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PROGRAMME D’ENSEIGNEMENT DE SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE

CLASSE DE TROISIEME ( )

Horaire : 4 heures/semaine-Coefficient 3

CHAPITRE INTRODUCTIF : ETUDE DE L’ORGANISATION INTERNE D’UN


MAMMIFERE
I- Notion d’organe et d’appareil
1. Notion de cellule, tissu et organe
2. Notion d’appareil ou système
II- Structure d’un organe
1. Structure macroscopique : les tissus
2. Structure microscopique : les cellules

THEME I : ORGANES ET FONCTION DE RELATION


CHAPITRE I : SQUELETTE – ARTICULATIONS – OS – HYGIENE
I- Le squelette
1. Définition
2. Description des différentes parties du squelette de l’Homme
II- Les articulations
1. Définition
2. Différents types d’articulation
III- Étude des os
1. Différentes sortes d’os
2. Étude d’un os long
3. Composition chimique des os
4. Formation des os longs
5. Croissance d’un os long
6. Continuel remaniement de la substance osseuse
IV- Accidents des os et des articulations et hygiène du squelette
1. Accident des os : les fractures
2. Accidents des articulations : luxation entorses ou foulures, synovites
3. Hygiène du squelette

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CHAPITRE II : LE MUSCLE – HYGIENE
I- Les différents types de muscle
II- Structure d’un muscle squelettique
III- Propriétés des muscles
IV- Rôle des muscles dans les mouvements : étude des mouvements
V- Accidents et hygiène de l’appareil musculaire
CHAPITRE III : SYSTEME NERVEUX – HYGIENE
I- Anatomie du système nerveux
II- Propriétés des nerfs
III- Physiologie du système nerveux
IV- Hygiène du système nerveux
CHAPITRE IV : ETUDE D’UN ORGANE DE SENS : L’OEIL
I- Anatomie de l’œil
II- Physiologie de l’œil
III- Anomalies de la vision et hygiène de la vue

THEME II : ORGANES ET FONCTION DE NUTRITION


CHAPITRE I : LES ALIMENTS - HYGIENE ALIMENTAIRE
I- Mise en évidence des aliments simples du pain et du lait
II- Classification des aliments composés
III- Hygiène alimentaire
CHAPITRE II : APPAREIL DIGESTIF - DIGESTION - HYGIENE
I- Anatomie de l’appareil digestif
II- Physiologie de l’appareil digestif : la digestion
III- Hygiène de la dent et de la digestion
CHAPITRE III : LE SANG - LES GROUPES SANGUINS ET QUELQUES ANOMALIESDU
SANG
I- Mise en évidence des constituants du sang
II- Propriétés et rôles du sang
III- La transfusion sanguine et les groupes sanguins
IV- Quelques anomalies du sang
CHAPITRE IV : L’APPAREIL CIRCULATOIRE - LA CIRCULATION - HYGIENE
I- Anatomie de l’appareil circulatoire
II- Physiologie de l’appareil circulatoire : la circulation sanguine

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III- Les maladies de l’appareil circulatoire, les accidents et hygiène de la circulation sanguine
CHAPITRE V : L’APPAREIL RESPIRATOIRE - LA RESPIRATION – HYGIENE
I- Anatomie de l’appareil respiratoire
II- Physiologie de l’appareil respiratoire : la respiration
III- Accidents et hygiène de la respiration
CHAPITRE VI : L’APPAREIL URINAIRE - L’EXCRETION – HYGIENE
I- Anatomie de l’appareil urinaire
II- Physiologie de l’appareil urinaire : l’excrétion urinaire
III- Constituants anormaux et accidentels de l’urine
IV- Autres formes d’excrétion
V- Quelques règles d’hygiène pour le bon fonctionnement de l’appareil urinaire

THEME III : ORGANES ET FONCTION DE REPRODUCTION


CHAPITRE I : LES CARACTERES SEXUELS DE L’HOMME ET DE LA FEMME
I- Les caractères sexuels secondaires de l’homme et de la femme
II- Les caractères sexuels primaires de l’homme et de la femme : les appareils génitaux
CHAPITRE II : FONCTIONNEMENT ET HYGIENE DES APPAREILS GENITAUX
I- Fonctionnement des appareils génitaux
II- Hygiène des appareils génitaux
III : La maternité
CHAPITRE III : LA CONTRACEPTION
I- Définition
II- Les méthodes contraceptives
CHAPITRE IV : L’AVORTEMENT
I- Définition et différents types d’avortement
II- Les causes et conséquences de l’avortement

THEME IV : MICROBIOLOGIE, INFECTIONS ET MALADIES MICROBIENNES ET


L’EDUCATION PREVENTIVE
CHAPITRE I : LES MICROBES
I- Classification des microbes
II- Vie des microbes
CHAPITRE II : LA DEFENSE ANTIMICROBIENNE
I- L’œuvre de Pasteur
II- Les moyens naturels de défense
III- L’infection microbienne

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CHAPITRE III : INFECTION ET MALADIES MICROBIENNES ET L’EDUCATION
PREVENTIVE
I- Infection à VIH et maladies virales
II- Les maladies causées par les bactéries
III- Une maladie causée par un protozoaire : le paludisme
CHAPITRE IV : LE SERUM ET LES VACCINS
I- Le sérum
II- Le vaccin
III- Comparaison entre vaccin et sérum

THEME V : LES FLEAUX SOCIAUX


CHAPITRE I : L’ALCOOLISME
I- Les formes d’alcoolisme
II- Les méfaits de l’alcoolisme
III- Lutte contre l’alcoolisme
CHAPITRE II : LE TABAGISME
I- Méfaits du tabagisme
II- Lutte contre le tabagisme
CHAPITRE III : AUTRES TOXICOMANIES
I- Définitions et classification des drogues
II- Méfaits des drogues
III- Lutte contre les drogues

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CHAPITRE INTRODUCTIF : ETUDE DE L’ORGANISATION INTERNE D’UN
MAMMIFERE

I- Définition et généralités
1- Définitions
Le corps de l’Homme comme celui des mammifères se compose d’un grand nombre d’organes : c’est
un organisme. La science qui décrit les organes et leur disposition dans l’organisme est l’anatomie.
La morphologie étudie la forme et l’aspect général des êtres vivants. La physiologie étudie le
fonctionnement de l’organisme. La science qui étudie les tissus est l’histologie. La cytologie est
l’étude des cellules. L’hygiène est l’ensemble des conditions permettant de maintenir l’organisme en
bonne santé.
2- Généralités
Le corps humain est composé de plusieurs cellules : l’Homme est un métazoaire ou pluricellulaire.
Les animaux dont le corps es formé d’une seule cellule sont des protozoaires ou unicellulaires. Les
cellules de même forme et de même fonction se regroupe en tissus. Un organe est un ensemble de
tissus. Les organes du corps se regroupent en appareil ou système. La dissection d’un mammifère
permet d’étudier ses organes internes (viscères).

II- Notion d’organe et d’appareil


1- Notion d’organe
Un organe est une partie du corps ayant une fonction bien déterminée. Lorsqu’on dissèque une souris,
on observe les glandes salivaires, les vaisseaux sanguins, les muscles peauciers, les muscles
squelettiques, les os…
Lorsqu’on ouvre le tronc on observe une grande cavité qui renferme des viscères. Le diaphragme
divise cette cavité en deux parties :
- la cavité thoracique : elle renferme deux poumons, le cœur, la trachée artère…
- la cavité abdominale : elle renferme le foie avec la vésicule biliaire, l’estomac, le pancréas, la rate,
l’intestin grêle, le gros intestin.
Dans le crâne sont logés le cerveau, le cervelet et le bulbe rachidien. La moelle épinière est dans le
canal rachidien. Sous les muscles se trouvent les os dont l’ensemble forme le squelette du corps.
2- Notion d’appareil
Les organes observés sont en relation selon leur fonction dans l’organisme. Les organes qui participent
à la même fonction forment un appareil. Exemples :
- l’appareil circulatoire (le cœur et les vaisseaux sanguins)
- l’appareil respiratoire (les poumons, la trachée artère, les bronches)
- le système neveux (le cerveau, le cervelet, le bulbe rachidien, la moelle épinière et les nerfs)
- le système musculaire (les muscles)

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-Le système tégumentaire ( la peau, les ongles)
- le système squelettique ou le squelette (les os)
- l’appareil digestif (œsophage, estomac, les intestins, le foie, le pancréas)
Les appareils s’associent pour former une grande fonction. L’organisme humain est régi par trois
fonctions : la fonction de relation, la fonction de nutrition et la fonction de reproduction.
- la fonction de relation : elle met l’organisme en relation avec le milieu extérieur. Elle comprend : le
système musculaire, le système nerveux, le système squelettique et le système tégumentaire.
- la fonction de nutrition : elle assure l’entretien et la croissance de l’organisme. Elle comprend :
l’appareil digestif, l’appareil respiratoire, l’appareil circulatoire et l’appareil urinaire.
- la fonction de reproduction : elle assure la pérennité de l’espèce. Elle est assurée par l’appareil
génital.
III- Structure microscopique d’un organe (notion de cellules et de tissus)
1- Notion de cellules
La cellule est constitutive de tout être vivant. On dit qu’il est l’unité anatomique et physiologique de la
matière vivante. Une cellule comprend essentiellement une membrane, un cytoplasme et un noyau.
Exemple : la cellule nerveuse ou neurone, la cellule osseuse, globules rouges, spermatozoïdes…
Schéma d’un globule blanc ou leucocyte
2- Notion de tissus
Le tissu est un ensemble de cellules de même forme et de même fonction. On distingue des tissus
conjonctifs, des tissus épithéliaux et des tissus spéciaux.
- Le tissu épithélial est formé de cellules jointives serrées les unes contre les autres. Exemples :
l’épiderme, l’épithélium buccal.
- Le tissu conjonctif est constitué de cellules séparées les unes des autres par une matière interstitielle
(ou matière intercellulaire). Exemple : le sang, le derme, le tissu osseux, le tissu adipeux.
- Les tissus spéciaux. Exemple : tissu nerveux, tissu musculaire
NB : la coupe de la peau observée au microscope présente :
L’épiderme, un tissu épithélial qui joue le rôle protecteur
Le derme, un tissu conjonctif qui joue le rôle nourricier parce qu’il est traversé par de nombreux
vaisseaux sanguins.
3- La différenciation cellulaire
Toutes les cellules du corps ne sont pas identiques mais elles proviennent toutes de la division de
l’œuf qui est la cellule de départ. La différenciation cellulaire est le fait que les cellules d’embryon
toutes semblables se transforment peu à peu et se spécialisent en des fonctions déterminées (Schéma
du tissu épithélial et du tissu conjonctif).

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THEME I : ORGANES ET FONCTIONS DE RELATION

CHAPITRE I : SQUELETTE – ARTICULATIONS – OS – HYGIENE

I- Description du squelette humain


Le squelette humain comprend environ 208 os reparties entre la tête, le tronc et les membres.
1- Le squelette de la tête
Il est formé des os du crâne et de ceux de la face.
- le crâne compte 8 os qui sont: l’os frontal, l’os occipital, les deux os pariétaux, les deux os
temporaux e les os du plancher.
- la face compte 14 os dont 13 sont immobiles (les maxillaires supérieurs, les os nasaux, les os jugaux,
les os orbiculaires…) et un mobile (mandibule ou maxillaire inférieur).
NB : tous les os de la tête sont solidement unis à l’exception de la mandibule qui s’articule avec les os
temporaux par deux prolongements appelés condyles. (Schéma du squelette de la tête)
2- Le squelette du tronc
a- La colonne vertébrale
Elle compte 33 vertèbres reparties de la manière suivante:
- 7 vertèbres cervicales (le cou). La première est l’atlas sans corps vertébral ni apophyse ; la deuxième
est l’axis avec une apophyse épineuse. (Schémas de l’atlas, de l’axis et d’une vertèbre dorsale).
- 12 vertèbres dorsales (le dos)
- 5 vertèbres lombaires (région lombaires)
- 5 vertèbres sacrées (le sacrum) et
- 4 vertèbres coccygiennes (le coccyx).
Les vertèbres sacrées et coccygiennes sont soudées.
Les vertèbres cervicales, dorsales et lombaires sont séparées par des disques élastiques qui amortissent
les chocs et donnent une certaine souplesse à la colonne vertébrale. Une vertèbre se compose
généralement d’un corps vertébral, d’un trou vertébral, d’une apophyse épineuse et de deux apophyses
transverses.
b- La cage thoracique
Elle comprend 12 paires de côtes qui s’articulent à l’arrière avec les 12 vertèbres dorsales. Les côtes se
repartissent en trois catégories selon leur position par rapport au sternum :
- 7 paires de vraies côtes directement reliées au sternum par des cartilages costaux
- 3 paires de fausses côtes dont les cartilages costaux s’attachent aux uns et aux autres puis à la 7ème
paire de vraies côtes
- 2 paires de côtes flottantes : elles sont courtes et n’ont aucunes attaches.

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Le sternum est un os plat où se rattachent les vraies côtes par l’avant.

Remarque : on appelle arc thoracique, l’ensemble formé par une vertèbre dorsale, une paire de vraies
côtes, deux cartilages costaux et le sternum.(Schéma d’un arc thoracique)
3- Le squelette des membres
Les squelettes des membres supérieurs et des membres inférieurs sont construits selon une même
organisation comme l’indique le tableau suivant :
Ceinture Le L’avant Le La Les
Parties Le bras
scapulaire coude bras poignet paume doigts
Membres
Omoplate Radius
supérieurs Le carpe Le 14
Os et Humérus et
(carpien) métacarpe phalanges
clavicule cubitus
La
Ceinture Le La La La plante Les
Parties cuisse
pelvienne genou jambe cheville du pied orteils
Membres
inférieurs Os du Le tibia Le tarse
La Le 14
Os bassin ou Fémur e le (les
rotule métatarse phalanges
os iliaque péroné tarsiens)
Tableau récapitulatif du squelette des membres

(Schéma du squelette des membres)

II- Les articulations


Une articulation est l’endroit où deux os se rencontrent. Il existe trois types d’articulations :
1- L’articulation fixe ou suture
Dans une articulation fixe les surfaces articulaires s’emboitent solidement les unes dans les autres.
Exemple: structure des os du crâne
2- L’articulation semi mobile
Elle permet des mouvements moins rapides et limités. Exemple: les articulations des vertèbres
3- L’articulation mobile
Elle permet des mouvements rapides variés et de grandes amplitudes. Exemple : l’articulation du
genou, de la hanche et du coude. Une articulation mobile est constituée de têtes d’os recouvertes de
cartilage ; elles sont lubrifiées par la synovie, un liquide visqueux élaboré par la membrane synoviale.
Les ligaments assurent l’union des os dans une articulation.
Schéma de d’une articulation mobile : articulation de la hanche

4- Les accidents des articulations

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Une articulation est formée de tête d’’os formant une surface articulaire des ligaments qui
maintiennent les os dans la cavité articulaire et la synovie qui facilite le glissement des os dans
l’articulation. Les accidents des articulations ne peuvent concerner que ces organes précédemment
cités. C’est ainsi que l’on rencontre les entorses ou foulures, les luxations ou déboitements.
a- Les entorses
L’entorse est un étirement ou un déchirement des ligaments. Dans les cas les moins graves il faut faire
un bain glacé suivi d’un bandage élastique. Dans les cas les plus graves il faut immobiliser
l’articulation par une pose de plâtre. Certains cas d’entorse peut nécessiter une opération chirurgicale.
b- Les luxations
On parle de luxation quand la tête d’un os sort de sa cavité articulaire. On dit que l’os se déboite.
La luxation est un accident douloureux qui doit être soignée par un médecin mais en attendant le
secours il faut conseiller la victime de ne pas bouger.
La luxation peut être accompagnée d’une entorse ou d’un épanchement de la synovie. L’épanchement
de la synovie c’est l’écoulement de la synovie hors de la cavité articulaire. Il se manifeste par un
gonflement de l’articulation.
III- Etude des os
1- Les différentes formes des os
Les os sont des organes rigides, durs mais vivants. Ils grandissent, se nourrissent et se ressoudent
quand ils se brisent. Ils sont traversés par des nerfs qui les rendent sensibles. L’examen du squelette
permet de distinguer :
- les os courts. Exemples : les phalanges, les tarsiens
- les os plats. Exemples : l’omoplate, le sternum
- les os longs. Exemples : le tibia, le fémur
Un os long comprend une partie allongée appelée diaphyse ou corps de l’os et deux extrémités renflées
appelées épiphyses ou têtes de l’os. Au niveau des épiphyses on trouve des renflements appelés
apophyses qui sont les points d’attaches des muscles. Les trous nourriciers sont des orifices par où
passent les vaisseaux sanguins et les nerfs.
2- Structure d’un os long : le fémur humain
(Schéma d’un os long)
La coupe longitudinale d’un os long montre :
- au niveau de la diaphyse, le périoste résistant et parcouru par des vaisseaux sanguins et des nerfs ;
l’os compact qui est la substance dure et blanche perforé de trous nourriciers ; un canal médullaire
rempli de moelle jaune.
- au niveau des épiphyses on trouve de l’os spongieux formé de lamelles d’os compact et de la moelle
rouge. Un cartilage articulaire blanc, lisse et brillant recouvre l’os spongieux.
Remarque : le tissu osseux (l’os compact) et l tissu cartilagineux sont des tissus conjonctifs dont la
matière interstitielle est très riche en sels de calcium et de phosphore.

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Schémas de coupe longitudinale d’un os long d’un jeune mammifère et d’un mammifère adulte
3- Composition chimique de l’os
Expérience 1
Un os trempé pendant quelques jours dans une solution d’acide chlorhydrique devient mou, flexible et
perd les 2/3 de son poids initial. La substance organique qui nage dans l’acide est l’osséine. On peut
donc dire que l’os contenait des substances solubles dans l’acide.
Expérience 2
Un os brulé à l’air blanchit devient poreux et perd les 1/3 de son poids initial sans se déformer :
l’osséine a été brulé et l’eau s’est évaporé. L’os ainsi calciné s’écrase facilement pour donner de la
cendre. L’analyse de cette cendre montre qu’il s’agit de sels minéraux notamment :
- le phosphate de calcium 85%
- le carbonate de calcium 9%
-et des sels divers (magnésium, chlorure, fluorure) 6%
Conclusion
L’os est formé de 1/3 de substances organiques (osséine) et de 2/3 de substances minérales
(L’eau et les sels minéraux).
Récapitulatif
L’os est formé de :
1/3 de substances organiques (osséine) soit 30% et de
2/3 de substances minérales soit 25% d’eau et 45% de sels minéraux
Application
Le fémur d’un veau pèse 1950 grammes
1- Quelle est la masse d’osséine de cet os
2- Quelle est la masse des substances minérales. En déduire la masse d’eau.
Réponse:

4- Formation et croissance de l’os


a- Formation
La formation des tissus osseux est l’ossification. Elle commence au cours de la vie fœtale et se
poursuit après la naissance. Au niveau des os le développement passe par trois étapes:
- l’étape muqueuse
- l’étape cartilagineuse
- l’étape osseuse
Au niveau de certains os le développement se fait par deux étapes :
- le stade muqueux et
- le stade osseux

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Exemple: les os des côtes, la voute du crâne. Ce sont des os qui se forment à partir du derme de la
peau puis ils s’imprègnent de la matière osseuse. Si l’ossification se fait à l’extérieur on parle
d’ossification périostique ou périphérique et si c’est à l’intérieur on parle d’ossification cartilagineuse.
Ossification externe ou périostique
L’os initial est entièrement formé de cartilage sans cavité mais comporte une diaphyse et deux
épiphyses. La diaphyse est entourée au début par une membrane périconde qui va donner
progressivement le périoste. Le périoste va sécréter des couches de cellules osseuses qui vont sécréter
l’os compact.
Ossification interne ou cartilagineuse
Le premier point de l’ossification apparait au centre de la diaphyse. D’autres apparaissent au niveau
des épiphyses. A partir de ces points d’ossification naissent des cellules osseuses qui vont transformer
le cartilage en os spongieux. A son tour l’os spongieux va disparaitre progressivement pour donner le
canal médullaire au niveau de la diaphyse. Le canal médullaire sera envahit par la moelle jaune. Au
niveau des épiphyses 2 disques cartilagineux persistent jusqu’à l’âge de 20-25 ans. Ce sont des
cartilages de conjugaison.
(Schémas plus commentaire sur les étapes de l’ossification interne)
A : Ebauche de cartilage entouré de futur périoste
B : Apparition du point d’ossification diaphysaire
C : Apparition des points d’ossification épiphysaire
D : Formation du canal médullaire

b- Croissance
Croissance en longueur
On démontre la croissance en longueur d’un os long par l’introduction d’aiguilles dans un os jeune.
On place les quatre aiguilles A, B, C et D de telles sortes qu’on ait une zone de cartilage entre A et B
et entre Cet D. Au bout de quelques semaines on constate que la distance B-C n’a pas changée mais
les distances BA et CD sont plus grandes. On peut donc dire que la croissance en longueur s’effectue
par le cartilage de conjugaison qui s’accroit par sa face épiphyse et qui se transforme en os spongieux
par sa face diaphyse. L’os spongieux est ensuite détruit au niveau de la diaphyse. Si on supprime
chirurgicalement le cartilage de conjugaison la croissance en longueur de l’animal n’est plus possible.
Entre 18 et 25 ans le cartilage de conjugaison se transforme et l’os cesse de croitre.
(Schémas de la croissance en longueur de l’os, schéma d’un fémur de veau et d’un fémur de
bœuf)
Croissance en épaisseur
On enfonce une aiguille de platine sur le périoste d’un jeune animal. L’animal grandit. Lorsqu’on le
tue on constate que l’aiguille occupe une position différente vers l’intérieur. Cela signifie que l’os croit

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en épaisseur. Si on introduit un morceau de périoste dans un muscle il fabrique de l’os compact. Ceci
est prouvé par l’expérience suivante :
Un fragment de périoste frais déposé sur la chair vivante produit sur cette dernière des cellules
osseuses. La couche interne du périoste renferme des cellules capables de se transformer en
ostéoblastes.
Conclusion
Le périoste est responsable de la croissance en épaisseur de l’os qui dure toute sa vie mais cette
croissance est ralentie au cours de la vieillesse.
Remarque: il ya un perpétuel remaniement de la substance osseuse. De l’os ancien est détruit et
remplacé par de l’os neuf. Il ya équilibre entre la démolition et la construction. Mais dans certains cas
la démolition l’emporte et le squelette dévient plus faible et plus fragile: on dit qu’il se décalcifie. Les
os sont des organes vivants car ils sont le siège de perpétuelles modifications.
(Schémas de la croissance en épaisseur de l’os et schéma de fabrication de l’os compact par le
périoste).

IV- Accidents des os et des articulations et hygiène du squelette


1- Accidents des os : Les fractures
Il peut arriver plusieurs accidents au squelette. Les plus fréquents sont les fractures ou cassures des os.
Il ya fracture au niveau de l’os lorsque cet os se brise suite à un accident quelconque. On distingue
plusieurs types de fractures:
a- Fracture fermée
La fracture est dite simple ou fermée lorsque les morceaux d’os restent en place.
b- Fracture ouverte
La fracture est dite ouverte lorsque les morceaux de l’os déchirent les muscles et traversent même la
peau provoquant une plaie.
c- Fracture complète
On parle de fracture complète lorsque l’os accidenté est brisé en deux ou plusieurs morceaux.
d- Fracture incomplète
On parle de fracture incomplète lorsque l’os accidenté n’est pas cassé sur son épaisseur.
e- Conduite à tenir en cas de fracture
On peut observer une fracture par une radioscopie qui permet de voir les os à travers les muscles.
Après avoir décelé la fracture on la soigne selon les opérations suivantes:
- la réduction: elle consiste à mettre en position les morceaux d’os casés.
- l’immobilisation: elle se fait par le placement d’un garrot (plâtre) pour la médecine moderne et des
bâtons de bambous pour les tradipraticiens.

