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Janvier 2024
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PROGRAMME D’ANATOMIE DES ORGANISMES AQUATIQUES
Pêche – Aquaculture
1ère A.
I. Introduction – Définition
II. Différentes sortes d’anatomie
III. Terminologies anatomiques
IV. Classification des poissons
V. Milieux de vie
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PREMIERE PARTIE : Anatomie des Poissons
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Chap. IV : Les muscles
Muscles de la tête
Muscles du corps
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Chap. VIII : Les instincts, tropismes, agos.
1. Les instants
I. Instincts offensifs
II. Instincts défensifs
III. Instincts d’orientation
IV. Instincts grégaire
V. Instincts d’association
VI Instincts de conservation
2. Les tropismes :
a. Branchiotropisme
b. Chimiotropisme
c. Camotropisme
d. Limnotropisme
e. Phototropisme
f. Thermotropisme
g. Tonotropisme
h. Trophotropisme
i. Rhéotropisme
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3. La détermination de l’âge des poissons :
1) Scalimétrie
2) Operculométrie
3) Otolithométrie
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DEUXIÈME PARTIE : Anatomie des crevettes et mollusques
A. Anatomie Externe
B. Anatomie interne
a. L’appareil respiratoire
b. L’appareil circulatoire
c. L’appareil digestif
d. La coloration
I.- Introduction :
Cependant les poissons sont sans contexte, les mieux adaptés à l’existence
aquatique :
Leurs branchies leur permettent de respirer l’oxygène dissout dans l’eau ;
Leurs nageoires et leur corps couvert d’écailles leur permettent de se
déplacer avec aisance.
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La matière vivante a pris naissance au cours des temps géologiques, dans le
milieu aquatique et le poisson représente l’aboutissement de l’évolution par
mutation successive dans le milieu qu’il n’a pas quitté.
A l’heure actuelle, plusieurs poissons portent encore les traces des tentatives de
la nature pour passer de la vie aquatique à la vie aérienne. Ces traces
concernent principalement la respiration et la locomotion.
Les périophtalmes séjournent plus aisément sur la boue humide que dans
l’eau.
Les protoftéridae possèdent une double respiration branchiale et
pulmonaire, qui leur permet de survivre dans les mares asséchées.
Les polyftéridae possèdent une vessie gazeuse qui joue un rôle de poumon
rudimentaire.
Dans le milieu aquatique en plus du règne animal, vivent d’innombrables
végétaux les uns microscopiques (algues), les autres semblables aux végétaux
des champs.
Ces végétaux sont absorbés par les poissons, eux-mêmes dévorés par d’autres
poissons plus gros.
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II.- Définition :
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III.- Différentes sortes d’anatomie :
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Il existe d’autres disciplines qui viennent en appui dans l’étude de l’anatomie
des êtres vivants :
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IV.- Terminologies anatomiques :
La super classe des poissons est très diversifiée et compte environ 30.000
espèces actuellement décrites. Les poissons peuplent tous les milieux
aquatiques et possèdent une adaptation extrêmement élevée. A eux seuls, ils
sont plus nombreux que les vertébrés réunis.
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3) Selon le mode d’alimentation : Les poissons se classent en :
a. Poissons carnivores : Requins, pois chat
b. Poissons herbivores : Carpe, poisson rouge
c. Poissons omnivores : Poisson chat
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Poissons osseux ou ostéichthyens : Cette classe réunit des poissons à
squelette partiellement ou totalement ossifié. Le corps est recouvert
d’écailles osseuses inclues dans la peau. La région branchiale est
toujours recouverte par un opercule osseux. La reproduction est
ovipare et la fécondation externe. Les nageoires caudales sont en
général homocerques (c’est-à-dire à 2 lobes égaux). Ex) hareng,
sardine, carpe.
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Chapitre I : Morphologie des poissons :
On dénombre actuellement près de 30.000 espèces de poissons décrites de
toutes tailles, de toutes couleurs de toutes formes allongées, aplaties, rondes,
armées d’épines… . Certains présentent les teintes les plus vives, d’autres se
camouflent sur le fond grâce à une coloration particulière de leurs écailles.
Quelques-unes ne mesurent que quelques centimètres de longueur et
plusieurs atteignent des dimensions et un poids considérables.
Le corps du poisson est formé de 3 parties : la tête et le cou, le tronc et la
queue.
