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Prêtres et laïcs
En guise de reconnaissance.
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Note liminaire
Histoire de l’anatomie
Introduction à la splanchnologie
Nomina anatomica
Références
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Note liminaire
Ce qui doit être avant tout est la pensée. En science, la pensée qui nous guide est le
rationalisme cartésien. Cette pensée est à l’origine du développement de l’anatomie en tant
que science. Nous sommes adeptes du rationalisme cartésien dans ce cours.
Ce qui est le plan de conduite de tout travail est le bon ordonnancement et l’exécution sans
faille des étapes. La maîtrise, c’est-à-dire la bonne conception (idéalisation) et la bonne
exécution (matérialisation), des diverses étapes est la condition sine qua non du succès. Notre
cours est assimilable à un travail dont la forme finale sera une connaissance de la matière. Les
étapes de ce travail sont nombreuses, chacune d’elle étant suffisante en soi en tant qu’entité
intellectuelle et matérielle spécifique.
Dans le jargon universitaire, ces étapes sont appelées pré-requis, le requis étant la réalisation
pleine du travail.
Les pré-requis généraux relèvent tout simplement des acquis de l’Ecole, sur lesquels nous ne
pouvons pas nous étendre, étant entendu que tout ceux qui frappent à la porte de la Faculté
pour y entrer ont été suffisamment instruits.
Les pré-requis spécifiques sont accomplis à la Faculté. L’ensemble des sciences de la
morphologie humaine (Anatomie 1, Histologie, Embryologie) qui précèdent notre cours, mais
aussi la Physiologie et la Biochimie constituent la part prépondérante des pré-requis
spécifiques. Nous en ferons de courts rappels pour en réveiller le souvenir.
D’autres pré-requis, contenus dans le cours lui-même, sont les parties et les « modules » du
cours qui apportent des connaissances générales ou spécifiques.
Ce qui la justification de tout travail est son utilité dans notre existence : notre bien-être ou la
solution à nos problèmes. La justification de l’Anatomie est exposée dans un extrait de
l’histoire de la Médecine qui suit. A ce stade de la note liminaire, nous nous limitons à dire
que l’Anatomie est le support de la quasi totalité de la matière du 2ème cycle : le diagnostic
dans toute sa complexité clinique et para clinique, la thérapeutique des affections internes, la
thérapeutique chirurgicale, l’obstétrique… L’Anatomie sous cette optique devient pré-
requise !
Ce qui est le mot d’ordre permanent, et le mot de la fin de cette courte dissertation, est que
nous ne devons aspirer au repos avant d’avoir fini. Des efforts soutenus sont notre lot accepté
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Nous ne pouvons quitter cette page sans nous acquitter de l’agréable devoir de mentionner,
pour les remercier, ceux qui à des niveaux d’intervention différents ont aidé à réaliser ce
cours :
Le chef de travaux Dr Welo pour sa participation à la recherche bibliographique et à la saisie
initiale sur PC,
Mr Nsakala, dessinateur, auteur des iconographies, pour la qualité artistique,
Mr Makolo, technicien d’informatique, pour la saisie et la mise en forme définitive de ce
texte.
Nous mentionnons, pour les anciens titulaires de ce cours : Messieurs les professeurs Drexler
et Compère.
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Histoire de l’Anatomie
Primitivement c’étaient les sorciers, les prêtres et les devins qui pratiquaient la
médecine. Une médecine de mystique où les étoiles et les mauvais esprits ont joué le rôle
principal. Mais ces curieuses pratiques inspirées d’idéologies religieuses ou magiques et des
systèmes philosophiques comportaient des erreurs anatomiques et physiologiques.
Relativement tard dans l’histoire de l’humanité, nous savons que les grecs essayèrent
d’étudier le corps humain par dissection des cadavres. D’HOMERE à PYTAGORE, tous les
philosophes admettaient la notion selon laquelle le sensorium commun et donc le siège de la
pensée était la cœur et que les artères servaient à la circulation de l’air dans le corps étant
donné que la dissection les montre toujours vides de sang. De ces affirmations erronées,
ALCMION (500 av. J.C.) se livra à la dissection de nombreux cadavres d’animaux. Suivant
cette méthode, il décrivit les organes de sens. Pour la première fois, il énonça que le cerveau
est le centre de la pensée et le soutien de toutes les sensations. Cette innovation étonnante
était réfutée par ses successeurs mais HIPPOCRATE (460-370) au contraire, l’adopta et en
développa les principes.
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Le deuxième siècle de notre ère est dominé par le nom de Galien, grand médecin
anatomiste, dont les ouvrages constituèrent les fondements des connaissances jusqu’au
XVIème siècle. GALIEN le nombre fantastique de 500 livres . malheureusement beaucoup de
ses connaissances en Anatomie reposaient sur la dissection des animaux.
La découverte des rayons X en 1685 par le physicien RONTGEN marqua une étape
nouvelle. Pour la première fois dans l’histoire de la médecine, il devenu possible de regarder
dans l’intérieur d’un homme vivant. L’Anatomie descriptive et topographique devient
fonctionnelle, mieux adaptée aux besoins cliniques. Il fut dès lors possible d’étudier le jeux
des articulations, la forme et la fonction de l’estomac, les mouvements respiratoires et ceux du
cœur, etc.
Introduction à la splanchnologie
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Chapitre 1 : Définitions
1.1. Splanchnologie
Ce terme vient du grec, splangnon (= viscère) et logos, (science, discours). La
Splanchnologie est donc la science, ou plus précisément la partie de l’Anatomie, qui étudie les
viscères.
Viscère, du latin viscus, visceris, désigne en français chacun des organes contenus dans les
cavités crânienne, thoracique et abdominale. Cette définition littéraire ne correspond pas
entièrement à la pratique. L’exposé de la Splanchnologie dépasse en effet en pratique la limite
de la définition littéraire car :
- aux viscères de la cavité crânienne : on adjoint-
- la cavité orale
- les viscères du cou
- aux viscères de l’abdomen : on adjoint :
- les organes génitaux externes mâle et femelle, qui sont extra abdominaux
- à l’ensemble des viscères : les organes de sens : ouïe, odorat, vision, tact qui ne
répondent pas tous à la définition des viscères
Fig. 1. La position anatomique. Homme débout, talons écartés, les membres supérieurs
pendant le long du corps, la paume de la main tournée en avant
1.3.2. Les données physiques
Certaines sont évidentes : les dimensions, le poids, la couleur, la consistance.
D’autres, la forme, en particulier, ne sont pas évidentes. La forme est suggérée par la
comparaison des structures anatomiques à des :
- formes géométriques : la pyramide, la sphère, le cube…
- formes diverses observées dans la nature: la lune, les feuilles d’arbre, les reliefs
géographiques...
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2.1. Définitions
Le corps humain est composé d’un certain nombre d’organes. Ceux-ci sont constitués en vue
d’une fonction déterminée. Tous les organes qui ont une structure analogue constituent un
système. Tous les systèmes qui concourent à la même fonction forment un appareil
Il existe trois groupes d’appareils :
- les appareils de la vie de relation qui rendent possible le rapport avec l’environnement ;
- les appareils de nutrition qui assurent le maintien de la vie ;
- les appareils de régénération qui assurent la perpétuation de l’espèce.
On rattache généralement aux appareils de nutrition les glandes à sécrétion interne bien que
certains de ces organes aient la même origine que les éléments du système nerveux
sympathique.
2.3.1 Appareil digestif
Cet appareil possède deux parties : le tube digestif et les glandes annexes (Fig. 3).
- Le tube digestif reçoit les matières alimentaires, les transforme pour les rendre assimilables.
C’est un canal continu, ouvert à ses deux extrémités. Il commence par la cavité buccale et
finit par l’anus. Long de 9 à 10m ; il a plusieurs segments : la bouche, le pharynx, l’œsophage,
l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin.
- Les glandes annexes au tube digestif produisent des sécrétions qui contribuent à la digestion
des matières alimentaires. Ces glandes sont : les glandes salivaires placées dans le voisinage
de la cavité buccale, le pancréas et le foie qui sont situés dans la cavité abdominale. Les deux
canaux excréteurs déversent des glandes annexes dans le duodénum.
contractiles que les artères. Elles ramènent le sang au cœur par des gros troncs qui se jettent
dans les oreillettes.
L’oreillette droite reçoit la veine cave supérieure, la veine cave inférieure, et la grande veine
coronaire. L’oreillette gauche reçoit les quatre veines pulmonaires.
Les capillaires sont des vaisseaux très fins qui relient les dernières ramifications des artères
aux premières ramifications des veines. C’est à leur niveau que se font les échanges nutritifs.
Le système lymphatique.
Ce système conduit la lymphe et la déverse dans les systèmes veineux. Il conduit aussi une
grande partie des substances absorbées dans le tube digestif. Ces substances sont recueillies
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dans la muqueuse intestinales par des vaisseaux lymphatiques appelés vaisseaux lymphatiques
chylifères.
Le système lymphatique contient des vaisseaux et des ganglions (Fig 5).
- les vaisseaux sont blanchâtres ; ils contiennent beaucoup de valvules, ce qui leur donne un
aspect moniliforme (en forme de chapelet). Ils se réunissent en un gros tronc qui se jette dans
la veine sous-clavière gauche.
- Les ganglions sont des amas de tissus lymphoïdes situés sur le trajet des vaisseaux
lymphatiques. Ils sont blanc-gris, leur forme est variable : globuleux, plat ou réniforme ; leur
taille est variable de quelque millimètres à la taille d’un haricot.
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La Nomenclature Anatomique (NA) est bien standardisée. Cependant au regard de cette NA,
les programmes d’enseignement de l’anatomie adoptent des attitudes divergeantes. Dans
certains programmes, la langue d’enseignement, qui garde ses règles propres, utilise sans les
modifier les noms de la NA. C’est le cas notamment chez les anglo-saxons. Dans d’autres
programmes, la NA n’est pas utilisée, une nomenclature propre à la langue d’enseignement la
remplace. C’est l’habitude dans les programmes francophones qui est le nôtre. Nous ne nous
sommes pas soustraits de cette habitude : nous utiliserons donc la nomenclature francophone,
avec l’avantage certain d’obtenir chez l’étudiant une compréhension optimale de la matière.
Nous ne créons pas pour autant un préjudice (perte des connaissances) à l’étudiant pour deux
raisons :
1.- La nomenclature internationale est latine, et donc compréhensible aisément par le
francophone, comme le montrent les quelques exemples de termes de la NA:
Noms français Nomina Anatomica
Sagittal Sagittalis
Antérieur Anterior
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Gauche Sinister
Angle colique droit Flexura coli dextra
Ligament gastro-splénique Ligamentum gastrolienale…
2.- Nous présentons la nomina anatomica in extenso à la fin du cours, ce qui a pour avantage
de ne pas surcharger le cours et de pas en rendre la lecture malaisée.
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1. La tête
Elle est la partie supérieure du corps humain comprenant le crâne et la face qui sont des
structures osseuses, d’une part. Mais la tête est aussi constituée par des éléments anatomiques
mous qui couvrent les structures osseuses et les éléments anatomiques contenus par ces os,
d’autre part.
1.1. Le crâne.
Le crâne est une boîte osseuse qui possède une partie supérieure, la voûte, et une partie
inférieure aplatie la base. Il contient l’encéphale. Les parties molles qui recouvrent le crâne se
disposent en quatre plans. Ces plans sont, de la superficie à la profondeur : la peau, le
pannicule adipeux, le plan musculo-aponévrotique, le tissu cellulaire, le périoste.
L’aponévrose est dite épicrânienne. Les tissus mous comprenant par la peau, le pannicule
adipeux, le plan musculo-aponévrotique constituent le cuir chevelu.
1.2. La face
C’est un massif osseux appendu à la moitié antérieure de la base du crâne. Elle détermine
avec le crâne, à leur jonction, des cavités dont certaines sont occupés par des organes de sens.
On divise la face en 2 parties : l’une supérieure, l’autre inférieure. La partie supérieure
comprend 4 régions : 2 médians, la région du nez et la région des fosses nasales ; 2 régions
latérales, les régions orbitaires
La partie inférieure ou bucco-pharyngienne se compose : 10 régions organisées autour de la
cavité buccale et de la partie proximale du pharynx. Les 10 régions sont décrite dans la partie
topographique, avec les 4 régions de la partie supérieure de la face.
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2. Le cou
Le cou est la partie du corps humain qui relie la tête au thorax. Il possède un squelette, la
colonne cervicale. Ses parties molles sont constitués par des muscles, aponévroses, nerfs et
vaisseaux sanguins et lymphatiques décrits en 2è graduat, d’une part et d’autre part par des
viscères décrits dans ce cours. On distingue au cou 4 régions : une région antérieure médiane,
la région sous-hyoïdienne ; deux régions latérales, la région sternocléidomastoïdienne et la
région susclaviculaire ; et une région postérieure, la nuque.
3. Séparation entre d’une part le crâne et la face, d’autre part entre la face et le cou.
3.1. Séparation entre le crâne et la face
Superficiellement cette séparation suit une ligne sinueuse qui part de la racine du nez, longe
l’arcade orbitaire et l’arcade zygomatique, contourne en bas conduit auditif externe et
l’apophyse mastoïde puis la ligne courbe occipitale supérieure et atteint la protubérance
occipitale externe.
2.1. Introduction
La cavité orale est le premier segment du tube digestif. Cette cavité est irrégulière : sa
capacité varie selon que les mâchoires sont écartées ou rapprochées. La cavité orale est
divisée par les arcades gingivo-dentaires en deux parties : une partie périphérique, le vestibule
de la bouche, l’autre interne, la cavité buccale proprement dite.
De nombreuses glandes sont annexées à la cavité buccale qui reçoit le produit de leurs
sécrétions.
Nous décrirons donc les deux parties de la cavité orale, les arcades gingivo-dentaires et les
glandes annexées à la cavité orale.
18 17 16 15 14 13 12 11 21 22 23 24 25 26 27 28
48 47 46 45 44 43 42 41 31 32 33 34 35 36 37 38
Elle est limitée en avant et sur les cotés par l’arcade gingivodentaire supérieure. Elle se
pousuit en arrière avec le voile du palais. La voûte palatine est concave transversalement et
d’avant en arrière. Elle porte sur la ligne médiane un raphé blanchâtre qui se poursuit sur le
voile. Ce raphé est souvent un relief, mais se présente parfois comme un sillon. A l’extrêmité
antérieure se trouve un sillon allongé d’avant en arrière, le tubercule palatin qui est rapport
avec l’orifice antérieur du canal palatin antérieur. De part et d’autre du tubercule palatin
s’étalent des crêtes transversales ou obliques, les crêtes palatines.
La langue.
La langue est un organe musculaire et muqueux dotée d’une grande mobilité. Elle occupe la
partie moyenne de la cavité buccale et fait saillie dans cette cavité.
Configuration extérieure.
La langue est irrégulièrement ovalaire, à grosse extrémité postérieure. Elle aplatie de haut en
bas. Elle présente donc une face supérieure ou dorsale, une face inférieure ou ventrale, deux
bords latéraux, une pointe. Le reste de son étendue constitue sa base ou racine.
La face dorsale. Cette face est divisée en 2 parties , l’une antérieure ou buccale, l’autre
postérieure ou pharygienne, par un sillon en forme de V ouvert en avant, le sillon terminal. Le
sommet du V est déprimé et porte le nom de foramen coecum.