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- la rééducation: lorsqu’on enlève le plâtre il reste à faire la rééducation pour habituer les muscles et
les articulations à faire les mouvements.
2- - Les accidents des articulations
A la suite d’un faux mouvement, on peut avoir une entorse ou foulure
a- Entorses ou foulures.
C’est un accident où les ligaments sont étirés ou parfois même rompis mais les os ne se déplacent pas
de leur cavité.
b- Luxations
C’est un accident dans lequel deux os d’une même articulation se déplacent l’un par rapport à l’autre.
c- L’épanchement articulaire ou synovial
C’est une sécrétion de la synovie suite à un choc violent reçu au niveau de l’articulation
d- La goutte
Elle est due à une alimentation trop riche en viande et à une immobilité qui provoque un dépôt
douloureux d’acide urique au niveau des articulations.
e- Conduite à tenir en cas d’accidents des articulations
En cas d’entorse il faut masser la région enflée. En cas de luxation il faut faire appel à un médecin.
Remarque: l’immobilité raidit. Par contre les exercices physiques entretiennent la souplesse, la solidité
des ligaments et des capsules articulaires.
3- Hygiène du squelette
a- Nécessité dune bonne minéralisation des os :
La minéralisation est la fixation des sels minéraux par les tissus osseux. Les aliments que nous
mangeons jouent un rôle important dans la minéralisation. Ils doivent apporter les sels minéraux
nécessaires à une bonne minéralisation. Les règles d’hygiènes nous recommandent de consommer des
aliments riches en calcium et en phosphore.
- les aliments riches en calcium : les fromages, les poissons, les coquillages, les légumes secs (gombo,
haricot), fruits secs, chocolat et les fruits frais.
- les aliments riches en phosphore : la viande (foie), les crustacés (crabes), crevettes, le lait, les œufs,
le fromage, les légumes secs….
L’alimentation doit aussi apporter au corps des vitamines. Une vitamine est un corps chimique
indispensables au bon fonctionnement de l’organisme.
La vitamine D est une vitamine qui intervient directement dans la minéralisation des os. Sa carence
entraine le rachitisme chez l’enfant et la décalcification chez l’adulte. La vitamine A ou vitamine de
croissance agit au niveau du cartilage de conjugaison. Elle se retrouve dans les légumes frais et verts,
dans la carotte, dans la viande et les œufs.
Le rachitisme :
Définition: le rachitisme est une maladie de l’enfant provoquée par une carence en vitamine D dans
son organisme.

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Symptômes: la maladie au niveau de l’enfant se reconnait par les signes suivants:
- le corps de l’enfant est chétif et il a un ventre énorme ; ses jambes sont grêles ou déformées en X, ses
articulations sont noueuses, ses dents sont poreuses, sa colonne vertébrale déviée et sa croissance est
ralentie. Dans les cas graves on arrive à un nanisme rachitique.
Causes
Le rachitisme est dû à une alimentation pauvre en sels minéraux et à une carence en vitamine D due
soit à une alimentation pauvre en vitamine D soit à une insuffisance d’exposition de l’enfant à la
lumière.
Lutte contre le rachitisme (prévention,traitement)
Il faut consommer des aliments riches en phosphore et en calcium et riches en vitamine D. il faut
exposer le malade à la lumière solaire car les radiations ultraviolets transforment les stérols en
vitamines D encore appelée vitamine antirachitiques.
Le soleil prévient et guérit le rachitisme.
b- Nécessité d’une bonne sécrétion des glandes endocrines
Définition de glande endocrine et d’hormone
Les glandes endocrines sont les organes sécréteurs d’hormones du système endocrinien. Ces
hormones régulent toutes les grandes fonctions biologiques: la croissance, le développement et le
fonctionnement de nombreux tissus. En outre, elles coordonnent les processus métaboliques à
l’intérieur de l’organisme.
Une hormone est une substance chimique sécrétée par des cellules ou un organe et transportée par le
sang ou la sève régule des processus spécifiques tels que la croissance, le métabolisme, la reproduction
ou qui exerce une action spécifique sur le fonctionnement d’un ou plusieurs organes
Action de la thyroïde et de l’hypophyse sur la croissance des os longs
Pour une bonne ossification il faut une bonne irrigation des os en sang oxygéné. Le sang contiendra
des hormones (hormone de croissance sécrétée par l’hypophyse, hormone thyroïdienne ou thyroxine,
sécrétée par la thyroïde) qui jouent un rôle endocrinien et immunitaire (production de lymphocytes).
Conséquences du mauvais fonctionnement des glandes endocrines : nanisme et gigantisme
L’ablation de ces glandes conduit au nanisme (absence de croissance des os) et l’individu reste nain .
L’hyperfonctionnement de l’antéhypophyse avec surproduction d’hormone de croissance peut
entraîner un gigantisme (acromégalie).
c- Nécessité d’adopter de bonnes attitudes physiques
En station débout ou assise le squelette peut subir des déformations permanemment qui affecte surtout
la colonne vertébrale. Ces déformations résultent souvent de mauvaises habitudes prises pendant la vie
scolaire. On distingue essentiellement trois types de déformations:

La lordose: c’est l’exagération vers l’avant de la courbure lombaire.


La scoliose: c’est la déviation de la colonne vertébrale vers la gauche ou la droite.

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La cyphose : c’est le « dos rond »
Conduite à tenir: Pour éviter ces anomalies il faut toujours avoir de bonnes attitudes physiques
(assise ou débout). Ces trois déformations peuvent se corriger par des exercices musculaires.

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CHAPITRE II: LE MUSCLE – HYGIENE
I- Les différents types de muscle
On distingue plusieurs types de muscles selon la localisation, la couleur et la forme :
1- Selon la localisation
On distingue :
- Les muscles squelettiques : ce sont les principaux muscles qui constituent l’ensemble des muscles
striés. Ils sont rattachés aux os. Exemples : le biceps
- Les muscles peauciers : ce sont des muscles dont l’une des extrémités s’attache à la profondeur
interne de la peau. Exemples : les muscles peauciers du cou, les muscles peauciers de la face.
- Les muscles viscéraux : ce sont les organes internes de l’organisme. Exemple : l’estomac, le foie,
l’intestin.
2- Selon la couleur
On distingue:
- Les muscles rouges : encore appelé muscle strié, les muscles rouges comprennent les muscles
peauciers et les muscles squelettiques ; ils obéissent à la volonté et assurent les mouvements; ce sont
des muscles volontaires.
- Les muscles blancs: ils constituent la paroi des viscères ; ils sont formés de fibres musculaires lisses
et dépourvues de myoglobine, ce sont des muscles lisses. Ils n’obéissent pas à la volonté ; ce sont des
muscles involontaires. Les muscles blancs forment les viscères. On les appelle pour cela les muscles
viscéraux. Un viscère est un organe que renfermentles cavités du corps. Exemple : le cœur, les
poumons, les intestins et le cerveau (Schéma d’une fibre musculaire lisse).
NB: le muscle cardiaque un gros muscle rouge composé de fibres musculaires striées liées entre
elles dont les contractions rythmées constituent les battements du cœur. Sa structure est
différente de celle du muscle strié, il est doué de mouvements involontaires.
3- Selon la forme
On distingue :
- les muscles en fuseau. Exemples: biceps, le triceps
- les muscles plats (en éventail, en ruban). Exemples : les muscles pectoraux, abdominaux
-les muscles circulaires. Exemple : les muscles des lèvres.
II- Structure d’un muscle squelettique (en fuseau)
1- Aspect externe
Le biceps est le muscle qui se trouve sur la face antérieure du bras. Son observation à l’œil nu montre
qu’il a la forme d’un fuseau et qu’il présente trois parties distinctes :
- une partie renflée et de couleur rouge
- 2 parties terminales dures et blanc nacrées : ce sont des tendons qui fixent les muscles aux os
(Schéma d’un muscle en fuseau).
2- Aspect interne

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On effectue une coupe transversale du biceps. L’observation à l’œil nu ou à la loupe de cete coupe
permet de distinguer les différentes parties représentées sur le schéma ci-dessous.
(Coupe transversale d’un muscle en fuseau)
Remarque : les membranes conjonctives et les cloisons conjonctives se réunissent aux extrémités
pour former les tendons.
3- Structure microscopique
On écrase un morceau de muscle déjà préparé et on observe avec une loupe et ensuite au microscope.
Avec la loupe on voit que le muscle est formé de filaments brillants comme des cheveux. Ces fibres
sont appelés fibres musculaires. Chaque fibre musculaire est une grande cellule dont le cytoplasme
renferme plusieurs noyaux. La longueur des fibres varie entre 4 et 6 cm et leur diamètre varie entre 50
et 150 microns. Avec le microscope, on voit maintenant que les fibres musculaires sont striées
transversalement d’où le nom de muscle strié attribué au muscle rouge. Un muscle en fuseau est formé
par un nombre considérable de fibres musculaires groupées (Schéma d’une fibre musculaire striée).
Remarque : la fibre musculaire d’un muscle blanc n’a qu’un seul noyau et elle n’est pas striée tout le
long d’où le nom muscles lisses attribué au muscles blancs. La fibre musculaire striée est plus longue
que la fibre musculaire lisse.
(Schéma d’une fibre musculaire lisse).
III- Propriétés des muscles
1- Elasticité
L’élasticité des muscles a été mise en évidence par l’expérience ci après (EXPERIENCE). Quand on
place dans un plateau un poids de 20 grammes le muscle s’allonge. Quand on enlève le poids le
muscle revient exactement à sa longueur initiale. On conclu que le muscle est complètement élastique.
NB : le poids dans le plateau ne doit pas dépasser 50 grammes. Dans le cas contraire, les fibres se
déchirent et le muscle perd son élasticité. Il ya donc une limite de l’élasticité des muscles. L’élasticité
est la capacité du muscle de s’allonger sous l’effet d’un poids et de reprendre sa longueur initiale
quand ce cesse d’agir.
2- Excitabilité
On met à nu le muscle gastrocnémien d’une grenouille décérébrée et demédullée. Piquons le muscle ;
il réagit. Le muscle est donc sensible à la piqure, alors il est excitable. La propriété ainsi mise en
évidence est l’excitabilité. C’est la sensibilité du muscle à la suite d’une excitation.
3- La contractilité
En réponse à une excitation suffisante, le muscle se gonfle et durcit : on dit qu’il se contracte. La
propriété qui en découle est la contractilité. C’est la propriété qui permet aux muscles de se contracter
à la suite d’une excitation.
Remarque:
Le muscle répond :
- Aux excitations électriques (le courant continu)

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- Aux excitations mécaniques (piqures, pincement…)
- Aux excitations chimiques (les acides)
- Aux excitations thermiques (variations de température)
- L’excitant naturel du muscle est l’influx nerveux
IV- Etude graphique de la contraction musculaire
Le myographe permet l’étude expérimentale de la contraction musculaire. C’est un appareil qui
comprend un ensemble enregistreur (le stylet et le cylindre entourés de papier noircit) et un système
excitateur (un excitateur électrique, des files électriques et des électrodes).
(Schéma du dispositif de montage pour l’enregistrement des contractions musculaires).
Avec ce dispositif on enregistre des myogrammes qui sont des courbes traduisant l’activité musculaire.
Alors on peut enregistrer :
1- Une secousse musculaire
La secousse est la réponse du muscle à une excitation unique (ou isolée). Le myogramme de la
secousse musculaire présente une phase de latence ab qui es le temps mis par entre l’excitation et la
réaction, une phase de contraction bc et une phase de relâchement cd.
(Schéma d’un myogramme de la secousse musculaire)
2- Tétanos physiologique
Si on excite successivement le muscle, avec la même intensité et de façon rapprochée, il se contracte
de manière prolongée ; une telle contraction prolongée constitue un tétanos physiologique. Le tétanos
physiologique peut être parfait ou imparfait.
(Schéma d’un tétanos physiologique parfait et imparfait)
- lorsque les excitations sont très rapprochées et arrivent au muscle pendant sa contraction, le
myogramme se caractérise par un plateau rectiligne appelé tétanos physiologique parfait.
- lorsque les excitations sont assez rapprochées et arrivent au muscle pendant son relâchement, le
myogramme présente une courbe en dent de scies appelées tétanos physiologique imparfait.
V- Rôle des muscles dans les mouvements : étude des mouvements
1- Mouvement de flexion
Lorsqu’on plie l’avant-bras sur le bras, le biceps se contracte et le triceps se relâche : c’est le
mouvement de flexion. En effet le biceps en se contractant tire le radius l’omoplate ; l’omoplate étant
immobile c’est le radius qui remonte vers l’épaule en entrainant le cubitus. Le cubitus dans son
mouvement tire le triceps qui se relâche.
2- Mouvement d’extension
Lorsqu’on tend l’avant-bras dans le prolongement, le triceps se contracte et le biceps se relâche ; c’est
le mouvement d’extension.
En effet le triceps en contractant tire l’omoplate, l’humérus et le cubitus. L’omoplate et l’humérus
restent fixés et c’est le cubitus qui revient en arrière en ramenant le radius dans son mouvement. Celui-
ci en se déplaçant tire le biceps qui se relâche.

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Remarque :
- le biceps qui e contracte pendant la flexion est un muscle fléchisseur ; et le triceps qui se contracte
pendant l’extension est un muscle extenseur.
- le biceps et le triceps ont des muscles antagonistes parce qu’ils agissent en sens inverse.
- le biceps et le brachial sont des muscles synergiques parce qu’ils se contractent simultanément
pendant la flexion et se relâchent ensemble pendant l’extension.
(Schémas des mouvements de flexion et d’extension).

3- Rôle des muscles


Les muscles permettent les mouvements ; ce sont les organes actifs du mouvement. Les os subissent
les mouvements provoqués par la contraction musculaire ; on dit qu’ils sont les organes passifs du
mouvement. La contraction antagoniste des muscles abdominaux maintiennent la colonne vertébrale
en position verticale. La contraction des muscles permet le maintien de l’équilibre du corps. Le
système nerveux agit sur les muscles mais pendant le sommeil cette action cesse et les muscles perdent
leur tonus et deviennent flasques.
VI- Accidents et hygiène de l’appareil musculaire
1- Accidents
a- La crampe
C’est une contraction musculaire durable et involontairement causée par la fatigue musculaire
b- L’élongation
C’est une augmentation accidentelle de la longueur du muscle.
c- Le claquage
C’est une rupture de quelques fibres musculaires due à un exercice physique violent ou à une fatigue
musculaire intense.
d- La déchirure musculaire
Ce sont des lésions de quelques fibres musculaires.
2- Hygiène des muscles
a- La nutrition du muscle
Le muscle qui travaille a besoin du glucose comme source d’énergie et de l’oxygène pour décomposer
ce glucose ; l’aliment du muscle est donc le glucose.
Glucose + Oxygène Gaz carbonique +Eau +Energie
Les muscles ont besoin de la vitamine B pour une bonne alimentation du glucose.
C6H12O6+6O2 6 CO2 + 6H2O + E et de la vitamine C pour éviter la fatigue
musculaire. Le glucose est stocké dans les muscles et dans le foie sous forme de glycogène.
b- La fatigue musculaire
Au cours des exercices physiques intenses et prolongés l’oxygène (apporté par le sang) s’épuise et le
glucose se dégrade ; alors il y’a production de déchets : l’acide lactique et le gaz carbonique qui

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s’accumulent dans le muscle. Cette accumulation des déchets dans le muscle entraine la fatigue
musculaire qui se manifeste par des malaises et des courbatures. Une fatigue musculaire extrême
conduit au surmenage musculaire grave et parfois mortelle.

c- Les exercices musculaires


Un muscle inactif s’atrophie et perd ses propriétés ; le muscle qui travaille s’hypertrophie. En effet les
exercices musculaires développent les muscles et augmentent leur élasticité et leur force. Ils fortifient
le cœur, développent la cage thoracique et les poumons, stimulent l’appétit et activent la digestion. Ils
contribuent aussi au bon fonctionnement du système nerveux.
Pour faciliter les exercices musculaires, il faut assurer aux muscles une alimentation riche en glucose,
en vitamine D, en vitamine C. il faut également un entrainement régulier pour fortifier les muscles et
accroître le nombre de capillaires sanguins afin d’assurer aux muscles une bonne oxygénation.

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CHAPITRE III : SYSTEME NERVEUX – HYGIENE
Au cours de l’activité musculaire les besoins sont transmis au centre nerveux qui commande
les mouvements des organes. Le système nerveux intervient alors dans la vie de relation de
l’Homme avec son milieu environnant.
I- Anatomie du système nerveux
1- Description du système nerveux
Le système nerveux ou système cérébro-spinal se compose des centres nerveux et des nefs.
a- Les centres nerveux ou axe cérébro-spinal
L’axe cérébro-spinal comprend l’encéphale et la moelle épinière
a- 1- L‘encéphale
L’encéphale humain a un poids moyen de 1500 grammes. Il est logé dans la boite crânienne et
comprend :
- le cerveau ou encéphale antérieur : il est formé de deux hémisphères cérébraux séparés par
un sillon inter-hémisphérique. Il présente des petits replis appelés circonvolutions.
(Schéma (2) montrant l’anatomie du système nerveux).
- l’encéphale moyen : il est formé de lames blanches et de tubercules quadrijumeaux. Il relie
les deux hémisphères cérébraux au cervelet.
- l’encéphale postérieur : il comprend le cervelet et le bulbe rachidien
Le cervelet comprend deux hémisphères cérébelleux et d’un venus médian. Il présente
également des circonvolutions.
Le bulbe rachidien passe par le trou occipital de la boite crânienne; sa partie intérieure
est logée dans le canal rachidien. Il a une longueur d’environ 3 cm.
a. 2- la moelle épinière
C’est un cordon blanc d’environ 1 cm de diamètre et 50 cm de long. Elle est logée dans le
canal rachidien et est parcourue par deux sillons (sillon antérieur t sillon postérieur). Elle est
traversée sur toute sa longueur par le canal de l’épididyme.
b. Les nerfs
L’Homme possède 12 paires de nerfs crâniens et 31 paires de nerfs rachidiens.
b-1-Les nerfs crâniens
Les nefs crâniens partent de l’encéphale et débouchent dans les organes au niveau de la tête.
On distingue le nerf optique, le nerf olfactif, le nerf auditif…
b- 2- Les nerfs rachidiens
Ils partent de la moelle épinière, passent entre deux vertèbres (par le trou de conjugaison) et
débouchent dans les organes comme la peau, les muscles, les os… Exemple: le nerf sciatique.

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Les nerfs rachidiens présentent deux racines à l’intérieur de la colonne vertébrale ; il s’agit de
la racine antérieure et de la racine postérieure. La racine postérieure présente un renflement
appelé ganglion rachidien. Les nerfs rachidiens se ramifient dans toutes les parties du corps.
2- Structure macroscopique des centres nerveux
L’axe cérébro-spinal est recouvert par tris membranes appelées méninges qui sont :
- la dure mère : c’est la membrane externe ; elle est très résistante.
- l’arachnoïde : c’est la membrane moyenne ; elle contient le liquide céphalo-rachidien.
- la pie-mère : c’est la membrane interne ; elle est riche en vaisseaux sanguins d’où son rôle
nourricier.
Les méninges protègent les tissus nerveux contre les chocs et certains microbes.
L’inflammation des méninges provoque la méningite. Au niveau de la moelle épinière, un
tissu adipeux (coussinet adipeux) sépare la dure-mère des vertèbres. Le liquide céphalo-
rachidien rempli toutes les espaces entre les méninges tel que le canal de l’épendyme.
La coupe transversale dans le cerveau et dans le cervelet montre une substance grise externe
qui entoure une substance blanche interne. Dans la moelle épinière et dans le bulbe rachidien
c’est la substance blanche qui entoure la substance grise.
Schémas: (Coupe transversale dans la moelle épinière et dans l’encéphale)
3- Structure microscopique
a- Structure microscopique de la substance blanche et de la substance grise
L’examen microscopique de la substance grise montre qu’elle est composée de corps
cellulaires ; c’est donc un ensemble de corps cellulaires. La substance blanche est formée de
cylindraxe ou axone.
b- Structure microscopique des nerfs
(Schéma : coupe transversale dans le nerf)
Une coupe transversale dans le nerf montre qu’il est formé de faisceaux de fibres nerveuses.
L’examen du nerf révèle que ces fibres sont semblables à celles que l’on retrouve dans la
substance blanche. Elles sont entourées chacune d’une gaine de myéline. On peut dire que les
nerfs sont formés de fibres nerveuses des neurones. Ces fibres peuvent atteindre 1 m de long
surtout chez les nerfs rachidiens.
c- Notion de neurone
Le tissu nerveux est constitué de cellules nerveuses appelées neurones et d’une matière
interstitielle. Lees neurones sont les éléments de base du système nerveux. Chaque neurone
comprend un corps cellulaire entouré de dendrites, un cylindraxe ou axone entouré d’une
matière grasse appelée la gaine de myéline et déterminée par une arborisation terminale. C’est

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la myéline qui donne sa couleur à la substance blanche. Les neurones établissent entre eux des
liaisons et forment «des chaines neurones». La jonction entre deux neurones est la synapse.
(Schéma d’un neurone)
(Schéma d’une fibre musculaire)
II- Propriétés et rôles des nerfs
1- Propriétés des nerfs (l’excitabilité et la conductibilité)
Dégageons le nerf sciatique et le muscle gastrocnémien d’une grenouille décérébrée (sans
cerveau) et demédullée (sans moelle épinière) ; excitons le nerf, le muscle se contracte. Le
nerf est donc excitable ; le muscle a reçu l’excitation puisqu’il s’est contracté. En effet une
perturbation (influx nerveux) a pris naissance à partir du point excité et chemine dans le nerf
pour atteindre le muscle. Le nerf est aussi conducteur d’influx nerveux. L’excitabilité et la
conductibilité sont les deux propriétés des nerfs.
On appelle influx nerveux la perturbation qui prend naissance au point excité et qui chemine
dans le nerf.
(Schéma montrant l’expérience)
2- Rôle des nerfs
Le rôle des nerfs est de conduire l’influx nerveux. On distingue :
- les nerfs sensitifs : ils conduisent l’influx nerveux des organes récepteurs (les organes de
sens) vers les centres nerveux. Ils sont donc centripètes. Exemple : le nerf auditif, le nerf
optique.
- les nerfs moteurs : ils conduisent l’influx nerveux moteur des centres nerveux vers les
organes effecteurs (muscles, glandes). Ils ont dit centrifuges. Exemple : les nerfs rachidiens.
- les nerfs mixtes : ils conduisent à la fois l’influx nerveux sensitif et l’influx nerveux moteur.
Exemples : le nerf optique
Remarque :
La racine postérieure du nerf sciatique est sensitive car elle conduit l’influx nerveux de la
peau vers la moelle épinière. Sa section supprime la sensibilité.
La racine antérieure du nerf sciatique est motrice car elle conduit l’influx nerveux de la
moelle épinière vers l’effecteur. Sa stimulation permet le mouvement.
Le nerf est donc un nerf mixte, il renferme à la fois des fibres sensitives et des fibres motrices.