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La tête porte les yeux qui sont dépourvus de paupières.
Les opercules et les fentes branchiales : De chaque côté, la tête se prolonge par
un opercule mobile qui cache les fentes branchiales et les branchies. Chaque
opercule est formé de plaques osseuses vermiques recouvertes de peau.
Pour respirer, le poisson absorbe de l’eau par la bouche et la fait sortir par les
ouïes. L’eau avalée va dans le pharynx passe par les fentes branchiales arrose les
branchies et sort par les ouïes.
Le tronc : S’étendant jusqu’à la papille anale où s’ouvrent l’anus, les conduits
génitaux et urinaires.
La queue : Terminée par la nageoire caudale. La forme du corps effilée vers
l’arrière ce qui rend aisée la progression dans l’eau.
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A.- La forme :
La forme du corps des poissons est très variable. Elle diffère d’une espèce à
l’autre, les membres d’une même espèce et variété et aussi entre individus vivant
dans des biotopes différents et enfin entre sujets de sexes différents.
Les formes les plus fréquentes sont :
Plastiformes : Forme de poissons plats marins. Ex= la sole.
Discoiformes : Forme de disque. Ex = le tétrodon.
Sphériformes : Forme de sphère. Ex = le scalaires.
Fusiformes : Forme allongée, profilée, semblable à une fusée. Ex = l’hydrocyon et
le brochet.
Anguilliformes : Forme allongée, le corps cylindrique et terminé par une petite
nageoire caudale. Ex = l’anguille.
Oblongiformes : Forme de corps ovale. Ex = le lobéo.
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B- Les nageoires :
Les nageoires sont des membres qui servent à la locomotion. Elles sont tendues
en général sur des rayons sont absents dans l’autres cas, l’on à affaire à des
rayons mous, non rigides, qui peuvent être simples ou ramifiés
Les nageoires dépourvues de rayons sont dites adipeuses souvent le premier
s’ossifie et donne une pointe acérée (synodontis). On distingue les nageoires
paires et les nageoires impaires.
Les Nageoires Paires :
Nageoires pectorales : Correspondant aux membres antérieurs elles sont
articulées sur le crâne et conservent donc une position à peu près constate chez
toutes les espèces.
Nageoires Ventrales : correspondent aux membres postérieurs et ont une place
plus variable. En général, les nageoires ventrales sont incérées en dessous du
niveau des pectorales.
En Position Jugulaire : Quand les ventrales sont en avant des pectorales
En position Thoracique : Quand elles sont à leur niveau.
En position Abdominale : Quand elles sont nettement plus en arrière, au niveau
de l’abdomen.
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Les nageoires Impaires :
Nageoire Dorsale : peut être d’une seule pièce ou constituée de deux ou
trois nageoires successives séparées par un intervalle. On les nomme alors
première et seconde dorsale. La première est dans ce cas soutenue par des
rayons durs, la seconde par des rayons mous ou dépourvue de rayon. Dans
ce dernier cas, elle est adipeuse.
Nageoire Anale : Est placée immédiatement en arrière de l’anus.
Nageoire Caudale : Est le plus souvent séparée de la dorsale et possède des
formes variables : pointue et soudée à la dorsale et à l’anale, pointue et libre,
arrondie, tronquée, symétrique, dissymétrique.
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Chapitre II : La Peau :
Les poissons ont deux couches de peau : une couche mince l’épiderme et une
couche interne plus épaisse le derme. Le derme couche profonde renferme les
nerfs et vaisseaux. L’épiderme couche superficielle contient les glandes ayant
pour fonction de produire le mucus.
Dans la plupart des cas, le corps est recouvert d’écailles. Ces plaques
imbriquées, qui poussent dans la peau, assurent le profilage et la protection
contre les blessures.
1)- Le mucus :
Produit par des glandes, le mucus s’étale sur la peau et l’enduit très fortement.
Il sert à lubrifier l’épiderme et l’isoler de l’eau. Il facilite la progression, le
mouvement des poissons dans l’eau. Il est très abondant chez certaines
espèces de poissons à écailles très petites ou dépourvues d’écailles. Le mucus
isole les parasites et permet au poisson de "vous glisser sous les doigts".
