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Semestre 4
Pr. HAJJI
1- Une corde (chorde ou notocorde) : c’est une tige semi-rigide et élastique, faite de cellules
turgescentes, qui représente un premier élément de squelette axial. Cette corde a pour rôle d’assurer
une rigidité de l’animal (c’est un support longitudinal). Elle est réduite chez les Vertébrés car elle est
remplacée par la colonne vertébrale.
2- Un tube nerveux dorsal (ou corde nerveuse tubulaire ou tube neural) qui devient la moelle
épinière chez les Vertébrés.
3- Des fentes pharyngiennes (fentes branchiales) : pour la filtration chez les Cordés primitifs. Ces
fentes se développent de différentes façons chez les Vertébrés.
4- Une queue post-anale bien développée pour la propulsion des animaux aquatiques. Il peut
disparaitre au cours du développement embryonnaire.
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L’Amphioxus possède une chorde dorsale constituant un axe squelettique, un tube nerveux
dorsal, par rapport au tube digestif et à la chorde (épineurien) ainsi qu’un pharynx percé de fentes.
Il possède, en outre, un appareil circulatoire clos (Figure 3).
Le corps est allongé, aplati latéralement et effilé à ses deux extrémités. À l’avant, s’ouvre la
bouche entourée d’une couronne de cirres et surmontée d’un rostre à partir duquel un repli
tégumentaire, la carène, se développe. Deux autres orifices sont visibles : un atriopore ou pore
abdominal et un anus sub-terminal. La cavité buccale s’ouvre sur un volumineux pharynx percé de
fentes parallèles. Celui-ci est entouré d’une cavité péri-branchiale débouchant sur l’extérieur au
niveau de l’atriopore. Le pharynx est suivi d’un intestin en relation avec un volumineux cæcum
hépatique. Dorsalement, le tube digestif est surmonté d’une baguette, la chorde, qui court du rostre
(pièce buccale) à l’extrémité caudale. Au-dessus, est situé le système nerveux. A longueur du corps,
des masses musculaires métamérisées sont séparées par des cloisons conjonctives. À maturité,
l’appareil génital forme des gonades ventrales, métamérisées, et localisées en avant de l’atriopore
(figure 3).
Le tube nerveux dorsal : il se dilate antérieurement en un encéphale complexe, constitué par cinq
vésicules. De ce cet encéphale partent 10 à 12 paires de nerfs crâniens dont certains sont en relation
avec des organes sensoriels céphaliques paires : organes olfactif, visuel, ect... Ces organes sensoriels
et l’encéphale sont protégés par un ensemble de pièces squelettiques : le neurocrâne.
Le pharynx : c’est la région antérieure du tube digestif. Chez l’embryon, le pharynx forme
plusieurs paires de poches métamériques qui peuvent :
S’ouvrir à l’extérieur par l’intermédiaire des fentes branchiales qui persistent après la
naissance, c’est le cas des Vertébrés aquatiques.
Ou soit rester closes chez les Vertébrés terrestres et aériens qui sont munis de poumons.
La locomotion (les membres) : la locomotion est assurée par des membres (Chiridiums chez les
Vertébrés supérieurs) et des nageoires plurisegmentaires (Ptérigiums chez les Vertébrés primitifs).
Appareil excréteur : est constitué de nombreux néphrons groupés en deux reins qui ont pour rôle
la filtration des fluides internes et l’excrétion des déchets du métabolisme.
Appareil reproducteur (reproduction) : la reproduction est de type sexué. La fécondation peut
être externe ou interne. Les sexes sont séparés sauf chez les Agnathes où des cas d’hermaphrodisme
s’observent encore.
L’épiderme : formant le tégument des Vertébrés, il est pluristratifié chez l’adulte, et il élabore des
scléroprotéines spécifiques : les kératines (protéine fibreuse, principale composante de la peau).
Appareil digestif : est formé d’une partie moyenne d’origine endodermique et de deux
invaginations ectodermiques : le Stomodéum (s’ouvrant par la bouche) et le Proctodéum (dont
l’orifice est l’anus).
Les tissus mésenchymateux : les variétés des tissus mésenchymateux qui constituent les
différents éléments du squelette sont : tissu conjonctif, tissu cartilagineux et tissu osseux.
Tous les Vertébrés possèdent, à un moment ou un autre de leur développement, une série de structures
et d’organes communs :
Les arches neurales : qui forment la partie supérieure et inférieure des vertèbres.
Des yeux, des organes sensoriels, des crêtes neurales, un crâne ect…
2-2-1 Super-classe des Agnathostomes (Agnathes) (du grec a = sans et gnathos = mâchoires)
Ce sont des Vertébrés dépourvus de mâchoires et de membres pairs. Ils sont caractérisés par la
présence d’une ventouse buccale et des branchies. Ils sont tous aquatiques, souvent ectoparasites.
Dans le groupe des Agnathes actuels, les seuls représentants sont les Lamproies et les Myxines :
2-2-1-1 Classe des Ostracodermes : ce sont des Agnathes fossiles.
2-2-1-3 Classe des Cyclostomes (les Agnathes actuels) : On a deux lignées diverses qui persistent :
les Lamproies et les myxines. Les deux lignées perdent le bouclier céphalo-thoracique.
