sait qu’elle est provisoire, parce
qu’elle seule permet :

– de maintenir un certain rythme, un travail « suivi » dans les deux sens du mot : régulier, et
qui peut être accompagné par son directeur ;

– de ne rien oublier que l’on découvrirait ensuite trop tard : démarches à effectuer, contacts à
prendre, questionnaires à préparer, lectures à faire, fiches à rédiger, etc. ;

– d’assurer la rentabilisation maximale du temps de travail en tenant compte de tous les


paramètres en jeu : emploi du temps annuel et hebdomadaire, contraintes familiales, «
biorythme » personnel,…

On s’arrange ainsi généralement pour que le travail d’écriture puisse se faire pendant des
périodes de congé, parce qu’il demande une grande concentration sur un certain nombre de
jours en continu.D’autres activités, comme la prise de notes de lecture ou les relectures
partielles du mémoire, peuvent par contre se faire sans problème même si l’on ne dispose que
d’une heure à y consacrer. Certains travaillent mieux le matin (ou sont alors plus efficaces
dans tel ou tel type de tâche), d’autres le soir ; etc. ;

– de prévoir et de gérer au mieux les moyens à mobiliser : déplacements à réaliser,


autorisation d’accès à demander pour emprunter des livres, périodes à libérer pour les
consacrer exclusivement à une tâche intensive, matériel à préparer pour telle ou telle tâche,
… ; on peut inclure dans ces « moyens » les aides et conseils qui s’avèreront nécessaires, à
commencer par ceux de son directeur de recherche (en tenant compte du fait que lui aussi a sa
propre planification, et qu’il n’est pas disponible en permanence, voire qu’il sera totalement
indisponibles à certaines périodes) ;

– de s’assurer que l’on est toujours « dans les temps » par rapport à la limite fixée pour la
date de soutenance. Il est donc important de fixer votre planning de recherche avec votre
directeur, et de le tenir régulièrement au courant de l’avancée (ou des retards et blocages) de
votre travail par rapport à cette planification, et de ses modifications.

2. Les étapes de l’organisation de la recherche

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


L’organisation de la recherche doit se faire globalement en fonction des quatre grandes étapes
suivantes :

2.1. Élaboration du projet de recherche

« Élaborer » son projet de recherche veut dire le nommer (c’est le « thème » du mémoire ou
de la thèse ; on parle aussi parfois dans ce sens de son « sujet » de recherche), de le délimiter
(choisir la thématique), de le contextualiser (définir le ou les environnements
d'enseignement/apprentissage concernés) et enfin de le problématiser (poser les hypothèses et
les questions de recherche fondamentales) : ces différentes opérations sont présentées dans le
Chapitre 3 de ce cours, intitulé « Élaborer son projet de recherche ».

2.2. Localisation et collecte des données

Les données que l’on va utiliser pour réaliser sa recherche sont collectées au moyen de
lectures d’articles, d’ouvrages de référence et d’autres travaux de recherche disponibles en
bibliothèque ou sur Internet ; d’entretiens avec des responsables, des spécialistes ou d’auteurs
de matériels didactiques ; de questionnaires, enquêtes et/ou entretiens avec des apprenants et
des enseignants ; d’observations ou expérimentations (éventuellement personnelles) dans les
classes ; d’analyse de matériels didactiques, de textes officiels ; etc. Le choix des différents
types de données que l’on veut recueillir dépend de la problématique et des possibilités de
recueil, mais en principe toute recherche devrait « croiser » plusieurs types de données, c’est-
à-dire les interpréter conjointement en les comparant.

2.3. Traitement des données

Le traitement des données se fait au moyen des outils et méthodes retenus, qui seront
présentés dans le Chapitre 5 de ce cours, intitulé « Mettre en œuvre ses méthodes de recherche
». Même si, dans la pratique, ils alternent en permanence, se superposent voire parfois se
confondent l’un l’autre, il est utile de garder en tête la distinction de principe entre les deux
grands types suivants 2.3.1. Un traitement « à l’interne »

Il s’agit d’analyser ces données, de les interpréter, de les comparer, de les confronter, de les
combiner ou encore de les articuler, et tout ceci en elles-mêmes et pour elles-mêmes. Ce type
de traitement fait appel massivement aux concepts et modèles disciplinaires. On peut parler à
propos de ce premier type de traitement d’une « conceptualisation interne ».

2.3.2. Un traitement « à l’externe »

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


Ce type de traitement des données consiste alors, sur l’ensemble nouveau des données
résultant du traitement antérieur, à les sélectionner, les regrouper, les combiner ou encore les
articuler :

1) en fonction de la conception du projet de recherche ; on peut parler ici d’une « logique


d’application » des modèles didactiques obtenus par le traitement précédent des
données;
2) et en fonction des règles et contraintes d’organisation d’un travail universitaire, qui
demandent en particulier l’établissement d’un « plan de rédaction » (appelé souvent «
plan détaillé ») qui va fixer la répartition des données de la recherche en parties
distinctes mais liées les unes aux autres dans une progression d’ensemble