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2)- Les écailles :
Le corps des poissons est couvert d’un revêtement écailleux. Chez d’autres,
elles sont fortes petites et difficiles à distinguer. Les écailles sont dues à une
ossification du derme avec adjonction d’une couche externe d’émail. Elles
constituent des lames dures, plutôt rigides et opaques, plus souvent minces
souples et transparentes. Elles se recouvrent mutuellement et s’imbriquent à
la façon des tuiles d’un toit ou se juxtaposent comme les pièces d’une
marqueterie de manière à constituer une gaine résistante.
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Ecailles et mucus ont une fonction identique de protection. La pénétration
d’agents infectieux par la peau (pathogène parasite) est fréquente chez les
poissons et le revêtement normal s’y oppose lorsqu’il conserve son intégralité.
Le mucus et l’écaille ont en cela une importance égale.
La couleur des poissons a son siège dans la peau. Des éléments microscopiques
la produisent. Les uns donnent les teintes (chromatocytes) les autres le reflet
chatoyant et l’éclat (iridocytes).
Les premiers constituent des cellules emplies de granulations pigmentaires,
colorées de façons diverses.
Les secondes sont des lamelles de guanine brillantes et réfringentes. La
pigmentation des chromatocytes en se modifiant permet à la teinte générale
des poissons de s’affaiblir ou de se renforcer sous l’influence de l’éclairage.
La plupart des poissons harmonisent leurs couleurs avec le milieu. Cette faculté
est appelée "mimétisme".
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On distingue sous le nom de "mélanisme" l’accentuation du pigment noir et
sous celui d’albinisme l’accentuation du pigment blanc.
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Chapitre III : Le Squelette des poissons :
Les os dermiques
Les cartilages ossifiés.
Le crâne est formé de plusieurs pièces osseuses. Il enveloppe le cerveau et
protège les organes de sens. Sur le crâne s’insèrent les muscles de la bouche et
des mouvements respiratoires.
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Il faut noter que le nombre d’os constituant le squelette de la tête d’un
poisson est très nettement plus élevé que le nombre d’os d’une tête humaine.
La tête porte les yeux, les oreilles et le nez.
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Chapitre IV : Les muscles :
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2)- Les muscles du corps : Les muscles du corps sont repartis en 3 groupes :
Les poissons dits gras (sardines, anchois, congres, maquereaux), les matières
grasses se retrouvant dans les muscles eux-mêmes.
L’intérêt de cette distinction se situe sur un plan purement gastronomique.
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Chapitre V : Les organes de sens :
a. La vue : Dans la majorité des cas, les yeux sont situés sur les côtés de la tête.
Les deux champs visuels sont indépendants et ne se chevauchent pas. Il
n’existe pas de paupières, ni d’appareil lacrymal. La surface de l’œil est
nettoyée par l’eau.
Les poissons sont très mal voyants. La plupart sont myopes.
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Les yeux semblent jour un rôle dans les changements de couleur des poissons
notamment le cas de ceux dits "mimétiques" qui prennent une coloration du
milieu où ils viennent.
Il s’arrête de nager. Il fait pivoter ses yeux vers l’avant, recule ou avance son
cristallin. C’est la vision dite "binoculaire". L’image est en relief.
Par contre, il semble que les poissons voient très mal, les formes et les
couleurs. Les pêcheurs à la ligne qui utilisent des mouches artificielles ne le
savent que trop bien.
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c. L’odorat : Deux sacs objectifs qui s’ouvrent à l’extérieur par les narines
mais qui ne communiquent pas avec la bouche forment l’odorat des
poissons. Ces sacs ont des parois couvertes de cellules sensibles, innervées
par des nerfs olfactifs.
C’est probablement par l’odorat que les poissons distinguent les différentes
espèces qui les entourent.
Les sons se transmettent à la vitesse de 1400M/S et 340 M/S dans l’air. Le son
se propage dans l’eau, vient frapper 6000HEZ sont perçues. L’Homme les
perçoit à partir de 13.000 HEZ.
L’oreille du poisson sert aussi, comme pour les humains, à maintenir un
certain équilibre en relation avec la pesanteur.
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f. La Ligne Latérale : un des organes de sens principaux des poissons est sans
aucun doute la ligne latérale. Sur chaque flanc, deux canaux longitudinaux sous
– entendues dont la paroi garnie de bouquets de cellules sensibles sont remplies
d’un liquide muqueux et à intervalle régulières avec l’extérieur par un fin
pointillé qui représente une rangée d’écailles perforées.