L’endosquelette est cartilagineux. Le régime alimentaire est microphage au moins à l’état larvaire.
Sous-classe des Pétromyzonoïdes (des lamproies) : elles ont une allure anguilliforme,
dépourvues de tissu osseux, de nageoires paires et de mâchoires. Elles ont une bouche circulaire
dentée, une ou deux nageoires dorsales et une caudale et 7 paires de poches. Les lamproies forment
le groupe le plus nombreux des cyclostomes avec 9 genres et 40 espèces.
Sous-classe des Myxinoïdes (des myxines) : dépourvus de mâchoires, caractérisés par l’absence
totale de tissu osseux et de membres pairs. Ils ont un corps anguilliforme muni d’une seule nageoire
caudale. Le nombre de leurs orifices branchiaux varie de 1 à 15.
On trouve chez les Myxinoïdes, 6 genres et 43 d’espèces.
2-2-2-1 Les Poissons : Vertébrés aquatiques possédant des nageoires et respirant par des
branchies, ils sont subdivisés en 3 classes :
2-2-2-2 Les Tétrapodes : Vertébrés à 4 membres adaptés à la vie terrestre, respirant par les
poumons, à membres pairs, et sont marcheurs. Subdivisés en Anamniotes (sans amnios, cas des
Amphibiens) et Amniotes (qui possèdent un amnios, cas des Reptiles, Oiseaux et Mammifères)
suivant l’absence ou la présence chez l’embryon d’une annexe embryonnaire, l’amnios, poche de
liquide dans laquelle l’embryon effectue son développement.
C1- Classe des Amphibiens ou Batraciens (du grec amphi= double et bios= vie) : sont des
Tétrapodes, anamniotes, poïkilothermes, avec peau nue sans écailles. Ils sont caractérisés par leur
double vie aquatique et terrestre. Les adultes ont une respiration pulmonaire et cutanée alors que les
larves ont une respiration branchiale. Le passage de la larve (têtard) à l’adulte se fait par
métamorphose.
Ils sont caractérisés par la présence des membres pairs (sauf les Apodes). Le cœur des Amphibiens
se compose d’un seul ventricule et deux oreillettes chez l’adulte et la circulation est double (petite et
grande circulation). Cette classe est subdivisée en :
1. Super-Ordre des Apodes : Amphibiens serpentiformes, sans membres, vivant dans la terre
humide. Leurs yeux et leurs oreilles sont atrophiés. Ovipares ou Ovovipares (exp. Cécilies)
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2. Super-Ordre des Urodèles : avec un corps allongé annelé, une longue queue à l’état larvaire et
à l’état adulte, à quatre petites pattes et sont Ovipares (Exp. Salamandre, Triton)
3. Super-Ordre des Anoures : les Anoures sont des Amphibiens sans queue à l’âge adulte.
Certaines espèces sont vivipares (Exp. Crapaud, Grenouille, Rainette)
C2- Classe des Reptiles (10 260) : Vertébrés amniotes, en majorité tétrapodes, poïkilothermes
(sang-froid), recouverts d’écailles épidermiques, ovipares ou ovovivipares (tortues, serpents,
crocodiles, lézards). Ils se déplacent en rampant. Leur croissance se fait par mues.
Le cœur des Reptiles est formé de 2 oreillettes et d’un ventricule. Le derme contient des
chromatophores permettant la coloration de la peau. Le plus souvent, les reptiles sont ovipares,
rarement ovovivipares (serpents).
Les reptiles actuels comprennent :
Sous-classe des Anapsides :
Ordre des Chéloniens (330) : Tortue
Sous-classe des Diapsides
Ordre des Crocodiliens (25) : Crocodile
Super-ordre des Lépidosauriens
Ordre des Rhynchocéphales : Hattéria, Sphénodon
Ordre des Squamates (9900 espèces)
Sous-ordre des Sauriens : Lézards
Sous-ordre des Ophidiens : Serpents
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C3- Classe des Oiseaux (9600 espèces) : Les Oiseaux peuvent presque être définis comme étant
des Reptiles spécialisés car leur architecture est similaire à celle des Reptiles et les modifications
peuvent être reliées au vol.
Ils sont des tétrapodes, amniotes, homéothermes et ovipares. Ce sont des Vertébrés dont le corps est
couvert de plumes et à bouche garnie d’un bec corné. Ils ont 4 membres, les antérieurs sont
transformés en ailes. La respiration est exclusivement pulmonaire. Le cœur est formé de 4 cavités.
Les pattes des oiseaux sont des outils très spécialisés qui permettent selon les cas de nager, de
marcher, de se percher, d’attraper une proie, de grimper, ect..
Sous classe des Archéornithes (les premiers Oiseaux) : intermédiaires entre Oiseaux et Reptiles.
Ils ont un squelette avec une longue queue et une mâchoire avec des dents (Archéoptéryx) et des
plumes, ce sont des espèces fossiles.
Sous classe des Néornithes (Oiseaux actuels): ils ont une queue courte (le pygostyle) et un bec
corné sans dents (25 à 30 Ordres),
Sous ordre des Carinates: avec ailes normales ou rarement atrophiées, un sternum pourvu d’un
bréchet, capables de voler (aigle, coq).
