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E. S. U.
U. C. G.
B.P. 2 9 B U T E M B O N O R D - K I V U/R.D.C.
F A C U L T E D E SCIENCES AGRONOMIQUES
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PLAN DU COURS
INTRODUCTION
A. Les épithéliums
* Epithéliums de revêtement
* Epithéliums glandulaires
B. Le tissu conjonctif
C. Tissu cartilagineux
D. Le tissu osseux:
E. Tissus musculaires
F. Tissu nerveux
G. Hormones et glandes
II.1. Introduction
a.Tête
b.Tronc
c. Membres
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INTRODUCTION
Définition: L’anatomie c’est l’étude descriptive des organes. Elle est une science
qui a pour objet la description des organes des animaux (anatomie macroscopique)
et des tissus (anatomie microscopique ou histologie). A d’autres termes, l’anatomie
est la science de l’organisation des êtres vivants c’est-à-dire l’étude de la
morphologie et de la structure.
Un organe est une formation anatomique constitué par plusieurs tissus pour
accomplir une ou plusieurs fonctions particulières.
Exemple: Les os sont formés des tissus osseux, les muscles des tissus
musculaires, mais les os et les muscles interviennent non seulement dans le
soutien ou le squelette de l’organisme mais aussi dans la locomotion ou le
déplacement de l’animal. Dans d’autres organes, on trouve une constitution
beaucoup plus complexe à rapport toujours de leur fonction, c’est le cas du cœur
qui possède les muscles striés (muscles squelettiques) alors que son
fonctionnement est involontaire faisant appel aux muscles lisses.
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Importance du cours
Objectifs du Cours
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La sélection des animaux dans la production est donc une étape très importante
dans la réussite de l’élevage.
Nous allons associer l’anatomie fonctionnelle qui étudie les relations entre les
formants corporelles d’un animal et les fonctions ou les productions de cet animal.
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Nomenclature anatomique
Ainsi:
* Sagittal: peut dans certains cas être synonyme au médiat mais s’applique au
plan qui divise un membre à deux parties égales.
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* Médial: Désigne la partie d’un organe qui est plus proche du plan médian.
*Axial et abaxial: Utilisés spécialement pour les membres et les doigts, ces termes
désignent respectivement les parties les plus voisines (axiales) ou les plus
éloignées (abaxiales) de l’axe du membre ou du doigt.
*Crânial et caudal: Sont utilisés dans le plan horizontal, pour désigner les parties
qui sont en regard avec la tête (crâniale ou rostrale ou antérieure) ou celles qui sont
en regard avec la queue (caudale ou postérieur).
*Proximal et distal: dans le plan vertical des membres surtout : proximal désigne
les parties supérieures alors que distal désigne les parties qui sont à la racine ou
les parties inférieures.
*Dorsal et ventral: employé dans le plan horizontal, le terme dorsal désigne les
parties supérieures et le terme ventral les parties inférieures.
*Dorsal: correspond à la partie supérieure de l’organisme ou d’un membre ou d’un
organe, alors que ventrale correspond à la partie inférieure correspondante.
Les plans dorsaux sont les plans parallèles à la face dorsale de l’organisme, d’un
membre ou d’un organe et ils sont perpendiculaires au plan transversal.
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On l’appelle radial pour les membres antérieurs à rapport avec le radius et tibiale
pour les membres postérieurs à rapport avec le tibia.
*Proximal: désigne la partie qui est plus près de la racine (ou le début d’un
membre). Par contre distal désigne ce qui est plus près de l’extrémité libre (ou
distal d’un membre).
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Les cellules sont rendus jointives par les interdigitations de leurs membranes
plasmiques assurant aux tissus une certaine cohésion entre les cellules. Ces
systèmes de fonctions peuvent être plus ou moins étendus on les appelle alors des
macula; s’ils sont limités à une petite surface circulaire et des zonula s’ils forment
une bande faisant presque les tours de la cellule.
Quand les jonctions sont plus ou moins serrées on distingue deux types:
-Le type occludens où les membranes sont étroitement collées voire fusionnées.
En pratique, les systèmes les plus fréquents sont soit les macula adhaerens
isolés qu’on appelle desmosomes, soit des complexes de jonction comprenant la
succession d’une zonula adherens, d’une zonula occludens et d’une macula
occludens. Cependant dans tous les cas, on distingue trois groupes des tissus:
A. EPITHELIUM
Introduction
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solidaires les unes des autres par des systèmes de jonction et séparées du tissu
conjonctif sous jacent par une lame basale." Les systèmes de jonction permettent
notamment la cohésion des cellules entre elles ainsi que la cohésion des cellules
avec les constituants de la matrice extracellulaire sous jacente.
Les épithéliums ont deux types de fonctions principales: ● ils forment le revêtement
des cavités de l'organisme ainsi que la surface du corps. Ce sont les épithéliums
de revêtement.
● Ils constituent des éléments glandulaires qui peuvent être soit regroupés en
organes (glandes salivaires, foie, glandes endocrines), soit associés à un
épithélium de revêtement (glandes de la muqueuse digestive ou respiratoire), soit
éléments unicellulaires dans un épithélium de revêtement (cellules caliciformes).
Ce sont les épithéliums glandulaires.
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- La face profonde de l'épithélium repose sur une lame basale qui sépare les
cellules épithéliales du tissu conjonctif sous jacent (derme au niveau de la
peau, chorion pour les épithéliums, couches sous endothéliale et sous
mésothéliale).
- Les cellules formant un épithélium sont solidarisées par des jonctions étanches en
anneau situé au niveau du pôle apical des cellules et par des jonctions adhérentes
qui assurent la cohésion entre les cellules.
Les épithéliums de surface couvrent ou bordent toutes les surfaces du corps, les
cavités et les tubes et forment ainsi les interfaces entre les différents compartiments
biologiques. En tant que tel, l'épithélium assure un large éventail d'activités
telles que la diffusion sélective, l'absorption, la sécrétion, la protection et le
confinement; beaucoup de ces fonctions reviennent à une seule surface
épithéliale. Par exemple, l'épithélium de l'intestin grêle est principalement impliqué
dans l'absorption des produits de la digestion, mais se protège également lui-même
des agents nocifs du contenu intestinal par la sécrétion de mucus. La majorité des
cellules épithéliales contiennent des filaments intermédiaires de cytokératine, ce
qui peut être utilisée pour reconnaître un phénotype épithélial par
immunohistochimie, une technique souvent utilisée dans le diagnostic
histopathologique des tumeurs malignes difficiles à classer.
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EMBRYOLOGIE
Les épithéliums de revêtement dérivent des trois feuillets primordiaux mis en place
à la fin de la période de morphogenèse primordiale de l'embryon. Ainsi, l'épiderme,
l'épithélium de la cavité buccale… dérivent de l'ectoblaste; l'épithélium du tube
digestif,… dérive de l'entoblaste; les épithéliums dérivant du mésoblaste constitués
d'une seule assise de cellules pavimenteuses sont essentiellement représentés par
les mésothéliums et les endothéliums vasculaires.
3. FONCTIONS ET PROPRIÉTÉS
Leurs fonctions sont nombreuses : ● Protection vis à vis du milieu extérieur qui peut
être mécanique grâce à la cohésion des cellules entre elles. Cette protection est
accrue dans les épithéliums stratifiés surtout quand ils sont kératinisés. La
protection peut également être chimique grâce au mucus synthétisé par les cellules
épithéliales (estomac); ● Absorption notamment au niveau de l'intestin où les
différenciations apicales augmentent la surface d'échange; ● Mouvements des
structures de surface grâce à la présence de cils vibratiles; ● Echanges air / sang;
urine/sang… ● Réception de messages sensoriels par l'intermédiaire des
différenciations apicales des cellules auditives, des cellules gustatives…
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de cellules basales mais des régions particulières de l'épithélium qui sont le siège
d'une intense activité mitotique.
La forme des cellules qui le composent: ceci est basé sur l'apparence
dans les sections prises perpendiculairement à la surface de l'épithélium, les
cellules sont donc soit pavimenteuse (aplatie), cubiques ou cylindriques.
Dans les épithéliums pavimenteux, la forme de la couche superficielle de
cellules détermine la classification descriptive.
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Les épithéliums simples sont définis comme épithélium de surface composés d'une
seule couche de cellules. Les épithéliums simples sont presque toujours au niveau
des interfaces impliquées dans la diffusion sélective, absorption et/ou de la
sécrétion. Ils offrent peu de protection contre l'abrasion mécanique et donc ne se
trouvent pas sur des surfaces soumises à de telles contraintes. Les cellules de
l’épithélium simple varient de hauteur selon leur fonction. Elles peuvent être très
aplaties ou hautes cylindriques. Par exemple, les épithéliums simples aplatis
sont parfaitement adaptés à la diffusion et se retrouvent donc dans les sacs
aériens des poumons (alvéoles), la paroi des vaisseaux sanguins
(endothélium) et les revêtements des cavités du corps (mésothélium). En
revanche, les cellules épithéliales très actives, telles que les cellules qui
tapissent l'intestin grêle, sont généralement hautes, car elles doivent contenir
les organites appropriés. Les épithéliums simples peuvent présenter une variété
de spécialisations de surface, comme les microvillosités et les cils, ce qui facilite
leurs fonctions spécifiques de surface.
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Figure: Épithélium pavimenteux simple (a) Schéma (b) H & E × 800 (c), Etalement
et méthode d'argentation / rouge neutre × 320
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Certains épithéliums cylindriques simples ont les cils (c) de surface sur la majorité
des cellules. Parmi les cellules ciliées sont dispersés cellules non ciliées qui ont
généralement une fonction sécrétrice. Les cils sont beaucoup plus grands que
microvillosités et sont facilement visibles au microscope photonique. Chaque cil est
constitué d'une saillie en forme de doigt de la membrane plasmique, le cytoplasme
à ce niveau contenant des microtubules modifiés. Chaque cellule peut avoir jusqu'à
300 cils qui battent de manière ondulatoire synchronisée avec les cellules
adjacentes. Le mouvement ondulant des cils propulse les particules fluides ou les
microparticules sur la surface épithéliale. L’épithélium simple cilié se trouve
principalement dans le tractus génital féminin. La photographie (b) de la trompe de
Fallope (utérus) montre l'un de ses nombreux plis couverts par un épithélium
cylindrique simple cilié. Le type cellulaire prédominant dans cet épithélium est
cylindrique haut cilié et, le noyau situé vers le pôle apical des cellules. Les cellules
moins nombreuses, colorées en bleu avec un noyau basal, ne sont pas ciliées et
ont une fonction sécrétrice. L'action ciliaire facilite le transport de l'ovule de l'ovaire
vers l'utérus.
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Une autre variante d'épithélium simple est décrite dans lesquels la majorité des
cellules sont aussi ciliées C. Le terme pseudostratifié est dû à l'aspect de
l’épithélium dans la section qui donne l'impression erronée qu'il ya plus d'une
couche de cellules. En fait, il s'agit d’un véritable épithélium simple, car toutes les
cellules reposent sur la membrane basale. Les noyaux de ces cellules, cependant,
sont disposés à des niveaux différents, créant ainsi l'illusion d'une stratification
cellulaire. Des cellules souches dispersées se retrouvent partout dans l'épithélium:
ceux-ci sont généralement dépourvues de cils (soit moins différenciées) et ne
s'étendent pas à la surface luminale.
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Ces parties du corps sont soumises à une abrasion mécanique. Elles sont
maintenues humides par des sécrétions glandulaires. La photographie (b) intéresse
l'épithélium du col de l'utérus. Noter la couche basale cuboïde et la maturation en
grandes cellules polygonales dans les couches intermédiaires, aux cellules
malpighiennes superficielles aplaties. La microphotographie (c) est un épithélium
pavimenteux stratifié kératinisé (constitue la surface épithéliale de la peau:
l'épiderme) et est adapté pour résister à l'abrasion et à la dessiccation constante de
la surface exposé du corps. Pendant la maturation, des filaments intermédiaires de
cytokératine s'accumulent dans les cellules épithéliales, processus appelé
kératinisation, qui entraîne la formation d'un couche ferme en surface de
structures mortes, les squames (couche cornée). Elle est constituée d’une protéine,
la kératine K, enveloppée dans une membrane plasmique résiduelle. Les noyaux
des cellules épithéliales deviennent progressivement condensée (pycnotiques) et
finissent par disparaître. La kératinisation peut être induite dans l'épithélium
pavimenteux normalement stratifiée non kératinisé, telle que celle de la cavité
buccale lorsqu'il est exposé à une abrasion excessive (par ex. dentier mal adapté).
La photographie (d) montre un frottis à partir de cellules normales raclé du col de
l'utérus qui fait saillie dans le vagin. Les cellules superficielles sont couleur rose
avec cette méthode de coloration, tandis que les cellules des couches plus
profondes se colorent en bleu.
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Carcinome
Le cancer est le terme familier pour presque n'importe quelle tumeur maligne. Le
terme de carcinome se réfère spécifiquement aux tumeurs malignes de l'épithélium,
tandis que le lymphome est la tumeur maligne du tissu lymphoïde, le sarcome décrit
les tumeurs du muscle, des vaisseaux sanguins et des tissus de soutien tels que
les os, le cartilage etc. La classification des tumeurs malignes est importante parce
que les tumeurs se comportent différemment, et répondent différemment aux
traitements. De plus, la terminologie des carcinomes distingue des
adénocarcinomes, résultant de l'épithélium glandulaire, carcinomes à cellules
transitionnelles de l'épithélium de transition, et les carcinomes spinocellulaires ou
épidermoïdes qui dérivent de l'épithélium pavimenteux stratifié, ainsi que d'autres
types moins courants.
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Epithélium glandulaires
Les cellules épithéliales glandulaires (la glande) sont spécialisées dans l’élaboration
des produits de sécrétion qu’elles rejettent soit dans les milieux extérieurs (pour
les glandes endocrines).
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*Une hormone est une substance chimique secrétée dans le sang et transporté
par celui-ci vers un organe cible au niveau du quel elle produit les effets. Elle est
de différente nature soit polypeptide, glycol-protéine ou amine biogène.
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Leur morphologie est plus complexe que celle des glandes endocrines parce
que certaines d’entre-elles possèdent un canal excréteur permettant de
rejeter les produits de sécrétion à l’extérieur de l’organe. Si le canal excréteur
est ramifié, on les appelle glandes composées. Si le canal excréteur n’est pas
ramifié, on parle d’une glande simple.
- La Parathyroïde: est une petite glande, mais elle est subdivisée à 4 parties. Elle
secrète la parathormone qui intervient dans la régulation de la calcémie (taux du
calcium dans le sang) et la phosphatémie. Elle intervient pour ce fait dans la
croissance et l’ossification.
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-Pancréas: il sécrète l’insuline qui joue un grand rôle dans la régulation du sucre
(la glycémie). L’insuffisance de cette hormone se manifeste chez tous les animaux
y compris l’homme par une hyperglycémie (le diabète).
Rôles de la lymphe
Leur nutrition (épithélium) est assurée alors par les capillaires du tissu conjonctif
sur lesquels ils reposent; les échanges se font à travers la lame basale.
B. Le tissu conjonctif
-la présence des cellules, des fibres et d’une substance fondamentale. En effet, les
cellules sont séparées entre-elles par une substance fondamentale appelée
collagène. C’est à partir du tissu mésenchymateux que vont se différencier les
différents tissus conjonctifs. Les tissus conjonctifs sont donc des tissus ayant des
cellules non juxtaposées dérivées d’un tissu embryonnaire appelé mésenchyme
qui se trouve juste en dessous de la lame basale des épithéliums. Il en existe
plusieurs types à rapport avec des fonctions jouées par les tissus conjonctifs.
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Les tissus conjonctifs lâches comblent les espaces entre les divers organes
et entrent dans la constitution des muscles et des nerfs périphériques.
Ces tissus ont pour rôle de soutien mécanique de l’organisme. C’est pour
cette raison qu’ils sont caractérisés par une richesse en fibre (collagène et
élastique), par la présence des fibroblastes et par très peu des substances
fondamentales; ce qui les rend très dur.
-si les fibres collagènes sont très prédominantes et arrangées dans tous les
sens sans organisation précise, on dit que le tissu conjonctif est fibreux-
dense. C’est l’exemple du derme de la peau, du périoste de l’os et des
capsules entourant des nombreux organes comme le foie et les reins, même
les muscles.
-si les fibres collagènes sont arrangées de façon régulière et parallèle dans
un seul sens, le tissu conjonctif dense peut être:
*Unitendu: c’est-à-dire que les fibres sont orientées dans une seule direction c’est
l’exemple de ligament (structures qui font une connection des os entre eux)
et des tendons (structure qui fait une connexion des muscles aux os).
*Bitendu: les fibres sont orientées dans deux directions différentes. Ex: les
aponévroses: structure qui connecte les muscles aux os mais constitués par
plusieurs plan superposé avec des collagènes parallèles.
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Ce sont les cartilages, les os, le sang, la lymphe, les graisses et les organes
hématopoiétiques dont la moelle osseuse, la rate et les ganglions.
a/ Les tissus adipeux: ils sont caractérisés par une prééminence à cellules
adipeuses insérées dans des fibres. Ils se rencontrent surtout dans
l’hypoderme, le péritoine et les mésentères (qui relient les intestins entre eux).
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b) Tissu cartilagineux
-Le cartilage hyalin: il est constitué par les cellules appelées chondrocytes qui
sont très volumineuses avec un noyau arrondi à position centrale, à
cytoplasme riche en glycogène et les lipides sont localisés dans des petites
poches appelées chondroblastes. Autour de ces poches, se trouve une matrice
contenant une substance fondamentale et riche à sulfate de calcium.
c/ Le tissu osseux:
- ils donnent attache aux muscles qui agissent sur eux comme des leviers: fonction
mécanique; ils permettent ainsi le soutien et le mouvement de l’organisme.
- ils ont un rôle important comme réservoirs des substances minérales: l’os
constitue une réserve minérale dans la quelle le sang peut puiser ou déposer le sel
de calcium de façon à maintenir constante sa composition: fonction hémostatique
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- leur moelle intervient dans la production des éléments figurés du sang: fonction
hématopoïétique. Il s’agit d’un processus de formation des globules rouges
permettant au sang de maintenir le nombre constant des globules rouges et leur
composition. De même l’ossification (processus de formation des os) se fait à partir
des matériaux véhiculés par le sang.
Structure de l’os
L’examen histologique montre que les os sont constitués par la jonction des
plusieurs tissus appartenant à la lignée conjonctive; Ce sont: les tissus
osseux, le périoste (enveloppe fibreuse intimement liée à l’os compact), le
cartilage, la moelle osseuse et en plus les vaisseaux et les nerfs.
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- La substance fondamentale
*ostéocytes: se sont de vieux ostéoblastes. Ils sont disposés entre les lamelles
osseuses (dans la partie périostique).
Développement
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* Tous les os ne s’ossifient pas en même temps, ex: les pieds s’ossifient
avant les mains, le bassin est ossifié vers 20 ans et les vertèbres vers 25 ans;
− Ossification primaire: c’est l’apparition d’un tissu osseux à partir d’un tissu
fibreux ou cartilagineux.
