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1 La langue, concept linguistique :

La linguistique établit deux aspects de la langue


Un aspect abstrait et systématique de la langue appelé aussi
idiome :
« La langue est alors conçue comme un système abstrait de signes
dont on peut étudier de façon séparée ou concomitante suivant les
théories, l’évolution, les aspects phonétiques et phonologiques, la
morphologie, le lexique, la syntaxe, la sémantique » (Cuq. JP ; Gruca
Isabelle 2005, p78)
Un aspect social :
Qui justifie les travaux de la sociolinguistique : des caractéristiques,
des variétés linguistiques, de leur fonction et de leurs locuteurs.
La langue, concept didactique : deux paramètres fondent le concept
de la langue en didactique :
1.1 La didactique fait de la langue un objet d’apprentissage et
d’enseignement :
Du côté de la partie guidante, la langue se matérialise par un syllabus,
c’est-à-dire par une série d’objectifs et de contenus idiomatico-
culturel.
Du côté de l’apprenant (partie guidé), la langue se matérialise par un
système évolutif de savoirs et de savoir faire.
L’aspect culturel de la langue :
Comme concept didactique, la culture continue un paramètre
fondamental dans l’enseignement-apprentissage des langues.
Elle établit le domaine de référence hors duquel la production
langagière ne fait pas sens.
Pour Louis Porcher « une culture est un ensemble de pratiques
communes, de manière de voir, de penser, de faire qui contribuent à
définir les appartenances des individus, c’est-à-dire les héritages
partagés dont ceux-ci sont les produits et qui constituent une partie de
leur identité »
Selon Cuq J.P et Gruca.I du point de vue didactique, la culture est le
domaine de références qui permet à l’idiome de devenir langue, c’est
la fonction symbolique de ces références qui établit la langue comme
maternelle, seconde ou étrangère et conditionne la fonction
communicative »

2 Culture et l’interculturalité en didactique :


Culture et l'interculturalité en didactique de FLE :
Le lien entre la langue et la culture est inséparable depuis l'approche
communicative : Pour communiquer dans une langue étrangère,
l'apprenant doit acquérir une compétence linguistique mais aussi une
compétence culturelle. Tout acte de parole est aussi un acte culturel.
Les connaissances culturelles sont donc indispensables pour
comprendre la société dont on apprend la langue et reconnaître les
pratiques culturelles.
2.1 Une langue est une pratique culturelle d'une société :
Les mots possèdent une charge culturelle partagée, c'est-à-dire
commune à tous les membres d'une culture. Par exemple, si on dit en
français « il fait beau aujourd'hui », cette phrase peut avoir des images
différentes d'un individu à un autre qui ne sont pas français :
Une image de soleil,
Une image de neige,
Une image de ciel gris et de pluie.
Ou peut-être une autre image.
En France, « il fait beau » est généralement associé au soleil et surtout
pas à la pluie. La culture est composée de deux parties. Une partie
visible, la littérature, les traditions, la musique, l'histoire, la cuisine.
Une partie cachée, les croyances, les valeurs, les règles de politesse,
comportement, humour, gestes.
D'après Jean-Pierre Cuq et Isabelle Gruyca, 2005, page 83, la culture,
c'est certes la littérature, la musique, la peinture, etc., tout ce qu'on
réunit depuis Pierre Bourdieu sous l'appellation de « culture cultivée
». Mais aussi toutes les façons de vivre et de se conduire qu'on réunit
sous le nom de « culture anthropologique ».
2.2 Exemple sur la culture cultivée :
La partie visible : Quand on parle d'une personne cultivée, c'est une
personne qui aime l'histoire, la littérature, qui a une grande culture
générale, sorte d'encyclopédie, qu'elle peut apprendre par les livres
sans jamais rencontrer un Français.
2.3 Un exemple sur la culture anthropologique :
La partie cachée : Mais si elle est pour la première fois en France et
elle ne connait pas le rituel du repas en France avec ses différents
moments, et bien à la fin de l'entrée, elle peut penser que les Français
mangent bien peu et qu'elle va encore avoir faim à la fin du repas.
Quelle culture on enseigne en classe de langue?
L'enseignant ne devra pas seulement apporter des contenus culturels,
mais il devra aider l'apprenant à décoder certains comportements
culturels et les comprendre. En langue maternelle, la culture
anthropologique s'acquiert par d'autres voies que celle de la classe.
L'école est particulièrement chargée d'initier à la culture cultivée. En
langue étrangère, la classe doit prendre en charge non seulement la
partie de la culture cultivée propre à la langue cible, mais aussi fournir
les éléments de culture anthropologique nécessaires à son
appropriation correcte. L'idéal serait de disposer d'une description du
concept culturel français ou francophone et de les mettre en réseau.

