Apollinaire$$ surréalisme ; Breton surréalisme ; Eluard surréalisme ; Aragon

surréalisme ; Antonin Artaud$$ ; Proust * modernisme$$ ; Saint Beuve

romantisme $$ ; André Gide les faux monnayeurs*$$ : André Gide, bien qu'ayant
été associé au symbolisme dans sa jeunesse, a évolué vers un style plus personnel et
indépendant. Il était connu pour sa recherche de la vérité intérieure et sa remise en question
des conventions sociales et littéraires. ; Alain Fourmier "Le Grand Meaulnes"$$* ;
Marcel Pagnol $$ ; Céline réalisme ; Malraux réalisme

 Guillaume Apollinaire : Il était associé au mouvement artistique du Cubisme et était

également lié au mouvement surréaliste.
 André Breton : Il était une figure centrale du mouvement surréaliste et a écrit le
manifeste surréaliste en 1924.
 Paul Eluard : Poète surréaliste, il a également été actif dans la Résistance pendant la
Seconde Guerre mondiale.
 Louis Aragon : Il était un écrivain surréaliste et communiste, associé au groupe
surréaliste, mais il a également eu une carrière politique importante.
 Antonin Artaud : Connu pour ses idées théâtrales révolutionnaires, Artaud était
associé au mouvement surréaliste avant de s'en éloigner. « liberté de l’écrit, la folie,
les sentiments, explorer l’inconscient »
 André Gide : Associé au symbolisme dans sa jeunesse, il a évolué vers un style plus
indépendant et personnel. Plus tard, il a été influencé par l'existentialisme.
 Louis-Ferdinand Céline : Écrivain associé au mouvement littéraire du réalisme, mais
également controversé pour ses opinions politiques.
 André Malraux : Il était un écrivain et homme politique associé à l'existentialisme. Il a
également été un homme d'État français. La condition humaine, aux dilemmes
moraux, à la quête de sens et à la confrontation avec la mort. Engagement, narration
non linière, langage poétique, symbole
 Proust (Marcel Proust) : Marcel Proust était associé au mouvement du
symbolisme. Son œuvre la plus célèbre est "À la recherche du temps perdu".
1. Sainte-Beuve (Charles Augustin Sainte-Beuve) : Sainte-Beuve était un critique
littéraire du 19e siècle, associé au mouvement romantique. Sainte-Beuve est surtout
connu pour ses analyses littéraires approfondies. Ses critiques portent souvent sur les
œuvres d'autres écrivains, et il excelle dans la dissection des éléments littéraires,
stylistiques et thématiques.
2. Psychologie des Auteurs : Il se penche sur la vie et la psychologie des auteurs,
croyant que la compréhension de la vie personnelle d'un écrivain est essentielle pour
interpréter correctement son œuvre. Cette approche biographique est un élément clé
de sa critique.
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 Alain-Fournier (Henri-Alban Fournier) : Alain-Fournier était un écrivain
français associé au mouvement du symbolisme. Son œuvre la plus connue est
"Le Grand Meaulnes".

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  Marcel Pagnol : Marcel Pagnol était un écrivain et réalisateur français du 20e
siècle, surtout connu pour ses œuvres cinématographiques. Il n'est pas
directement associé à un mouvement littéraire spécifique, mais son travail
s'inscrit dans la tradition réaliste. Pagnol utilisait un langage simple et
accessible. Ses dialogues étaient souvent colorés par l'argot et les expressions
provençales, Il excellait dans l'art de la comédie, jonglant avec des situations
cocasses et des dialogues amusants, personnage réaliste. T : Provence, famille,
la compagne et la ville.
Sichoine (Georges Bataille) : Georges Bataille était un écrivain et essayiste français, associé
au surréalisme et au mouvement littéraire contemporain Style Évocateur, images
sensorielles, les aspects tabous, la sexualité avec un langage cru et choquant, la mort, Le
Sacrifice, La Religion et le Sacré.