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Le tissu osseux compact occupe la partie moyenne des os longs, elle forme
aussi la couche superficielle des extrémités des os longs et la substance
corticale des os plats ou des os courts. Les ostéoclastes étoilés sont noyés dans
une substance dure formant des lamelles au niveau des diaphyse; ces lamelles
sont disposées en 4 systèmes dont le système Haversien qui est: * un ensemble
constitué d’unités fonctionnelles appelées Osteons, reliés entre eux par des
canaux longitudinaux (canaux de Havers) et transversaux et obliques
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La diaphyse des os longs comprend des lamelles osseuses qui sont disposées
sous forme d’un système interne ou externe de manière à ce que cette
circonvolution confère à l'os un aspect tout à fait dur.
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donneront après maturation des globules rouges, des globules blancs, des
adipocytes (cellules graisseuses) et des ostéoclastes. Elle constitue un tissu
conjonctif très riche à vaisseaux. Elle occupe toute les cavités médullaires des os
longs et les canaux de Havers.
-La moelle osseuse rouge appelée encore fœtale c’est elle qui fabrique les
globules rouges du sang auxquelles elles doivent leur couleur. Cette moelle
se retrouve aussi dans les vertèbres, les os du crâne, le sternum, les côtes et dans
certains comme la rate.
-La moelle osseuse jaune: elle remplit la cavité médullaire des os longs. Elle
ne possède pas la propriété de fabriquer des globules rouges. Elle est riche
en cellules graisseuses (adipocytes), qui lui donnent sa couleur et sa
consistance.
-La moelle osseuse grise: c’est une variété de la moelle osseuse jaune mais
elle est dépourvue de graisse. Elle est presque liquide et se rencontre dans
les épiphyses des os longs et des os du crâne ainsi que les côtes et les
vertèbres.
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e) des vaisseaux et des nerfs: qui traversent les os par les trous nourriciers.
f) Le sang et la lymphe
La durée de vie est de 110 à 120 jours en moyenne après ce délai, ils
vieillissent, sont détruits dans le foie et dans la rate et sont remplacés dans la
moelle osseuse par des nouvelles cellules. Les globules blancs ou leucocytes
quant à eux sont des cellules sphériques de taille variable à fonction du nombre des
noyaux. En moyenne chez l’homme on trouve 4000 à 8000/mm3 par contre chez
les bovins 7000 à 9000 mm3. Suite aux différents facteurs comme des infections,
le nombre des Globules blancs peut être très élevé. Ceci constitue un indicateur
important d’une infection. La lymphe est un liquide blanc jaunâtre qui traverse tout
les tissus. Sa quantité est considérable plus grande que celle du sang. Elle est
d’environ de 10 à 100 l chez les taureaux à 24 h. Elle circule lentement autour
des cellules en apportant des matériaux nutritifs nécessaires. Elle est drainée par
des petits vaisseaux appelés vaisseaux lymphatique par lequel elle retourne
aussi vers le centre. La lymphe est constituée de tous les éléments du sang sauf
les globules rouges. Son rôle principal est de faciliter les échanges des matières
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nutritives, des gaz comme l’oxygène et de déchet métaboliques entre les cellules
et le sang.
- Les trous nourriciers: sont des petits orifices par lesquels passent les vaisseaux
et les nerfs appartenant à ces organes.
B. Tissus musculaires
La masse musculaire représente 30% du poids du corps (chez l’homme) et se
repartit selon 2 types de muscles:
Leur ensemble forme les myofibrilles. Le rôle essentiel des cellules musculaires
est qu’elles sont spécialisées dans la contraction assurant ainsi le mouvement du
corps animal. Cette contractilité des fibres musculaires est due à la présence des
fibrilles disposées parallèlement dans le sens de la longueur de la fibre musculaire.
-Un cytoplasme qui présente deux zones: l’une contient les organites vitaux de la
cellule et coiffe les deux pôles du noyau.
L’autre zone occupe la plus grande partie de la cellule et elle est remplie de
myofilament.
-Une membrane plasmique revêtue d’une lame basale sur laquelle s’insère des
faisceaux des fibres collagènes à certains endroits d’un muscle lisse, les
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On trouve les tissus musculaires lisses dans les viscères, les voies urinaires et
respiratoires, la paroi des vaisseaux sanguins et lymphatique. Une autre
caractéristique majeure est que la cellule musculaire lisse a une contraction
involontaire qui peut être spontané. On parle alors d’une contraction myogénique.
C’est elle qui se passe lors d’un spasme abdominal (contraction exagéré) lors de
dysménorrhée. La contraction peut dépendre du système nerveux végétatif qui
innerve l’organe. On parle alors d’une contraction neurogénique.
Il comprend: - les muscles squelettiques: sont des attaches sur les os et ont pour
maintenir l’équilibre et permettre le mouvement - les muscles peauciers: sont
implantés en profondeur dans le derme et qui agit sous les téguments ex: le
muscle du visage - les muscles des sphincters: double les muscles lisses au niveau
des orifices naturels et permet de contrôler volontairement le fonctionnement de
l’appareil digestif / excrétoire notamment.
La cellule musculaire striée est entourée d’une lame basale, à la forme d’un
cylindre allongé et possède plusieurs centaines des noyaux situés tous à périphérie
contre la membrane plasmique. Son cytoplasme contient des organites et de
nombreux grains de glycogène.
Au même titre que les nerfs, les fibres musculaires sont réunies en faisceaux
séparés par des cloisons.
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- chaque case claire est coupée en son milieu par une strille: la strille d’AMICI
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Le myofilament
Innervation du muscle
Le muscle reçoit une innervation motrice qui vient de la moelle épinière: corne
antérieure /s 2 formes: *motoneurone alpha: se termine sous la fibre musculaire
*moto neurone bêta: se termine sous les extrémités des fuseaux neuromusculaires.
Il envoie des infos sensitives à la corne postérieure de la moelle épinière par des
fibres 1 a et 2 partant du fuseau neuromusculaire (partie équatoriale, centrale) et
par des fibres 1b issue des récepteurs tendineux de Golgi.
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Physiologie de la contraction
a) Généralités
- Pour une fibre musculaire donnée, il existe une fréquence d’impulsion dont
l’intensité de contraction sera harmonieuse: tétanos parfait.
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Elle fonctionne selon la loi « du tout ou rien ». Il y 2 façons de faire varier la loi de
l’intensité d’une contraction: - Augmenter le rythme de contraction des fibres
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musculaires: c’est la sommation temporelle -Ajouter les unes aux autres les
différentes unités motrices du muscle: c’est la sommation spatiale.
Il est constitué par un tissu musculaire strié avec plusieurs noyaux ovales
mais qui ne sont pas situés la périphérie de la cellule. Ils sont axialement à
la longueur de la fibre cardiaque et longent ses fibres. Ce qui donne un
aspect d’un noyau unique central.
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D. Tissu nerveux
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Appareil de l’innervation
Appareil de l’innervation est constitué par l’encéphale et les nerfs. L’encéphale est
fermée dans la boite crânienne et il comprend deux renflements; l’un antérieur qui
est cylindrique appelé hémisphère cérébrale et un renflement inférieur appelé
cervelet. Le bulbe rachidien est une courte tige qui relie le cerveau à la
moelle épinière. Cette dernière est un cordon long, blanchâtre et cylindrique
enfermé dans le canal rachidien qui est une juxtaposition des vertèbres. Les
méninges sont des membranes protectrices qui enveloppent le centre nerveux et
renferme un liquide clair appelé liquide céphalo-rachidien.
Les nerfs: ce sont des cordons qui prennent naissance par paires au niveau de
l’encéphale ou au niveau de la moelle épinière. Ils sont subdivisés à deux
groupes:
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Introduction
L’extérieur des animaux domestiques est l’étude descriptive des différentes régions
anatomiques du corps d’un animal (la formation), de son âge et des qualités qui
permettent de juger sa valeur et ses aptitudes. La connaissance de l’extérieur
permet donc d’établir le signalement (la carte d’identité) des animaux et
d’effectuer un choix économique en vue d’une production ou d’un usage particulier.
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a/ La région du crâne
b/ La région de la face
* le chanfrein
* les naseaux
* le bout du nez
* le plat de la joue et
* la poche de la joue
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-Région zygomatique
-Région orbitaire
-Région parotidienne et
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La tête constitue avec le cou sur lequel elle est suspendue, le balancier cervico-
céphalique.
a) faces:
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- région nasale: elle correspond au nez, elle présente le bout du nez encadré par
les naseaux ou narines, elle constitue avec la lèvre supérieure de la bouche; le
rostrum appelé:
- Région frontale: elle constitue le front et correspond à l’os Frontal entre les deux
yeux, elle présente la région cornuale ou de la corne, au sommet de la tête. Chez
les bovins entre les deux cornes se trouve le chignon ou torus frontal.
-Région occipitale: Elle présente une touffe des crins ou toupet, chez les chevaux
qui constitue le début de la crinière.
* Ventrale:
- Région du menton: plus effacée chez les animaux que chez l’homme avec
simple élevure musculaire chez les équidés appelée HOUPE, le menton d’un bouc
porte de la barbe de poils longs et rudes.
* Deux latérales:
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base de l’oreille.
- Extrémité caudale: Elle est fixée à l’extrémité crâniale du cou et présente dans le
sens dorso-ventral: la région de la nuque ou occipitale, la région parotidienne et la
région de la gorge.
Très allongé chez le cheval, le cou constitue l’encolure. Il est au contraire épais et
très bref chez le porc; la région du cou présente à l’étude deux faces, deux bords et
deux extrémités.
A. FACES
Les deux faces sont latérales et présentent chacune dorso–ventralement les
régions suivantes:
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et de la trachée artère.
B. BORDS
- Bord Ventral: il est constitué d’un long plis cutané médian ou FANON qui se
prolonge chez les bovins, de la gorge jusqu’au niveau du poitrail.
C. EXTREMITES
2.1.2. Le tronc
Le tronc est un cylindre qui comprend à sa face supérieure (au dessus): le garrot
(formant une bosse volumineuse chez le zébu), le dos, le rein, la hache et la
croupe. L’extrémité antérieure du tronc du côté intérieur et appelé poitrail. Sur
chaque face latérale du tronc, on rencontre: la région des côtés et du flanc. Cette
dernière région est subdivisée à 3 sous régions:
- le creux du flanc
- le fuyant du flanc
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- la corde du flanc
Chez le mâle, ces organes comprennent les bourses comprenant les deux
testicules, la verge et le fourreau.
Le membre antérieur
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- La région brachiale
- La région du coude
- La région antébrachiale
Le nombre des métacarpes est fonction du nombre des doigts dont la variation
s’observe d’une espèce à l’autre.
Chez l’homme et les primates: cinq doigts développés, chez les carnivores : quatre
doigts bien développés le doigt I ou pouce ne participe pas à l’appui, chez les
ruminants et les porcs: les doigts III et IV sont bien développés alors que les doigts
II et IV sont accessoires, chez les équidés seul le doigt III est développé.
Dans tous les cas, chaque doigt présente trois os qui donnent les trois principales
régions : paturon proximalement, couronne et l’os du pied distalement; celle des
grands et petits sésamoïdes distalement (des petits tubercules sous cutanés) se
situe à la face palmaire des phalanges: cette partie correspond à la région du
boulet.
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60
Chez les équidés, le sabot qui renferme l’os du pied constitue une boîte co rnée avec
trois parties:
Le membre postérieur
Les membres pelviens sont divisés en segments comparables à ceux des membres
thoraciques.
Ce membre comprend:
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Chez les ongulés (bovins et les petits ruminants), le pied est formé par deux doigts
portant chacun 1 petit sabot appelé onglon. Par contre chez les équidés, le pied
est contenu dans une boîte cornée appelé sabot. Le sabot du cheval comprend 3
parties: les parties latérales appelées paroi, la sole et la fourchette (formant la face
inférieure du plantaire du pied. La fourchette est une saillie triangulaire qui
recouvre le coussinet dont le rôle est d’amortir les chocs.
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Les dromadaires possèdent une bosse située sur le dos. La bosse du dromadaire
est un amas graisseux qui constitue une réserve alimentaire disponible à cas de
disette. Le terme dromadaire désigne le chameau à une bosse. Mais les
véritables chameaux d’Asie ont 2 bosses; l’une située sur le garrot et l’autre sur les
lombes.
-la région prépubienne qui porte le prépuce ou fourreau chez les males et les
mamelles chez les femelles des ruminants.
La région de la queue
Elle comprend la base ou racine de la queue et la partie libre qui est terminée par
le toupillon chez les bovins.
Formes extérieures.
Le corps des oiseaux est taillé de la manière la plus favorable pour fendre l'air sans
éprouver trop de résistance, et pour s'y soutenir sans effort. Sa forme générale peut
être représentée par deux cônes que l'on supposerait unis par la base, et c'est vers
cette union supposée que sont attachées les ailes qui, mises en mouvement,
doivent faire avancer l'ensemble.
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63
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Introduction
Cet appareil est constitué d’un ensemble d’organes aux fonctions, aux formes
variables:
Les os et les articulations servent au soutien du corps tandis que les muscles
servent au mouvement.
- ils donnent attache aux muscles qui agissent sur eux comme des leviers: fonction
mécanique
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- ils ont un rôle important comme réservoirs des substances minérales: L’os
constitue une réserve minérale dans la quelle le sang peut puiser ou déposer le sel
de calcium de façon à maintenir constante sa composition: fonction hémostatique
- leur moelle intervient dans la production des éléments figurés du sang: fonction
hématopoïétique.
a) Squelette axial
La ceinture scapulaire est une zone très mobile qui permet d’orienter les membres
supérieurs dans l’espace. Le seul point d’encrage osseux du squelette
supérieur ou squelette axial est la clavicule.
Le squelette des oiseaux se caractérise par sa légèreté, due pour une bonne
part à une économie de poids réalisée par la suppression de certains
éléments comme les dents ou leur réduction comme les doigts de la main,
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ainsi que par l’absence de moelle osseuse, remplacée par de l’air, du fait que
les os sont en relation avec le système respiratoire. Le squelette permet la
stabilité de l'oiseau en vol. Il représente environ 4% du poids du corps, contre
15 à 30% chez les mammifères.
Le squelette creux de l’oiseau ressemble davantage à celui des reptiles qu’à celui
des mammifères. Il est composé du squelette axial, qui comprend le crâne, la
colonne vertébrale, le sternum et les côtes (il y a de trente-neuf à soixante-trois
vertèbres selon la dimension du cou) ; le squelette appendiculaire, qui est formé par
les membres et les ceintures qui les attachent au squelette axial; et de la ceinture
scapulaire, qui possède trois os: la clavicule soudée à son homologue pour former
la fourchette: os résultant de la soudure de la partie inférieure des deux
clavicules, permettant l’écartement des ailes; l’omoplate tournée vers l’arrière
et l’os coracoïde situé dans le même plan que la clavicule.
En revanche, les oiseaux qui pratiquent le vol plané, comme les pélicans ou
les marabouts, ont l’humérus et le cubitus-radius de longueur sensiblement
égale, de façon à avoir l’envergure la plus large possible.
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Les différents éléments du squelette, ainsi que leur taille, varient en fonction de la
taille et du mode de vie de l’oiseau. Par exemple, chez les échassiers (aigrette,
héron cendré, grues, cigogne…), le squelette des pattes et celui du cou sont
extrêmement longs.
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Tous les os du crâne sont plats. Ce sont: l’occipital, pariétal (2), frontal,
temporal (2), Ethmoïde et le sphénoïde.
Ils délimitent, en se soudant entre eux la bouche, les fosses nasales et les
sinus frontaux. L’ensemble des os de la face se divisent à deux mâchoires:
-la mâchoire supérieure: dont les principaux os sont les maxillaires supérieurs qui
portent les dents molaires et le canal supérieur; et les intermaxillaires qui portent
les dents incisives sauf chez les ruminants où les incisives sont remplacées par un
bourrelet à la mâchoire supérieur.
Il s’agit des incisives, des canines, des prémolaires et des molaires dont la
formule dentaire chez les différentes espèces peut se présenter dans un tableau
ci-dessous:
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Espèces I C P M TOTAL
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Ce sont des reliefs osseux dont le rôle permet des les grouper en deux catégories.
a) Eminences articulaires.
Ce sont celles par lesquelles les os entrent en contact les uns avec les autres, elles
constituent des surfaces articulaires. Selon leurs formes les éminences articulaires
sont:
On distingue:
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a) cavités articulaires:
Elles sont couvertes des cartilages pour constituer les surfaces articulaires, on
distingue: -la cavité glénoïde: c’est une cavité peu profonde,
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- Les trous nourriciers: sont des petits orifices par les quels
passent les vaisseaux et les nerfs appartenant à ces organes.
CONSTITUTION GENERALE DU SQUELETTE
a. TETE: les os du crâne et les os de la face, tous sont soudés entre eux, sauf
deux qui sont mobiles: l’os hyoïde et les mandibules
b. LA COLONNE VERTEBRALE: constituée des vertèbres.
- Les vertèbres cervicales: région du cou
- Les vertèbres thoraciques: région du garrot & dos
- Les vertèbres lombaires: région lombaire
- Les vertèbres sacrales: sacrum ou région sacrale
- Les vertèbres caudales ou coccygiennes: la queue
c. COTES ET STERNUM
Côtes: os allongés et incurvés formant avec les vertèbres thoraciques
(dorsalement) et le sternum (ventralement) la cage thoracique
- 2 parties: partie osseuse: costo-vertébrale + partie cartilagineuse costo-
sternébrale
- 2 catégories: + vraies côtes: sternales
+ fausses côtes: asternales
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Il comprend:
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- Ceinture pelvienne
(+ sacrum): région du bassin
L’OS COXAL
le Squelette
des Membres a. MEMBRES
THORACIQUES Région: Brachiale ou du bras
HUMERUS
Région antébrachiale ou avant bras
RADIUS et ULNA (cubitus)
Région carpienne
CARPES
Région métacarpienne (1 chevaux, 2
METACARPES: Ruminants, suidés.
5, primates)
b. MEMBRE PELVIEN
FEMUR Région de la cuisse
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Les côtes (de six à neuf paires selon l’oiseau), relient la colonne vertébrale au
bréchet ou sternum. Les plus centrales possèdent une apophyse uncinée qui
s’appuie sur la côte suivante et renforce la cage thoracique.
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1. L’OS OCCIPITAL
a. Disposition générale et constitution:
Os impair occupant la base (face nuchale) ou l’extrémité caudale du crâne, il
s’articule à la 1ère vertèbre cervicale ou ATLAS.
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b. Conformation
2 faces: 1 face exocrânienne
1 face endocrânienne
1circonférence
b. 1. La face exocrânienne: elle présente,
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Elle présente:
Partie basilaire:
- C’est une gouttière basilaire= clivus
- Présence des deux empreintes médullaires et pontique
(rostale) séparées par un léger relief transversal
L’écaille et l’interpariétal
- Constituent le toit, à leur union il y a la protubérance occipitale
interne : développée chez le Cheval et les Carnivores
- La crête occipitale interne (ventrale)
- La crête sagittale interne (dorsale ou rostale à la protubérance)
dédoublée ou remplacée par le sillon sagittal
b.3. La circonférence
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2. L’OS SPHENOIDE
a. Disposition générale et constitution.