3. Rédaction et révisions

3.1. L’importance des révisions

Il ne s’agit pas d’une simple mise par écrit d’un travail de recherche qui serait déjà
entièrement terminé : l’écriture met en œuvre à l’intérieur du projet global de recherche,
une « logique de rédaction », qui interfère avec les autres logiques jusque parfois
s’imposer : il peut arriver, par exemple, que le « plan » du mémoire (qui se situe à
l’interface entre la logique d’organisation et la logique de rédaction) doive être rectifié en
raison de contraintes d’écriture. Cette phase constitue à elle seule un « projet dans le
projet », de sorte qu’elle intègre des révisions successives qui vont nécessiter des
réorganisations du plan et des réécritures partielles. Il est d’autant plus important
d’organiser soigneusement ces révisions, dans les disciplines linguistiques, d’autant que le
niveau d’exigence quant à la qualité de l’écriture y est naturellement très élevé. Or,
personne ne rédige de manière correcte, claire, simple et rigoureuse du premier jet : la
qualité du texte final tient moins à la compétence d’écriture proprement dite qu’aux
compétences de relecture et de réécriture. Il ne faut pas hésiter à solliciter plusieurs
relecteurs parmi les autres étudiants de la formation (en échange d’un « renvoi
d’ascenseur »…) et/ou parmi ses connaissances. En effet, d’une part qu’un directeur n’est
pas un correcteur, et d’autre part, vous avez-vous-même tout intérêt à lui envoyer, même
s’il s’agit de versions provisoires, des textes suffisamment corrects pour qu’il puisse se
concentrer sur le contenu.

3.2. Quelques stratégies de révision

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


Voici quelques-unes des stratégies connues de révision. Chacun peut en inventer d’autres
qui conviennent mieux à ses forces et faiblesses et à son profil cognitif, mais ce qui est
sûr, c’est qu’il faut réfléchir à ses propres stratégies, les mettre en œuvre consciemment, et
les évaluer de manière à les affiner :

1) Activez la fonction « correction orthographique » et « correction grammaticale » de


votre logiciel de traitement de texte, et vérifiez systématiquement tout ce qu’il
souligne (ne faites « ajouter au dictionnaire », pour l’orthographe, ou « ignorer », pour
la grammaire, que lorsque vous êtes sûr que c’est bon. En cas de doute, si vous n’avez
pas le temps ou les moyens de vérifier, laissez les mots et passages soulignés, pour
vérifier plus tard. Notez que la démarche de recherche (les différentes activités que
l’on réalise pour sa recherche) ne coïncide pas en général avec la démarche de
présentation : votre plan ne reprendra pas généralement votre planning.
2) Ne faites jamais une relecture « globale », c’est-à-dire portant à la fois sur le fond et la
forme : il est impossible de se concentrer sur ces deux aspects à la fois. Avant toute
relecture, décidez s’il va s’agir d’une relecture sur la forme, ou d’une relecture sur le
fond.
3) Laissez passer un ou plusieurs jours (si possible à vous occuper d’autre chose que de
votre recherche) ou au moins une nuit entre chacune de vos relectures. Faites
l’expérience inverse (relisez plusieurs fois à la suite votre texte), et vous constaterez
en général que plus vous relirez, et meilleur vous paraîtra votre texte… Peut-être parce
qu’à force de lire ses phrases, elles nous paraissent correctes… parce qu’on les a déjà
lues auparavant ; peut-être aussi parce qu’on se concentre de plus en plus sur le
contenu, et de moins en moins sur la forme. Quoi qu’il en soit l’effet est bien là…
4) Vérifiez systématiquement, lorsque vous avez modifié une partie de phrase ou
seulement un mot, que le reste de la phrase n’a pas à subir du coup certaines
modifications ; en faire de même pour les paragraphes après une modification, ajout
ou suppression de phrase ; ou entre les paragraphes lorsqu’ils ont été réorganisés.
Lorsque ce seront des chapitres entiers qui seront déplacés dans le cadre d’une
réorganisation de votre plan, ce sont les transitions de l’un à l’autre qu’il faudra revoir,
et parfois les conclusions partielles.
5) Opérez des relectures « sélectives » sur les points que vous savez ne pas bien
maîtriser (les finales infinitives en -er ou participiales en -é(es) des verbes, la

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


ponctuation, etc.). Faites la liste de ces points faibles, qui constituera votre « checklist
» de correction.
6) Faites-vous relire par d’autant plus de personnes différentes que vous n’êtes pas sûr de
la correction de votre écriture et de votre style. Il est très important qu’avant même de
commencer à rédiger vous preniez connaissance des consignes et règles d’écriture et
de présentation qui vous seront exigées : il est plus facile de les respecter dès le début,
que d’avoir ensuite à tout remettre en forme. La question des règles de présentation
formelle (format de page, styles et corps des caractères, présentation des citations
longues et des notes, espacements entre différents types de paragraphes, etc.) doit faire
partie des tous premiers points à aborder