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III- Physiologie du système nerveux
1- Rôle du cerveau
Le cerveau est le centre de la sensibilité consciente et de la motricité volontaire
a- Notion de sensibilité consciente
L’Homme normal a conscience car il voit, il entend, il perçoit les odeurs, il ressent le froid, la
faim… Il est sensible à tous ces phénomènes et cette sensibilité consciente existe au niveau
des organes de sens. C’est ainsi qu’on distingue les sensibilités visuelles, tactiles, olfactives,
auditives et gustatives. Les organes de sens sont excités par des agents extérieurs (son,
lumière…) et les influx nerveux prennent naissance dans les organes de sens (ou organes
internes) puis cheminent le long des nerfs sensitifs (le nerf optique, le nerf auditif …)
jusqu’au cerveau. Au niveau de l’écorce grise du cerveau, ces influx nerveux sont analysés et
transformés en sensibilité consciente. Elle fait intervenir un récepteur (un organe de sens), un
nerf sensitif et la substance grise du cerveau. Dans le cas d’une sensibilité tactile l’influx
nerveux prend naissance au niveau de la peau et chemine dans la racine postérieure pour
atteindre la moelle épinière. Le message nerveux est véhiculé tout le long d’une chaine du
neurone afin d’atteindre l’aire tactile par l’écorce grise du cerveau. C’est au niveau de cette
aire que s’élabore la sensibilité tactile. Le cerveau possède plusieurs aires : les aires motrices
qui dirigent l’activité musculaire, les aires d’association qui sont reliées à l’intelligence et à
l’émotion et les aires sensitives. Parmi les aires sensitives on distingue :
- L’aire visuelle située dans le lobe occipital
- L’aire auditive située dans le lobe temporal
- L’aire olfactive située dans le lobe temporal
- L’aire tactile ou aire du toucher située dans le lobe pariétal
- L’aire gustative située dans le lobe pariétal
Remarque: si l’on pratique l’ablation du cerveau ou de la substance grise d’un animal,
celui-ci perd toute sa sensibilité consciente quand bien même ses organes de sens restent
tous intacts. (Schéma des différentes aires)
b- Notion de motricité volontaire
La motricité volontaire est un mouvement volontaire effectué par l’Homme. Elle a son siège
dans la substance grise du cerveau (l’aire motrice dans le lobe frontal). Dans le cas d’une
motricité volontaire l’influx nerveux prend naissance au niveau du cerveau (l’aire motrice),
chemine le long des fibres nerveuses pour atteindre la moelle épinière. Là l’influx nerveux
moteur est conduit par la racine antérieure jusqu’au muscle. L’action motrice du cerveau est
croisée : le côté droit du corps dépend de l’hémisphère gauche du cerveau et le côté gauche

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dépend de l’hémisphère droit. C’est au cours de leur passage dans le bulbe rachidien que les
fibres issues de l’hémisphère droit passent à gauche.
Le cerveau, particulièrement l’écorce grise est le centre de la motricité volontaire.
(Schéma du trajet suivi par l’influx nerveux dans le cas d’une motricité volontaire et
d’une sensibilité consciente)
2- Rôle de la moelle épinière
La moelle épinière commande les mouvements reflexes.
a- Notion de reflexes
On parle de mouvement reflexe ou mouvement involontaire lorsqu’on réalise un mouvement
sans intention au préalable de l’exécuter ; c’est un mouvement indépendant du cerveau.
Lorsque la main frôle un objet surchauffé, elle se retire brusquement avant que l’individu ne
prenne conscience de l’excitation. De la même façon un dormeur retire sa jambe sans se
réveiller lorsqu’on lui chatouille la plante du pied. Dans les deux cas, il s’agit de mouvements
reflexes. Il est commandé par la moelle épinière. C’est une réponse à une sensibilité
inconsciente. Il existe des reflexes innés et des reflexes acquis :
- Les reflexes innés se manifestent chez tous les Hommes dès la naissance. Exemple : le
glissement des paupières, le grattage, le reflexe rotulien…
- Les reflexes acquis encore appelés reflexes conditionnels ou reflexes conditionnés résultent
d’une éducation ou d’un apprentissage. Exemple : la marche, la conduite d’engin, la
salutation…
b- Etude des reflexes médullaires
Suspendons à une potence une grenouille spinale puis trempons l’extrémité de l’une des pattes
postérieures dans une solution d’acides de concentrations différentes :
- Dans la solution très diluée, l’animal ne réagit pas ; il s’agit d’un excitant inefficace.
L’intensité de l’excitation n’a pas atteint le seuil d’excitation.
- Dans la solution d’acide concentrée l’animal replie la patte ; le seuil d’excitation est atteint
et il ya donc contraction du muscle. Il s’agit d’un mouvement reflexe.
Sous l’action d’acide, l’influx nerveux a pris naissance au niveau des terminaisons nerveuses
de la peau, chemine le long de la racine postérieure et arrive au niveau de la moelle épinière ;
là il est renvoyé sur la racine antérieure grâce à un neurone d’association pour être transformé
en influx nerveux moteur. Les fibres motrices conduisent l’influx nerveux au muscle
gastrocnémien qui se contracte et provoque le repli de la patte.

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Si l’acide est très concentré, l’influx nerveux atteint d’autres neurones d’associations, ce qui
peut provoquer la contraction des deux pattes. Si l’influx nerveux atteint plusieurs neurones
d’associations on peut assister à un mouvement désordonné du corps.
Remarque :
-L’arc reflexe est le trajet suivi par l’influx nerveux du point excité jusqu’à l’effecteur.
- L’anesthésie consiste à supprimer la sensibilité des terminaisons nerveuses de la peau à
l’aide des produits anesthésiques comme l’éther, le formol… Ces produits endorment
temporellement les terminaisons nerveuses de la peau.
(Schéma d’un arc reflexe)
3- Rôle des autres parties de l’encéphale
a- Rôle du cervelet
Il est le centre de stimulation, d contrôle et des coordinations des mouvements. Il assure
l’équilibre du corps.
b- Rôle du bulbe rachidien
Il assure la liaison entre l’encéphale et la moelle épinière. Il commande certains mouvements
reflexes comme la respiration, la toux, les battements du cœur, la digestion.
c- Rôle de l’encéphale moyen
Il est le centre nombreux mouvements automatiques intéressant la vie de relation et la vie de
nutrition.
4- Hygiène du système nerveux
1- La fatigue nerveuse
a- Les manifestations
La fatigue nerveuse se manifeste par une lassitude générale, une incapacité d’effectuer un
quelconque mouvement, des maux de tête, une mémoire défaillante, l’insomnie, le manque
d’appétit, des troubles digestifs, des troubles cardiaques.
b- Les causes
Elles sont : l’inquiétude, des efforts exagérés, insuffisance de sommeil, la tristesse, la
monotonie dans le travail, l’excès d’excitants (alcool, thé, café…), les bruits à la vie moderne.
Si l’on n’intervient pas à temps, la fatigue nerveuse aboutit à un surmenage ou une dépression
nerveuse. C’est une maladie causée par une mauvaise transmission de message entre les
neurones.
c- La prévention

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Pour éviter la fatigue nerveuse, il faut se distraire, se détendre, dormir suffisamment, favoriser
l’acquisition de l’automatisme, éviter la monotonie dans le travail, la tristesse, l’égoïsme, …,
avoir toujours une bonne humeur.
2- Conseils pour fortifier le système nerveux
Pour fortifier le système nerveux, il faut :
- Discipliner sa vie (éviter la consommation des excitants)
- Organiser son travail (repos, distraction…)
- Pratiquer le sport
- Dormir suffisamment
- Avoir une bonne alimentation : le phosphore, le glucose, la vitamine PP (anti pellagreuse), la
vitamine B (antibéribérique) sont indispensables au bon fonctionnement du système nerveux.

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CHAPITRE IV : ETUDE D’UN ORGANE DE SENS : L’ŒIL
L’œil est l’organe de vision. C’est un organe de sens sensible à la lumière. Il détermine la
forme, la couleur et les dimensions des objets.
I- Anatomie de l’œil
L’œil est logé dans l’orbite. C’est un organe sphérique formé du globe oculaire et des organes
annexes.
1- Les organes annexes
Ce sont les organes qui entourent le globe oculaire et le protège. Ce sont :
a- Les cils et les sourcils
Les cils sont des poils qui se trouvent sur les paupières. Les sourcils sont des poils
situés vers le front. Les cils et les sourcils protègent l’œil contre les poussières, la
sueur, le vent…..
b- Les paupières
Ce sont des replis de la peau reliés à l’avant de l’iris par une membrane transparente
appelé la conjonctive. Elle porte de nombreux cils.
c- Les glandes lacrymales
Situé au niveau des sourcils, elles sécrètent des larmes qui nettoient et humidifient
constamment le globe oculaire.
C’est une cavité osseuse qui abrite le globe oculaire.
d- les muscles oculaires(4 droits et 2 obliques)
Se sont des muscles qui assurent la fixation et les mouvements du globe oculaire.
2-Le globe oculaire
Il est formé de trois membranes qui entourent les milieux transparents.
a- les membranes de l’œil
Le globe oculaire est formé de trois membranes qui sont :
la sclérotique : c’est la couche externe ; elle est épaisse et résistante ; c’est une
enveloppe de protection.Elle est blanche ,on l’appel blanc de l’œil. Elle est
transparente dans la partie antérieure du globe oculaire et forme la cornée
transparente.
-La choroïde : c’est la couche moyenne. Elle est riche en vaisseaux sanguins. Elle
joue alors le rôle nourricier. Elle est noire à cause des pigments noires qu’elle
renferme, Elle joue le rôle de chambre noire. Elle est prolongée à l’avant par l’iris qui
est percé d’un petit trou central appelé pupille.

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La rétine : c’est la membrane interne. Elle est sensible à la lumière. Elle est
constituée de deux feuillets :
*un feuillet externe mince et chargé de pigments noires et
*un feuillet interne dont les fibres nerveuses se rassemblent vers l’arrière du globe
oculaire pour former le nerf optique.
b- les milieux transparents
De l’avant vers l’arrière on distingue :
-la cornée transparente : c’est la membrane solide et transparente par laquelle la lumière
entre à l’intérieure de l’œil. Elle est nourrit par l’humeur aqueuse.
- l’humeur aqueuse : c’est un liquide fluide qui occupe la chambre antérieure de l’œil. Elle
est située entre l’iris et la cornée.
-le cristallin :c’est une lentille biconvexe ;il est élastique et déformable sous l’action des
muscles ciliaires.
-l’humeur vitré : c’est une masse gélatineuse contenue dans la chambre postérieure
de l’œil ;elle occupe environ 80% du volume de l’œil. (Schéma : coupe
antéropostérieure du globe oculaire)
3-structure microscopique de la rétine
Une coupe de la rétine montre deux couches :
-une couche réticulée (interne) formée de fibres nerveuses visuelles, les axones de ces cellules
se rassemblent pour former le nerf optique.
-une couche granuleuse (externe) formé de corps cellulaires des neurones. Les extrémités
(dendrites) de ces corps cellulaires sont en formes de cône ou de bâtonnets. La rétine est
photosensible grâce aux photorécepteurs qui sont les cônes et les bâtonnets.
Les neurones (ou cellules visuelles)en cône interviennent dans la vision à fort
éclairement(vision diurne) et sont responsables de la vision des couleurs ,elles sont logées
dans la tâche jaune ou fovéa. Les cellules visuelles en bâtonnets interviennent dans la vision à
faible éclairement(vision crépusculaire) de forme allongée elles contiennent une substance
chimique appelée pourpre rétinien.
(SCHEMA).
II-PHYSIOLOGIE DE L’ŒIL
Dans une chambre noire plaçons une bougie allumée devant un œil ou un appareil
photographique, dans les deux cas il se forme dans leur fond une image de la bougie. Cette
image est cependant réduite et renversée. L’œil fonctionne comme un appareil
photographique. En effet :

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-les objectifs de l’appareil photographique correspondent aux milieux transparents.
-la chambre noire correspond à la choroïde.
-la pellicule correspond à la rétine.
-le diaphragme correspond à l’iris.
1-la formation de l’image
Dans une chambre plaçons à quelques centimètres une bougie allumée devant l’œil d’un lapin
albinos(c’est un lapin dont l’œil pigmente).On peut observer par transparence l’image de la
bougie sur la rétine. En effet les rayons lumineux qui éclairent un objet traversent les milieux
transparents et sont déviés (réfractés) et concentrés sur la tâche jaune alors l’image se forme
sur la rétine. Dès que l’image est formée il nait un influx nerveux qui gagne le centre visuel
du cerveau par le biais du nerf optique.Ainsi tout objet éclairé et placé devant l’œil donne une
image nette sur la rétine, mais cette image apparait petite et renversée.
(Schéma : Formation de l’image dans l’œil normal)
2-l’accommodation
a-expérience
Lorsque nous regardons un objet situé à 60m nous le voyons clairement et nette ; mais si
l’objet est à moins de 60m,il est d’abord flou puis devient nette au bout de quelques instants ;
il y a donc une mise au point de l’image.
b-Définition
L’accommodation est la mise au point effectuée par le cristallin afin d’amener l’image d’un
objet sur la rétine.
Il existe une distance d entre l’œil et l’objet en deçà de laquelle l’accommodation n’est plus
possible, c’est la distance minimale de vision distincte ou punctum proximum. Elle varie avec
l’âge car l’élasticité du cristallin diminue aussi avec l’âge. L’accommodation s’accompagne
de la diaphragmassions; c’est une activité de l’iris qui se contracte afin de régler la quantité de
lumière pénétrant dans l’œil.
Remarque : plus l’objet est proche plus il est flou car l’image se forme derrière la rétine ou
hors de la tâche jaune.
3-Rôle de la rétine et de l’encéphale dans la vision
La rétine est photosensible grâce à ces photorécepteurs ; lorsque l’objet convenablement
éclairé est placé devant l’œil les rayons lumineux traversent les milieux transparents et sont
arrêtés par le feuillet pigmenté de la rétine ; la lumière excite donc la rétine (cellule visuel en
cône, cellule visuel en bâtonnet) , et il se crée un influx nerveux visuel qui sera conduit par le
nerf optique jusqu’au centre visuel du cerveau. C’est au niveau de l’aire visuelle que

30
s’élaborent les sensations visuelles et on voit alors un objet ; sa forme, dans sa couleur et dans
l’espace.
II-Anomalies de la vision et hygiène de la vue
1-Anomalie de la vision
a- la myopie
L’œil myope voit mal les objets éloignés ; soit le globe oculaire est trop long ou soit le
cristallin est trop bombé. Les images de l’objet se forment en avant de la rétine. La distance
minimale de la vision devient faible. On peut corriger la myopie en portant de lentilles
biconcaves (divergentes ou à bord épaisse).
b-l’hypermétropie
L’hypermétrope ne distingue pas nettement les objets proches des yeux :soit le cristallin est
trop plat ou soit le globe oculaire est trop court. Les images des objets approchés se forment
en arrière de la rétine. La distance minimale de vision distinct(15 Cm) devient plus grande
.Cette anomalie peut être corrigée par des verres biconvexes (convergents ou à bout mince).
c-la presbytie
Le presbyte voit mal les objets proches des yeux. La presbytie survient avec l’âge (45-50 ans)
car le cristallin devient rigide perd progressivement sa capacité d’accommodation. Les yeux
deviennent peu convergents. On y remédie en utilisant des verres biconvexes.
d- le daltonisme
C’est un défaut de vision de couleur. Il est héréditaire. Le daltonien voit le rouge en vert et le
vert en rouge.
e- la cécité crépusculaire
Elle se manifeste par l’affaiblissement de la vision au crépuscule. C’est une anomalie due à
l’absence de la vitamine A.
2- hygiène de la vue
Pour conserver une bonne vue, il faut :
-protéger les yeux contre la poussière, les microbes et les insectes
-éviter de frotter les yeux avec les mains et objets sales
-éviter de lire ou d’écrire à la lumière trop vive, trop faible, rouge ou clignotante
-éviter de fixer les rayons solaires car les rayons ultraviolets peuvent provoquer le
décollement de la rétine dont la conséquence est la cécité. Une alimentation riche en vitamine
A est nécessaire pour une bonne vue.

31
THEME II : ORGANES ET FONCTIONS DE NUTRITION

CHPI : LES ALIMENTS-HYGIENE ALIMENTAIRE


Les aliments que nous consommons sont des mélanges complexes de substances d’origine
animale et végétale. Ils assurent en proportion convenable l’entretien et la croissance de
l’organisme.
I- Mise en évidence des aliments simples du pain et de lait
A- Mise en évidence des aliments simples du pain
Le pain est obtenu par cuisson d’une pâte faite à base de la farine de blé, de l’eau et du sel. On
ajoute à cette pâte de la levure de bière qui produit une fermentation avec dégagement du
dioxyde de carbone.
1-Mise en évidence de l’eau dans le pain
Chauffons une mie de pain dans un tube à essai, de la vapeur d’eau s’échappe et se condense
en fines gouttelettes d’eau sur la paroi du tube. Le pain contient de l’eau.(schéma de
chauffage).
Si on continue le chauffage on obtient du charbon qui représente le carbone ; le pain contient
des substances carbonées.
2- Mise en évidence de substances carbonées du pain
Lavons de farine de blé sous un mince filet d’eau, on recueille un liquide laiteux contenant de
l’amidon et il reste dans les mains une pâte molle appelée gluten. L’amidon, gluten et le
glucose sont les substances carbonées du pain.
a-mise en évidence des glucides du pain
L’amidon : dans un tube à essai contenant une mie de pain, versons quelques
gouttes d’eau iodée ; une coloration bleue intense apparait. Le pain contient de
l’amidon, le réactif de l’amidon est l’eau iodée.(schéma de mise en évidence de
l’amidon)
Glucose : une mie de pain dans le liqueur de Fehling et portée à ébullition donne
un précipité rouge brique. Le pain contient du glucose ; le réactif des sucres
réducteurs est la liqueur de Fehling. (schéma)
b- Mise en évidence des protides
La réaction Xanthoprotéique

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Trempons un morceau de pain dans une solution d’acide nitrique concentré. Il
prend une coloration jaune ; après rinçage le morceau de pain prend une coloration
orange en présence de l’ammoniaque (NH4+)(schéma)
La réaction de Biuret
Versons quelques gouttes de sulfate de cuivre sur un morceau de pain, au bout de
quelques minutes il devient violet en présence de soude ou de la potasse. Le pain
contient du protide.
Le protide du pain est le gluten (schéma)
Remarque : on peut déceler des lipides dans le pain mais il est difficile de les mètre
en évidence par frottement sur du papier.
Composition du pain
Un Kg de pain contient :
400g d’eau, 500g de glucide(amidon et glucose), 80g de protides (gluten), 10g de sels
minéraux(chlorure de sodium et phosphate de calcium), 10g de lipide et des traces de
vitamines(B1, B3, B6) qui sont en grande partie détruites pendant la cuisson.
Le pain est un mélange d’aliment simple, c’est un aliment composé ; il est incomplet car il est
pauvre en vitamines et en lipides.
Un aliment composé est constitué de plusieurs types de molécules.
Un aliment simple est constitué d’un seul type de molécules (eau, protide, lipide)
B- Mise en évidence des aliments simples du lait
1- Mise en évidence des lipides du lait
Laissons reposer du lait frais pendant une journée dans un endroit frais. Une crème surnage le
liquide, c’est le lipide du lait. Elle forme des tâches translucides sur du papier qui ne
disparaissent pas sous l’action de la chaleur. La crème sert à fabriquer du beurre.
2-mise en évidence des protides du lait
Chauffons le lait écrémé, une mince pellicule apparait en surface : c’est l’albumine du lait(ou
frangipane) c’est une protéine qui coagule à la chaleur.
Ajoutons au lait restant quelques gouttes d’acide acétique (ou la présure), nous obtenons du
lait caillé ; en filtrant le lait caillé on obtient d’une part le caillot qui est la caséine du lait et
d’autre part le petit lait. La caséine est un protide de lait qui coagule sous l’action de l’acide,
de l’alcool ou de la présure ; elle ne se coagule pas à la chaleur. L’albumine et la caséine
constituent les protides du lait ; comme le gluten, elles donnent des résultats positifs avec la
réaction Xanthoprotéique et la réaction du Biuret.
3-Mise en évidence des glucides du lait

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Encor appelé sérum, le petit lait donne un précipité rouge brique avec la L.F à chaud. Le lait
contient un sucre réducteur ; le lactose.
3- Mise en évidence des sels minéraux
a-mise en évidence des chlorures
Le petit lait donne un précipité blanc avec le nitrate d’argent ; un précipité qui noircit à la
lumière : le lait renferme des chlorures. Le réactif des chlorures est le nitrate d’argent
(AgNO3).(schéma : mise en évidence des chlorures)
b-mise en évidence des sels calciums
Le petit lait donne un précipité blanc avec l’oxalate d’ammonium ; le lait renferme des sels de
calcium. L’oxalate d’ammonium est le réactif des sels de calcium.(schéma : mise en évidence
des sels calcium).
5-L’eau et les vitamines
Le petit lait est essentiellement composé de l’eau
Le lait frais est riche en vitamines (A, B1, B3, B12, C, E, K….)
Remarque : un litre de lait contient :
900g d’eau ; des protides (4g d’albumine et 29g de caséine), 50g de glucide (le
lactose), 37g de lipides (la crème) et 75g de sels minéraux.
Le lait est un aliment complet car il renferme tous les aliments simples en quantité
suffisante et parfaitement équilibré pour le fonctionnement et la croissance de
l’organisme.
II-caractères et classification des aliments simples

1-les aliments minéraux


a- L’eau
C’est la composante essentielle du corps humain ; elle est indispensable et représente
environ 2/3 du poids du corps. Les aliments riches en eau sont : pastèque, chou,
tomate, les boissons…
b- Les sels minéraux
Le besoin quotidien est d’environ 20g ; les principaux sels minéraux sont : les chlorures,
le carbonate de calcium, le phosphate de calcium, le fer, le sel de potassium, le
magnésium…
Le fer nécessaire à la synthèse de l’hémoglobine de sang ; l’iode est indispensable au
fonctionnement de la thyroïde. Le lait et le pain sont des aliments riches en sels minéraux.
2- Les aliments organiques

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Ce sont les protides, les lipides, les glucides et les vitamines. Ils sont élaborés par les
animaux et les végétaux chlorophylliens. Ce sont des aliments carbonés.
a- Les glucides
Ce sont les sucres et les féculent. Ils sont composés de carbone, d’hydrogène et d’oxygène
- Les sucres : ils sont présents dans le lait, le pain, les fruits. Ils sont solubles dans
l’eau. Le glucose, le fructose, le maltose, le lactose sont des sucres réducteurs. Le
saccharose est un sucre non réducteur car il ne réagit pas avec la liqueur de Fehling.
- Les féculents : ils sont composés d’amidon ou la fécule. On les trouve dans les
céréales et dans les tubercules. Ils sont insolubles dans l’eau.
Si l’on délaie dans l’eau de l’amidon, on obtient le lait d’amidon. Quand on chauffe le
lait d’amidon, on obtient de l’empois d’amidon ou amidon cuit qui se colore en bleu
avec l’eau iodée. L’eau iodée est le réactif de l’amidon.
Portons à ébullition un tube à essai contenant de l’empois d’amidon au quel on ajoute
un peu d’acide chlorhydrique puis laissons refroidir ; le contenu du tube ne se colore
plus en bleu avec l’eau iodée. L’amidon à donc disparu. Neutralisons l’acide avec de
la soude et chauffons le tube en y ajoutant de la L.F ; un précipité rouge brique se
forme, il ya nettement présence d’un sucre réducteur (le glucose). L’amidon s’est donc
transformé en glucose.
- Autres glucides
On distingue :
la cellulose qui est un glucide contenu dans les membranes des cellules
végétales, elle ne donne aucune réaction ni avec la LF ni avec l’eau iodée.
Glycogène est une réserve du glucose dans le foie et dans les muscles
b- Les lipides ou corps gras
Ils comprennent les huiles, graisses. Le lait, le beurre, le soja, les arachides, l’avocat
sont des aliments riches en lipides. Les lipides sont constitués du carbone,
d’hydrogène, d’oxygène et du soufre. Ils forment des tâches translucides sur du papier.
Les lipides liquides donnent une émulsion instable avec l’eau ; en présence de la
potasse ou de la soude l’émulsion à chaud se transforme en savon ou en alcool (le
glycérol) ; c’est la saponification.