La partie antérieure de la langue regarde en haut et grossièrement horizontale. Elle porte une
muqueuse très adhérente. Cette muqueuse possède un sillon médian allant du foramen
coecum à la pointe de la langue.
La muqueuse de la partie antérieure de la langue a une surface irrégulière par la présence de
petites saillies très proches les unes des autres : les papilles linguales. Selon leur forme, les
papillezs linguales se distinguent en papilles filiformes, fongiformes et caliciformes. Les
papilles caliciformes sont les volumineuses. Au nombre de 9, elles se disposent en avant du
sillon terminal.
La partie postérieure de la langue regarde le pharynx et grossièrement verticale. Sa muqueuse
est moins adhérente que celle de la partie antérieure de la langue. Cette muqueuse porte de
petites saillies disposées en séries linéaires obliques en bas et en dedans. Les papilles de la
partie postérieure de la langue sont mamelonnée. Les mamelons sont dus aux follicules clos
(formations lymphoïdes) situées dans le derme de la muqueuse. L’ensembles des follicules
clos constituent l’amygdale linguales.
L’extrémité inférieure de la partie postérieure de la langue est reliée à l’épiglotte par trois
replis glosso-épiglottiques : un médian et deux latéraux. Ces replis déterminent de chaque
côté de la ligne médiane une dépression : la fossette glosso-épiglottique
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Le face inférieure. Elle recouverte par une muqueuse lisse, mince, lâche et transparente. Cette
face présentes des dépressions et des saillies :
- une crête médiane plus moins saillante
- un repli muqueux médian allant de l’extrémité postérieure de la crête médiane
à la partie moyenne du sillon alvéololingual.
- Deux larges bourrelets longitudinaux de part et d’autre de la crête médiane.
On voit par transparence les veines ranines sous la muqueuse des bourrelets
- Deux dépressions longitudinales en dehors des bourrelets qui séparent ces
derniers des bords latéraux de la langue.
Constitution de la langue.
La langue est constituée par un squelette, des muscles et une muqueuse
Le squelette de la langue. Ce squelette est une charpente ostéo-fibreuse constituée par l’os
hyoïde et deux membranes fibreuses : la membrane hyo-glossienne et le septum lingual. La
membrane hyo-glossienne s’insère sur le corps de l’os hyoïde et après un court trajet d’un
centimètre dans l’épaisseur de la langue. Le septum lingual est médian et falciforme. Il
s’insère d’une part sur le milieu de la face antérieure de la membrane hyo-glossienne et sur le
bord supérieur de l’os hyoïde, d’autre part dans l’épaisseur de la pointe de la langue.
Les muscles de la langue. Certains de ces muscles naissent des os voisins de la langue,
d’autres naissent dans la langue, d’autres proviennent de la musculature du pharynx. Les
muscles de la langue sont au nombre de dix-sept :
- un seul est impair : le lingual supérieur
- huit sont pairs : le génio-glosse, le lingual inférieur, l’hyoglosse, le palato-
glosse ou glosso-staphylin, le pharyngo-glosse, le transverse.
La muqueuse de la langue. Ses caractères macroscopiques sont décrits ci-dessus. Nous ne
décrivons ici que sa constitution. La muqueuse de la langue se compose d’un épithélium
pavimenteux stratifié et d’un derme épais et dense, le fascia linguae.
Les artères. Elles proviennent en grande partie de l’artère linguale, et en petit nombre de
l’artère palatine inférieure (branche de l’artère faciale) et l’artère pharyingienne ascendante.
L’artère linguale donne à la langue une de ses branches terminales, l’artère ranine ; et une
branche collatérale, l’artère dorsale de langue.
Les veines. Ce sont les veines linguales profondes, satellites de l’artère linguale et les veines
linguales principales ou ranines.
Les lymphatiques. Les lymphatiques de la pointe vont aux ganglions sous-mentaux. Ceux des
autres parties de langue vont aux ganglions sous maxillaires, aux ganglions jugulaires internes
Les nerfs. Certains sont moteurs, d’autres sensitifs. Les nerfs moteurs viennent des nerfs
grand hypoglosse et glossopharyngien. Les nerfs sensitifs viennent des nerfs lingual, glosso-
pharyngien et pneumogastrique. Le nerf lingual innerve la muqueuse en avant du V lingual.
Le glossopharyngien innerve la muqueuse en arrière du V lingual. Le pneumogastrique
innerve les replis et les fossettes glosso-épiglottiques.
Anatomie fonctionnelle.
Dotée d’une grande mobilité , la langue participe à la mastication , à la déglutition et à la
phonation. Elle est le support des récepteurs gustatifs : on le désigne pour cette raison comme
l’organe du goût. Cependant le territoire des récepteurs gustatifs déborde la langue et s’étend
au pharynx, à l’épiglotte et l’étage supérieurs du larynx.
Le canal excréteur de la glande sous-maxillaire, est appelé canal de Wharton. C’est un conduit
blanchâtre, long de 4 à 5 centimètres et large de 2 à 3 millimètres.
Le canal de Wharton émerge dans son trajet s’adosse à celui du côté opposé. Il s’ouvre dans la
cavité buccale par l’ostium umbilicale.(Fig. 54). – Le nerf lingual le contourne de dehors en
dedans et d’arrière en avant.
Langue
Canal de Wharton
Mylohyoïdien
Glande sous-maxillaire
langue
face externe
face interne Glande sublinguale
Maxillaire inférieure
bord inférieur
Extrémité antérieure
Langue
Glande suglinguale
Extrémité postérieure
2.9.4.3. Rapports
La face externe répond à la fossette sublinguale du maxillaire inférieur et au mylo-hyoïdien.
La face interne est en rapport avec les muscles génio-glosse et lingual inférieur, avec le nerf
lingual et le canal de Wharton.
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Le bord supérieur est recouvert par la muqueuse du sillon alvéolo-lingual, qui forme à ce
niveau le repli sublingual.
Le bord inférieur longe le génio-glosse et le mylo-hyoïdien.
L’extrémité antérieure est en rapport, en arrière de la symphyse du menton, avec la glande du
côté opposé.
L’extrémité postérieure répond à la glande sous-maxillaire et à son prolongement
antérieur(Fig. 56).
langue
bord supérieur
muqueuse du
sillon alvéole-lingual face externe
Fossette sublinguale
face interne Glande sublinguale
canal de Wharton
génio-glosse
Nerf lingual
Muscle lingual
non repésenté
Maxillaire inférieure
bord inférieur
génio-glosse
mylo-hyoïdien
Chapitre 3. Le pharynx
base du crâne
fosses nasales
rhinopharynx
larynx
oesophage
Le pharynx possède une face postérieure, deux faces latérales et deux extrémités. En avant, le
pharynx n’a pas de surface extérieure, car il se confond de haut en bas avec les fosses nasales,
la cavité buccale et le larynx.
3.4. Rapports du pharynx
3.4.1 Face postérieure.
La faces latérales s’inclinent en avant et en dedans, depuis les angles du pharynx jusqu’à leur
limite antérieure. Celle-ci répond de haut en bas : au bord postérieur de l’aile interne
del’apophyse ptérygoïde, au ligament ptérygo-maxillaire, à l’extrémité postérieure de la ligne
mylo-hyoïdienne, à la face latérale de la base de la langue, à la grande corne de l’os hyoïde,
au ligament thyro-hyoïdien latéral, au bord postérieur des lames latérales du cartilage thyroïde
et à la partie latérale du chaton cricoïdien.
3.4.2. Faces latérales.
On distingue aux parois latérales du pharynx deux parties, l’une, supérieure, l’autre,
inférieure, séparées l’une de l’autre par un plan horizontal tangent au bord inférieur du
maxillaire inférieur.
Dans la partie supérieure, les faces latérales du pharynx sont en rapport avec les organes
contenus dans l’espace maxillo-pharyngien : carotide et jugulaire internes, glosso-pharyngien,
pneumogastrique, spinal, grand hypoglosse et sympathique en arrière ; - parotide, carotide
externe et jugulaire externe en.
Dans la partie infériere, les faces latérales du pharynx sont en rapport avec le paquet vasculo-
nerveux du cou, le corps thyroïde et ses pédicules.
3.4.3. Extrémité supérieure. – Le pharynx est fixé par son extrémité supérieure à la base du
crâne : épine du sphénoïde, tubercule pharyngien, gouttière tubaire ou sphéno-pétruse de la
base du crâne, extrémité supérieure de l’aile interne des apophyses ptérygoïdes.
3.4.4. Extrémité inférieure. – L’extrémité inférieure du pharynx répond en avant au bord
inférieur du cartilage cricoïde, en arrière au bord inférieur de la sixième vertèbre cervicale.
Elle est à 15 centimètres de l’arcade dentaire inférieure.
3.2.2. Partie buccale. – La partie buccale du pharynx est limitée en haut par le voile du
palais, en bas un plan horizontal mené passant par le corps de l’os hyoïde. Elle communique
en avant avec la cavité buccale par l’isthme du gosier. Elle répond en arrière à l’arc antérieur
de l’atlas, au corps de l’axis et à la troisième cervicale
Les parois latérales sont occupées en avant par les piliers du voile du palais et par les
amygdales palatines. En arrière des piliers postérieurs, les parois latérales sont réduites à deux
gouttières qui occupent les angles latéraux du pharynx.
En avant, cette partie du pharynx s’ouvre dans la cavité buccale et répond à la partie
pharyngienne de la face dorsale de la langue.
3.2.3. Partie laryngienne. – Cette partie du pharynx répond en avant au larynx qui présente,
de haut en bas: l’épiglotte, l’orifice supérieur du larynx, enfin une saillie formée par les
cartilages aryténoïde. Sur les côtés du larynx, se trouvent deux dépressions verticales, les
gouttières pharyngolaryngées.
Chapitre 4. Le larynx
L’arc cricoïdien ;
l’espace crico-thyroïdien ; cet espace mesure sur la ligne médiane et chez l’adulte
environ 10 millimètres de hauteur
la face antérieure du cartilage thyroïde
la face antérieure de l’épiglotte
4.4.2. Face postérieure
La face postérieure du larynx forme la paroi antérieure de la portion laryngienne du pharynx.
Elle présente
- en haut l’orifice supérieur du larynx. Cet orifice est limité : en avant, par
l’épiglotte ; en arrière, par la saillie des cartilages aryténoïdes et corniculés ;
latéralement, par les replis arténo-épiglottiques.
- en bas une saillie cylindroïde constituée par la face postérieure des cartilages
aryténoïdes, le chaton cricoïdien, les muscles ary-aryténoïdien et crico-
aryténoïdiens postérieurs.
4.5. Configuration intérieure du larynx
4.5. 1. Les replis du larynx.
La surface interne du larynx est entièrement recouvert par une muqueseuse de coloration
rosée. Elle montre de chaque côté, dans sa partie moyenne, deux replis superposés, dirigés
d’avant en arrière ; ce sont les bandes ventriculaires et les cordes vocales.
La bande ventriculaire. Elle s’étend de l’angle rentrant du cartilage thyroïde au
cartilage aryténoïde à l’extrémité inférieure du cartilage de Morgagni, en avant et en
dehors des cartilages aryténoïdes. Elle est aplatie de haut en bas et de dedans et en
dehors. Ses 2 faces regarde, l’une en dedans et en haut, l’autre en dehors et en bas.
Son bord externe adhérent unit la corde à la paroi ; son bord interne est libre.
La corde vocale, située au-dessous de la bande vantriculaire, va de l’angle rentrant du
cartilage thyroïde à l’apophyse vocale du cartilage aryténoïde. Elle est prismatique
triangulaire et présente une face externe qui se confond avec la paroi, et deux faces
libres, l’une, supérieure horizontale, l’autre, inféro-interne. Son bord interne, libre,
déborde en dedans celui de la bande ventriculaire.
4.5. 2. Les divisions du larynx.
Les cordes vocales divisent la cavité laryngée en trois étages :
- un étage supérieur ou vesticule du larynx, situé au-dessus du bord libre de la
bande ventriculaire ;
- un étage moyen, compris entre les bords des cordes vocales ;
- un étage inférieur, qui s’étend du bord libre de la corde vocale à la trachée
(Fig. 324).
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4.6.2. Veines.
Les veines suivent le trajet des artères correspondantes.
- Les veines laryngée supérieure et laryngée inférieure vont à la jugulaire
interne par la veine thyroïdienne supérieure et le tronc thyro-linguo-facial.
- Les veines laryngées postérieures se jettent dans les veines thyroïdiennes
inférieures.
4.6 .3. Lymphatiques.
Les lymphatiques du larynx ont leur origine dans un réseau lymphatique muqueux :
- Les lymphatiques de la zone sus-glottique vont aux ganglions de la chaîne
jugulaire interne.
- Les lymphatiques de la zone sous-glottique se répartissent en trois groupes :
un antérieur dont les collecteurs se jettent dans les ganglions voisins de la
chaîne jugulaire ; 2 latéro-postérieurs dont les collecteurs se rendent aux
ganglions de la chaîne récurrentielle
4.6.4. Nerfs.
Les nerfs du larynx proviennent des nerfs laryngés supérieurs et des nerfs laryngés inférieurs
ou récurrents.
4.7. Anatomie fonctionnelle du Larynx.
4.7.1 Les fonctions du larynx.
Le larynx est, en même temps, une partie du conduit aérifère, et un organe essentiel de la
phonation.
- Conduit aérifère. La larynx est la porte d’entrée des voies aériennes
inférieures. L’air qui gagne les poumons ou en revient au cours de
l’inspiration et de l’expiration le traverse. Le larynx s’ouvrant toutefois dans le
pharynx, lieu de passage du bol alimentaire, se ferme au cours de la
déglutition. La protection de la voie aérienne est due à la couverture que
réalise l’épiglotte se rabattant sur son orifice supérieur, les bandes
ventriculaires assurant une occlusion complémentaire.
- Organe de la phonation. Le larynx présente des caractères particuliers en
rapport avec cette dernière fonction : les pièces cartilagineuses multiples,
50
Lymphatiques.
Les vaiseaux lymphatiques se ditinguent en :
- vaisseaux supérieurs et latéraux qui vont aux ganglions de la chaine jugulaire
interne
- vaisseaux inférieurs et latréraux qui vont aux ganglions des chaines
récurentielles et jugulaires internes.
Nerfs.
Ils proviennent des plexus sympathiques qui entourent les artères thyroïdiennes.
Ces organes sont l’œsophage, la trachée et le thymus. Ils ont décrits dans les modules qui
suivent.
55
6.1. Introduction.
Est décrite l’anatomie topographique du crâne, de la face et du cou. Au chapitre 1 de ce
module, les régions topographique de la tête et du cou ont été citées, et lmignes de séparation
entre le crane et la face d’une, entre la face et le cou d’autre part , indiquée. Ces données ne
sont repetées dans le module 6 mais siplement décrites.
6.2.1.Région auriculaire
Elle est étudiée avec l’organe de l’ouie.
6.2.2. Région occipito-frontale
Elle occupe la partie supérieure du crâne. Elle est limitée : en avant, par la racine du nez
et les arcades orbitaires ; sur les côtés, par les lignes courbes temporales supérieures ; en
arrière, par les lignes courbes occipitales supérieures et la proturbérance occipitale
externe.
Les parties molles dans cette régions sont, de la surface à la profondeur, constituées par :
- la peau, glâbre sur le front, revelu sur le reste de la surface de cette région
- le tissus sous-cutané contenant vaisseaux et nerfs.
- Le plan musculo-apnévrotique.
