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THÈME IV : Microbiologie
Chapitre I : Les microbes
Chapitre II : Défense anti – microbienne
Chapitre III : Infections et maladies microbiennes – éducation préventive
Chapitre IV : Sérum – Vaccin
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TARAMA BARNABE
THEME I
Organes et
fonction de
relation
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TARAMA BARNABE
La biologie est la science qui étudie le monde vivant. Elle est artificiellement divisée en
plusieurs disciplines. L’étude de l’organisation interne d’un animal (vertébré) se fait par
sa dissection (Opération qui consiste à séparer par étapes les différentes parties d'un
organisme.)
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Les tissus glandulaires ou glanduleux : ce sont les tissus des glandes dont les
cellules peuvent secréter des substances chimiques ou hormones.
N.B. Un animal constitué d’une seule cellule est appelé animal unicellulaire ou
protozoaire. Ex : la paramécie, l’amibe, le trypanosome, …
Un animal constitué de plusieurs cellules est appelé animal pluricellulaire ou
métazoaire. Ex : l’Homme, …
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2 – Les appareils
Un appareil est un ensemble d’organes assurant la même fonction dans
l’organisme. L’ensemble des appareils de l’organisme se regroupent pour assurer trois
(03) grandes fonctions qui sont :
La fonction de relation qui nous met en relation avec le milieu extérieur.
(l’appareil tégumentaire, l’appareil squelettique, l’appareil musculaire, l’appareil
nerveux).
La fonction de nutrition qui assure la nutrition de l’organisme. (l’appareil
digestif, l’appareil circulatoire, l’appareil respiratoire, l’appareil urinaire ou
excréteur).
La fonction de reproduction qui assure la pérennité de l’espèce. Cette fonction
est assurée par le seul appareil reproducteur.
L’organisme est donc considéré comme une machine complexe constituée de
plusieurs appareils qui travaillent en harmonie pour assurer son bon fonctionnement
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A – Le squelette
I - Définition
Le squelette est l’ensemble structuré des os du corps qui sont repartis entre la tête, le
tronc et les membres. Autrement dit le squelette est la charpente plus ou moins rigide
qui soutient le corps des vertébrés.
a – Le crâne
C’est une boîte en forme de calebasse qui renferme l’encéphale. Il est formé de
huit (08) os solidement soudés les uns aux autres. Ce sont : le frontal, les deux
pariétaux, l’occipital (percé d’un trou où l’encéphale et la moelle épinière
communiquent), les deux temporaux et les os du plancher.
b – La face
Elle comprend 14 os dont 13 sont soudés entre eux et aux os du crâne et un seul
(le maxillaire inférieur) est mobile. Nous avons les orbites, les nasaux, les jugaux, les
maxillaires,…
2 – Le squelette du tronc
a – La colonne vertébrale
Elle comprend 33 vertèbres empilées les unes dans les autres et se répartissent
comme suit :
07 vertèbres cervicales (le cou)
12 vertèbres dorsales formant le dos
05 vertèbres lombaires formant le ventre
05 vertèbres sacrées et soudées formant le sacrum.
04 vertèbres coccygiennes formant le coccyx.
L’ensemble des 33 vertèbres est creusé d’un trou appelé canal rachidien où loge la
moelle épinière. Les vertèbres cervicales, dorsales et lombaires alternent avec des
disques cartilagineux : c’est ce qui donne une certaine souplesse à la colonne vertébrale.
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N.B. La 1ère vertèbre cervicale ou atlas supporte la tête et permet les mouvements
d’avant en arrière. Les mouvements de rotations sont se font grâce à la 2ème vertèbre
cervicale ou axis autour de laquelle l’atlas peut tourner entrainant avec elle la tête.
b – Les côtes
12 paires de côtes s’articulent en arrière aux vertèbres dorsales. On a :
7 paires de vraies côtes qui se rattachent à l’avant au sternum par un cartilage
3 paires de fausses côtes qui se rattachent par un cartilage au cartilage de la 7ème
paire de vraies côtes.
2 paires de côtes flottantes aux extrémités libres.
c – Le sternum
C’est un os plat situé à l’avant, à la partie supérieure et médiane du thorax,
articulé par ses bords avec les sept premiers cartilages costaux et avec les clavicules. Les
12 vertèbres dorsales, les côtes et le sternum forment la cage thoracique où logent les
organes du thorax (cœur, poumons …)
Coupe horizontale dans la cage thoracique montrant l’articulation de la côte sur la vertèbre
dorsale
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B – Les articulations
I - Définition
On appelle articulation l’endroit où des os s’emboitent. On distingue :
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C – Les os
I – les différentes sortes d’os
Selon la morphologie, on distingue :
Les os longs. Ex : le fémur, l’humérus,…
Les os plats. Ex : les os du crâne, le sternum, l’omoplate, les côtes, …
Les os courts. Ex : les vertèbres, les phalanges,…
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Expérience N°1
Un os frais préalablement pesé est d’abord desséché puis laissé séjourner dans
une solution d’acide chlorhydrique. Au bout de 10 jours environ, l’os devient mou,
flexible et perd 2/3 de sa masse à frais. La partie perdue correspond aux substances
minérales (eau, calcium et sels divers)
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Expérience N°2
Un os frais brulé au feu après être pesé conserve sa forme mais devient léger,
blanc, friable et perd 1/3 de sa masse à frais. Cette partie perdue correspond à la partie
restante dans l’expérience N°1 et représente la matière combustible ou organique de
l’os. Elle est en réalité la partie dure ou l’osséine. Les éléments chimiques qui le compose
sont : C.H.O.N. (Carbone, Hydrogène, Oxygène, Azote).
Expérience N°3
On réalise successivement les deux expériences. L’os est d’abord brûlé
complètement. Le reste (cendre) est mis dans une solution d’acide chlorhydrique.
Quelques jours après, on constate que la cendre disparait.
Conclusion
De ces trois expériences, il ressort que l’os est composé de deux parties :
La matière ou substance organique : c’est l’osséine qui représente 1/3 ou
45% de la masse de l’os frais.
Les substances minérales : c’est l’eau et les sels minéraux qui représentent
2/3 de la masse de l’os frais.
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5 – Croissance des os
a – Croissance en longueur
Pour comprendre la croissance en longueur, on procède par des expériences.
Expérience N°1
Dans un os long de jeune animal à croissance normale, on introduit quatre (04)
clous en platine (matière inoxydable) A, B, C et D. Une zone de cartilage de conjugaison
se situe entre A et B et l’autre entre C et D.
Quelques semaines plus tard, on sacrifie l’animal. Après observation, on constate
que la distance BC n’a pas varié. Par contre les distances AB et CD ont augmentées.
Expérience N°2
Chez jeune animal à croissance normale, on reprend l’expérience précédente mais
en prenant soin de supprimer les cartilages de conjugaison. Après sacrifice de l’animal,
on constate qu’il n y a aucune modification des distances par rapport aux clous.
Conclusion
Le cartilage de conjugaison est responsable des changements observés au niveau
de l’expérience N°1
En effet, chaque cartilage de conjugaison présente deux faces : une face épiphysaire
et une face diaphysaire. Le cartilage de conjugaison produit du côté épiphysaire du
nouveau cartilage tandis qu’au côté diaphysaire le vieux cartilage produit de la matière
osseuse qui se superpose d’où l’augmentation des distances AB et CD.
Au terme de la croissance, les cartilages s’ossifient complètement soudant ainsi les
épiphyses à la diaphyse. Croissance et durcissement des os se poursuivent jusqu’à l’âge
de vingt-cinq ans environ (avec des variations en fonctions du sexe et des divers
facteurs externes).
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b – Croissance en épaisseur
Pour comprendre la croissance en épaisseur, on procède par des expériences.
Expérience N°1
On enfonce un fragment de platine sous le périoste d’un os d’un animal vivant en
croissance. Quelques mois plus tard, on tue l’animal. On constate que le fragment occupe
une position différente vers l’intérieur tandis que sa position par rapport au centre n’a
pas variée. Cela signifie que l’os grandit en épaisseur.
Expérience N°2
On introduit un morceau de périoste dans un muscle. Quelque temps plus tard, on
constate que la face inférieure du périoste produit de la matière osseuse.
Conclusion
L’os grandit par de nouvelles couches ou tissus osseux que le périoste élabore. Il est
donc responsable de la croissance en épaisseur des os. Ces couches ou tissus osseux sont
continuellement remaniés. C’est ce qui explique la soudure des os fracturés grâce à
l’activité du périoste qui diminue avec l’âge.