3 L'interculturel :
Cette notion est née en France vers les années 70. Elle s'est
développée autour de la migration liée à la décolonisation.
L'interculturel consiste à construire des passerelles entre les cultures.
Il est un processus, une dynamique qui favorise les échanges qui
permettent de nous enrichir. L'interculturalité est l'ensemble des
relations et interactions entre les cultures différentes générées par des
rencontres ou des confrontations qualifiées d'interculturelles. La
démarche interculturelle consiste à lutter contre l'ethnocentrisme,
c'est-à-dire la tendance à juger d'autres cultures à travers son propre
regard, de considérer sa culture, sa façon de vivre, sa vision du monde
comme la seule et la meilleure.
L'interculturalité en didactique du FLE :
La compétence interculturelle : est la capacité de construire des liens
d'échange, de réciprocité et de métissage dans une situation
d'interaction entre deux cultures différentes.
Pour Henriette, la compétence interculturelle est la capacité de
comprendre d'analyser les différences d'une autre langue, de s'y
adopter, d'y évoluer, d'atteindre ses objectifs dans cette différence.
La compétence interculturelle est l'ensemble d'attitudes et de savoir
qu'une personne ou un groupe est censé savoir pour vivre et agir d'une
manière efficace dans une situation interculturelle donnée. Il s'agit
aussi d'analyser cette situation, de comprendre les caractéristiques de
chaque culture et les accepter telles qu'elles sont.
Une communication interculturelle réussie doit se dérouler dans de
bonnes conditions en faisant travailler les apprenants sur les
représentations de la culture des deux langues, maternelles et
étrangères. Cela implique le respect mutuel, les échanges fondés sur le
dialogue, le souci de préserver l'identité culturelle de chacun et d'en
développer.
Ainsi, l'éducation interculturelle doit permettre à l'apprenant de
reconnaître les différences culturelles, prendre conscience qu'il existe
des regards qui se croisent et qu'ils peuvent être tout différents,
accepter les avis des autres et éviter d'imposer ces croyances aux
autres, éviter de juger des stéréotypes, de discriminer les autres.
Les objectifs de l'enseignement interculturel sont les suivants :
le respect de la diversité, la protection de notre identité culturelle en
apprenant des autres cultures, la non hiérarchisation des cultures,
reconnaître que toutes les cultures sont égales malgré leurs
différences, l'adaptation des cultures à leur contexte écologique, la
conception de l'unité dans la diversité humaine, savoir vivre dans
différentes cultures, et comprendre que les cultures évoluent
constamment.
Interaction et acquisition : de points La relation est obligée.
L'apprenant doit être à la fois interagir pour apprendre et apprendre
pour pouvoir interagir. C'est la condition nécessaire sans être
suffisante pour que se mette en place un processus d'acquisition. Le
concept d'interaction est au cœur du cadre européen commun de
référence pour les langues. Ses auteurs la définissent ainsi. Dans
l'interaction, au moins deux acteurs participent à un échange oral écrit
et alternent les moments de production et de réception qui peuvent se
chevaucher dans les échanges oraux. Dans une situation de
communication, les participants sont appelés à s'écouter
mutuellement, à s'exprimer et à réagir spontanément et
instantanément. Cette démarche se doit d'observer des principes
d'intelligibilité, d'informativité et de sincérité sont lesquels la
conversation cesserait d'être intéressante pour les interlocuteurs ou les
entraîneraient, à ne plus coopérer.
Typologie des interactions sur le revenant Dans sa typologie, le
revenant distingue deux structures d'échange principales. Les
interactions sans structure d'échange et les interactions avec structure
d'échange.
Les interactions avec structure d'échange : Dans ce type