Conclusion

En conclusion, il faut bien prendre en compte que la planification et l’organisation du


travail de recherche sont en eux-mêmes un projet dans le projet. Cette planification et
cette organisation sont en effet confrontées à de la complexité, c’est-à-dire à la prise en
compte de paramètres multiples, hétérogènes, en partie contradictoires et aléatoires : il
faut en même temps préserver sa vie familiale et sociale, satisfaire aux exigences de sa vie
professionnelle, se remettre au travail après les moments de lassitude ou de
découragement, gérer les aléas de tous genres qui forcément surviennent au cours d’une,
deux années ou trois années de recherche. Quand la complexité est là, le paradoxe n’est
jamais très loin : une planification et une organisation doivent être à la fois rigoureuses et
souples, cohérentes et ouvertes, définies sans être définitives. Si l’on ne veut pas tomber
dans la schizophrénie précoce, le seul moyen de gérer ces redoutables contradictions
structurelles est de ne pas chercher à les combiner dans une sorte d’équilibre idéal, qui n’a
jamais existé et n’existera jamais : il est indispensable de se faire un programme détaillé
de travail pour plusieurs semaines ou mois à l’avance, même si l’on sait qu’il faudra le
remanier en cours de route ; il est indispensable de se trouver un thème et une thématique
puis de se construire une problématique de recherche même si l’on sait qu’il faudra sans
doute les modifier par la suite. Une recherche n’avance pas par accumulation successive et
assurée de niveaux de construction à partir de « bases » ou « fondements » solides et
définitifs, mais par remaniements et ajustements successifs à tous niveaux : comme tout
projet, elle n’obéit pas à une logique linéaire, mais récursive. Il n’est pas rare que même le
titre du mémoire/de la thèse doive être modifié juste avant l’impression du texte
définitif… ou que le reproche soit fait à l’étudiant, au cours de sa soutenance, que ce titre

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


ne soit pas adéquat. D’où l’angoisse que génère inévitablement tout début de véritable
recherche : il faut en effet pendant cette période commencer à construire (par exemple à
lire en prenant des notes, rédiger des questionnaires,…) alors même que l’on ne sait pas
encore ce que va être l’édifice final (la recherche finale rédigée). Il faut commencer, en
d’autres termes, à chercher sans savoir exactement non seulement ce que l’on va trouver
(ce qui est logique !), mais encore ce que l’on doit chercher exactement. Dans les premiers
temps de la recherche, on accumule les questions et non les réponses : on sait de moins en
moins ce que l’on a à chercher, et on prend conscience de la complexité de sa thématique
de recherche. En fin de recherche, non seulement quand on lit des documents nouveaux,
mais quand on relit des documents lus au début, on y découvre (trop tard !) des choses qui
semblent alors indispensables, et on s’étonne de ne pas les avoir repérées à la première
lecture. Ce sont là deux signes évidents qu’il y a eu une véritable recherche : les trois
critères principaux d’évaluation d’une recherche réussie, sont au-delà des résultats obtenus
et de la qualité du produit final, les suivants :

1) une meilleure compétence personnelle de chercheur : on s’est formé à la recherche par


la recherche ;

2) la conscience de tout ce qu’on aurait dû faire et de tout ce qui resterait à faire pour
améliorer sa recherche ;

3) … et le degré de motivation pour continuer à faire de la recherche.

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


LA RÉDACTION

Il est recommandé de se mettre à rédiger le plus tôt possible, dès que le plan est mis en place.
Comptez au minimum deux mois pour la rédaction. Pour que votre mémoire soit harmonieux et
donc agréable à lire, il est conseillé d’utiliser :

- la même typographie : une seule police de caractère pour tout le document (variation possible
avec la taille, le gras et l’italique). A l’exception de la page de couverture où une plus grande
liberté est tolérée.

L’importance de la relecture : relisez-vous et faites-vous relire par d’autres personnes. Lors


d’une première lecture, vérifiez le sens, et lors d’une seconde lecture, regardez uniquement
les mots pour corriger les éventuelles fautes d’orthographe ou de saisie (attention, les
correcteurs automatiques ne « voient » pas tout).

- la même mise en page : un seul principe de composition pour tout le document (marge,
interligne, note, hiérarchie).

Il faut éviter de rédiger à la 1ère personne (sauf pour les remerciements). Utilisez de préférence
le « on » ou le « nous ».

Une fois votre mémoire rédigé, relu et corrigé, vous pouvez insérer automatiquement toutes les
tables (sommaire, table des annexes, table des matières, etc.)

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


Chapitre II

LA TYPOGRAPHIE
Quelques règles typographiques

 Les abréviations

- Une abréviation portant sur les premières lettres d’un mot est toujours suivie d’un point
Ex : référence = réf.

- Une abréviation portant sur la première et la dernière lettre d’un mot ne prend pas de
point Ex : Saint = St

- Si certaines abréviations sont souvent utilisées il convient d'en dresser la liste, soit en
début soit en fin de mémoire (abréviation suivi du mot entièrement développé). Ex : C.
civ. =Code civil

 Les capitales

- Vous devez mettre une majuscule initiale en début de phrase, de vers, de citation, de
nom propre et de prénom.

- Ainsi qu’aux noms de peuples et d’habitants lorsque ce sont des noms communs mais
pas lorsqu’ils sont adjectifs qualificatifs ou qu’ils désignent la langue du pays. Ex : Cette
actrice italienne aime les Français, mais ne parle pas pour autant le français

- Les capitales doivent être accentuées. Ex : PALAIS DES CONGRÈS et non PALAIS
DES CONGRES

 Les nombres

- Ils s’écrivent la plupart du temps en toutes lettres Ex : vingt, les années soixante, classe
de sixième - Les dates s’écrivent en chiffre arabe Ex : 2012

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


- Les siècles et les régimes politiques s’écrivent en chiffre romain Ex : XXIe siècle –

On dit deuxième lorsqu’une énumération va plus loin que deux et second(e) si elle
s’arrête à deux.