Os impair situé sur le plancher de la cavité crânienne rostralement à la partie
basilaire de l’occipital.
- endocrânienne= dorsale.
Comme ouvertures:
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b.2.Face endocrânienne:
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- Au niveau du CORPS:
La selle turcique: dépression médiane= Glande hypophyse.
La fosse hypophysaire (fosse pituitaire)
Le sillon chiasmatique: gouttière optique, sur le présphénoïde,
juste en avant de la fosse hypophysaire qui loge le chiasma optique.
- Au niveau des ailes du sphénoïde:
Le foramen ovale
Le foramen orbito - rotundum
Le canal trochléaire
Dépressions latérales= circonvolutions cérébrales
La fosse piriforme (ailes du basisphénoïde)= ou lobe piriforme du
cerveau.
b.3. Les bords
3. L’OS ETHMOIDE
a. Disposition générale et constitution:
L’os ethmoïde est impair et symétrique situé à l’intérieur de la tête, à
la limite du crâne et de la face. Il prend une large part à la
constitution du fond des cavités nasales, c’est-à-dire du labyrinthe
olfactif.
b. Conformation
L’os ethmoïde présente à l’étude
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2 faces:
- La face caudale ou endocrânienne : concave, constitue
la fosse ethmoïde, elle reçoit le bulbe olfactif du cerveau,
2 à 3 centaines d’orifices dont elle est perforée sont
destinés à donner passage aux nerfs olfactifs.
- La face rostrale ou exocrânienne ou nasale: convexe et
irrégulière. Elle donne attache aux volutes par les
extrémités caudales.
La circonférence (la périphérie)
- Cadre osseux plus épais et non criblé qui se soude
médialement à la lame perpendiculaire. Attache dorsale et
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Les espaces étroits ménagés entre les volutes sont les méats
ethmoïdaux dont l’ensemble constitue le labyrinthe ethmoïdal ou
olfactif.
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Il est rejeté sur la face nuchale comme les 2 pariétaux chez les bovins et
l’homme.
5. LES OS TEMPORAUX
5.1. Constitution et disposition générale
a. conformation extérieure:
Partie enclavée entre l’écaille, le pariétal et l’occipital. Elle est croisée par la cavité
de l’oreille moyenne ou caisse du tympan, des cavités de l’oreille interne qui
forment le labyrinthe osseux, et traversée aussi par d’importants canaux, destinés à
livrer passage à des nerfs et vaisseaux. De forme pyramidale à base ventrale, on
lui reconnaît 4 faces, une base et un sommet.
Face rugueuse, couverte en grande partie par le bord vertical de l’occipital auquel
elle se soude sa partie découverte correspond à la base du processus mastoïde.
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-Le méat acoustique externe: conduit auditif externe, qui appartient à la partie
tympanique
-La crête mastoïdienne: bord caudal de la face latérale, elle s’unit dorsalement à la
crête nuchale de l’occipital et se continue ventralement par le processus mastoïde
a.3. Face médiale ou cérébelleuse:
On trouve:
-Le vaste pore acoustique interne qui donne accès au méat acoustique interne ou
conduit auditif interne
-Le canal facial (aqueduc de Fallope): avec le trou rostro – dorsal, plus large des
trous qui reçoivent les branches des nerfs.
-Apex du rocher: prolongement de la face médiane, médio-rostralement ou pore
acoustique interne, cette saillie est traversée par le canal du nerf trijumeau (CN,
Lapin)
-L’orifice du canal cochléaire (aqueduc de limaçon), il s’ouvre caudo –
ventralement.
-
a.4. Face rostale ou cérébrale:
Développée chez l’homme, elle est moins étendue chez le cheval et bœuf et
absente dans les autres espèces.
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b. Conformation intérieure
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Aplatie d’un côté à l’autre, elle offre à l’étude 2 faces et une périphérie.
a. Faces:
a.1. Face latérale: exocrânienne= temporale, concourt à former la fosse
temporale, base de la région temporale et convexe. Elle présente:
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5.4. La Périphérie
6. L’OS PARIETAL
6.1. Conformation:
6.2. Faces
Chez les RUM, lapin et porc, les lignes temporales restent largement
séparées, pas de crête sagittale externe car les deux fosses temporales
sont rejetées sur le coté de la tête;
Chez les bœufs, les frontaux développés rejettent les pariétaux sur la face
nuchale du crâne. Planum pariétal devient PL nucale et les fosses
temporales sur les faces latérales du crâne.
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c. Périphérie: 4 bords.
7. L’OS FRONTAL
7.1. Conformation:
* La partie faciale:
7.2. Faces:
- des reliefs (arcade sourcilière, fosse frontale) très développé chez l’homme;
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- le canal supra- orbitaire débouche dans le sillon supra orbitaire longitudinal chez
les RUM et porcs.
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-Bord sagittal: s’unit à l’os adjacent par la suture inter frontal sur la face interne, ce
bord présente dans la partie crânienne le sillon du sinus sagittal dorsal (crête
frontale rostralement) en rapport avec le crista galli de l’ethmoïde; et dans la partie
faciale le processus septalis (séparant les 2 sinus frontaux)
-Bord nasal ou rostral: os nasal et le lacrymal (latéral): le bord nasal de 2 os
frontaux forme sur le plan médial l’ÉPINE FRONTALE.
N.B. Chez le bœuf, la base du processus caudal constitue le col au dessus du quel
remonte un faible renflement musculaire, la couronne de la base d’une corne à celle
de la corne opposée. Les frontaux forment un épais relief transversal= la
protubérance inter cornuale qui occupe le sommet du crâne et constitue la base
osseuse de la région du chignon.
Les os de la face sont constitués dans leur ensemble par: vomer, mandibule, os
nasal, os lacrymal, os palatin, os incisif, os zygomatique, os cornet, os
ptérygoïdiens, os hyoïde.
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1. LE VOMER
1.1. Conformation:
Vomer : est un os en forme de soc de charrue chez l’homme, et est allongé
sur le plancher du crâne, en regard ave le corps de sphénoïde (caudal) et aux
os incisifs (crâniaux). Il présente deux faces planes et lisses, deux bords et deux
extrémités
1.2. Faces
Rétrécies vers l’avant, elles sont couvertes à l’état frais par la muqueuse nasale.
1.3. Bords
a. Bord dorsal: creusé d’un étroit sillon septal destiné à recevoir crânialement le
bord ventral du septum nasal qui se continue avec la lame perpendiculaire de
l’éthmoïde, et caudalement la crête du sphénoïde
b. Bord ventral: deux parties
- Partie caudale: partie gutturale, libre comme un pont, elle sépare sur le plan
médian les deux choanes, elle forme la crête du vomer.
- Partie rostrale: partie palatine, épaisse et rugueuse, elle s’appuie sur la
suture médiane des processus palatins des maxillaires
1.4. Extrémités
a. crâniale: ou rostrale, elle est rétrécie et est en contact avec le
processus palatin de l’os incisif
b. caudale: élargie, elle forme les ailes du vomer qui s’épanouissent sur
le corps du sphénoïde
2. l’ OS HYOїDE ou os hyoïdien
2.1. conformation et situation
C’est un ensemble des pièces osseuses ou fibro-cartilagineuses
attachées aux os temporaux et appendues à la base du crâne entre les
deux branches des mandibules. Cet ensemble soutien de façon mobile la
langue, le pharynx et le larynx. Oblique en direction dorso-ventrale, il est
formé de deux parties essentielles:
- le corps de l’hyoïde
- Les arcs de suspension
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3. L’OS MAXILLAIRE
3.1. Conformation:
3.2. Faces:
- La tubérosité maxillaire: saillie ventrale, dans la limite caudale, elle est étroite et
allongée chez les bovins
-La crête conchale: crête maxillaire qui donne attache au cornet ventral le séparant
du cornet moyen
-L’orifice rostral du canal lacrymal: dans le cornet moyen, il se prolonge
rostralement par le sillon lacrymal.
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-Le sinus maxillaire: très développé chez les bovins, il présente le canal infra
orbitaire, porté par une lame osseuse qui tend à diviser le sinus en deux
compartiments: le latéral et le médial.
-Le processus palatin: apophyse palatine, c’est une lame osseuse qui se
détache du bord ventral pour rencontrer celle de l’os opposé pour former
médialement la suture palatine.
Le processus palatin, la lame horizontale du palatin et l’os incisif rostralement
forment le palais osseux ou la voûte palatine. La voûte palatine présente deux
faces: la face nasale, excavée fait plancher à la cavité du nez; au niveau de la
suture palatine elle forme avec l’os opposé la crête nasale qui répond au bord
ventral du vomer. La face palatine ou orale montre le sillon palatin et le foramen
grand palatin
3.3. Bords:
-Bord dorsal: mince en rapport avec le processus nasal de l’os incisif (partie
rostrale), à l’os nasal (partie moyenne) et aux os lacrymal et zygomatique ( partie
caudale)
-Bord ventral: porte des alvéoles dentaires des dents molaires, délimitées par les
processus alvéolaires.
N.B. Les oiseaux n’ont pas de dent, la maxillaire supérieure et inférieure sont
prolongées par un bec pointu et recouvert d’un étui corné. Il est percé à la
partie supérieure par des orifices: les narines.
5. L’OS PALATIN
5.1. Conformation
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a. Faces:
Face nasale: médiale et concave. Lisse et dans sa partie caudale, elle donne
l’accolement à l’os palatin
Face maxillaire: latérale et irrégulière avec trois parties:
- La partie rostrale: rugueuse, s’unit au maxillaire parcouru d’un sillon qui
contribue à former avec lui le canal grand palatin.
- La partie moyenne: lisse et excavée, elle forme la fosse pterygo -palatine
au bas de la quelle on trouve l’orifice caudal du canal grand palatin.
- La partie caudale: rapport au processus ptérygoïde de l’os sphénoïde.
b. Bords
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Chez les carnivores et l’homme, pas d’intervalle entre les dents alors
que chez les herbivores, le canine est réduite ou absente et le
regroupement caudal des molaires laisse un large intervalle ou barre
ou bord inter alvéolaire, mince, rostral et dépourvu d’alvéoles. Le bord
alvéolaire plus épais, caudal présente les alvéoles dentaires séparés
par les septums inter alvéolaires.
Extrémités:
a. Extrémité caudale: épaisse et tubéreuse, elle présente la tubérosité
maxillaire, la fosse ptérygo-palatine (surface concave médiale plus la lame
perpendiculaire du palatin) où s’ouvre le trou maxillaire ou foramen
maxillaire, qui donne accès au canal infra orbitaire
b. Extrémité rostrale: pointe qui s’étend sous la branche nasale de l’os incisif.
Bonne canine (développée chez le verrat) saillie déterminée par l’alvéole
dentaire de la canine, si elle existe.
6. L’OS INCISIF
a. Faces:
- Bord médial: face cylindrique, avec son adjacent, où les deux constituent
l’épine nasale rostrale (homme, équidés), l’échancrure ou gouttière formant
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100
7. L’OS PTERYGOÏDE
7.1. Conformation: l’os ptérygoïde est une lame plate et mince, unie au côté
médial au processus ptérygoïde de l’os sphénoïde et à la lame
perpendiculaire de l’os palatin. Il présente deux faces et deux extrémités.
7.2. Faces
b. Face latérale: libre chez l’homme et les glires, elle l’os ptérygoïde participe
dans la formation de la fosse pterygoïdienne chez les autres espèces par la
soudure aux os précités.
7.3. Extrémités
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101
8. OS LACRYMAL
8.1. Conformation
8.2. Faces
a. Face externe
Crête orbitaire: coudure située sur les bords de l’orbite et qui divise la face
externe en partie orbitaire et en partie faciale
Partie orbitaire: ou face orbitaire, elle présente :
- La fosse du sac lacrymal, près de la crête ; elle est faible chez les bovins
- Le foramen lacrymal et le canal lacrymal : au fond de la fosse du sac
lacrymal
- Fosse du muscle oblique ventrale
- La bulle lacrymale: prolongement caudal de la face orbitaire, très saillante
chez le bœuf au fond de l’orbite
Partie faciale: elle externe et rostrale à l’orbite. Elle est réduite chez les
chiens et l’homme, absente chez les chats et les lapins et développée chez
les ongulés, surtout les ruminants. Elle présente chez le cheval le processus
lacrymal rostral ou tubercule lacrymal
b. Face interne: nasale, elle entre dans la constitution des cavités nasales et des
sinus para nasaux.
9. OS ZYGOMATIQUE
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- face médiale: elle concourt à former la paroi ventro -latérale de l’orbite, c’est la
face la face orbitaire ,lisse et concave séparée de la face latérale par le bord infra-
orbitaire, cette face présente entre autre: la surface qui répond à la fosse
temporale, large biseau cranial qui s’unit au maxillaire.la grandeur de la face
médiale varie d’une espèce à l’autre: chez l’homme, les ruminants et les équidés la
face est large, elle regarde dorsalement et forme un véritable plancher à l’orbite
alors que la face temporale réduite à une bande étroite est à peu près verticale.
+ Bords: - bord dorsal: c’est le bord infra- orbitaire qui forme caudalement le
processus frontal qui concourt à délimiter l’orbite, ce processus se soude au
processus zygomatique de l’os frontal pour séparer l’orbite de la fosse temporale
(homme, ruminants), il fait défaut chez les équidés et les glires.
- bord ventral: libre sur toute son étendue, seule une synarthrose rostrale avec le
maxillaire.
- caudale: elle forme le processus temporal qui s’unit par un biseau plus ou moins
oblique au revers ventral du sommet du processus zygomatique de l’os temporal.
10.1. Conformation: L’os nasal est un os propre du nez, pair et plat joint sur le plan
médian à son opposé, pour former le plafond des cavités nasales. L’os offre à
l’étude deux faces, deux bords et deux extrémités, il délimite ou couvre
ventralement les cornets nasaux.
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10.2. Faces:
b. face interne: concave, c’est le profond de la cavité nasale, elle est parcourue par
une crête ethmoïdale, sur laquelle s’insère le cornet dorsal.
10.3. Bords
a. Médial: au niveau de l’union avec l’os adjacent, il est épais son revers interne
forme le processus septal ou sorte de crête longitudinale qui donne attache au
septum du nez
10.4. Extrémités:
a. Conformation
103
104
Disposition: est de type enroulé chez les ongulés, type rameux chez les
carnivores et les glires. Chez les ruminants et les porcs: la lame principale se divise
médialement en 2 trames secondaires, l’une dorsale et l’autre ventrale, enroulées
en sens inverse.
Chez le bœuf: le cornet dorsal est petit, élargi à sa partie moyenne et rétréci à ses 2
extrémités
11.1. Conformation:
11.2. Le corps:
Partie horizontale qui porte les dents et délimite l’espace inter- mandibulaire plus
large en arrière qu’en avant et dans lequel est logée la langue
a. Faces:
Face médiale: ou linguale: concave, lisse. Elle montre dans la partie molaire,
près du bord dorsal une crête d’insertion, la ligne mylo-hyoïdienne et
ventralement une dépression allongée, à peine perceptible, la fossette sub-
linguale: formation très marquée chez l’homme.
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La face latérale: labiale, convexe dans la partie incisive elle porte une
surface rugueuse qui s’unit à son homologue de l’os opposé pour former,
selon les espèces la symphyse mandibulaire, qui est une
synchondrose.
b. Bords
- Bord dorsal: c’est le bord alvéolaire pour les dents incisives, canines et
molaires selon les espèces. Il comporte rostralement le bord inter alvéolaire
qui va de la 1ère prémolaire à la dent ou la dernière incisive selon les
espèces ; ce bord est étendu chez les herbivores où il constitue la BARRE,
et très bref chez le porc et carnivore, il fait défaut chez l’homme. Les
alvéoles sont semblables à celles du maxillaire.
- Bord ventral: libre, lisse et convexe, déprimé par une incisure vasculaire ou
scissure mandibulaire.
c. Extrémités:
Plus large mais courte que le corps, raccordée à ce dernier de façon angulaire
et s’élève presque verticalement pour s’articuler à l’os temporal. Elle participe
dans la formation de l’angle de la mandibule. Elle offre à l’étude : deux faces,
deux bords et deux extrémités
Faces:
Face médiale: interne. Elle porte la fosse ptérygoïdien, dépression médiane
d’insertion du muscle ptérygoïdien médial
- Le foramen mandibulaire : qui commence le canal mandibulaire
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La colonne vertébrale est formée par une chaîne d’os articulés entre eux appelés
vertèbres. Ces sont des os courts pourvus d’aspérité (prolongements) en
apophyse et percés à leur centre d’un trou vertébral qui en se juxtaposant forme un
canal: canal rachidien longeant la moelle épinière.
1.1. Conformation
La colonne vertébrale ou rachis constitue une longue tige souple et très solide,
formée par l’assemblage d’une série d’os courts tubéreux et impairs appelés
VERTEBRES. Chaque vertèbre offre à l’étude un corps (partie ventrale
cylindrique) ventral et un arc qui est dorsal, délimitant le foramen ou trou
vertébral qui participe avec ceux des autres vertèbres à la constitution du canal
vertébral ou canal rachidien.
107
108
Situé dorsalement au corps vertébral, l’arc offre à l’étude deux faces limitées par
2 bords.
a. Faces:
Face ventrale: c’est le plafond du foramen vertébral. Elle est concave.
Face dorsale: très irrégulière et porte de multiples saillies
- Le processus épineux: apophyse épineuse, médiane et impaire et
dorsale, 1 par vertèbre. La variation est fonction de la catégorie: peu
élevée aux vertèbres cervicales, absente dans plupart des vertèbres
coccygiennes, elle est au contraire très développée aux 1ères vertèbres
thoraciques ou dorsales.
- Les processus transverses: apophyses transverses, 2 par vertèbre,
disposées latéralement. Elles sont épaisses et pourvues des plusieurs
tubercules au cou, faibles et tubéreuses dans les vertèbres thoraciques,
très longues au niveau lombaire.
108
109
Apophyse épineuse
109
110
Canal rachidien: c’est un long tunnel osseux qui résulte de la succession des
foramens vertébraux sur toute la longueur de la colonne vertébrale. Il loge la
moelle épinière ainsi que les méninges spinales: l’origine des nerfs spinaux ou
rachidiens, il disparaît complètement vers la 4ème vertèbre coccygienne.
Le nombre total des vertèbres et leur répartition varient beaucoup d’une espèce
à l’autre. On appelle formule vertébrale une figuration chiffrée qui résume les
constitutions de la colonne vertébrale dans une espèce déterminée.