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Exemple : le jour, la langouste se tapit, la nuit elle sort de son antre à la
recherche de nourriture.
Les 100 premiers mètres de profondeur constituent la zone éclairée où vivent
les animaux diurnes.
De 100 à 600m existe une zone où la vie est pratiquement absente.
De 600m au-dessous la vie reprend et l’on note l’existence d’une multitude
d’animaux. Dans la réalité ces couches ne sont pas si tranchées.
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Chapitre VI : L’Appareil Digestif :
1)- La Bouche :
La bouche présente une position très variable suivant les espèces : elle est
réduite à un suçoir chez les lamproies ; elle à la forme d’un entonnoir
membraneux chez l’esturgeon, elle s’ouvre en dessous chez les requins, elle est
protractile chez plusieurs espèces, elle peut être petite, grande ou très largement
fendue.
Les modes de nutritions sont aussi indicatifs de forme de bouches chez les
poissons :
• poissons recherchant leur nourriture sur les fonds rocailleux : bouche
s’ouvrant nettement en dessous du museau à lèvres plus ou moins dures.
• poison recherchant leur nourriture vers la surface sur les fonds vaseux :
bouche tournée vers le bas à lèvres molles, protractiles.
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• poison recherchant leur nourriture sur les fonds vaisseau : bouche tournée
vers le bas à lèvres charmes protractiles.
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La dentition influe aussi sur les différentes méthodes de chasse et d’attaque
des poissons carnassiers : Exemple : le brochet qui est dépourvu de dents
longues et pointues, transperce sa proie d’emblée, son attaque est mortelle et
définitive.
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6- L’appareil de Sustentation : (vessie natatoire)
L’appareil de sustentation des poisons est par excellence la vessie gazeuse. Elle se
rattache également au tube digestif. On la distingue dans la région dorsale des
poisons étroitement appliquée contre les reins qui se moulent sur elle.
La vessie natatoire est entourée d’une peau blanche nacrée d’aspect argenté et
est irriguée par des nombreux vaisseaux sanguins visibles à la surface. Un
étranglement la partage en deux lots.
Au niveau de l’étranglement part un conduit qui la relie à l’œsophage et établit
sa relation avec le tube digestif. Cette communication n’existe pas chez tous les
poisons. Chez un grand nombre d’espèces la vessie natatoire ne communique
pas avec l’intestin.
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7- L’appareil respiratoire : La respiration du poison est aquatique. Les
branchies sont les organes essentiels de la respiration chez les poisons.
Les branches sont renfermées dans une cavité recouverte le plus souvent par
un battant faisant en quelque sorte office de soupape et dénommé opercule.
Les fentes branchiales s’ouvrent à même le corps, en arrière de la tête et sur
les côtés (requins) et sans la face ventrale (raie).
Les branches sont dans une cavité recouverte, le plus souvent par un battant
faisant en quelque sorte office de soupape et dénommé opercule. Certains
poissons n’ont pas d’opercule, les fentes branchiales s’ouvrent à même le
corps en arrière de la tête et sur les côtés (requins) et sans la face ventrale
(raie)
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Les poisons osseux ont deux séries branches par axe branchial.
Les poisons cartilagineux ont 5 à 7 paires de fentes branchiales, comportant
chacune deux séries de branches par arc branchial.
Le poisson déglutit l’eau et la fait passé dans la cavité branchiale ou elle
passe entre les lamelles dont elle baigne la surface, puis s’échappe au dehors
par l’ouverture operculaire.
Pendant le passage de l’eau par les branchies, les lamelles s’emparent par
osmose d’une partie de l’O2 contenu et lui donne en échange une quantité
équivalente de CO2.
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Chapitre VII : Les Appareils Circulatoire, Excréteurs et Reproducteurs
L’Appareil Circulatoire :
Une aorte dorsale reçoit le oxygéné venant des branchies et le distribue aux
organes. Les échanges avec les cellules se font à travers les parois des capillaires
et par l’intermédiaire de la lymphe qui baigne les cellules.
A la différence des vertèbres, le sang ne repasse pas par le cœur à la sortie des
poumons mais se rend directement dans les divers organes. Les poisons ont un
système de sang-froid à la différence des mammifères qui ont un sang chaud.