 La ponctuation

On dit une espace en typographie

- Les signes simples (le point, la virgule et les trois points de suspension) ne prennent
qu’une espace après. A signe simple : espace simple.

- Les signes doubles (les deux points, le point-virgule, le point d’exclamation et le point
d’interrogation) prennent une espace avant et une espace après. A signe double : espace
double. - Pas d’espace à l’intérieur des crochets, guillemets, accolades et parenthèses.

- Pas d’espace avant et après le trait d’union et l’apostrophe.

- Une espace après le tiret s’il est utilisé pour une énumération. Soit on met trois points de
suspension soit etc., mais pas les deux.

La mise en page

 Le texte

- Police conseillée : Times New Roman ou Arial

- Taille de la police : 12 pts

- Interligne : 1,5 cm

- Le texte doit être en justifié. –

A éviter : le soulignement et le gras utilisés généralement pour les titres, mais aussi
l’italique, qui sert principalement aux citations.

 Les titres

- Pour les titres, vous pouvez jouer avec la taille, le gras, l’italique, le positionnement, les
couleurs mais garder la même police.

- Le Titre 1 (partie ou chapitre) doit commencer sur une page vierge de préférence.

 Les notes de bas de page

10

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


Les notes de bas de page permettent de citer une référence ou une source, mais également
d’ajouter un commentaire, une remarque. Cela évite l’utilisation des parenthèses dans le
texte.

- Elles sont signalées par un chiffre arabe placé en exposant immédiatement après le terme
explicité et se situent en bas de la même page, sous une ligne de séparation. Il est
préférable d’utiliser une numérotation en continue.

- Elles doivent être rédigées dans une police et un interligne plus petits que le texte.

- Quelques abréviations utiles, qui vous éviteront de répéter une référence en renvoyant à
une note de bas de page où cette référence était précédemment citée :

 ibid. (ibidem) : dans le même ouvrage cité précédemment à la p.x du mémoire.

Ex : ibid. p.37

 id. (idem) : chez le même auteur cité précédemment à la p.x du mémoire.

Ex : id. p.85

 op. cit. (opere citato) : dans l'ouvrage déjà mentionné du même auteur cité
précédemment à la p.x du mémoire.
Ex : op. cit. p.5

La citation

Règles générales

 Reproduction textuelle
La citation doit être reproduite textuellement, ce qui veut dire qu’on doit aussi
retranscrire tel quel la ponctuation, les majuscules, les fautes, les coquilles ainsi que la
mise en forme (gras, italique, souligné).

 Entre guillemets (« ») ou en retrait


On met ces mots entre guillemets (« ») ou en retrait lorsque la citation fait plus de trois
lignes:
o Citation de moins de trois lignes
Elle sera insérée dans le texte et mise entre guillemets français (« »).
o Citation de plus de trois lignes :
- Elle sera détachée du texte par un interligne double ;
- Elle sera inscrite à interligne simple sans guillemets ;
- Elle sera accompagnée d’un renforcement de quelques espaces (équivalent à six
frappes environ) par rapport à la marge de gauche.
- S'il y a des alinéas dans le texte original, elle sera séparée par un interligne

11

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


simple et marquée d'un renfoncement (équivalent à quatre frappes environ);
- S'il s'agit de poésie, il faut respecter la mise en page originale.

Exemple 1 : citation de moins de 3 lignes

«Lire à voix haute en présence d’une autre personne impliquait une lecture partagée,
délibérément ou non.1»

_____________________________
1
 Alberto Manguel, Une histoire de la lecture, Paris, Actes Sud, Montréal, Leméac, 1998, p.
70.

Exemple 2 : citation de plus de trois lignes

En réalité, les gouvernements détiennent une large souveraineté sur le cyberespace. On croit
souvent qu’Internet est partout et nulle part à la fois, flottant comme un nuage, mais, après
tout, il est assujetti à la géographie et, par conséquent, à la loi […]
    Bien qu’il soit grisant de le considérer comme une infosphère sans lieu, Internet fait partie
du monde réel. Comme tous les nouveaux mondes, il est resté sauvage pour un temps, mais
la police finit toujours par se pointer.1

___________________________
1
 The Economist, 11 août 2001, p. 9 ; cité dans Peter S. Grant et Chris Wood, Le marché des
étoiles : culture populaire et mondialisation, Montréal, Boréal, 2004, p. 451.

 Poésie
S'il s'agit de poésie (deux vers), séparer les vers par un trait oblique (/) précédé et suivi
d'un espace.

Exemple

Victor Hugo, parlant du travail des enfants s'exprimait ainsi : «Travail mauvais / Qui
prend l'âge tendre en sa serre / Qui produit la richesse en créant la misère [...].1»

_____________________________
1
 Bernard Lorraine, Le coeur à l'ouvrage : anthologie de la poésie du travail, Paris :
Éditions Ouvrières, 1983, p. 191.