- Une couche de tissu cellulaire lâche.
- Le préioste.
On note que la peau, le pannicule adipeux et le muscle occipito-frontal forment
une couche unique, appelée cuir chevelu
6.2.3. Région temporale
Elle est située au-dessous de la région occipito-frontale, au-dessus des régions
massétérine et parotidienne, en arrière de la région orbitaire. Elle est limitée : en
haut, par la ligne courbe temporale supérieure ; en avant, par l’apophyse orbitaire
externe et le bord postéro-supérieur de l’os malaire, en bas, par l’arcade
zygomatique.
Ses parties molles comprennent de la surface à la profondeur :
- la peau : recouverte de cheveux en arrière et en haut, glabre, souple et fine en
bas et en avant
- le tissus sous cutané, les vaisseaux et les nerfs
- l’aponévrose épicrânienne et les muscles auriculaires.
- L’aponévrose temporale
56
- Le muscle temporal.
6.3.4. Région mastoïdienne.
La région mastoïdienne est située sur la partie latérale du crâne et comprend la portion
mastoïdienne du temporal et les parties molles qui la recouvrent. Elle est limitée : en haut, par
la crête sus-mastoïdienne ou linea temporalis ; - en bas, par le sommet de l’apophyse
mastoïde ; - en avant, par une ligne verticale tangente au bord postérieur du conduit auditif
externe ; - en arrière, par le bord postérieur de l’apophyse mastoïde prolongé jusqu’à la limite
supérieure.
Ses parties molles sont constituée
- la peau. Elle est épaisse, glabre et lisse dans la plus grande partie de son
étendue, sauf en haut et en arrière, où elle est couverte de cheveux.
- le tissu sous-cutané contenant et vaisseaux et nerfs superficiels
- l’aponévrose épicrânienne
- le plan musculo-aponévrotique
- le périoste.
6.3. Topographie de la face
constitués par des muscles dilatateurs (le canin ; le buccinateur par ses fibres
commissurales ; le carré du menton en totalité ; les releveurs superficiel et
profond de l’aile du nez et de la lèvre supérieure par leurs fibres latiales ; e
petit zygomatique, le grand zygomatique, le grand zygomatique et le risorius
en totalité ; le triangulaire des lèvres et le peaucier du cou par leurs fibres
attachées à la commissure) et des muscles constricteurs (l’orbiculaire des
lèvres et le muscle compresseur des lèvres) ; - une couche glandulaire
conenant des petites glandes salivaires ou les glandes labiales ; - une
muqueuse. – La muqueuse, soulevée par les glandes sous-jacentes, a un
aspect mamellonné. Elle est rouge ou rosée et assez adhérente à la couche
glandulaire.
Région mentière.
Elle répond à la saillie du menton. Elle est séparée en haut de la région labiale par le
sillon mento-labial ; sa limite inférieure correspond au bord inférieur de la mâchoire,
et ses limites latérales sont représentées par deux verticales abaissées des commissures
labiales.
Elle constituée par
- la peau et le tissu sous-cutané.
- Une couche musculaire comprennant les muscles de la houppe du menton et
le triangulaire des lèvres.
- Le périoste du corps maxillaire inférieur.
Région génienne
Elle est située sur la partie latérale de la face et limitée : en haut, par le bord inférieur
de l’orbite ; en bas, par le bord inférieur de la mâchoire inférieure ; en arrière, par le
bord antérieur du masséter ; en avant, par le sillon naso-génien, la commissaire des
lèvres et une verticale abaissée de cette commissure jusqu’au bord inférieur de la
mâchoire.
Elle constituée par
- la peau et le tissu sous-cutané.
- Un plan musculaire sous-cutané comprennant des muscles peauciers plats et
minces: le releveur superficiel de l’aile du nez et de la lèvre supérieure, le petit
zygomatique, le grand zygomatique, le risorius de Santorini, les faisseaux
postérieurs du peaucier du cou et le triangulaire des lèvres.
- Un 2è plan musculaire, profond, contenant le releveur profond de l’aile du
nez et de la lèvre supérieure, le canin, le buccinateur et les faisseaux le splus
externes du carré du menton.
- La boule graisseusse de Bichat, le canal de Sténon, l’ artère et la veine faciale.
Le premier et le deuxième plan musculaire sont appliqués l’un contre l’autre
58
Région massétérine
Elle est située dans la partie latérale de la face et constitue la partie postérieure de la
joue.
Ses limites sont : en haut, l’arcade zygomatique qui sépare la région massétérine de la
région temporale ; en avant, le bord antérieur du masséter qui manque la séparation
entre les régions génienne et massétérine ; en arrière, le bord postérieur de la branche
motante du maxillaire inférieur ; en bas, le bord inférieur de la mâchoire, dans
l’intervalle compris entre les limites antérieure et postérieure.
Elle constituée par
- la peau
- l’aponévrose massétérine. Le canal de Sténon est contenu dans un
dédoublement de cet aponévrose.
- Le muscle masséter
- Le plan squelettique est constitué par la branche montante du maxillaire unie
à l’os temporal par l’articulation temporo-maxillaire
Région ptérygo-maxillaire
Elle est située : en dedans de la branche montante du maxillaire inférieur et du
masséter, en avant de la région parotidienne, en arrière de la tubérosité du maxillaire et
de la région génienne, au-dessous de la partie horizontale de la grande aile du
sphénoïde et de la région temporale, au-dessous d’un plan horizontal tangent au bord
inférieur du maxillaire inférieur, en dehors de l’apophyse ptérygoîde et du pharynx.
Elle est séparée du pharynx par le prolongement para-amygdalien de l’espace maxillo-
pharyngien. L’espace cidessus est occupé par les muscles ptérygoïdiens, les vaisseaux
maxillaires internes, les nerfs maxillaire inférieur et maxillaire supérieur
Région palatine
Elle constitue à la fois la paroi supérieure de la cavité buccale et la cloison ostéo-
membraneuse qui sépare cette cavité des fosses nasales. Elle est formée en avant par la
voûte palatine, en arrière par la voile du palais. La région palatine est limitée par
59
l’arcade dentaire supérieure dans toute l’étendue de la voûte palatine. Elle se termine
en arrière par un bord libre : le voile du palais.
Dans sa constitution, on lui distingue :
- une muqueuse buccale qui vouvre toute la face inférieure
- une couche glandulaire contenantdes glandes salivaires palatines.
- une couche ostéo-fibreuse et musculaire.La muqueuse et les glandes répondent
au périoste et au squelette de la voûte palatine en avant, à l’aponévrose et aux
muscles du voile du palais en arrière.
- une muqueuse supérieure ou nasale. – La voûte palatine et le smuscles du
voile du palais sont recouverts, en haut, par la muqueuse des fosses nasales en
avant et par la muqueuse pharyngienne en arrière, dans l’étendue du voile du
palais.
Région tonsilaire
Espace rétro-pharyngien.
Cet espace est situé entre le pharynx et la colonne vertébrale. C’est un espace
celluleux limité : par le pharynx et l’aponévrose péri-pharyngienne en avant ; par
l’aponévrose prévertébrale, les muscles prévertébraux et la colonne cervicale en
arrière ; par les cloisons sagittales sur les côtés. – L’extrémité supérieure répond à
l’apophyse basilaire de l’occipital. – En bas, l’espace rétro-pharyngien se continue
avec la partie sous-jacente de l’espace rétro-viscéral, en arrière du pharynx cervical
et de l’œsophage, jusque dans le médiastin postérieur.
Espace latéro-pharyngien céphalique ou maxillo-pharygien
Cet espace se trouve en dehors des parois latérales du pharynx . Sa forme est celle
d’un prisme triangulaire. Il présente donc trois parois musculoaponévrotiques et
osseuses, et deux extrémités ou bases. L’extrémité supérieure répond à la face
inférieure de la partie pétro-tympanique du temporal. L’extrémité inférieure est
indiquée par un plan horizontal, tangent au bord inférieur de la mâchoire.
Plancher buccal. Il est formé par l’ensemble des parties molles qui fernet la cavité
bucale en bas. Il est limité en avant par le corps du maxillaire inférieur et en arrière
par l’os hyoïde. Un plan musculaire constitu par les muscles myo-hyoïdien tendu
de l’os maxillaire à l’os hyoïdien divise le plancher buccal en 2 étages : l’n
suptérieur, l’autre inférieur.
L’étage supérieur se subdivise en 3 régions secondaires
- la région liguale ; elle est saillante et contient la langue.
- 2 régions latérales situées de part et d’autre de la langue, entre la racine de
lalangue en dedans, la maxillaire en dehors, les muscles myo-hyoïdiens en bas
et en haut la muqueses du sillon alvéolodentaire au dessus.
60
Introduction.
1.1. La trachée
Au dessus de la crosse aortique la face antérieure de la trachée répond à des vaisseaux et à une
chaîne ganglionnaire. De droite à gauche , on trouve les vaisseaux et la chaîne ganglionnaire
qui suivent:
- le tronc brachiocéphalique artériel
- l’artère thyoïdienne inférieure
- la carotide primitive gauche
- la chaîne ganglionnaire médiastinale antérieure gauche.
Les troncs artétiriels sont croisés en avant par le tronc brachiocéphalique veineux. A quelque
distance, la veine cave supérieures descend sur le flanc droit.
En avant du tronc brachiocéphalique veineux la trachée répond au thymus ou à son reliquat.
La Face postérieure
La trachée répond en arrière à l’œsophage. Les 2 conduits sont unis par des tissus conjonctifs
appelée muscles trachéo-oesphagiens. Fig
66
1.2.1.Origine et terminaison
Au niveau de D5 ou du disque qui unit D5 et D6, la trachée se divise en 2 bronches : l’une
droite, l’autre gauche. Les 2 bronches s’écartent l’un de l’autre selon une angle de 70°. Un
ligament, le ligament interbronchique occupe le sommet de cet angle, si cet angle n’est pas
occupé par un éperon cartilagineux.
68
Chacune des bronches pénètre dans le poumon correspondant par le hile , et traverse le
poumon jusqu’à sa base. Dans leur trajet dans le poumon, les bronches donnent des
nombreuses ramifications.
Dans le trajet intrapulmonaire chacune des bronches ne perd pas son individualité par
rapport à ses ramifications. On l’appelle pour cette raison : tronc bronchique ou bronche
souche de l’arbre bronchique.
1.2.2. Direction
La direction des bronches souches n’est pas rectiligne :
- la bronche souche droite décrit une courbe concave en dedans et en avant
- la bronche souche gauche est sinueuse en forme d’un grand S. Près de son
origine, elle présente une concavité ouverte en dehors et en haut due à
la présence de la crosse aortique. Dans la partie distale, elle présente une
concavité ouverte en dedans et en bas due à la convexité du cœur. Fig
69
1.2.4. Rapports
Les bronches font partie des pédicules pulmonaires. Ceux-ci constituent le lieu de pénétration
ou de sortie de nombreux éléments anatomiques : bronches, artères pulmonaires, veines
pulmonaires, nerfs et lymphatiques du poumon, artères bronchiques.
Les bronches sont donc en rapport avec le autres éléments du pédicule pulmonaire. Quelques
différences sont notés selon le coté.
2.3.Les poumons
1.3.1.Situation et nombre
Il existe deux poumons, un droit, un gauche. Le médiastin les sépare. Le médiastin est la
région de la cage thoraciquelimitée latéralement par les deux poumons et la plèvre, en avant
72
par le sternum et en arrière par le colonne vertébrale, en bas par le diapragme, en haut par la
partie inférieure du cou.
La couleur des poumons est rouge-brun avant la naissance, rosée chez l’enfant qui a respiré,
gris rosé puis bleuâtre chez l’adulte.
La consistance du poumon est molle et le poumon se laisse se déprimer par une faible
pression. Cependant le poumon possède une grande élasticité.
1.3.3.Configuration externe
Le poumon est comparable à la moitié d’un cône, celui-ci coupé en deux par un plan verticale.
Il possède donc une face externe convexe, une face interne qui est plus au moins plane, un
sommet dirigé en haut , une base en bas et trois bords : un antérieur, un postérieur, un
inférieur.
73
Le sommet fait saillie au dessus de l’orifice supérieur du thorax. Il est limité en bas par une
dépression créée par la Ière côte. Il possède une face externe, une interne et antéro-supérieur.
1.3.4.Rapports
2.3.4.1. La face externe ou costale
Cette face est en rapport avec la paroi thoracique latérale et avec le flanc de la colonne
vertébrale en arrière sur lesquelles elle se moule . Fig
- Au dessus du hile
La face interne répond au thymus ou à ses vestiges qui constituent les rapports communs aux
deux poumons. D’autres rapports sont spécifiques à chaque côté, droit ou gauche
La face interne du poumon droit répond aux troncs brachiocéphalique veineux et artériel, et
immédiate au dessus du hile, à la veine cave supérieure. Fig
La face interne du poumon gauche répond à la partie horizontale de la crosse de l’aorte. Fig
- En arrière du hile.
La face interne des poumons présentent une gouttière verticale, plus large et plus profonde à
gauche. Cette gouttière correspond à droite au rapport du poumon avec l’azygos, à gauche au
rapport du poumon avec l’aorte.Fig
3.5.4.3.Le sommet
Sa face externe est entièrement recouverte par la veine sous–clavière, l’artère sous–clavière,
les scalènes antérieur, moyen et postérieur, et les troncs inférieurs du plexus brachial . Fig
76
La jonction entre la face externe et la face antérieure, ou bord antéro-supérieur, est longée par
l’artère mammaire interne qui contourne le nerf phrénique. L’extrémité postérieure de cette
jonction répond au ganglion cervical inférieur du sympathique. Fig
Fig. Rapport de la face interne du sommet pulmonaire droit ( éléments vasculaires, trachée,
œsophage)
77
Le poumon gauche est divisé en deux lobes par une scissure qui croise la face interne de haut
en bas et d’arrière en avant.
L’unique scissure interlobaire divise donc le poumon gauche en un lobe supérieur et un lobe
inférieur. Le lobe supérieur gauche est plus volumineux que son homologue droit et
conformé différemment de ce dernier. Le lobe inférieur gauche est identique à celui de
droite. Fig
Chaque lobe se divise en segments, ou territoires de forme pyramidale à sommet hilaire. Le
segment est ventilé par une branche de division des bronches lobaires.
80
La bronche souche gauche possède deux bronches lobaires destinées aux deux lobes de ce
poumon :
- la bronche lobaire supérieur née de la face antéro-externe de la bronche
souche
- et la bronche lobaire inférieur qui est une continuité de la bronche souche.
La bronche lobaire supérieure se divise en deux troncs : un supérieure, un inférieure.
Le tronc supérieur ou bronche culminale est destinée au culmen, ou partie supérieure et
postérieure du lobe supérieur.
Le tronc supérieur fournit trois bronches segmentaires: une apicale, une dorsale et une
ventrale.
Le tronc inférieur ou bronche lingulaire est destiné à la lingula, la partie antérieure et
inférieure du lobe supérieur gauche. Ce tronc donne une bronche supérieure (crâniale) et une
inférieur (caudale). La bronche lobaire inférieur a la même disposition que son homologue
82
droite. Une seule différence : un tronc commun pour les bronches paracardiaque et ventro-
basale. Fig.
1.3.7.3. Lymphatiques
Les vaisseaux lymphatiques viennent des réseaux périlobulaires, constituent des troncs qui
sont satellites des vaisseaux et des bronches et se terminent dans les galglion
peritrachéobronchiques.