Apollinaire :
Guillaume Apollinaire se nourrit de l'héritage littéraire du XIXe siècle et de
l'esthétique romantique, pour tisser un lyrisme vibrant et novateur. Il explore les
courants artistiques émergents de son époque, tels que le cubisme et le
surréalisme, dont il forge le terme en 1917. Son œuvre poétique se pare d'un
subtil mélange entre tradition et modernité. Il revisite les thèmes classiques, tels
que l'amour et la fuite du temps, tout en donnant naissance à de nouvelles
formes poétiques, telles que le vers libre, l'absence de ponctuation et les
calligrammes.

Les thèmes de prédilection d'Apollinaire :

La ville : La ville est un thème privilégié d'Apollinaire. Dans « Zone » qui ouvre
Alcools, Guillaume Apollinaire place d'emblée le lecteur dans l'espace urbain,
Paris, et entreprend un voyage poétique dans la modernité. Il fait l'éloge de la
ville industrielle, de la Tour Eiffel, des avions et des automobiles.

Le thème du temps est central chez Apollinaire. Le poète superpose deux

visions du temps: une vision linéaire et une vision cyclique. Le temps est
d'abord linéaire car il s'écoule inéluctablement. Il devient alors source de
tragique car le poète ne peut le retenir. La fuite du temps est omniprésente à
travers deux éléments: l'élément liquide qui s'écoule (comme dans Le pont
Mirabeau ») et les saisons qui se succèdent (comme dans « automne malade »).
Mais le temps est aussi cyclique. Passe, présent et futur se confondent comme
dans « Le Pont Mirabeau » où le souvenir surgit dans le présent Les mythes, la
religion et la tradition resurgissent dans le monde moderne, d'où le premier vers
de Zone « A la fin tu es las de ce monde » qui suggère l'omniprésence de

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l'ancien dans la modernité. Le temps cyclique transparaît aussi dans l'écriture
parfois anaphorique d'Apollinaire.

La mythologie : Influencé par le symbolisme et l'ésotérisme, Apollinaire utilise

la mythologie pour faire de la poésie un espace de convergence entre tradition
séculaire et modernité. Le mythe s'invite dans le monde moderne comme si le
temps était élastique (voir « Zone >> ou « Rhénanes >>)

L'amour : Apollinaire chante l'amour mais l'amour perdu comme dans << Le
Pont Mirabeau » ou dans « La Chanson du mal-aimé » ou il évoque le << regard
d'inhumaine » d'Annie Playden. Cet amour semble plus heureux dans Poèmes à
Lou même s'il est vécu dans la distance et l'éloignement, ce qui en fait un amour
inachevé.

Alain-Fournier « Le Grand Meaulnes » :

Le Grand Meaulnes est un roman autobiographique d'Alain-Fournier publié en

1913. Le roman suit les aventures de Meaulnes, qui découvre un mystérieux
château lorsqu'il se perd dans la campagne. Dans ce château, il assiste à une fête
étrange et rencontre une jeune fille, Yvonne de Galais, pour laquelle il
développe un amour idéal.

A travers sa plume, Alain-Fournier récrée l’univers de son enfance en puisant

dans ses souvenirs et ses expériences. Fournier parvient à capturer la magie et
l'innocence de cette période de la vie. Le personnage principal, Augustin
Meaulnes, incarne l'esprit aventureux et insouciant de l'enfance, tandis que
François Seurel représente la sensibilité et la réflexion propres à cette période de
la vie. Il décrit la découverte de l'amitié et de l'amour. Son roman explore
également les thèmes de la perte de l'innocence et de la recherche de soi à
travers les expériences vécues par les personnages. L'histoire met en lumière la
nostalgie de l'enfance et la quête perpétuelle de retrouver ce sentiment
d'émerveillement et d'insouciance. Son écriture donne aux paysages et aux
personnages un charme mystérieux, parfois proche du fantastique, ce qui
contribue à faire de "Le Grand Meaulnes" un roman d'aventure et d'initiation
imprégné de rêverie et de poésie.