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D –Hygiène
Chez L’Homme, on appelle Hygiène l’ensemble des procédés concourant à
maintenir l’organisme en bonne santé. Chez l’homme, les pratiques d’hygiène doivent
assurer 3 grandes fonctions qui sont :
Une bonne minéralisation des os, une croissance normale des os et une
conformation normale du squelette.
2 – La vitamine D
Elle intervient directement dans la minéralisation en fixant des sels minéraux sur
l’osséine. Sa carence entraine le rachitisme chez l’enfant et la décalcification chez
l’adulte. Son excès provoque des accidents graves tels que la calcification des artères et
des veines. Les vitamines D est trouvée dans les huiles, les beurres… Il existe sous la
peau du cholestérol anciennement appelé provitamine D qui est transformé en vitamine
D sous l’action des U. V.
a – La vitamine A
Elle agit sur les cartilages de conjugaison. C’est pourquoi elle est dite vitamine de
croissance. Elle est abondante dans le lait, la tomate, les carottes, les œufs,...
b – Les glandes
Certaines glandes de l’organisme produisent des substances chimiques véhiculées
par le sang : ce sont les hormones. Les glandes productrices sont dites glandes
endocrines. Le rôle de ces glandes avec leurs hormones est de favoriser la croissance.
Pour cette raison, on parle d’hormones de croissance. Nous avons :
La thyroïde (située à la partie inférieure du cou, devant la trachée) secrète
l’hormone thyroïdienne responsable de la croissance des os en longueur.
L’hypophyse qui joue le même rôle que la thyroïde et situé sous le cerveau.
La suppression ou le mauvais fonctionnement des glandes endocrines favorisant la
croissance entraîne l’arrêt total ou partiel de l’activité du cartilage de conjugaison. On
peut remarquer un retard de croissance ou le nanisme. Cependant l’excès de sécrétion
d’hormones de croissance peut entraîner le gigantisme.
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a – Le rachitisme
C’est une maladie rencontrée chez les enfants. Elle est causée par une
alimentation pauvre en sel minéraux et/ou en vitamine D. Le rachitisme présente les
signes suivants : corps chétif, gros ventre, jambes déformées en x ou en cerceau,
articulations noueuses, dents poreuses et une colonne vertébrale déviée. Le
rachitisme est très facile à guérir ou à prévenir. Il faut enrichir l’alimentation de l’enfant
malade en sels minéraux et surtout en vitamine D ou par une exposition au soleil. Pour
prévenir le rachitisme, il faut éviter les sevrages brusques, contrôler l’alimentation après
le sevrage.
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Arthritisme ou goutte : c’est une affection due à un dépôt d’acide urique au niveau
des articulations par une vie sédentaire ou une alimentation trop riche en viande. On
parle aussi de rhumatismes articulaires.
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2 – Selon la structure
Les muscles rouges striés (muscles squelettiques, muscles peauciers).
Les muscles lisses (les viscères).
3 – Selon la forme
Les muscles longs ou en fuseau (muscles squelettiques). Ex : biceps, triceps, le
quadriceps, couturier, …
Les muscles plats en forme de lame ou de ruban ou en éventail. Ex : le pectoral
(muscle de la poitrine)…
Les muscles circulaires ou orbiculaires. Ex : muscles des lèvres, muscles du canal
de l’anus…
4 – Selon le fonctionnement
Les muscles volontaires qui sont commandés par notre volonté. Ex : les muscles
rouges.
Les muscles involontaires dont l’activité n’obéit pas à notre volonté. Ex : les
viscères.
Attention !!! Le cœur est un muscle rouge mais involontaire
En classe de 3ème, nous nous intéresserons uniquement à l’étude des muscles rouges
striés.
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Tout comme le gastrocnemien, les autres muscles rouges sont élastiques. Cependant
si la masse est trop grande, le muscle ne reprend plus sa longueur initiale car les fibres
musculaires se brisent.
2 – L’excitabilité et la contractilité
Expérience
Pour mettre en évidence l’excitabilité du muscle, détruisons l’encéphale et la
moelle épinière d’une grenouille en enfonçant une aiguille dans la boîte crânienne et le
canal rachidien. L’animal ainsi préparé est dit décérébré (encéphale détruit) et
démédullée (moelle épinière détruite). La grenouille reste immobile et ne présente ni
mouvements volontaires ni mouvements involontaires. Fendons ensuite la peau de la
jambe et mettons le gastrocnemien à nu. Quand on pique le muscle, il se raccourcit
brusquement et reprend sa forme initiale. Une goutte d’acide, le passage de courant
électrique, la chaleur, le froid produisent les mêmes effets. On dit que le muscle est
excitable. La même grenouille étant allongée à plat ventre incision la peau de la cuisse et
dégageons le nerf sciatique qui se rend au muscle. Après avoir suspendu la grenouille à
une potence, pinçons le nerf sciatique. Nous remarquons un mouvement du pied. Le
gastrocnemien se gonfle et se raccourcit. On dit que le muscle est excitable à
l’intermédiaire du nerf sciatique qui y pénètre.
Le raccourcissement du muscle lors d’une excitation s’accompagne d’un
gonflement et d’un durcissement : on dit que le muscle se contracte. La contractilité et
l’excitabilité sont aussi deux propriétés du muscle. C’est ainsi que nous plions l’avant –
bras sur le bras et ce mouvement s’accompagne d’un gonflement du biceps durant tout
le temps que notre avant-bras reste plié. Dans le cas du gastrocnemien, le muscle se
raccourcit et reprend immédiatement sa position de repos. Une telle contraction est dite
secousse musculaire.
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– bras dans le même prolongement du bras. Ce mouvement est limité par une
saillit du cubitus appelée olécrâne.
Le biceps et le triceps permettent de réaliser des mouvements de sens contraires :
ce sont des muscles antagonistes.
V – Hygiène musculaire
1 – Les accidents des muscles.
Les crampes : ce sont des contractions brusques involontaires douloureuses et
passagères d’un muscle.
Le claquage : ce sont des douleurs musculaires dues à une déchirure d’un
muscle ou une rupture de fibres musculaires.
Les déchirures : ce sont des claquages très importants ou une rupture du tissu
musculaire.
L’élongation : c’est un étirement excessif d'un tissu musculaire résultant d'un
effort de tension
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b – L’encéphale : sa structure.
Une coupe transversale dans les hémisphères cérébraux montre que la périphérie
est plus sombre que le centre. Ils sont donc formés de deux substances : la substance
grise et la substance blanche. La substance grise entoure la substance blanche. On trouve
ces deux substances dans tous les centres nerveux, mais leur disposition n’est pas
toujours la même. Dans le cervelet, la disposition est la même que dans les hémisphères
cérébraux. Dans le bulbe rachidien, la substance blanche entoure la substance grise.
c – La moelle épinière.
C’est un long cordon blanc de 50 cm de long environ et ayant approximativement
1cm de diamètre. Elle est renfermée à l’intérieur du canal rachidien. La moelle épinière
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comporte deux renflements cervical et lombaire. Sur toute sa longueur elle est
parcourue par deux sillons : le sillon antérieur large et peu profond et le sillon
postérieur profond et étroit. La moelle épinière se termine au niveau de la deuxième
vertèbre lombaire pour faire place à un filum terminal.
L’observation de la coupe transversale de la moelle épinière montre que la
substance blanche renferme la substance grise.
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b - Les nerfs.
A l’œil nu, un nerf est une masse blanche enveloppée d’une gaine de tissu
conjonctif. Au microscope, un morceau de nerf rachidien coupé transversalement
montre qu’il renferme des groupes de faisceaux de fibres nerveuses. Les groupes de
faisceaux baignent dans un tissu conjonctif contenant des vaisseaux sanguins.
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II – Propriétés du nerf
Isolons le gastrocnemien et le nerf sciatique d’une grenouille. Portons une
excitation à un point A du nerf sciatique.
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Par définition, l’influx nerveux est la perturbation local qui prend naissance au
point excité et chemine dans le nerf à une vitesse de quelques dizaines de mètres par
seconde.
III – Physiologie du système nerveux
1 – Rôle et fonctionnement des nerfs.
Le rôle des nerfs se dégage à partir ses propriétés. Ainsi nous dirons que les
nerfs ont pour rôle d’activer un influx et de le conduire vers un point déterminé du corps
où aura lieu la réaction (muscle, glande, …). Selon leur physiologie, on distingue trois
catégories de nerfs :
Les nerfs sensitifs ou centripètes qui conduisent l’influx de la périphérie vers
les centres nerveux. Ex : nerf auditif, nerf olfactif, …
Les nerfs moteurs ou centrifuges qui conduisent l’influx des centres nerveux
vers la périphérie.