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Cheval 7 18 6 5 17-21
Ane 7 18 5 5 17-21
Bœuf 7 13 6 5 18-21
Chameau 7 12 7 5 16-18
Chien 7 13 7 3 18-22
Chat 7 13 7 3 20-24
Lapin 7 12 7 4 14-16
Cobaye 7 13 6 4 6
Homme 7 12 5 5
VERTEBRES CERVICALES
111
112
Elle diffère de toutes les autres vertèbres par des caractères particuliers :
112
113
113
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Elles sont articulées avec les côtes. Il en existe autant que les paires des
côtes. Elles forment la base anatomique du dos.
114
115
Chez les oiseaux, elles sont au nombre de 7 et elles sont soudées entre-
elles. Cette disposition confère une grande rigidité au thorax de l’oiseau et
fournit aux ailes un solide point d’appui nécessaire pour le vol. Chez les
oiseaux en plus, sur les 7 vertèbres dorsales, viennent s’articuler sept paires
de côtes; les 2ème, 3ème, 4ème et 5ème paires des côtes portent un prolongement
à leur partie distale qui s’appuie sur la côte suivante pour procurer alors une
grande solidité au thorax.
Elles sont soudées entre elles et forment les os du sacrum ou région lombaire qui
s’articule avec les os du bassin.
Les Vertèbres lombaires et sacrés: ces deux types des vertèbres sont
également soudées entre-elles avec les os du bassin.
115
116
Les côtes sont des os allongés incurvés et plats qui, en se réunissant d’une part
aux vertèbres et d’autre part au sternum, ou à elles-mêmes forment la cage
thoracique renfermant le cœur et le poumon. Chacune d’elles s’articule à la partie
crâniale de la vertèbre de même rang chez les mammifères.
Chez les oiseaux, le sternum est très développé pour fournir un point
d’insertion très solide aux muscles des ailes. Il porte une lame osseuse très
saillante appelé bréchet. Signalons aussi que cette lame osseuse constitue
un point d’appui solide pour l’insertion des côtes.
-Les côtes de la première paire portent des cartilages costaux qui s’articulent
directement au sternum par leurs extrémités ventrales. On les appelle les
vraies côtes ou côtes sternales.
Les autres côtes dites côtes asternales ou fausses côtes, dont les cartilages
n’atteignent pas le sternum; mais s’appuyant sur ceux des côtes qui les précèdent, ces
cartilages forment un arc continu qui borde caudalement la paroi du thorax; l’arc costal,
partie costale du cercle de l’hypocondre qui sur le vivant sépare les régions thoraciques
des régions abdominales.
Dans certaines espèces (cas de l’homme), les toutes dernières paires des
côtes peuvent n’avoir qu’un cartilage rudimentaire qui se perd dans la région du
flanc sans s’unir aux autres, on les appelle alors des côtes flottantes.
116
117
Dans tous les cas, chaque partie costale présente à l’étude le corps (avec deux
faces et deux bords), et deux extrémités.
a. Os Costal
a.1. Corps: partie moyenne, il forme avec l’extrémité dorsale, l’angle costal. Le
corps est incurvé et aplati de façon à présenter 2 faces et 2 bords.
Faces:
- Face externe: convexe, elle présente la gouttière d’insertion musculaire
(le long de bord cranial et dorsalement) en tubérosités des muscles,
vers le bord caudal (non loin du tubercule costal)
- Face interne: concave et lisse, elle est parcourue le long du bord caudal,
par une empreinte vasculo-nerveuse dite, sillon costal ou gouttière
costale.
Bords:
- Bords cranial: concave, mince et tranchant dans l’extrémité distale
- Bord caudal: convexe, plus épais, surtout dans la moitié supérieure
a.2. Extrémités:
117
118
b.Cartilage Costal
Tige fibro - cartilagineuse cylindroïde, légèrement aplatie d’un coté à l’autre
avec deux extrémités:
118
119
Le sternum est constitué par une série des pièces cartilagineuses, les sternèbres (6-8 chez
les mammifères domestiques) qui s’unissent par synchondroses, synostoses et
exceptionnellement par diarthroses, et disposés de manière que chaque paire de cartilages
costaux vienne prendre articulation, à l’union des 2 d’entre elles.
-Le cranial: manubrium sternal: formé par la 1ère sternèbre qui se soulève dorsalement, il
forme avec le corps, l’angle sternal, l’union avec la 2ème sternèbre: synchrondrose
(diarthrose: ruminant).
-Le caudal: processus xiphoïde, dépourvu d’attache costal, il s’étend dans la région
épigastrique sous forme d’une lame mobile
-La terminologie est tirée de l’anatomie humaine: (xiphos= épée et manubrium= manche,
en grec, selon la forme du sternum humain).
b. Faces:
Symétrique, ils sont épais sur les 1ères sternèbres et convertis en face chez les équidés, et
minces sur les dernières sternèbres sont entre 2 sternèbres successives= cupules
119
120
a. Extrémités:
* Craniale: constituée par le manubrium sternal, rétréci par la 1ère paire s’incisure costale;
*Caudale: étirée et retenant pédiculée à sa base, elle constitue le processus xiphoïde, qui
se termine par une large et mince lame cartilagineuse, arrondie, en plus ou moins bilobée
dans la paroi épigastrique: le cartilage xiphoïde.
b. Particularités:
Bœufs: 7 sternèbres, le sternum est aplati dorso-ventralement, rétréci à ses 2 extrémités,
beaucoup plus épais à sa partie craniale qu’à sa partie caudale
120
121
-L’os du bras: l’humérus est un os long qui semble tordu sur lui-même et
s’articule à haut avec l’omoplate et à bas avec les os de l’avant bras: le cubitus et
le radius.
-Les os de l’avant bras: radius et cubitus sont deux os de l’avant bras qui
s’articulent en bas avec les premiers os de la main.
121
122
Ils s’articulent avec la première phalange du doigt unique dans cette espèce.
*Les os des phalanges: les phalanges forment les doigts et sont au nombre de 3
chez les ongulés, placées gout à gout sont appelées respectivement 1 ère phalange,
deuxième phalange et troisième phalange. La 1ère phalange correspond à la région
du paturon et la 3e se trouve à l’intérieur d’une boite cornée appelé Onglon.
Des petits osselets appelés sésamoïdes sont rattachés à la face postérieure des
phalanges. Le nombre des os de la main varie selon les espèces.
122
123
d'un ongle à l'aile est exceptionnelle à l'époque actuelle, et cet ongle n'est jamais
conformé en forme de griffe préhensile.
123
124
ou OMOPLATE
a . Conformation:
La scapula n’a aucune articulation directe avec le squelette axial; chez l’homme,
elle est maintenue par la clavicule dans un plan dorsal. C’est la base ostéologique
de la région de l’épaule: os triangulaire, asymétrique situé sur le coté de la partie
crâniale du thorax, et oblique en direction cranio-ventrale: son angle ventral
s’articule à l’humérus; la clavicule est unie à l’acromion.
La scapula présente à l’étude deux faces, trois bords, trois angles et deux
extrémités
Orientation: l’épine scapulaire est latérale et craniale et la fosse sous scapulaire est
médiale.
124
125
b.Faces:
Chez l’homme, elle est externe et elle présente les formations anatomiques
suivantes:
125
126
c. Bords:
-Bord dorsal: vertébral, il est prolongé par une lame fibro-cartilagineuse qui déborde
l’angle caudal en lobe arrondi: c’est le cartilage scapulaire, absent chez les
carnivores et l’homme, et remplacé par une lèvre épiphysaire rugueuse.
-Bord cranial: cervical, convexe et abaissé vers l’angle articulaire de l’os. Il se
termine par un partie concave nommée incisure scapulaire (large et peu profonde
chez les animaux, moins profonde et étroite –l’homme)
-Bord caudal: axillaire, épais et rugueux. Son extrémité ventrale présente les
empreintes d’insertion musculaire et le trou nourricier principal.
d. Angles:
e. Extrémités:
126
127
2 . LA CLAVICULE
3. HUMERUS = OS DU BRAS
3.1 Conformation: l’humérus est un os long, pair et asymétrique dont la direction est
presque parallèle à celle du sternum. Articulé proximalement à la Scapula et
distalement aux os de l’avant – bras, cet os est tordu sur lui – même; sa surface
articulaire proximale est tournée en direction, médio-caudale et sa partie distale un
peu incurvée en direction craniale.
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128
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Extrémité distale: elle est légèrement recourbée en direction craniale, elle présente:
- la surface articulaire; avec 2 parties
129
130
130
131
Os dorsal de l’avant bras, épais et massif et élargi à ses extrémités chez les bovins;
le radius est long et asymétrique, il présente à l’étude le corps comme partie
moyenne et deux extrémités.
131
132
b. Bords:
- Bord médial: radial, est mince que le bord latéral ou Ulnaire. Tous deux
sont lisses. A la jonction avec l’extrémité proximale, le bord médial porte la
tubérosité du radius ou tubérosité bicipitale servant d’insertion terminale du
muscle brachial.
B. EXTREMITES:
a. Extrémité proximale: tête de radius, plus ou moins transversale et plus
étendue chez les ongulés elle porte une surface articulaire répondant
à l’humérus et une autre à l’ulna.
La surface articulaire pour l’humerus: fovea radiale, en
articulation avec le capitulum huméral selon les espèces, elle
forme une simple cupule articulaire (homme, chat), la cupule
pour le capitulum latéral plus une gorge médiale répondant à la
lèvre latérale de la trochlée (chien), la fovea radiale est très
étendue transversalement et répond à la fois au capitulum et à
la totalité de la trochlée chez les ongulés; d’où trois gorges
parallèles dont la médiale est plus large que la latérale.
La grande échancrure sigmoïde ou l’incisure trochléaire est
constituée du relief cranio-caudal (qui répond à la gorge de la
trochlée humérale) plus la saillie similaire de l’olécrane ulnaire.
Son extrémité craniale forme une saillie nommée processus
coronoïde.
La surface articulaire pour l’ulna: occupe le revers caudal de
l’extrémité proximale, c’est la circonférence articulaire. Chez
l’homme et le chat (longue facette convexe de forme
cylindroïde) elle surmonte une partie rétrécie de l’os: col du
radius. chez les ongulés il y a des petites facettes
diarthrodiales planiformes séparées par une rugosité d’insertion
ligamentaire pour le ligament inter- osseux proximal de l’avant
bras
b. Extrémité distale: trochlée radiale, composition:
132
133
C’est l’os palmaire de l’avant bras, os long, pair et asymétrique situé caudalement
et latéralement au radius, il s’articule avec l’humérus et les os du carpe, et se soude
au radius dans beaucoup d’espèces.
a. corps: partie moyenne, trois faces et trois bords, réduits chez les Ruminants
et Equidés, elle est développée chez les porcs.
a.1. Faces:
133
134
b. Extrémités:
b.1. Extrémité proximale: partie puissante de l’Ulna, elle forme au dessus du
coude une forte saillie appelé OLECRANE, très développée chez les espèces
où les 2 os sont soudés. L’olécrane aplati présente 2 faces, 2 bords, une base et
un sommet.
134
135
- Chez les carnivores (chien et chat): les deux os de l’avant –bras sont mobiles
l’un sur l’autre et complètement distincts. Ils n’entrent en contact que par leurs
extrémités et ménagent dans le reste de leur étendue un long espace
5. LE SQUELETTE DE LA MAIN
- le carpe
- le métacarpe
- les doigts
135
136
Par diminution du nombre des doigts, la main s’allonge et se relève. Selon les
espèces, la locomotion implique les doigts et les métacarpes: c’est la palmigradie
(plantigradie au pied). Si les fonctions sont mixtes, (locomotion et préhension),
l’appui se fait à la fois par l’extrémité des doigts et par la jonction métacarpo-
phalangienne: on parle de la digitigradie.
Chez les ongulés, l’appui se fait seulement par la phalange distale protégée par un
ongle énorme, devenu sabot: c’est l’onguligradie.
B. LES OS DU CARPE:
Ces os sont disposés en deux rangées superposées, entre les quelles existe l’os
central, distinct chez le lapin mais se soude au cours du développement à l’un des
os voisins (carnivores) ou disparaître (chez les Equidés, Ruminants, Porcs).
OS PYRAMIDAL
OS CENTRAL
OS CAPITULUM
OS CROCHU
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137
A. RANGEE PROXIMALE:
Cette rangée répond aux os de l’avant–bras et comporte quatre os, trois placés
entre les os de l’avant-bras et ceux de la seconde rangée, ces pièces osseuses
sont placées dans le sens médio-latéral de la manière suivante: le scaphoïde, le
semi-lunaire, le pyramidal et l’os accessoire (ou pisiforme).
a.3. L’os pyramidal: os triquetum, il est placé entre l’ulna et l’os crochu de la
seconde rangée le pyramidal présente une facette pour l’os pisiforme du coté
palmaire, et une (homme) ou deux (carnivores, ongulés) facettes répondant au
semi-lunaire du coté radial.
a.4. l’os pisiforme: ou os accessoire, c’est un os hors rang .il est considéré
comme une sorte de sésamoïde développé dans le tendon des muscles ulnaires; il
est globuleux chez l’homme et les bovidés; élargi et aplati d’un coté à l’autre, avec
une facette médiale excavée chez les porcins et les équidés. Il est allongé,
étranglé en son milieu et renflé aux deux extrémités chez les carnivores et les
lapins.
137
138
A. RANGEE DISTALE
Les os de la rangée distale s’articulent aux métacarpiens et seraient sur une main
idéale en nombre égal à celui des métacarpes. Toutefois, les métacarpiens IV et V
se soudent toujours en une pièce unique; ainsi du coté radial au coté ulnaire on
trouve au maximum quatre os carpaux chez les mammifères: os carpal I= l’os
TRAPEZE, l’os carpal II= l’os TRAPEZOIDE, l’os carpal III= l’os CAPITULUM
et l’os carpal IV = L’OS CROCHU
b.1. L’os trapèze: correspond au métacarpien du pouce et tend à disparaitre quand
ce doigt fait défaut; bien développe chez l’homme et le chien, il est vestigial mais
constant chez le porc et se montre une fois sur dix chez les équidés. Il fait
complètement défaut chez les ruminants:
- la face abaxiale: diarthrose avec l’os trapèze (face médiale chez les carnivores,
porcs, elle manque totalement chez les équidés et les ruminants).
Ainsi nommé car, le plus volumineux du carpe chez l’homme. Il est le plus grand de
la rangée distale chez les équidés. Soudé au trapézoïde chez les bovins= os
capitulo - trapézoïde. Il répond au métatarse III; avec petite articulation avec le
métatarse II et IV chez l’homme; et (II chez les équidés. Il est placé entre l’os
crochu et le trapézoïde » avec les quels il forme la diarthrose.
138
139
Répond aux Métatarse IV Et V par deux facettes adjacentes de l’os du canon pour
le métatarse IV chez les ruminants le lapin et le porc, il s’articule à la fois aux
métatarse III, IV et V chez les Carnivores, lapin, porcs il est le plus volumineux de la
rangée. Faces dorsale et abaxiale sont convexes et rugueuses. La face palmaire
porte un prolongement: hamatus ou crochet, aigu ou tubéreux auquel l’os doit son
nom. Chez les carnivores il existe l’os scaphoïde, petit sésamoïde situé du coté
radial de la rangée, et développé dans le tendon du pouce
5. 3 LE METACARPE
a. Conformation
Ces os rudimentaires sont allongés en forme de pyramide renversée sur la face
palmaire du canon près de chacun des bords. L’os métacarpien du pouce est
présent mais fort réduit chez les carnivores. Ce sont des os longs, asymétriques,
disposés parallèlement les uns aux autres et articulés entre eux proximalement. A
chacun d’eux on reconnait une partie moyenne et deux extrémités.
b. Partie moyenne: corps.
Le corps est cylindroïde et aplati dans le sens dorso - palmaire il présente deux
faces et deux bords.
1 Faces:
- la face dorsale est lisse et convexe d’un coté à l’autre.
139
140
2 .Deux bords:
3. Deux extrémités
dorso - palmaire en deux facettes inégales chez les équidés, ruminants elle est
dorso-palmaire, séparé par un relief sagittal bien évidents chez les ongulés; chez
les carnivores, le relief est par la face palmaire et les
condyles se confondent dorsalement et ensuite
convexe d'un coté à l'autre.
140
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ligamenteuse.
Les phalanges forment les doigts et sont au nombre de 3 chez les ongulés, placé
gout à gout sont appelés respectivement 1ère phalange, deuxième phalange et
troisième phalange. La 1ère phalange correspond à la région du paturon et la 3 e se
trouve à l’intérieur d’une boite cornée appelé Onglon.
Les doigts sont des appendices libres et mobiles qui terminent la main ou le pied,
dont ils constituent l'acropode, les doigts (digitigrades) est formé de trois phalanges
et des petits os complémentaires nommés sésamoïdes. Le pouce n'a que deux
phalanges qui ressemblent au deux dernières des autres doigts. Les trois
phalanges sont: la phalange distale, la phalange proximale et la phalange
articulaire.
C’est os long le plus court nommé os de paturon on reconnait une partie moyenne
ou corps (face palmaire et dorsale) et deux extrémités: proximale c'est la base plus
volumineux elle répond à la surface articulaire distale du métacarpe.
- l'extrémité distale nommé tête ou trochlée, avec deux reliefs condylaires un peu
incliné sur une gorge interne
C'est la deuxième phalange de l'os cuboïde, court, qualifie de l'os de' la couronne
on lui reconnait un corps et deux extrémités:
141
142
Os du pied chez les ongulés, Chez les carnivores et glires, elle est aplatie d'un
coté à l'autre dans la griffe à laquelle elle donne attache.
Chez les ongulés, la forme est tronconique comme le sabot qui le renferme:
* trois faces: - face dorsale: pariétale, convexe, poreuse et criblée des trous
vasculaires ; elle présente le sillon pariétal de chaque coté.
*Les petits sésamoïdes: aplatis, ils présentent une surface articulaire légèrement
excavée de chaque coté entre les extrémités articulaires des deux dernières
phalanges.
142
143
A) Conformation
Os Ilium: dorsal
Les deux os coxaux s’unissent sur une ligne médio- ventrale par une
symphyse pubienne chez l’homme et ischio - pubienne chez les mammifères
domestiques. Par leurs extrémités dorso-craniales, les deux coxaux s’articulent
avec le sacrum et forment le bassin osseux ou pelvis, complète par les
formations ligamenteuses Importantes.
L’os coxal est un os plat, tordu en hélice et oblique en direction ventro - caudale.
L’os présente à l’étude une partie moyenne ou acétabulaire et deux extrémités très
élargies l’une cranio - dorsale ou Iliaque et l’autre ventro - caudale ou Ischio -
pubienne.
-incisure de l’acétabulum
143
144
- Epine sciatique ou crête sciatique sépare les faces endo et exo pelviennes
Du corps de l’ilium (acétabulum), cette partie donne après le col de l’ilium, l’aile de
l’ilium: deux faces, trois bords et trois angles.
1. DEUX FACES
- la ligne arquée est une ligne ilio - pectinée (bord - cranio - ventral de
l’acétabulum)
- L’aire latérale= lisse, fosse iliaque, excavée → Homme, et convexe chez les
Animaux.