Sous ordre des Ratites : sont les Oiseaux coureurs aux ailes atrophiées, incapable de voler. Il
s’agit de formes géantes, aux pattes postérieures puissantes adaptées à la course rapide (ex:
autruche).
Sous ordre des Impennes : ils sont adaptés à la vie marine, les ailes sont transformées en palettes
natatoires chez les manchots.
C4- Classe des Mammifères (environ 5 000 espèces) : Ils sont des Vertébrés amniotes, vivipares
(à l’exception des Protothériens), homéothermes, à corps recouvert de poils (réduits ou absents chez
certaines espèces), pourvus de quatre membres (absents chez les Cétacés) adaptés à différentes formes
de locomotion. Leur cerveau est hautement développé, l’appareil circulatoire comporte un cœur
complètement cloisonné formé de 2 ventricules et de 2 oreillettes dans lequel, le sang (chaud) artériel
(oxygéné) et le sang veineux (riche en CO2) sont complètement séparés.
La respiration est très efficace avec la présence d’un diaphragme qui sépare la cavité thoracique de la
cavité abdominale et facilite les mouvements de ventilation. Également, la grande ramification des
alvéoles pulmonaires permet de très importants échanges gazeux entre le sang et l’air.
Les Mammifères sont gonochoriques (sexes séparés), la fécondation est interne avec un
développement embryonnaire dans l’utérus et le jeune se nourrit par le lait secrété par les glandes
mammaires.
C4-1- Sous-classe des Protothériens ou Monotrèmes : ce sont les plus primitifs et ils ont la
particularité de pondre des œufs. Leur reproduction est ovipare.
Ordre des Monotrèmes : Ornithorynque et Echidnés.
C4-2- Sous-classe des Métathériens ou Marsupiaux : sont Vivipares, Ils doivent leur nom à la
présence chez presque toutes les femelles (et chez quelques mâles) d’une poche abdominale cutanée
et musculaire : la marsupie au fond de laquelle sont situées les mamelles. Les jeunes naissent à l’état
d’embryons et finissent leur développement dans la marsupie (exp : Kangourou).
Ordre des Marsupiaux : Kangourou
C4-3- Sous-classe des Euthériens ou Placentaires: Ils constituent le groupe majeur des
Mammifères. On les appelle également placentaires parce qu’il se développe entre le fœtus et la
mère, une liaison à rôle nutritif : le placenta. Les jeunes naissent après une gestation relativement
longue (pouvant atteindre 2 ans chez l’éléphant) et avec un degré de développement bien supérieur.
Ils sont donc des Mammifères dont les embryons se développent entièrement dans l’utérus de la mère,
où ils sont nourris par l’intermédiaire du placenta.
Cette sous classe est subdivisée en plusieurs Ordres :
Ordre des Pinnipèdes : Otarie, Phoque, Morse
Ordre des Tubulidentés : Oryctéropes
Ordre des Proboscidiens : Eléphant
Ordre des Siréniens : Lamantin
Ordre des Hyracoïdes : Daman
Ordre des Artiodactyles : Mouton, Chèvre, Chameau
Ordre des Périssodactyles : Cheval, Zèbre, Rhinocéros
Ordre des Cétacés : Baleine, Marsouin, Dauphin
Ordre des Rongeurs (1750): Ecureuil, Rat, Castor
Ordre des Lagomorphes : Lièvre, Lapin
Ordre des Insectivores (370) : Musaraigne, Hérisson
Ordre des Dermoptères : Galéopithèque
Ordre des Chéiroptères (920) : Chauve-souris
Ordre des Pholidotes : Pangolin
Ordre des Primates (160) : Singe
Ordre des Macroscélidés : Rats à trompe
Ordre des Xénarthres : Paresseux
Ordre des Scandentiens : Toupaye
Ordre des Carnivores (250) : Lion, Tigre, Chien, Loup
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Morphologie externe d’un Ostéichthyen
▶ Chez les Chondrichtyens et Ostéichtyens: Epiderme est un épithélium pluristratifié sans couche
kératinisée avec cellules à mucus.
▶ Les larves d’Amphibiens : Peau souple, molle et toujours humide.
Epiderme simple montre deux couches :
Couche superficielle : transparente, très mince, avec une cuticule très peu épaisse et dont les
cellules s’exfolient : mues.
Couche génératrice: formée de plusieurs assises et dont les cellules, en se multipliant,
renouvellent la couche externe.
Derme lâche riche en fibres élastiques
1-2-4 Griffe : formation épidermique au niveau de la phase ventrale (le bourrelet digital). Au niveau
de la partie dorsale et latérale. La griffe se forme à partir d’un repli de l’épiderme que l’on appelle le
mur et tout le long du lit de l’épiderme. Au niveau de la partie ventrale, on l’appelle la sole.
Elle comprend :
Une partie dorsale et latérale de kératine dure, la lame ou limbe
Une partie ventrale faite de kératine plus souple, la sole
Formation des griffes
▶ Griffes qui se forment par kératinisation de l’épiderme du lit (Chéloniens, Crocodiles, Oiseaux).