Les nerfs mixtes qui conduisent les deux types d’influx (sensitifs et moteurs).
Ex : les nerfs rachidiens, le nerf sciatique.
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N.B. Les centres d’un hémisphère cérébral reçoivent les messages des organes de sens
du côté opposé.
Trajets des influx nerveux : sensibilité consciente (A) et motricité volontaire (B)
3 – Activité intellectuelle
Quand on parle d'intelligence, on voit automatiquement l'être humain, alors qu'il
est presqu'impossible de réaliser des expériences sur l'homme. On ne connait donc pas
exactement le rôle des hémisphères cérébraux dans l'activité intellectuelle. Bien
souvent, les troubles mentaux sont liés à des tumeurs (cancers), à des lésions ou à un
développement insuffisant des hémisphères cérébraux. Les enfants nés sans encéphales
ne présentent que des mouvements automatiques, ceux nécessaires à la nutrition.
Jamais la plus faible intelligence n'apparait en eux. On peut donc conclure que les
hémisphères cérébraux sont le siège de l'intelligence.
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N.B : Il existe des neurones qui font liaison entre les fibres sensitives de la racine
postérieure et les fibres motrices de la racine antérieure au niveau de la substance grise
de la moelle épinière: ce sont les neurones d'association horizontaux.
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a – L'alimentation
Certaines substances sont indispensables au bon fonctionnement du S.N.
Le phosphate qui permet la composition du système nerveux
La vitamine B ou antinévritique: Sa carence provoque le Béribéri
La vitamine PP ou vitamine antipellagreuse: sa carence provoque la pellagre
qui conduit à la folie, le suicide.
L’œil est un organe de sens qui nous renseigne par le regard sur la forme, les
dimensions, la taille et la couleur d’un objet éclairé. Chez l’Homme, il est l’organe de sens
le plus perfectionné et précieux.
I – Anatomie de l’œil
Chez l’Homme, l’œil est logé dans une cavité osseuse ou orbite. Il est constitué du
globe oculaire et les organes annexes.
1 – Le globe oculaire
Il comprend trois membranes qui délimitent les milieux transparents. On distingue
de l’extérieur vers l’intérieur :
La sclérotique : c’est une membrane protectrice enveloppant le globe oculaire. En
avant elle devient transparente et bombée pour donner lieu à la cornée.
La choroïde : elle assure la nutrition de l’œil car vascularisée. Elle donne en avant
l’iris percé d’un trou appelé la pupille. La choroïde forme du côté intérieur les corps
ciliaires contenant des muscles et des vaisseaux sanguins.
La rétine : c’est la membrane photosensible. Elle est constituée de cellules visuelles
(cônes et bâtonnets) et de neurones. Elle communique directement avec le nerf
optique et possède une tache jaune et un point aveugle.
Une coupe réalisée dans la rétine montre des neurones multipolaires se
réunissant au niveau du point aveugle pour former le nerf optique.
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Les milieux transparents permettent la pénétration des rayons lumineux dans l’œil.
Ce sont d’avant en arrière : la cornée, l’humeur aqueuse, le cristallin ou lentille
dont la face postérieure est plus bombée que la face antérieure et l’humeur vitrée.
N. B. Les muscles des deux yeux fonctionnent de façon coordonnée portant le regard sur
le même point de l’espace. Dans le cas contraire on dit que la personne louche.
II – Physiologie de l’œil
1 – Mécanisme optique
Le fonctionnement de l’œil peut être comparé à celui d’un appareil photographique.
2 – Formation de l’image
Lorsqu’un œil normale regarde un objet éclairé, l’image se forme sur la rétine de
façon renversée.
a – Mécanisme de l’accommodation
Regardons un objet éclairé.
S’il est situé à plus de 60m, il est vu nettement.
S’il est rapproché, il apparait d’abord flou pendant un bref instant avant de devenir
nette. Il existe donc au niveau de l’œil un mécanisme automatique de mise au point
appelé accommodation. Pour qu’un objet soit vu nettement, il faut que son image se
forme directement sur la rétine. L’image d’un objet rapproché se forme en arrière de la
rétine. Par accommodation, l’image revient sur la rétine. Des expériences ont montré
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que l’organe accommodateur de l’œil est le cristallin. Dans la vision rapprochée, il est
plus bombé pour amener l’image sur la rétine. L’accommodation s’accompagne d’une
diaphragmentation (variation du diamètre) de la pupille permettant de régler la
quantité de lumière pénétrant dans l’œil.
b – Limite de l’accommodation
L’œil normale n’a pas besoin d’accommodation pour voir un objet situé à plus de
60m. Il existe une distance minimale de vision distincte appelée Punctum Proximum
(PP) et une distance maximale de vision distincte appelée Punctum Remontun (PR). Le
PP varie avec l’âge.
Âge PP
10 ans 07 cm
20 ans 20 cm
40 ans 25 cm
Plus de 60 ans 1m
3 - Mécanisme nerveux
La rétine est formée de cellules sensorielles (cônes et bâtonnets) qui sont
sensibles à la lumière : ce sont des cellules visuelles. En plus de ces cellules, il y a des
neurones. Lorsque l’on regard un objet éclairé, la lumière excite des cellules visuelles, ce
qui provoque la naissance d’un influx nerveux sensitif qui est transmis à l’aire (centre)
visuelle située dans le cortex cérébral des hémisphères cérébraux au niveau de la région
occipitale grâce au nerf optique. Une foi au niveau de l’aire visuelle, l’influx nerveux
sensitif est transformée en sensation visuelle et l’objet regardé est vu. Le redressement
de l’objet se fait par l’aire visuelle. On peut schématiser le mécanisme nerveux de la
façon suivante :
Les cellules visuelles en bâtonnets sont sensibles à de très faibles intensités lumineuses
et interviennent dans la vision crépusculaire. Les cellules visuelles en cônes sont
sensibles à de fortes intensités lumineuses et interviennent dans la vision diurne.
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NB : Les oiseaux nocturnes tels que les hiboux ont une vision bien nette la nuit. Chez
ces animaux, au niveau de la rétine, les cellules visuelles en bâtonnets sont bien
développées et nombreuses.
La fovéa ou tache jaune est la zone la plus sensible de la rétine qui permet d’apprécier la
forme et la couleur détaillée.
Le point aveugle étant le point insensible de la rétine, la vision en relief est due à la
vision binoculaire (les deux yeux).
Le champ visuel est l’ensemble des points de l’espace que l’on voit d’un seul œil
immobile.
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La presbytie : c’est une anomalie qui se traduit par une mauvaise vision rapprochée
due à une augmentation du PP. Cela est dû à une baisse de la faculté
d’accommodation avec l’âge (45 à 50 ans).
Le daltonisme : il se traduit par un défaut de vision de couleurs. Le daltonisme
partiel se traduit par une confusion entre les couleurs rouges et vertes. Le
daltonisme total se traduit par une cécité aux couleurs. Il est héréditaire.
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THEME II
Organes et
fonction de
nutrition
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1 – Cas du pain
a – L’eau
Expérience
Introduisons de la mie de pain dans un tube à essai. Chauffons à feu doux. Il se
forme sur les parois du tube des gouttelettes d’eau. Le pain contient donc de l’eau mais à
une faible proportion.
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2 – Cas du lait
a – L’eau
La présence de l’eau dans le lait n’est plus à démontrer.
1 – Réactions de caractérisation
a – Les glucides
a1 – Les sucres réducteurs
Le réactif utilisé est la liqueur de Fehling (L.F.). Un filtrat de l’aliment
additionné à quelques gouttes de L.F. est porté à ébullition (faire bouillir le mélange).
S’il apparait un précipité rouge brique, on conclut que l’aliment contient un sucre
réducteur qui peut être le glucose, le maltose,…
a2 – L’amidon
Pour mettre en évidence la présence de l’amidon dans un aliment, on prend un
fragment de l’aliment sur lequel on dépose quelques gouttes d’eau iodée. En présence
de l’amidon, l’eau iodée colore le fragment en bleu (intense).
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b – les protides
b1 – Réaction xanthoprotéique
Introduisons dans un tube à essai un fragment solide d’un aliment protéique.
Versons dans le tube de l’acide nitrique. Le fragment prend une coloration jaune.