1.4.Les plèvres
Les plèvres sont les enveloppes séreuse des poumons. Chaque plèvre comprend un feuillet
viscéral qui tapisse le poumon et un feuillet pariétal qui tapisse la parois thoracique. Les deux
84
feuillets se poursuivent l’un dans l’autre au niveau du hile. La plèvre pariétal et la plèvre
viscéral délimitent une cavité virtuelle, la cavité pleurale.
1.4.1. Le feuillet viscéral.
Ce feuillet fait cors avec le poumon et recouvre les scissures interlobaires dans toute leur
étendue. Fig
1.4.2. Le feuillet pariétal.
Ce feuillet tapisse les parois de la loge contenant chaque poumon. Il est constitué de trois
parties : une partie costale, une partie diaphragmatique et une partie médiastinale. fait corps
avec le poumon et recouvre les scissures interlobaires dans toute leur étendue. Fig
- le diaphragme
- les scalènes, les intercostaux interne,
- les sternocléidomastoïdiens, le rhomboîde, le grand dentélé, petit pectoral, le
trapèxz
L’expiration necessite la mise au repos des muiscles inspirateurs. Les muscles intercostaux
internes les muscles de la paroi abdominales sont expirateurs
Les centres nerveux assurent la commande automatique des muscles inspirateurs et
expirateurs. Ils sont stimulés par les nerfs du poumouns dont les terminaisons sont sensibles
au CO2 des alvéoles pulmonaires. On compte normalement 16 inspirations et expirations par
minutes penden l’éveil et 12 pendant le sommeil.
86
2.1. Le cœur
2.14.Configuration externe
Le cœur possède 4 cavités : les orielletes doitre et gauche, les ventricules droit et gauche. Les
oriellttes se situent en arrière.
Les limites entre les 4 cavités sont matérialisées par des sillons :
- sillon interauriculaire entre les 2 aureillettes
- sillon interventriculaire entre les 2 ventricules
- sillon interauriculo-ventriculaire entre les oerillettes et les ventricules
87
2.1.4.4. Bords
Il existe :
- un bord droit entre la face antériere. et la face inférieur. Ce bord est aigu.
- Deux bords gauches séparant les la face latérale gauche des faces antérieure et
inférieure.
88
2.1.4.5. Base
La base est constituée par les oreillettes séparée en deux segments, droit et gauche par le
sillon interauriculaire. La base est plane de haut en bas et regarde en arrière et droite.
2.14.6. Sommet
C’est la pointe du cœur. Le sommet possède une dépression qui unit les sillons
interventriculaires antérieur et inférieur.Cette dépression divise le en deux :une partie
droite contenant un ventricule droit,une partie gauche contenant un ventricule gauche..
2.1.5.Rapport du coeur
Le cœur est entouré par le péricarde à travers lequel le cœur contracte tous ses rapports
2.1.5.1. Rapports de la face antérieure
A cette face, le cœur est en rapporta avec le thymus ( ou ses vestiges), les 2 plèvres, les 2
poumons et la paroi thoracique antérieure.
Sur cettte paroi thoratique se projette l’aire cardiaque. Cette aire est quadrilatère aux cotés
convexes. Les angle de l’aire cardiaque seprojette sur la cage thoracique de la manière
suivante :
- les 2 angles supérieurs, à 1 cm du bord du sternum, dans le 2è espace
intercostal
- l’angle inférieur droit : dans le 5è espace intercostal au bord du sternum
- l’angle inférieur gauche : dans le 5è espace intercostal à 8 cm au bord du
sternum
2.1.5.2. Rapports de la face inférieure
La face inférieure repose sur le diaphragme et répond à la veine cave inféreiure
2.1.5.3. Rapports de la face latérale
Cette face est rappport avec la plèvre et le poumon gauche au niveau de la fosse cardiaque de
ce poumon. Dans la fosse cardiaque du poumon gauche , la face latérale du cœur croise le
nerf phrénique l’artère et la veine diaphragmatiques supérieure gauches.
5.2. Rapports de la base
La base du cœur est en rapport avec l’œsophage dabs son segment gauche et le poumoumon
droit avec son segment droit Le segment droit est en outre en rapport avec le nerf phrénique
l’artère et la veine diaphragmatiques supérieure droits.
89
2.1.6.Configuration intérieure
Le cœur a 4 cavités regroupées en 2 à 2 : les cavités droites et les acvités gauches. Les cavités
droites et gauches sont séparées par une cloison interventriculaire une cloison
interauriculaire...
2.1.6.1.Cloison interventriculaire
Elle s’étant de la paroi antérieure. à la paroi infériere. Au biveau des sillons
interventriculaires.Sa forme est triangulaire au sommet antériere. Elle incurvée comme un
segment de cylindre : convexe pour le ventricule droit, concave pour le ventrivule gauche.
Dans sa structure, il est épais (musculaire) en bas , mince (fibreux) en haut. La partie
musculaire donne naissance à deux pilliers de la valve interne de la valvule tricuspide. La
partie memmbraneues se trouve au voisinage de la cloison interauriculaire. Elle est unité.
2.1.6.2.Cloison interauriculaire
Cest une embrane mince comprtant une zonz déprimée encore plus mince dans la partie
postéro-inférieure à droite déprimée limitée en avant par un bord saillant arciforme. La zone
dépumée s’appelle la fosse ovale, le bord saillant l’ anneau de Vieussens.
2.1.6.3. Les Ventricules
2.1.6.3.1. Caractères généraux
Forme. Ils sont Sont conoïdes ou pyramidaux avec une base postériere.
La base est occupée par deux orifices :l’un auriculoventriculaire, l’autre artériel (petit).
Orifice auriculao-ventriculaire
Il conporte un appareil valvulaire, la valvule auriculoventriculaire, en forme d’entonnoir.
L’appareil valvulaire est fixé au bord de l’ orifice ; sa base est supérieure, son sommet
inférieur.
Chaque appareil valvulaire est découpé en plusieurs valves.Chacune d’ elles a : .une face
axiale lisse
.une face pariétale irrégulière par les cordages
.un bord adhérent
.un bord libre
Orifice artériel
Il possède 3 valvules, les valvules sigmoïdes. Cet orifice forme avec les artères qu’elle
alimente des poches en nid de pigeon Les valvules ont :.
- une face pariétale (supérieure.) concave
- une face axiale (inférieure) cnvexe.
- Un bord adhérant
90
- U, bord libre.
Le bord libre contient un module : le module d’ Aranius pour les valvules aortique ; le nodule
de Morgani pour les valvules pulmonaires.
2.1.7.Structure du cœur
Le cœur est constitué de trois tuniques :
- Externe, le péricarde
- moyenne , le myocarde
- interne, l’endocarde.
2.1.7.1. Péricarde
Le péricarde est un sac fibro-séreux : il comprend une partie externe fibreuse et une partie
interne qui est séreuse.
2.1.7.1.1. Le sac fibreux
Il s’agit d’une membrane fibreuse épaisse. Ce sac s’applique exactement sur la surface du
cœur.
2.1.7.1.2. La séreuse pericardique.
Elle comprend un feuillet pariétal et un feuillet viscéral qui limitent entre eux une cavité
péricardique.
- le feuillet viscéral recouvre le cœur de la pointe à la base, ainsi que les
vaisseaux coronnaires et leurs ramifications superficielles. Il engaineles
pédicules artériels et veineux.
- Le feuillet pariétal tapisse la face profonde du sac fibreux péricardique.
- La cavité péricardique est virtuelle. Elle contient un peu de sérosité qui permet
aux feuillets séreux de glisser l’un sur l’autre.
2.1.7.2. Le Myocarde
Les fibres musculaires prennent leurs insertions sur une charpente fibreuse.Celle-ci se
compose de quatre anneaux placés autour des orifices auriculoventriculaire. et artériel dans
les bases des ventricules.
Les fibres musculaires comprennent :
- les fibres ventriculaires : il existe des fibres propres à chaque ventricule et des
fibres communes aux 2 ventricules
- les fibres auriculaires : comme pour les ventricules : il existe des fibres
propres à chaque oreillette et des fibres communes aux 2 oreillettes
93
base du cou, le canal thoracique décrit une courbe concave en bas et en avant. Le
segment terminal courbe du canal thoracique est appelé la crosses du canal thoracique.
Dans sa terminaison, le canal thoracique se porte à gauche pour se jeter dans le
confluent jugulo-sous-clavier, la jugulaire interne ou la veine sous-clavière.
Calibre. Il est irrégulier : outre la citerne de Pecquet, le canal thoracique présente une
dilatation appelée l’ampoule du canal thoracique. Le calibre moyen est de 4 à 10 mm.
Rapports. Dans l’abdomen (le canal thoracique naît dans l’abdomen), ce sont l’aorte,
le pilier diaphragmatique droit.
Dans le thorax – dans le segment inter-azygo-aortique, ce sont l’aorte descendante, la
crosse de l’aorte, la grande veine azygos, les artères intercostales droite, et les parties
transversales des veines hémi-azygos. ; - dans le segment sus-aortique, l’artère sous-
clavière, la carotide primitive gauche, le nerf X gauche, en avant, l’œsophage et le
récurrent, -
Au cou. Les rapports sont le paquet vasculo-nerveux du cou, l’artère et la veine
vertébrales, le nerf phrénique. Un ganglion inférieur de la chaine jugulaire.
Collatérales. Ce sont les canaux efférents des ganglions intercostaux, juxta vertébraux,
et médiastinaux postérieurs ; et des troncs collecteurs thoraciques gauches.
101
Chapitre 3 . Le Thymus
Le thorax est innervé par les nerfs pneumogastriques, les nerfs phréniques les nerfs rachidiens
dorsaux. Ces nerfs sont décrits en Neuro-Anatomie.
102
La cage thoracique est constituées de parois qui sont formées par un squelette, des
articulations, des muscles, des vaisseaux et des nerfs décrits en Anatomie 1. Elle porte la
glande mammaire décrite dans le module consacré aux organes génitaux.
La cage thoracique possède 3 parois
5.1.1.1 Un squelette
Celui-ci comprend, les cotes, les cartilages costaux et le sternum
5.3.1. Le dôme pleural. Il se projette sur la cage thoracique comme le sommet du poumon. Il
est tangent à l’extrémité postérieure de la 1ère cote. Mais étant donné l’obliquité de cette cote,
le dôme débordex la cote selon une hauteur décroissante d’avant en arrière.
5.3.2. Le sinus costo-médiastinal antérieur. – A droite, sa projection sur le thorax ext comme
celle du bord antérieur du poumon droit et donc très proche du cul-de sac costo-médiastinal
droit. – A gauche, le e sinus costo-médiastinal antérieur se projette à peu près sur la même
ligne que le bord du antrieur du poumon gauche du sommet au 4ème cartilage costal. Au
desssous de ce cartilage, le sinus croise le 5è espace intercostal à 1 ou 1,5 cm en dehors du
sternum et atteint le 6ème cartilage costal à 2 cm du bord latéral du sternum.
5.3.3. Le sinus costodiaphargmatique.
Il s’étend
- de l’extrémité inférieure du sinus costomédiastinal antérieur (extrémité interne
du 6ème cartilage costal à droite, et sur ce même cartilage à 2 cm du bord
gauche du sternum)
- à la colonne vertébrale entre le bord infériuer de la 12è cote et D12
- en suivant une ligne qui croise la 10ème cote sur la ligne axillaire moyenne, la
11ème cote ( à 10cm de la ligne médiane)
5.3.4. Le sinus costo-médiastinal postérieur. Il longe de chaque coté la ligne d’union de la
face latérale et de la face antérieure des corps vertébraux.
Cette projection se fait sur une surface, appelées aire cardiaque. Cette aire varie selon la
forme du thorax. Si le thorax a des dimension normale l’aire cardiaque est un quadrulatoire
aux côtés bombants.
Les 4 angles se trouvent aux points suivants :
- les 2 angles supérieurs se situent dans la partie moyenne du 2è espace
intercosbl. à 1 cm du bord latéral du sternnum.
- L’angle supérieur droit se situe au 6è espace intescostal, au bord du sternum.
- L’angle inférieur gauche se trouve dans le 5è espace intercostal gauche peu en
dessous et eu dedans du mamelon, à 8 cm de la ligne médiane.
5.5. Le médiastin
5.5.1. Limites
Le mediastin est limité en avant par le plastrom sternocostal, latéralement par les plères et les
poumons, le diaphragme en bas et en haut de base du cou, en arrière la colonne vertébrale.
104
En arrière du thymus et au dessus du cœur se trouvent les gros troncs vasculaires artériels et
vemeux :
- les troncs branchiocéphaliques veineux et la veine cave supérieure.
- l’aorte et l’artère pulminaire, le tronc brachiocéphalique artériel et la carodide
gauche
En arrière du péricarde se trouve cœur.
5.5.2.2. Le Médiastin postérieur
Li ccontient les organes suivants :la trachée et les bronches, l’œsophage thoracique,, la partie
terminale de la crosse aortique et l’aorte thoracique descendante, la partie intrathoracique de
l’artère sous-clavieère, les collatérales de l’aorte thoracique descendante, la canal thoracique
et les veines azygos,, les nerfs X, et les ganglions peiritrachéobronchiques, les ganglions
médiastinaux postérieurs.
105
2. Le péritoine
2.1. Constitution
Le péritoine comporte trois principales parties :
1° Feuillet pariétal ou péritoine pariétal qui s’applique sur toutes les parois de la cavité
abdomino-pelvienne ; le feuillet pariétal est doublé, en dehors et sur toute étendue par du tissu
cellulaire sous-cutané plus ou moins développé selon l’embonpoint du sujet, appelé fascia
propria.
2° Feuillet viscéral, ou péritoine viscéral, qui recouvre les organes abdomino-pelviens.
3° Des replis membraneux relient les deux feuillets péritonéaux.
péritoine viscéral de part et d’autre de la zone par laquelle les vaisseaux et les nerfs abordent
les viscères.
1° Les mésos : ce sont les replis qui unissent un segment du tube digestif à la paroi. Les mésos
sont différemment dénommés en fonction de l’organe auquel ils se destinent :
mésogastre (estomac)
mésoduodénum (duodénum)
mésentère (intestin grêle)
mésocôlon (gros intestin)
2° Les ligaments : ce sont les replis qui unissent la paroi abdomino-pelvienne aux organes qui
ne font pas parti du tube digestif (foie, utérus…).
3° Epiploons : on désigne sous ce nom les replis péritonéaux qui relient deux organes intra-
abdominaux. Exemple : le foie et l’estomac.
1. L’œsophage.
1.1. Nombre et situation ;
C’est un conduit musculomembraneux qui s’étent du pharynx à l’estomac. De son origine à
sa terminaison, l’œsophage traverse la partie inférieure du cou, la cage thoracique, le
diaphragme et l partie supérieure de la cavité abdominale. L’œsophage est décrit entèrement
dans ce chapitre y compris ses parties cervicales et thoracique.
1.2. Direction
La direction de l’œsophage est un peu oblique en ba et à aguche : son extrémité suprérieure
est médiane, tandis que son extrémité inférieure est décalée à gauche, à environ 2 cm de la
ligne médiane.
La direction de l’œsophage n’est pas rectiligne. On lui décrit :
- dans le sens antéropostérieure, une courbe à concavité antérieure
- dans le sens transversal, une ligne sinueuse : l’œsophage est convexe à gauche
jusqu’à D4 ; puis s’infléchit à droite pour revenir ensuite sur la ligne médiane..