▶ Griffes qui se forment par kératinisation de l’épiderme du mur (Mammifères, Squamates)
1-2-5 Ongle des Primates : c’est une griffe à lame aplatie et à sole réduite (Singes) ou vestigiale
(Homme).
1-2-6 Le sabot des ongulés: muraille qui enroule la phalangette, la sole est extrêmement
développée, et le bourrelet digital va former la fourchette (Eléphants, hippopotame, vache cheval)
(fig. 17).
b- Structure du Poil
Les cellules kératinisées qui constituent le poil sont disposées en couches concentriques et sont au
nombre de 4 au maximum (Fig.18) :
1- La moelle centrale ou médulla : peu kératinisée.
2- L’écorce ou cortex : très kératinisée.
3- La Cuticule ou épidermicule : formée de plusieurs couches de cellules aplaties.
4- La gaine épithéliale : ces cellules sont moins kératinisées que les trois autres couches.
▶ Les poils laineux (laine, duvet, bourre) : ils sont très fins, flexibles, généralement courts et
ondulés. Ils sont dépourvus de moelle et la cuticule est faite d’écailles retroussées permettant
l’accrochage des brins les uns des autres, courts et ondulés.
▶ Les poils de couverture : ce sont de gros poils longs et raides, à cuticule lisse. La moelle est
présente. Les piquants de l’Echidné et des Hérissons sont d’énormes poils de couverture modifiés.
▶ Les vibrisses : ce sont des poils tactiles raides, implantés dans museau, les joues et parfois la
main et le pied.
Les Filoplumes : Ce sont des plumes dégénérées, réduites à un rachis filiforme, à allure de
poils, portant quelques barbes à son extrémité.
2-3-2- Les glandes sudoripares (sudor = sueur) : Elles secrètent la sueur et jouent un rôle important
dans la régulation thermique. Chaque être humain en possède plus de 2,5 millions. Selon leur origine,
leur sécrétion et leur taille, ces glandes se différencient en deux types :
a- Les glandes sudoripares apocrines : leur sécrétion est déclenchée en réponse à un stress ou à
une stimulation sexuelle. Elles sont généralement associées à un follicule pileux.
b- Les glandes sudoripares mérocrines ou eccrines : elles sont indépendantes des follicules
pileux et débauchent à la surface de la peau par un canal excréteur. Leur sécrétion représente la
partie liquide de la sueur, elles humidifient la peau en réponse à la chaleur.
2-3-3- Glandes mammaires ou lactéales : Les glandes lactéales, ou mammaires, sont les glandes
cutanées les plus importantes, puisqu’elles ont donné leur nom à toute cette classe d’animaux. Ce
sont des glandes tubulo-acineuses composées de type apocrine. Leur sécrétion constitue le lait,
indispensable à la nutrition du nouveau-né, elles sont toujours groupées en mamelles. Leur nombre
et leur disposition sont très variables :
Pectorales et au nombre de deux chez les Primates
Pectoro-abdominales chez le Chien et les Carnivores
Inguinales chez les Ruminants, les Équidés et les Hippopotamidés
Les structures dérivées de l’épiderme sont nombreuses :
Certaines se froment par invagination de la lame basale au sein du derme comme les poils, les glandes
mammaires et les dents.
D’autres se forment par évagination de celle-ci dans les cas des plumes et des écailles en particulier
(d’après Kardong 2002)
Anatomie comparée des Vertébrés
2- Le système nerveux
I- Généralités
Chez les Vertébrés, le système nerveux est le centre de régulation et le réseau de communication pour
les informations concernant l’ensemble de l’organisme. Le système nerveux et le système endocrinien
jouent un rôle incontournable dans le maintien de l'homéostasie.
L’organisation du système nerveux chez les Vertébrés montre deux grands ensembles étroitement
associés : le système nerveux central et le système nerveux périphérique
C- Les méninges
Les centres nerveux sont protégés par l’os (boîte crânienne et rachis) mais aussi par des enveloppes
appelées méninges (Fig.1).
Les méninges sont des membranes qui enveloppent le système nerveux central; la portion
intracrânienne des nerfs rachidiens et les racines des nerfs spinaux. On trouve :
Une seule membrane chez les Poissons
Deux membranes chez les Amphibiens
Trois membranes chez les amniotes (la dure-mère, l’arachnoïde et la pie-mère).
Les méninges sont au nombre de trois :
• La Dure - mère : rôle de protection
• L’Arachnoïde : rôle d’amortissement
• La Pie - mère : rôle de nutrition
Tableau 1: les deux stades de formation du système nerveux et les fonctions associées aux différentes
structures
On a ensuite prolifération des hémisphères vers l’avant (pour les Poissons et les Urodèles) puis
vers l’arrière (pour les Anoures et les Amniotes).
Chez les Anamniotes et chez presque tous les Reptiles, la quasi-totalité du télencéphale est au
service de l’olfaction.
Chez les Reptiles, Le télencéphale devient de plus en plus volumineux et de plus en plus complexe
fonctionnellement, cela se traduit par une olfaction plus fine.
Les hémisphères cérébraux sont creusés de cavité ce qui permet aux ventricules latéraux de
communiquer avec le 3ème ventricule du télencéphale primaire par les trous de Monro.