Versons l’acide et rinçons le fragment à l’eau. Introduisons à nouveau le fragment dans
le tube à essai et ajoutons cette fois de l’ammoniaque. La coloration du fragment vire à
l’orangée.
b2 – Réaction de biuret
Introduisons dans un tube à essai un fragment solide d’un aliment protéique.
Versons dans le tube une solution de sulfate de cuivre (Cu2 SO4). Le fragment prend
une coloration bleue. Versons l’acide et rinçons le fragment à l’eau. Introduisons à
nouveau le fragment dans le tube à essai et ajoutons cette fois de la soude (NaOH) ou la
potasse. Le fragment prend une coloration violète.
c – Les lipides
Un fragment d’aliment lipidique frotté sur du papier laisse une tache
translucide et indélébile (qui ne disparait pas). Aussi quelques gouttes de Rouge
Soudan III déposé sur un fragment d’aliment lipidique donne une coloration rouge.
2 – Cas du pain
a – Les glucides du pain
Un filtrat de pain est additionné à quelques gouttes de L.F. Quand on porte le
mélange à ébullition, il se forme un précipité rouge brique traduisant la présence
d’un sucre réducteur dans le pain : c’est le glucose qui est obtenu par hydrolyse
partielle de l’amidon pendant la cuisson dans le four.
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Déposons quelques gouttes d’eau iodée sur la mie de pain. Elle prend une
coloration bleue intense. Le pain contient donc de l’amidon.
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2 – Cas du pain
Les vitamines sont près qu’absentes dans le pain. Elles ont été détruites en grande
partie par la chaleur lors de la cuisson dans le four.
3 – Cas du lait
Le lait contient des vitamines A, B, C, D, E.
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B – Hygiène alimentaire
L’hygiène défini les règles d’une bonne alimentation. Une bonne alimentation
consiste à apporter à l’organisme une alimentation saine, équilibrée, quantitativement et
qualitativement suffisante afin d’éviter les carences et les excès responsables de
nombreux troubles.
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b – Le kwashiorkor
La kwashiorkor (mot d’origine ghanéen signifiant « enfant rouge ») est une
maladie qui affecte les enfants de 10 mois à 3 ans. Il est provoqué par un sevrage brutal
accompagné d’une alimentation pauvre en aliments plastiques surtout en protéines. Le
kwashiorkor se manifeste par :
Un manque d’appétit
Une diarrhée persistante
Une atrophie musculaire.
Une hypertrophie du foie
Des œdèmes (infiltration d’eau dans les tissus sous – cutanés)
Des troubles de comportement (enfant triste et pleurnichard)
Des troubles cutanés (cheveux roux, raides et cassant, peau marquée par des
plaques claires pouvant se transformer en lésions).
On peut prévenir le kwashiorkor par un sevrage progressif et un apport en
aliments plastiques. Un enfant atteint du kwashiorkor meurt dans 80% des cas s’il n’est
pas soigné.
c – Le marasme
C’est une sous nutrition ou malnutrition. Il est dû à une alimentation très pauvre
en aliments énergétiques. L’absence de ces aliments entraine l’organisme à utiliser ses
propres tissus. C’est donc une autophagie. Il se manifeste par :
Un retard de croissance
Une perte de poids
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Un visage émacié
Des yeux enfoncés dans les orbites
Des troubles de comportement (anxiété, nervosité)
Un marasme non soigné par une alimentation convenable conduit à la mort
2 – Les avitaminoses
a - Définition
On appelle avitaminose un trouble fonctionnel ou une maladie provoquée par
carence d’une vitamine. Elles sont aussi donc des carences alimentaires.
b – Les avitaminoses
L’avitaminose A : c’est le manque de vitamine A dans l’organisme. Chez les
enfants, elle entraine un retard de croissance qui peut conduire au nanisme. Chez
l’adulte elle entraine une mauvaise vision ou simplement une cécité
crépusculaire.
L’avitaminose D : c’est une carence en vitamine D dans l’organisme. Elle
provoque le rachitisme.
L’avitaminose PP : c’est une carence en vitamine PP qui conduit à la pellagre se
manifestant par des troubles nerveux conduisant souvent à la folie.
L’avitaminose C : c’est une carence en vitamine C qui conduit au scorbut se
caractérisant par des hémorragies le plus souvent au niveau des gencives. Si le
malade n’est pas soigné, il s’affaiblit progressivement.
L’avitaminose B1 ou béri – béri : c’est une carence en vitamine B1. La maladie se
manifeste sous deux formes :
La forme paralytique : il y a d’abord paralysie des membres inférieurs
puis ensuite des membres supérieurs. Si la maladie n’est pas soignée, il y a
paralysie des muscles du tronc et le malade meurt par asphyxie.
La forme œdémateuse ou hydropique : il y a infiltration d’eau sous la
peau provoquant des œdèmes au niveau des jambes puis ensuite au
niveau de tout le corps. La tension artérielle s’abaisse et la mort peut
survenir.
L’avitaminose B2 : c’est une carence en vitamine B2 dans l’organisme. Elle
conduit à une mauvaise utilisation des glucides d’où des troubles nutritionnels.
I – La bouche
C’est une cavité tapissée d’un épithélium stratifié. Elle est limitée à l’avant par les
lèvres, en arrière par le voile du palais et la luette. À l’intérieur de la bouche se
trouve la langue et les dents.
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TARAMA BARNABE
Les dents sont fixées sur les gencives. On appelle denture l’ensemble des dents
portées par les maxillaires. Il y a des dents de laits qui tombent à l’enfance et les dents
définitives. On distingue :
Les incisives qui permettent de couper les aliments.
Les canines qui permettent de déchirer.
Les prémolaires et les molaires qui permettent de broyer.
L’Homme adulte a normalement 32 dents selon la formule dentaire suivante :
é
é
2 1 2 3
2 1 2 3
Une dent comprend une partie visible ou couronne et une partie fixe ou racine. La
dent est constituée de l’extérieur vers l’intérieur par la cuticule, l’émail, l’ivoire et la
pulpe dentaire qui renferme des vaisseaux sanguins et des nerfs.
NB le collet est la zone de jonction entre la couronne et la racine.
II – Le tube digestif
Il est constitué :
Du pharynx : c’est le carrefour entre l’œsophage et la trachée artère
L’œsophage : il relie la bouche à l’estomac
L’estomac : c’est une poche en forme de J d’un volume d’environ 2 litres.
L’intestin grêle (petit intestin) : il peut atteindre une longueur de 8 m avec un
diamètre de 3 cm chez l’adulte, il est replié sur lui – même plusieurs fois. Il
comprend le duodénum relié à l’estomac par le pylore, le jejunum et l’iléon
qui s’ouvre en bas sur le gros intestin. Les parois interne de l’intestin grêle est
tapissées de replis anatomiquement structurés appelés villosités intestinales.
Elles interviennent dans l’absorption du produit fini de la digestion (chyle)
Le côlon (gros intestin) : c’est la partie terminal du tube digestif. Environ 1,5 m
de long et 6 à 10 cm de diamètre, le gros intestin entoure le paquet formé par
l’intestin grêle. Sa partie terminale appelée rectum s’ouvre à l’extérieur par
l’anus formé par les sphincters.
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TARAMA BARNABE
3 – Le pancréas
Il sécrète le suc pancréatique déversé dans le duodénum.
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TARAMA BARNABE
Fehling
Cette expérience montre que seul l’empois d’amidon (l’amidon cuit) est transformé en
sucre réducteur sous l’action de la salive à la température voisine de 37°C.
Conclusion
En présence de la salive prise à la température du corps humain, l’amidon cuit
(molécules complexes) se transforme en maltose (molécules plus simples) qui est un sucre
réducteur. Cette transformation est une hydrolyse (décomposition) se réalisant grâce à
l’amylase salivaire (enzyme de la salive) : c’est une réaction biochimique.
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TARAMA BARNABE
b – Action chimique
Dans la bouche, l’amidon cuit est décomposé en maltose (un sucre réducteur) grâce
à l’amylase salivaire (enzyme du de la salive).
2 – Au niveau de l’estomac
a – Action mécanique
Dans l’estomac, l’ensemble des bols alimentaires sont brassés, malaxés et
imprégnés de suc gastrique puis solubilisé.
b – Action chimique
Le suc gastrique renferme des protéases (enzymes) qui sont la présure et la pepsine.
La présure trouvée essentiellement chez les jeunes mammifères permet la coagulation
du lait et sa décomposition en différentes protéines lactalbumine, globuline, caséine).
La pepsine décompose les protéines en polypeptides
b – Action chimique
Le suc pancréatique renferme des enzymes qui sont : l’amylase pancréatique, la
trypsine, les peptidases et les lipases.