d'interaction, les participants peuvent devenir énonciateurs. Les
échanges de nature épistolaire Les relations interpersonnelles La
communication dans les groupes. Dans une situation où les
interlocuteurs sont face à face, la communication est autant verbale
que non verbale. La communication ne se limite pas à ce qui se dit.
Les interlocuteurs s'expriment aussi grâce à des gestes, à des
mimiques.
Les interactions sans structure d'échange : Il s'agit des supports
développant une communication a priori unilatérale des affiches ou
des textes littéraires. Les acteurs mettent en place des méthodes pour
agir en cohérence par rapport au contexte. Exemple, dans le cas d'une
affiche ou d'un texte, le récepteur agit en cohérence par rapport au
stimuli qu'est le lecteur, ce qui provoque des réactions comme des
commentaires ou des interrogations.
Deux catégories d'interaction selon le CERC : Dans l'apprentissage
d'une langue, le CERC classe les activités interactives en deux
catégories orales et écrites.
À l'oral, le CERC propose une échelle générale subdivisée en huit
sous-échelles : comprendre un locuteur natif, réunion formelle,
coopération à visée fonctionnelle, obtenir des biens et des services,
échange d'informations, interviewer et être interviewé.
À l'écrit, il propose un schéma identique, une échelle générale
subdivisée en deux sous-échelles : correspondance, notes, messages et
formulaire.
Pour favoriser l'interaction dans une classe de langue : le contexte
interactionnel de la classe doit permettre à l'apprenant de déployer ses
connaissances linguistiques mais aussi des savoir-faire
conversationnels qui peuvent avoir été acquis hors de la classe. Dans
d'autres contextes conversationnels ou sociaux, l'enseignant doit créer
un climat de confiance et ne doit pas se focaliser sur les erreurs
commises par, par exemple, proposer des activités communicatives
qui permettent d'accélérer l'acquisition, sélectionner des thèmes en
lien avec les centres d'intérêt des apprenants afin de leur donner envie
de communiquer, d'échanger des informations et des sentiments,
privilégier les activités de groupe, des enquêtes, des interviews, des
interviews.
L'approche cognitive 1970-1980
Pour l'appropriation d'une langue étrangère, on peut présenter au
moins quatre visions théoriques de l'apprentissage. Apprendre et
transmettre et recevoir des savoirs en renforçant des comportements.
Le behaviorisme Apprendre s'est construite des images de la réalité
dans des situations d'action. Le constructivisme Apprendre s'est
échangé du sens dans des rapports sociaux. Le socio-constructivisme
Apprendre s'est traité de l'information par des mécanismes mentaux
internes constitutifs de la pensée et de l'action.
3.1 Le cognitivisme
Aujourd'hui, dans la didactique des langues étrangères
contemporaines, ce sont les travaux du cognitivisme qui connaissent
une grande expansion dans la compréhension du processus
d'apprentissage. Dans la didactique, les conditions d'appropriation
insistent sur les relations entre le cerveau et l'apprentissage. Les
didacticiens considèrent que l'existence d'une théorie psychologique
du langage est aussi indispensable que l'existence d'une théorie
linguistique ou la maîtrise d'une technologie. Le cognitivisme est un
courant de recherche de la psychologie cognitive.
La psychologie cognitive étudie les grandes fonctions psychologiques
de l'être humain qui sont la mémoire, le langage, l'intelligence, le
raisonnement, la résolution des problèmes, la perception ou l'attention.
Que nous apprend la psychologie cognitive? Avant tout, elle considère
que l'apprentissage de quelque matière, que ce soit essentiellement une
activité de traitement de l'information. L'information peut être
cognitive, affective, sociale ou sensorielle.
3.2 Les principes fondamentaux de l’approche cognitive dans
l’apprentissage selon le cognitiviste- le professeur Jacques
TARDIF (1992)-