c- Les protides ou corps azotés


Ils proviennent de la combinaison du carbone, d’oxygène, d’azote parfois du
phosphore et du soufre. Le blanc de l’œuf ou alumine, le gluten, la caséine, la viande,

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le poisson, du haricot sont des protides. Les protides donnent une solution colloïdale
dans l’eau ; ils donnent des réactions colorées positives à savoir la réaction
xanthoprotéique etla réaction de Biuret ; les protides liquides coagulent à la chaleur
sous l’effet de l’alcool ou de l’acide.
d- Les vitamines
Les vitamines sont des substances agissant à faibles dose indispensable à l’entretient,
au fonctionnement et au développement de l’organisme. On distingue des vitamines
liposolubles: soluble dans les lipides(les vitamines A, D, E, K) et les vitamines
hydrosolubles(les vitamines B1, B2, H, C).L’absence ou l’insuffisance de vitamine
dans l’organisme provoque des maladies appelées avitaminoses.
III-Les aliments et leurs rôles dans l’organisme
Les aliments sont en quatre groupes selon leur rôle dans l’organisme :
1-Les aliments énergétiques
Ils fournissent à l’organisme l’énergie nécessaire pour le fonctionnement des
organes(les glucides) et à la régulation de la température corporelle. Ce sont des
aliments riches en lipides et en glucides. En effet l’oxydation de:
1g de glucide produit 4 kcal ou 17KJ
1g de protide produit 4 kcal ou 17KJ
1g de protide produit 9 kcal ou 38KJ
NB : L’énergie s’exprime en kcal ou en kJ, dans le système international
1kcal=4,18KJ
2-les aliments plastiques ou constructeurs
Ils se composent des protides et des sels minéraux ; ils sont indispensables à la
croissance et à l’entretient du corps. Ils participent à l’élaboration des tissus et à la
réparation des tissus usés. Ils assurent également la croissance des poils et des ongles,
empêchent l’usure de la peau.
3-les aliments protecteurs ou fonctionnels
Ce sont des vitamines. On distingue :
-la vitamine A : elle assure la croissance du corps, la protection de l’épiderme et la
fabrication du pourpre rétinien. Sa carence entraine l’arrêt de croissance, la cécité
crépusculaire, et la(qlq chose manque).On trouve la vitamine A dans les carottes, dans
l’huile, le foie, les beurres d’origine animal, les fruits rouges (papayer, tomates,
mangues, pastèques…)

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-La vitamine B1 ou antibéribérique : on la trouve dans les enveloppes et gènes de
céréales, dans la pomme de terre, la banane, du haricot, le jaune d’œuf. Sa carence
entraine le béribéri.
-La vitamine C : Elle est présente dans les fruits acides (citron, orange, bonbon, pain
de singe) et dans les légumes frais (épinard, concombre, choux). Elle permet de lutter
contre la fatigue musculaire. L’avitaminose C s’appelle scorbut , c’est une maladie qui
se manifeste par la lésion des gencives, la chute des cheveux et une faiblesse générale.
-La vitamine D ou antirachitique :
-La vitamine B3OU PP : C’est la vitamine antipellagreuse ; est connue dans la
viande, le foie, la levure, l’œuf, le lait ; sa carence entraine la pellagre, c’est une
maladie qui se manifeste par la lésion de la peau, des maux de tête, des vertiges, des
troubles nerveux pouvant conduire à la folie.
- La vitamine B12 : Elle intervient dans la fonction des globules du sang ; sa carence
entraine l’anémie.
-La vitamine E : Elle stimule l’oxygénation et la circulation sanguine ; elle protège la
peau et le cuir chevelu, on la trouve dans le blé, le soja, le beurre de vache, les huiles
végétales.
-La vitamine K : C’est la vitamine antihémorragique ; elle intervient dans la
coagulation du sang : on la trouve dans l’épinard, huile de soja.
4-Les aliments encombrants ou aliments de lest
Ce sont des aliments riches en cellulose notamment les légumes verts (salade, chou, haricot
vert ; il facilite la digestion.

IV-HYGENE ALIMENTAIRE

1-Les maladies par carence


a) Le kwashiorkor
C’est une maladie de malnutrition qui atteint les enfants de 1 à 3 ans.
-Les symptômes : Le kwashiorkor se manifeste par un manque d’appétit, une diarrhée
persistante, des œdèmes (infiltration d’eau sous la peau) ; des trouble de
comportement (enfant triste et pleurnichard), retard de croissance, des troubles cutanés
(cheveux roux et cassants, l’apparition des plais sur la peau).La mort parvient dans
80% des cas.

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-Les causes : Le kwashiorkor est du à un sevrage brusque avec une alimentation
pauvre en protide.
-Prévention et traitement : on peut prévenir en faisant un sevrage progressif et en
enrichissant le régime alimentaire de l’enfant en protéine. Pour soigner il faut à
l’enfant une alimentation riche en protéine animal et végétal.
B) Le marasme : C’est une maladie due à la sous alimentation. C’est une maladie des
premières années de la vie.
-symptômes : Le marasme se manifeste par un retard de croissance, une perte de poids
musculaire et les os atrophiés, un visage émacié (creusé par l’amaigrissement), des
yeux enfoncés dans les orbites, des troubles de comportement (anxiété(angoisse,
inquiétude) et nervosité).
-Les causes : C’est une maladie causée par une alimentation pauvre en aliment
énergétique (glucides et lipides).
-Prévention et traitement : on peut prévenir ou traiter le marasme en enrichissant le
régime alimentaire en aliments énergétiques.
C) Le béribéri
-symptômes : Le béribéri se manifeste sous deux formes :
•La forme sèche ou forme paralytique : Cette forme est caractérisée par la paralysie
des membres inférieurs et supérieurs puis des muscles du tronc, des lésions nerveuses
aboutissant à l’atrophie musculaire ; et la mort survient par asphyxie.
•La forme œdémateuse ou hydropique: Elle se manifeste par des œdèmes qui
commencent d’abord au niveau des jambes puis s’étant sur tout le corps ; on note aussi
des troubles cardiaques et respiratoires qui entrainent la mort par syncope.
-Causes : Le béribéri est dut à un manque de vitamine B1 dans l’alimentation, c’est
l’avitaminose B1.
-Prévention et traitement : on peut prévenir ou soigner le béribéri par des aliments
riches en vitamine B1. C’est une maladie humaine qui attaque aussi les oiseaux.
Une avitaminose est une maladie due à l’absence d’une vitamine dans l’organisme.
2-Les besoins de l’organisme
La ration alimentaire est la quantité d’aliment nécessaire qu’un organisme doit
consommer chaque jour pour être en bonne santé. Elle dépend de l’âge, de l’activité,
du sexe et de l’état physique ; elle doit être variée, saine et équilibrée ; elle doit aussi
tenir compte du climat (quand il fait frais elle doit être riche en lipide et sous un climat
chaud elle doit être aqueuse). On distingue plusieurs types de ration :

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a) La ration de croissance : C’est la ration dont un enfant a besoin pour la croissance de
son organisme. Elle doit riche en aliment bâtisseur (protides et sels minéraux).
b) La ration de travail : C’est la ration dont un travailleur a besoin pour assurer ses
dépenses énergétiques, elle doit être riche en aliment énergétique ; elle varie en
fonction du travail fourni et avec l’âge. Elle est comprise entre 3000 et 6000 kcals.
c) La ration d’entretien: C’est la ration dont un adulte a besoin pour maintenir sa santé ;
elle varie entre 2000 et 2600 kcals.
APPLICATION
Une ration se compose de 70g de protides, 70g de lipides, 400g de glucides, 20g de
sels minéraux et 2,5lg d’eau.
1-Quelle est la valeur énergétique de cette ration ?
2-De quelle ration s’agit-il ?
SOLUTION
La valeur énergétique de cette ration est
(4kcals × 70) + (4kcals × 400) + (9kcals × 70)
=280kcals + 630kcals + 1600kcals
=2510kcals
La valeur énergétique de cette ration est 2510kcals. C’est une ration d’entretient.

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CHP II : L’APPAREIL DIGESTIF-LA DIGESTION-HYGIENE
Dans l’organisme la plus part des aliments que nous consommons subissent des
transformations ; l’ensemble de ces transformations constituent la digestion. Les organes qui
interviennent dans ces transformations constituent l’appareil digestif. L’appareil digestif
comprend le tube digestif et les glandes digestives.
I- Anatomie de l’appareil digestif
1- La bouche
La cavité buccale est limitée en avant par les lèvres, sur les côtés par les joues, en haut par la
voute, en bas par la planché et en arrière le voile du palais qui se termine par la luette. La
bouche est tapissée d’une muqueuse, l’épithélium doublée d’une membrane conjonctive. Elle
renferme la langue et les dents. La langue est fixée sur le planché buccal. Dans la bouche se
déversent la salive secrétée par les glandes salivaires.
2- Les dents
Les dents sont implantées dans les alvéoles creusées dans les maxillaires. L’Homme adulte a
32 dents.
a- Les différentes sortes de dents.
Il existe trois sortes de dents : les incisives qui coupent les aliments, les canines qui
déchirent les aliments et les molaires qui les broient. Sur chaque mâchoire on
distingue quatre incisives, deux canines, quatre prémolaires et six molaires.
La formule dentaire de l’adulte est de 2/2I + 1/1C + 2/2PM + 3/3M.
La formule dentaire d’un adolescent est de 2/2I + 1/1C + 2/2PM
b- La dentition
La dentition est le processus d’apparition et d’éruption des dents. L’Homme possède deux
types de dentition : la dentition de lait qui est une dentition incomplète (20 dents jusqu’à l’âge
de 7 ans) et la dentition définitive (32 dents). La troisième molaire appelée dent de sagesse ne
pousse que vers l’âge de 25 à 30 ans (Schéma de la structure de la dent)
c- Structure d’une dent
Une dent comprend : la racine, la couronne et le collet
- la couronne : elle est allongée comme une lame chez les incisives, coniques chez les canines
et cubiques chez les molaires et les prémolaires.
- la racine : elle fixe la dent dans l’alvéole
- le collet : c’est la zone de jonction entre la couronne et la racine.
La coupe longitudinale d’une dent montre :
- l’émail : il est dure, riche en calcaire ; il est protégé par une cuticule

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- l’ivoire : c’est la plus grande partie de la dent ; elle est riche en sels minéraux
- le cément : c’est une substance osseuse qui recouvre la racine
- la pulpe dentaire : elle occupe la cavité centrale creusée par l’ivoire ; elle est formée de
tissus conjonctifs ; elle est traversée par des vaisseaux sanguins et le nerf dentaire.
COUPE D’UNE DENT
3- Le tube digestif et les glandes digestives
a- Le tube digestif
- le pharynx : il est situé derrière le voile du palais ; c’est le carrefour des voies digestives et
respiratoires (la bouche et les fosses nasales d’une part, le larynx et l’œsophage de l’autre).
- l’œsophage : c’est un tube musculaire qui relie le pharynx à l’estomac ; chez l’adulte il fait
environ 25 à 35 cm de long et 2 cm de diamètre. La plus grande partie de l’œsophage est
thoracique.
- l’estomac : c’est une poche en forme de J de contenance 2 L environ ; son entrée est le
cardia et sa sortie est le pylore. La paroi de l’estomac est constituée de muscles et de glandes
gastriques.
- l’intestin grêle : il a une longueur d’environ 8 m avec un diamètre de 3 cm. Il est replié sur
lui-même. Sa paroi interne est constituée de muscles et de glandes intestinales. Au niveau de
l’intestin grêle on trouve de nombreux replis appelés villosités intestinales qui augmentent
considérablement de surface quand elles sont en contact avec les aliments.
- le gros intestin : il entoure l’intestin grêle ; il commence par l’appendice (au niveau du
coecum) et se termine par le rectum qui s’ouvre par l’anus. La paroi intestinale est constituée
seulement de muscles.
b- Les glandes digestives
Les glandes digestives sont des organes du tube digestif qui secrètent des liquides appelés
sucs digestifs. Un suc digestif contient au moins une enzyme ou diastase. Une enzyme est un
catalyseur biologique qui active les réactions chimiques dans l’organisme.

b.1- les glandes salivaires


Situés dans la paroi buccale, les glandes salivaires sont au nombre de trois paires : les
parotides (au niveau des oreilles), les sous maxillaires (au niveau du maxillaire inférieur) et
les sublinguales (sous la langue). Les glandes salivaires secrètent de la salive. La salive est
constituée de l’eau, des sels minéraux et de l’amylase qui est l’enzyme contenue dans la
salive. L’inflammation des glandes salivaires provoque des oreillons.
b.2- Le foie

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C’est la glande la plus volumineuse ; il est situé du côté droit de la cavité abdominale ; il est
abrité par le diaphragme. Le foie sécrète la bile qui se déverse dans l’intestin grêle par le
canal cholédoque. La bile n’est pas un suc digestif car elle ne contient pas d’enzymes.
b.3- le pancréas
Il est situé sous l’estomac ; chez l’Homme le canal pancréatique et le canal cholédoque
débouchent à un même endroit de l’intestin grêle appelé duodénum. Le pancréas secrète le suc
pancréatique qui renferme des enzymes telles que : les peptidases, la lipase ou trypsine….
b.4- les glandes de la paroi du tube digestif
Ce sont les glandes gastriques et les glandes intestinales.
Les glandes gastriques secrètent le suc gastrique qui renferme des enzymes comme la pepsine,
la présure.
Les glandes intestinales secrètent le suc intestinal qui est riche en enzyme (la lipase, la
trypsine, la peptidase, la maltase). (Schéma de l’appareil digestif)
II- Physiologie de l’appareil digestif : la digestion
La digestion est l’ensemble des transformations que subissent les aliments dans le tube
digestif. Elle se résume en une simplification moléculaire au cours de laquelle de grosses
molécules d’aliments sont fragmentées en petites molécules. Ces molécules simples issues de
la digestion des aliments sont appelées des nutriments.
1- Digestion de l’amidon par la salive (digestion in vitro)
Expérience : considérons 4 tubes à essaie A, B, C et D contenant de l’amidon préparé comme
suit :
-Tube A : empois d’amidon + eau distillée
-Tube B : empois d’amidon + salive fraiche
-Tube C : empois d’amidon + salive bouillie
-Tube D : empois d’amidon + salive fraiche + acide chlorhydrique
Les quatre tubes sont placés au bain-marie
(Schéma de mise en évidence de la digestion de l’amidon)
Quelques minutes plus tard faisons sur les quatre tubes un test à la liqueur de Fehling
bouillante.
Observation :
- Dans le tube A : pas de précipité rouge brique car sans la salive l’amidon ne peut pas être
digérée.
- Dans le tube B, : il ya précipité rouge brique ; l’amidon est transformée en sucre réducteur
sous l’action de l’amylase

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- Dans le tube C : il n’ya pas de précipité rouge brique ; l’amylase comme la plus part des
enzymes est dénaturée par la chaleur.
- Dans le tube D, ;il n’ya pas de précipité rouge brique ; l’amylase n’agit pas en milieu acide.
Conclusion :
La salive a transformée l’amidon en sucre réducteur, le maltose qui est un corps soluble ; elle
agit à la température du corps.
2- Les différentes étapes de la digestion dans l’organisme
Dans l’organisme, la digestion est à la fois mécanique et chimique.
a- La digestion au niveau de la bouche (digestion buccale)
- Dans la bouche les aliments sont broyés par les dents : c’est la mastication. Ils sont ensuite
imprégnés de salive et façonnés par la langue pour former une bouillie molle appelée le bol
alimentaire. Sous la contraction des muscles, le bol alimentaire passe dans l’œsophage puis
l’estomac : c’est la déglutition.
- Au cours de l’action chimique la salive grâce à l’amylase transforme l’amidon en maltose.
b- La digestion au niveau de l’estomac (digestion gastrique)
- Dans l’estomac les aliments subissent une action mécanique grâce à la contraction des
muscles gastriques : c’est le brassage des aliments.
- Au cours de l’action chimique, les protides sont transformés en polypeptides par la pepsine ;
il s’agit de la transformation partielle des protides. A la fin de la digestion gastrique, les
aliments forment une bouillie acidulée appelée chyme stomacal qui passe dans l’intestin grêle.
Le chyme se compose de l’eau, des sels minéraux, des vitamines, du maltose, de polypeptides
et des lipides.
c- Digestion au niveau de l’intestin grêle (digestion intestinale)
- Dans l’intestin grêle les aliments subissent un brassage grâce à la contraction des muscles de
l’intestin grêle.
- L’essentiel de la digestion chimique s’effectue dans l’intestin grêle ; les sucs pancréatiques
et intestinaux qui renferment de nombreuses enzymes puissantes qui transforment l’amidon
cru ou cuit et le maltose en glucose, les protides et les polypeptides sont transformés en acides
aminés et en glycérine. Certaines substances comme l’eau et les sels minéraux ne subissent
pas de transformation au cours de leur passage dans le tube digestif.
A la fin de la digestion on obtient une bouillie fluide appelée chyle intestinal qui est composé
de l’eau, des sels minéraux, des vitamines, le glucose, les acides aminés, les acides gras et la
glycérine. La bile n’est pas un suc digestif ; cependant elle favorise l’action des sucs

43
pancréatiques et intestinaux en neutralisant le chyme ; elle favorise également la digestion des
lipides en formant avec eux une émulsion stable.
Remarque : Dans le gros intestin il n’ya pas de digestion. Les déchets issus de la digestion et
des aliments non digérés forment la matière fécale qui est évacué par l’anus. L’analyse des
excréments montrent qu’ils sont accompagnés d’eau et des bactéries (microbes). Ces bactéries
sont nombreuses dans l’intestin grêle mais ne sont pas pathogènes ; elles aident aux
transformations chimiques de certaines molécules alimentaires. C’est cette flore intestinale
qui est en partie rejetée au cours des émissions des selles.
Aliments Salive (amylase) Suc gastrique Suc intestinal et Nutriment
(protéases) pancréatique obtenu
(maltase,
amylase,
peptidase)
Amidon Maltose Glucose Glucose
(Glucides)
Amidon Glucose
Protides Peptides Acides aminés Acides aminés

Protides Acides aminés


Lipides Acides gras Acides gras

Glycérol Glycérol
Eau et sels Eau et sels
minéraux minéraux
Tableau simplifié des phénomènes de la digestion

3- L’absorption intestinale
L’absorption intestinale est le passage des nutriments du chyle dans le sang et dans la lymphe
(milieu intérieur) ; donc ces nutriments passeront par deux voies essentielles : la voie
sanguine et la voie lymphatique. En effet l’eau, les sels minéraux, les vitamines, le glucose et
les acides aminés passent dans le sang tandis que les acides gras et le glycérol passent dans la
lymphe. L’absorption intestinale s’effectue au niveau de l’intestin grêle à travers les villosités
intestinales ; elle est favorisée par le grand nombre de villosités intestinales, leur grande
surface de contact, la minceur de leur paroi et leur riche vascularisation.

44
Le but de la digestion est donc de décomposer les aliments encore chimiques capables de
passer dans le sang. (Schéma d’une villosité intestinale)

III- Hygiène de la dent et de la digestion


d- Hygiène dentaire : La carie dentaire
La carie dentaire est la déminéralisation et la perforation des dents par des microbes. Elle
évolue en quatre étapes : d’abord elle atteint l’émail (1er degré) puis l’ivoire (2ème degré) ;
ensuite la pulpe dentaire (3ème degré). Quand elle n’est pas soignée, elle provoque des abcès
graves qui entrainent des douleurs intenses (4ème degré).
Pour l’éviter, il faut prendre soin des dents :
- Se brosser les dents au réveil et après chaque repas
- Eviter l’abus de sucreries et de pâtisseries surtout chez les enfants
- Eviter les aliments trop chauds et trop froids
- Eviter de casser les objets durs ou d’ouvrir les bouteilles avec les dents
- Consommer des aliments riches en calcium et en phosphore indispensables à la
minéralisation des dents.

1- Hygiène de la digestion
Pour avoir une bonne digestion, il faut :
- Bien mâcher les aliments avant de les avaler
- Boire peu d’eau pendant les repas
- Manger à des heures régulières et sans excès
- Eviter l’abus de l’alcool, du tabac, des épices...
- Manger des aliments appétissants
- Favoriser l’évacuation des déchets en allant régulièrement à la selle, en consommant des
aliments riches en cellulose et en faisant des exercices de gymnastiques abdominales.

45
Chapitre 3 : le sang- les groupes sanguins- quelques anomalies du sang

I- Mise en évidence des constituants du sang


1- Les techniques de mise en évidence
a- Le frottis sanguins
On réalise un frottis sanguins en étalant une goutte de sang sur une lame de microscope
recouverte d’une lamelle puis on sèche la préparation. L’observation microscopique du frottis
sanguin permet de distinguer des cellules libres (globules rouges, globules blancs et les
globulins) qui sont en suspension dans le plasma. Le sang est donc un tissu conjonctif dont la
substance interstitielle est le plasma.
(Schéma : observation du frottis sanguins)
b- La sédimentation du sang
On peut rendre le sang incoagulable en y ajoutant un anticoagulant tel que l’oxalate
d’ammonium ou le citrate de sodium : c’est la sédimentation du sang. Si l’on laisse décanter
ce sang pendant quelques heures on obtient une séparation de ces éléments figurés (hématies,
leucocytes) et le plasma. Le sang contient des ions calcium qui sont éliminés par l’oxalate
d’ammonium afin de rendre impossible la coagulation.
(Schéma : sédimentation du sang)
2- Les constituants du sang
a- Les globules rouges
Les hématies sont des cellules sans noyau et de formes biconcaves. Leur cytoplasme renferme
un pigment appelé hémoglobine, une protéine qui donne la couleur rouge au sang. Le fer
entre dans la composition de l’hémoglobine. Les globules rouges prennent naissance dans la
moelle jaune des os. Ils ont une durée de vie de 120 jours environ ; ils sont détruits dans le
foie ou dans la rate. Leur nombre est estimé de 4,5 à 5 millions par mm3 de sang.
(Schéma des hématies vues de face et vues de profil)
b- Les globules blancs
Les leucocytes sont des cellules à noyau ; ils sont moins nombreux que les hématies, environ
7000 à 7500 par mm3 de sang. Ils prennent naissance dans la moelle rouge des os ; ils ont une
durée de vie de 10 jours environ. On distingue deux types de globules blancs : les
mononucléaires et les polynucléaires.
- les polynucléaires : ils ont un noyau découpé en plusieurs lobes ; leur cytoplasme présente
des granulations. Ils sont aussi appelés des granulocytes.
(Schéma du polynucléaire)

46
- les mononucléaires : leur cytoplasme ne possède pas de granulation ; ils comprennent les
lymphocytes et les monocytes.
Les lymphocytes ont un gros noyau arrondi avec un cytoplasme de faible épaisseur tandis que
les monocytes ont un noyau courbé avec un cytoplasme abondant.
(Schéma d’un lymphocyte et d’un monocyte)
c- Les plaquettes sanguines ou globulins
Les globulins sont des cellules sans noyau. Ils ont une durée de vie de 10 jours environ. De
taille très petite ils interviennent dans la coagulation du sang ; leur rôle est de lutter contre les
hémorragies.
d- Le plasma
Le plasma est un liquide jaunâtre formé de nombreuses substances telles que les nutriments
du chyle, des hormones, du fibrinogène fabriqué par le foie, les déchets (urée, acide urique, du
CO2).