Le suc intestinal renferme des enzymes qui sont : la saccharase, la maltase, la
lactase, les peptidases et les lipases.
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TARAMA BARNABE
Les peptides sont décomposés en acides aminés sous l’action des peptidases.
Les lipides émulsionnés par la bile sont décomposés en acides gras + glycérol
sous l’action des lipases.
Tableau de synthèse
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TARAMA BARNABE
Glucose
Suc intestinal Glandes intestinales
Peptides Acides aminés
Lipides Acides gras + glycérol
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TARAMA BARNABE
La partie non digérée des aliments passe dans le côlon. Ils sont condensés et
déshydratés pour donner la matière fécale. Les selles s’accumulent dans la partie rectale
et sont ensuite éliminées par l’anus.
Pour éviter la carie dentaire, il faut pratiquer une bonne hygiène bucco – dentaire par :
Un brossage régulier après chaque repas.
Une consommation modérée des sucreries.
Une consommation d’aliments riches en fluor et en calcium.
II – Hygiène de la digestion
Pour assurer une bonne digestion, il faut :
Prendre le temps de bien mâcher les aliments.
Consommer des fibres alimentaires.
Eviter la consommation de l’alcool, du tabac et des épices.
Pratiquer des exercices physiques tels que les abdominaux.
A – Le sang
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TARAMA BARNABE
Frottis sanguin
a – Les hématies
Encore appelées globules rouges, ce sont des cellules anucléés (sans noyaux) en
forme de disques biconcaves dont le cytoplasme renferme un pigment rouge appelé
hémoglobine (Hb). On dénombre environ 5 millions par mm3 de sang. Elaborées au
niveau de la moelle rouge des os, les hématies sont détruites au bout de 90 à 120 jours
dans la rate et le foie.
b – Les leucocytes
Encore appelées globules blancs, ce sont des cellules nucléés (avec noyaux)
fabriqués au niveau de la moelle osseuse et des ganglions lymphatiques. On a :
Les polynucléaires à noyau lobé dont le cytoplasme renferme des enzymes.
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TARAMA BARNABE
2 – Le plasma sanguin
Du sang frais prélevé est rendu incoagulable en y ajoutant du citrate de sodium
(anti – coagulant). Il reste liquide. On l’abandonne alors dans un tube. Le sang se sépare
en deux liquides. Le culot constitué de cellules et un surnageant jaune correspondant au
plasma sanguin : c’est la sédimentation du sang.
Le plasma sanguin est un liquide jaune qui surnage après la sédimentation du
sang. Il représente 55 °/O du volume totale du sang. Le plasma sanguin renferme les
nutriments et les hormones.
A l’observation microscopique,
le caillot rouge révèle la présence des hématies emprisonnées par la fibrine
(transformation du fibrinogène).
La couenne révèle la présence des leucocytes.
Le sérum sanguin est le liquide jaunâtre qui surnage le sang coagulé.
Lors d’une ouverture (blessure), le sang se coagule pour arrêter l’hémorragie. La
coagulation est donc la propriété du sang qui lui permet de lutter contre les
hémorragies.
2 – Les hématies
La présence de l’hémoglobine dans les hématies fait qu’elles assurent le transport des
gaz respiratoires des poumons aux organes et des organes aux poumons. En effet,
l’hémoglobine se combine avec :
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TARAMA BARNABE
3 – Les leucocytes
Elles jouent un rôle dans la coagulation du sang. Elles élaborent le fibrinogène qui se
transforme en fibrine pour emprisonner les hématies afin de permettre la formation du
caillot.
5 – Le plasma sanguin
En plus des nutriments et des hormones, le plasma sanguin contient les éléments
figurés du sang. Son rôle est de les véhiculer dans tout l’organisme.
6 – La lymphe
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TARAMA BARNABE
La lymphe est le liquide clair qui s’écoule en cas de lésion ou écorchure de la peau
sans rupture de vaisseau sanguin. Elle est contenue dans les canaux du système
lymphatique, joue un rôle de complément dans la circulation sanguine et le
fonctionnement système immunitaire
N.B. Le plasma sanguin, le sérum et la lymphe constituent les phases liquides du sang.
Plasma sanguin = sang – éléments figurés du sang.
Sérum sanguin = Plasma sanguin – Fibrinogène.
B – Groupes sanguins
1 – La transfusion sanguine
On appelle transfusion sanguine une opération médicale par laquelle on apporte
du sang sain à l’organisme d’un individu qui en a besoin. La personne qui donne le sang
est appelée donneur et celle qui reçoit est le receveur.
Toute transfusion sanguine nécessite :
Une compatibilité entre le donneur et le receveur.
Du sang dépourvu de germes microbiens.
Les transfusions sanguines au début ont provoqué beaucoup de morts par
agglutination du sang. L’agglutination étant un regroupement de cellules (hématies dans
ce cas) en amas, elle provoquée par des anticorps ou agglutinines. Ce qui a amené les
chercheurs à déterminer les causes. On s’est donc rendu compte que dans certains cas,
les hématies possèdent des protéines membranaires appelées antigènes ou
agglutinogènes et dans le plasma sanguin il y a protéines appelées anticorps ou
agglutinines.
Il y a agglutination du sang lorsqu’il y a incompatibilité entre le sang du donneur
et celui du receveur. A partir de ces travaux, les chercheurs sont arrivés à déterminer les
différents groupes sanguins.
Antigènes A B A et B /////////
Anticorps anti – B anti – A ///////// anti - A et
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TARAMA BARNABE
anti – B
Groupes sanguins A B AB O
b – Le facteur Rhésus
Malgré la détermination des groupes sanguins, on a toujours rencontré des
problèmes lors des transfusions sanguines. Les chercheurs ont révélé qu’en dehors
des antigènes A et B, il existe des protéines de surface appelées facteur Rhésus
présentes ou non à la surface des hématies. Les sujets Rhésus positifs (Rh+)
possèdent cette protéine et les sujets Rhésus négatifs (Rh-) n’en possèdent pas. En
intégrant le système ABO au facteur Rhésus, on a huit (08) groupes sanguins dans
l’espèce humaine : A-, A+, B-, B+, AB-, AB+, O-, O+.
Il n’existe pas naturellement d’anticorps anti – Rhésus dans le sang d’un sujet Rh+ ou
Rh-. Ces anticorps peuvent apparaitre dans le sang des sujets Rh- dans deux cas :
1er cas : lors d’une transfusion sanguine.
Lorsqu’on réalise une transfusion sanguine (TS) avec du sang Rh+ alors que le
receveur est Rh-, il se forme dans le sang du receveur des anticorps anti – Rhésus
(AAR). Cette 1ère transfusion sanguine (TS) ne présente pas de danger immédiat
pour le receveur. Cependant lors d’une transfusion sanguine (TS) ultérieure avec du
sang Rh+, anticorps anti – Rhésus formés lors de la 1ère transfusion sanguine (TS)
vont agglutiner les hématies et mort s’en suit. On conclut donc que le vrai donneur
universel est O- et le vrai receveur universel est AB+.
2ème cas : dans un couple ou femme est Rh-, et l’homme Rh+.
Pour leur 1ère grossesse, lors de l’accouchement qui ne présente pas de danger, le
contact du sang maternel et celui de l’enfant provoque la formation d’anticorps anti –
Rhésus dans le sang maternel. Au cours d’une 2nd grossesse, les anticorps anti –
Rhésus du sang maternel passe dans le sang du fœtus et provoquent l’agglutination
de ses hématies. Cela entraine la mort du fœtus d’où les fausses couches
(avortements spontanés). Dans un tel couple, seul le 1er enfant est viable. Les autres
sont des morts – nés. Ceci montre que :
Il faut tenir compte des facteurs Rhésus lors des mariages.
Dans le cas contraire, utiliser le sérum anti – D à chaque grossesse pour
empêcher la formation des anticorps anti – Rhésus.
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TARAMA BARNABE
II - l’hémophilie
C’est une maladie héréditaire qui se traduit par une absence partielle ou totale de
coagulation du sang d’un individu. Se manifestant uniquement que chez les hommes, elle
est par contre transmise par la femme.
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TARAMA BARNABE
I – Appareil circulatoire
L’appareil circulatoire est constitué du cœur, et des vaisseaux sanguins (artères veines
et capillaires). On parle aussi d’appareil cardio – vasculaire.