2. TROIS BORDS
- Bord cranial= crête iliaque épaisse ou l’épine iliaque dorso - craniale à l’épine
cranio-ventrale plus ou moins concave.
- Bord dorsal: de l’épine iliaque dorso - cranial à l’épine sciatique, il est divisé en
deux parties par l’épine iliaque dorso – caudale:
144
145
La partie craniale du bord est rugueuse et rectiligne et la partie caudale du bord est
lisse et concave, elle forme la grande échancrure sciatique plus longue chez les
mammifères que chez l’homme
3. TROIS ANGLES:
- angle latero - ventral: épine iliaque ventro - craniale antéro - post (homme)
- angle medio - cranial: forme l’épine dorso - craniale ou post - sup (homme) c’est
l’angle de la croupe chez les ongulés
* 2 faces:
* 3 bords:
- cranial: concave, éminence ilio- pubienne
145
146
-aile de l’ilium
- crêtes sacrales= médiales, intermédiaires et latérales
- foramens sacraux dorsaux
*. Plan ventral:
146
147
* Plan latéral:
* Paroi dorsale:
147
148
d. Detroit caudal: c’est la sortie du bassin; le détroit comporte les premières vertèbres
coccygiennes (dorsalement), l’arcade ischiatique (ventralement), la tubérosité
ischiatique et les lignes sacro- sciatiques + muscles.
148
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Chez les oiseaux, le bassin (ou ceinture pelvienne) est un ensemble osseux
auquel participent l’ilion, l’ischion et le pubis. Le premier a fusionné avec la
colonne vertébrale.
2. OS DE LA CUISSE, LE FEMUR
149
150
* Bords:
- bords cranial: épais - bord caudal: rugueux plus ou moins large, et converti en
faces;
Chez l’homme, et le chien= bord caudal est réduit en simple ligne âpre qui se
bifurque à ses extrémités:
- bord latéral: porte la tubérosité glutéale (proximale) ;chez les équidés et les
glires présence du troisième trochanter (crête sous - trochanterique) (absente
ruminants, porcs)
c) DEUX EXTREMITES:
* Extrémité proximale:
150
151
- Le col du fémur.
* Extrémité distale:
Aplatie dans le sens cranio-caudal chez les plantigrades (Homme) d’un coté
à l’autre; chez les mammifères domestiques. Elle présente à l’étude des
surfaces articulaires portée des forts reliefs:
- Les condyles: condyle latéral et le condyle médial séparés par la fosse inter-
condylaire. Chaque condyle est surmonté à sa face abaxiale d’un relief d’insertion
ligamenteuse, qualifié d’épicondyle latéral et médial.
3. LES OS DE LA JAMBE
Le squelette de la jambe est constitué par deux os : l’un médial, le TIBIA et l’autre
latéral, la FIBULA ou PERONE, à ces deux os s’ajoute la rotule qui complète
cranialement l’articulation fémoro - tibio - rotulienne.
3.1 LA ROTULE
* Deux faces:
- La face articulaire est lisse et est revêtue de cartilage avec deux facettes un peu
excavées séparées par un relief médian épais et longitudinal.
151
152
* Deux extrémités:
- L’extrémité distale: c’est le sommet ou apex qui loge entre les lèvres de la trochée
fémorale.
3.2 LE TIBIA
B. Corps:
* 3 faces:
- La face latérale est plus ou moins excavée proximalement, C’est la fosse tibiale,
elle devient planiforme ou convexe distalement.
- La face médiale est large convexe et rugueuse proximalem ent elle donne
distalement la face condylienne.
- La face caudale est plus large et le mieux délimitée; elle porte la ligne
poplitée: qui est un relief osseux oblique en direction disto - médiale qui divise
la face en deux parties: la surface proximale: rectangulaire, excavée, plus ou
moins lisse avec des rugosités d’insertion musculaire médiale (pour le
muscle POPLITE) et la surface distale avec une crête oblique d’insertion
152
153
musculaire c’est l’épine tibiale qui s’engage dans la fosse inter-condylaire du fémur,
elle est subdivisée elle - même par une dépression rugueuse dite aire inter-
condylaire centrale.
* trois bords
* deux extrémités:
-la tubérosité craniale: la plus petite, pas des surfaces articulaires c’est la
tubérosité tibiale qui se continue par le bord cranial un peu latérale, elle est séparée
par la tubérosité latérale par le sillon tibial ou sillon de l’extenseur. Présence du
sillon vertical sur la tubérosité craniale chez les équidés.
-La tubérosité latérale: un peu plus forte que la précédente, Surface articulaire
presque plane, légèrement convexe dans le sens cranio-caudal= c’est le condyle
lateral limité antérieurement par le sillon de l’extenseur et caudalement, c’est
l’incisure poplitée destinée au glissement du muscle poplité. Présence d’une surface
articulaire avec FIBULA.
153
154
+ Extrémité distale:
C’est la plus petite que la précédente, et un peu aplatie dans le sens cranio -
caudal. Elle porte une surface articulaire répondant au talus, encadrée par deux
tubérosités ou malléoles.
- La surface articulaire distale: est formée par deux gorges séparées par un tendon.
Aspect spiroïdal et leur ensemble est qualifié de cochlée tibiale. Elles sont plus
profondes et leur tendon intermédiaire plus saillant échancré d’une fossette
synoviale chez les ongulés que chez les carnivores.
154
155
155
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* Deux bords:
c. extrémités:
- proximale: large et aplatie d’un coté à l’autre, la surface articulaire est planiforme
→ tibia, rugosités d’insertion.
2. LE SQUELETTE DU PIED
Le pied est l’autopode du membre pelvien. Son squelette comprend trois parties
156
157
Os court, en deux rangées, entre les quelles existe une pièce intermédiaire l’os
central.
TARSES:
CALCANEUS
OS CUNEIFORME MEDIAL
OS CUNEIFORME INTERMEDIAIRE
OS CUNEIFORME LATERAL
A. RANGEE PROXIMALE
Elle répond aux os de la jambe, elle porte deux os :le TALUS, os médial et le
CALCANEUS, pièce fibulaire.
- la surface articulaire au tibia est une trochlée: une gorge médiale pour le relief
intermédiaire du tibia et deux lèvres obliques pour les deux gorges du tibia
157
158
et qui concourt à former avec une dépression analogue du calcanéum le sinus tarse:
trochlée plantaire sur l’une des surfaces chez les ruminants et les porcs
Deux faces:
-la face latérale est légèrement excavée, plus ou moins lisse elle est renflée en
deux tubercules rugueux.
-la face médiale est réduite, porte la surface articulaire pour le talus et sembl e pater
distalement une saillie osseuse, d’où son nom de Sustentaculum talus.
deux bords:
-Le bord dorsal est court et concave, il se termine distalement par le processus
coronoïde ou bec de calcanéum (ou de calcanéus).
Deux extrémités:
+ l’extrémité proximale: renflée, tubéreuse et non articulaire, elle constitue le
sommet ou tubérosité du calcanéus.
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159
B. LA RANGEE DISTALE
159
160
Chez le Cheval: un petit métatarsien principal ou os du canon plus long et fort que
le métacarpien correspondant; cylindroïde dans les deux tiers proximaux,
légèrement aplati dans le sens dorso-plantaire.
Elles sont conformes à celles de la main, ces phalanges sont aussi conformes au
nombre de trois par doigt sauf le pouce, qui lorsqu’il existe n’a que deux phalanges.
160
161
IX.1. ARTHROLOGIE
Les articulations sont des points de rencontre des os. On les appelle aussi
les jointures. L'articulation est le lieu de réunion de deux ou plusieurs os, un
ensemble d'éléments grâce auxquels les os s'unissent les uns aux autres.
Les surfaces articulaires sont parfaitement lisses et cela permet de jouer le
rôle de mouvements entre les os.
L’Articulation cartilagineuse est composée de cartilage hyalin ou du fibrocartilage.
Toutes les articulations très mobiles possèdent un cartilage articulaire dont
l’épaisseur varie de 0,1 à 5 cm en fonction de l’âge de l’individu.
Entre les 2 surfaces osseuses, on observe un ménisque articulaire (ou disque)
permettant de distinguer les articulations mobiles, très mobiles et immobiles.
161
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* On rencontre une synoviale articulaire qui est une structure composée d’une
poche contenant un liquide articulaire appelé Synovie ayant pour rôle de
permettre le frottement libre des deux os articulaire et de lutter contre l’usure
de deux os. Ex: Hanche, épaule.
162
163
N.B. L’appellation d’articulation est obtenue avec les noms des os qu’elles
unissent.
163
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LES MUSCLES sont des Tissus ou des organes d'un organisme animal,
caractérisé par sa capacité à se contracter, et se relâcher. Les muscles servent
à produire les mouvements du corps en mobilisant le segment osseux auquel ils
sont fixés.
- Les muscles lisses possèdent des fibres blanches et leur contraction est
involontaire. Ils constituent principalement la musculature du tube digestif et des
vaisseaux. Par contre les muscles rouges s’incèrent sur le squelette et par leur
contraction ils font mouvoir les os les uns par rapport aux autres. Ils permettent les
mouvements (contraction dynamique) et la station débout immobile (contraction
statique).
164
165
La forme générale des muscles est très variable en fonction de leur localisation:
les muscles peauciers et les muscles abdominaux sont longs et plats. Par contre
les muscles des membres comme le biceps sont long et épais à forme de fuseau.
D’autres muscles ont des formes plus complexes en éventail comme les muscles
pectoraux ou en faisceaux comme les muscles dorsaux. Certains muscles ont
des fibres courtes et forment entre les os des lames de jonctions ininterrompus.
C’est le cas des muscles intercostaux.
Les tendons sont des prolongements et des renforcements des muscles qui
permettent leurs actions sur les os. Leur rôle est donc de transmettre à l’os
la contraction musculaire. Un muscle donné comprend toujours deux
tendons un à chaque extrémité des faisceaux musculaires.
Les gaines tendineuses sont des structures qui entourent les tendons au
niveau de leur point d’insertion sur les os. Leur rôle est d’assurer (comme la
165
166
Les aponévroses forment soit des lames fibreuses qui prolongent certains
muscles à leur permettant une insertion sur une grande étendu à l’os, soit
des enveloppes qui couvrent un muscle. Ces enveloppes contiennent les
muscles sous forme d’un bandage souple lui donnant ainsi une plus grande
résistance. Beaucoup des muscles des membres et de l’abdomen sont renforcés
par des aponévroses.
166
167
167
168
On distingue:
Ils comportent les muscles de la face qui sont fixés d’une part aux os de la tête
correspondant et d’autre part aux tissus conjonctif sous cutané de sorte que, si on
enlève la peau de la tête on soulève ces muscles. Ils donnent à la face une forte
mobilité et une expression. Les muscles masticateurs sont essentiellement des
masséters, ce sont des muscles puissants de la tête; ils s’attachent d’une part
sur une saillie osseuse de la tête appelée arcarde zygomatique et d’autre part sur
le mascillaire inférieure.
Ils comportent des muscles ayant des formes de bande. Ils s’étalent à trois
couches superposées dont la direction des fibres s’entrecroise. Ils enveloppent
entièrement l’abdomen à la manière d’une sangle. Entre la peau et ce muscle on
168
169
rencontre une lame fibreuse élastique qui renforce leur action; c’est la tunique
abdominale.
Ce sont les muscles de l’épaule qui sont fixés sur la cage thoracique d’un côté et de
l’autre côté au bras. Les muscles du bras et de l’avant bras relient l’humérus avec
le radius et le cubitus. Ils sont prolongés par les tendons très solides et longs qui
font mouvoir les parties inférieures du membre carpe, métacarpes et phalanges.
La mais n’est constituée presque exclusivement que par des tendons.
- muscles de la croupe: ils sont fixés sur le bassin et le sacrum en les reliant
au fémur.
Chez les animaux on rencontre également les muscles coccygiens qui entourent
les vertèbres de la queue et assurent une forte mobilité à la queue.
Le muscle extenseur est un muscle qui, lorsqu'il est en action, éloigne deux
éléments d'un membre, contrairement au muscle fléchisseur qui les rapproche
lorsqu'il est contracté.
Fonctionnement des muscles extenseurs
Les muscles extenseurs et fléchisseurs sont des muscles antagonistes, dont les
fonctions sont opposées, mais ils fonctionnent conjointement pour réaliser
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170
170
171
171
172
Les adducteurs des membres inférieurs sont des muscles qui vont du pubis au
fémur. Ils permettent de rapprocher un membre inférieur de l'autre, autrement dit de
faire une adduction.
Ils accroissent de façon significative la stabilité des membres inférieurs et sont très
sollicités dans les exercices de flexion et extension de jambe par exemple.
Parmi les muscles adducteurs du corps humain, il y a par exemple: ... Les
muscles adducteurs de la cuisse: grand adducteur, court adducteur, long
adducteur, qui permettent l'adduction de la cuisse. Ces trois muscles représentent
une masse importante. Ils partent du bassin et s'insèrent à différents endroits du
fémur.
172
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Les muscles
muscles
muscles retour 1ère page
colonne vertébrale - dos
membres supérieurs santé
abdominaux - pectoraux
Les muscles, en particulier ceux des membres inférieurs, sont « l’outil » du sportif.
dans la cuisse
173
174
dans la jambe
Comprendre la position des principaux muscles et leurs rôles dans les mouvements habituels permet
d'assurer leur fonctionnement de manière optimale et de les préserver des blessures (étirements avant et
après l'effort)
174
175
Une autre façon de classer les muscles des membres inférieurs, selon leurs rôles :
les muscles fléchisseurs de la hanche, permettant de lever la jambe vers l'avant, de rapprocher la jambe du
tronc (pour s'asseoir ou passer de la position allongée à la position assise par exemple) : le psoas-iliaque, le
droit antérieur, le tenseur du fascia lata et le couturier (quadriceps - partie supérieure de la cuisse)
les muscles extenseurs de la hanche, permettant de soulever la jambe vers l'arrière : le grand fessier, les
petit et moyen fessiers, les ischio-jambiers (demi-tendineux, demi-membraneux et long biceps). Ils assurent
l'extension de la cuisse et la flexion de la jambe pendant la marche (fessiers)
les muscles abducteurs de la hanche, permettant d'écarter la jambe sur le coté, latéralement : le grand
fessier, le tenseur du fascia late, le petit et le moyen fessier
les muscles adducteurs de la hanche, qui ramènent la jambe vers l'axe du corps et permettent de croiser
une jambe en passant devant l'autre. Ce sont les muscles de l'intérieur de la cuisse: les adducteurs (grand,
moyen et petit), le droit interne et le pectiné
les muscles rotateurs externes de la hanche, permettant de tourner la jambe et le pied vers l'extérieur : ce
sont de petits muscles profonds, le pyramidal du bassin, les jumeaux inférieur et supérieur, les obturateurs
interne et externe et le carré fémoral
les muscles rotateurs internes de la hanche, pour faire tourner la jambe et le pied vers l'intérieur (petit et
175
176
moyen fessier)
les mucles fléchisseurs du pied ou muscles du mollet, soléaire et jumeaux, très sollicités par les sauts,
toutes les impulsions et la marche en montagne.
Les muscles des membres inférieurs sont très sollicités lors d'épreuves sportives.
Certains sont fragiles et risquent des blessures s'ils ne sont pas suffisamment échauffés avant
l'épreuve, notamment lors des sprints ou des sauts. Pensez à vous préparer avant l'épreuve par
un échauffement adapté et des étirements appropriés. N'oubliez pas de boire suffisamment,
cela évite les risques de crampes...
Ces étirements, à effectuer après quelques minutes de petit footing ou de « marcher sur place », ne
demandent pas nécessairement du temps, mais pour être efficaces, il faut tenir chaque mouvement dix à
vingt secondes et faire deux répétitions par muscle (adducteurs, quadriceps, ischio-jambiers et mollets en
particulier).
muscles
muscles retour 1ère page
colonne vertébrale - dos
membres supérieurs santé
abdominaux - pectoraux
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INTRODUCTION
L’intérieur du corps d’un animal est subdivisé à deux grandes cavités séparées par
un muscle transversal appelé diaphragme. En avant du diaphragme se trouve la
cavité thoracique qui longe le cœur et le poumon. Cette cavité est tapissée par une
membrane mince et translucide appelé plèvre. En arrière du diaphragme se
trouve la cavité abdominale et celle-ci est tapissée par une membrane mince,
lisse et transparente appelé péritoine. Cette membrane recouvre également les
organes contenus dans la cavité en leur adhérant intimement et on parle de
péritoine viscérale pour la membrane viscérale et de péritoine pariétale pour la
membrane qui couvre la cavité. Deux replis de cette membrane appelés
respectivement mésentère et épiploon suspendent les organes de la cavité
abdominale, ce sont la rate, le foie, l’estomac, les intestins pour la cavité
abdominale, le cœur et le poumon pour la cavité thoracique et on ajoute les
organes de l’appareil urinaire. L’appareil digestif se compose d’un long tube qui
communique avec l’extérieur par deux orifices : la bouche et l’anus. Entre la
bouche et l’anus l’appareil digestif est subdivisé à plusieurs parties qui ont chacune
un rôle spécial à remplir dans la digestion. La bouche reçoit les aliments et l’anus
évacue à l’extérieur les déchets de la digestion sous forme d’excréments.
177
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Les nutriments
Les nutriments, ou éléments nutritifs, sont constitués par l'ensemble des composés
organiques et minéraux nécessaires à l'organisme vivant pour assurer et entretenir
la vie.
Glucides (amidons, fructose...)
• Protides (peptides, protéines)
• Lipides (acides gras, stéroides...)
• Vitamines (A, B1, B6, B12, C, D, E, K...)
• Oligoélément (<1 mg/kg, bore, fer, cobalt, manganèse ...)
• Sels minéraux (sodium, chlore, potassium, calcium).
Ce sont des Substances complexes
• Qui doivent être dégradé en substances plus simples:
– Protéines acides amines
– Acides gras triglycérides glycérol + AG
– Polyoses, dioses, oses
• Ces réactions sont catalysées par des enzymes secrétés par les diverses glandes
digestives.
Les nutriments servent pour le métabolisme:
-Catabolisme: extraction de l'énergie des nutriments
-Anabolisme: synthèse de constituants à partir de nutriments
• Sont absorbés par les muqueuses (activement ou passivement).
ANATOMIE DU SYSTEME DIGESTIF
BOUCHE
Elle est limitée en avant par deux lèvres qui sont des organes de préhension des
aliments, à haut par le palais, latéralement par les joues; en arrière par le voile du
palais qui le sépare du pharynx. La bouche renferme les dents qui, fixées sur les
mâchoires servent à la mastication des aliments. On y rencontre aussi la longue
qui est charnue, mobile et qui sert à l’aspiration des liquides à la préhension des
aliments chez certaines espèces comme le bovin et elle constitue l’organe
essentiel du goût.
178
179
C’est un carrefour entre la voie digestive et la voie respiratoire. Elle fait suite à la
bouche et commence l’œsophage. Sa contraction permet la déglutition des
aliments c’est-à-dire le passage des aliments de la bouche à l’estomac.