II- Propriétés et rôle du sang


1- La coagulation du sang
Abandonné à l’air libre le sang coagule. La coagulation est la prise en masse du sang due à la
transformation du fibrinogène e fibrine. C’est une activité à la présence de l’ion calcium et de
la vitamine K. La fibrine emprisonne les globules pour former le caillot (caillot= fibrine +
globules) ; le caillot comporte deux phases : le caillot d’hématies et le caillot de leucocytes
appelé couenne. Quand le caillot diminue de volume, un liquide apparait en surface : c’est le
sérum. Le plasma diffère du sérum par la présence de fibrinogènes (sérum= plasma –
fibrinogène). La coagulation permet d’arrêter l’hémorragie.
(Schéma de la coagulation du sang)
2- Propriétés et rôle des constituants du sang
a- Les globules rouges ou hématies
Propriétés
Les hématies grâce à l’hémoglobine sont capables de fixer certains gaz. Cette combinaison
gazeuse peut être mise en évidence par des changements de couleur du sang. Dans un milieu
riche en O2 l’hémoglobine se combine avec ce gaz pour former l’oxyhémoglobine et le sang
dévient rouge vif :
Hb + O2 HbO2

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Dans un milieu riche en dioxyde de carbone, l’hémoglobine fixe ce gaz pour former la carbo-
hémoglobine et le sang dévient rouge sombre :
Hb + CO2 HbCO2
L’oxyhémoglobine et la carbohémoglobine sont des corps instables.
Rôle des hématies
Grâce à leurs propriétés, les hématies jouent un rôle respiratoire dans l’organisme. Elles
transportent les gaz respiratoires (CO2) vers les poumons et l’ O2 vers les organes.
b- Les globules blancs ou leucocytes
Propriétés
- la diapédèse : c’est une propriété qui permet aux polynucléaires de traverser les parois des
vaisseaux sanguins
- la phagocytose : les polynucléaires sont capables de capturer des microbes, les introduire
dans leur cytoplasme et les digèrent : c’est la phagocytose
- le chimiotactisme : les globules blancs sont attirés par les substances chimiques sécrétés par
les microbes (les toxines) ; cette sensibilité s’appelle le chimiotactisme
-la mobilité : les polynucléaires se déplacent en émettant des pseudopodes ; on dit qu’ils sont
animés d’un mouvement amiboïde
-la sécrétion : certains globules blancs en particulier les lymphocytes sécrètent dans le sang
des antitoxines capables de neutraliser les toxines microbiennes
- le nettoyage : les globules blancs débarrassent l’organisme des cellules mortes
Rôle des leucocytes
Grâce à leurs propriétés remarquables, les leucocytes jouent le rôle de défense et de nettoyage
de l’organisme.
c- Le plasma
Le plasma est un agent de transport car il transporte des substances nutritives vers les organes
et les déchets vers leur lieu d’évacuation.
Remarque : la glycémie est le taux de glucose dans le plasma ; elle est constante et est de 1 g
de glucose par litre de plasma. Ce taux est corrigé à partir du glycogène dans le foie.
d- La lymphe
La lymphe est un liquide clair qui s’écoule lors d’une blessure superficielle, d’une brûlure et
d’une égratignure. Elle est constituée du plasma et des globules blancs (Lymphe= Plasma +
Globules blancs) ; elle circule dans les vaisseaux lymphatiques. Sur les trajets de ces
vaisseaux se trouvent des ganglions lymphatiques ; le lieu de fabrication des lymphocytes. La

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lymphe joue un rôle nourricier ; c’est le liquide nutritif des cellules. Elle joue également le
rôle de défense grâce aux globules blancs qu’elle contient.
III- La transfusion sanguine et les groupes sanguins
1- La transfusion sanguine
La transfusion sanguine est une opération qui consiste à injecter du sang à un malade. Le sang
du donneur doit être sain, c'est-à-dire un sang qui ne doit pas contenir des germes microbiens ;
aussi il faut se rassurer qu’il existe une compatibilité transfusionnelle en déterminant les
groupes sanguins du donneur et du receveur afin d’éviter les risques d’agglutinations. Une
agglutination est un processus au cours duquel les globules rouges forment des grumeaux
lorsqu’un anticorps rencontre un antigène correspondant. Cette réaction détruit
considérablement les globules rouges. Les globules rouges du donneur sont dits compatibles
si le receveur ne présente pas d’anticorps pouvant agglutiner son sang. On appelle antigène ou
agglutinogène les molécules qui couvrent la surface des hématies et qui suscitent la formation
d’anticorps dans l’organisme. Les anticorps ou agglutinines sont des molécules présentes dans
le plasma ou le sérum qui réagissent avec les antigènes en provoquant l’agglutination. Les
anticorps sont produits par les leucocytes.
2- Les groupes sanguins
a- Le système ABO
La découverte du système ABO a permis la détermination des groupes sanguins à partir des
antigènes et des anticorps. Dans le système ABO on distingue des antigènes A et B et les
anticorps anti A et anti B. Les individus dont les hématies portent des antigènes A sont du
groupe A, ceux dont les hématies portent des antigènes B sont du groupe B. Les individus
dont les hématies portent des antigènes A et antigènes B sont du groupe AB. Ceux qui n’ont
ni l’antigène A ni l’antigène B sont du groupe O. On ne peut pas trouver dans le même groupe
sanguin l’anticorps et l’antigène correspondant. Le groupe A possède l’anticorps anti-B, le
groupe B possède l’anticorps anti-A, le groupe AB ne possède ni l’anticorps anti-A ni
l’anticorps anti-B. Le groupe O possède à la fois l’anticorps anti-A et l’anticorps anti-B.
Groupes A B AB O
sanguins
Antigènes Antigène A Antigène B Antigène A et Ni antigène A,
Antigène B ni antigène B
Anticorps Anticorps anti-B Anticorps anti-A Ni anticorps Anticorps anti-
anti-A, ni A, anticorps
anticorps anti-B anti-B

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Dans le système ABO, les possibilités de transfusion sanguine sont:

O AB

B
NB : le meilleur sang que l’on peut donner à un malade est le sang d’un individu du même
groupe.
b- Les facteurs Rhésus
Le facteur Rhésus est un antigène qui existe dans les hématies de certains individus ; ces
individus sont dits de Rhésus positifs (Rh+) ; ceux dont les hématies ne possèdent pas de
facteurs Rhésus sont dits de Rhésus négatifs (Rh-). Le Rhésus positif ne peut pas donner du
sang au Rhésus négatif :
Rh- Rh- Rh+ Rh+
NB : le groupe O- est un donneur universel et le groupe AB+ est un receveur universel.

IV- Quelques anomalies du sang


1- La drépanocytose
La drépanocytose ou anémie falciforme est une maladie héréditaire qui se caractérise par
l’altération de l’hémoglobine.
a- Les symptômes
Elle se manifeste par une fatigue générale, une anémie sévère, des douleurs osseuses,
articulaires et musculaires, un gonflement du foie et de la rate, la présence des drépanocytes
dans le sang.
b- Origine ou cause
La drépanocytose est due à l’hémoglobine anormale. L’hémoglobine anormale S (HbS) tout
comme l’hémoglobine normale A (HbA) se combine au dioxygène pour former
l’oxyhémoglobine mais dans un milieu pauvre en oxygène, l’hémoglobine S précipite dans
l’hématie qui perd son élasticité et sa forme de façon irréversible en donnant lieu à des
drépanocytes. Les drépanocytes ont une durée de vie très courte d’environ 7 jours. Leur

50
destruction provoque l’anémie. De plus la forme des drépanocytes favorise l’agglutination
qui est à l’origine des douleurs et du surcharge du cœur.
(Schéma des drépanocytes)
On distingue trois catégories d’individus selon la forme de l’hémoglobine :
- les individus sains dont les hématies ne renferment que l’hémoglobine A ; on dit que
l’électrophorèse est AA
- les individus faiblement atteints qui possèdent à la fois l’hémoglobine A et l’hémoglobine
S ; leur électrophorèse est AS, ce sont des individus bien portants dans des bonnes conditions
de nutrition et d’oxygène
- les individus drépanocytaires ; leur électrophorèse est SS.
c- Lutte contre la maladie
La drépanocytose est incurable ; cependant on peut vivre avec la maladie en ayant une bonne
condition d’oxygénation et de nutrition surtout en prenant des médicaments pour calmer les
crises. On peut la prévenir en faisant des examens prénuptiaux avant le mariage.
2- L’hémophilie
C’est une maladie héréditaire qui se manifeste par la coagulation lente ou le non coagulation
du sang en cas d’hémorragie; la moindre blessure met le malade en état de danger.
3- L’anémie
C’est une maladie caractérisée par une diminution sensible du nombre de globule rouge dans
le sang.
4- La leucémie
Elle se manifeste par l’augmentation anormale du nombre de globules blancs dans le sang.

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CHPIV : l’appareil circulatoire, la circulation sanguine-hygiène
L’appareil circulatoire comprend un organe moteur ; le cœur dont la contraction assure les
mouvements du sang et des organes conducteurs qui sont des vaisseaux sanguin dans lesquels
circule le sang.
I-Anatomie de l’appareil circulatoire
1-le cœur
Le cœur est un organe de forme conique située dans la cage thoracique entre les deux
poumons.
a-Structure externe du cœur
La partie supérieure du cœur est constituée de deux pochettes appelées oreillettes, sur cette
partie sont fixés des vaisseaux sanguins. La partie inférieure est formée de deux masses
rouges qui sont les ventricules. Le cœur est parcouru par des vaisseaux nourriciers appelés
vaisseaux coronaires (qui part de l’aorte et irrigue le cœur)
b-structure interne du cœur
La coupe longitudinale du cœur présente un organe creux constitué de 4 cavités (deux
oreillettes et deux ventricules) ; l’oreillette gauche communique avec le ventricule gauche et
l’oreillette droite communique avec le ventricule droit. Cette communication est assurée par
des orifices munis de valvules appelés valvule auriculo-ventriculaire (la valvule mitrale pour
le cœur gauche et la valvule tricuspide pour le cœur droit). Les valvules empêchent le sang de
revenir en arrière. Il n y a pas de communication entre le cœur gauche et le cœur droit. Le
cœur gauche contient du sang rouge vif et le cœur droit du sang rouge sombre.
2 -Les vaisseaux sanguins
On distingue trois types de vaisseaux sanguins : les artères, les veines et les capillaires.
a- les artères
Elles conduisent le sang du cœur. On distingue :
-L’artère aorte : c’est la plus grosse artère ; elle part du ventricule gauche et partage le sang
rouge vif dans tout le corps.
-L’artère pulmonaire : elle part du ventricule droit et amène le sang rouge sombre dans les
deux poumons.
Les artères se ramifient en branches secondaires appelées artérioles. Les parois des artères
sont constituées de fibres musculaires élastiques, c’est pourquoi quand une artère est coupée
elle reste béante (grand ouvert). Les orifices entre les ventricules et les artères sont munis de
valvules appelées valvules sigmoïdes.
b -Les veines

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Les veines ramènent le sang au cœur. Les plus grosses veines communiquent avec les
oreillettes. Les veines se ramifient en veinules. La paroi des veines est mince et peu élastique,
elles ont tendance à se refermée lorsqu’elles sont coupées. La plupart des veines situées en
dessous du cœur possèdent des valvules sigmoïdes. On distingue :
-quartes veines pulmonaires : elles arrivent de l’oreillette gauche avec du sang rouge vif
provenant des poumons.
-deux veines caves (veine cave supérieur et veine cave inférieur) : elles amènent le sang rouge
sombre dans l’oreillette droite, ce sang provient des organes.
c- les capillaires
Ce sont des vaisseaux sanguins très fins que l’on rencontre dans les organes. Ils proviennent
de la ramification des artères et des veines.
SCHEMA DE LA COUPE LONGITUDINALE DU CŒUR HUMAIN
II-PHYSIOLOGIE DE L’APPAREIL CIRCULATOIRE : LA CIRCULATION
SANGUINE
1-Le fonctionnement du cœur
Le fonctionnement du cœur est caractérisé par ses battements. On peut enregistrer ces
battements par un appareil appelé cardiographe et les courbes obtenues sont des
cardiogrammes. Le rythme cardiaque ou pulsation est le nombre de battement cardiaque par
unité de temps ; elle est en moyenne 70 battements/mn, mais il peut subir des variations. Le
pouls est la persécution des battements du cœur au niveau des artères.
Chaque battement comprend :
-le systole auriculaire (0,1s) : pendant la systole auriculaire, les oreillettes se contractent
simultanément et chassent le sang dans les ventricules puis les valvules ventriculaires se
ferment.
-la systole ventriculaire (0,3s) : pendant la systole ventriculaire les ventricules se contractent
et propulsent le sang dans les artères, et les valvules sigmoïdes se ferment.
-la diastole (0,4s) : c’est le repos général du cœur ; c’est la phase au cours de laquelle le sang
revient dans les oreillettes par les veines.
La systole auriculaire, la systole ventriculaire et la diastole se répètent de façon cyclique ;
elles constituent la révolution cardiaque ou le cycle cardiaque. En comparant le temps du
travail(les systoles 0,4s) et son temps de repos (la diastole 0,4s) on peut conclure que le cœur
travail autant qu’il se repose.

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Le cœur est l’organe moteur de la circulation sanguine : il joue le rôle de pompe refoulant en
propulsant le sang des ventricules dans les artères ; et le rôle de pompe aspirante en aspirant le
sang des veines dans les oreillettes.

2-Rôles des vaisseaux sanguins


a-Rôle des artères
Les artères conduisent le sang du cœur aux organes ; dans les plus grosses artères le sang
circule avec une forte pression appelée tension artérielle, c’est pourquoi lorsqu’une artère est
coupé, le sang jaillit ; la tension artérielle est la pression exercée par le sang sur les parois des
artères. On enregistre la tension par le manomètre et elle s’énonce par une «fraction» : le
numérateur est le maximal qui représente la pression maximale au moment de la systole
ventriculaire, elle est comprise entre 12 et 14 ; et le dénominateur est la maximale c'est-à-
dire ; la pression maximale au cours de la diastase, elle est comprise entre 7 et 9.
Exemple de tension artérielle : 12,5/8
b-Rôle des veines
Les veines conduisent le sang des organes au cœur ; dans les veines le sang circule lentement
mais au fur et à mesure que l’on s’approche du cœur cette pression augmente. A l’intérieur
des veines on trouve des valvules pygmoïdes qui empêche le sang de revenir en arrière.
c-Rôle des capillaires
La circulation sanguine est très lente dans les capillaires, on parle de la circulation à nappe.
Ce type de circulation permet les échanges nutritifs et gazeux entre le sang et les cellules ;
elles favorisent également la diapédèse des polynucléaires.
3-Le trajet du sang
La circulation sanguine est le trajet du sang dans l’organisme. Elle permet le transport des
nutriments et du dioxygène vers les cellules et les déchés métabolique (urée, acide urique,
co2) vers leur lieu d’évacuation. La circulation sanguine est double dans l’organisme, on
distingue la petite circulation ou circulation pulmonaire et la grande circulation ou circulation
générale.
a- La petite circulation
Lors de la systole ventriculaire le sang rouge sombre quitte le ventricule droit par l’artère
pulmonaire et pénètre dans les poumons ; au niveau des poumons il se débarrasse du dioxyde
de carbone, s’enrichit en oxygène pour devenir rouge vif puis revient au cœur par les quartes
veines pulmonaires : c’est la circulation pulmonaire.
b-la grande circulation

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Lors de la systole ventriculaire le sang rouge vif quitte le ventricule gauche par l’artère aorte
pour aller nourrir toutes les cellules de l’organisme ; niveau des organes le sang se débarrasse
du dioxygène et charge le dioxyde de carbone pour devenir rouge sombre puis revient à
l’oreillette droit par les veines caves : c’est la circulation générale.(schéma du cœur).
SCHEMA DE LA CIRCULATION SANGUINE
III-QUELQUES MALADIES DE L’APPAREIL CIRCULATOIRE ET L’HYGENE DE
LA CIRCULATION SANGUINE
1-Quelques maladies cardiovasculaires
a- l’hypertension
C’est une maladie caractérisée par une très forte pression sanguine sur les parois des artères.
Elle se manifeste par des maux de tête, des vertiges, des difficultés respiratoires, la fatigue
générale, des palpitations.
Les causes sont multiples, on peut citer : l’abus des excitants (alcool, tabac, café,),
l’augmentation de poids, excès de corps gras, excès de sel…
b-l’hypotension
Elle est caractérisée par une faible pression du sang sur les artères. Ce n’est pas une maladie
entant que-t-elle ; cependant une baisse soudaine de la tension peut se manifester par :
l’étourdissement, la sensation de faiblesse, vision embrouillée, l’accélération du rythme
cardiaque, l’évanouissement, la syncope…
c-l’atériosclérose
C’est le durcissement de la paroi des artères.
d-l’athérosclerose
C’est le dépôt de plaque d’athérome (Grèce, cholestérol) sur les parois internes des artères ;
c’est une forme d’athérosclérose.
c-la varice
C’est la dilatation des veines due à un mauvais fonctionnement des valvules.
f- l’artérite
C’est l’inflammation de la paroi d’une artère.
2-Accident de la circulation sanguine
a- les hémorragies
L’hémorragie est l’écoulement du sang suite à la rupture d’un vaisseau sanguin. L’hémorragie
est interne lorsque l’écoulement se produit dans l’organisme. Elle est externe lorsque
l’écoulement se produit à l’extérieur de l’organisme. On distingue trois types d’hémorragie :

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-l’hémorragie capillaire : c’est l’écoulement du sang suite à la rupture d’un capillaire
sanguin ; c’est un saignement de faible intensité et sans gravité.
-l’hémorragie veineuse : c’est l’écoulement lent et régulier du sang rouge sombre suite à la
rupture d’une veine. Elle peut s’arrêter par une compression directe de l’endroit qui saigne.
-l’hémorragie artérielle : c’est l’écoulement du sang rouge vif par saccade ou par jet suite à
la rupture d’une artère. Elle est très dangereuse et peut entrainer la mort.
En cas d’hémorragie artérielle on peut comprimer directement l’endroit qui saigne ou poser
un garrot puis amener le blessé à l’hôpital.
b-l’infractus du myocarde
La crise cardiaque est due à un arrêt de la circulation dans des vaisseaux colonnaire. Elle est
favorisée par le tabac, le cholestérol, l’hypertension, le diabète.
3-Hygiène de la circulation sanguine
Pour éviter les maladies cardiovasculaires il faut assurer une bonne hygiène à l’appareil
circulatoire :
-en évitant une alimentation trop riche en lipide.
-en évitant la consommation du tabac et de l’alcool.
-en évitant le port des vêtements serrés.
-en pratiquant les exercices physiques de façon régulière et modérée.

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CHAPITRE IV : L’APPAREIL RESPIRATOIRE : LA RESPIRATION- HYGIENE
L’appareil respiratoire comprend : les poumons et les voies respiratoires. Par la respiration le
sang reçoit le dioxygène nécessaire à la vie des organes et se débarrasse du dioxyde de
carbone dont il est chargé.
I-Anatomie de l’appareil respiratoire
1-Les voies respiratoires
Elles comprennent :
-les fosses nasales : c’est une cavité richement vascularisée ; elles s’ouvrent à l’extérieur par
les narines.
-le pharynx : c’est le carrefour des voies digestives et respiratoires.
-le larynx : il forme en avant du cou la «pomme d’Adam», il est limité par deux replis
musculaires appelés cordes vocales qui participent à la phonation.
-la trachée artère : c’est un gros tuyau maintenu ouvert par les anneaux cartilagineux
incomplet, elle est placée devant l’œsophage.
-les bronches : à la base, la trachée artère se divise en deux bronches qui pénètrent dans les
poumons. Dans les poumons les bronches se ramifient en des petites branches appelées
bronchioles qui se terminent dans les vésicules pulmonaires constituées de plusieurs alvéoles
pulmonaires. On appel arbre bronchique l’ensemble des bronches et leurs ramifications.
Un lobule pulmonaire est constitué par un certains nombres de vésicules pulmonaires.
Les voix respiratoires sont tapissées d’un épithélium cilié qui secrète le mucus, une muqueuse
dont le rôle est de purifier l’air.
2-Les poumons
Les poumons sont deux masses spongieuses roses situés dans la case thoracique. Ils sont
protégés par une enveloppe appelée plèvre formée de deux feuillets : un feuillet interne qui
adhère aux poumons et un feuillet externe qui adhère à la case thoracique et au diaphragme.
Entre les deux feuillets on trouve le liquide plural qui joue le rôle de lubrifiant. Le poumon
droit le plus développé est formé de trois lobes tandis que le poumon gauche n’en possède que
deux. Ils sont formés de tissus conjonctifs mous et élastiques qui servent d’emballage à l’arbre
bronchique.
SCHEMA DE L’ APPAREIL RESPIRATOIRE
3-La vascularisation des poumons
A la sortie du cœur l’artère pulmonaire contenant du sang rouge sombre se divise en deux
branches ; chaque branche pénètre dans un poumon. A l’intérieur du poumon l’artère se
ramifie ; les branches les plus fines suivent les bronchioles puis se terminent dans les

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vésicules pulmonaires par les capillaires. Ces capillaires se réunissent en formant une veine
pulmonaire.
Au niveau des vésicules pulmonaires les échanges gazeux permettent la formation du sang
rouge vif qui retourne dans l’oreillette gauche par les veines pulmonaires.
SCHEMA D’UN LOBULE PULMONAIRE
II-Physiologie de l’appareil respiratoire : la respiration
1-Les mouvements respiratoires
Un mouvement respiratoire comprend : l’inspiration (l’entrée de l’air dans les poumons) et
l’expiration (la sortie de l’air des poumons).Le rythme respiratoire est le nombre de
mouvement respiratoire par unité de temps ; chez l’adulte on compte environ 16 mouvements
respiratoires par minute, le rythme respiratoire varie avec l’âge et la quantité d’air disponible.
a- les mouvements respiratoires normaux
Ce sont des mouvements involontaires commandés par le bulbe rachidien, il s’agit de
l’inspiration normale et de l’expiration normale.
Lors d’une inspiration normale la contraction des muscles respiratoires et du diaphragme
entraine l’augmentation du volume de la cage thoracique suivit passivement de celui des
poumons. L’inspiration normale est un mouvement actif.
L’expiration normale est assurée par le relâchement des muscles respiratoires et du
diaphragme ce qui entraine la diminution du volume de la cage thoracique suivit de celui des
poumons. L’expiration normale est un mouvement passif.
b- les mouvements respiratoires forcés
Ce sont des mouvements volontaires, il s’agit de l’inspiration forcée et de l’expiration forcée.
-L’inspiration forcée est assurée par une contraction maximale des muscles respiratoires ;
cette contraction volontaire entraine l’augmentation considérable du volume de la cage
thoracique et de celui des poumons. L’inspiration forcée est un mouvement actif.
-L’expiration forcée est assurée par la contraction volontaire des muscles respiratoires et
abdominaux. C’est un mouvement actif.
2-Les capacités respiratoires
-A chaque inspiration normale il pénètre dans les poumons 0,5l d’air appelé air courant ; lors
de l’expiration normale le même volume d’air sort des poumons. L’air courant est le volume
d’air qui entre et qui sort des poumons lors d’un mouvement respiratoire normal.
-l’inspiration forcé fait entré 2l d’air dans les poumons (0,5l d’air courant et 1,5l d’air
complémentaire). L’air complémentaire est le volume d’air qui entre dans les poumons lors
d’une inspiration forcée en dehors de l’air courant.