Comment introduire une citation ?

On peut introduire une citation de deux façons :

 Utiliser une phrase d’introduction et les deux points ( : )

Exemple

12

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


Selon Klein, marque et publicité se définissent ainsi : «On peut considérer la marque
comme la principale raison d’être de l’entreprise moderne, et la publicité, comme l’un des
véhicules de cette raison d’être dans le monde!»1
___________________________
1
 Naomi Klein, No logo : la tyrannie des marques, Paris, Actes sud ; Montréal, Leméac,
2002, p.32.

 Insérer la citation dans la logique de la phrase

Exemple

La publicité ne servait plus à «annoncer l’existence du produit, mais [à] élaborer une
image autour de la version d’une marque particulière d’un produit 1».
___________________________
1
 Naomi Klein, No logo : la tyrannie des marques, Paris, Actes sud ; Montréal, Leméac,
2002, p.32.

 Attention!
Lorsqu'on introduit une citation par deux points, le point final de la phrase se met avant
le guillemet fermant, et lorsqu'on insère une citation dans la logique de la phrase, le point
final de la phrase se met après le guillemet fermant.

Citation en langue étrangère

 Langue comprise par les lecteurs


On peut citer un passage en langue étrangère si on sait que les lecteurs maîtrisent la langue
de l’extrait. On n'a alors qu’à mettre le passage cité en italique et entre guillemets (« »).

Exemple

Si l'on veut comparer les modèles de transition entre l'école et le marché du travail au Canada et en
Grande-Bretagne, on doit examiner les facteurs qui déterminent les structures institutionnelles :

«The Canadian focus on both high-school and university students undoubtedly reflects the fact
that the latter educational route is far more common, and therefore less elitist, in Canada. Within
the British-research tradition it is much less problematic to mount a major study which [...]
excludes those in private education, universities and polytechnics.1»
___________________________
1
 David Ashton et Love, Graham, Making their way : education, training and the labour marketing
Canada and Britain , Toronto, University of Toronto Press, 1991, p. 205.

13

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


 Langue originale qui ne peut pas être comprise par les lecteurs
Si on pense que la langue originale ne peut pas être comprise par les lecteurs, on doit
essayer de trouver une traduction déjà publiée de l’extrait. Il faut s'assurer d’indiquer
dans la référence le nom du traducteur ainsi que les dates de publication et de traduction.
Si aucune traduction n’a été publiée, on doit traduire soi-même l’extrait. Il suffit de
mettre sa traduction entre guillemets (« ») et d’indiquer la mention Notre traduction entre
crochets [ ].

Exemple

Janet Juhnke, dans un article qui traite du roman Le Magicien d’Oz de L. Frank Baume et
de sa version cinématographique faite par Victor Fleming, souligne la qualité de
l’adaptation : «Le film Le Magicien d’Oz produit par MGM est l’une des adaptations les
plus réussies d’un roman au cinéma.1» [Notre traduction]
___________________________
1
 Janet Juhnke, «A Kansa’s View», The Classic American Novel and the Movies, New
York, Frederick Ungar Publishing, 1997, p. 170.

Modification d'une citation

Toute modification d’une citation doit être signalée par des crochets [ ].

 Ajout d’un ou des mot(s)


Il peut être utile dans certains cas d’ajouter des mots à la citation pour :
o donner des explications sur un terme;
o donner des renseignements supplémentaires;

Exemple 1

«Elles [les œuvres pour la jeunesse] font appel à l’enfant imaginatif, curieux, rebelle, qui
vit en chacun de nous, donnent à notre énergie instinctive une vie nouvelle et agissent
comme une force de changement.1»
_____________________________
1
 Alison Lurie, Ne le dites pas aux grands, Paris, Rivages, coll. «Rivages poche», 1999, p.
10.

Exemple2

«Lire à voix haute en présence d’une autre personne impliquait une lecture
partagée, délibérément ou non.1» [nous soulignons]
_____________________________
1
 Alberto Manguel, Une histoire de la lecture, Paris, Actes Sud, Montréal, Leméac, 1998,
p. 70.

o indiquer que vous avez mis certains mots de la citation en évidence.


On met l’ajout à la citation entre crochets.

14

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


Dans les exemples ci-dessous, les modifications ont été indiquées en rouge.
o
 Modification d’une partie de la citation
o Il arrive qu’on doive modifier une citation pour préserver sa cohérence
syntaxique.
o Les modifications sont généralement apportées aux pronoms, aux déterminants et
aux terminaisons des verbes.
o On met la modification entre crochets [ ].
o Il ne faut pas abuser des modifications, car on risque d’alourdir la citation. S’il y
a en trop, il est préférable d’introduire la citation par une courte phrase et deux
points ( : ).

Dans l'exemple ci-dessous, les modifications ont été indiquées en rouge.

Exemple

Bien que le climat familial des instituts familiaux contribue à en faire des lieux
agréables, il est aussi quelque peu malsain, «l’école ménagère demeur[ant] fermée sur
elle-même et les élèves [étant] isolés1».
_____________________________________
1
 Nicole Thivierge, «L’enseignement ménager, 1880-1970», Maîtresses de maison,
maîtresses d’école, Montréal, Boréal Express, coll. « Études d’histoire du Québec »,
1983, p. 132.