1 – Le cœur
Le cœur est un muscle creux rouge mais involontaire. C’est le moteur qui fait circuler le
sang dans l’organisme. Il est situé sous le diaphragme entre les deux poumons. Sa
surface externe est parcourue par des vaisseaux nourriciers appelés vaisseaux
coronaires. En coupe longitudinale, le cœur présente deux moitiés indépendantes : le
cœur gauche et le cœur droit. Chaque partie comprend :
La partie supérieure : l’oreillette aux parois flasques.
La partie inférieure : le ventricule aux parois épaisses et fermes.
L’oreillette droite communique avec le ventricule droit par les valvules tricuspides.
L’oreillette gauche communique avec le ventricule gauche par les valvules mitrales. Le
ventricule droit donne naissance à l’artère pulmonaire qui porte les valvules sigmoïdes.
Le ventricule gauche donne naissance à l’artère aorte qui porte des valvules sigmoïdes.
N.B. les valvules empêchent le retour du sang en arrière.
b – Les veines
Ce sont des vaisseaux sanguins à parois minces, flasques, possédant des valvules,
débouchant dans les oreillettes et ramenant le sang des organes vers le cœur. On a :
Les veines caves conduisant le sang riche en dioxyde de carbone au cœur droit.
Les veines pulmonaires conduisant le sang oxygéné au cœur gauche.
c – Les capillaires
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TARAMA BARNABE
Ils forment un réseau dense au niveau des organes et relient artères et veines. C’est à
leur niveau que s’effectuent les échanges et la diapédèse.
L’activité cardiaque est un réflexe bulbaire. Son rythme peut être modifié la peur,
l’émotion, les excitants.
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TARAMA BARNABE
a – Les artères
Le sang circule dans les artères sous forte pression appelée tension artérielle. Elle
mesure la pression du sang dans les artères immédiatement après la contraction du
cœur (tension maximale) et pendant la diastole générale (tension minimale). La tension
artérielle est donc caractérisée par deux valeurs. Pour un cœur normal en général,
La tension maximale est comprise entre 12 et 14,
La tension minimale est comprise entre 7 et 9
Ces deux valeurs augmentent avec l’âge et indiquent l’effort du cœur et l’état des
vaisseaux sanguins.
b – Les veines
Elles assurent le retour du sang au cœur.
c – Les capillaires
Ils permettent les échanges au niveau des organes.
3 – Trajet du sang : la circulation
La circulation assure le transport du sang oxygéné depuis les poumons vers les
autres organes de l’organisme en passant par le cœur et le sang riche en dioxyde de
carbone depuis les organes vers les poumons en passant également par le cœur.
Parti du ventricule droit, le sang riche en dioxyde de carbone s’engage dans
l’artère pulmonaire, arrive aux poumons, se débarrasse de son dioxyde de carbone,
s’enrichi en dioxygène, devient du sang rouge vif et se rend dans l’oreillette gauche par
les veines pulmonaires : c’est la petite circulation ou circulation pulmonaire. Le sang a
fait le trajet cœur droit – poumons – cœur gauche.
Par la contraction des oreillettes, le sang oxygéné de l’oreillette gauche passe
dans le ventricule gauche et s’engage dans l’artère aorte pour desservir les organes. A ce
niveau, le sang libère le dioxygène, s’enrichi en dioxyde de carbone, revient lentement à
l’oreillette droite et ensuite chassé dans le ventricule droit : c’est la grande circulation ou
circulation générale. Le sang a fait le trajet cœur gauche – organes – cœur droit.
III - Hygiène
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TARAMA BARNABE
b – L’athérosclérose ou l’artériosclérose
C’est le dépôt de cholestérol dans les artères rendant la circulation du sang difficile.
c – Hypertension et Hypotension
L’hypertension artérielle est une élévation anormale de la tension artérielle par
rapport à la normale (supérieure à 14 et à 9).
L’hypotension artérielle est une baisse anormale de la tension artérielle par
rapport à la normale (inférieure à 12 et à 7).
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TARAMA BARNABE
2 – Les poumons
Chez l’homme, ils sont au nombre de deux et situés au-dessus du diaphragme dans la
cage thoracique. A l’intérieur des poumons, les bronches se divisent en bronchioles qui
se terminent par de petits sacs appelés vésicules pulmonaires. On dénombre environ 4
millions de vésicules pulmonaires qui étalés donneront une surface d’environ 200 m2.
Les poumons sont enveloppés par une membrane appelée la plèvre. Les poumons ne
possèdent pas de muscles. Entre les vésicules se trouve du tissu conjonctif.
N.B. Au niveau de la trachée artère, la partie appliquée contre l’œsophage est molle, ce
qui facilite la déglutition.
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TARAMA BARNABE
L’analyse de ce tableau montre qu’il n’y a pas de variation du volume d’azote. Le volume
de dioxygène a diminué pendant l’expiration. Par contre l’air expiré est riche en CO2 et
en vapeur d’eau.
On conclut donc que l’inspiration apporte l’oxygène à l’organisme et l’expiration lui
permet de se débarrasser du CO2 et de l’eau qui sont des déchets.
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TARAMA BARNABE
L’air courant (0,5 l), l’air complémentaire (1,5 l) et l’air réserve (1,5 l) constituent la
capacité vitale avec un volume de 3,5 l d’air. Cette capacité vitale et l’air résiduel
constituent la capacité totale avec un volume de 5 l d’air.
Le soufflet thoracique
III – Hygiène
1 – Un accident de l’appareil respiratoire : l’asphyxie
L’asphyxie est l’arrêt momentané de la respiration. Elle peut avoir pour cause :
L’inhalation d’un gaz toxique (monoxyde de carbone, gaz sulfureux ou butané…)
Le blocage des muscles respiratoires (électrocution, maladies, …)
La noyade
La pendaison.
En cas d’asphyxie, il faut d’abord supprimer la cause, amener la personne hors danger et
pratiquer la respiration artificielle (la méthode de bouche à bouche est plus efficace).
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TARAMA BARNABE
I – L’appareil urinaire
L’appareil urinaire est constitué des reins et des voies urinaires.
1 – Le rein
C’est un organe en forme de grain de haricot situés en dessous du diaphragme. Ils sont
au nombre de deux de part et d’autre de la colonne vertébrale. Les deux reins se font
face par les hiles et le rein gauche est plus élevé que le rein droit. Chaque rein est coiffé
d’une petite glande appelée glande surrénales. Une coupe longitudinale dans un rein
montre de la partie dorsale vers le hile :
Une capsule fibreuse (enveloppe du rein)
Une zone granuleuse de couleur brune claire dans laquelle on trouve les cônes
rougeâtres appelés pyramident. On y trouve également les tubes urinifères. Dans
la zone du hile se trouve le bassinet en forme d’entonnoir qui continue à
l’extérieur par l’uretère. Le rein est richement vascularisé. Le sang y pénètre par
l’artère rénale et ressort par la veine rénale.
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TARAMA BARNABE
V – Hygiène de l’excrétion
Pour assurer un bon fonctionnement de la fonction d’excrétion, il faut :
Eviter de consommer les aliments trop riches en graisses.
Eviter de consommer de la viande faisandée.
Eviter la consommation abusive des sels de calcium.
Eviter la consommation de l’alcool.
Pratiquer le sport qui favorise l’excrétion.
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TARAMA BARNABE
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Les oviductes
L’utérus ou matrice : c’est une poche constituée d’un tissu musculaire (muscle
utérin) et un muqueuse. Sa partie inférieure est fermée par le col de l’utérus.
Le vagin : c’est l’organe de l’accouplement qui communique en haut avec l’utérus et
en bas avec la vulve.
La vulve : c’est la partie externe de l’appareil génital de la femme. Elle est formée
d’un double repli de peau (grandes et petites lèvres), de deux orifices (vaginal et
urinaire) et du clitoris (organe érectile chez la femme).
N.B. Chez la jeune fille, l’orifice vaginal est presque fermé par une membrane appelée
hymen : on, dit que la fille est vierge.
Chez la femme les voies génitales sont et urinaires sont différentes.
1 – Chez le garçon
On observe
Un développement de la musculature
L’apparition des poils au pubis et aux aisselles
L’apparition de la barbe et de la moustache.
La voix devient grave suite à l’apparition de la proéminence « pomme d’Adam »
Développement des testicules.
L’émission des premiers spermes lors du sommeil (pollutions nocturnes)
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TARAMA BARNABE
Un spermatozoïde humain
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TARAMA BARNABE
heures environ. Les parois de l’utérus se déchirent et il s’en suit un écoulement sanguin
entrainant l’ovule mort à l’extérieur via le col de l’utérus, le vagin et la vulve : c’est la
menstruation qui dure environ 4 jours.