A par de D7, il s’incline à gache jusqu’à sa terminaison.
1.2. Dimensions
Sa longueur est d’environ 25 cm.
Son diamètre varie selon les régions ; L’organe présente en effet
- 4 rétrécisséments physiologiques ; ce sont les rétrécissements crocoïdiens (qui
corespond à l’orifique suoérieur de l’œsophage), aortique, brochique et
diaphragmatique (qui répondent respectivement à la crosse de l’aorte, à la
bronche gauche et au diaphragme).
- Et entre les rétrécissements, des zones moyemment distendues de 2 ou 3 cm
de diamètre.
1.3. Configuration externe et interne
La configuration externe varie :
- de l’origine à la bifurcation trachéale, l’oesophage a la forme d’un ruban
applati d’avant en arrière.
- de la bifurcation trachéale à sa terminaison, le conduit est plus ou moins
cylindrique.
La surface interne est est rose pâle sur le vivant, blanchâtre sur le cavdavre. Elle porte des
plis longitudinaux qui s’éffacent à la distension.
108
1.4. Rapports.
1.4.1. Portion cervicale
L’orifice supérieur de l’œsophage répond
- en avant, au bord inférieur du cartilage cricoïde
- en arrière à D6
Le reste de la portion est rapport avec
- en avant, la trachée et le nerf récurrent gauche.
- en arrière : la colonne vertébrale et les muscles prévertébraux
- latéralement, le lobes latéraux des corps thyroïde, le paquet vasculo-nerveux
du cou,, l’artère thyroïdienne inférérieure, le nerf récurent droit.
1.4.2. Portion thoracique.
L’œsophage se trouve dans le médistin postérieur. Il est e rapport avec :
- en avant, la trachée, la bifurcation de la trachée et la bronche gauche., les
ganglions intertrachéo-bronchiques, l’artère bronchique et l’artère pulmonaire
droites et le péricarde.
- en arrrière, depuis l’origine jusqu’à D4, la colonne vertébrale.
- en arrrière, à partir de D4, l’aorte thoracique descendante, la canal thoracique,
la grande veine azygos,, aux culs- de sac pleuraux interazygo-oesophagiens et
interaorto-oesophagien. la veine hémiazygos, les premières artères
intercostales aortiques droites.
- Latéralement à droite : la plèvre médiastinale droite, la crosse de l’azygos, le
vague droit ;
- latéralment à gauche : la plèvre médiastinale gauche, l’aorte, le nerf X gauche.
1.5. Structure
L’œsophage est constitué de 4 enveloppes, de dehors en dedans : l’adventice, la musculeuse,
la sous-muqueuse, la muqueuse.
2. L’estomac
2.1. Nombre et position
C’est un segment dilaté du tube digestif situé entre l’œsophage et le duodénum. Il se trouve
dans la loge sous-phrénique gauche entre le diaphragme en haut et en dehors, le mésocôlon et
le côlon transverse en bas. La loge sous-phrénique répond à l’hypochondre gauche et à une
partie de l’épigastre.
2.2.1.Portion verticale
Elle représente environ les 2/3 de la longueur de l’estomac. Oblique en bas et en avant on lui
distingue 2 segments superposés : la grosse tubérosité et le corps de l’estomac.
La grosse tubérosité surmonte le corps.
Le corps de l’estomac se rétrécit de haut en bas. Son extrémité inférieure, ou petite tubérosité
est la partie la plus déclive de l’ estomac.
2.2.2.Portion horizontale
La portion horizontale se rétrécit légèrement de gauche à droite. Son orientation est oblique
en haut, à droite et en arrière. Son extrémité droite ou pylore s’unit au duodénum suivant un
sillon anulaire appelé sillon duodéno-pylorique.
2.2.3.Dimensions
Moyennement distendu, l’estomac mesure : 25 cm dans sa plus grande longueur, 10-12 cm de
largeur (d’un bord à l’autre dans sa partie moyenne), 8-9 cm dans le sens antéro-postérieur.
La grande courbure possède 3 segments : 1 segment supérieur qui regarde en haut et fait
partie de la grosse tubérosité, 1 segment moyen, descendant, et 1 segment inférieur oblique en
haut, à droite et en arrière.
2.2.5.Orifices
L’estomac communique en haut avec l’œsophage par le cardia ou orifice oesophagien ; en bas
avec le duodénum par l’orifice duodénal, ou orifice pylorique ou pylore.
Le cardia, ovalaire, se trouve entre l’extrémité supérieure de la petite courbure et la grosse
tubérosité. L’orifice pylorique, circulaire se situe à l’extrémité droite de la partie horizontale.
111
2.2.6.Antre gastrique
Le segment horizontal de l’estomac qui précède le pylore, ou antre pylorique, est
caractéristique par sa musculature et sa muqueuse.
2.4.3.Petite courbure
Elle est réunie au foie par l’épiploon gastro-hépatique ou petit épiploon. Diverses structures
vasculaires et nerveuses longent la petite courbure :
- L’artère coronaire stomachique et ses branches terminales, ainsi que les veines
correspondantes ;
- Les ganglions lymphatiques de la coronaires stomatiques ;
- Les ramifications terminales du nerf vague (pneumogastrique)
- A travers l’arrière-cavité des épiploons et le péritoine postérieur : l’aorte
abdominale, le tronc coeliaque et le plexus solaire.
2.4.4. Le Cardia
Situé à gauche de la ligne médiane, il est en rapport avec les nerfs pneumogastriques
latéralement, en arrière et à droite avec l’aorte, le pilier gauche du diaphragme et le corps de
D11, en avant avec le lobe gauche du foie.
A gauche il répond à l’angle de His.
2.4.5. Le Pylore
Il est à situé à droite de la ligne médiane, à la hauteur de L1.
- Son bord supérieur répond à l’artère pylorique contenu dans le petit épiploon. Son
bord postérieur répond au pancréas par l’arrière-cavité des épiploons et est en
rapport à droite avec l’artère gastro-duodénale et le pancréas
- Son bord antérieur est recouvert par le lobe carré du foie.
- Son bord inférieur est croisé par l’artère gastro-épiploïque droite et répond aux
ganglions sous-pyloriques.
2.5. Constitution de l’estomac
L’estomac possède 4 tuniques qui sont, de dehors en dedans :
114
3. L’intestin gêle
L’intestin grêle est la partie du tube digestif allant du pylore au gros intestin. Il est
cylindrique et mesure 7 m. On lui distingue 2 segments :
- Un proximal et fixe, le duodénum,
- Un distal et mobile, le jéjuno-iléon.
116
3.1.Le duodénum
3.1.1.Situation
Le duodénum se présente comme un anneau coiffant la tête et le col du pancréas. Il se situe
sur la paroi abdominale postérieure, en avant de la colonne vertébrale et des gros vaisseaux
abdominaux.
Le duodénum est fixé par ses connexions aux vaisseaux voisins, au foie, au pancréas et au
péritoine. Le mésoduodénum étant accolé au péritoine postérieur, le péritoine passe devant le
duodénum et accole celui-ci à la paroi postérieure.
3.1.2. Limites et dimensions
L’origine du duodénum est le pylore. Elle est indiquée par un sillon, le sillon duodéno-
pylorique. Sa terminaison est la jonction doudéno-jéjunale. Le duodénum est long de 25 cm.
Son diamètre est d’environ 3-4 cm.
3.1.3. Configuration externe
Le duodénum à la forme d’un anneau irrégulier presque fermé, ouvert en haut et à gauche. Cet
anneau possède 4 portions : une première portion oblique en arrière, en haut et un peu à
droite ; une 2ème portion verticale, une 3ème portion horizontale dirigée de droite à gauche qui
s’adapte à la sailie de la colonne vertébrale et des gros vaisseaux, une 4 ème portion ascendante
verticale qui se termine par l’angle duodéno-jéjunal.
La courbure de l’anneau duodénal est variable. Suivant cette courbure, le duodénum est dit en
O, en C, en U ou en V. Le calibre du duodénum est irrégulier. Il présente en effet, dans la 2 ème
portion, un rétrécissement situé un peu au-dessus de l’ampoule de Vater, le rétrécissement
supravatérien qui divise le duodénum en 2 parties.
Ces 2 parties se distinguent par 4 « éléments » :
(1) leur structure : absence de glandes de Brünner dans le segment inférieur ;
(2) leur vascularisation : le segment supérieur est irrigué par les branches de l’artère
hépatique, le segment inférieur par les branches de la mésentérique supérieure ;
(3) les valvules conniventes, absentes dans le segment supérieur ;
(4) leur volume : le segment supérieur est le plus large. Il est appelé pour cela « bulbe
duodénal ».
117
- Une muqueuse.
3.2. Le jéjuno-iléon
3.2.1 Situation
Le jéjuno-iléon s’étend du duodénum (angle duodéno-jéjunal) au gros intestin (côlon
ascendant).
3.2.2. Dimensions
Sa longueur est d’environ 6,50 m. Son diamètre, de 3 cm au niveau de l’angle duodéno-
jéjunal, diminue progressivement jusqu’au gros intestin où il mesure 2 cm.
3.2.3.Configuration extérieure
Dans l’ensemble de son trajet, le jéjuno-iléon présente des flexuosités appelées anses
intestinales. Chaque anse a la forme d’un U dont les branches sont en contact. Il existe 2
groupes d’anses selon leur disposition dans l’espace :
- 1 groupe supérieur gauche, formé d’anses horizontales placées les unes au-dessus
des autres
- 1 groupe inférieur droit formé d’anses verticales juxtaposées de gauche à droite et
d’avant en arrière.
3.2.3.Rapports
Le jéjuno-iléon est fixé à la paroi postérieure par le mésentère qui contient les vaisseaux et
nerfs de l’intestin.
Les rapports du jéjuno-iléon sont étudiés par rapport aux anses isolées et par rapport à leur
ensemble :
3.2.3.1. Rapports « anses isolées ».
Chaque anse possède
- Deux faces convexes en contact avec les anses voisines
- Un bord libre, convexe, en rapport avec la paroi ou les anses attenantes, c’est le
bord anti-mésentérique ;
- Un bord adhérent sur lequel s’insère le mésentère, c’est le bod mésentérique
122
- La masse du jéjuno-iléon. Envisagées dans leur ensemble, les anses forment une
masse qui remplit toute la cavité péritonéale, beaucoup plus à gauche qu’à droite. A
droite, la cavité péritonéale est occupée par le côlon ascendant et le caecum. Le
côlon descendant est de diamètre réduit et se trouve à distance de la paroi
abdominale antérieure.
3.2.3. Constitution
La paroi du jéjuno-iléon est constituée de 4 tuniques comme celle du duodénum :
La muqueuse présente des :
- Villosités,
- Valvules conniventes, dont le nombre et les dimensions diminuent de l’angle
jéjuno-duodénal à la terminaison. Elles disparaissent complètement à 50
cm de la terminaison.
- Follicules clos. On trouve en outre dans le jéjuno-iléon des plaques de
PEYER. Ce sont des amas de follicules clos qui dessinent à la surface de la
muqueuse des plaques blanchâtres, de forme eliptique, de 5-6 cm de long.
On les voit particulièrement dans la deuxième moitié du jéjuno-iléon, le long
du bord libre.
3.2.4. Vaisseaux et nerfs
3.2.4.1. Les artères
Elles sont les branches intestinales de l’artère mésentérique supérieure au nombre de 12 à 15.
Ces branches naissent du bord gauche de l’artère mésentérique.
123
3.2.5.1. Configuration et rapports.- C’est une membrane plissée ayant une forme
grossièrement de demi-cercle, avec un diamètre étroit. Ses plis augmentent très vite de
hauteur depuis son attache à la paroi jusqu’à son bord intestinal.
On lui distingue :
- un bord pariétal par lequel il se fixe à la paroi abdominale postérieure ; c’est la
racine
- un bord libre ou intestinal par lequel il s’insère à l’intestin
- une face antérieur, ou droite
- une face postérieure, ou gauche
Les faces présentent de large replis en accordéon, en nombre égal à celui des anses
intestinales et dont la hauteur augmente du bord pariétal au bord intestinal.
La racine commence en dedans de l’angle duodéno-jéjunal ( correspondant à L2 ou au disque
entre L1 et L2. De là, il se dirige en bas et à droite jusqu’à la fosse iliaque droite. Dans ce
trajet, ce bord longe le bord droit de la 4ème portion du duodénum ; il croise ensuite le crochet
du pancréas et la 3ème portion du duodénum en passant par l’émergence des vaisseaux
mésentériques supérieurs. Plus bas, la racine du mésentère passe en avant de la veine cave
inférieure ; puis elle longe en dehors l’artère iliaque primitive d’abord, l’origine de l’iliaque
externe ensuite et croise dans cette régions, sur le psoas, l’uretère et les vaisseaux spermatique
ou utéro-ovariens. Elle se termine à l’angle d’union du jéjuno-iléon avec le côlon ascendant,
en regard ou un peu en dehors de l’articulation sacro-iliaque droite à la hauteur du
promontoire.
La racine du mésentère est longée de haut en bas par les vaisseaux mésentériques supérieurs
d’abord, ensuite par les vaisseaux iléo-coliques. Le bord libre, sinueux, se confond avec le
bord adhèrent des anses intestinales. Le long de ce bord, les deux feuillets du mésentère
s’écartent pour engrainer l’intestin.
124
3.2.5.2. Dimensions.
La longueur de la racine est de 15 à 18 cm, celle du bord intestinale coorepond à
lalongueur que les anses grêles, soit 6,50 m.
La hauteur du mésentère, mesurée du bord pariétal au bord intestinal, est nulle à aux
extrémités. Elle oscille ensuite entre 10 et 15 cm
Son épaisseur est variable. Elle atteint son maximum à la racine, au niveau des
vaisseaux mésentériques supérieurs. Elle diminue graduellement de la racine vers le
bord intestinal. Les variations qu’elles présentent sont fonction de la quantité de
graisse contenue dans le mésentère.
3.2.5.3.Contenu du mésentère.
On trouve entre les deux feuillets péritonéaux du mésentère :
- l’artère mésentérique supérieure, ses branches intestinales et leurs ramifications
anastomosées en arcade ;-
- la grande veine mésentérique qui monte à droite et en avant de l’artère, et ses
branches collatérales satellites des artères intestinales.
- les ganglions lymphatiques mésentériques supérieurs échelonnés le long des
vaisseaux mésentériques, les vaisseaux chylifères qu’ils reçoivent et les canaux
lymphatiques qui les relient entre eux et au groupe central ;
- le plexus nerveux mésentérique supérieur ;
- du tissus adipeux.
La longueur du gros intestin est en moyenne de 1,50 m. Son diamètre diminue dans
l’ensemble, du caecum à l’anus, allant de 7 à 8 cm à l’origine du côlon ascendant, à 5 cm sur
le côlon transverse et 3-5 cm sur le descendant et le sigmoïde. Le rectum présente une
dilatation, l’ampoule rectale.
3.3.3. Configuration externe
Le gros intestin se distingue du grêle par quatre caractères :
- Son gros volume ;
- La présence sur toute sa longueur des bandelettes musculaires longitudinales. Il
existe 3 bandelettes sur le caecum, le transverse et le côlon descendant ; 2 sur le
côlon iliopelvien.