58
-Une expiration forcée fait sortie 2l d’air des poumons (0,5l d’air courant et 1,5l d’air de
réserve).L’air de réserve est le volume d’air qui sort des poumons lors d’une expiration forcée
en dehors de l’air courant.
-La capacité vitale est le volume d’air qui entre et qui sort des poumons au cours d’un
mouvement respiratoire forcée.
- la capacité vitale=air courante + air complémentaire + air de réserve.
CV=0,5L + 1,5L + 1,5L=3,5L.
Une expiration forcée ne vide pas complètement l’air dans les poumons, il y reste toujours
1,5L d’air appelée air résiduelle.
-La capacité totale pulmonaire=capacité vitale + air résiduelle.
CTP= 3,5L + 1,5L=5L
A l’aide d’un spiromètre on peut mesurer la quantité d’air correspondant aux différentes
capacités respiratoires. Pour mesurer cette quantité on fait une inspiration forcée suivit d’une
expiration forcée.
SCHEMA D’UN SOUFFLET THORACIQUE
3-Les échanges gazeux respiratoires
a-Comparaison de l’air inspirée et de l’air expirée
-En soufflant sur une vitre, on observe des gouttelettes d’eau ; l’air inspiré contient de la
vapeur d’eau.
-soufflons dans de l’eau de chaux d’un tube de verre, l’eau de chaux se trouble rapidement :
l’air expirée est très riche en dioxyde de carbone.
La comparaison de l’air expirée et de l’air inspirée donne les résultats suivants pour 100 cm3
100 cm3 d’air Air inspiré Air expiré Mise en évidence des
gaz respiratoires
Dioxygène(O2) 21 cm3 16 cm3 Une bougie brûle en
présence de l’air
expirée
Dioxyde de trace 4,5 cm3 L’eau de chaux se
carbone(CO2) trouble en présence
de l’air expirée
Azote(N) 79 cm3 79 cm3 Pas d’effet
Vapeur d’eau Variable saturation Formation de buées
Température Variable 37ºC

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Ce tableau montre que l’air expiré est pauvre en dioxygène et riche en dioxyde de carbone ;
l’air inspiré est pauvre en dioxyde de carbone et riche en oxygène. L’air expirée est saturée en
vapeur d’eau et sa température est de 37ºC. La quantité d’azote n’a pas changé car l’azote
n’est pas un gaz respiratoire.
b-Echange gazeux entre le sang et les poupons
Le sang rouge sombre pénètre dans les poumons sous forme de carbohémoglobine qui se
décompose (HbCO2 Hb + CO2), l’hémoglobine se combine au dioxygène de l’air
inspirée et le sang devient rouge vif (Hb + O2 HbO2) ; c’est ce sang rouge vif qui
retourne dans le cœur par les veines pulmonaires. Et le dioxyde de carbone libéré est rejeté au
cours de l’expiration. Alors au niveau des poumons le sang s’enrichi en dioxygène et se
débarrasse du dioxyde de carbone grâce aux alvéoles pulmonaires qui présentent les
caractères favorables suivants :
-Les alvéoles sont très nombreux environ 700 million pour les deux poumons
-Ils ont une grande surface de contacte
-Ils ont des parois très minces
-Et sont richement vascularisés à cause de nombreux capillaires qui les traversent-
Schéma des échanges gazeux entre le sang et l’air

c-Echange gazeux entre le sang et les tissus


Expérience
Une éprouvette contenant un fragment de muscle vivant est placée sur un cuivre à mercure ;
puis on introduit un peu d’eau de chaux dans l’éprouvette.
(Schéma de mise en évidence de la respiration d’un tissu)
Au bout de quelques heures on observe :
-le mercure monte dans le tube : le dioxygène à été consommé par le tissu.
-l’eau de chaux se trouble : le tissu rejette du dioxyde de carbone.
-apparition de buées de gaz sur les parois du tube : la vapeur d’eau libérée a été condensée.
Cette expérience montre que le tissu respire : il absorbe du dioxygène et rejette du dioxyde de
carbone. En effetle sang qui arrive au niveau des organes est rouge vif, donc riche en
dioxygène (HbO2 Hb +O2). Les organes se nourrissent du dioxygène et rejette du dioxyde
de carbone ; et le sang rouge sombre retourne au cœur par les veines caves
(Hb + CO2 HbCO2)
Schéma des échanges gazeux entre le sang et les tissus

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4-Accidents et hygiène de la respiration
a-Un accident de la respiration : l’asphyxie
L’asphyxie est l’arrêt momentané de la respiration. Elle est causée par la pauvreté de l’air en
dioxygène, la noyade, la pendaison, l’électrocution, la respiration de gaz nocifs (CO).
En cas d’asphyxie il faut supprimer la cause puis pratiquer la respiration artificielle par la
méthode de bouche à bouche
b- Hygiène de la respiration
Pour assurer une bonne respiration, il faut :
-Eviter le tabac car il provoque des bronchites chroniques, des pneumonies graves, des
tuberculoses et des cancers du poumon.
-Vivre le plus possible au grand air.
-Assurer une bonne aération des lieux habités.
-Pratiquer des exerces physiques.

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CHAPITRE VI : L’APPAREIL URINAIRE ; L’EXCRETION-HYGENE
L’appareil urinaire comprend les reins et les voies urinaires
I-Anatomie de l’appareil urinaire
1-le rein
L’appareil urinaire comprend deux reins situés de chaque côté de la colonne vertébrale sous le
diaphragme. La face concave du rein est appelé hile. Les reins sont coiffés chacun par une
glande appelée capsule surrénale qui n’intervient pas dans la fonction d’excrétion. De couleur
rougeâtre les reins sont en forme de haricot ; ils sont allongés et aplatis. Ils ont une surface
lisse recouverte par une membrane appelée capsule fibreuse. Du hile partent les vaisseaux
sanguins (l’artère rénale et la veine rénale).
La coupe longitudinale du rein présente de l’extérieur vers l’intérieur :
- la capsule fibreuse : c’est une membrane dure, transparente et résistante.
-l’écorce ou zone corticale (ou zone granuleux) : elle révèle la présence de nombreux
vaisseaux sanguins visibles sous forme de granulation.
-la zone médullaire encore appelée zone des pyramides. Chaque pyramide est constituée
d’une multitude de tubes urinifères ou néphrons. Le néphron est l’unité anatomique et
physiologique du rein au niveau duquel se forme l’urine. Il est formé de glomérule et d’un
tubercule. C’est le glomérule qui filtre le sang pour former l’urine.
- le bassinet : c’est une cavité centrale en forme d’entonnoir où débouchent les pyramides. Il
est prolongé par l’uretère.
2- les voies urinaires
Ce sont les conduits de l’urine. Elles comprennent :
-les deux uretères : ce sont les prolongements des bassinets ; ils partent du hile et aboutissent à
la vessie.
-la vessie : c’est le réservoir de l’urine.
-l’urètre : il part de la vessie et s’ouvre à l’extérieur par l’orifice urinaire.
SCHEMA DE L’APPAREIL URINAIRE DE L’HOMME
II-Physiologie de l’appareil urinaire : l’excrétion urinaire
1-Etude comparée du plasma et de l’urine
La comparaison de la composition de l’urine et de celle du plasma montre que tous les
constituants de l’urine sont présents dans le plasma mais on remarque un certains nombres de
différence entre les deux liquides :

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-certains constituants du plasma sont absents dans l’urine.
-les déchets sont plus concentrés dans l’urine que dans le plasma.
-la concentration en sels minéraux est constante dans le plasma mais variable dans l’urine.

Constituants en g /l plasma urine


Eau, 900 950
chlorure, 7 10
phosphate, 0,04 2
sulfate 0,02 2
Protéines 80 0
Lipides 5 0
Glucose 1 0

Urée 0,3 20 à 30
Acide urique 0,03 0,6
Ammoniaque 0 0,5
Pigment 0 1
Acide hippurique 0 1
2-Les rôles du rein
Le glomérule est un filtre très fin qui laisse passer certaines substances du plasma dans
l’urine. Il est en contacte avec la capsule fibreuse. La comparaison de la composition du
plasma à celle de l’urine permet de connaitre les rôles du rein.
a-Le rôle de filtre sélectif
Les reins permettent le passage de certaines substances du plasma (urée, acide urique, l’eau,
sels minéraux) dans l’urine et empêche le passage d’autres substances comme les protides, les
lipides et le glucose. On dit que les reins jouent le rôle de filtre sélectif.
b-le rôle de barrière
Les reins s’opposent au passage de certaines substances du plasma dans l’urine (protides,
lipides, glucose).Il joue le rôle de barrière à certaines substances.
c-le rôle sécréteur
Les reins fabriquent des substances comme l’ammoniac, les pigments, et des acides
organiques; il joue le rôle sécréteur.
d-le rôle épurateur
Le rein assure le rôle épurateur en débarrassant le sang d’une partie des déchets
toxiques(l’urée et l’acide urique).Il permet la concentration de ces déchets dans l’urine.
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e-le rôle régulateur
Les reins assurent le rôle régulateur en maintenant constante la composition duPlasma ;pour
cela ils maintiennent constantes la teneur des substances à seuil (glucose 1g/l ; chlorure
7g/l).on dit que les reins régularisent le taux de ces substances.
3-toxicité de l’urine
Lorsqu’on injecte de l’urine à un animal, celui-ci meurt quelques heures plus tard ; l’urine est
donc un produit toxique. Cette toxicité est due aux déchets qu’elle contient.
a- les substances toxiques de l’urine
L’acide hippurique et l’acide urique sont des substances toxiques pour l’organisme. Ils
proviennent de la dégradation des corps azotés. Les pigments sont aussi des déchets toxiques
qui résultent de l’oxydation de l’hémoglobine des hématies qui meurent. Les reins empêchent
donc la concentration de ces substances dans le sang, d’où leur rôle épurateur.
b- les conséquences de l’accumulation des déchets dans le sang
Lorsque l’acide urique n’est pas éliminé, il s’accumule dans le sang en formant des cristaux
de sels appelés calculs urinaires qui se déposent à différents endroits de l’organisme. La
présence des calculs dans les reins entraine des coliques névritiques qui se manifestent par des
douleurs atroces dans le bas ventre. La présence des calculs dans les articulations provoquent
la goutte.
La concentration de l’urée dans le sang cause une maladie grave appelée urémie ou
insuffisance rénale.
III-constituants de l’urine
1-Les constituants anormaux
Les principaux sont : l’albumine et le glucose
-la présence de l’albumine dans l’urine est le signe d’une maladie appelée albuminurie. Cette
maladie est due à un mauvais fonctionnement des reins. C’est la liaison des tubes urinifères
qui permettent le passage de l’albumine dans l’urine.
-la présence du glucose dans l’urine révèle une maladie appelée la glycosurie ou le diabète.
Cette maladie est due à un mauvais fonctionnent du pancréas et du foie. Le pancréas produit
une hormone appelée insuline qui permet l’utilisation du glucose par les cellules du corps ; si
l’insuline est insuffisant le glucose ne peut plus servir de carburant, il s’accumule dans le sang
(on parle d’hyperglycémie) puis se déverse dans l’urine.
2-Constituants accidentels
On peut rencontrer dans l’urine des substances accidentelles comme des hormones, de
l’alcool, des substances médicamenteuses.

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IV-Autres formes d’excrétion
Comme le rein, la peau, les poumons, le foie interviennent dans l’élimination des déchets. Ce
sont des organes excréteurs.
1-Excrétion par la peau
La peau secrète la sueur et l’élimine par les glandes sudoripares ; elle permet également
l’élimination du dioxyde de carbone. La sueur est aussi toxique que l’urine.
2-Excrétion par les poumons
Les poumons rejette le dioxyde de carbone et de la vapeur d’eau.
3-Excrétion par le foie
Le foie secrète la bile qui en grande partie rejetté par les matières fécales. lorsque la bile ne peut
plus être eliminer, elle déverse dans le sang et provoque la jaunisse ou l’ictère.
V-quelques règles d’hygiène pour le bon fonctionnement de l’appareil urinaire
Pour assurer une bonne hygiène de l’appareil urinaire il faut :
-éviter l’abus de l’alcool
-éviter une alimation trop riche en substances azotées et en sels minéraux
- éviter une alimation trop riche en corps gras
-pratiquer des exercices physiques

65
THEME III : ORGANES ET FONCTION DE REPRODUCTION
CHAPITRE 1 :Les caractères sexuels de l’homme et de la femme

Les caractères sexuels sont des traits biologiques particulier qui permettent de distinguer
l’homme et la femme. On distingue les caractères sexuels primaires et les caractères sexuels
secondaires.
I-Les caractères suxuels secondaires de l’homme et de la femme.
Ce sont des traits morphologiques fonctionnels et comportementaux qui distinguent l’homme
et la femme. Ils ne participent pas directement au système reproducteur. La formation des
caractères sexuels secondaires commence au moment de la grossesse ; ils n’apparaissent que
dès la puberté.
1-Les caractères suxuels secondaires de l’homme
Les principaux caratères sexuels secondaires masculin sont :
-une plus grande taille, des épaules larges, des mains et des pieds plus grands, le dos plus
épais, un corps musclé
-une peau rude, accumulation des tissus adipeux au niveau de l’abdomen, la pomme d’Adam
développée et une voix grave.
2-Les caractères sexuels secondaires de la femme
Les principaux caratères sexuels secondaires féminins sont :
-une taille moyenne, un bassin plus large, un corps souple.
-moins de poils sur le corps, une croissance rapide des cheveux.
-une peau fine, un tissu adipeux reparti sur le corps et accumilé au nivau des fesseset des
cuissses, des seins developpés.
3. Définition des caractères sexuels secondaires
Les caractères sexuels secondaires constituent la morphologie qui diffère l’homme de la
femme à l’àge adulte.
II- L’adolescence et la puberté
1) L’adolescence
L’adolescence est la période qui sépare l’enfance de l’àge adulte.
2) La puberté
La puberté se manifeste par des changements de comportements.
a-les changements de comportement

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Il diffère d’un individu à un autre qu’il soit de même sexe ou de sexe différent. Parmis ceci on
peut citer : la coquetterie, l’estime de soi, la pudeur, la perte de dépendence envers les parents,
l’attirance du garçon vers les filles et vice-versa, le désir sexuel.
b-les changements physiques
-CHEZ L’HOMME : Généralement la puberté commence chez le garçon à l’âge de 12 à 17
ans . Sa durée varie d’un individu à un autre. Les principaux traits sont : ledévéloppement des
organes génitaux (pénis, testicules), apparution des poils sur le corps, au pubis, aux aisselles
et sur la face, le dévéloppement des muscles, l’élargissement des épaules, l’apparition des
boutons sur le visage, une voix grave, les premières éjaculation (rêve maullés).
-CHEZ LA FEMME : la fille commence sa puberté entre 9 à 16 ans. Les principaux traits
rémarquables sont : le dévéloppement des seins apparition des poils sur le pubis et aux
aisselles, augmentation de la taille, dévéloppement du bassin, apparution des boutons sur le
visage, dévéloppement des organes génitaux, une voix aigüe, debut des menstruations ou
règles.
III-Les caractères sexuels primaires
Ce sont les appareils génitaux
1-Description de l’appareil génital de l’homme
L’appareil génital masculin comprend des organes internes (les glandes et les voies génitales)
et des organes externes (le pénis et le scrotum).
a-Organes internes
a-1-Les glandes génitales masculines
Les glandes génitales mâles sont les testicules. Les gonades mâles sont au nombre de deux ;
ovoïdes et blancs, ils sont logés dans le scrotum.L’observation microscopiquedes testicules
montre des tubes très fins appelés tube séminifères. C’est dans ces tubes que se forment les
spermatozoïdes qui sont les gamètes mâles.
a-2-Les glandes annexes
Ce sont des vésicules séminales,la prostate et les glandes decowper.
-les glandes séminales : au nombre de deux, elles sont situées au voisinage de la véssie, elles
produisent plus de la moitiée du liquide séminal.
-la prostate : située en dessous de la vessie, elle fabrique un liquide qui se mêleau liquide
séminal.
-les glandes de cowper : elles fabriquent un liquide qui lubrifie l’urètre au moment de
l’excitation sexuelle.
a-3-Les voies génitales masculines

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-l’épididyme : les tubes séminifères se rejoingnent et forment l’épididyme ; c’est le lieu où
murrissent les spermatozoïdes. L’épididyme se termine dans le canal défférent.
-le canal défferent ou spermiducte : il prolonge l’épididyme ; il assure le transite des
spermatozoïdes dans les vésicules séminales, dans la prostate jusqu’à l’urètre. A partir de la
prostate les voies urinaires et génitales sont confondues ;
-l’urètre : c’est le canal où se jettent les deux canaux défferent ; il achemine selon les
circonstance l’urine ou le sperme.
b-Les organes externes
-le penis ou la verge : c’est l’organe copulateur mâle,il assure l’éjection du sperme appelée
éjaculation ;lorsque l’homme est exité sexuellement la verge se gonfle de sang et durcie :c’est
l’érection.L’extrémité renflée de la verge est le gland.Il est recouvert d’une peau appelée
prépuce que l’on enlève au moment de la circoncision.
-le scrotum :c’est un sac de peau divisé en deux compatiments appelés bourses ;chaque
bourse contient un testicule.
(schéma)
2-Description de l’appareil genital de la femme
L’appareil génital femelle est constitué des glandes (les ovaires) ;des voies
genitales(trompe,uterus,vagin) et de la vulve.La plupart des organes sont internes,la seule
partie visible est la vulve.
a-les organes genitaux internes
Ce sont les ovaires, trompes, clitoris et le vagin.
-les ovaires :ce sont les glandes genitales femelles ;au nombre de deux, les glandes femelles
sont situées de chaque côté de l’utérus.L’observation microscopique de l’ovaire montre des
structuresappelées follicules qui,à maturité,libèrent des ovules qui sont les gamètes femelles.
-les trompes :la trompe de fallope est formée d’un conduit appelé (oviducte) et d’une partie
élargie près de l’ovaire appelé pavillon.Les deux trompes débouchent dans l’uterus.
-l’uterus :l’interieur de l’uterus est recouvert d’un tissu protecteur appelé muqueuse
utérine.C’est un organe creux qui comprend le fond,le corps et le col de l’uterus.Le col de
l’uterus sécrète la glaire cervicale,il fait suite au vagin.
-le vagin :c’est un organe musculaire en forme de tube long de 7 à 10 cm ;il est situé entre le
col et la vulve.C’est l’organe d’accouplement de la femme.Il est lubrifié par la glaire
cervicale.Chez la jeune fille,l’orifice vaginale est fermée en partie par l’hymen ; c’est la
présence de l’hymen qui détermine la virginitéd’une fille.
b-La partie externe :la vulve

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Elle comprend :
-les grandes lèvres :elles recouvrent les orifices vaginales et urinaire ;elles sont recouvertes
de poils à partir de la puberté.
-les petites lèvres :elles sont situées dans les grandes lèvres.Elles se gonflent et rougissent par
un afflus de sang lors de la stimulation sexuelle.Elles contiennent deux ouvertures:l’orifice
urinaire et l’orifice vaginale.
-le clitoris :situé en avant de l’orifice urinaire,il est recouvert par les grandes lèvres ;c’est
l’organe érectile féminin.On pratique dans certaine culture l’ablation du clitoris appelée
excision.
(schéma)

3. définition des caractères sexuels primaires


Les caractères sexuels primaires forment l’ensemble des organes qui differencient l’homme
de la femme à la naissance

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Chapitre 2 :Fonctionnement et hygène des appareils génitaux
Le fonctionnement des appareils genitaux commence dès la puberté.Chez la jeune fille,il est
caractérisé par les premières règles ou menstruations ;chez le garçon ce sont les premières
éjaculations.
I-Fonctionnement des appareils génitaux
1-Fonctionnement de l’appareil génital de l’homme
C’est à la puberté que les testicules deviennent fonctionnels sous l’action de l’hypophise.Ils
jouent deux rôles importants :la fabrication d’hormone et la production de spermatozoïdes.
a-la production d’hormone
Les testicules sécrètent des hormones dont la plus importante est la testosterone responsable
de l’apparution de caractères sexuels secondaires.
b-la production de spermatozoïde
Les testicules produisent des spermatozoïdes ,cellules reproductrices mâles qui nagent dans
le liquide séminal.Les gamètes mâles sont des cellules de petite taille environ 0,05mm.Ils
comprennent un noyau,un cytoplasme,une pièce intermédiaire prolongée par un flagelle ou
une queue.Ils sont produits en grand nombre environ 65 millions par ml de sperme.Ils ont une
durée de vie de deux à quatre jours.La production de gamètes mâles est continue de la puberté
jusqu’à la mort.
(schéma)
c-le sperme
L’orgasme correspond le sommet du plaisir sexuel ;il est suivi de l’éjaculation ;l’émission
du sperme.Le sperme est un tissu conjonctif composé du liquide séminal et des
spermatozoïdes.C’est un liquide blanchâtre et collant qui sert de milieu protecteur pour les
spermatozoïdes.La quantité de sperme émise lors d’une éjaculation varie de 2 à 5ml.Le
spermogramme est l’analyse du sperme afin d’évaluer la fertilité d’un homme.
Remarque :l’impuissance masculin est l’impossibilité pour un homme d’obtenir une érection
suffisante ou une absence totale d’érection.
La sterilité masculine est l’impossibilité pour un homme de procréer du fait d’un défaut de
sperme.Les causes de la stérilité masculine sont diverses :faible production de
spermatozoïdes,sperme sans spermatozoïdes ou des spermatozoïdes morts,faible mobilité des

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spermatozoïdes,spermatozoïdes mal formés(déformation de la tête ou de la queue),des
spermatozoïdes sans tête ou sans queue.
2-Fonctionnement de l’appareil genital de la femme
L’appareil génital de la femme est caractérisé par un fonctionnement cyclique qui debute à la
puberté et s’achève à la ménopause (45 à 50 ans). Dès la naissance l’ovaire possède des
follicules jeunes destinés à donner des ovules, cellules reproductrices femelles.
Au cours de chaque cycle un follicule évolue, mûrit et l’ovule est libéré.C’est l’ovulation ou
la ponte ovulaire ; l’ovulation a lieu en général 14 jours avant la fin du cycle, l’ovule ainsi
libéré estreceuilli par le pavillon de la trompe, tandisque le reste du follicule se transforme en
corps jaune. S’il n y a pas de fécondation le corps jaune persiste pendant la deuxième moitiée
du cycle et se dégenèrepuis se cicatrise sur l’ovaire. L’ovule a une durée de vie de 1 à 2 jours.
C’est une cellule de grande taille avec un cytoplasme abondant riche en substances nutritives.
Au moment de l’ovulation la température de la femme est plus élevée.
(schéma de l’ovule)
a-les règles et leurs manifestations
Pendant le dévéloppement des follicules, la muqueuse utérine se prépare en s’épaississant et
en s’enrichissant en vaisseaux sanguins pour récevoir l’œuf fécondé ; s’il n y a pas de
fécondation la muqueuse utérine se fond et le sang coule par le vagin : ce sont les règles ou
menstruations. Cet écoulement dure 3 à5 jours. Les règles marque le début d’un nouveau
cycle. Un cycle dure 28 jours ; mais il existe des cycles long (plus de 28 jours) et des cycles
courts(moins de 28 jours). Un cycle comprend une phase pré-ovulatoire(avant l’ovulation) et
une phase poste- ovulatoire(après l’ovulation). La phase poste-ovulatoire dure 14 jours.
APPLICATION : une femme a vue ses règles successivement le 1er mars et le 28 mars.
1-quelle est la durée du cycle
2-quelle est la date probable d’ovulation
3-si le cycle suivant doit duré 31 jours, quelle sera la date du début des prochaines règles.
REPONSES
1-la durée du cycle est du 1er mars au 27 mars soit 27 jours
2-la date probable d’ovulation : 27j 14j=13j
L’ovulation a lieu le 13 mars
3-les prochaines règles auront lieu le 28 Avril
b-organes et role des hormones sexuelles
Le cycle sexuel de la femme est sous la dépendance des hormones sexuelles(les oestrogènes
et la progestérone).