La paroi supérieure de l’hémisphère est formée par le pallium (cortex cérébrale) qui contient la
substance grise.
Le pallium se différencie en :
L’archipallium : il est le plus près de la ligne médiane.
Le paléopallium : il est le plus latéral (région olfactive).
Le Néopallium : Au cours de l’évolution se rajoutera le néopallium entre les deux
précédentes parties du pallium.
La vue, l’ouïe et bien d’autres fonctions ont leurs centres réunis dans ce néopallium dont le
développement s’accompagne d’un accroissement des facultés intellectuelles supérieures
(Mammifères).
Dans un cervelet, on différencie 3 parties, chacune étant apparue dans différents stades de l'évolution
des espèces :
L'archéocérébellum : il est apparu chez les Poissons. Il est responsable de l'équilibre de la tête
dans l'espace.
Le paléocérébellum : il est apparu chez les Amphibiens, les Reptiles puis les Oiseaux. Il est
responsable du tonus statique. Il permet la station.
Le néocérébellum : il est apparu chez les Mammifères. Il est spécialement volumineux chez
les primates et surtout chez l'homme. Il est responsable du tonus dynamique. Il apporte la précision
du geste (fig. 5).
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Figure 5 : Formation du système nerveux central chez les différentes classes de Vertébrés
I : Prosencéphale; II : Mésencéphale; III : Rhombencéphale; IA : Télencéphale; IB : Diencéphale; IIIA :
Métencéphale; IIIB : Myélencéphale
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B- Les nerfs rachidiens
Ces nerfs sont issus de la moelle épinière et possèdent deux racines.
L’information sensorielle arrive aux corps cellulaires situés dans le ganglion spinal. Ils
transmettent cette information aux autres neurones par les dendrites.
Le nombre de nerfs rachidiens est fonction du nombre de métamères. Il est élevé chez les
Poissons, on en trouve une dizaine chez les Amphibiens et une paire chez l’homme.
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Anatomie comparée des Vertébrés
3- Appareil circulatoire
I- Généralités
a- Définition de l’appareil circulatoire : L’appareil circulatoire est formé à partir du mésoderme.
Il est d’abord lacunaire puis il tend à devenir clos avec la formation des vaisseaux.
L'appareil circulatoire comprend une pompe, le cœur, et un ensemble de conduits, les vaisseaux
(artères, artérioles, capillaires, veines, veinules), qui véhiculent le sang à travers tout l'organisme.
Chez les Invertébrés, en général, il n’y a pas d’organe propulseur (cœur). La circulation sanguine
est alors réalisée par les contractions vasculaires.
Chez les Vertébrés, il y a apparition d’un cœur unique, structuré, qui assure la propulsion du sang.
2- L’Atrium (A) : à parois minces mais dilatables, c’est une poche musculaire à sens unique qui
dirige le sang vers le ventricule. Il est séparé du sinus veineux par des valvules sino-atriales.
3- Le ventricule (V) : avec parois épaisses et contractiles. Il est séparé de l’atrium par des valvules
atrio-ventriculaires.
4- Le bulbe cardiaque (B.C.) ou cône artériel : antérieur, à parois épaisses et muni de valvules
d’où part l’aorte ventrale.
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Figure 2 : Les arcs aortiques d’un embryon des Vertébrés
B- L’apparition de vaisseaux
L’apparition des vaisseaux (artères, veines et capillaires) (Fig. 2), sont à l’origine de l’apparition
d’un cœur évolué et bien structuré :
▶ Les artères partent du cœur et sont soumises à la pression. Les parois sont fibro-élastiques et très
contractiles.
▶ Les veines ont une paroi plus fine et permettent le retour du sang au cœur.
▶ Les jonctions entre les artères et les veines sont assurées par des capillaires qui permettent
l’augmentation de la surface d’échange.
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2- Système veineux des Poissons
Deux veines cardinales : veine cardinale antérieure et postérieure.
Elles se réunissent pour former le canal de Cuvier qui se jette dans le sinus veineux (système
symétrique).
Une veine sus-hépatique qui ramène le sang des viscères.
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racines dorsales qui dirigent le sang vers l’arrière du corps. Ces deux racines vont se réunir et
donner l’aorte dorsale. A partir des Poissons osseux, il ne subsiste que quatre paires d’arcs
branchiaux.
A- Les Amphibiens
A1- Le cœur des Amphibiens
Le sinus veineux et le bulbe cardiaque régressent.
Le sinus veineux va se souder à l’oreillette droite et le bulbe aortique au ventricule.
L’oreillette présente un cloisonnement grâce à l’apparition d’une membrane médiane. Ce
cloisonnement est incomplet chez les Urodèles et complet chez les Anoures.
Le ventricule restera unique.
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Chez la plupart des Urodèles adultes, les 4 paires d’arcs aortiques subsistent intégralement.
Les arcs 3 et 6 peuvent s’isoler des racines aortiques par régression du canal carotidien et du canal
artériel, ou de Botal. Ils deviennent respectivement arc carotidien et arc pulmonaire.