Face postérieure
Elle en rapport avec les parties molles qui recouvre la fosse iliaque superposés davant arrière
de l’ordre suivant : péritoine pariétal, couche cellulo-graisseuse sous-péritonéal, fascia iliaca
qui contient dans son épaisseur les,nerfs fémorocutané et génito-crural., couhe cellulo-
graisseuse sous-aponévrotique qui contient le nerf crural., le muscle psoas-iliaque.
Face latérale.
Elle répond en haut à la paroi abdominale latérale, en bas aux parties molles de la fosse
iliaque.
127
Face médiale
Elle en rapport avec les anses intestinales dont la terminaison du jéjuno-iléon. L’appendice est
implanté sur elle.
L’extrémité inférieure ou fond
Elle répond à l’angle formé par la fosse iliaque et la paroi abdominale antérieure.
3.3.2.5 L’appendice vermiculaire
Position et dimension
L’appendice est une prolongement du caecum de calibre réduit. Il mesure 7 ou 8 cm de
longueur et 4 à 8 mm de diamètre.
Configuration externe
L’appendice est un tube généralement cylinddrique, plus ou moins flexueux. Sa cavité s’ouvre
dans le caecum par un orifice muni parfois d’un repli muqueux, la valcule de GERLACH.
Rapports
Les rapports sont décrits par rapport au caecum. Le plus souvent l’appendice est trouvé sur la
face médiale de caecum. C’est la position normale, ou descendante. Parfois l’appendice se
porte soit sur la face antérieure du caecum (position pré-caecale), soit sur sa face postérieure
(position rétro-caecale).
L’appendice peut aussi contourner de gauche à droite le fond et se retrouver sur la face
latérale du caecum, c’est la situation sous-caecale. Parfois il se porte obliquement en dedans
- Vers la cavité pelvienne,
- Vers la région ombilicale (appendice mésocoeliaque).
Le rapport de l’appendice par rapport aux organes voisins varie selon la position du caecum.
Lorsque l’appendice est en position normale, répond en dehors, à la face interne du
caecum, en dedans aux anses grêles, en avant, à la paroi abdominale antérieure ou aux anses
en arrière à la fosse iliaque droite.
L’implantation du caecum se projette au point de Mac Burney.
3.3.2.6. Péritoine caeco-appendiculaire
Au niveau de l’angle iléo-colique, les deux feuillets de l’extrémité inférieure du mésentère se
portent l’un sur la face antérieure, l’autre sur la face postérieure du caecum, et entourent à la
fois le caecum et l’appendice. Les deux feuillets se rejoignent sur la face externe et le fond du
caecum et aussi sur l’un des bords de l’appendice. Le repli péritonéal tendu entre l’iléon et
l’appendice s’appelle méso-appendice. Ce méso contient les vaisseaux appendiculaires.
128
3.3.7.2. Rapports
Dans la grande majorité des cas le côlon descendant est appliqué à la paroi abdominale
postérieure.
Sa face postérieure est en rapport avec le bord extérne du rein par l’intermédiaire d’un fascia
d’accolement.
Ses faces antérieures latérale sont en rapport avec les anses intestinales.
Il est long de 40 cm. Il est appendu par un méso qui décrit une courbe à concavité
inférieure. Ce côlon répond en bas et en avant à la vessie ou à l’utérus et aux ligaments
larges, en haut aux anses grêles.
Les replis permanents se trouvent dans le canal anal. On distingue à ce canal 2 parties : l’une
muqueuse et l’autre cutanée ;
La partie muqueuse est comprise entre une ligne annulaire (inférieure), la ligne ano-cutanée
passant par les valcules de Morgagni et une ligne supérieure, la ligne ano-rectale qui
correspond aux sommets ds colonnes de Morgani.
La partie cutanée est une zone de 1 cm de hauteur en dessous de la ligne ano-cutanée.
La partie ano-cutanée n’a pas de poils ni autres glandes de la peau.
3.3.9.5. Rapports
Rapports du segment pelvien
- Gaine fibroséreuse. Le rectum pelvien est entouré par une gaine fibroséreuse,
constitué en haut par le péritoine en bas par un feuillet fibreux. – Le pritoine. Le
rectum n’ a pas de méso. Le mésocolon s’arrête à l’extrémité supérieur du rectum.
Cependant, le péritoine des faces antérieure et latérale du colon iliopelvien se
prlongent en bas sur les faces latérales et antérieure du rectum pelvien. On note
que le péritoine descend plus bas sur la face antérieure que sue sur les faces
latérales. Le pértoine se refléchit en avant chez l’homme sur la vessie, cchez la
femme sur la face postérieure du vagin ; latéralement sur la paroi pelvienne. La
réflexion du péritoine en avnt forme un cul-de-sac, le cul-de sac de Douglas, (cul-
de-sac vésico-rectal chez l’homme, cul-de sac vagino-rectal chez la femme). – La
gaine fibreuse. Elle s’étend du cul-de sac de Douglas auquel elle adhère, en haut, à
l’aponévrose pelvien à la quelle, elle s’attache en bas.
- La face postérieure. Elle répond au sacrum, au coccyx, et muscles pytamidal sur
lesquels reposent les vaisseaux sacrés moyens et latéraux, la chaine du
sympathique pelvien, lagalnde de Lushka, les branches des nerfs sacrés.
3.3.9.6. Vaisseaux et nerfs du gros intestin
Les artères
- Artères du côlon
Elles proviennent de l’artère mésentérique supérieure et de
l’artère mésentérique inférieure.
La mésentérique supérieure donne les artères coliques droites
supérieure, moyenne et inférieure.
La mésentérique inférieure donne les artères coliques gauches
supérieure et inférieure qui se divise en 3 artères sigmoïdes.
134
- Artères du rectum
Ce sont les artères hémorroïdal supérieures, moyennes et
inférieures.
Il existe 2 artères hémorroïdales supérieures droite et gauche
qui naissent de la bifurcation de l’artère mésentérique inférieure.
Les artères hémorroïdales moyennes sont des branches de
l’hypogastrique.
Les artères hémorroïdales inférieures se détachent de la
honteuse interne.
Les veines
- Veine du côlon
Elles sont disposées comme les artères qu’elles accompagnent
et se rendent à la veine porte par les veines grandes et petites mésentériques.
- Veines du rectum
Ce sont les veines hémorroïdales. Elles suivent à peu près le
même trajet que les artères. Les hémorroïdales supérieures se jettent dans la
veine mésentérique inférieure.
Les moyennes et inférieures vont à la veine cave inférieure.
Les veines du canal anal naissent d’un plexus sous-muqueux très riche, le
plexus hémorroïdal constituant un lien entre les systèmes cave et porte. Ce
plexus est particulièrement développé au niveau des colonnes de Morgagni.
Les lymphatiques
Les lymphatiques des côlons vont, successivement ou en sautant certains relais, aux :
- ganglions épicoliques placés dans la paroi colique à la base des franges,
135
La hauteur du mésocôlon est d’autant plus grande que le côlon pelvien est plus long.
Normalement, la plus grande hauteur est la partie moyenne du méso et mesure environ 15 cm.
La hauteur du mésocôlon pelvien est très petite quand le côlon pelvien est très court
3.2.5.3.Contenu du mésocolon.
On trouve entre les deux feuillets péritonéaux du mésentère :
136
Le foie se présente dans son ensemble comme un ovoïde dont le grand axe serait transversal,
une grosse extrémité située à droite. Cet ovoïde serait sectionné de gauche à droite selon un
plan incliné en haut, en avant et à gauche.
La surface du foie est lisse. Elle se subdivise en 3 faces : supérieure, inférieure, et postérieure.
La 3ème face n’est reconnaissable que sur un foie fixé par une injection de formol. Ces faces
sont séparées par 3 bords : un antérieur, un postérieur et un postéro-inférieur.
- La face supérieure du foie est divisée en 2 lobes, un droit et un gauche, par un repli
du pértoine, le ligament suspenseur du foie, tendu entre cette face et le
diaphragme.
Le lobe droit est très volumineux et convexe. Le lobe gauche est plus petit que le droit.
Dans sa partie moyenne, il présente une légère inflexion,l’empreinte cardiaque.
- Face inférieure. Elle est irrégulièrement plane et parcourue par trois sillons : deux
sillons antéro-postérieurs, sillons longitudinaux droit et gauche, et un sillon
transverse.
Le sillon antéro-postérieur gauche ou sillon longitudinal principal
entaille profondément la face inférieur du foie. Son extrémité antérieure creuse le
bord antérieur du foie où aboutit l’extrémité antérieure du ligament suspenseur.
Le sillon antéro-postérieur gauche croise le sillon transverse qui le
divise en deux segmenhts, un antérieur, un postérieur.
Le segment antérieur contient un cordon fibreux, vestige de la
veine ombilicale appelé le ligament rond. Le segment postérieur est parcouru par le
canal d'’rantius.
Le sillon antéro-postérieur droit est une large gouttière peu
profonde plus large en avant qu’en artère, c’est la fossette cystique (parce
qu’elle répond à la vésicule biliaire). Le sillon antéro-postérieur droit
commence au bord antérieur et finit en arrière à l’extrémité droite du sillon
transverse. Dans le sillon antéro-postérieur est aussi incluse en arrière, la
gouttière de la veine cave inférieure. Mais celle-ci est séparée de la fossette
cystique par un prolongement du lobe de Spigel.
Le sillon transverse est le hile du foie. Il s’étend entre les 2 sillons
longitudinaux en avant et très près du bord postérieur du foie. Le sillon
138
transverse, long de 6 à 7 cm et large de 1,5 cm est occupé par les organes qui
vont du foie ou en partent : les vaisseaux, les nerfs et les voies biliaires.
Les 3 sillons découpent sur cette face 4 régions, les lobes du foie qui sont le
lobe gauche, le lobe droit, le lobe carré et le lobe de Spigel.
Le lobe gauche est en dehors du sillon antéro-postérieur gauche. Le lobe
droit est en dehors du sillon antéro-postérieur droit.
Le lobe carré est limité par le sillon de la veine ombilicale à gauche, la
fossette cystique à droite, le bord antérieur du foie en avant et le hile en arrière.
Le lobe de Spigel est placé en arrière du hile entre à gauche, le sillon du
canal d’Arantius, et le sillon de la veine cave inférieure à droite. Le lobe de Spigel est à
cheval sur le bord postérieur du foie. Il appartient de ce fait à la face inférieure et à la face
postérieure. La partie du lobe de Spigel appartenant à la face inférieure constitue son
extrémité inférieure. Celle-ci se caractérise par 2 mamelons ou tubercules, un droit et un
gauche. Le tubercule droit sépare l’extrémité postérieure de la fossette cystique de la gouttière
de la veine cave inférieure.
- Face postérieure. Elle est verticale. Sa partie la plus haute se trouve à droite de la
veine cave inférieure. Cette face possède 2 sillons verticaux un droit et un gauche. Le
sillon vertical droit ou sillon de la veine cave inférieure contient la veine cave
inférieure. Les parois de ce sillon sont trouées par des orifices qui livrent passage aux
veines sus-hépatiques.
Le sillon verticale gauche ou sillon du canal d’Arantius fait suite au sillon du même
nom situé sur la face inférieure.
Les 2 sillons divisent la face postérieure en 3 segments : un droit, un moyen et un
gauche.
Le droit est situé à droite du sillon de la veine cave inférieure, le moyen ou lobe de
Spigel, le gauche est à gauche du sillon d’Arantius.
2.2. Le Pancréas
2.2.1. Situation
Les pancréas est une glande à sécrétions interne et externe relié au duodénum par des canaux
excréteurs. Il s’étend transversalement en avant des gros vaisseaux prévertébraux et du rein
gauche depuis la 2ème portion du duodénum jusqu’à la rate.
144
collatéraux perpendiculaires à son axe. Le C.D santosipi traverse la partie droite de la tête
du pancréas.
2.2.4.3. Rapports du coprs du pancréas.
Le corps du pancréas. La face antérieure répond à travers l’arrière cavité des épiploons à la
face postérieure de l’estomac. Sa face postérieure est en rapport avec :
Des vaisseaux : artère mésentérique supérieur, le veine splérique, le veine
coronaires stomathique, l’artère splenique.
Des ganglions lymphatique de la chaîne splenique
Par l’intermédiaire d’un fascia d’accolement (mesopastre postérieure au
peritoine postérieure), l’aorte, le pillies diaphragmatique gauche, le rein gauche et
son pedicule, et la capsule surrénale gauche. Son low supérieur est en rapport avec
le tronc coeliaque et le plexus coeliaque, les vaisseaux spléniques. Son bord
inférieur donne attache au mésocôlon transverse. Il est longé par l’artère
pancréatique inférieur.
2.2.4.5. Rapports de la queue du pancréas,
Deux feuillets péritonéaux recouvrent les faces antérieures et postérieures du
pancréas. Ils s’étendent en dehors de la queue du pancréas jusqu’à la rate, formant
l’épiploon pancréatico-splenique. Si la queue est longue, elle peut être en contact
de la rate
La queue du pancréas est en rapport avec les vaisseaux spléniques
Sa face antérieure constitue une partie de la paroi postérieure de l’arrière
cavité des épiploon.
Sa face postérieure est en rapport avec le rein gauche. Sa face inférieure
repose sur le côlon transverse.
2.2.6.2. Veines
Les veines suivent le trajet des artères et vont à la veine porte.
2.3. Rate
2.3.1. Situation et nombre
La rate est un organe lymphoïde situé dans la loge sous-phrénique gauche, en arrière de
l’estomac, au-dessus du rein gauche, de l’angle gauche du côlon et du ligament phrénico-
colique gauche. La rate est un organe unique.
Les dimensions les plus grandes sont : en longueur, 12 cm, en largeur, 8 cm et en épaisseur, 4
cm. La rate pèse en moyenne 200 grammes.
3.1.1.2.2. Structure
L’ombilic se compose d’un anneau fibreux recouvert en avant par les téguments, en arrière
par le tissu sous-péritonéal et le péritoine.
L’anneau ombilical, arrondi ou elliptique, est creusé dans la ligne blanche. Il est en
grande partie comblé par l’ouraque et par les cordons fibreux vasculaires soudés entre
eux et au bord inférieur de l’anneau. La partie de l’orifice de l’anneau ombilical,
laissé libre par l’ouraque et les vaisseaux ombilicaux, est occupée par une petite masse
adipeuse recouverte en avant par la peau du mamelon.
Téguments . La peau est très adhérente à l’anneau ombilical et forme seule le fond
même de la cicatrice ombilicale. Elle est dédoublée en dehors de l’anneau par un
pannicule adipeux, un fascia superficialis et une couche de tissu cellulaire sous-
cutané.
Péritoine et fascia sous-péritonéal. L’ombilic est tapissé en arrière par le péritoine et
par le tissu cellulaire sous-péritonéal.
3.1.1.3.3. Constitution
La région inguino-abdominale est constituée par :
un plan superficiel. Celui comprend les téguments et les vaisseaux et nerfs sus-
aponévrotiques
une aponévrose. C’est le tendon aponévrotique du grand oblique.
150
le bord externe du carré des lombes ; en bas, par la crête iliaque ; en dedans, par les
corps vertébraux.
3.1.2.2. Constitution
La région rachidienne. Ses parties molles sont constituées par la peau, un pannicule
adipeux, un fascia superficialis, une couche de tissu cellulaire sous-cutané et par les
plans musculaires de la région postérieure du tronc.
Les régions lombo-iliaques. Au-dessous des plans superficiels, qui présentent la
même disposition que dans la région rachidienne, les muscles et aponévroses sont
répartis d’avant en arrière en trois groupes : antérieur, moyen et postérieur.