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-Les oestrogènes ou folliculines : elles sont produites par les follicules pendant la phase pré-
ovulatoire. Elles déterminent les caractères sexuels sécondaires et le dévéloppement de la
muqueuse utérine avant l’ovulation.
-la progestérone : elle est produite par le corps jaune pendant la phase poste-ovulatoire ; elle
prépare la muqueuse utérine à récévoir le futur embryon.
REMARQUE : l’impuissance féminine est l’incapacité ou la difficulté pour une femme
d’atteindre l’orgasme ou d’ètre excitée. La stérilité féminine est l’incapacité pour une femme
de procréer. Elle peut être due à une absence d’ovulation, manque de progestérone, une
mauvaise ou absence de glaire cervicale, des trompes non conformes, l’utérus non conforme,
une IST.
II-Hygiène des appareils génitaux
1-règles d’hygiène des organes génitaux chez l’homme
Pour une bonne hygiène des organes génitaux, l’homme doit :
-assurer la propriétée des sous vêtements
-se laver les organes génitaux après les rapports sexuels
-garder toujours les organes génitaux propres en se lavant régulièrement.
2-Règles d’hygiènes des org anes génitaux chez la femme
Pour une bonne hygiène des organes génitaux, la femme doit :
-assurer la propriétée des sous vêtements
-garder toujours les organes génitaux propres en se lavant régulièrement au moins 3 fois par
jour
-se laver les organes génitaux après les rapports sexuels
-avoir une hygiène particulière au moment des règles.
-utiliser les garniture jetable pendant les règles
-éviter l’abus des toilettes vaginales à l’aide d’antiseptique
-éviterd’introduire ou de se faire introduire des doigts ou des objets souillés dans le vagin.
Le manque d’hygiène des organes génitaux conduit à des maladies telles que les IST, la
stérilité.
III-LA MATERNITE
1-la fécondation et la grossesse dans l’espèce humaine
a-la fécondation
A la fin de coït le pénis en érection depose au fond du vagin des milliers de spermatozoïdes au
cours de l’éjaculation ; grâce à leurs flagelles, les spermatozoïdes se déplacent vers les
trompes à la recherche de l’ovule qui les attirent.Ce mouvement des spermatozoïdes est

72
facilité par la glaire cervicale. Si un ovule est libéré en ce moment, un spermatozoïde s’unit à
l’ovule et une membrane de fécondation se forme en empêchant d’autres spermatozoïdes de
pénetrer. La fécondation est l’union de l’ovule et du spermatozoïde ; elle a lieu dans le tiers
supérieur et donne naissance à un œuf ou zygote.
REMARQUE
-la fécondation invitro est une technique qui consiste à mettre en contacte des spermatozoïdes
et un ovule prélevé sur l’ovaire de la femme. L’embryon ainsi obtenu (invitro) sera implanté
dans l’utérus de la femme.
-l’insémination artificielle est une technique de réproduction assistée qui consiste à placer du
sperme dans l’utérus d’une femme sans qu’il y ait de rapport sexuel.
b-la grossesse
Elle commence avec la fécondation et s’achève à la naissance. Elle dur environ 9 mois. Après
la fécondation l’œuf formése divise rapidement et s’engage dans l’ovuducte pour l’utérus.
Environ 8 jours après il s’implante dans l’utérus et devient embryon : c’est la nidation.
Pendant ce temps l’amnios se forme, unepoche qui contient le liquide amniotique qui protège
et nourrit l’embryon. Le placenta est une barière entre le sang maternel et celui de l’enfant ; il
nourrit et protège l’embryon ou le fœtus. Le cordon ombilicale rélie l’embryon au placenta.
La grossesse évolu en deux phases :
-la phase embryonnaire : elle dure environ 3mois au cours desquels l’œuf se dévéloppe pour
donner un embryon avec la formation des annexes embryonnaires(le placenta, la miyau et le
cordon ombilical). A la fin de cette phase l’embryon prend le nom de fœtus.
-la phase fœtale : elle dure environ 6 mois au cours desquels les caractères distinctifs de
l’homme se précisent. L’embryon devient fœtus. Cette phase se termine par l’accouchement.
c-hygiène de la grossesse
Pour un bon dévéloppement de la grossesse et pour assurer la santé de la mère et de l’enfant,
la femme enceinte doit :
-éviter la consomention des excitants
-éviter les travaux pénibles
-éviter la prise des médicaments sans l’avis du médecin.
-avoir une alimentation saine avec une bonne hygiène corporelle.
2-La parturition et l’allaitement
a-la parturition ou l’accouchement
Au terme de la grossesse survient l’accouchement. Le travail est marqué par des temps
successifs :

73
-la dilatation du col de l’utérus : sous l’action d’un mécanisme hormonal les muscles de la
paroie se contracte à des intervalles de temps réguliers de plus en plus rapprochés. Le col de
l’utérus s’ouvre peu à peu, lamnios se déchire et le liquide amniotique coule, c’est la rupture
des poches des eaux.
-l’expultion du fœtus : après l’ouverture du col le fœtus est expulsé grâce aux contractions de
l’utérus, de la poussée des muscles abdominaux et du diafragme. Il traverse le col de l’utérus,
le vagin et la vulve. Généralement c’est la tête qui sort d’abord ensuite les autres parties du
corps. Le bébé pousse son prémier cri et c’est le début de la respiration ; le médecin sectionne
et désinfecte.
-la délivrance : quelques instants après l’expultion du fœtus, le placenta se décole de l’ utérus
et est expulsé : c’est la délivrance, elle est accompagnée d’une importante perte de sang.
REMARQUE
-parfois le fœtus ne peut pas passé par la voie naturelle, alors il est necessaire d’éffectuer une
césarienne qui ne représente aucun dangé.
-un enfant prématuré est celui qui vient au monde 1 à 2 mois avant la date prévue pour
l’accouchement.
-les enfants qui viennent au monde pendant le même accouchement sont des jumeaux. Les
vrais jumeaux sont issus d’un même œuf qui s’est divisé en deux cellules filles ; ils sont
toujours de même sexe et se resemblent tellement. Les faux jumeaux proviennent de deux
ovules fécondés chacun par un spermatozoïde.
b-l’allaitement
Dès le début de la grossesse les seins de la future mêre se dévéloppent ; après l’accouchement,
les glandes mammaires secrètent le lait. Le prémier lait secrèté pendant les 3 prémiers jours
est le colostrum.
On distingue 3 types d’allaitements : l’allaitement maternel(au lait maternel) ; l’allaitement
mixte(au lait maternel et au bibéron), l’allaitement artificiel(au bibéron). L’allaitement
maternel est le meilleur lait qui adapté au besoin du nouvau né et présente beaucoup
d’avantages(allimentcomplet avec un rôle protecteur).
c) Le sevrage
Le sevrage est lorsque l’enfant n’est plus nourrit au lait. Il doit survenir à au moins 6 mois
après la naissance. Il faut adopter un sevrage progressif.

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CHAP 3 : LA CONTRACEPTION
I-Définition
La contraception est l’ensemble des méthodes qui permet à un couple d’avoir des rapports
sexuels en évitant les risques de grossesse.Elle permet la planification familiale, d’éviter les
grossesses indésirées.
II-Les méthodes contraceptives
1-les méthodes naturelles
Elles ne coutent rien et necessitent aucun moyen mécanique ou chimique mais le taux d’échec
est élevé. On distingue :
a-le coït interrompu
c’est le retrait de la verge du vagin de la femme juste avant l’éjacution.
b-la méthode de la température
La femme prend chaque jour sa température au réveil pour déterminer la date d’ovulation qui
correspond à l’élevation de la température. C’est une méthode contraignante.
c-la méthode de la glaire cervicale
On détermine la date de l’ovulation à partir de la constance de la glaire cervicale(elle est
fillante avant l’ovulation et pèse et cassante après l’ovulation).
d- La méthode d’ogino
C’est s’abstenire pendant la période de fécondité .
2-Les méthodes chimiques
C’est l’utilisation des spermicides, des substances chimiques qui détruisent les
spermatozoïdes. On les introduit dans le vagin avant chaque rapport sexuel. Le taux d’échec
est peu élevé. Elles existent sous forme de pomade, de mousse de gèle d’ovule…
3-Les méthodes hormonales
a-les pilules
Ce sont des produits présentés sous forme de plaquettes de 21 ou 28 comprimés contenant des
hormones que la femme avale chaque jour à raison d’un comprimé par jour pour éviter
l’ovulation. Les pilules regularise les règles ; elles sont très éfficaces avec un taux d’échec

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très faible mais elles sont contraignantes. Elles ont des effets secondaires(la nosée, la prise de
poids, les maux de tête…).
b-les injectables
Ce sont des injections trimestrielles d’ampoules contenant de progesterone afin d’éviter
l’ovulation. Ils sont très éfficaces et discrèt ; ils présentent des effets secondaires : les troubles
menstruels(des règles urrégulières, absence de règles pendant des mois), des petits
saignements entre les règles(le sporting), la prise de poids, retour lent à la fécondité.
c-l’implant ou le norplant
C’est un ensemble de capsule contenant la progesterone que l’on introduit dans le bras de la
femme pour empêcher l’ovulation. Il sont discrèts et très éfficaces pour 5 ans. Mais ils
présentent des effets secondaires comme le sporting, la prise de poids, absence de règles
pendant plusieurs mois. Le norplant necessite une personne spécialisée.
4-Les méthodes mécaniques
a-le stérilet ou dispositif intra-utérin(DIU)
C’est un dispositif en plastique que l’on place dans l’utérus pour empêcher la nidation. Il est
très éfficace pour plusieurs années et présente peu d’effets secondaires.
b-le condom ou préservatif masculin
C’est un fourreau en caoutchouc qui sert à couvrir le pénis en érection au moment des
rapports sexuels pour éviter la fécondation. Il protège également contre les IST. Le mauvais
ou la déchirure du condom constitue le risque d’échec.
c-les préservatifs féminins
Il sagit du diaphragme et de cape cervicale. Ce sont des coupes en plastique que l’on introduit
dans le vagin avant les rapports sexuels pour couvrir le col de l’utérus. Ils sont discrèts avec
un taux d’échec faible. Le diaphragme est avec une spermicide ; il doit être gardé au moins 6
heures après les rapports sexuels ; la cape cervicale est gardée au moins pendant 48 heures
après les rapports sexuels.
5-les méthodes chirurgicales
a-la ligature des trompes
Il s’agit d’une petite intervention chirurgicale au cours de laquelle on sectionne ou on attache
les trompes d’une femme. Elle est très éfficace, radicale mais irréversible.
b-la vaso-secctomie
C’est une oppération chirurgicale qui consiste à sectionner ou à attacher les cannaux
défferents. C’est une méthodes sûr radicale mais irréversible.

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CHAP4 : L’AVORTEMENT
I-Définition et différents types d’avortements
1-déffinition
L’avortement est l’expultion volontaire ou spontané du fœtus avant terme. Cest l’intérruption
de la grossesse.
2-Les différents types d’avortements
a-l’avortement spontané
C’est l’intérruption spontané de la grossesse ; il survient en déhors de toute intervention. On
l’appel fausse couche. Il se manifeste par une contraction douloureuse, une hémorragie
vaginale, des douleurs abdominales…
b-l’avortement provoqué
C’est l’intérruption volontaire de la grossesse(IVG)
II-Les causes et conséquences de l’avortement
1-les causes de l’avortement
a-les causes de l’avortement spontané
Il peut être du à des troubles hormonaux, une incompatibilité de rhésus, l’utérus non
conforme, non respect de l’hygiène de la grossesse, des maladies infectieuses(paludisme,
syphilis, la grippe…).
b-les causes de l’avortement provoqué
On peut citer des causes socio-culterelles( le bannissemen,t, l’inceste, le viol, l’abandon par
suite de grossesse indésirée), les causes médicales(la santé de la mère ou du fœtus est en
danger), manque d’information, les causes économiques(manque de moyens financier…).
2-Les conséquences de l’avortement
Les conséquences de l’avortement sont multiples : la stérilité, les infections, la perforation de
l’utérus, des lésions de col de l’utérus, des hémorragies, des accouchements prématurés ou
difficiles, des malformations du fœtus, la mort…

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THEMEIV :LA MICROBIOLOGIE, LES INFECTIONS ET LES MALADIES
MICROBIENNES
CHAPI : Les microbes
Les microbes sont des êtres vivants très petits qui ne sont visibles qu’au microscope. La
science qui les étudie est la microbiologie.
I-Classification des microbes
1-la découverte des microbes
L’invention du microscope et les travaux de PASTEUR ont permi de montrer l’existence des
microbes qui nous entourent. Par une série d’expérences, PASTEUR a montré qu’il existe des
micro-organismes dans l’air, l’eau, le sol, dans les êtres vivants et dans les matières
organiques en décomposition. Il existe plusieurs types de microbes. Certains sont utils à
l’homme, d’autres lui sont nuisibles Car ils causent de nombreuses maladies : ce sont des
microbes pathogènes.
2-Les différents types de microbes
On distingue quatres grands groupes de microbes :les protozoaires, les bactéries, les
champignons microscopiques et les virus.
a-les protozoaires
Ce sont des microbes unicellulaires appartenants au règne animal. Certains sont libres et
d’autres sont des parasites ; les protozoaires libres ne provoquent pas de maladie.
Exemple : la paramecie, l’amibe.
Les protozoaires parasites provoquent de nombreuses maladies.
Exemple : le plasmodium, le tripanozome, l’amibe dysentérique.
b-les bactéries
Ce sont des microbes intermediaires entre le règne animal et le règne végétal ; leur noyau est
déprouvu de membrane nucléaire. Elles provoquent des maladies graves mais d’autres sont
utiles à l’homme comme les lactobacilles qui transforment le sucre du lait en acide lactique ;
cette fermatation lactique permet d’obtenir du yaourt ; d’autres permettent la fabrication de la
lysine : un acide aminé pour l’alimentation animale. Les bactéries sont de forme variées on
distingue :

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-les bacilles : ce sont des bactéries en forme de batonnet.
Exemple : le bacille de koch, le bacille subtil
(schéma)
-les coques :ce sont des bactéries de forme arondie ou de forme de grains. Certaines coques
sont formés de grains isolés, ce sont des microcoques(le microcope du vinaigre) ; d’autres
sont formés de grains accouplés ce sont des diplocoques(le méningocoque, le gonocoque).
Les staphylocoques sont formés de grains réunis en grappes ou en amas (le staphylocoque des
furoncles) ; les streptocopes sont formés de grains réunis en chaînette ou en chapelet, ils sont
responsables des septicémies.
-lesspirilles ou spirochète : ce sont des bactéries en forme spirale ou de tire bouchon(le
trépohème pâle de la syphilis).
-les vibrions : ce sont des bactéries de forme arquée ou en forme de virgule.
Exemple : le vibrion du choléra.
schémas
c-les champignons microscopiques
Ce sont des microbes végétaux deprouvus de chlorophylle ; on peut citer les moisissures et les
lévures.
-les moisissures : ce sont des champignons pluricellulaires.
Exemple : la moisissure verte, le pénicilline glauque le pénicillium qui sert à fabriquer la
pénicilline.
-les lévures : ce sont des champignons unicellulaires responsables de la
fermatation(fabrication des boissons alcoolisées, pour faire lever les pâtes).
Exemple : la lévure de bière, la lévure blanche, la lévure de vin.
Ce sont des champignons pathogènes qui provoquent des mycoses.
Exemple : champignon de la teigne, l’aspergille ; d’autres sont utiles à l’homme.
Exemple : la lévure de bière, le pénicilline notatum.
d-les virus
Ce sont des microbes de très petites tailles invisibles au microscope ordinaire ; ils sont
incapables de mener une vie en déhors des êtres vivants, ce sont des endoparasites
obligatoires.
Exemple : le poliovirus, le VIH, le virus morbilleux.
II-La vie des microbes

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1-locomotion
Certaines bactéries (bacille subtil) se déplacent par des cils vibratiles, d’autres sont des
parasites obligatoires (bacille de koch). Les champignons (les moisissures vertes) se déplacent
grâce à leurs spores dispersées par le vent. Certains protozoaires (le trypanosome) se
déplacent par des flagelles et d’autres se déplacent par des pseudopodes (l’amibe).

2-la nutrition
Certaines bactéries sont autotrophes, elles sont capables de fabriquer leur propre substance
nutritive ; et d’autres se nourrissent des matières en décomposition, ce sont des saprophytes ;
celles qui se nourrissent de matières vivantes sont des parasites ; les protozoaires se
nourrissent par phagocytose.
3-la respiration
Les champignons respirent en milieux aérobie ; les protozoaires respirent également du
dioxygène qui pénètre directement dans leur cytoplasme. Certaines bactéries sont aérobies,
elles ont besoin du dioxygène pour vivre (bacille subtil) ; d’autres sont anaérobies (bacille de
Nicolaier). Ils existent des bactéries aérobies facultatives qui vivent en présence ou en
absence du dioxygène.
EXEMPLE : les staphylocoques et les streptocoques.
4-la reproduction
Dans les conditions de vie favorables les microbes se multiplient : les bactéries se multiplient
par division transversale successive appelée la bipartition ou la scissiparité, de même que les
protozoaires. Les champignons se multiplient par bourgeonnement.
Schéma
5-la défense
Lorsque les conditions sont défavorables les microbes s’entourent d’un coq protecteur : c’est
la sporulation ; on dit que le microbe s’enkyste. La sporulation est la forme de résistance et
de dissémination des microbes. Le bacille de Koch ne sporule jamais. Une toxine est une
substance toxique sécrétée par les microbes et qui constitue un poison pour l’organisme.
Schéma

80
CHAPITREII : LA DEFENCE ANTIMICROBIENNE
I-L’œuvre de Pasteur
1-la théorie de la génération spontanée et les travaux de Pasteur
Louis Pasteur fit de nombreuses recherches qui ont brisées la théorie de la génération
spontanée. D’après cette théorie les microbes provenaient d’une modification mystérieuse de
la matière inerte ou vivante ; elle disait également qu’il existait une première cellule vivante
qui est l’ancêtre de tous les êtres vivants. Par ses travaux Pasteur montra qu’il n y a pas de
génération spontanée de microbes. Il fait bouillir deux bouillons de viandes respectivement
dans les ballons A et B. Le ballon A est immédiatement fermé à la flamme tandis que le
ballon B est ouvert. Après quelques heures on constate que le contenu du ballon B se trouble
et il se forme à la surface un voile tandis que celui du ballon A reste limpide. L’observation
microscopique du voile montre des microorganismes. Ainsi Pasteur montra qu’un liquide
putréfiable mais stérilisé peut être conservé indéfiniment. La putréfaction des liquides
organiques est due au faite qu’ils sont en contacte avec l’air.
2-Application des résultats des travaux de Pasteur
En détruisant la théorie de la génération spontanée, Pasteur a permis le progrès scientifique.
En même temps qu’il découvre l’origine des microbes, il révèle leur mode de vie et les
moyens de les détruire. Alors il élabore des règles d’hygiène individuelle et sociale. Il
favorise le développement de l’industrie alimentaire en montra que les aliments frais peuvent
être conservés par la dessiccation, la pasteurisation, la congélation, la salaison, la
stérilisation… De plus Pasteur prépare les vaccins contre la rage, le charbon, le choléra. Il
contribue au grand succès de la chirurgie par l’asepsie et l’antisepsie.
L’asepsie consiste à détruire les microbes présents dans un milieu, elle utilise la chaleur, les
produits chimiques (eau de javel, savon) pour stériliser les locaux, les vêtements…
L’antisepsie consiste à désinfecter une plaie de substance chimique capable de détruire les
microbes (alcool, mercurochrome, eau oxygénée…)
II-Les moyens naturels de défense
L’organisme lutte contre les microbes grâce à deux types de défense
1-la défense externe : les barrières

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La peau et les muqueuses des voies respiratoires et digestives constituent des barrières contre
les microbes. Mais dès que l’un des tissus est lésé, les microbes pénètrent dans l’organisme à
travers la plaie.
2-la défense interne : le système immunitaire
Le système immunitaire est constitué par les phagocytes (les polynucléaires, le foie, les
ganglions, les lymphocytes) qui détruisent les microbes par phagocytose, les anticorps et les
antitoxines sécrétés par l’organisme au contacte avec certains microbes.
III- L’infection microbienne
1-définition
Une infection microbienne est lorsque les microbes pénètrent dans l’organisme à travers une
plaie et se multiplient.
2-Les étapes de l’infection microbienne
L’infection microbienne évolue en trois étapes :
1re étape : la réaction inflammatoire : l’inflammation se manifeste par la douleur, la rougeur,
la chaleur et la tumeur au niveau de la plaie. Cette réaction permet l’action des polynucléaires
et des macrophages qui sont attirés par chimiotactisme par les microbes, franchissent les
parois des capillaires sanguins par diapédèse et détruisent massivement les microbes par
phagocytose. Si l’organisme est bien portant et les microbes sont peu virulents,l’infection est
enrayée et la plaie guérie.
2eme étape : la réaction ganglionnaire : si l’organisme est affaibli et les microbes sont
virulents, ils passent dans les vaisseaux lymphatiques pour atteindre les ganglions. Les
phagocytes, les microbes et les cellules mortes forment le pus qui s’accumule dans un abcès.
La réaction ganglionnairese traduit par le gonflement des ganglions lymphatiques qui
deviennent douloureux. Les polynucléaires et les macrophages se multiplient et détruisent les
microbes ; les lymphocytes secrètent des anticorps ou les antitoxines spécialisés pour
neutraliser les microbes ou leurs toxines.
3è étape :La septicémie ou la toxémie :si les microbes franchissent la barrière ganglionnaire,
ils envahissent le sang et la lymphe ;c’est la septicémie. Dans certains cas comme le tétanos,
ce sont les toxines qui envahissent l’organisme ; on parle de toxémie. A ce stade le foie est
l’ultime défense ;il détruit massivement les microbes et leurs toxines. La peau et les reins
éliminent une grande partie des toxines. Si malgré tous ces moyens de défense l’infection
n’est pas enrayée la mort survient.