Les Anoures adultes diffèrent des Urodèles par la disparition de l’arc 5 et l’isolement constant
des arcs 3 et 6. L’aorte dorsale n’est plus alimentée que par l’arc 4, constituant les 2 crosses
aortiques gauche et droite.
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On a maintenant une double circulation avec un mélange des sangs au niveau du ventricule (unique)
où converge le sang veineux de l’oreillette droite et le sang oxygéné de l’oreillette gauche. La
fusion des crosses aortiques permet aussi le mélange des sangs.
Figure 8. Coupe sagittale du cœur d'un Reptile crocodilien. Noter la présence d'une cloison complète entre
les deux ventricules. C'est un cœur à quatre chambres.
C2- Les arcs
L’arc 3 a une disposition en chandelier sur la crosse aortique droite.
L’arc 6 a la même disposition avec un départ unique depuis le ventricule droit où il reçoit le
sang issu des veines caves.
L’arc 4 donne deux crosses aortiques : la crosse gauche part du ventricule droit vers la gauche
(charrie le sang veineux) et la crosse droite part du ventricule gauche en se courbant vers la droite
et transporte le sang oxygéné.
Les deux crosses vont se rejoindre et entraîner un mélange des sangs. A la sortie du cœur, au
croisement de ces deux crosses, s’établie une communication : le foramen de Panizza.
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D- Les Oiseaux
D1- Le cœur
Il est entièrement cloisonné avec un hyper-développement du ventricule gauche. De plus, la
consommation d’oxygène des muscles alaires est très élevée. La fréquence cardiaque est comprise
entre 300 et 400 battements par minute (fig. 10).
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E- Les Mammifères
E1- Le cœur
Il présente un cloisonnement complet sauf pendant le développement embryonnaire : on a une
relation entre les oreillettes, c’est le trou de Botal qui se rebouche à la naissance.
On a un hyper-développement du ventricule gauche qui envoie le sang dans l’aorte vers tous les
organes.
La dissymétrie due à l’hyper-développement oriente la pointe du cœur vers l’axe du corps.
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A l’inverse des Oiseaux, c’est la crosse aortique droite qui disparaît (pas de mélange des sangs).
La crosse aortique gauche vient du ventricule gauche.
L’arc carotidien se branche sur cette crosse aortique.
Les sous-clavières droites s’associent aux carotides droites, les gauches restent indépendantes.
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Chez les Mammifères, le trou de Botal permet le passage du sang entre les deux oreillettes.
Le trou et le futur ligament de Botal dérivent 92,5% du sang devant aller vers les poumons.
A la naissance, la relation de l’arc 6 avec l’aorte s’obture par un resserrement du vaisseau dont
les parois se soudent (entre deux et sept semaines).
La membrane souple va être plaquée sur le trou de Botal. Elle va ensuite se souder et obturer
définitivement le passage.
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Anatomie comparée des Vertébrés
4- Appareil respiratoire
Définitions :
a- Respiration: mécanisme physique par lequel les organismes vivants prélèvent et utilisent l’O2
du milieu ambiant et rejettent du CO2
b- Appareil respiratoire : est l’ensemble des organes et des tissus qui assurent la fonction de la
respiration.
Il assure les échanges gazeux d’oxygène (O2) et de gaz carbonique (CO2) entre l’organisme et son
milieu. En fonction du mode de vie, il se présente sous deux grands types structuraux très
différents : Branchies et Poumons, respectivement adaptés à la respiration dans les milieux
aquatique et aérien.
Les branchies primitives sont des branchies filamenteuses de 2 types : les branchies filamenteuses
spetales (Agnathes et Chondrichthyens) et operculées (Ostéichthyens). Les branchies évoluées sont
des branchies lamellaires (Amphibiens).
En général, les branchies peuvent être externes ou internes
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Figure 1 : Branchies externes d’une larve d’Urodèle (Axolotl)
1-2- Les branchies internes pharyngiennes
Les branchies définitives sont toujours les branchies internes, lamellaires, développées sur la paroi
de diverticules latéraux pairs de pharynx, les poches branchiales. Elles se développent sur les parois
de fentes, les fentes branchiales, percées entre le pharynx et la paroi du corps. Elles sont
caractéristiques des Cordés aquatiques (Amphioxus, Tuniciers, Agnathes, Poissons) (fig. 2).
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Chondrostéens (Esturgeons) et les Brachioptérygiens (Polyptère), est toujours réduite : c’est
le spiracle, ou évent. Les 5 autres paires sont présentes chez tous les Poissons et portent
généralement des lamelles branchiales sur leurs deux faces (fig. 3).
Chez les Sélaciens, les fentes branchiales sont libres et bien visibles de l’extérieur en arrière
de la tête. Elles sont latérales chez les Requins, ventrales chez les Raies.
Chez les Poissons osseux, elles sont recouvertes par un repli cutané céphalique soutenu par
des plaques osseuses, l’opercule, laissant seulement une fente en arrière pour la sortie de
l’eau qui a traversé les fentes branchiales.
Les Chondrichthyens respirent par des branchies filamenteuses internes protégées par un septum.
Les Ostéichthyens respirent par des branchies filamenteuses internes protégées par un opercule.