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La majeure partie de leur nourriture sert aux besoins de croissance de la
reproduction et non à la maintenance d’une certaine température du corps
(Cousteau). Les poisons « eurythermes » sont ceux qui s’adaptent à toutes les
températures. Les « sténothermes » sont obligés d’émigrée verticalement ou
horizontalement en fonction de la température de l’eau.
II- L’appareil Excréteur :
Les reins sont les organes essentiels de l’excrétion chez les poisons. De
collaboration rouge, de forme allongée losangique, les reins sont moulés sur la
vessie natatoire et soudés l’un à l’autre dans le plan de symétrie du corps.
Postérieurement, les reins s’amincissent en deux conduits urinaires qui se
rejoignent avant de déboucher dehors.
III- Les Organes Génitaux :
Ils sont constitués par des glandes génitales, testicules et ovaires, des canaux
défèrent spermiducte et oviducte et d’orifice génital situé entre orifice anal et
l’orifice urinaire.
Chez les femmes, les ovaires bourrés d’ovules, forment deux masses d’aspect
granuleux allongées. Les conduits se réunissent avant de déboucher dehors.
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Chapitre VIII : Instincts – Tropismes – Ages
1. Les Instincts : les instincts est une impulsion naturelle qui dirige les
animaux dans leur conduite. Il les porte à exécuter certains actes donc qu’ils
aient de leur but, à employer les mêmes, sans jamais en chercher d’autres ;
par habitude innée et héréditaire issue de la sélection naturelle.
Dans la lutte pour la vie, les poisons font appel à leurs instincts.
Il existe deux catégories d’instincts chez les poisons :
Les uns sont offensifs
Les autres sont défensifs
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3. Instincts Défensifs : Ces instincts sont très variés et peuvent être :
Instinct d’orientation : Il guide le poison à travers les cours d’eau et les
océans.
Instinct grégaire : c’est l’instinct groupant les faibles, le nombre faisant la
force.
Instinct d’association : parfois deux êtres dissemblables vivent ensemble,
associés dans une biocénose alimentaire.
Instinct de conservation : dans ce cas, la mémoire joue un rôle : mémoire
des faits.
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Les différentes espèces de poissons ont des exigences respiratoires variables.
L’oxygénation des eaux ne doit pas descendre par exemple en dessous de
3mg/l pour les cyprinidés sous peines d’asphyxie. Si le cas se produit, il en
résulte une migration restreinte en vue de la recherche d’une eau
suffisamment oxygénée.
C’est aussi le tropisme qui conduit les mâles vers les femmes, les rassemble par
groupe et les y maintient jusqu’à l’achèvement de la ponte.
- Limnotropisme : c’est une réaction, l’entrainement vers c’est ainsi que le
brochet recherche les eaux calmes pour frayer, sans quoi l’alevin ventousé
serait décollé de son support et ne pouvait subsister en eau courante.
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- Phototropisme : c’est la réaction et l’entrainement vers les eaux plus ou
moins éclairées.
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- La Scalimétrie : La scalimétrie est fondée sur la lecture des zones
observées sur les opercules des poisons.
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DEUXIEME PARTIE :
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CHAPITRE IX : ANATOMIE D’UNE CEREVETTE
Il est parfois difficile de décrire une crevette ou du moins de décrire une partie
de son anatomie. Une crevette est un invertébré constitué d’une enveloppe
externe solide (exosquelette), de pattes articulées et elle respire au moyen de
branchies. Les appendices de la queue (abdomen), appelés pléopodes,
confèrent à l’animal une mobilité impressionnante sur de courtes ou longues
distances.
Gonade : région qui regroupe les organes sexuels des mâles (testicules qui
produisent des spermatozoïdes ou des femelles (ovaires qui produisent les
ovules (œufs).
Intestin : tube digestif reliant l’estomac à l’anus qui permet l’assimilation des
nutriments et l’élimination des déchets.
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Estomac et glande digestive : l’estomac est un organe en forme de poche
permettant d’accueillir les aliments et d’engager la procédure de digestion
grâce aux dents chitineuses (contribution mécanique) et aux sucs digestifs
(contribution chimique). Ces derniers sont fabriqués par la glande digestive
rattachée à l’estomac.
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1. L’appareil respiratoire :
A la base des péréiopodes, les endites (ou épipodites) forment une lame
branchiale. Le tout est protégé par un repli de la cuticule, le branchiostégite.
