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EXPOSE

DICIPLINE : Psychologie des apprentissages


THEME : LE COGNITIVISME
PLAN :
INTRODUCTION Groupe5
I) Définition et contexte historique Les exposants
II) Les principes de base du cognitivisme Nicolas Sembé Diatta
III) Les types de connaissances et registre mémorielles Waly Diagne Ngom
1) Les types de connaissances Sœur Marie Claude Thior
2) Les registres mémorielles Valérie Nafy Kassé
IV) Le rôle de l’enseignent et de l’élève Laurence B Coly
1) Le rôle de l’enseignant Fabiéna Nyafouna
2) Le rôle de l’élève Paul David Sarr
V) Les apports et limites du cognitivisme Louise Astou Séne
1) Les apports du cognitivisme Pascaline Séne
2) Les limites du cognitifs Victoria Ndiogoye
Conclusion

Introduction
. La psychologie des apprentissages est un champ de la psychologie qui
s’intéresse aux processus par lesquelles l’élève acquière des connaissances. Elle
permet de comprendre et expliquer les pratiques pédagogiques. Ainsi, la
pratique de toute pratique pédagogique il y’a une théorie psychologique qui la
soutant ; d’où on peut noter le cognitivisme. Ce dernier est un courant de la
recherche scientifique concernant le domaine des capacités à connaitre, agir,
parler, qui s’est amorcé au milieu du XXe siècle. Le cognitivisme propose
comme le Behaviorisme une vision de l’être humain, de l’enseignement et de
l’apprentissage. Il s’intéresse avant tout au fonctionnement de l’esprit et de
l’intelligence ainsi qu’à l’origine de nos connaissances.
C’est dans ce sciage qu’il sera nécessaire de définir le cognitivisme avec son
contexte historique ensuit, dégagez ses principes de base ; ses connaissances et
registre mémorielles. De ce fait ce sera d’une importance capitale de donner le
rôle de l’enseignant et de l’élève pour terminer par les apports et limites du
cognitivisme.

I) Définition et contexte historique


Le terme cognitivisme vient du Latin «cognition » qui signifie connaissance. Le
cognitivisme est un courant des sciences cognitives qui fait référence à un
ensemble de théories soutenant que la pensé est analogue à un système de
traitement symbolique de l’information. Il s’est construit en réaction au
courant behavioriste, sur lequel se focaliser le comportement observable.
Ces processus cognitifs ont été mis au jour par un petit groupe de psychologues
de Harvard dans les années 1955-1960 notamment au tour de Jérôme Bruner
et de George Miller dans ce qui a été désigné comme la « révolution
cognitive ».
Aujourd’hui le terme cognition peut également être utilisé pour désigner non
seulement les processus de traitement de l’information mais aussi des
processus plus élémentaires comme la perception, la motricité ainsi que les
émotions. La cognition est souvent étendu au-delàs du seul cadre de la
cognition humaine pour inclure tous processus « intelligents » y compris chez
les animaux comme chez les humains ou mises en œuvre au sein du système
artificielle comme les ordinateurs.
II) LES PRINCIPES DE BASE DU
COGNITIVISME
Les principes fondamentaux de l’approche cognitive de l’apprentissage Jean
TARDIF (1992) sont les suivantes :
L’apprentissage est un processus actif et constructif : ici l’élève est au cœur de
l’apprentissage, il doit être actif et conscient de ce qui se passe à l’intérieure et
à l’extérieure de lui. L’élève construit lui-même ses connaissances qui ne sont
pas totalement correcte. Il les corrigera progressivement.
Les connaissances antérieures exerçant un rôle primordial dans l’apprentissage
et les connaissances nouvelles sont essentiellement cumulatives. Ce principe
stipule que dans le processus d’acquisition et d’intégration de nouvelles
connaissance, les connaissances stockés dans la mémoire à long terme
déterminent non seulement ce que l’apprenant peut apprendre mais aussi ce
qu’il apprendra affectivement et à la façon dont les nouvelles connaissances
seront apprises.
C’est ainsi que le professeur Jacques TARDIF (1992) affirme : « l’apprentissage
est l’établissement de lien entre les nouvelles informations et les connaissances
antérieures ».
L’apprentissage est fondamentalement l’acquisition d’un répertoire de
connaissances et de stratégies cognitives et métacognitive : ici les cognitivistes
stipulent que le système cognitif de l’apprenant comporte des connaissances
statiques dynamique et stratégie cognitive et méta cognitive qui leur
permettent d’agir sur son environnement d’utiliser des informations qu’il
acquiert dans la résolution des problèmes.
Il importe aussi de rendre l’élève conscient de ses stratégies de leurs
économies et de leurs efficacités.