Au environ de l’ovulation, tout le corps de la femme (organes génitaux, seins, bassin…)
sont aptes à concevoir un enfant. C’est pendant cette période que le désir sexuel se fait
sentir chez la femme : c’est la période féconde.
Un ovule
II – La maternité
Elle se caractérise par la fécondation, la gestation (grossesse), la parturition
(naissance) et l’allaitement.
1 – La fécondation
La fécondation la fusion, la rencontre ou l’union entre deux cellules reproductrices ou
gamète mâle et femelle. Dans l’espèce humaine, elle est interne et s’effectue
normalement dans le tiers supérieur des trompes.
Pour qu’il ait fécondation, il faut un rapport sexuel. Le pénis subit des modifications
importantes. Les corps caverneux se gonflent de sang. Le pénis s’allonge, grossit, devient
rigide et se dresse en avant du pubis : c’est l’érection. Cet acte est un réflexe médullaire.
Le pénis peut à cet effet pénétrer dans le vagin qui sécrète un liquide lubrificateur (la
glaire cervicale) qui facilite les glissements. Les mouvements de va et de vient du pénis
provoque une sensation de plaisir chez l’homme et chez la femme. Le rythme cardiaque
s’accélère jusqu’au point culminant de l’excitation sexuelle : c’est l’orgasme. En ce
moment le sperme est déposé au fond du vagin : c’est l’éjaculation. Les quelques cm3 de
sperme contient des millions de spermatozoïdes. Les spermatozoïdes grâce à leur
flagelle atteignent et traversent l’utérus puis s’engagent dans les trompes. Le trajet vagin
– trompes est pénible pour les spermatozoïdes et demande plusieurs heures au cours
desquelles beaucoup meurent. Si les spermatozoïdes rencontrent un ovule, un seul y
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TARAMA BARNABE
pénètre laissant sa queue dehors : c’est la fécondation qui marque le point de départ
d’un individu. Les autres meurent environ 72 heures après leur émission.
Les durées de vie approximatives de l’ovule et du spermatozoïde qui sont
respectivement de 48 et 72 heures permettent de situer la période féconde chez la
femme approximativement entre le 11ème et 16ème jour d’un cycle régulier de 28 jours.
2 – La gestation
Après la fécondation, l’œuf effectue ses premières divisions. Il migre dans l’utérus où il
se fixe : c’est la nidation. La progestérone sécrétée par le corps jaune permet de
maintenir la grossesse. L’ensemble des divisions cellulaires qui continuent après la
nidation aboutit à une différentiation qui donne d’abord un embryon puis un fœtus. Au
stade embryonnaire, les annexes se forment :
L’amnios contenant le liquide amniotique dans lequel baigne le l’embryon. Il
assure une protection contre les chocs.
Le placenta qui assure :
La fixation du fœtus dans l’utérus à travers le cordon ombilical.
La production de progestérone.
Les échanges des gaz respiratoires entre le sang fœtal et maternel.
Le transport des déchets dans le sang maternel.
Le rôle de barrière antimicrobienne.
A 0 jours de la fécondation, tous les organes se sont formés et le fœtus se développe
jusqu’à environ 280 jours où il expulsé : c’est la parturition ou naissance.
N.B. Par un processus naturel, l’œuf peut se diviser et donner deux embryons qui se
développent différemment sur un même placenta. Ces enfants sont de même sexe et se
ressemblent comme des copies conformes : ce sont les vrais jumeaux. Les faux jumeaux
sont issus de deux ovules différents.
A la naissance, la boite crânienne n’est pas totalement fermée. Elle laisse un petit trou
perceptible par des mouvements rythmiques : c’est le frontanel.
3 – La parturition
Elle se déroule en trois étapes qui sont : la dilatation, l’expulsion et la délivrance.
a – La dilatation
La durée de cette phase peut atteindre heures. Le col de l’utérus s’ouvre petit à petit
par des contactions régulières de plus en plus importantes du muscle utérin. L’amnios se
déchire et le liquide s’écoule : c’est la rupture des poches des eaux.
b – L’expulsion
Elle dure environ 30 mn à 1 h. Les contractions utérines s’ajoutent à la poussée des
muscles abdominaux et l’enfant est expulsé traversant ainsi le col de l’utérus, le vagin et
la vulve. Dans 90°/o des cas, c’est la tête qui se présente en première position, ce qui
facilite l’accouchement. Après l’expulsion, l’enfant doit faire une première inspiration
qui succède un cri : c’est le premier cri vital de l’enfant. Les alvéoles pulmonaires se
déplissent, les poumons se mettent en activité, la respiration commence et ne cessera
qu’à la mort. On sectionne le cordon ombilical et on désinfecte.
c – La délivrance
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TARAMA BARNABE
30 minutes environ plus tard, les contractions reprennent et le placenta est expulsé à
son tour : c’est la délivrance.
N.B. on appelle fausse couche, un avortement spontané dont les causes sont variables
(malformation congénitale, maladie infectieuse, incompatibilité de rhésus, …).
L’accouchement peut être difficile par voie naturelle (étroitesse du bassin,
étroitesse de la vulve par l’excision, mauvaise présentation du fœtus,…). Dans ce cas, on
fait une incision du ventre puis de l’utérus et on extrait l’enfant : c’est la césarienne.
4 – Allaitement
L’allaitement est une nutrition au lait d’un nouveau-né. Pendant la grossesse les glandes
mammaires se développent. A la naissance un processus sus hormonal (l’ocytocine)
secrète au niveau du système nerveux d’éclanche la production du lait. Un processus
nerveux (excitation des mamelons) d’éclanche sa sécrétion. Le 1er lait cholestérol est
digeste riche en anticorps. C’est lui qui protège l’enfant de certaines infections
microbiennes. On rencontre trois types d’allaitement : l’allaitement maternel,
l’allaitement artificiel et l’allaitement mixte.
a – L’allaitement maternel
C’est l’allaitement exclusif au sein. Il présente l’allaitement idéal sauf avis contraire du
médecin, il ne présente pas de danger pour l’enfant si les conditions hygiénique sont
réunies.
b – L’allaitement artificiel
Il est proposé lorsque la femme est indisposée à allaiter son enfant aux seins. C’est
l’allaitement au biberon qui présente beaucoup de dangers ou risque car difficile à
préparer et à conserver.
Risque d’infection microbienne
Lait moins digeste pouvant provoquer des troubles digestifs chez l’enfant
c – L’allaitement mixte
C’est l’allaitement aux seins et au biberon. Il est préconisé pour raisons professionnelles
ou en cas d’insuffisance mammaire.
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TARAMA BARNABE
I - Définition
On appelle contraception l’ensemble des moyens permettant d’avoir des relations
sexuelles sans risque de grossesse. Les raisons de la contraception sont divers
(maternels, professionnel, familiale). En général la contraception est pratiquée dans les
cas suivants :
Espacement des naissances (planning familial)
Lorsqu’une grossesse présente un danger pour la santé de la femme
Eviter les grossesses non désirées
a – La méthode Ogino
Cette méthode s’appuie sur la détermination de la période féconde durant le cycle de la
femme. D’âpres le docteur Ogino elle se situe entre le 12ème et le 19ème jour avant les
menstruations. La date de l’ovulation étant imprévisible cette méthode est très
alvéolaire avec un taux de réussite très faible.
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C’est une méthode qui consiste à administrer de façon orale des comprimés synthétisés
à base d’hormones ovariennes. Leur administration qui empêche l’ovulation doit être
rigoureuses et sous contrôle médical.
b – Les norplans
Il est placé sous la peau chez la femme par incision généralement au bras gauche. Il
libère dans l’organisme des hormones qui empêchent l’ovulation. Lorsque la femme
désire avoir un enfant on passe toujours par incision pour extraire le norplan.
b – Les injectables
Ce sont des hormones qu’on injecte par voie intra – veineuse pour empêcher l’ovulation.
c – Les stérilets
Ce sont de petits objets en matière plastique souple qu’on place dans l’utérus par un
agent de santé qualifié pour empêcher la nidation de l’œuf. Ils n’empêchent pas la
fécondation. Elle ne protège pas à 100% car ils peuvent être expulsés par l’utérus.
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THEME IV :
Microbiologie
La microbiologie est la science qui étudie les organismes qui ne peuvent être étudiés
qu’au microscope. La microbiologie englobe l’ensemble des disciplines biologiques qui
concernent les micro-organismes, notamment la bactériologie, la virologie la parasitologie, la
microbiologie alimentaire... Elle s’est développée grâce à la microscopie et étudie non
seulement l’organisation morphologique des micro-organismes, mais aussi leur mode de vie.