 Omettre une partie de la citation

Lorsqu’une citation est trop longue ou encore qu’une partie de cette citation n’est pas utile pour
ce que l’on veut démontrer, on peut tout simplement laisser de côté la partie superflue. On utilise
les points de suspension entre crochets […] pour remplacer la partie retranchée de la citation.

Dans l'exemple ci-dessous, les modifications ont été indiquées en rouge.

Exemple

«Signe de l’axe économique et culturel nord-sud, le baseball connaît à compter de


1876 une popularité remarquable […] Mais c’est le hockey qui […] occupe le
devant de la scène […].1»
_______________________________
1
 Yvan Lamonde, Histoire sociale des idées au Québec 1760-1896, Montréal,
Fides, 2000, p. 471.

Extrait original (les passages en rouge étant ceux retranchés de la citation)

«Signe de l’axe économique et culturel nord-sud, le baseball connaît à compter de


1876 une popularité remarquable comme en témoignent les articles sur le sujet dans

15

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


la presse. La fondation de l’anglophone Montreal Bicycle Club en 1878 annonce la
consolidation d’une activité estivale dominicale à laquelle participent aussi les
Canadiens français. Mais c’est le hockey qui, prenant appui sur l’existence de
patinoires couvertes comme le Victoria Skating Rink (1862), occupe le devant de la
scène après la première partie qui se joue sur cette patinoire le 3 mars 1875.»

Citer une citation déjà citée par quelqu'un

Lorsqu'on veut citer une citation et que l'on n'a pas accès à la source originale, on doit
mentionner non seulement la source d’où est tirée la citation, mais également la source originale.
Généralement, on utilise des formules comme «cité dans» ou «cité par».

 Texte

Exemple

On se demande souvent si Internet est soumis à la loi. Un article publié dans The


Economist explique :

En réalité, les gouvernements détiennent une large souveraineté sur le cyberespace. On


croit souvent qu’Internet est partout et nulle part à la fois, flottant comme un nuage, mais,
après tout, il est assujetti à la géographie et, par conséquent, à la loi […] Bien qu’il soit
grisant de le considérer comme une infosphère sans lieu, Internet fait partie du monde réel.
Comme tous les nouveaux mondes, il est resté sauvage pour un temps, mais la police finit
toujours par se pointer.1

___________________________
1
 The Economist, 11 août 2001, p. 9 ; cité dans Peter S. Grant et Chris Wood, Le marché
des étoiles : culture populaire et mondialisation, Montréal, Boréal, 2004, p. 451.

Attention !
Dans la bibliographie cependant, on n'indiquera que la source secondaire, c’est-à-dire la source
que l'on a consultée. Dans l’exemple précédent, le livre Le marché des étoiles se retrouverait
dans la bibliographie, mais pas le journal The Economist .

 La pagination

LA PRÉSENTATION

 La page de couverture (obligatoire) La page de couverture doit obligatoirement


comporter les informations suivantes : UNIVERSITE de Monastir Institut Supérieur des
Langues Appliquées –Moknine Prénom NOM TITRE Année de soutenance Intitulé du
séminaire Sous la direction de (Nom du directeur de mémoire). La page de couverture
peut être illustrée. Attention cependant à ne pas oublier de citer la source de(s) l’image(s).
16

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


 La page de garde (obligatoire) C’est une page blanche. Vous devez commencer à
compter à partir de cette page mais le numéro de la page ne doit pas apparaître. La
pagination n’apparaîtra qu’à partir du sommaire.

 La page de titre (obligatoire) La page de titre reprend tous les éléments de la page de
couverture, sauf l’(es) illustration(s).

 La dédicace et l’épigraphe (facultative)

- La dédicace rend hommage à une ou plusieurs personnes.

- L’épigraphe est une courte citation illustrant les propos qui vont suivre.

La dédicace et l’épigraphe ont chacune leur propre page. Elles sont généralement en
italique, situées dans la moitié supérieure de la page et alignées à droite.

 Les remerciements (conseillés) Les remerciements peuvent être nominatifs, par


groupes distincts ou collectifs. Vous pouvez vous exprimer librement. N’hésitez pas à être
original, pertinent mais sans oublier la courtoisie. Ils ne sont pas obligatoires mais
vivement recommandés.

 Le sommaire (obligatoire) Le sommaire présente une vision synthétique du plan, il est


donc plus court qu’une table des matières. Il se situe juste avant l’introduction et c’est à
cette page qu’apparaît la pagination. Il ne doit contenir que les rubriques principales de
manière à tenir sur une page : l’introduction, le Titre 1 et le Titre 2, la conclusion, la
bibliographie, les tables des annexes et des illustrations, si elles existent, et la table des
matières.

 La liste des abréviations et/ou des sigles (facultative) La liste des abréviations et/ou
des sigles référence, par ordre alphabétique, toutes les abréviations et/ou tous les sigles
utilisés dans le mémoire avec leur développement complet. A éviter si vous en avez peu. Il
est préférable alors de les développer dans les notes de bas de page.

 Le lexique (facultatif) Le lexique présente les définitions des termes compliqués


utilisés dans le mémoire. Le classement alphabétique est recommandé, avec mention de(s)
la page(s) où l’on trouve le mot expliqué.