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CHAPITRE 3: INFECTION ET MALADIES MICROBIENNES
I-Infection au VIH et maladie virale
1-Une IST d’origine virale : Infection au VIH et le SIDA
Le VIH est le virus de l’immunodéficience humaine, il diffère des autres en ce qu’il attaque le
système immunitaire de l’homme. Il provoque le SIDA (syndrome de l’immunodéficience
humaine).
a-Symptômes
L’infection du VIH se manifeste par une toux, une perte de poids, la diarrhée, une fièvre
persistance, le gonflement des ganglions…
Le test de sérologie est le seul moyen de confirmer l’infection au VIH. Il ne faut pas se fier
aux symptômes. Le test sérologique ou le test de dépistage est la recherche dans le sang des
anticorps spécifiques au VIH; un séropositif est un individu dont on a retrouvé des anticorps
spécifiques du VIH dans son sang ; le séronégatif est une personne dont la sérologie est
négative. L’infection du VIH évolue en trois phases :
-La phase aigue : elle dure quelques semaines et est caractérisée par une exclusive
reproduction du VIH ; le VIH pénètre dans tous les organes qui composent le système
immunitaire.
-la phase de latence : elle dure en général 10 ans avec une concentration de VIH relativement
faible.
-La phase SIDA : le système de défense est complètement détruit et la mort survient.

b-Mode de transmission
Le VIH se transmet le plus souvent au cours des rapports sexuels, par la voie sanguine (en
partageant des aiguilles, instruments d’infection ou la transfusion sanguine), de la mère
infectée à son enfant (avant la naissance, pendant l’accouchement ou au cours de
l’allaitement).
c-Traitement

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Il existe plusieurs traitements contre l’infection au VIH, malheureusement aucunne permet de
guérir cette maladie. Cependant on peut vivre avec la maladie en évitant le déclenchement des
infections opportunistes (tuberculose, pneumonie…) Les maladies opportunistes sont celles
qui frappent généralement les personnes infectées du VIH.
Les antirétroviraux (ARV) sont des produits qui perturbent la réplication du virus en
permettant de ralentir l’infection. Les PV/ VIH sont les personnes vivant avec le VIH.

d-Prévention
Pour éviter le VIH, il faut l’utilisation du préservatif, pratiquer l’abstinence, faire le traitement
des IST, faire un dépistage régulier, la fidélité des partenaires, les examens prénuptiaux…

2-La rage
La rage est une maladie grave. Divers animaux en sont les vecteurs (le chat, le chien…).Elle
est causée par le virus de la rage.
a-Symptômes
Les signes précurseurs sont :les démangeaisons, les pourrissements de la plaie. La rage se
manifeste sous deux formes
-La rage furieuse : elle se manifeste par les difficultés respiratoires l’hydrophobie, des
tremblements des cries des hallucinations la fièvre des convulsions
_ La rage paralytique : elle débute par des douleurs atroces au niveau de la colonne vertébrale
la paralysie des membres inferieur et supérieur puis la face, la paralysie des muscles et des
troubles de déglutination qui entraine la mort.
b. Mode de transmission
Elle est transmise à l’homme par la morsure d’un animal enragé
c. Lutte contre la maladie
-Traitement
Il n’existe pas de traitement curatif de la rage déclareée son évolution est toujours fatal .Il faut
utiliser le vaccin anti-rabique en, cas de morsure par un animal douteux
-Prevention
Il faut une vaccination des animaux domestiques, éviter les animaux errants.
II-les maladies causées par les bactéries
1-le tétanos
Le tétanos est une maladie non contagieuse, très grave pouvant entrainé la mort. Le tétanos et
la diphtérie sont des toxémies.

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a-Symptômes
Il se manifeste par des contractions involontaires et douleureuses des muscles masticateurs,
raideur du cou, la contraction des autres muscles du corps, la paralysie des muscles
respiratoires entraine la mort par asphyxie.
b-L’agent causal
Le germe du tétanos est le bacille de Nicolaier ; c’est un microbe anaérobique.

c-Mode de transmission
Le tétanos a pour origine la pénétration du germe dans l’organisme à travers une plaie. Cette
pénétration peut d’être favorisée par l’utilisation de pansement à base de terre ou de feuille,
manque d’hygiène au moment de certaines pratique (perce des orreilles, l’excision, la
circoncision, les scarification…
d-Lutte contre la maladie
-Traitement
Il consiste à injecter au malade du sérum antitétanique.
-prévention
Il faut désinfecter les plaies, utiliser des pansement stérilisé, faire le vaccin antitétanique.
2-La tuberculose pulmonaire
La tuberculose est une maladie très contagieuse. Il existe plusieurs types de tuberculose ; la
plus fréquente est la tuberculose pulmonaire.
a-symtômes
Elle évolue en trois phases :
-La prime infection ou tuberculose initiale : elle se manifeste par un amaigrissement
accompagné d’une grande fatigue, une poussée de fièvre, une sudation ou sudation nocturne.
-La tuberculose ouverte : elle se manifeste par une toux sèche et persistante, des crachats
purulants et sanguinolant, des douleurs dans la poitrine.
-Les complications : elles entrainent la généralisation de la maladie.Elles peuvent entrainer
la meningite tuberculeuse(bacille de Koch infecte le liquide cephalo-rachidien), la tuberculose
osseuse, le lupus tuberculeux(le BK attaque la peau et ronge les tissus),la tuberculose
intestinale et la tuberculose reinale.
b-L’agent causal
La tuberculose est causée par le bacille de Koch.
c-mode de transmission

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La tuberculose est une maladie grâve qui se transmet du malade à un individu saint.Elle se
transmet à l’homme par voie respiratoire(absorption de goutellettes rejetées par la toux) ; la
contagion par voie digestive est rare(consommation d’aliments souillés par les crachats du
malade).
d-Lutte contre la maladie
-Le traitement s’appuie sur trois points éssentiels : la cure repos (placer le malade dans un
endroit favorable), la mise au repos et l’antibiothérapie.
-La prophylaxie.
La lutte préventive consiste à : dépister les malades(par la radiographie ou par la cubi-
réaction) ; ameliorer les conditions de vie et d’alimentation ; lutter contre l’alcoolisme et le
tabagisme, faire le vaccin au BCG(bacille calmette et guérin) ; lutter contre la transmission du
VIH…
3-la syphilis
La syphilis est une maladie sexuelement transmissible(IST).
a-Symptôme
La syphilis évolue en trois phases :
-La syphilis primaire : elle est caractérisée par le chancre propre luisant et indolore avec le
gonflement des ganglions lymphatiques.
-La syphilis secondaire : elle se manifeste sous forme d’une érruption des tâches arrondies et
roses sur le corps(la roséole), des lésions cutanées…
-La syphilis tertiaire : elle est marquée par une ulcération profonde, des lésions osseuses et
des vaisseaux sanguins,des atteintes du système nerveux qui conduisent à la paralysie.
b-Le germe de la maladie
L’agent responsable de la syphilis est le tréponème-pâle ; c’est une bactérie extrèmement
mobile.
c-Mode de transmission
La syphilis se transmet par des rapports sexuels, des objets souillés ou de la mère à
l’enfant(syphilis congénitale).
d-Luttecontre la maladie
-Traitement
La syphilis se guérit rapidement et totalement surtout si le traitement est précoce(tôt). Alors il
faut dépister et traiter le malade.
-La prévention ou prophylaxie

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Pour la prévention il faut éviter les parténaires multiples, utiliser les préservatifs, la fidélité de
partenaires, l’abstinance.
II-Une maladie causée par un protozoaire : le paludisme
Le paludisme ou malaria est une maladie des régions chaudes et marrécageuses.Il est la
principale cause de la mortalité infantile.
1-Signes de la maladie

Elle est caractérisée par une fièvre continue, des courbatures, des maux de tête, une perte
d’appetit, des troubles digestifs, une fatigue,.
2-Agent causale
L’agent pathogène du paludisme est un protozoaire parasite des hématies(hématozoaire)
appelé plasmodium. Il y a quatre espèces de plasmodium :
-Le plasmodium falciparum
-Le plasmodium malaria
-Le plasmodium ovale
-Le plasmodium vivax
3-Mode de transmission
La transmission est indirecte par la piqûre de l’anophèle femelle parasitée. L’anophèle femelle
est donc l’agent vecteur de la maladie.
4-Le cycle du dévéloppement du plasmodium
Ils existent deux hôtes : Lhomme et l’anophèle femelle.
a-Le cycle de dévéloppement chez l’homme
Lorsque l’anophèle femelle parasitée pique un individu sain, il lui transmet les plasmodiums
contenus dans sa salive. Les germes pénetrent d’abord dans les cellules hépatiques oû ils se
multiplient(cellule du foie). Ces cellules s’éclatent et libèrent les parasites ; certains de ces
microbes parasitent d’autres cellules hépatiques tandis que les autres gagnent la circulation
sanguine pour parasiter les hématies. Dans celle-ci ils se divisent pour libérer d’autres de
nouveaux parasites qui vont attaqués d’autres globules rouges. Après plusieurs cycles dans les
hématies certains parasites prennent une forme arquée et ne se divisent plus.
b-Le cycle de dévéloppement chez l’anophèle femelle
En piquant un paludéen, l’anophèle femelle absorbe des parasites avec du sang. Tous les
parasites sont digérés sauf les formes arquées qui évoluent pour donner des gamêtes mâles et
des gamêtes femelles. L’union d’un gamête mâle et d’un gamête femelle donne un œuf qui
migre dans la paroie du tube digestif du moustique. Chaque oeuf se divise et donne naissance

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à plusieurs parasites qui migrent dans les glandes salivaires du moustique. L’anophèle femelle
ainsi infectée contamine l’homme lors d’une nouvelle piqûre.
SCHEMA
5-Lutte contre la maladie
a-Traitement
Il existe plusieurs médicaments antipaludique(quinine,quinimax, camoquium). Ces
médicaments ne doivent être pris que sous prescription médicale.
b-Prophylaxie
Elle consiste à :
-dormir sous une moustiquaire
-utiliser des pomades répulsives pour éloigner les moustiques
-détruir les moustiques par pulvérisation d’insecticide.
-impègner les rideaux et les moustiquaires pour éloigner les moustiques
-drainer ou assecher les eaux stagnantes
-mettre des grillages aux portes et aux fénêttres
-verser une couche d’huile sur la surface des eaux stagnantes
-encourager l’élévage des poissons qui se nourrissent de larves de moustiques.

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CHAPITRE 4 :LE SERRUM ET LE VACCIN
I-LE SERRUM
1-Découverte et définition
a-Découverte du serum
C’est vers la fin du 19e siècle que la Docteur ROUX élève de Pasteur eu l’idée d’introduire
dans le sang d’un malade des antitoxines fabriquées par un chéval pour soigner une maladie.
Cette méthode curative est appelée sérothérapie. Le sérum est un liquide réceuilli après la
coagulation du sang d’un animal qui a été préablement vacciné contre une maladie.
b-Définition
Le sérum est une substance curative extraite du sang d’un chéval vacciné que l’on inocule un
malade contre une maladie microbienne.
2-Principe et avantage
a-Principe du sérum
La sérothérapie consiste à injecter du sérum provenant d’un individu imuniser contre une
maladie dans le but d’obténir rapidement une immunitée. Elle apporte des anticorps fabriqués
par un autre organisme pour neutraliser les toxines microbiennes.
b-Avantage du sérum
Le sérum est curatif, son mode de défence est immédiat. L’organisme reçoit des anticorps
fabriqués par un autre organisme, il s’agit d’une umminité passive.
II-Le vaccin
1-Découverte et définition
a-Découverte du vaccin
Le mot vaccin vient de la vaccine qui est une maladie bovine voisine de la variole. Eduard
Jenner un médecin anglais a constaté qu’en inoculent aux sujets sains le pus des pustule de
vaccine, ils ne tombaient pas malades lors d’une épidemie de variole. Cette inoculation de
«vieus vaccinal» a eu des résultats très satisfaisants et le pus des pustules a prit le nom de
vaccin ; c’est ce qui va ouvrir la voie à la découverte des vaccins et à la pratique de la
vaccination.
A partir de ses travaux sur le cholera des poules, Pasteur un chimiste français a inoculé à des
poules une vieille culture microbienne oubliée depuis quelque semaine. Il observe que les
poules ne meurent pas du choléra. C’est à partir de là que Pasteur met au point le premier
vaccin humain.
b-Définition

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Le vaccin est une substance préventive constitué de toxine ou de microbe à virulence atténuée
qu’on inocule à un individu sain pour l’ immuniser contre une maladie. La vaccinothérapie est
l’utilisation d’un vaccin contre une maladie infectieuse à titre préventif.
2-Principe et avantage
a-Principe du vaccin
Le principe du vaccin consiste à introduir dans l’organisme des microbes rendus inofensifs
pour le proteger contre des futures agents pathogènes.
b-Avantages du vaccin
Le vaccin immunise contre une maladie, il est préventif. Il déclenche la fabrication des
anticorps qui est une réaction immunitaire spécifique. Cette immunité est active et de longue
durée(2,3,4,5 ans).
3-Les principaux vaccins et le calendrier de vaccination du BF
a-Les principaux vaccins
-vaccins fabriqués à partir de microbes tués :le vaccin antirabique, le vaccin
antipoliomyélite, levaccin anticholérique.
-vaccins fabriqués à partir de microbes à virulence atténuée : le BCG ,le vaccin contre la
fièvre jaune, le vaccin contre le charbon, le vaccin contre…
-vaccin à partir de toxines atténuées(anatoxine) : vaccin antitetanique, vaccin antidiphtérie.
-vaccin à partir de substance chimiques extraite du microbe : le vaccin contre la
méningite, le vacccin contre la pneumonie…
NB :La sérovaccination est l’association du sérum et du vaccin contre une maladie.

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b-Calendrier de vaccination au BF

vaccin Maladies prévenues Age Rappels


BCG Tuberculose A la naissance
DTcoq Diphtérie Entre 16 à18 ans
Tétanos
Coqueluche

Polio-oral Poliomyélite

Anti-rougéoleux Rougéole 9e mois


Anti-amaril Fièvre jaune 9e mois Tous les 10 ans

III-Comparaison entre vaccin et sérum


Moment Début de Durée de Mode d’action
d’utilisation l’action l’action
Il est curatif, L’immunité est L’umminité est L’umminité est
l’administre a immédiate de courte durée passive :
un sujet malade l’organisme
reçoit des
anticorps
fabriqués par un
animal vacciné
Il est préventif : L’umminité est L’umminité est L’umminité est
on l’administre tardive de longue durée active :
à un sujet sain l’organisme
fabrique des
antcorps

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THEME V : LES FLEAUX SOCIAUX
CHAPITRE 1 : L’alcoolisme
L’alcoolisme est l’ensemble des troubles causés par l’abus des boissons alcoolisées. L’alcool
est une molécule simple qui passe directement dans le sang sans subir une transformation. La
teneur d’alcool dans le sang est l’alcoolémie ; elle est exprimée en g/l.
I-Les formes d’alcoolisme
1-l’alcoolisme aigu ou l’ivresse
C’est la consommation d’une importante quantité d’alcool en peu de temps. Dans ce cas
l’alcoolémie est très élevé dans le sang. L’alcoolisme aigu se manifeste par des rires
immodérés, une voix pâteuse, des propos incohérants, des injures…Parfois le sujet titube et
tombe ; il peut perdre toute connaissance ou toute conscience : on dit qu’il est ivre-mort. Il
peut également tomber dans le coma éthylique, qui peut entrainer la mort.
2-L’alcoolisme chronique
C’est la consommation quotidienne et régulière d’une dose d’alcool que l’organisme peut
tolérer.Il est moins spectaculaire que l’alcoolisme aigu et tue le plus. Dans ce cas l’alcoolémie
est persistante. L’alcoolisme chronique se manifeste par des troubles digestifs, l’atteinte du
système nerveux, l’atteinte des poumons, lapsychose alcoolique, la mort.Mais ses effets sont
moins visibles.
II-Les méfaits de l’alcoolisme
1-Les effets de l’alcoolisme sur la santé de l’individu
-Sur l’appreil digestif : l’alcoolisme agit sur les muqueuses de la voie digestive en
provoquant la gastrique alcoolique(inflammation de la paroie de l’estomac) qui conduit à
l’ulcère. L’alcoolisme peut entrainer le cancert de l’œsophage et de la bouche.Le foie est
l’organe le plus ménacé car l’alcool provoque la cirrhose de foie qui est une maladie souvent
mortelle.
-Sur le système nerveux : le cervelet est très sensible à l’alcool, c’est l’organe qui assure
l’équilibre du corps, c’est pourquoi l’individu marche en titubant. L’alcool agit sur le cerveau.
Il dégénère les neurones et affecte les fonctions du cerveau. Il suprime ou diminue les
perceptions, perturbe les facultés et ralentie les réflexes.

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-Sur l’appareil circulatoire et le sang : l’alcool durcit les artères en provoquant
l’artériosclérose. Il reduit considérablement le nombre de globule blanc, alors il diminue ainsi
les résistances de l’organisme.
-Sur l’appareil respiratoire : l’alcool détériore les poumons et les prédispose au bronchite,
au pneumonie…
2-Les méfaits de l’alcoolisme sur la vie sociale
a-Les méfaits de l’alcoolisme sur la famille
On peut noter les difficultés économiques, les mauvaises humeurs, des bagares, de longues
absences à domicile, une mauvaise éducation des enfants…
b-Les méfaits de l’alcoolisme sur la collectivité
On peut noter : des absences au service, une mauvaise atmosphère pouvant conduir au
licenciement.L’alcool est l’une des causes des accidents de la circulation routière.
III-Lutte contre l’alcoolisme
1-Au plan individuel
-ne pas boire pour le plaisir
-boire de façon modérée
-ne pas prendre l’alcool comme une substance capable de donner de la force, du courage, de
soigner certaines maladies, de lutter contre le froid…
2-Au plan social
-réglementer la vente des boissons alcoolisées
-informer la population sur les méfaits de l’alcoolisme surtout les jeunes.

CHAPITRE 2 : LE TABAGISME
LE tabagisme est l’intoxication chronique de l’organismepar le tabac.
I-Les méfaits du tabagisme
1-Les substances toxiques du tabac
La combution du tabac dégage une fumée et de fines particules qui pénètrent dans les voies
respiratoires. On y compte plus de 3000 substances toxiques différents parmies lesquelles on
peut citer : le monoxide de carbone (CO), la nicotine, le goudron, l’ammoniac, la monoxide
d’azote qui sont des substances cancérigènes.
2-Action du tabac sur l’organisme
-sur l’appareil respiratoire : le fumeur s’expose à des risques de cancer de bronche, de
poumons, et de la gorge. Il risque des bronchites chroniques, l’asthme, la toux, des difficultées
respiratoires, des douleurs à la poitrine…

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-sur le système cardio-vasculaire : le tabac favorise l’augmentation du rythme cardiaque et
celle de la tension artérielle. Il favorise le dépos des plaques d’athéromes sur la paroie des
vaisseaux sanguins (arthérosclérose). Il favorise également la formation des caillots de sang
qui peuvent obsturer les vaisseaux sanguins. Le tabac provoque l’artérite. Il entraine le
reclaississement et le dursissement des vaisseaux coronaires pouvant conduir à l’infartus du
myocade.
-sur l’appareil digestif : le tabac favorise les ulcères de l’estomac, les cancers de la langue et
de l’œsophage, la baisse de l’appetit due à une diminution de sécrétion des glandes gastrique
-sur le sang : le monoxyde de carbone passe dans le sang pour s’unir à l’hémoglobine en
formant du sang rouge noirâtre, ce qui explique la présence du sang noir chez les fumeurs. Le
monoxyde de carbone peut provoquer l’asphyxie quand il est en contacte avec l’hémoglobine.
-sur le fœtus et le nouveaux né : le tabagisme peut entrainer une perturbation du cycle
menstruel. Il provoque des avortements spontanés car le fœtus est très sensible au monoxyde
de carbone. Le tabac retarde la coissance du fœtus à cause de la nicotine et du monoxide de
carbone qu’il contient. Certaines substance toxique du tabac peuvent s’infiltrer dans le lait
maternel, ce qui va affecter le dévéloppement du nouveau né.
-sur le système nerveux : la nicotine agit sur le système nerveux et entraine des
tramblements, la nervosité, la perte de mémoire, une diminution de l’activité vusuelle, une
diminution du gout et de l’odorat.
3-Les méfaits du tabagisme sur la société
a-Sur la famille
On peut noter : une espérence de vie réduite, la naissance d’enfant tarés. Les fumeurs afestent
négativement leurs familles et les enfants sont exposés au tabagisme passif.
b-Sur la collectivité inhale
Le mon fumeur qui inhale la fumée (le fumuer passif) s’expose au tabagisme passif ; les
risques sont surtout pulmonaires et cardio-vasculaires.
II-Lutte contre le tabagisme
1-Sur le plan individuel
Il ne faut pas fumer pour le plaisir, il faut des formations de sevrage tabagique
2-Sur le plan social
-sensibiliser les jeunes sur les méfaits du tabac.
-interdir de fumer dans les lieux publics pour éviter le tabagisme passif.
-réglementer la vente du tabac.

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CHAPITRE III : AUTRES TOXICOMANIES
I-Définition et classification des drogues
1-Définition
La toxicomanie est la consommation habituelle et périodique de la drogue. La drogue est une
substance toxique qui agit sur l’organisme d’un sujet en modifiant son état de conscience, ses
sensations et son comportement.
L’accoutumance ou la tolérance est l’adaptation de l’organisme à une substance toxique et la
nécessité d’augmentater la dose pour obtenir les même effets. La dépendance (psychique) est
la sensation de satisfaction à consommer la drogue de façon périodique ou continue.
L’overdose est le coma par surdose, il est mortel. Un stupéfiant est une substance toxique
agissant sur le système nerveux et ayant des effets néfastes sur l’organisme.
2-Classification des drogues
On peut classer les drogues en trois groupes selon leurs effets sur l’organisme :
a-les sédatifs dépresseurs du système nerveux
Ce sont des drogues qui provoquent l’ivresse, supriment les douleurs physiques et psychique.
Elle permet d’oublier de façon passagère. EXPLE : les somnifères, les tranquillisants,
l’alcool, l’ether, l’héroïne, la cdeïne…
b-les stimulants du système nerveux
Ce sont des drogues qui stimulent de façon passagères les capacités physiques et
intellectuelles. Ils permettent de surmonter un sentiment de dépression.
Exple de stimulant majeur : la cocaïne, les amphétamins.
Exple de stimulant mineur : le café, le tabac, le thé…
c-Les pertubateurs du système nerveux
Ils pertubent les perseptions (organes de sens), diminuent la capacité d’abtention et permettent
de libérer l’agressivité. Ils provoquent des allucinations. Exple : les allicinogènes, le chansre
indien, les cannabis, les solvants.
II-Les méfaits de la drogue
1-Les méfaits des dépresseurs du systène nerveux
Ils provoquent des démangeaisons, l’hypotension, le ralentissement du rithme cardiaque, des
troubles gynécologiques, l’impuissance, l’incapacité de concentration, le coma…

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2-Les méfaits des stimulants du système nerveux
On peut citer des troubles cardio-vasculaires, une perte de poids, des lésion du foie et des
reins, des risques infectieux (sida, hépatite), l’infarctus des hémoragies, l’ansciété…
3-Les méfaits des pertubateurs
Ils entraines des céphalées, une mémoire faible, la secheresse de la bouche, des tramblements,
la nosée, des évanouissements, des hémoragies pumonaires, des risques cancérigènes, des
oedèmes du poumons, le coma…
III-Lutte contre les drogues
1-Sur le plan individuel
-ne pas consommer la drogue pour le plaisir
-éviter les points de consommation et de vente de la drogue
2-Sur le plan social
-sensibiliser les jeunes sur les méfaits de la drogue
-réprimer le trafic, la vente et la Consommation de la drogue.
-punir conformément à la loi les trafiquants, les vendeurs et les consommateurs de la drogue.

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Vertèbre dorsale
Les vertèbres cervicales (au niveau de la nuque), dorsales et lombaires (au niveau des reins)
sont de formes et de structures légèrement différentes. Elles possèdent cependant toutes un
corps vertébral (plus au moins volumineux) et délimitent un canal, le canal rachidien, dans
lequel passe la moelle épinière.

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Principaux types d'articulations

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