III) Les TYPES DE CONNAISSANCES ET LES


REGISTRES MENORIALES
1 ) Les types de connaissances
 Les connaissances déclaratives :
Il s’agit de connaissance assertoriques, plus tôt statiques portant sur des
choses, des faits, des règles, des situations. Les connaissances déclaratives
permettent la représentation par un individu des objets et des faits. Ces
connaissances sont largement dominantes dans l’enseignement scolaire.

 Les connaissances procédurales :


Les connaissances procédurales se traduisent concrètement en action et en
comportement observables.
Par exemple suivre une suite d’étape pour résoudre un problème de math,
apprendre comment faire un accord de complément avec le verbe « avoir »,
conduire une voiture, utiliser un ordinateur.

 Les connaissances conditionnelles


Elles se traduisent par l’importance du transfert des savoirs apprises dans des
situations nouvelles, la métacognition : quand puis je appliquer ce que j’ai
appris ?
Les connaissances conditionnelles portent précisément sur le quand et
pourquoi.
Exemple : quand dois-je utiliser cette règle ? Pourquoi utiliser cette règle ?
Cette stratégie non pas telle autre ?
Il faut donc non seulement savoir comment faire quelque chose mais savoir
également quant et pourquoi le faire.

2 ) les types de mémoires


Il n’existe pas une mais des mémoires. Elles sont distinguées en trois types de
mémoires selon un critère majeur qu’est la durée de rétention des
informations. Il s’agit de la mémoire sensorielle, mémoire à court terme et
mémoire à long terme.

 La mémoire sensorielle
L’être humain possède la capacité particulière de retenir brièvement une part
relativement importante de l’information qu’il perçoit. Le résultat de
l’expérience réalisée par SPERLING en 1960, largement confirmés depuis, ont
démontré que les informations présentées de façons visuelle sont enregistrée
pendant une vingtième de seconds sous forme d’une copie littéral du stimule
original, mais que cette « icone » s’estompe en un tiers de second, puis
disparait après une seconde. Outre la mémoire sensorielle iconique, traitant
des informations visuelle, d’autres mémoires sensorielles ont été distinguées
selon le type de l’information sensorielle. La mémoire « échoïque », par
exemple, enregistre et maintient les stimulus auditifs pendant une durée de 2
(deux) à 4 (quatre) secondes. Les mémoires prolongent en quelque sorte le
stimulus initiale afin de rendre possible son traitement ultérieur dans la
mémoire de travaille.

 La mémoire a long terme

La mémoire à long terme est un réservoir limité de savoirs se divisant


en deux structures distinctes, mais complémentaires : LA MEMOIRE
EPISOTIQUE ET LA MEMOIRE SEMANTIQUE.
La mémoire épisodique contient des connaissances spécifiques à
chaque individu : des souvenirs ; c’est une mémoire
autobiographique. Parce qu’elle renferme des situations reliées aux
événements et aux épisodes de vie de l’individu, elle est fortement
contextualisée. C’est une voie mémorielle qui retient l’endroit où
s’effectuent un apprentissage, le moment où il se déroule les
personnes et les circonstances l’entourant.
Notre mémoire épisodique possède une capacité de rétention
illimité, est mise à jour régulièrement et ne demande aucun
entrainement, car elle est directement reliée à notre vécu.
Pour sa part, la mémoire sémantique est une mémoire conceptuelle.
Elle comprend des connaissances d’ordre général comme des
concepts, des principes et des règles, ainsi que des images mentales,
des plans d’actions qui ont tous une portée générale. La mémoire
sémantique gère l’information sous forme de mots. Elle constitue
notre mémoire linguistique respect du monde réel, de façon que le
traitement de l’information débouche sur une solution satisfaisante
aux problèmes posés par l’environnement
Autrement dit le cognitivisme est une grande théorie
d’apprentissage. Il s’intéresse à la manière dont le cerveau perçoit et
traite l’information lors du processus d’apprentissage. Ce processus
d’apprentissage est vu comme une série d’apprentissage du cerveau :
il sélectionne et met en forme des informations en fonction de ses
représentations et de ses intérêts personnels.
 La mémoire à court terme
L’étiquette « court terme » fait référence à la durée pendant laquelle nous
pouvons retenir des informations dans notre tête, habituellement de 5 (cinq) a
20 (Vingt) second, avant de les oublier. Pour sa part le terme mémoire de
travail se rapporte au nombreux d’unités d’informations avec lequel nous
pouvons travailler simultanément. La durée de disponibilité de l’information et
le nombre d’unités d’information peuvent être des limites de ce mémoire de
travail. Cependant, une unité d’information peut représenter une syllabe, un
mot, un paragraphe, un concept ou encore un réseau de concept. Cela dépend
de la structuration des connaissances, c’est-à-dire de la façon dont elles sont
organisées en mémoire, ce que les cognitivistes appellent « chunks ».