Le pharynx relie aussi les cavités nasales au larynx et avec les oreilles par
un petit conduit appelé trompe d’eustache.
OESOPHAGE
• L'oesophage est le segment du tube digestif qui relie le pharynx au cardia de
l'estomac.
C’est un tube très souple qui se termine dans l’estomac après avoir suivi le bord
inférieur de l’encolure et traversé le diaphragme. Il est à communication avec
l’estomac par une couverture appelée cardia.
179
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ESTOMAC
• Portion du tube digestif en forme de poche, située entre l’oesophage et le
duodénum.
• L’estomac reçoit les aliments mâchés dans la bouche et déglutis dans
l’oesophage.
• L’organe est en forme de J majuscule, à l’âge adulte, il fait 15 cm de haut,
contient 0,5 litre à vide, et peut contenir jusqu’à 4 litres.
Chez les polygastriques, l’estomac est subdivisé en plusieurs cavités alors que
chez les monogastriques (le porc, le lapin et le cheval), on rencontre un estomac
simple formé d’une seule cavité. L’ouverture correspondant à la terminaison de
l’œsophage vers l’estomac s’appelle le cardia. Par contre l’ouverture qui fait
communiquer l’estomac avec l’intestin s’appelle le pylore.
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Le rumen est un grand sac qui occupe à lui seul les ¾ de la cavité
abdominale. Sa masse est perçue au niveau du flanc gauche.
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Les deux sacs du rumen, dorsal et ventral, communiquent par un vaste orifice ou
ostium intraruminal délimité de chaque côté par les piliers correspondant aux sillons
de l’extérieur:
- pilier crânial;
- pilier caudal.
- la chèvre: 30 l;
- le mouton: 10 à 20 l.
a/ La rumination est un phénomène de la digestion qui consiste à ramener
dans la bouche les aliments du rumen pour y être mastiquer complètement.
Sa capacité moyenne:
- 7- 12 l chez le bovin;
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183
L’intérieur du réseau est divisé à petits alvéoles qui rappellent les cellules
d’une ruche d’abeilles. C’est un réservoir pour les liquides, les substances
solides sont toujours délayées dans une grande quantité d’eau.
- 9 à 16 l chez le bovin;
- 1 à 2 l chez la chèvre.
En ouvrant le feuillet, on trouve les lames desséchées et quelques fois durcies en
plaques compactes. Le feuillet n’existe pas chez le chameau.
Encore appelé Abomasum, elle fait suite au feuillet et présente une forme des poils
très allongée situé dans la partie droite de l’abdomen (flanc droit). Sa face interne
est de couleur rougeâtre et présente des replis. Elle renferme des glandes qui
sécrètent le suc gastrique.
- 12 à 20 l chez le bovin;
183
184
Estomacs du veau
I.4.2.5.1. Rumen
Son sac ventral est beaucoup plus petit que le dorsal, qui dépasse seul
l’hypochondre gauche dans la région du flanc.
Les sillons sont bien marqués, de même que les piliers, mais l’appareil est peu
développé.
I.4.2.5.2. Réseau
A l’intérieur, les crêtes et les cellules sont bien distinctes, ainsi que le sillon
réticulaire, qui atteint près de 6 cm de longueur et dont les lèvres sont
particulièrement développées et susceptibles de se joindre pour le convertir en un
canal complet, unissant le cardia à l’orifice réticulo-omasique. Ce mécanisme est
déclenché de façon réflexe lors de la déglutition, par le contact du lait avec le
pharynx et la partie cervicale de l’œsophage. Il perd son efficacité lors du sevrage.
I.4.2.5.3. Feuillet
I.4.2.5.4. Caillette
184
185
Ils font suite à l’estomac est sont repartis en intestin grêle et la gros intestin.
L’intestin grêle est un long tube qui se replit sur lui-même. Il comprend trois parties
successives:
INTESTIN GRELE
• 4 à 7 mètres
• Zone dédié à l'absorption
• Richement vascularisé (veineux et artériel)
• Surface d'échange immense !!! 250 m²
• Trois parties duodénum, jéjunum et iléon.
DUODENUM
• Fait suite à l'estomac
• 25 à 30 cm
• Zone de déversement de suc pancréatique et biliaire
• Tamponnement du contenu gastrique
Le Duodénum reçoit des canaux dont la bile secrétée par le foie et le suc
pancréatique secrété par le pancréas arrive respectivement par le canal
cholédoque et le canal de Wirsung.
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186
- Le Jéjunum: il est formé par les nombreux replis appelés anses intestinales
- L’iléon: se jette dans le gros intestin par une valvule appelée valvule iléo-
coecale. Cette valvule empêche le reflux des aliments et leur progression vers le
gros intestin.
Jéjunum et iléon
• Zone d'absorption par excellence (d’où la vascularisation riche)
• Très mobile (péristaltisme).
Côlon
• Le côlon constitue la partie terminale de l'intestin.
• Il fait suite à l'iléon au niveau de la valvule iléo-cæcale (valvule de Bauhin)
• Se termine au niveau du rectum
• Absorption d'eau, et de certaines vitamines
• Et stockage des déchets de la digestion.
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Le gros intestin doit son nom par son grand calibre par rapport à l’intestin grêle. Il
est subdivisé à trois parties:
- le coecum
- le côlon
- le rectum.
- l’ostium caeco-colique.
* L’ostium iléale par lequel se termine l’iléon dans le caecum, sauf chez
les carnivores où l’iléon débouche dans le côlon. Cet orifice est porté au sommet
d’une éminence résultant de l’invagination de l’iléon dans le caecum: papille iléale
(ou valvule iléo-caecale ou valvule de Bauhiin), sauf chez le lapin où il est au
centre d’une sorte de diaphragme plan occupé par le sphincter.
187
188
chez le chien, lapin et Equidés. Il est par contre large: chez les ruminants,
porc et chat (et homme).
Moyens de fixité:
1) Côlon ascendant.
188
189
Chez les petits ruminants, le dernier tour centrifuge, s’en écarte des
autres, jusqu’à se porter au voisinage du jéjunum.
Porc
Le côlon ascendant est enroulé sur lui-même en une spirale formant une
sorte de cône tronqué dont la partie rétrécie se porte dans le flanc gauche.
b) Equidés: Le côlon est si volumineux qu’il occupe à lui seul plus de la moitié
de l’abdomen. De très gros calibre et doublement replié sur lui-même, c’est
pourquoi on l’appelle aussi: gros côlon ou côlon replié.
c) Lapin
Le colon ascendant est ployé en anse spirale qui comprend deux branches: La
première, directe, unie à l’iléon et au caecum, s’enroule avec eux en une spirale
dont elle forme la branche centrifuge et l’iléon; la branche centripète, présente à
son origine une dilatation ovoïde et lisse dite ampoule du côlon.
Dans les autres espèces, il est situé dans le flanc gauche. Chez les équidés et
lapin, il l’occupe en presque totalité du voisinage du bassin jusque sous
189
190
Chez les Ruminants, il occupe aussi le flanc droit, mais la présence du rumen
lui interdit l’accès dans la région ventrale et se trouve d’autre part séparé de
la paroi abdominale par une sangle du grand omentum.
2) Côlon transverse
Chez les mammifères domestiques, il est bref et mal délimité. C’est par lui que le
côlon se raccorde au côlon descendant.
Il est bosselé chez le lapin, équidés (et homme); lisse chez les Ruminants, porc et
carnivores.
3) Côlon descendant
Long de trois à quatre mètres chez les équidés, il constitue le côlon flottant ou petit
côlon et forme des circonvolutions comme dans le jéjunum.
Dans toutes les espèces, il est toujours superficiel sous la paroi de l’abdomen,
avant de passer dans la région iliaque gauche.
* Le rectum est la partie terminale de l’intestin. Il est logé dans la moitié dorsale du
bassin et communique avec l’extérieur par le canal anal.
Il ne décrit aucune circonvolution, d’où son nom. Sa surface est lisse, dépourvue de
bosselures et de bandes charnues.
La cavité du rectum est tapissée par une muqueuse formant des plis irréguliers,
effaçables par la distension.
Chez les ruminants, existent en outre à l’entré du canal anal des soulèvements
longitudinaux de la muqueuse: colonnes rectales qui se continuent par les
190
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Canal anal
Est la partie terminale du tube digestif qui fait communiquer le rectum avec
l’extérieur où il s’ouvre par l’anus
La longueur moyenne est présentée par espèce dans le tableau ci-dessous (en m).
Longueur gros 0,3- 0,22- 3,3- 3,8-8 6,5- 6,0-9,0 1,8- 1,5
intestin 0,9 0,44 6,2 14,0 3,0
6/ L’anus
L’anus est un orifice qui termine l’appareil digestif. Il s’ouvre à la base de la queue
et il est formé à son pourtour par un sphincter constitué par un bourrelet d’autant
plus saillant chez les jeunes.
191
192
Elles sont annexées à la bouche dans laquelle elle déverse la salive qui intervient
dans la mastication, la déglutition et commence la transformation des aliments.
2°. Le foie
Le foie est une glande située en arrière du diaphragme plus à droite qu’à gauche.
Caractères physiques
- bœuf et cheval: 5 kg
- porc 1,2-2,5 kg
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193
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3°/ Le pancréas
Il ressemble à une glande salivaire. Il est situé dans la cavité abdominale sous
les lombes. Il sécrète le suc pancréatique qui se déverse dans l’intestin au niveau
du duodénum.
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195
I.6.2.1. Conformation
De forme très irrégulière et variable d’une espèce à l’autre. Son poids moyen est
de :
- 70 gr: homme;
Chez le lapin, il est difficile à estimer, car ses lobules sont disséminés dans le
méso-duodénum. Il est allongé transversalement et aplati dorso-ventralement. Il
présente une partie moyenne ou corps et deux extrémités ou lobes.
Chez les équidés, porc et ruminants, la veine porte traverse en direction dorso-
crâniale par l’anneau du pancréas (incomplet chez les ruminants).
Sa face dorsale est modelée contre la paroi lombaire. La face ventrale est en
contact avec des segments de l’estomac et de l’intestin qui sont très variables d’une
espèce à l’autre.
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196
I.7. LA RATE
La rate est un organe sous les dernières côtes gauches et appendues au fundus et
à la grande courbure de l’estomac. C’est une annexe de l’appareil circulatoire, elle
n’a aucun rôle dans la digestion. Mais nous l’étudions dans l’appareil digestif en
raison de sa topographie avec l’estomac.
I.7.1. Conformation
La couleur varie du rouge foncé au gris bleuâtre. Elle est de consistance élastique.
Elle pèse en moyenne:
L’appareil digestif peut donc être considéré comme une usine dans laquelle
on observe des transformations d’aliments à savoir: le broyage, le
ramollissement des matières plus volumineuses. Les aliments sont des
substances complexes non résorbable directement par l’organisme et nécessite
donc leur digestion.
- la préhension
- la mastication
- la déglutition
- la défécation.
Les aliments solides sont prélevés par les livres chez le cheval, par la langue
chez les bovins, par le groin chez les porcs. Toute affection de ces organes
perturbe donc la prise des aliments. Les aliments liquides sont prélevés de diverses
façons mais tous les jeunes à la mamelle pratiquent la succion ou la tétée.
Les herbivores absorbent l’eau par pompement, les porcs par aspiration et
les carnivores par lapement.
* La mastication
C’est l’acte par lequel les aliments sont broyés et écrasés par les dents en même
temps ils sont imprégnés des salives. Elle se fait par l’action combinée des
mâchoires et de la langue. Le mouvement des mâchoires est assuré par les
muscles masticateurs. Il se fait surtout de haut en bas chez les carnivores dont les
197
198
dents sont disposées pour déchiqueter les aliments avec les canines. Par contre le
mouvement est latéral chez les herbivores dont les dents agissent comme une
meule. Le rôle de la langue est d’amener les aliments sous les dents lors de la
mastication. Elle intervient aussi dans l’agglomération sous forme de pilote (ou bol
alimentaire) permettant ainsi l’agglutination et la déglutition des aliments.
* La déglutition
La déglutition est l’action mécanique par laquelle le bol alimentaire est transporté
de la bouche à l’estomac en transitant le pharynx où il est poussé par le
mouvement et par la contraction des muscles de la gorge.
Au cours de cette étape: les voiles du palet qui prolongent le palet en arrière
se relèvent pour laisser passage aux aliments tandis que l’épiglotte se
rabat pour empêcher les aliments de tomber dans la tranché.
198
199
Le vidage de l’estomac ne se fait pas donc d’une manière continue. Mais ces
vidages dépendent de l’état du remplissage du duodénum et s’arrête dès que le
volume dans le duodénum est élevé.
Chez les carnivores, le vomissement est facile, rapide et sans gravité. Il est
rare chez les ruminants. Le chameau est capable, quand il se met à colère de
vomir une quantité d’aliments et de le projeter contre celui qui l’inquiète.
Au niveau de l’intestin les péristaltismes ont pour rôle de brasser les aliments et de
les faire progresser jusqu’à l’anus. On observe deux types de mouvements :
* La défécation
Elle a pour but d’expulser les excréments. Elle a lieu à des intervalles éloignés
généralement périodiques. Le besoin de déféquer est causé par la distension du
199
200
rectum par les excréments mais aussi il peut être provoqué par l’irrigation de l’anus.
Il s’agit d’une contraction des muscles du rectum et de l’abdomen. A ce moment
les deux sphincters de l’anus se relâchent et s’en suit l’impulsion de la volonté de
déféquer. La composition des excréments est variable à fonction de l’espèce et
du régime alimentaire. On a en moyenne 75% d’eau et 25% de matière sèche.
Ces dernières sont composées des aliments non digérés, des débris de la
muqueuse intestinal, des microbes des minéraux et du gaz provenant des
fermentations diverses.
A part le rôle de mouiller les aliments et de faciliter leur déglutition (rôle mécanique
de la salive) la salive débute la digestion des certains aliments comme l’amidon (par
l’amylase). A par cette dernière enzyme la diastase la plus active de la salive est
la ptyaline. Elle contribue à la dégradation et la synthèse de l’amidon
(transformation des aliments en sucre). La salive est sécrétée en quantité d’autant
plus importante que les aliments sont secs. Chez les herbivores par exemple, la
quantité de la salive produite lors du repas peut aller jusqu’à 5 à 10 l lorsqu’ils sont
nourris aux concentrés. Le chien produit environ 400 ml de salive par 24 heures.
200
201
La sécrétion salivaire se déclenche soit par la vue des aliments soit par l’odeur
de ceux-ci ou par le contact avec la bouche lors de la mastication.
Dès que le bol alimentaire arrive dans l’estomac, il est soumis au brassage mais
surtout à l’action chimique du suc gastrique qui est secrétée par la muqueuse
gastrique : la totalité de la muqueuse chez les carnivores et les omnivores, seul la
partie postérieure. Chez les équidés et les ruminants. Le suc gastrique incolore,
fluide et très acide (suite à sa richesse en acide chlorhydrique HCl).
Le rôle du Hcl:
Rôle de la pepsine
201
202
Rôle de la présure
Rôle de la lipase
- Trypsinogène
- L’amylase
- Lipase pancréatique
a/ Rôle de la trypsinogène
202
203
Alors, la trypsine est plus active et décompose les aliments protéiques en acide
aminés que la pepsine n’a pas pu produire.
b/ Rôle de l’amylase
C’est une diastase qui agit sur les glucides surtout l’amidon qui est
transformé en maltose dont la ptyaline n’a pas pu produire.
- Agit sur les graisses et les huiles. Mais ce rôle n’est possible qu’en présence de
la bile. Les produits de la digestion par cette enzyme est l’acide gras et la
glycérole.
La bile est secrétée par le foie. Elle n’est pas un suc digestif car elle ne contient
pas les diastases. Elle est déversée dans l’intestin par le canal cholédoque.
La sécrétion se fait de manière continue mais chez certaines elle est stockée
dans une vésicule biliaire. Et ce n’est qu’au moment de la digestion qu’elle
est chassée dans l’intestin.
Rôle de la bile
Elle active la lipase pancréatique dans la digestion des graisses et des huiles. Si
la bile n’est pas déversée normalement dans le duodénum, la lipase pancréatique
reste inactive.
203
204
Le gros intestin n’en secrète pas. C’est la partie qui contient nombreuses
diastases à savoir: l’amylase intestinale, la maltase, la lactase, l’invertine, la
lipase, l’érepsine, l’entérokinase.
Ces quatre diastases agissent sur les aliments de nature glucidique qui ont
déjà subi l’action de la salive (par la ptyaline) et du suc pancréatique pour
activer leur transformation en sucre plus assimilable: maltose, glucose,
lévulose, galactose.
204
205
Absorption digestive
I. ANATOMIE
Comme chez les mammifères, l’appareil digestif chez les oiseaux comprend: la
bouche, l’œsophage, l’estomac, l’intestin et le cloaque. Au tube digestif sont aussi
annexés le foie et le pancréas.
a/ La bouche
Elle est formée d’un bec dépourvu de dents et lèvres. On y rencontre la langue qui
est pointue. Elle est couverte par des papilles.
b/ L’œsophage
Elle est très élastique, cela permet à l’oiseau d’avaler les aliments très
volumineux. A la base du cou à la partie inférieure l’œsophage présente un
renflement appelé Jabot.
c/ L’estomac
205
206
l’action des dents absentes chez les oiseaux. L’intérieur du gésier est revêtu par
une couche cornée très dure et résistante.
d/ L’intestin
Il débute juste après le gésier dans une partie appelée anse duodénale dont les
deux branches contiennent le pancréas.
Le bec ne joue qu’un rôle de préhension des aliments (les insectes, les graines, les
végétaux, ....), alors que chez les mammifères la digestion commence au niveau de
la bouche par la mastication et l’insalivation des aliments, chez les oiseaux les
aliments sont directement déglutis grâce à l’élasticité de l’œsophage.
Le jabot est un réservoir qui stocke les aliments pendant environ deux heures avant
que ceux-ci passent dans le ventricule. Dans le jabot, les aliments sont simplement
humidifiés par des mucus et quelques fois ils sont ramollis.
206
207
Il contient quelques fois des cailloux de nature calcaire dont le rôle est mieux
indiqué pour le brassage et pour l’apport des certains minéraux nécessaires
(calcium) pour l’élaboration de la coquille d’œuf.
Elle se réalise grâce à la rapidité du transite des aliments entre (12 à 19 heures)
vers le cloaque. Il s’agit d’une digestion purement chimique comparable à ceux des
mammifères avec plusieurs diastases.
Vascularisation
• A retenir:
– Veine porte
– Canal lymphatique
– Artères mésentériques (supérieure et inférieure)
207
208
208
209
1. Le cœur
Par contre le cœur droit est dénommé cœur à sang noir par le fait qu’il propulse le
sang contenant les déchets venus des organes.
209
210
2. Le système artériel
Il est formé par des canaux ou vaisseaux appelé artères dans lesquels le
sang progresse du cœur vers le poumon ou vers les autres organes à partir
des ventricules. Ces canaux sont de couleur jaune ou grisâtre. Ils se ramifient en
vaisseaux plus petits appelés artérioles.