-l'apprentissage est un processus actif et constructif : ici, l’élève est


au cœur de l’apprentissage, il doit être actif et conscient de ce qui se
passe à l’intérieur et à l’extérieur de lui. Il construit lui-même ses
connaissances même si ces connaissances ne sont pas totalement
correctes ; il les corrigera progressivement.
-les connaissances antérieures exercent un rôle primordial dans
l'apprentissage, et les connaissances sont essentiellement
cumulatives : D’une façon graduelle, l’apprenant construit son savoir
en mettant en relation les nouvelles informations présentées avec ce
qu’il connaît déjà.
L’apprentissage consiste en l’accumulation de connaissances :
l’apprenant établit donc des liens significatifs entre les nouvelles
informations qui s’associent aux anciennes soit pour les confirmer,
soit pour s’y intégrer ou pour les nier.

-l'apprentissage signifiant est étroitement lié à la représentation et


à l'organisation des connaissances : L'apprentissage requiert
l'organisation constante des connaissances. Les connaissances doivent
être bien organisées dans la structure cognitive de l’apprenant.
-l'apprentissage est fondamentalement l'acquisition d'un
répertoire de connaissances et de stratégies cognitives et
métacognitives : les cognitivistes stipulent que le système cognitif de
l’apprenant comporte des connaissances statiques, dynamiques et des
stratégies cognitives et métacognitives qui lui permettent d’agir sur
son environnement, d’utiliser les informations qu’il acquiert dans la
résolution des problèmes. Il importe aussi de rendre l’élève conscient
de ces stratégies, de leur économie et de leurs efficacités.
-il existe des catégories de connaissances : les connaissances
déclaratives, les connaissances procédurales et les connaissances
conditionnelles.
-La métacognition joue un rôle très important dans l'acquisition
des connaissances : la métacognition réfère à la connaissance ainsi
qu'au contrôle que le sujet a sur lui-même et sur ses stratégies
cognitives. Il a une perception de l'importance de la tâche et des buts
que l'enseignant poursuit et il est conscient du contrôle possible qu'i a
sur sa réussite dans la réalisation de cette tâche. De plus, il exige
toujours de l'élève la gestion active de ses démarches cognitives et la
gestion active de soi comme apprenant, c'est-à-dire de son
investissement affectif dans la tâche.
Jacques TARDIF (1992), Pour un enseignement stratégique,
L’apport de la psychologie cognitive. Logiques.
3.3 Les trois catégories de connaissances :
La psychologie cognitive considère qu’il y a trois catégories de
connaissances : les connaissances déclaratives (le quoi), les
connaissances procédurales (le comment) et les connaissances
conditionnelles (le quand et le pourquoi). Les connaissances
déclaratives : ce type de connaissances (statiques ou même inertes et
stockées dans la mémoire à long terme) correspond aux savoirs. La
connaissance des règles de l’accord du participe passé, la
connaissance du rôle et de la place du verbe dans la phrase, ou le rôle
de l’interlocuteur dans la communication sont des exemples de
connaissances déclaratives. Comme nous le rappelle Papen (1993 :13),
« l’objectif principal de l’enseignement traditionnel en langue seconde
a longtemps été celui de faire apprendre ce type de connaissances ».
C’est également le cas de bien de disciplines (cours de droit, chimie
organique…), et ce à tous les niveaux. Et comme le savent très bien
les enseignants de langue, les connaissances au sujet du système
grammatical (phonologique, syntaxique, sémantique) d’une langue
n’assurent pas son utilisation fonctionnelle dans des situations de
communication authentique. D’autres connaissances sont alors
requises. Les connaissances procédurales : cette catégorie de
connaissances correspond aux savoir-faire. Ce sont des connaissances
dynamiques qui correspondent au comment de l’action, à la procédure
et aux étapes pour réaliser une tache, comme raconter un événement