Les branchies sont des phyllobranchies, c’est-à-dire qu’elles sont composées de
filaments ordonnés systématiquement en forme de lamelles. Dans les vaisseaux
circulent de l’hémolymphe qui transporte non pas de l’hémoglobine mais de
l’hémocyanine.
La respiration des crevettes est assurée par des branchies appelées aussi
trachéo branchée. Celles-ci permettent de capter l’oxygène dissout dans l’eau.
Cet oxygène (O2) est transporté par l’hémolymphe qui traverse les filaments et
cylindres constituant les branchies à travers les différentes régions du corps.
Les branchies et l’hémolymphe permettent aussi d’éliminer le gaz carbonique
(CO2) et d’évacuer une partie des déchets azotés (urines). L’eau parvient
jusqu’aux branchies grâce à une petite fente située entre la carapace et les
pattes ambulatoires (péréiopodes). De petits cils sont disposés sur chaque bord
de cette ouverture afin de filtrer l’eau qui parvient à la cavité branchiale.
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2. L’appareil circulatoire :
Le système circulatoire est ouvert. Le cœur est constitué d’un tube dorsal
contractile percé d’ostioles, qui propulse le sang de l’arrière vers l’avant. Les
crustacés ont mis au point un ingénieux système pour éviter de succomber à
de graves hémorragies : l’autonomie. Leurs appendices sont ainsi cloisonnés
par des septums perforés où passe un minuscule conduit permettant le
passage des nerfs et la circulation sanguine. En cas de blessure ou de lutte
contre un prédateur, un muscle situé à la base de la patte se contracte et
provoque une rupture au niveau du septum. L’orifice se bouche, et le
tégument reste étanche. L’appendice perdu sera régénéré au cours de la mue
suivante.
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3. L’appareil digestif :
Les crevettes ont un estomac appelé moulin gastrique. Celui-ci est divisé en
deux parties : l’estomac cardiaque et l’estomac pylorique. L’estomac est formé
de pièces calcifiées, articulées, les gastrolythes. Il est associé à un organe très
important l’hépatopancréas. Toutes ses fonctions ne sont pas encore connues,
mais on peut dire qu’il s’agit un peu comme un pancréas, en produisant et en
stockant une enzyme digestive (comme le pancréas), et en participant à
l’absorption et au stockage des nutriments (comme le foie). Les processus
chimiques ont surtout lieu dans l’intestin moyen et dans les diverticules hépato
pancréatiques. L’intestin se termine par l’anus situé au niveau du telson.
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La nourriture déglutie rejoint l’estomac où la digestion des aliments se
poursuit dans le moulin gastrique composé de dents chitineuses, permettant
ainsi une digestion mécanique. Celle-ci est couplée à la digestion chimique
grâce à la fabrication de sucs par les glandes digestives. Après ce stade, la
nourriture ingérée poursuit son chemin vers l’intestin où les nutriments et les
vitamines sont extraits des aliments et transportés par l’hémocyanine. Ces
éléments vitaux sont nécessaires au bon fonctionnement du métabolisme et à
la bonne croissance de la crevette. Le processus de digestion s’achève par
l’évacuation de la matière fécale (résidu issu de la digestion) via l’orifice anal.
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La coloration :
Elle varie selon la pigmentation de la carapace. Toutefois certaines crevettes peuvent
changer leur coloration en contractant les chromatophores (cellules pigmentaires
présentes dans la carapace). Ces fonctions sont commandées par les hormones ou par le
système nerveux, ainsi la coloration peut se modifier lentement ou par flash.
L’environnement ou l’origine géographique sont différents facteurs influençant la
coloration des crevettes. Au sein d’une même espèce (de souche sauvage), on peut
rencontrer des colorations différentes. Ces différentes colorations rendent les
identifications visuelles difficiles. La coloration peut aussi être liée à un parasite du genre
Acanthocéphale infectant les intestins des crevettes. Les crevettes possèdent dans leur
carapace un colorant naturel de plus en plus connu des aquariophiles : l’astaxanthine. Ce
colorant est un pigment appartenant à la famille des caroténoïdes. A l’état naturel,
l’astaxanthine n’est pas visible chez les crustacés, car ce pigment est entouré d’une
protéine masquant sa coloration. Lorsque l’animal meurt ou qu’il est exposé à une
chaleur importante (eau bouillante), les chaînes de proteine libèrent l’atsaxanthine
donnant la coloration rose/rouge caractéristique des crustacés morts.