IV) LE ROLE DE L ENSEIGNENT ET DE


L’ELEVE
1) Le rôle de l’enseignant
Le rôle de l’enseignant dans une perspective cognitiviste est nettement plus
complexe que dans une perspective Behavioriste.
Il doit très bien connaitre les programmes, c’est-à-dire les types de
connaissances (déclarative …) qu’il veut transmettre et faire acquérir par ses
élèves. Il doit très bien connaitre ses élèves, c’est-à-dire avoir des informations
sur les composantes affectives et cognitive de leur personnalité.
Il doit toujours des connaissances préalables des élèves. Il doit présenter des
connaissances de façons hiérarchiques, organisées, sélectives, afin que les
élèves puissent y identifier et retenir les éléments importants. Il ne doit pas
enseigner des connaissances isolées, mais des connaissances structurées, de
façon à ce que les élèves puissent les intégrée de manière organiser dans des
schémas dans leurs mémoires à long terme. Il doit présenter des objectifs
clairs et expliquer pourquoi on les apprend en lien avec le cours. Il doit faire
pratiquer les élèves, mais en les dirigeant par des rétroactions et
questionnements constants. IL doit mettre en place des pratiques autonomes
(devoir, exercices) et les évaluer.

2 ) le rôle de l’apprenant
Le rôle de l’élève dans le cognitivisme c’est de traiter l’information dont l’élève
actif et engager consciemment dans le traitement de l’information.
Il est aussi constructif c’est-à-dire qu’il conçoit, intègre et réutilise des
connaissances. Il a besoin d’être aidé pour arriver à une stratégie efficace de
traitement d’information. L’approche est alors cognitiviste et procède par la
mobilisation de la compétence.

V) LES APPORTS ET LES LIMITES DU


COGNITIVISME
1) Les apports du cognitivisme
La pédagogie cognitiviste est fondé sur l’appropriation graduel et effective de
stratégie mentale (stratégie et métacognitive) jugées nécessaire à une
démarche structuré d’apprentissage. Les processus de structuration jouent un
rôle central dans l’apprentissage. Il est essentiel de prendre en compte ce que
l’apprenant connait déjà : rappel des prérequis dans la mesure où les
connaissances nouvelle sont intégrées à ce que l’élève maitrise déjà. Une
bonne structuration des connaissances facilite la rétention de l’information. Par
exemple : les schémas ou graphiques, présenter en début d’apprentissages,
ainsi que le lien avec les éléments maitriser, disponibles dans la structure
cognitive de l’individu.

2)Les limites du cognitivisme

L’approche cognitiviste connait des limites importantes. Nous avons entre


autre la difficulté d’accéder aux connaissances humaines et la telle complexité
de tels processus. En effet même, la tache mentale la plus simple peut invoquer
un très grand nombre de structures cognitives qui ne sont toujours
transparentes. En ce qui concerne la limite théorique des problèmes difficiles
en surgissent.la recherche en science cognitive à tendance à se perdre dans
des phénomènes particuliers comme la compréhension détaillée d’ un récit .la
théorie cognitive comporte aussi une limite liée au fait qu’un matériel bien
structuré ne suffit pour assurer un apprentissage, il faut que aussi l’élève ait le
désire et la motivation d’apprendre.

CONCLUSION
En définitive, l’étude cognitivisme se révèle comme une occasion de dévoiler
une contribution plurielle de discipline scientifique comme la biologie, la
psychologie, la neurologie, la physiologie pour ne citer que celle-ci dans
l’œuvre d’études des mécanismes de la connaissance en tant qu’étude de ces
mécanismes, ils constituent avec les autres théories comme le Behaviorisme le
bloc les théories de la connaissance. Le cognitivisme se constituant en courant
pédagogique ou encore en mouvement pédagogique qui s’est affirmé et à
détenir le Behaviorisme dans les années 1970.les mécanismes cognitifs étant
déformé bien connus grâce au développement de l’informatique, le
cognitivisme demeure incontournable dans le processus d’apprentissage et
doit cheminer avec le Behaviorisme pour donner davantage du tonus aux
stratégies d’apprentissage surtout avec l’avènement de la pédagogie de
l’intégration et non scolaire : l’entrée par les compétences. Cependant il faut
souligner les stratégies cognitives attendues chez les élèves par le cognitivisme
demeurent insuffisantes pour évaluer l’objectivité du travail de l’apprenant ;
car c’est seulement le comportement mesurables, sautant à l’œil nu, qui sont
les plus propres à l’évaluation. Même s’il faut accorder de l’importance à la
métacognition, il faut plus attendre l’apprenant dans l’action et dans le résultat
attendu pour des raisons que nous connaissons tous : parfois on est grand
théoriciens et grands concepteurs dans les projets, mais petits dans l’action.

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