- Groupe moyen : il est formé par l’aponévrose d’insertion postérieure du transverse
de l’abdomen, que renforce en haut le ligament lombo-costal de Henle, et par les
muscles intertransversaires.
- Groupe antérieur : en avant de l’aponévrose du transverse se trouve deux muscles,
le carré des lombes et le psoas.
- Groupe postérieur. Il est en arrière de l’aponévrose du transverse et des apophyses
costiformes. Il comprend : 1° Les muscles spinaux ; 2° en arrière des muscles
spinaux, le muscle petit dentelé postérieur et inférieur en haut, le petit oblique de
l’abdomen en bas ; 3° Le muscle grand dorsal et son aponévrose tendineuse
d’attache, l’aponévrose lombaire, qui recouvrent tous les muscles précédents. Le
muscle grand dorsal peut étendre ses attaches à la crête iliaque jusqu’à l’insertion
du grand oblique, ou bien s’arrêter en dedans de ce dernier muscle. Dans ce dernier
cas, le bord externe du grand dorsal, oblique en haut et en dehors, croise, à quelque
distance au-dessus de l’os coxal, le bord postérieur du grand oblique et dessine
avec lui un triangle dont la base est formée par le segment de crête iliaque compris
entre les attaches des deux muscles ; c’est le triangle de J.-L. Petit.
Triangle ou quadrilatère de Grynfeltt. Le bord postérieur du petit oblique en dehors,
le bord externe des muscles spinaux en dedans, le petit dentelé postérieur et supérieur, ainsi
que la 12è côte en haut, limitent un espace triangulaire ou quadrilatère, selon que le petit
dentelé empiète ou non sur l’angle formé par les muscles spinaux avec la 12 è côte. C’est un
point faible de la paroi et une région herniaire.
pancréas est l’organe le plus postérieur de cette loge, situé en arrière de l’estomac dont
il est séparé par l’arrière-cavite des épiploons.
3.2.2.3. La loge coeliaque
Limites. La région épigastrique n’est pas en partie dans la cage thoracique. Elle est
entièrement abdominale et est appelé par cette raison coeliaque (c.à.d du ventre). Cette
région est limitée
- en haut, par le diaphragme
- en bas, par le côlon transverse et son meso
- en arrière par la moitié inférieure de D11, D12 et L1. L1 est recouverte par les pillées
du diaphragme, sur ceux-ci les surréale
- en avant par les muscles grands droits
- latéralement par les rebords chondraux costaux.
Contenu. La région coeliaque contient dans sa partie supérieure le foie : une partie du
lobe gauche, les lobes carré et le lobe spigel. Dans la partie inférieure de la région
coeliaque se trouve de gauche à droite : l’antre gastrique, le pylore et la Ière portion
élu duodenom. A noter à la face inférieure du foie, le petit epiploin. En arrière de ce
denier, se trouve l’arrière cavité des épiplon. La paroi postérieure de l’arrière cavité
des epiploon est en rapport avec le corps et la gueue du pancréas le rein gauche et la
surrénale gauche.
On trouve encore dans la partie postérieure de la région coeliaque tout en arrière des
divers éléments anotomiques :
- des vaisseaux sanguin : 1) émergeant de l’aorte abdominale de haut en bas : les
artères diaphragmatique inférieure, le tronc coeliaque, l ‘artère mésentérique
supérieure, 2) la veine splénique qui croise l’aorte au dessus du tronc coeliaque ;
elle est jointe par la veine petite mésentérique ; la veine splénique rejointe par la
veine grande mésentinque constitue en arrière du pancréas le tronc de la veine
Porte, lequel tronc est situé à droite l’aorte.
- des ganglions et vaisseaux lymphatique. Des ganglions juxtaortique et préartique
entourent le tronc coeliaque. Des canaux lymphatiques issus d’eux se rendent en
arrière de l’aorte pour rejoindre la citerne de Pecquet.
- Une structure nerveuse, le plexus coeliaque constitué des ganglions et de branches
nerveuses. On dénombre 6 ganglions : 2 ganglions semi-lunaire de part et d’autre
du tronc coéliaque , 2 ganglions mésenterique de part et d’autre de l’artère
154
Contenu.
- L’étage sous-mésencolique correspond superficiellement aux régions ombilicale et
hypogastrique de la paroi abdominale, aux fosses iliaques droite et gauche, et aux
flancs droit et gauche. Ces régions s’étendent en avant et en haut à partir d’une
ligne horizontale unissant l’extrémité des dixièmes côtes au bord supérieur du
pubis, en arrière leur plan profond au 4ème et 5ème vertèbre lombaire et à la
terminaison de l’aorte abdominale, à l’origine de la veine cave inférieure. Les deux
régions médianes sont donc beaucoup plus hautes en avant qu’en arrière. Les
flancs bordent la région ombilicale, les fosses iliaques, la région hypogastrique.
- La région ombilicale et la région hypogastrique sont occupées par les anses grêles.
Leur masse appendue au mésentère remplit la grande cavité péritonéale, au-
dessous du mésocôlon transverse jusqu’au pelvis.
- La fosse iliaque droite et le flanc droit. Le cæco-appendice et le côlon droit
occupent la fosse iliaque droite et le flanc droit. L’un et l’autre sont volumineux,
d’un calibre plus important que le côlon gauche et plus superficiels. Ils occupent le
dièdre formé par le psoas en dedans, l’iliaque en arrière, les muscles pariétaux les
recouvrant en avant. Le côlon droit est accolé à la paroi postérieure par la
coalescence du feuillet droit de son méso au péritoine pariétal. Cette adhérence le
rend fixe. Le péritoine pariétal parti du flanc droit, arrive au bord droit du côlon,
forme avec lui une rainure, une gouttière verticale qui poursuit vers le bas l’espace
inter-phréno-hépatique droit. Le péritoine tapisse le cæcum et le côlon, arrive à
leur bord médial et revêt la paroi postérieure de l’abdomen jusqu’à la racine du
mésentère.
- La fosse iliaque et le flanc gauche L’ un et l’autre sont occupés par le côlon
gauche, recouverts par la masse des anses grêles qui vient s’interposer comme
nous l’avons dit entre la paroi abdominale antéro-latérale et lui. Le côlon gauche
descend depuis l’angle gauche des côlons. Plus haut et plus profond que l’angle
droit, l’angle gauche siège dans l’hypochondre gauche.. Comme le côlon droit, le
côlon gauche est entièrement accolé à la paroi postérieure de l’abdomen. Il est de
petit calibre et profond, plus difficile à palper à travers la paroi abdominale que le
côlon droit. La fosse iliaque proprement dite est occupée par le côlon ilio-pelvien,
ou plus exactement par le côlon iliaque qui reste fixe jusqu’à la racine du
mésocôlon sigmoïde dont la partie transversale s’attache au détroit supérieur.
156
Introduction
Cette partie traite de l’appareil urinaire d’une part et d’autre part de l’appareil génital mâle et
de l’appareil génital femelle. Elle expose également l’anatomie de la glande surrénale, ainsi
que celle du sein.
Les surrénales n’appartiennent ni à l’appareil urinaire, ni à l’appareil génital. Mais leurs
rapports intimes avec le rein ont amené les anatomistes à les décrire avec l’appareil urinaire.
Nous traitons dans une même partie de l’anatomie de l’appareil urinaire et de l’appareil
génital pour deux raisons
- Leurs interférences embryologiques. Tous les deux se développent aux dépens
d’une crête commune formée par la prolifération du mésoblaste le long de la paroi
postérieure de la cavité abdominale. De plus, les canaux excréteurs des deux
appareils se jettent primitivement dans une cavité commune qui est le cloaque.
- Le rapport étroit entre le bas appareil urinaire et l’appareil génital Lors du
développement ultérieur, l’interdépendance des deux appareils est évident. Dans le
sexe masculin, le canal excréteur primitif y joue au début le rôle de canal urinaire,
puis se transforme en canal génital définitif. De plus, chez l’adulte les organes
urinaires et les organes génitaux déversent leurs sécrétions à l’extérieur par un
canal commun qui est l’urètre. En pathologie, les affections d’un compartiment ont
des conséquences sur l’autre. Exemple : l’hypertrophie prostatique est cause
d’obstacle à l’émission normale d’urine par l’urètre chez l’homme. Chez la femme
une tumeur génitale interne peut déterminer l’obstruction de la voie excrétrice
supérieure.
pointe remonte jusqu’au pôle supérieur du rein. En position haute, les surrénales ont tendance
à prendre la forme d’un triangle à base inférieure et à sommet supérieur.
La glande surrénale possède :
- Deux faces : une antérieure, l’autre postérieure ;
- Deux bords : un interne, l’autre externe ;
- Deux extrémités : une supérieure, l’autre inférieure.
1.3. Rapports
1.3.1. Face antérieure
Cette face plus ou moins plane regarde en avant et en dehors. Elle possède un sillon oblique
orienté suivant le grand axe de la glande. Ce sillon constitue le hile de la glande. Les rapports
de cette face varie selon le côté.
A droite : la surrénale est en rapport avec :
1. en avant et en dedans avec la veine cave inférieure qui la recouvre
largement ;
2. en dehors avec la foie ;
3. en bas avec le premier angle du duodénum par l’intermédiaire du fascia
de Treitz
4. Tout le reste de son étendue avec la face inférieure et postérieure du foie
où la surrénale laisse empreinte.
5. Le péritoine pariétal recouvre la face antérieure de la surrénale droite sur
une étendue variable suivant que cette glande se trouve directement au-
dessus du pédicule rénal ou à distance de lui.
A gauche : la face antérieure de la surrénale répond
1. en haut à l’estomac, par l’intermédiaire de l’arrière-cavité des épiploons
2. en bas au corps ou à la queue du pancréas par l’intermédiaire d’un fascia
d’accolement qui provient de la fusion du péritoine postérieur au feuillet
séreux rétro-pancréatique, et aux vaisseaux spléniques.
160
Les vaisseaux et les nerfs sont si nombreux sur le bord interne que
BLEICHER les compare à une crinière qu’il appelle la crinière vasculo-nerveuse.
1.3.5.Extrémité inférieure
Elle répond au pôle supérieur du rein et à la Xième côte. A gauche elle est en rapport avec le
sommet de la rate.
1.5. Structure
La capsule surrénale possède un parenchyme entouré par une membrane fibreuse mince mais
résistante. Le paranchyme se compose de deux parties : une partie périphérique appelées
cortex surrénal ou la cortico-surrénale, une partie centrale appelée médullaire, ou la médullo-
surrénale.
- La cortico-surrénale est de couleur jaunâtre, de consistance ferme. Elle possède 3 couches :
Une périphérique contenant des éléments rayonnés (= couche
glomérulaire qui secrète les minéralocorticoïdes (ex. : l’aldostérone),
Une moyenne ayant une structure radiée (= couche fasciculaire qui
secrète les glucocorticoïdes (ex. : cortisol),
Une couche profonde : la couche réticulaire qui secrète les androgènes
sunéraliens.
- La médullo-surrénale est rouge, molle et friable. Elle se détruit très vite après la mort.
Elle secrète l’adrénaline.
1.6.1. Artère : chaque surrénale reçoit trois artères, les artères capsulaires = artères
surrénales :
- Artère moyenne : vient de l’aorte, pénètre par le bord
interne et se distribue aux deux faces ;
162
1.6.3. Lymphatiques :
- Vont aux ganglions latéro-aortiques qui s’étendent du tronc coelique
au pédicule rénal.
- Certains traversent le diaphragme et vont aux ganglions
prévertébraux et médiastinaux postérieurs.
1.6.4. Nerfs : viennent du plexus solaire et du plexus rénal (= plexus primaires). Il existe
trois plexus surrénaux secondaires que l’on peut séparer en :
- Plexus surréno-diaphragmatique formé des fibres du plexus
diaphragmatique,
- Plexus surréno-rénal représenté par des filets du plexus rénal,
- Plexus surréno-solaire constitué par des filets émanant du plexus
solaire.
163
1.7.Paraganglions
2. Le haut-appareil urinaire
2.1. Rein(1) Parenchyme
C’est une membrane fibreuse qui entoure complètement le rein délimitant une loge rénale
complètement close de toutes parts.
Cette enveloppe comprend un feuillet antérieur et un feuillet postérieur. Le feuillet postérieur
ou fascia de Zuckerkandl est une lame résistance disséquable. Dans sa partie supérieure il
adhère intimement au diaphragme. Dans sa partie inférieure il est séparé des muscles rétro-
rénaux par du tissu graisseux pararénal. Le feuillet antérieur est moins net et moins résistant.
Sur une coupe transversale les deux feuillets se continuent avec la gaine conjonctive des gros
vaisseaux en dedans, en dehors ils se poursuivent par le fascia visceralis.
Sur une coupe parasagittale les deux feuillets présentent de sparticularités aux deux pôles :
Pôle supérieur : ils se fusionnent au-dessus de la glande surrénale ; en dessous de la
surrénale, ils sont unis par une mince cloison appelées fascia intersurrénalo-rénal.
Pôle inférieur : à quelques centimètres du pôle inférieur ils s’unissent.
Capsule adipeuse
Le fascia périrénal n’est pas en contact direct avec le rein et la glande surrénale. Il en est
séparé par une couche graisseuse appelée capsule adipeuse périrénale. Ainsi le fascia périrénal
limite autour du rein deux espaces : un espace périrénal en dedans et un espace pararénal en
dehors. Cet espace est situé entre le fascia rénal et la paroi musculaire postérieure. Il est
rempli de tissu graisseux.
Mobilit du rein : le rein présente une relative mobilité dans sa loge. Il subit lors des
mouvements respiratoires des déplacements de 3-4 cm : abaissement lors de l’inspiration,
ascension lors de l’expiration.
Le segment lombaire est en rapport avec les parties molles des fosses lombaires comprises
entre la colonne lombaire, la XIIè côte et la crête iliaque, c.à.d. : le psoas + son fascia (le
fascia iliaca) et le carré des lombes.
Le carré des lombes est séparé du rein par la graisse pararénale dans laquelle cheminent des
nerfs : le XIIè nerf intercostal, le grand abdominogénital, le petit abdominogénital.
Le rein déborde en dehors la carré des lombes et il entre en rapport avec l’aponévrose du
transverse qui constitue le fond du triangle de GRYNFELTT.
Le rein gauche : les rapports du rein gauche se séparent en trois segments : un supérieur ou
sus-colique, un moyen ou colique, un inférieur ou sous-colique.
Les bords internes des reins dans leur ensemble sont très proches des gros
vaisseaux abdominaux : Aorte à gauche, veine cave inférieure à droite.
Le pôle supérieur est en rapport avec la capsule surrénale des deux côtés, et aussi à gauche
avec le sommet de la rate ;
Le pôle inférieur est noyé dans la graisse péri et pararénale.
Le pôle supérieur du rein droit en regard du disque qui sépare D11 et D12 ;
Le pôle inférieur du rein droit répond à la partie moyenne de L3 à droite ;
Le pôle inférieur du rein gauche au disque qui sépare L2-L3.
Le pôle inférieur est à 4 cm au-dessus de la crête iliaque à droite, et à 5 cm à gauche ;
Le nombre des papilles varie de 4 à 20, le sommet des papilles est arrondi et
perforé de petits pertuis visibles à la loupe . L’ensemble de ces pertuis constitue l’area
cribrosa. Ce sont les orifices par lesquels les canaux collecteurs des ttubes urinifères déversent
leur contenu. L’area cribrosa des papilles simples présente de 10 à 20 orifices. Ce nombre est
2 ou 3 fois plus grand pour les papilles composées.