Chez tous les autres Vertébrés dits « Tétrapodes : Amphibiens; Reptiles; Oiseaux et Mammifères),
les fentes branchiales s’ébauchent chez l’embryon, mais ne se percent jamais, et n’ont donc aucun
rôle respiratoire. La respiration des Tétrapodes est pulmonaire.
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II- L’appareil respiratoire pulmonaire
Il est adapté à la respiration de l’oxygène atmosphérique. Il caractérise tous les Tétrapodes adultes
terrestres. Il peut coexister avec l’appareil branchial chez certains Poissons.
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- Poumons tubulaires (spécifiques aux Oiseaux): l'échangeur respiratoire est représenté par deux
poumons rigides, inextensibles dont les unités fonctionnelles sont des parabronches tubulaires au
niveau desquels l'air passe toujours dans le même sens (figure 4).
3-1-1-1 Poumon alvéolaire unicavitaire lisse : leur paroi interne est lisse
Chez les Brachioptérygiens (Ostéichthyens): ces poumons ne sont utilisés qu’en eaux
stagnantes appauvries en oxygène.
Chez les Urodèles (Amphibiens): la fonction de ce poumon est plus hydrostatique que
respiratoire.
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Figure 4 : Représentation schématique de différents types de poumons chez les amniotes
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Figure 5 : Poumon pluricavitaire branchioalvéolaire des Mammifères
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Chez les Oiseaux, les bronches pénètrent dans les poumons soit :
Dorsalement pour former les bronchioles dorsales.
Ventralement pour se ramifier en bronchioles ventrales.
Les bronchioles ventrales et dorsales se mettent en contact pour représenter la partie respiratoire.
Les sacs aériens ont une paroi très fine contenant de l’air. Tous ces systèmes représentent des
réserves d’air et allègent l’oiseau.
Cavité gastro-intestinale : Certains Poissons accumulent de l’air dans leur estomac ou leur
intestin.
Vessie gazeuse : On l’appelle la vessie natatoire. C’est une structure alvéolaire de type
pulmonaire : un sac allongé, rempli de gaz et qui occupe la partie dorsale de la cavité abdominale
au-dessus du tube digestif.
Anatomie comparée des Vertébrés
5- Appareil urogénital
L’appareil excréteur et l’appareil génital présentent chez les Vertébrés des rapports étroits. Ils se
développent tous les deux à partir d’ébauche mésodermiques voisines (Fig. 1). A ces rapports
anatomiques, s’ajoutent des rapports fonctionnels, les canaux excréteurs servent très souvent à
l’évacuation des produits génitaux, c’est pourquoi ces deux appareils sont parfois désignés par le
terme collectif « appareil uro-génital ».
I- L’appareil urinaire
A- Structure et fonction des reins
A1- Le rein et ses fonctions
L’appareil urinaire est l’élément principal du système excréteur.
▶ Il assure l’élimination des déchets du métabolisme (urée, acide urique, ammoniac ect..), afin
d’en éviter l’accumulation dans l’organisme.
▶ Il participe également à l’osmorégulation en assurant la constance du volume et de la
concentration en solutés des liquides corporels.
D’autres structures peuvent remplir des fonctions d’osmorégulation et d’excrétion des déchets
azotés sous forme d’ammoniac : les branchies des Cyclostomes, l’épiderme des Amphibiens, les
glandes dites (à sel) des Reptiles et des Oiseaux, et les glandes sudoripares des Mammifères.
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Le rein des Reptiles : 800 à 7500 néphrons; Les Oiseaux : 15000 à 100000 néphrons; La souris :
15000 néphrons; L’homme : 1 million néphrons; L’éléphant : 15 millions néphrons.
Le glomérule artériel (glomérule de Malpighi) : est le lieu de filtration d’un liquide aqueux,
l’urine primaire qui a, à peu près, la même composition que le plasma sanguin. Il est formé par une
touffe de capillaires artériels situés sur le trajet d’une artère rénale issue de l’aorte dorsale.
Le tubule urinaire : qui conduit le filtrat du glomérule vers un uretère collecteur. Tout en
modifiant sa composition (la réabsorption et la sécrétion).
Le tubule urinaire lui-même est constitué de trois parties :
3- Le segment distal : lieu de réabsorption des ions Na+ et de l’eau, et, sécrétion d’ions K+ et
H+. Ces phénomènes sont présents afin de maintenir le milieu constant. Le tube collecteur de
Bellini va recueillir l’urine de plusieurs néphrons et va l’amener vers l’uretère (canal urinaire)
de rein vers la vessie.
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C- Formation de divers types de reins
La néphrogenèse ne se fait pas de façon régulière et continue : on a plusieurs types de reins qui se
succèdent au cours du temps et dans l’espace (Fig. 3) :
1er rein ou Pronéphros : Il se forme ainsi le premier rein primitif, Ponéphros dont l’uretère est le
canal de Wolf.
2ème rein ou Mésonéphros : Il se forme un second rein, le Mésonéphros dans la région médiane du
corps, qui utilise encore le canal de Wolf comme uretère, il est le rein définitif des anamniotes
(Figure 3).
3ème rein ou métanéphros : Chez les Vertébrés supérieurs, le Mésonéphros est remplacé par un
Métanéphros (postérieur) dont l’uretère est dit secondaire (Figure 4 et 5).