17

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


 Les annexes et la table des annexes (facultatives) Les annexes sont paginées en
continuité avec le mémoire. Il est conseillé de les titrer et de les numéroter. Un volume à
part des annexes peut être envisagé avec une pagination discontinue.

 La table des illustrations (facultative) La table des illustrations recense tous les
documents graphiques du mémoire dans leur ordre d’apparition, avec mention de la page
où elles apparaissent.

 La bibliographie (obligatoire) Il est conseillé de présenter une bibliographie divisée en


plusieurs parties, soit par supports, soit par thèmes, soit par pertinence. A l’intérieur de ces
parties, le classement préconisé est alphabétique (par nom d’auteur).

 La table des matières (obligatoire) La table des matières est plus précise et détaillée
que le sommaire. Elle se situe à la fin du mémoire, juste avant le résumé, s’il existe. Sa
fonction est essentielle : donner au lecteur une vision d’ensemble du contenu du mémoire
et lui permettre de retrouver rapidement la partie qui l’intéresse.

 Le résumé (conseillé) Le résumé est une synthèse d’une demi-page environ de votre
travail. Il permet de situer le sujet et d’en indiquer les grandes lignes. Il peut être suivi de
mots-clés, une dizaine au maximum, qui aident à cerner le sujet traité. Le résumé et les
mots-clés se situent sur la quatrième de couverture, c’est-à-dire sur le dos du mémoire
imprimé. Ils constituent la dernière page du fichier électronique.

LA BIBLIOGRAPHIE

Voici quelques exemples de références bibliographiques, avec des normes précises. Libre
à vous ensuite d’organiser vos références comme vous le souhaitez, par supports, par
pertinence, par hiérarchie… A l’intérieur de chaque division, il est préférable de lister les
références par ordre alphabétique. Vous devez maintenir votre choix de présentation tout
au long de votre bibliographie.

 Format papier

 Ouvrage

NOM, Prénom. Titre de l’ouvrage. Mention d’édition (sauf si c’est la toute première).
Lieu de publication : Nom de l’éditeur, date de publication. Nombre de pages.
(Collection) Ex. : CAMUS, Bruno. Réussir la soutenance de rapports, mémoires et
travaux. Paris : les Ed. d’organisation , 1995. 77 p. Remarque : Si l’ouvrage est la

18

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


traduction d’une langue étrangère, il faut noter le titre original ainsi que le nom du
traducteur.

 Ouvrage collectif

NOM, Prénom (sous la dir.). Titre de l’ouvrage collectif. Mention d’édition (sauf si c’est
la toute première). Lieu de publication : Nom de l’éditeur, date de publication. Nombre de
pages. (Collection) Ex. : NASH, Kate (sous la dir.). Readings in contemporary political
sociology. Malden (Mass), Oxford : Blackwell, 2000. 361 p. 12

 Article de périodique

NOM, Prénom. Titre de l’article. Titre du périodique, date, volume (si existant), n°,
pagination. Ex. : TOINET, Marie-France. Puissance et faiblesse de la cour suprême.
Pouvoirs, 1991, n°49, p.16-30.  Document de type thèse, mémoire ou rapport de stage

NOM, Prénom. Titre de la thèse. Diplôme. Discipline. Lieu de soutenance : Université de


soutenance, année de soutenance, nombre de pages. Ex. : COMTAT, Emmanuelle. Les
pieds-noirs et la politique : 40 ans après le traumatisme du rapatriement. Thèse Science
politique. Grenoble : Université Pierre Mendès France, 2006, 850 p.

 Format électronique

Attention à bien préciser la date de consultation car les sites sont régulièrement mis à jour.

 Ouvrage

NOM, Prénom. Titre de l'ouvrage [en ligne]. Mention d’édition (sauf si c’est la toute
première). Lieu de publication : Nom de l’éditeur, date de publication. Nombre de pages.
(Collection). Disponible sur : . [Consulté le jour mois année]

Ex.: TURNER, Edward. Political parties and public policy in the German länder : when
parties matter [en ligne]. New York : Palgrave Macmillan, 2011. 263 p. (New perspectives
in German political studies). Disponible sur : . [Consulté le 1er février 2013]

Remarque : Si l’ouvrage est la traduction d’une langue étrangère, il faut noter le titre
original ainsi que le nom du traducteur.

 Article de périodique

19

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


NOM, Prénom. Titre de l’article. Titre du périodique [en ligne]. Date, volume (si
existant), n°, pagination. Disponible sur : . [Consulté le jour mois année]

Ex. : CHAPPE, Vincent-Arnaud. Le cadrage juridique, une ressource politique. Politix [en
ligne]. 2011/2, n°4, p.107-130. Disponible sur : . [Consulté le 1er février 2013]

 Document de type thèse, mémoire ou rapport de stage NOM, Prénom. Titre [en ligne].
Type de travail et niveau. Lieu de soutenance : Université de soutenance, année, nombre
de pages. Disponible sur : …[Consulté le jour mois année]

Ex. : OUSTRIN, Antoine. Lectures de fascisme français au travers de l’Action française,