Le sang artériel est rouge chargé de l’oxygène sauf dans les artères qui
partent du cœur ou poumon (artère pulmonaire) où le sang est chargé des
déchets.
210
211
3. Le système veineux
Il est formé par des vaisseaux appelés veines qui conduisent le sang du
poumon ou des autres organes vers le cœur. Ils aboutissent aux oreillettes.
Les veines sont superficielles ou profondes et accompagnent les artères en
se ramifiant à vaisseaux plus petits appelés veinules.
Les veines portent aussi des valvules qui laissent passées le sang dans une
direction et s’oppose à son retour en arrière (retour du sang).
Les capillaires sont des fins canaux (fins comme les cheveux, d’où leur nom
de capillaire) qui font communiquer les artères et les veines.
Ils sont donc situés entre les artères et les veines de tous les organes.
Le sang y circule très lentement et comme leurs parois minces cela permet une
traversée du liquide qui devient à contact avec les cellules de l’organe pour former
la lymphe.
5. Le système lymphatique
Les vaisseaux lymphatiques aboutissent dans les veines et eux aussi portent
à leur intérieur des valvules qui favorisent la progression de la lymphe vers
le cœur.
Sur leur trajet se trouve des renflements appelé ganglions lymphatiques dont
le rôle est de fabriquer les globules blancs et d’intervenir par ce fait dans la
phagocytose des microbes.
Cette lutte des globules blancs se traduit le plus souvent par le gonflement
du ganglion.
La grande veine lymphatique droite qui se jette dans la veine cave antérieure
c’est la veine la plus importante du système lymphatique.
211
212
Sur le trajet des vaisseaux lymphatiques, on a aussi la rate; elle est de couleur
bleu violacé striée quelque fois de rouge avec une forme plate et allongé. Elle est
située dans la partie gauche de l’abdomen. Elle reçoit une artère qui lui amène
le sang à grande quantité et qui se ramifie à plusieurs vaisseaux capillaires
permettant à la rate de se gorger de sang et d’augmenter de volume au cours de
certaines maladies comme le charbon bactéridien et la trypanosomose.
Comme les ganglions; la rate produit aussi les globules blancs au niveau de sa
pulpe blanche et a pour fonction de détruire des vieux globules rouges et
d’en produire des nouveaux globules rouges au niveau de sa pulpe rouge.
Le rythme est plus rapide chez les animaux de petite taille comme le rat et le
lapin, chez les animaux jeunes et chez les vieillards.
212
213
DISTRIBUTION DU SANG
- Un réseau périphérique appelé grande circulation qui distribue le sang dans les
organes et le ramène ensuite au cœur. Chaque réseau est composé d’artère et
des veines. Dans les artères, le sang va du cœur vers la périphérie et dans les
veines le sang circule de la périphérie vers le cœur. Pour le réseau pulmonaire, les
artères transportent le sang noir et les vines du sang rouge. Dans la circulation
périphérique par contre les artères contiennent du sang rouge et les veines du
sang noir.
213
214
Le rôle de l’appareil génital mâle est celui d’élaborer les gamètes mâles c’est-
à-dire les spermatozoïdes, et produire l’hormone sexuelle mâle, la
testostérone. Les organes génitaux mâles se développent à partir des formations
embryonnaires à savoir la glande génitale, le corps de Wolf et le sinus uro-génital.
214
215
1.2.1. Testicules
Chez le taureau, l’étalon, le bélier et le bouc, les testicules sont suspendues de part
et d’autres de la verge dans les plis de l’aine et sont rattachées au corps par le
cordon testiculaire pourvu des vaisseaux et nerfs spermatiques, une partie de canal
déférent et les muscles crémaster.
Chez le verrat, le chien, le chat, le lapin et le cobaye les testicules sont situés dans
la région périnéale, sous l’anus. Chez la volaille, les testicules sont situés dans la
cavité abdominale en région sous lombaire.
Les testicules sont des organes pairs et ont une forme ellipsoïde. La forme, la
dimension et le poids différent d’une espèce à l’autre. Le testicule est formé par un
tissu propre, des vaisseaux et des nerfs qui sont tous couverts et protégés d’une
membrane fibreuse, l’albuginée. L’albuginée est formée par des fibres des tissus
conjonctifs très résistants, bien vascularisé et présentant un dessin caractéristique.
215
216
1°. Epididyme
C’est un long canal avec beaucoup de replis et dont les dimensions sont variables
selon l’espèce. L’épididyme présente 3 parties: la tête, le corps et la queue.
La tête se trouve dans la partie supérieure des testicules tandis que la queue
est placée en bas et en arrière. Le corps de l’épididyme est situé sur la
longueur du testicule dirigé de haut en bas. La queue de l’épididyme joue un
rôle principal de réservoir des spermatozoïdes. L’épididyme par sa longueur
et sa capacité constitue un réservoir pour les spermatozoïdes.
216
217
3°.Canal éjaculateur
C’est un canal très court, qui résulte de la réunion du canal des vésicules
séminales et du canal déférent du même côté.
Après un court trajet, ce canal s’ouvre dans l’urètre par 2 orifices 1 ou "ostium
éjaculatorium".
4°. Urètre
C’est un canal commun tant pour l’appareil génital que pour l’appareil
urinaire. Il s’étend du col de la vessie jusqu’au sommet du pénis où il s’ouvre
par le méat urinaire. Il a deux portions à savoir:
217
218
En forme de sac chez l’étalon, elles sont bosselées et lobulées chez les
ruminants et le verrat.
Elles s’ouvrent par un canal commun qui s’ouvre à son tour dans l’extrémité du
canal déférent du même côté. Jusqu’à la puberté, elles sont peu développées et
leur activité est contrôlée par la testostérone.
2°. Prostate
Elle existe chez toutes les espèces domestiques. Chez certaines, la prostate est
formée par deux parties, le corps de la prostate, et la prostate disséminée
(taureau).
218
219
Encore appelé verge ou pénis, l’organe copulateur joue chez toutes les
espèces le rôle de déposer les spermes dans les voies génitales de la femelle
en chaleur ou dans le vagin artificiel.
Le pénis est constitué par l’urètre extra pelvien, le corps caverneux, les vaisseaux
et les nerfs.
Le pénis a deux portions, une portion libre ou antérieure et une portion fixe
ou postérieure. Chez quelques espèces, cette dernière (taureau, bélier, bouc,
verrat) décrit un "s" pénien ou inflexion sigmoïde.
Le chien n’a qu’une seule glande annexe, la prostate, qui est bien
développée. Son pénis a une caractéristique particulière, la présence de
l’os pénien et de deux formations caverneuses sur la longueur du pénis
en sorte des nœuds. Ces formations jouent un grand rôle au cours de la
copulation;
Le chat n’a pas de vésicule séminale mais possède les glandes bulbo
urétrales bien développées. Son pénis présente un os pénien réduit et
219
220
des papilles cornées (un peu dures) qui se fixent dans la muqueuse
vaginale au cours du coït (pour provoquer l’ovulation).
Les testicules du lapin sont situés en région inguinale, les bourses sont peu
développées et le cordon court mais le muscle crémaster est bien
développé. Ces particularités anatomiques donnent au lapin la possibilité de
retirer les testicules dans la cavité abdominale. Le pénis a des dimensions
réduites et au repos il est orienté en arrière. Il n’y a pas de vésicule
séminale et la prostate est trilobée. Les glandes de Cowper sont très
développées.
Les testicules des volailles sont situés dans la cavité abdominale en région
sous lombaire. Les canaux déférents s’ouvrent sur le plafond du cloaque par
une formation papillaire qui joue le rôle d’organe copulateur improprement
appelé pénis. Cette papille présente une gouttière longitudinale par où coule
les spermes au cours du coït. L’épididyme est court mais le canal déférent
est long, sinueux, terminé par une dilatation ampullaire jouant le rôle de
réservoir des spermatozoïdes.
Le pénis est cylindrique, long, avec une inflexion sigmoïde, "s pénien",
et son extrémité est cônique. Le corps caverneux sont moins développés
que chez l’étalon. Les petits ruminants présentent un appareil génital
semblable à celui du taureau sur le plan morphologique avec des différences
dimensionnelles. Le pénis a un prolongement vermiforme.
Chez le verrat, les testicules sont situés sous l’anus au niveau du périnée et
sont très développés. On y note une moindre évidence des enveloppes
220
221
221
222
La vie sexuelle tant des mâles que des femelles commence aux âges différents
suivant l’espèce, la race, l’état d’entretien, l’alimentation, et les conditions du milieu.
Elle se traduit par l’apparition de l’instinct génésique (libido sexualis) et l’élaboration
des premiers spermatozoïdes chez le mâle, par les 1 ères chaleurs ou 1ères ovulations
chez les femelles de mammifères, et par la première ponte chez les volailles. Ces
moments marquent l’apparition de la puberté et le début de la reproduction chez les
animaux.
222
223
Il est à noter que l’âge de la maturité sexuelle n’est pas le même que l’âge de la
maturité corporelle et l’âge optimum pour la première monte ou d’admission à la
reproduction. La maturité sexuelle apparaît plus vite que la maturité corporelle
et l’âge optimum pour la première monte se situe quelques mois après
l’apparition de la puberté.
M F M F M F M F
223
224
2. SPERMATOGENESE
Chez l’homme, la spermatogénèse dure environ 74 jours et se fait par vagues
successives.
224
225
Les tissus testiculaires possèdent une intense activité, par exemple chez le
taureau, la production journalière serait de 9.106 spermatozoïdes par gramme
soit 6000 spermatozoïdes par minutes.
225
226
Pendant leur séjour dans les voies génitales mâles, les spermatozoïdes
restent immobiles. Leur métabolisme est inhibé par la relative anaérobiose,
l’absence de substrats énergétiques exogènes et la concentration élevée en
ions potassium (K+) du milieu qui les véhicule. Leur transit se fait passivement
par la contractilité de l’épididyme et du canal déférent.
226
227
progressivement leur pouvoir fécondant et leur motilité pour être éliminés par
phagocytose (THIMONIER, 1996).
2.3. SPERMATOZOÏDES
2.3.1. Morphologie
Le spermatozoïde normal est une celle haploïde sexuelle (gamète) produite par
l’appareil reproducteur mâle de l’espèce. Les spermatozoïdes ont été pour la
première fois identifiés en 1677 par Antoni Van Leeuwenhoek.
Selon l’américain Landrum Brewer Shettles, au début des années 60, montre
que les spermatozoïdes humains porteurs du chromosome Y sont plus petits,
plus effilés et plus rapides alors que les spermatozoïdes X plus résistants,
plus énergétiques et donc plus lents (ce qui expliquerait la probabilité
supérieure d’obtenir un garçon plutôt qu’une fille).
227
228
C’est une cellule flagellée, mobile qui offre 3 régions essentielles à savoir la tête, la
pièce intermédiaire et la, queue. Les deux dernières régions constituent les flagelles
et sont unies à la tête au niveau du col. La forme, la taille et la structure varient
beaucoup suivant les espèces.
La tête (que l’on confond facilement avec le noyau), est recouverte de
l’acrosome, membrane riche en enzymes importante lors de la fécondation.
Le col est la partie étroite reliant la tête à la pièce intermédiaire du flagelle. C’est la
partie la plus vulnérable du spermatozoïde. Elle renferme le centrosome proximal
considéré comme centre cinétique de la mobilité du spermatozoïde parce que
même à l’absence de la tête, la pièce intermédiaire et la queue sont capables de
mouvement.
228
229
229
230
230
231
2.4. SPERME
- Bélier: toujours acide (6,85) mais il devient alcalin chez le sujet peu fécond ou
stérile. Il peut atteindre 5,9 pour un sperme hautement concentré en
spermatozoïdes.
Le pH du sperme ne varie pas seulement suivant les espèces mais aussi suivant
d’autres facteurs, par exemple, on a constaté que les spermes récoltés à la 2 ème et
231
232
Deux glandes: les ovaires excrètent les ovules que le sperme du mâle fécondera
après ovulation et accouplement. Les ovaires sont situés un peu en arrière des
reins suspendu par deux canaux appelés oviductes qui conduisent les ovules
vers l’utérus et dont la terminaison antérieure est appelée pavillon.
L’ovaire a une forme en amande chez la vache, avec des dimensions de l’ordre de
3 à 5 cm de longueur sur 2 à 2,5 cm d’épaisseur. Il contient des organites
périphériques (follicules et corps jaune) au sein du stroma ovarien. La médulla
présente une apparence échographique homogène, tandis que le cortex ovarien a
un aspect hétérogène en raison de la présence d’organites ovariens ou de
vaisseaux sanguins.
Ils ont une forme ovoïde chez les animaux monotocyques (donnant un petit par
mise bas) et un aspect de muron chez les espèces polytocyques (plusieurs petits
par mise bas comme la truie, la chienne et la lapine). Il est en forme de haricot ou
de rein chez la jument.
232
233
Ils sont logés dans une dépendance du péritoine: les bourses ovariques.
Ils sont suspendus à la région lombaire par le ligament large, le mésovarium qui
constitue le bord antérieur du ligament large, lequel est dédoublé et forme la bourse
ovarienne très développée chez la truie. Ils produisent les cellules
reproductrices femelles contenues dans de petits sacs: les follicules de De
Graaf.
Les ovaires sont liés aux cornes utérines par deux ligaments dont la longueur varie
suivant les espèces. Ce sont des ligaments utéro-ovariens.
L’aspect, la forme, la grandeur, le poids et la situation des ovaires varient selon les
espèces, l’âge, le moment du cycle œstral et l’état physiologique de la gestation.
Structure
233
234
234
235
c. Le corps jaune
Elle permet de savoir si la femelle est cyclée et d’évaluer le développement du
corps jaune afin de rationaliser l’utilisation des PGF2α. Lors de diagnostic de
gestation, elle permet d’orienter la recherche du conceptus dans la corne latérale
au corps jaune.
Le corps jaune mature, de forme sphérique ou en « bouchon de champagne », est
hypoéchogène comparativement au parenchyme ovarien en raison des réflexions
non spéculaires (image échographique 7). Il apparait comme une structure grise
homogène et bien délimitée, et peut présenter en son centre une ligne plus
échogène correspondant à du tissu fibreux plus dense.
Le diamètre du corps jaune mature est supérieur à 2 cm. 40% environ des
corps jaunes matures présentent en leur centre une cavité de moins de 2 cm de
diamètre.
La libération de l'ovule laisse apparaître la granulosa qui se charge de graisse et
prend peu à peu une coloration jaunâtre (les cellules de la granulosa vont se
transformer en cellules lutéiques).
235
236
Ces corps jaunes cavitaires sont considérés comme des structures lutéales
normales.
On distingue un corps jaune gestatif et un corps jaune périodique.
1.3.2. Les voies génitales
Il se compose de cinq segments essentiels qui sont l’oviducte, l’utérus, le col, le
vagin et le vestibule vaginal terminé par la vulve.
a. L'oviducte
On le dénomme également: trompe utérine, trompe de Fallope, salpinx.
Il constitue la 1ère partie des voies génitales femelles. C'est le canal qui début à
proximité de l'ovaire par un élargissement: le pavillon. Il représente des
nombreuses flexuosités entre les deux lames du ligament large. L'oviducte se
termine par la jonction salpingo utérine et débouche dans la corne utérine.
236
237
b. L'utérus
Le corps de l’utérus bovin est court (3 cm de longueur) et se prolonge par deux
longues cornes (30 à 40 cm) reliées à leur bifurcation par deux ligaments
intercornaux. Le diamètre des cornes à la base varie de 2 à 4 cm et diminue
progressivement jusqu’à 5-6 mm au niveau de la jonction utéro-tubaire. La façon
dont elles sont recourbées peut être comparée à la forme d’un guidon de vélo de
course. Les parois de l’utérus sont constituées d’une tunique muqueuse riche en
glandes (endomètre), d’une tunique musculeuse puissante (myomètre), et d’une
séreuse. C’est un organe qui joue un grand rôle dans la reproduction. C’est là où se
fixe l’œuf ou zygote pour donner lieu au développement embryonnaire.
Chez les mammifères, il représente trois parties: le corps utérin
-Les deux cornes utérines se réunissent pour former une poche:
-le corps l'utérus; dont la paroi intérieure est plissée, riche en glandes. De plus il
est tapissé de tubercules arrondis, les caroncules qui permettent d'attacher
les enveloppes embryonnaires (dans le cas d'une placentation cotylédonaire);
-et le col utérin ou cervix:
237
238
238
239
c. Le vagin
239
240
Il possède une séreuse, une musculeuse, une muqueuse, des vaisseaux et des
nerfs.
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242
Salpinx
Oviducte
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GLANDES MAMMAIRES
Les mamelles sont des glandes en grappes chargées d’élaborer le lait destiné à
nourrir le nouveau-né. Elles entrent en fonction à la fin de la gestation. Leur forme,
leur nombre et leur localisation varient d’une espèce animale à l’autre.
Chez la jument, les mamelles sont au nombre de deux situées dans la région
inguinale et séparées par un léger sillon médian. Le mamelon est aplati et présente
un à deux orifices.
Chez la truie, au nombre de 5 à 8 paires, les mamelles forment des rangées allant
de la région pectorale à la région inguinale. Il existe trois catégories de mamelles
notamment, les pectorales, les abdominales et les inguinales (2 paires pectorales,
3-4 paires abdominales et 2 paires Inguinale).
Chaque mamelle porte une tétine pointue de deux à trois orifices correspondant à
des sinus galactaphores distincts.
Chez la chatte on a quatre paires de mamelles (1 P 2 A 1 I), contre six paires chez
la lapine (1 P 2-3 A 1 I).
243
244
1. Artère Utero-ovarienne
L’artère utéro-ovarienne naît de l’aorte postérieure, s’engage entre les deux lames
du ligament large et se divise près de l’ovaire en deux branches, l’une pénètre dans
l’épaisseur de l’ovaire et l’autre gagne l’utérus.
2. Artère utérine
Issue de l’iliaque externe, l’artère utérine passe entre les deux lames du ligament
large et gagne la petite courbure où elle se divise en deux rameaux antérieur et
postérieur. Elle est très développée en cours de gestation et on peut percevoir le
"thrill artériel" ou pouls à son niveau, élément indicatif de l’état de gestion à partir
du quatrième mois de gestation chez la vache.
3. Artère vaginale
244
245
245
246
L’hypophyse agit sur l’ovaire par l’intermédiaire des hormones gonadotropes FSH
et LH et de façon plus variable suivant les espèces, l’hormone lutéolysine. Le taux
de FSH est élevé chez la jument, plus faible chez la vache. Le taux de LH est
élevé chez la brebis, le bétail et la chatte. Les substances à activités
gonadotropiques similaires à FSH se retrouvent en grande quantité chez
certaines espèces au cours de la gestation. Ce sont des gonadotropes
246
247
La PMSG (Pregnant Mare Serum Gonadotropin) est une hormone qui se trouve
au niveau des cupules endométriales de l’utérus de juments gestantes et qui
est chimiquement ainsi que biologiquement semblable aux hormones FSH et
LH. Elle provient du trophoblaste fœtal au 36ème jour de la gestation. L’activité
sécrétoire maximale se situe entre le 55ème et le 75ème jour de gestation, puis
régresse progressivement et disparaît entre les 120ème et 150ème jours. Elle
sert (PMSG) à provoquer la super ovulation grâce à ces propriétés folliculo-
stimulantes.
