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MODULE 3
EXERCICE DE TRANSFERT
SUR LE MILIEU MARIN
MODULES
DE BIOLOGIE
Les mers et les océans couvrent plus de 350 millions de km2, soit environ 75 % de la surface du globe
terrestre. L’eau du milieu marin se caractérise par sa salinité, soit la quantité de sels dans l’eau (environ 35 g
de sel dissout dans 1 L d’eau).
La lumière du soleil, qui ne pénètre qu’à la surface des mers, fournit pourtant toute l’énergie lumineuse
dont les organismes végétaux ont besoin pour se développer.
Autour des continents, il y a une zone peu profonde qu’on appelle le plateau continental. C’est là que se
concentre la majorité des organismes marins. Par contre, en certains points du globe terrestre, les fosses
océaniques peuvent atteindre 11 000 mètres de profondeur.
Mouette
Huître
Hareng
Balanes Thon
Phytoplancton
Zooplancton
Patelles
Fucus vésiculeux
Moules
Seiche
Débris organiques
Crevette
Laminaire
Fucus dentelé
Coque
Étoile de mer
est mangé par Couteau
Oursin
Document 31 : La patelle
Document 32 : Le requin
Le requin est un poisson qui ne possède pas d’opercule. Il possède uniquement des fentes branchiales
de chaque côté du corps. De l’eau sort en permanence de ces fentes lorsque l’animal est en mouvement.
Son cœur est composé de deux cavités principales qui propulsent le sang du cœur dans des vaisseaux.
Arrivé aux branchies, le sang
s’appauvrit en dioxyde de car-
bone et s’enrichit en dioxygène.
De là, le sang oxygéné part vers
les organes.
3
Document 33 : Le phytoplancton
Document 34 : La moule
Évent
Sacs vestibulaires
Sphincter
Pharynx
Œsophage
Trajet de l’air
Trajet de la nourriture
Le fou de Bassan est un oiseau maritime nichant en colonies sur les falaises. Les couples sont unis à vie.
Après une parade nuptiale, la femelle pond un seul œuf qui sera couvé pendant 40 jours.
Son nom vient de son com-
portement : repérant ses
poissons au vol, il plonge en
piqué, parfois d’une hauteur
de 30 m. Il peut pénétrer 3
dans l’eau à 100 km/h sans se
blesser. Il plonge ainsi à 7 m
de profondeur, sous le banc
de poissons. En remontant, il
capture et engloutit sa proie.
Oiseaux marins :
2800 ppm
est mangé par
Poissons :
43 ppm
Dauphins :
5200 ppm
Plancton :
1,7 ppm
Document 40 : La bioaccumulation
À partir des années 1950, de très grandes quantités d’insecticides à base de DDT ont été répandues
dans l’environnement afin d’éradiquer certains insectes. Ces produits se retrouvent à tous les niveaux
trophiques d’une chaine alimentaire et entrainent de nombreuses anomalies. Des études ont montré
que les femelles contaminées pondent moins d’œufs. Les coquilles des œufs sont amincies et fragilisées,
car les femelles ne fabriquent pas assez de calcaire. Les mâles contaminés, quant à eux, fabriquent moins
de cellules reproductrices. Pour préserver la biodiversité, le DDT a été interdit dans les insecticides au
début des années 1970.
La lumière du soleil, donc l’énergie lumineuse, pénètre dans l’eau jusqu’à une profondeur de 200 m. Au-delà,
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les végétaux ne peuvent pas produire de la matière organique. Comme les végétaux sont les premiers maillons
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des chaines alimentaires, les organismes marins se font rares en haute mer. Les êtres vivants vont donc proli-
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férer là où les sources de nourriture sont disponibles. C’est pourquoi les organismes marins sont abondants le
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long des côtes, car la profondeur est faible et la lumière pénètre facilement dans l’eau, permettant de fournir
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toute l’énergie dont les végétaux aquatiques ont besoin.
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Les phytoplanctons ont besoin de sels minéraux, de dioxyde de carbone, d’eau et de lumière pour se développer.
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Complète l’organigramme suivant avec les termes adéquats et les noms des vivants
DOC QUESTION 3
rencontrés dans le document concernant le littoral.
Vivants (milieu
terrestre et aquatique)
Autotrophes
. �����������������
Hétérotrophes
Producteurs Consommateurs
. �����������������
Décomposeurs
. �����������������
Fucus vésiculeux
. �����������������
Phytophages Zoophages Omnivores
Fucus dentelés
. �����������������
Laminaires
. �����������������
Zooplancton,
. ��������������
Crevette,
. ��������������
Homme, huître,
. ��������������
Phytoplancton
. �����������������
oursin seiche, crabe, hareng, moule,
. �������������� . �������������� . ��������������
. �����������������
mouette, thon, balane, couteau,
. �������������� . �������������� . ��������������
étoile de mer coque, patelle
. �������������� . �������������� . ��������������
QUESTION 4 Peut-on dire qu’un superprédateur profite d’un réseau alimentaire sans y participer ? DOC
Non, car lorsqu’un superprédateur meurt, il se dépose sur le fond marin. Il est alors mangé par les détritivores.
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Une fois que les détritivores ont fini leur travail, la matière organique morte est décomposée par les bactéries.
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Celles-ci transforment la matière organique morte en matière minérale. Ce sont les décomposeurs. La matière
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minérale va servir à nourrir les végétaux.