1898- 1918 [en ligne]. Mémoire de 3e année. Grenoble : Institut d’Etudes Politiques,
2011, 134 p. Disponible sur : … [Consulté le 1er février 2013]

 Site web

ORGANISME ou NOM, Prénom (dans le cas d’un site personnel). Titre de la page
d’accueil [en ligne]. Date de publication. Disponible sur : . [Consulté le jour mois année]

Ex. : OFFICE DE LA LANGUE FRANÇAISE. Le grand dictionnaire terminologique [en


ligne]. 2012. Disponible sur : < http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ >. [Consulté le 1er février
2013]

LE DROIT D’AUTEUR ET LE PLAGIAT

 Le droit d’auteur

Le droit d'auteur s’applique à toute personne physique qui crée une œuvre, que ce soit une
œuvre littéraire, une œuvre d'art, une œuvre musicale ou une œuvre audiovisuelle. Il
permet de protéger toute œuvre originale d’une diffusion sans l’autorisation de son auteur.
La copie à titre privé est cependant autorisée. Une œuvre tombe dans le domaine public
soixante-dix ans après le décès de son auteur.

 Les citations

Vous pouvez insérer des citations dans votre mémoire, mais elles doivent être bien
identifiées en tant que telles. Les guillemets sont donc obligatoires. L’italique est
recommandé, ainsi qu’une taille de police plus petite. Vous pouvez également les

20

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


encadrer, mettre un fond grisé, etc. Quel que soit votre choix il est recommandé de le
conserver tout le long de votre travail. La citation sert à étayer vos propos. Elle doit être
fidèle ; s’il est toléré la suppression de quelques mots ou de quelques phrases, ils doivent
être remplacés par : (…) ou […]. Vous devez impérativement mentionner la référence
bibliographique de chaque citation :

- le nom de l’auteur doit apparaître avant ou après la citation

- en note de bas de page doit figurer la référence + la page d’où est extraite la citation

- dans la bibliographie, la référence complète normée et sans la page de source.

 Les images

Les images regroupent les dessins, photos, schémas, graphiques, tableaux, illustrations,
etc. Vous avez le droit d’insérer des images dans le corps de votre mémoire, mais vous
devez obligatoirement en indiquer la source, de préférence en dessous de l’image. Si vous
êtes l’auteur de l’image vous devez également le préciser. Tout ce que vous trouvez sur
Internet (images, vidéos, extraits sonores, textes) est soumis de facto au droit d'auteur,
même si leur accès est libre et gratuit. Ce n’est pas parce que c’est disponible sur Internet
que c’est libre de droit.

 Le plagiat
« Que faire quand on est pris entre la tentation de s’abriter derrière un mur de spécialistes
(citation), celle de s’approprier les réflexions d’un autre chercheur parce que l’on ne sait
pas estimer la valeur des siennes (plagiat) et celle de dépersonnaliser la recherche en ne
faisant que recenser et résumer des textes extérieurs (paraphrase) ? » (GREUTER
Myriam. Bien rédiger son mémoire ou son rapport de stage. Paris : L’Etudiant, 2012.
p.126.).

 Définition

Plagier, c’est s’approprier le travail de quelqu’un d’autre et le présenter comme sien. Si la


citation est un emprunt, la paraphrase une reformulation ou un résumé, le plagiat lui est un
vol. Pour éviter le plagiat il faut absolument citer vos sources, que ce soit pour une image,
une citation ou une paraphrase.

 Turnitin

21

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


ISLA Moknine s’est doté du logiciel anti-plagiat «Turnitin». Depuis 2020 tous les
mémoires sont analysés par ce logiciel. Après analyse du document, Turnitin indique le
pourcentage de similitudes détectées et propose un rapport dans lequel sont identifiées les
sources d’où sont issues ces similitudes. Le rapport de cette analyse est transmis à la
direction des études et des stages. D’où l’intérêt de bien rédiger vos citations, elles seront
ainsi aisément identifiables, et de bien citer vos sources. Si vous avez le droit d’«
emprunter » à un auteur, ce qui valorise votre travail de recherche, vous avez le devoir
d’indiquer la source de votre emprunt.

Nous vous rappelons que si le plagiat est avéré, il est considéré comme une fraude grave.

L’unité centrale
Le disque dur est situé à l’intérieur. Il garde en mémoire les logiciels et les
documents utilisés. La capacité de stockage s’exprime en méga-octets (MO).
Le moniteur
C’est l’écran de l’ordinateur sur lequel on lit les informations et où s’affiche
tout ce que l’on fait.
Le clavier
Sert à taper un texte mais aussi à donner des ordres à l’ordinateur.
La souris
permet de déplacer un curseur sur l’écran, d’effectuer des tracés, de donner
des ordres à l’ordinateur.
Les enceintes
Transmettent le son (séquences musicales ou parlées des produits multimédias,
bruitages...).
L’imprimante
Permet de transcrire ce qui est affiché à l’écran. Les imprimantes couleur se
généralisent.
Le modem
Permet de relier l’ordinateur à la prise de téléphone et de se connecter ainsi à
d’autres réseaux informatiques, comme internet.

22

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef


23

Méthodologie de la Recherche Mme Wided Dhrayef

Vous aimerez peut-être aussi