L’ocytocine possède une action spécifique sur les fibres musculaires de l’utérus et
favorise le transport des spermatozoïdes au moment de l’accouplement. Elle
favorise les contractions de l’utérus lors de l’accouchement. Elle a aussi un effet
galacto-cinétique et stimule la sécrétion lactée par action directe sur les cellules
myo-épithéliales de la glande mammaire.
247
248
3.2. La progestérone
Elle provient essentiellement des cellules lutéales du corps jaune et est aussi
synthétisé dans les corticosurrénales et le placenta de certaines espèces. Elle sert
de précurseurs à la synthèse des hormones mâles.
N.B.: Le transport des stéroïdes du lieu d’origine aux organes récepteurs se fait par
les protéines du sang auxquelles elles sont liées de manière plus ou moins forte.
Elles sont ainsi acheminées vers les organes sur lesquels elles pourront agir. Les
protéines vectrices sont élaborées par le foie et parmi elles on peut citer l’albumine,
mais aussi une globuline appelée SBP (Sex Binding Protein) qui transporte
l’œstradiol et les gluco-protéines qui transportent la progestérone dans le
sang.
La lutéolysine: Est une substance hormonale dont la production est assurée par
l’utérus et qui assure la régression du corps jaune et participe aussi à la
régulation du cycle oestral. C’est en quelque sorte la prostaglandine F2.
248
249
Cycle oestral
L’appareil génital femelle de tous les mammifères présente des modifications qui se
produisent toujours dans le même ordre et reviennent à intervalle périodique
suivant une succession caractéristique de chaque espèce. La durée et l’évolution
du cycle différent d’espèce à espèce et comprennent quatre phases. Il existe deux
types de cycle sexuel; le cycle continu ou interrompu et le cycle saisonnier se
manifestant à certaines périodes.
Les animaux ayants plusieurs cycles sexuels dans une période d’activité
sexuelle sont appelés polyoestriens (jument, vache, brebis, chèvre, truie,…)
et ceux qui manifestent un seul cycle au cours d’une période d’activité
sexuelle sont appelés monooestriens (la chienne par exemple ovulant 1 à 2
fois par an). Soixante cinq % des chiennes domestiques ont 2 cycles par an, 8 ,7
% ont 3 cycles, les chiennes sauvages et les louves n’ont qu’un cycle par an).
Le cycle oestral du bovin dure 21 jours en moyenne chez la vache (il peut durer de
18 à 25 jours), il comprend deux phases: la phase folliculaire, correspondant au
développement terminal du follicule pré-ovulatoire, jusqu’à l’ovulation et à la
libération de son ovocyte, suivie de la phase lutéale où le follicule qui a ovulé se
transforme en corps jaune produisant de la progestérone.
Le cycle est classiquement divisé en 4 périodes:
Le cycle oestral de la chienne présente des particularités qui justifient sa
présentation sous forme d’un cas particulier.
1°. Le prooestrus (P): -Le proestrus, qui précède l’oestrus et correspond à la
croissance terminale du follicule préovulatoire, dure 3 jours.
Chez la chienne, le proestrus dure en moyenne 9 jours (3-17 jours).
2°. L’oestrus (O)
- L’oestrus, qui dure 12 à 24h, correspond à la période d’acceptation du mâle qu’il y
ait accouplement ou non suivant les espèces et la rupture folliculaire et est suivi de
l’ovulation dans les 12 à 15 heures. L’utérus s’épaissie et sa muqueuse
congestionnée est œdémateuse. Le vagin est hypérémie.
Les glandes utérines cervicales secrètent une grande quantité de mucus de
consistance fluide, la glaire cervicale. La vulve et le vagin sont tuméfiés. Chez la
chienne, l’oetrus (acceptation de la saillie) dure 9 jours (3-21 jours) et peut se
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250
250
251
5°. L’anoestrus (A): C’est une phase plus remarquable chez certaines espèces
comme la chienne. C’est l’état d’une femelle chez laquelle l’ovaire est inactif, au
repos. Il n’y a ni développement folliculaire, ni présence de corps jaune. L’utérus est
petit et anémié, le mucus vaginal rare et adhérant.
PHYSIOLOGIE DE LA REPRODUCTION
Particularités de l’ovogénèse.
e
2 Division méiotique
e
1 Division
Mitose Méiose Ovotide (ovule mûr)
Ovocyte I
Dictyotène e
Ovogonie ou Ovocyte II 2 globule pôlaire
Ovocyte I
e
1 globule
Atrésie Pôlaire Fécondation
e e
A partir du 3 au 7 mois Vie d’adulte
de la vie fatale
2n xsome n xsome
A partir de la puberté
- elle est discontinue dans le temps c’est-à-dire elle commence pendant la vie fœtale
(du 3e au 7e mois) et y reste en repos jusqu’à la 1ère ovulation (puberté);
251
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La puberté chez les femelles est donc le moment pendant lequel apparaissent
les premières chaleurs ou la femelle ovule pour la première fois. C’est le
moment de la première ponte chez les oiseaux.
- l’accouplement
- la gestation
- la parturition
a/ L’accouplement
C’est l’acte par lequel les deux sexes s’unissent. L’attraction des deux sexes n’a
lieu qu’à période de chaleurs encore appelé oestrus ou rut. C’est une activité
périodique des organes génitaux qui se traduit généralement chez les femelles par
l’agitation suivit de l’inquiétude et par une augmentation de la sensibilité et d’une
soi. C’est seulement en période de chaleur que les femelles supportent les
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approches des mâles. Pendant cette période les femelles font des mictions
fréquentes relèvent la queue au moindre contact; d’autre femelles comme les
truies ne se déplacent pas lorsqu’on les pousse par derrière. Leur mamelles se
gonflent, le clitoris se protège au dehors par des mouvements rythmiques. La
vulve laisse échappée un liquide visqueux abondant parfois sanguinolent chez les
chiennes. Ces signes deviennent plus apparents quand le mâle s’approche. Cette
période s’observe:
- chez les femelles non fécondées: * chez la jument 2 à 4 fois par an; *
chez la vache toutes les 3 semaines; chez la brébis et chèvre et truie tous les 15 à
20 jours.
b/ La fécondation
c/ La gestation
PLACENTA ET PLACENTATION
Le placenta est l’organe qui a pour rôle de nourrir au cours de la vie intra-utérine et
de réaliser un contact étroit entre une partie des membranes fœtales (chorion) et la
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1. ENVELOPPES FŒTALES
1.1. Amnios
Le rôle le plus important du liquide amniotique est d’ordre nutritionnel. Il entre dans
la constitution du méconium (1ères matières focales) et contribue à la production des
liquides intra et extracellulaire des tissus fœtaux.
1.2. Allantoïde
C’est un sac à paroi très mince en continuité avec la vessie du fœtus par le canal
de l’ouraque. Il est d’origine endo-dermique et se forme grâce à l’invagination de
l’intestin primitif. Il se compose de 3 parties principales:
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La vésicule ombilicale est une poche en continuité avec l’intestin par l’anneau
ombilical. Chez les grandes espèces, cette poche disparaît dès le premier temps de
la gestation tandis qu’elle persiste jusqu’à la fin de la gestation chez les carnivores.
1.3. Chorion
Chez la jument, le chorion est recouvert des villosités sauf aux deux pôles où le
chorion se trouve en rapport d’une part avec l’ouverture des trompes et d’autre part
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avec le col de l’utérus. Ces villosités s’engrainent dans les cryptes de la muqueuse
utérine, formant le placenta diffus épithélio-chorial.
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2°. Organe de nutrition: les matériaux nutritifs puisés dans le sang maternel sont
fournis au fœtus par les veines ombilicales après qu’ils aient été fournis au
placenta par la mère.
Classification du placenta
le placenta diffus (1); les villosités sont uniformément distribuées sur toute
la surface du chorion. On le rencontre chez la jument et la truie.
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Le placenta discoïdal (4); les villosités sont groupées dans une surface
semblable à un disque. Ce type se rencontre chez les primates et la
lapine.
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Les placenta décidus sont encore appelés placenta vrai et les espèces qui en
sont déciduates sont dites décidues (femme, guenon, carnivores, rongeurs).
3°. Du point de vue histologique, les placenta sont classifiés selon le nombre de
couches histologiques séparant le sang maternel du sang fœtal:
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Elle n’est jamais qu’approximative et basée sur divers éléments tels que le poids, la
longueur, le développement des diverses régions corporelles, l’apparition des
systèmes pileux (poils), l’éruption dentaire et l’apparition des bourgeons cornés
chez les bovidés et les ovidés.
Exemple: Déterminer l’âge x d’un fœtus bovin dont la longueur est de 21,5 cm.
Résolution
L= 21,5 cm X² + 2 x - 21,5 = 0
X= ? ax²+bx+c =0
L= x(x+2) a=1 b=2 c = -21,5
= x²+2x = b²-4ac
21,5 = x²+2x = (2)²-4.1.(-21,5)
= 4+86
= 90
b 2 90 2 9,48 7,48
X1 3,74 4 mois d ' âge
2.a 2.1 2 2
b 2 9,48 11,4
X2 5,75 à rejeter
2a 2 2
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Il est plus difficile de s’en rapporter au poids étant donné la variante existant entre
les espèces. On peut retenir comme élément approximatif de référence, l’âge
d’apparition des poils au niveau des certaines régions corporelles par exemple au
niveau des lèvres, du menton, des sourcils vers 4-5 mois; au niveau de la queue et
au pourtour des sabots, le sixième mois
Le poids à la naissance varie suivant les races, il est de 40-60 kg chez le poulain et
25-50 kg chez le veau.
Durant la gestation les différents signes sont:
- l’adoucissement du caractère
- la tendance de l’engraissement
Il faut ajouter aussi les signes liés au fœtus dont les mouvements du fœtus décelé
par la palpation de la paroi abdominale ou par le touché vaginale ou le fouiller
rectale chez les grands animaux. La durée moyenne de la gestation est de:
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d/ La parturition
Elle s’effectue par les œufs. La poule pond des œufs non fécondés qui nécessite
l’intervention du coq pour qu’ils soient fécondés: un coq suffit à la fécondation des
œufs à une dizaine de poules. Une bonne pondeuse peut produire 180 à 200 œufs
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- l’excrétion de l’urine par les organes dits voies urinaires » qui sont les
uretères, la vessie et l’urètre.
Dans ce chapitre, seront aussi étudiées les glandes surrénales (en raison de leurs
connexions anatomiques avec les reins).
Au nombre de deux, ce sont des organes sécréteurs de l’urine. Ils ont comme
unité morphologique et fonctionnelle le néphron. Ils constituent deux glandes
volumineuses, l’une droite et l’autre gauche, situées dans la région lombaire
crâniale et appliquées contre la paroi dorsale de la cavité abdominale de part et
d’autre de gros vaisseaux longeant la colonne vertébrale. Le rein droit est un peu
plus avant que le gauche.
20 à 23 cm de long
10 à 13 cm de large
6 à 7 cm d’épaisseur;
7 à 8 cm de long
5 cm de large
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3 à 4 cm d’épaisseur;
12 à 14 cm de long
6 à 7 cm de large
2,5 à 3 cm d’épaisseur;
*Chien: 45 à 70 gr chacun
5 à 8 cm de long
3 à 5 cm de large
3 à 4 cm d’épaisseur;
15 cm de large
5 à 6 cm d’épaisseur;
*Chat: 8 à 15 gr chacun
4 cm de long
3 cm de large
2,5 cm d’épaisseur;
*Lapin: 8 à 12 gr chacun
3 cm de large
Les reins des mammifères domestiques sont conglomérés et leur surface est unie,
exception faite chez les bœufs dont la lobation est apparente, marquée par des
forts sillons qui délimitent une vingtaine de lobes rénaux.
En général, chaque rein est aplati dorso-ventralement et présente deux faces, deux
bords et deux extrémités.
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Dans la plupart des espèces, les deux reins se ressemblent beaucoup et ont une
forme de haricot. Chez les bœufs, le rein gauche, flottant à droite du rumen, est
irrégulièrement prismatique et présente un aspect un peu tordu. Le rein droit du
cheval est en forme de cœur de carte à jouer.
- le sinus rénal;
- le parenchyme rénal
Le sinus rénal est une cavité allongée dans le même sens que le rein dans laquelle
s’ouvre le hile. Il est occupé par le bassinet ou pelvis rénal des principaux
vaisseaux et des nerfs de l’organe; le tout emballé dans un conjonctif lâche
graisseux.
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Vidé de son contenu, le sinus rénal montre une paroi percée de petits orifices (des
vaisseaux et des nerfs) et des reliefs appelés papilles rénales, multiples et
distinctes chez les bœufs et le porc.
Chez d’autres espèces domestiques, ces papilles sont confondues en une saille
simple du côté latéral du sinus rénal: c’est la crête rénale.
Sur le flanc et le sommet des papilles, de petits orifices : les foramens papillaires
marquent les débouchés des tubes urinifères par lesquels l’urine est déversée dans
le bassinet.
Les reins se trouvent dans la région lombaire crâniale de part et d’autre de l’aorte
abdominale et de la veine cave.
En général, le rein droit est un peu crânial que le gauche. Chez le porc, les
deux reins sont à peu près au même niveau. Chez le ruminant, le rein gauche
présente une topographie particulière, porté par un méso particulier, il est
flottant et reporté à droite du plan médian par le rumen. Les rapports sont
variables selon le côté et l’espèce. Mais, les plus caractéristiques sont:
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Chez les ruminants, le rein gauche par sa topographie particulière, est placé entre
le rumen et l’intestin. Chez le chat, ce rein est plus mobile que le droit (les deux
reins peuvent être facilement palpés à travers la paroi abdominale).
3.1.5. Structure
- Parenchyme rénal ou tissu propre du rein: est un tissu dense. Sur une
coupe horizontale, on remarque deux couches concentriques:
- Vaisseaux et nerfs
Note: chez les carnivores, il ya convergence vers le hile des veines sous-
capsulaires formants des veinules étoilées ou étoiles de VERHEYEN.
3.2.1. Uretère
3.2.2.1. Capacité
A titre indicatif, la capacité maximale estimée par injection sur des cadavres des
sujets normaux est par exemple:
3 à 4 L chez le bœuf
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La cavité de la vessie est tapissée par une muqueuse pâle blanc-rosée ou grisâtre,
pourvue des plis irréguliers effaçables à la distension. La face dorsale montre deux
ostiums urétériques qui marquent la terminaison des uretères.
3.2.2.4. Rapports
3.2.2.5. Structure
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3.2.3. URETRE
Chez la femelle, l’urètre est bref et exclusivement urinaire. Il s’ouvre par son
ostium externe sur le plancher du vestibule vaginal. Il est long de quelques
centimètres : 10 à 15 cm chez la vache, 4 à 5 cm chez les petits ruminants, 6 à
8 cm chez la jument et la truie, 7 à 10 cm chez la chienne (lapine plus long que
chez les carnivores).
Toujours chez la femelle, la paroi de l’urètre est formée d’une musculeuse et d’une
muqueuse. La musculeuse présente la prolongation de celle de la vessie, de même
que la muqueuse, mais épaisse.
La structure présente une fibreuse, un tissu propre, des vaisseaux et les nerfs. La
fibreuse est une membrane mince adhérant au tissu propre qui comprend une
substance corticale à la périphérie et une médullaire au centre.
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N.B.: Deux groupes des glandes sont voisins de l’appareil respiratoire mais sans
en faire partie. Il s’agit des glandes tyroïdes (secrète a thyroxine) et le thymus
qui intervient dans l’équilibre humanitaire. Signalons aussi que le rôle essentiel
de l’appareil respiratoire est de permettre au sang de recevoir l’oxygène
nécessaire au fonctionnement des organes et d’éliminer le gaz carbonique (CO2)
qui est un déchet de la nutrition et du fonctionnement de ces organes.
Elles sont limitées par les os de la face. Elles sont au nombre de deux, séparées
par une cloison médiane. Elles comprennent:
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* les fosses nasales qui sont composées par les cornés qui est une lame formés
d’une lame osseuse enroulé sur elle-même; la muqueuse des fosses nasales
s’appel muqueuse pituitaire.
2°/ Le larynx
Ils sont au nombre de deux l’un droit et l’autre gauche. Ils sont situés dans la
cavité thoracique et constitue des organes essentiels de la respiration. Ils sont
formés d’un grand nombre des lobules séparées par du tissu conjonctif et formés
des vésicules compartimentées en alvéoles disposés comme les grains d’une
grappe de raisin sur les bronchioles.
Elle est séparée de la cavité abdominale par le diaphragme. C’est une véritable
cage composée des pièces osseuses à savoir: les côtes, le sternum et les
vertèbres dorsales. Une séreuse (la plèvre) couvre la paroi costale, le poumon et le
diaphragme. Comme toute les séreuses, la plèvre est formée de deux feuillets
d’un appliqué sur les côtes et le diaphragme (feuillet pariétal) et l’autre sur le
poumon (feuillet viscéral). Entre ces deux feuillets se trouve un liquide (liquide
pleural) dont le rôle est de faciliter le glissement des parois du poumon dans la
cage thoracique.
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a/ La ventilation pulmonaire
c/ La combustion
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a/ L’encéphale
Elle est enfermée dans une boîte crânienne et comprend trois renflements dont
deux antérieurs symétriques appelée hémisphère cérébraux et un postérieur qui
se prolonge par le bulbe rachidien et constitue le cervelet.
b/ La moelle épinière
c/ Les méninges
d/ Les nerfs
Ce sont des cordons des filaments qui naissent par paires soit sur l’encéphale soit
sur la moelle épinière. On distingue:
Les nerfs renferment des fibres sensitives (nerfs sensitifs) qui interviennent
dans la sensation des organes de sens. On a aussi des fibres motrices
(nerfs moteurs) qui interviennent à la fois comme fibres sensitives et
moteurs.
Ces systèmes sont composés par des nerfs qui prennent naissance à partir
d’une chaîne des ganglions nerveux qui sont situés le long de la colonne
vertébrale. Ces nerfs aboutissent soit dans la paroi des vaisseaux, soit dans
les viscères (comme l’intestin, l’estomac) soit dans les glandes.
a/ Fonction du SNC
Le système nerveux périphérique est composé des nerfs qui proviennent les uns
de l’encéphale (comme les nerfs crâniens), les autres de la moelle (nerfs
rachidiens). Leur rôle est de transmettre les sensations perçus par les
organes de sens vers l’encéphale et conduisent les ordres aux organes de
la motricité comme les muscles.
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C’est le système qui innerve les organes et les viscères de la vie végétative.
Et échappe donc aux contrôles de la volonté.
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