En somme, Le Grand Meaulnes offre une exploration profonde et poétique de

l'enfance, capturant à la fois sa beauté et sa mélancolie. Ce texte invite le lecteur
à se replonger dans ses propres souvenirs d'enfance et à réfléchir sur la nature
fugace et précieuse de cette période de la vie.

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André Gide « les faux monnayeurs » :

Les Faux-monnayeurs est un roman écrit par André Gide, publié en 1925 dans
la Nouvelle Revue française. L'histoire suit un groupe de personnages dont les
vies s'entrecroisent, révélant des questionnements sur la vérité, l'authenticité et
les faux-semblants.

A travers son roman, André Gide exprime son opposition aux conventions
traditionnelles. Il refuse l'illusion du vrai, la vraisemblance psychologique et la
narration linéaire. Dans « les faux monnayeurs », on trouve qu’il existe une
pléthore d'intrigues (comme l'intrigue de l'histoire d'Edouard et l'intrigue de
concerne la contrefaçon de billets de banque), des histoires annexes (« les faux
monnayeurs » raconte l’histoire d’un groupe des adolescents, Bernard et son
ami, ainsi qui l’histoire d’Edward), des personnages qui réagissent de manière
inattendue ou irrationnelle dans certaines situations et de nombreux types
narratifs. Dans son roman, Gide se penche sur la mise en abyme puisque l'un des
personnages principaux, l'oncle Édouard, est un écrivain qui tente de produire un
roman, intitulé Les Faux-Monnayeurs. André Gide aspire à libérer la littérature
de ses entraves traditionnelles.

Pour conclusion, « les faux monnayeurs » est considéré comme un testament

d’André Gide où il explique comment écrire un roman.

Marcel Proust « à la recherche du temps perdu » :

"A la Recherche du temps perdu" est un cycle romanesque en 7 tomes de Marcel

Proust, écrit de 1906 à 1922 et publié de 1913 à 1927. Il raconte l'histoire du
Marcel qui, après avoir goûté une madeleine trempée dans du thé, est submergé
de souvenirs de son enfance. Le roman explore ses expériences et ses relations à
travers les cercles sociaux de la France du début du XXe siècle.

Ce chef-d’œuvre explore cinq thèmes majeurs. Proust se plonge dans les

souvenirs de son enfance en faisant revivre les lieux et les personnages de son
enfance. Il explore les moments de bonheur, les douleurs, les paysages, les goûts
et les odeurs qui l’ont frappé, et ravivez le souvenir nostalgique de la mère et de
la grand-mère maternelle, tant aimées. À travers la figure de Swann, Proust
représente l’environnement de la classe moyenne supérieure et de l’aristocratie
qu’il fréquentait. L’écrivain jette un regard ironique sur le milieu de la haute
bourgeoisie et les salons démocratiques. Il expose la superficialité et parfois
l'hypocrisie des interactions sociales au sein de ces cercles, mettant en lumière la

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vanité qui imprègne ces milieux. L'histoire du roman s'étale sur une période de
20 ans. Elle met en lumière le déclin d’un monde, les changements sociaux, les
bouleversements de l’histoire, le vieillissement et la mort des hommes. Proust
nous fait ainsi percevoir «l’impression du temps». L’auteur souligne
l’importance de la mémoire inconsciente. La célèbre scène de la madeleine
trempée dans le thé symbolise cette révélation, montrant comment un simple
goût peut soudainement raviver des souvenirs enfouis. Il met en question sa
propre perception du monde et l’évolution de sa personnalité qui se renforce au
fil du temps. Proust met en scène des personnages tels que Vinteuil, musicien,
Elstir, peintre et écrivain Bergotte. Selon lui, l’Art joue un rôle très important
dans le roman, il permet au narrateur de découvrir la beauté et la vérité profonde
du monde. Dans ce texte emblématique de La Recherche du temps perdu, la
réminiscence d'un souvenir enfoui de son enfance illustre le fonctionnement de
la « mémoire involontaire >>.