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C1- Trois degrés importants dans l'évolution du rein des Vertébrés :
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Figure 6 : Formation du Métanéphros
Dans un second temps, il y a multiplication secondaire des néphrons par bourgeonnement. On a
jusqu’à un million de néphrons chez les Mammifères.
Dans le Métanéphros, a lieu une zonation où les capsules de Bowman sont regroupées à la
périphérie pour donner le cortex. Les néphrons et les tubes se disposent en parallèle et donnent les
pyramides de Malpighi (Fig. 7).
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Figure 8: Structure du rein de Mammifère. A: Structure générale chez différentes espèces: rein
unipyramidaire (A1: lapin) et pluripyramidaires (A2, en grappe: cétacé) – (A3, lobulé: bœuf )- (A4, lisse:
homme); B: bassinet, C: calice, P: pyramide, U: uretère.
D-Les structures annexes
1- La vessie
La vessie est un sac où s’accumulent les urines avant d’être évacués à l’extérieur. Son origine est
variable :
Vessie allantoïdienne : provient d’une partie de la portion abdominale de l’allantoïde
(annexe embryonnaire qui participe au développement de l’embryon), comme chez les Reptiles et
les Mammifères.
Vessie cloacale: c’est une invagination ventrale de la dernière partie du tube digestif
(Amphibiens).
Vessie wolffienne: c’est une simple dilatation du canal de Wolff (Ostéichtyens)
Chez de nombreux Vertébrés, la vessie est formée par la dilatation des uretères. De cette vessie
part l’urètre.
Chez les anoures, la vessie est une différenciation du cloaque. Il émet une dilatation latérale et
extensible. Les uretères débouchent dans le cloaque.
La vessie est absente chez les Cyclostomes, les Poissons cartilagineux, les serpents, et tous les
Oiseaux.
2- Le cloaque
Le cloaque est un carrefour où se déversent le rectum, la vessie et les deux conduits génitaux (quand
ils sont séparés). Ces trois appareils ont une partie commune : un orifice unique.
Cette disposition est toujours vraie chez les Monotrèmes.
Chez les autres Mammifères, il y a formation d’une cloison verticale qui divise le cloaque en deux
grandes cavités :
Une pour le tube digestif (anus, à l’arrière)
Une pour le sinus urogénital
Chez les femelles, le sinus urogénital est séparé par un cloisonnement. On obtient alors trois orifices
distincts.
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II- L’appareil génital
A-G énéralités
Les vertébrés sont gonochoriques avec une reproduction sexuée. Les gamètes sont produits dans
une paire de gonades (testicules ou ovaires). Leur transport et leur évacuation sont assurés par une
paire de gonoductes (spermiductes ou oviductes). L’appareil génital est l’ensemble des gonades, des
gonoductes et de l’appareil copulateur.
Exceptions :
Chez les poissons, il peut y avoir un changement de sexe pendant la vie de l’animal.
Chez certaines espèces de lézards, on a des cas de parthénogenèse (reproduction de la femelle
sans le mâle).
▶ Chez les groupes inférieurs : la reproduction est externe et sans accouplement.
▶ Chez certains Amphibiens: la fécondation reste externe mais avec accouplement
▶ La fécondation devient interne grâce à des organes sexuels différenciés (chez les Amniotes et
les Chondrichtyens).
Chez les Poissons et Amphibiens: les testicules sont en relation avec la partie antérieure des reins
par le canal de Wolf . Les ovaires émettent leurs ovules par des oviductes distincts, les canaux de
Muller.
Chez les Reptiles, les Oiseaux et les Mammifères : les testicules émettent leurs spermatozoïdes
par les vestiges des mésonéphros (canal de Wolf). Les ovules émis par canaux de Muller. Les
conduits génitaux mâles sont toujours d'origine rénale.
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Figure 9 : le mésoderme intermédiaire comporte les crêtes génitales (futures gonades), et les tissus
néphrétiques (mésonéphros)
Figure 10 : Stade indifférencié ou crête génitale apparue chez l'homme à la 5ème semaine
1- Pour le mâle
Le cortex régresse
La médulla se développe et se creuse de tubes (séminifères), qui convergent et entrent en
relation avec des néphrons dont le glomérule ne se développe pas. On a maintenant une relation
entre les appareils urinaire et génital.
Le canal de Wolf acquiert une nouvelle fonction : c’est un canal uro-génital.
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2- Pour la femelle
Une hypertrophie du cortex et une disparition de la médulla.
Les cellules vont se différencier en gamètes : les ovaires restent totalement distincts de
l’appareil excréteur.
Les ovules sont excrétés dans la cavité abdominale puis captés par le canal de Müller et transmis
aux trompes de Fallope.
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▶ Les Mammifères (Fig. 12)
La dégénérescence du canal de Müller.
Les testicules sont drainés par des néphrons modifiés et se déversent dans le canal de Wolf.
L’apparition du Métanéphros met en place les uretères secondaires.
Le canal de Wolf devient exclusivement génital : on parle de spermiducte. On a une séparation
complète des deux appareils.
Le canal de Wolf se pelotonne la surface du testicule pour former l’épididyme.
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Pr. HAJJI