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3
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rée un cycle alimentaire au départ d’une chaine alimentaire de 4 maillons faisant DOC
C
QUESTION 5
intervenir le thon. Entoure en vert les producteurs, en bleu les consommateurs et en
rouge les décomposeurs.
ue se passerait-il en cas de surpêche de thon ? Explique tes propos en les illustrant à DOC
Q
QUESTION 6
l’aide d’une pyramide écologique.
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Zooplancton
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Phytoplancton
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Le DDT se trouve dans l’eau et entre dans un réseau alimentaire par les producteurs, comme le phytoplancton,
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qui absorbent cet insecticide et l’incorporent dans leur corps.
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3 QUESTION 8 Quels organismes contiennent le plus de DDT ? À quel niveau trophique appartiennent-ils ?
DOC Les organismes du réseau alimentaire contenant le plus de DDT sont les dauphins (la concentration du DDT est
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de 5200 parties par milliard). Ils sont les consommateurs secondaires (ou tertiaires) de ce réseau alimentaire.
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DOC Quelle est la relation entre le niveau trophique d’un organisme et la concentration de DDT
QUESTION 9
dans son corps ? Explique cette relation.
Plus le niveau trophique de l’organisme est élevé (plus l’organisme est loin dans la chaine alimentaire), plus la
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concentration de DDT est forte dans son organisme.
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DOC QUESTION 10 Quel est l’orifice respiratoire des cétacés ? Où est-il situé ?
L’orifice respiratoire des cétacés s’appelle l’évent et est situé sur le sommet de leur crâne.
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DOC QUESTION 11 Cite les ressemblances entre les branchies de la moule et celles du poisson.
Les branchies du poisson et de la moule sont constituées de nombreux filaments branchiaux irrigués par de
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nombreux vaisseaux sanguins. Les filaments branchiaux ont une paroi très fine permettant les échanges gazeux
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respiratoires entre l’eau et le sang.
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DOC Sur les illustrations suivantes, flèche la circulation de l’eau permettant la capture de dioxy-
QUESTION 12
gène et le rejet de dioxyde de carbone.
À la poissonnerie, on peut trouver des animaux encore vivants : moules, huitres, DOC
QUESTION 13
crabes… Ces animaux vivent pourtant normalement dans l’eau. Explique comment ces
animaux parviennent à survivre hors de l’eau.
Les moules (et les huitres) emprisonnent de l’eau et donc du dioxygène dans leur coquille. Le mouvement des
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cils vibratiles permet la ventilation des branchies internes.
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Le crabe accumule de l’eau et donc du dioxygène sous sa carapace pour créer une réserve d’eau dans laquelle
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baignent ses branchies.
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Carapace
Cavité branchiale
Branchie
QUESTION 15 Complète le tableau suivant afin de comparer la respiration de certains animaux marins. DOC
Orifice Orifice
Milieu Milieu Organe Mode
Organismes d’entrée de sortie
de vie respiratoire respiratoire respiratoire
de l’air de l’air
Thon
Eau Eau Branchies Branchiale Bouche Ouïe
Hareng
Moule
Eau Eau Cils vibratiles Branchiale / /
Huitre
64
Organismes
Anémone
Moule Thon Dauphin
de mer
Critères QUESTION 16
Structure
du cœur 1
2
du milieu marin.
1 . Bulbe artériel
.........................
droite
.........................
1 . Oreillette
............................ ............................
.. ......................
1 . .Ventricule .........................
2 . Ventricule gauche
.........................
2 . Oreillette
4 . Sinus veineux
.........................
gauche
.........................
4 . Ventricule
............................ ............................
.Pas
. . . de
. . . système
. . . . . . . . circulatoire
. . . . . . . . . . .–. . .Circulation
. . . . . . . . . . :. . . . . . . . . . . . . . . . . .Circulation
. . . . . . . . . .:. . . . . . . . . . . . . . . . . .Circulation
. . . . . . . . . . :. . . . . . . . . . . . . . . . .
.simple
. . . . . . diffusion
. ..... ... ..... .. .. .. . .-. ouverte
.......................... .- .fermée
............ .............. .- . fermée
..........................
Quel système circulatoire manque-t-il dans ce tableau ? Où se situerait-il dans le tableau DOC
QUESTION 17
et pourquoi ? Donne un exemple d’organisme possédant ce type de système circulatoire.
Quelle évolution peut-on observer entre le système circulatoire des crustacés et celui DOC
QUESTION 18
des poissons ?
Le sang est canalisé dans des vaisseaux sanguins tout au long du trajet du sang dans l’organisme.
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Les requins ont une fécondation interne : la rencontre des cellules reproductrices mâles et femelles se déroule
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à. . l’intérieur de l’organisme de la femelle.
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QUESTION 20 Explique les différents modes de reproduction chez les requins. DOC
Réalise, sur une feuille annexe, les cycles de développement du dauphin, du crabe, de DOC
QUESTION 21
la moule et du thon.
2
1,8
1,6
3
1,4
1,2
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
1940 1945 1950 1955 1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990
Années
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2. Quels sont les effets du DDT sur la reproduction des animaux marins ?
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3. Comment peut-on retrouver du DDT dans les œufs des oiseaux marins ?
On retrouve du DDT dans les œufs des oiseaux marins, car les femelles ont consommé des poissons contaminés
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par le DDT.
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Le DDT se trouve dans l’eau et entre dans un réseau alimentaire par les producteurs, comme le phytoplancton,
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qui absorbent cet insecticide et l’incorporent dans leur corps.
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5. Peut-on visualiser sur le graphique à partir de quelle année le DDT a été interdit ? Justifie ta réponse.
Vers 1965, on constate que l’épaisseur de la coquille augmente, ce qui correspond à l’interdiction du DDT au
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début des années 1970.
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