de sa vie en vue de favoriser la maitrise des temps du verbe (passé
composé ou imparfait ou autre ?) Les connaissances conditionnelles :
ce type de connaissances concerne le quand et le pourquoi, c'est-à-dire
à quel moment et dans quel contexte utiliser telle ou telle démarche,
telle ou telle stratégie, d’engager telle ou telle action, par exemple,
distinguer dans un énoncé ce qui est essentiel et ce qui secondaire,
choisir le registre de langue approprié selon l’interlocuteur…Tardif
considère que ce type de connaissances, qu’on appelle aussi
connaissances stratégiques, est responsable du transfert des
apprentissages.
3.4 Les phases de l’apprentissage :
Selon la perspective cognitiviste, ces étapes d’apprentissage, appelées
autrement « les phases de la construction du savoir » par Paul Cyr,
constituent un modèle théorique proposé par Anderson(1981,1883) Au
sujet de la théorie de l’acquisition des connaissances ou des habiletés
langagière, Anderson distingue trois stades dans le processus
d'acquisition : une phase cognitive suivie d’une phase associative qui
doit mener à une phase d’autonomisation 1-La phase cognitive : dans
cette étape se fait l'apprentissage des connaissances déclaratives,
l’apprenant s’engage dans des activités mentales conscientes qui lui
permettent de saisir les données, de trouver un sens à la nouvelle
langue, telle la mémorisation du vocabulaire et des règles de
grammaire À l’extérieure la classe, dans une situation non structurée,
l’attention de l’apprenant peut être centrée sur l’utilisation
fonctionnelle de la langue sans en analyser les composantes, mais il
tente de saisir le sens global de segments ou énoncés ritualisés. En
classe, l’attention est beaucoup plus orientée, par l’intermédiaire de
l’enseignant, vers des éléments de base du code de la langue cible afin
d’en comprendre le sens.
2-La phase associative : au cours de cette phase, l’apprenant parvient à
se familiariser avec les connaissances acquises au cours de la première
phase de sorte qu’il peut les traiter et les emmagasiner de façon
qu’elles puissent être utilisées de façon procédurale. Il s’agit donc du
passage des connaissances déclaratives vers les connaissances
procédurales (ce qu’on appelle aussi la procéduralisation des
connaissances déclaratives). A ce stade, la mise en place de
connaissances procédurales en acquisition de la langue étrangère se
fait par la pratique de la langue en gardant constamment en tète les
règles de grammaire qui régissent le bon usage d'une structure
particulière, S’il y a des erreurs encourues lors de l’étape cognitive,
elles seront détectées, corrigées puis éliminées. Selon O’Malley et
Chamot(1990), cette phase correspond à l’interlangue qui se manifeste
par des erreurs que l’apprenant corrige au fur et à mesure qu’il détecte
les écarts entre sa langue et celle des locuteurs compétents (natifs ou
non natifs), qu’il tente de réduire ces écarts et qu’il devient donc plus
compétent. L’apprenant peut utiliser la langue cible dans certaines
situations de communication, mais il peut éprouver des difficultés face
à des informations plus complexes qu’il ne peut pas transformer en
connaissances procédurales car son attention est toujours orientée vers
la maitrise des aspects du code (les règles de la grammaire titre
d‘exemple).
3-La phase de l’autonomisation : à ce stade, la compétence de
l’apprenante langue cible se rapproche de celle d’un locuteur natif.
Son attention est concentrée sur l’utilisation fonctionnelle de la langue
pour des raisons scolaires, professionnelles ou sociales ou autres, sans
prêter attention aux règles qui régissent son fonctionnement. Par le
moyen de la pratique de la langue, les connaissances procédurales se
renforcent, se raffinent, l’apprenant commet donc moins d’erreurs et
son utilisation de la langue peut être automatisée, ce qui permettrait de
traiter efficacement de nouvelles informations.

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