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CHAPITRE X : LES MOLLUSQUES :
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Dans la classification phylogénétique, les mollusques sont des métazoaires
triploblastiques coelomates. Les termes : ``coelomates, acœlomates et
pseudo coelomate’’, ont récemment été retirés de la classification,
remplacés par bilatériens protostomiens, les synapomorphies notables
de ce clade étant la présence d’une rotula et d’un manteau.
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Morphologie :
Caractères généraux :
Malgré la grande diversité de formes, plusieurs caractères se retrouvent chez
tous les mollusques actuels. La partie dorsale du corps est un manteau qui
secrète des spicules calcaires, formant des plaques ou une coquille. Entre le
manteau et la masse viscérale se trouve la cavité palléale au sein de laquelle
débouchent l’anus et les conduits génitaux.
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Anatomie :
Les mollusques possèdent des formes très variés. Pour décrire les mollusques,
on va créer une espèce imaginaire à qui on va mettre un peu tous les caractères
des mollusques, comme si elle était l’ancêtre de ceux-ci. Ce sera notre
archétype.
Le corps du mollusque type se subdivise en 3 parties :
La tête : Elle n’est pas nettement différenciée chez tous les mollusques. Elle
comporte la bouche, certaines fois les yeux ou des antennes.
Au niveau de la tête se trouve la bouche, elle contient une langue sur laquelle
on trouve plusieurs rangées de petites dents : la radula. Cette langue est un peu
comparable à une râpe et elle sert à prélever la nourriture en l’arrachant.
L’alimentation varie suivant les mollusques. Une grande partie est herbivore, et
on rencontre aussi des carnivores, des charognards et des mollusques filtreurs
de planctons. Les mollusques possèdent un système digestif complet
débouchant sur un anus.
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Le pied : ou sole pédieuse est un organe musculeux, typique des mollusques,
destiné à la locomotion. Il revêt des formes très diverses suivant les espèces.
Il est un peu développé chez les solénogastres et les caudofovéates mais
devient plus important chez les eumollusques. Il forme la couronne de
tentacules qui permet la prédation chez les céphalopodes.
La masse viscérale : Comme son nom l’indique, contient les viscères. Elle est
contenue dans une mince tunique qu’on appelle le manteau. C’est le
manteau qui secrète la coquille de la plupart des mollusques, qui leur sert de
protection et ou le squelette et ou le régulateur de la flottaison (la seiche).
Entre le manteau et la masse viscérale, le bourrelet palléal constitue une
cavité palléale qui protège les organes respiratoires et où débouchent les
méta néphridies (organes excréteurs), l’intestin et les conduits génitaux.
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Coquille : des glandes du manteau des eumollusques se regroupent et
secrètent généralement une coquille calcaire qui comprend de l’extérieur vers
l’intérieur :
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Appareil circulatoire : La circulation est incomplète, lacunaire. Du cœur
partent de courtes artères mais il n’y a ni veines, ni capillaires. Les
céphalopodes sont une exception parmi les mollusques et ont un système
circulatoire clos avec un cœur systémique et deux cœurs branchiaux. Le sang
est incolore, ou légèrement coloré par de l’hémoglobine ou de l’hémocyanine
dissoutes.
Les œufs sont plus ou moins riches en vitellus, et l’éclosion a lieu après un
stade plus ou moins avancé de développement. Le début du développement
embryonnaire est un clivage ou segmentation en spirale ce qui permet de
classifier les mollusques aux côtés des annélides parmi les spiralia.
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Evolution : les mollusques descendraient d’une organisation de type ``ver’’.
On pense qu’ils descendent d’animaux semblables à des annélides de par les
traces de métamérie découvertes chez les monoplacophores.
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L’autre fonctionnalité caractéristique des mollusques est le blindage,
permettant de se protéger des prédateurs actifs : l’acquisition de plaques
calcaires protégeant le dos. Ces mollusques primitifs devaient donc
ressembler à des polyplacophores (une sorte d’escargot qui peut se rouler
en boule comme un hérisson ou un cloporte). Mais est à présent très
marginal.
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Bonne chance
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