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Bacille subtil
en bâtonnet Bacilles Bacille tétanique
Bacille de la diphtérie
Bacille de Koch
Bacille typhoïde
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déplacer par
battement de cils
battement de flagelle battement de cils
pseudopodes (bacilles)
Mode de vie
Parasites
intracellulaires
Nutrition
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Respirent
lorsqu’ils
Êtres aérobies absorbant Peuvent être Peuvent être : parasitent une
Respiration
changement de
Défense
structure pour
enkystement sporulation sporulation
certains virus
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2 – Définitions
Un microbe parasite est un microbe qui vit et se nourrit sur un autre être vivant tout en
lui causant des dommages ou maladies. C’est la plus part des microbes pathogènes.
Un microbe saprophyte est un microbe qui vit et se nourrit de la matière organique
en décomposition.
La scissiparité est une reproduction asexuée des unicellulaires qui se fait par division
binaire.
Le bourgeonnement est reproduction asexuée des champignons unicellulaires qui se
fait par division transversale et inégale.
La conjugaison est la reproduction sexuée chez les unicellulaires
Le kyste est la forme de résistance à de mauvaises conditions de vie chez les
protozoaires.
L’enkystement est le processus de formation des kystes.
La spore est une forme de résistance à de mauvaises conditions de vie chez les
bactéries et des cryptogames.
La sporulation est le processus de formation des spores.
I – L’œuvre de Pasteur
1 – Théorie de la génération spontanée et travaux de Pasteur
Tout liquide organique exposé à l’air libre se décompose et devient trouble. Bien
avant les travaux de Pasteur, l’Homme a eu de sérieuses difficultés pour la conservation
de ses aliments. L’observation microscopique d’un bouillon en décomposition montre la
présence de germes (microbes). Ce sont ces germes qui sont responsables de la
décomposition. D’où proviennent donc ces germes ?
Avant les années 1660, les savants préconisaient que les germes de la décomposition
de la matière organique naissent de façon spontanée à partir de la matière inerte ou
inorganique : c’est la théorie de la génération spontanée. Comment des êtres vivants
peuvent – ils naître sans parents ? Cela est scientifiquement inconcevable.
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Si l’organisme est affaiblit et/ou les microbes sont très virulents, ils prennent le
dessus sur la défense leucocytaire. Les microbes peuvent élaborer des toxines qui
neutralisent les phagocytes (toxémie) ou la phagocytose peut être défaillante.
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pénètre dans présent dans les crachats. Il l’organisme par lésion lors
l’organisme par une est transmis par des d’un rapport sexuel (voie
ouverture (plaie) gouttelettes de salive ou sexuel) : c’est une I.S.T.
par des particules de
poussière
Le traitement se fait par La prophylaxie passe par : Le traitement se fait par des
l’injection du sérum La lutte contre l’alcoolisme antibiotiques (pénicilline,
antitétanique. Le dépistage des tétracyclines…)
La prévention repose L’isolement des malades
sur La vaccination au B.C.G.
Lutte
Paludisme
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Se manifeste par :
Agent Manifestations
Une fièvre accompagnée de nausées, de migraines, de courbatures …
Une période de chaleur
Une période de sudation
Une atteinte nerveuse qui peut conduire au coma puis la mort au bout de 24 heures
causal
Plasmodium
Ces parasites se multiplient, éclatent les cellules hépatiques et libèrent des mérozoïdes
qui passent dans le sang.
La phase sanguine : les mérozoïdes pénètrent dans les hématies, les éclatent et libèrent
les corps en rosette ou en rosace qui génèrent eux aussi les mérozoïdes.
Chez l’anophèle: en piquant un paludéen, l’anophèle absorbe en même temps le sang et
les parasites (sporozoïdes, mérozoïdes, corps en rosette). Les sporozoïdes et le sang
sont digérés et les autres formes évoluent pour donner des gamètes mâles et femelles
dont l’union donne un œuf logé dans le tube digestif du moustique. Chaque œuf donne
des parasites qui migrent dans les glandes salivaires de l’anophèle où ils acquièrent la
forme infestante et le cycle peut recommencer.
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Sérum Vaccin
Le sérum est une suspension d’anticorps Le vaccin est une suspension de germes
spécifiques dans un sérum sanguin d’animal ou de toxines microbiennes tués ou à
mieux toléré par l’organisme humain. virulence atténuée ou modifiée.
Le sérum : Le vaccin :
Confère une immunité passive Confère une immunité acquise
Est une suspension d’anticorps déjà Stimule la fabrication d’anticorps dans
fabriqués l’organisme
Intervient après l’installation de la Intervient avant l’installation de la
maladie maladie
Est curatif Est préventif
Périodes Vaccins
16 à 18 mois Rappels
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THEME V
Les fléaux
sociaux
Chapitre I Alcoolisme
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2 – Au plan social
L’alcoolisme a des conséquences désastreuses sur la société : On note une perte de
responsabilité de l’alcoolique, les violences familiales conduisant aux divorces, la
délinquance, l’appauvrissement de la famille, les risques de conception d’enfants idiots,
des charges pour la société, des risques d’accident de travail et de la circulation
III – Lutte
1 – Lutte préventive
Règlementer et limiter la production, la circulation, la commercialisation et la
consommation d’alcool.
Sensibiliser, informer, éduquer les populations sur les conséquences de l’alcool
Interdire les publicités d’alcool
Edicter des lois pour punir les contrevenants
2 – Lutte curative
Elle est basée sur la volonté d’arrêter de boire et l’utilisation des cures de
désintoxication alcoolique.
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I – Effets du tabagisme
1 - Au plan individuel
Affectant la santé à plusieurs niveaux, le tabac,
entraine une baisse de la capacité pulmonaire et augmente les risques de cancer des
poumons
favorise les accidents cardio-vasculaires, l’installation de l’artériosclérose et
l’hypertension artérielle
est très dangereux pour les femmes enceintes car la nicotine peut traverser la
barrière placentaire et provoquer de dommages sur le fœtus
2 – Au plan social
Le tabagisme appauvrit la famille et augmente les risques de prises en charges
médicales (augmentation des risques de cancer)
II – Lutte
Elle est identique à celle de l’alcoolisme
1 – Définitions
Une toxicomanie est une absorption de façon régulière et importante d’un stupéfiant
ou toute autre substance susceptible d'engendrer un état de dépendance physique et
psychique.
Un stupéfiant est une substance dont la consommation prolongée et régulière peut
entraîner une dépendance et dont l'usage sans autorisation est réprimé par la loi
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La sensibilisation, l’information, l’éducation des populations surtout les jeunes sur les
dangers des drogues.
La lutte contre le chômage et la délinquance juvénile.
La scolarisation des enfants.
Article 439 :
La production, la fabrication, le transport, l’importation, l’exportation, la détention,
l’offre, la cession, l’acquisition et l’usage des substances ou plantes ou la culture des
plantes classées comme vénéneuses sont interdites.
Article 441 :
Sont punis d’un emprisonnement de un (01) à cinq (05) ans et d’une amende de
10.000.000 à 50.000.000 francs, ceux qui produisent ou fabriquent de manière illicite
des stupéfiants.
Lorsque les faits sont commis en bande organisée, la peine d’emprisonnement est
le maximum prévu à l’alinéa précédent et l’amende portée au double.
Article 442 :
Sont punis d’un emprisonnement de cinq (05) à dix (10) ans et d’une amende de
5.000.000 à 20.000.000 francs, ceux qui exportent de manière illicite des stupéfiants.
Lorsque les faits sont commis en bande organisée, la peine d’emprisonnement est
de dix (10) à vingt (20) ans et l’amende portée au double.
Article 443 :
Sont punis d’un emprisonnement à vie et d’une amende de 10.000.000 à
50.000.000 francs, ceux qui dirigent ou organisent un groupe ou une bande en vue de
commettre les infractions déterminées a l’article 43 .
Article 444 :
Sont punis d’un emprisonnement de cinq (05) à dix (10) ans et d’une amende de
1.000.000 à 10.000.000 francs, ceux qui transportent, détiennent, offrent, cèdent,
acquièrent des stupéfiants.
Article 445 :
Est puni d’un emprisonnement de un (01) à cinq (05) ans et d’une amende de 1.000.000
à 1.500.000 francs, quiconque cède ou offre de manière illicite des stupéfiants à une
personne en vue de sa consommation personnelle.
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