- La médullaire est représentée par des zones triangulaires de couleur rouge foncée
contenant des striations parallèles au grand axe du triangle. Les zones triangulaires sont des
sections des masses coniques appelées pyramides de Malpighi.
Il y a de huit à dix pyramides de Malpighi dans chaque rein. Leur sommet proémine dans
le sinus et constitue les papilles. Comme les papilles, les pyramides de Malpighi sont
simples ou composées.
- Le cortex est de couleur jaune rougeâtre, friable et moins consistant que la médullaire.
La substance corticale entoure le spyramides de Malpighi sauf les papilles, d’une part.
D’autre part elle sépare la base des pyramides de Malpighi et la surface du rein. Les parties
du cortex qui séparent le spyramides de Malpighi s’appellent les colonnes de Berlin.
La partie périphérique du cortex se compose de 2 parties : les pyramides de FERREIN
et le labyrinthe.
Les pyramides de Ferrein ont un aspect strié comme les pyramides de Malpighi. Situées en
dehors de celles-ci, elles semblent les prolonger vers la périphérie du rein. Elles s’étendent
de la base des pyramides de Malpighi en se rétrécissant vers la surface du rein sans jamais
atteindre celle-ci. Il existe 500 pyramides de Ferrein par pyramide de Ferrein entre elles
d’une part et d’autre part entre elles et la surface du rein.
Le labyrinthe a un aspect granuleurx dû à la présence d’innombrables granulations
rougeâtres appelées corpuscules de Malpighi.
Le parenchyme rénal est essentiellement constitué par des unités urinifères, les néphrons et
les tubules collecteurs qui sont décrits en Histologie.
Les reins se composent de plusieurs lobes soudés entre eux. Chaque lobe se compose de :
1°. Une pyramide de Malpighi,
2°. La zone de substance corticale qui entoure la pyramide et la prolonge jusqu’à la surface du
rein.
Les lobes se composent de lobules identifiables par les pyramides de Ferrein. Les lobules se
composent en fait d’un rayon médullaire entouré de substance corticale. La lobulation est très
apparente chez le fœtus.
2.1.7.1. Artères
Chaque rein reçoit une artère, branche de l’aorte abdominale. Cette artère se divise au niveau
du hile en deux branches terminales, l’une antérieure, l’autre postérieure. La branche
antérieure est prépyélique (devant le bassinet).
La branche postérieure est rétropyélique. Mais en fait elle longe le bord supérieur du baissnet
puis descend en arrière de lui, mais en le rasant seulement. Ce trajet laisse libre toute la partie
extra-hilaire postérieure du bassinet qui est facilement abordable par le chirurgien.
Les deux branches antérieure et postérieure se subdivisent plusieurs fois et donnent dans le
sinus deux arborisations, l’une prépyélique, l’autre rétropyélique.
Les dernières ramifications pénètrent dans le parenchyme rénal autour des papilles et
cheminent à la surface des pyramides de Malpighi jusqu’à leur base. Ces ramifications sont
appelées artères péripyramidales ou artères lobaires. Elles sont terminales c.à.d. qu’elles ne
s’anastomosent pas.
Les artères lobaires issues du système prépyélique irriguent les lobes antérieurs et la moitié
antérieure des lobes polaires et dorsaux.
Les artères lobaires issues du segement étropyélique, sur la surface extérieure du rein, par une
ligne imaginaire menée parallèlement au bord externe du rein à un centimètre en arrière de ce
bord. C’est la ligne avasculaire de HODGSON.
Chaque artère lobaire se divise au niveau de la base de la pyramide en deux artères
arquées (terminales). Les artères arquées donnent les artères interlobulaires
(perpendiculaires à l’axe des arquées). Les artères interlobulaires gagnent par un trajet
incurvé en une demi-arcade un espace interlobulaire compris entre plusieurs
pyramides de Ferrein et donnent les artères glomérulaires afférentes qui, en se
capillarisant, donnent les gloméules de Malpighi. Des glomérules partent des artères
efférentes qui donnent les capillaires destinés aux tubules rénaux.
171
Les artères arquées donent aussi naissance aux artères droites destinées à la
médullaire.
Les artères rénales polaires Ces artères naissent anormalement soit de l’aorte soit de l’artère
rénale. Elles abordent le rein directement par leur pôle. L’artère polaire inférieure est souvent
impliquée dans l’obstruction de la partie proximale de l’uretère.
Les artères des capsules périrénales. La capsule adipeuse du rein est irriguée par les branches
provenant de l’artère rénale, des surrénales, de la génitale, des coliques supérieures, des
lombaires et parfois de l’aorte. ces artères réalisent de nombreuses anastomoses. L’une des
anastomoses s’étend le long du bord externe du rein partant des artères surrénales à la
génitale. Cette anastomose forme l’arcade artérielle exorénale.
2.1.7.2. Veines
Les veines interlobullaires satellites des artères homonymes naissent à la surface du rein. Elles
se dirigent vers la base des pyramides de Malpighi où elles se jettent dans un réseau veineux
appelé voûte sus-pyramidale. Ce réseau reçoit les veines droites de la pyramide de Malpighi.
De ce réseau partent les veines lobaires qui gagnent le sinus du rein.
Dans le sinus existe un plan veineux prépyélique, et un plan veineux rétropyélique. Des
veines intermédiaires réunissent ces deux réseaux. Les veines se réunissent pour former dans
le sinus des branches progressivement importantes qui en dehors du sinus forment la veine
rénale.
2.1.7.3. Lymphatiques
Il existe deux types de lymphatiques : les vaisseaux lymphatiques des capsules périrénales, et
les lymphatiques du rein.
Les lymphatiques des capsules périrénale vont aux ganglions juxtaaotiques voisins situés à
l’origine de l’artère rénale et de la terminaison de la veine du même côté. Sur le trajet de ces
vaisseaux il y a des modules ganglionnaires.
172
Rapports
L’espace angulaire laissé entre deux petits calices est occupé par du tissu adipeux et des
vaisseaux péricaliciels.
La longueur des grands calices est variable. Elle est plus grande lorsque le bassinet est fin,
plus petite lorsque le bassinet est large.
2.2.3. Le bassinet
2.2.3.1. Configuration externe
Le bassinet a la forme d’un entonnoir aplati d’avant en arrière.
Le bassinet possède :
- 2 faces : une antérieure,l’autre postérieure
- 2 bords : un bord inférieur concave et un bord supérieur convexe ;
- une base située en haut et en dehors et un sommet situé en bas et en dedans, en
continuité avec l’urètre. Sa base mesure environ 20-25 mm en hauteur.
- Partie extra-hilaire
En dehors du hile, le bassinet occupe la partie postérieure du pédicule rénal.
Sa face antérieure est en rapport d’abord avec l’artère rénale et la branche antérieure de celle-
ci. Plus avant cette face en rapport avec la veine rénale et ses branches de division.
La face antérieure est encore en rapport à droite avec la deuxième portion du duodénum ; à
gauche avec le corps du pancréas et l’angle duodéno-jéjunal.
La face postérieure est croisée en haut par la branche artérielle rétropyélique qui le longe
ensuite jusqu’au hile.
174
Au delà du fascia périrénale postérieur, le bassinet répond des deux côtés au psoas. Il répond
en outre à gauche à l’apophyse costiforme de L1, à droite à l’intervalle qui sépare les
apophyses costiformes de L1 et L2.
2.3. L’uretère
C’est le conduit qui relie le bassinet à la vessie. Elle constitue la deuxième
partie du haut appareil.
Au niveau L3, il est croisé par l’artère génitale (spermatique ou utéro-ovarienne). La veine
génitale droite précroise l’uretère plus haut, car cette veine se jette dans la veine rénale.
L’uretère est croisé par l’artère colique moyenne gauche. A la limite inférieure de l’uretère,
celui-ci est croisé par le segment oblique de la racine du mésocôlon sigmoïde.
En dehors : l’uretère est en rapport avec le bord interne du rein en haut ; en bas, l’uretère
est longé par le côlon ascendant à droite, à gauche par le côlon descendant.
En dedans : l’uretère répond à droite à la veine cave inférieure ; à gauche à la 4è portion
du duodénum, à l’arc vasculaire de Treitz, à l’aorte et à l’artère mésentérique inférieure.
Au regard des vaisseaux iliaques l’uretère est très proche de la paroi abdominale antérieure.
Cette topographie correspond au point urétéral inférieur, situé à la jonction des tiers externes
et moyen d’une ligne joignant les 2 épines iliaques antéro-supérieures.
Chez la femme :
- Segment pariétal : les rapports sont comme chez l’homme par rapport aux
vaisseaux hypogastriques. Mais l’uretère répond ici en avant à l’ovaire et au
pavillon de la trompe.
En dessous du tronc de l’artère hypogastrique, il répond à l’artère utérine.
En dedans, l’uretère est recouvert par le péritoine et le plexus hypogastrique. Ces
derniers séparent l’uretère des anses grêles ou du côlon iliopelvien en haut et du
rectum en bas.
- Segment viscéral : l’uretère s’engage sous la base des ligaments larges et y croise
l’artère utérine. Puis l’uretère passe au niveau de l’insertion du vagin sur l’utérus.
177
Fonction de la vessie :
La vessie est un réservoir qui recueille l’urine urétérale de manière passive et continue, et qui
l’expulse de manière active et intermittente sous le contrôle de la volonté. Une telle
organisation de la fonction vésicale permet la vie des relations.
(1) Vide, la vessie est aplatie de haut en bas et d’avant en arrière ; et est appliquée à la face
postérieure de la symphyse et des 2 pubis dont elle épouse la courbure.
La vessie est donc de ce fait déprimée en cupule dont la concavité est
dirigée en haut et en arrière. On la compare à un tétraèdre présentant :
- Un sommet ou apex. L’apex est antéro-supérieur. Sur lui se fixe l’ouraque.
- Une face postéro-supérieure. Cette face est triangulaire avec une base postéro-
inférieure, concave en arrière et en haut.
- Une face antéro-inférieure. Elle est convexe et regarde en bas et en avant.
- Une face postéro-inférieure ou base de la vessie. Cette face est triangulaire. Elle
regarde en bas et en arrière.
- 2 bords latéraux et 1 bord postérieur.
179
(2) Pleine, la vessie devient globuleuse et forme un ovoïde à grosse extrémité postéro-
inférieure ayant un grand axe plus ou moins horizontal ; pourquoi ? Parce que :
- La paroi supérieure s’élève dans l’abdomen
- Ses bords s’élargissent
- Sa cupule devient un dôme.
La modification des parois et des bords de la vessie lors du remplissage
n’affecte pas la base qui reste par ailleurs fixe. Différentes méthodes radiographiques
opacifiant la vessie permettent d’en apprécier la forme.
2.1.3.2. Capacité
La capacité vésicale est très variable :
Ces cas ne sont pas physiologiques. Il était nécessaire de définir un concept physiologique. Ce
concept est la capacité vésicale physiologique.
Cette capacité est celle qui déclenche un besoin impérieux d’uriner. Cette capacité est en
moyenne de 300 à 350 ml. Ses extrêmes sont de 120 ml à 600 ml.
La capacité vésicale varie avec l’âge. Elle est de 100-120 ml chez l’enfant. Elle varie avec le
sexe. La femme a une capacité supérieure à celle de l’homme.
Elle varie aussi avec la rapidité de la réplétion vésicale.
2.1.3.3. La vessie du nouveau-né et de l’enfant
180
- Face antéro-inférieure
Cette face répond à diverses structures
Le squelette : la symphyse, les 2 pubis,
Les muscles : la partie antérieure du releveur de l’anus,
l’obturateur interne, les aponévroses de ces muscles,
Les vaisseaux : obturateurs internes, des artérioles rétro-
symphysiennes,
Les nerfs obturateurs.
La face antéro-inférieure est unie aux pubis par 2 ligaments : les 2 ligaments
pubovésicaux. Cette face est séparée de ses rapports par :
Entre la vessie et le vagin, il existe une cloison vésico-vaginale faite en haut d’un tissu
conjonctif peu serré dans lequel passent les uretères et des rameaux vasculaires. Ici les 2
organes sont séparables aisément. Mais en bas, le tissu intervésicovaginal devient dense et la
vessie plus solidement unie au vagin. Les 2 organes restent cependant encore séparables bien
que difficilement.
- Les bords
Les bords latéraux sont longés par les artères ombilicales. Chez l’homme le canal déférent
passe par ce bord avant d’atteindre la vessie.
Le bord postérieur répond par sa concavité chez l’homme au rectum, chez la femme à
l’isthme utérin.
1° Artères
- La vessie est irriguée de chaque côté : en bas et latéralement, par l’artère vésicale
inférieure, branche de l’hypogastrique ;
- En bas et en arrière, par les rameaux vésicaux des artères hémorroïdale moyenne,
prostatique et vésiculo-déférentielle chez l’homme, des artères utérine et vaginale
chez la femme ;
- En bas et avant, par l’artère vésicale antérieure, branche de la honteuse interne ;
- En haut, par les artères vésicales supérieures qui se détachent de l’obturatrice et de la
partie perméable de l’artère ombilicale.
2° Veines
Les veines des parois vésicales se jettent dans un riche réseau veineux superficiel. Les
veines de ce réseau déversent leur contenu en avant dans la partie antérieure du plexus de
Santorini, sur les côtés dans les plexus vésico-prostatiques, en arrière dans le plexus séminal.
183
Les veines efférentes principales de ces plexus et les veines vésicales sont tributaires des
veines hypogastriques.
3° Lymphatiques
Enfin, des lymphatiques nés au voisinage du col de la vessie se portent en arrière et en haut
et se terminent dans les ganglions du promontoire.
4° Nerfs
Ils proviennent des 3e et 4e sacrées, en partie directement, mais surtout par l’intermédiaire
du plexus hypogastrique, qui lui apporte aussi des fibres du sympathique.
Courbure antérieure. Après qu’il ait pénétré dans le corps spongieux, l’urètre change de
direction. Il se porte en avant et en haut en faisant 1 angle à sinus antérieur = angle sous-
pubien. Quand il arrive en avant de la symphyse il se coude et descend vertticalement
lorsque la verge est en état de flaccidité. Le coude urétral forme 1 angle à sinus inférieur =
angle prépubien.
L’angle prépubien s’efface llrs de l’érection.
La courbure antérieure n’est pas fixe. Elle se modifie selon l’état de flaccidité ou d’érection.
2.14.2. Dimensions
- La Longueur. Elle varie suivant l’âge le sujet, et l’état physiologique. En moyenne et chez
l’adulte, 16 cm (15 à 18 cm) soit : 2,5 – 3,0 cm pour la portion prostatique, 1,5 cm pour
l’urètre membraneux, 12 cm pour l’urètre spongieux.
- Le Calibre. Le calibre est décrit lors des mictions, c’est-à-dire lors de la dimension
physiologique. Ce calibre est inégal parce qu’il existe des portions rétrécies et des portions
dilatées.
Portions rétrécies. Elle sont eu nombre de 4
- Méat. Il est la portion la plus étroite, abvec un diamètre moyen de 5 mm.
- La partie moyenne de l’urètre spongieux
- La portion membraneuse
- L’orifice du col.
Portions diilatées : Elles sont au nombre de 3
- La fosse navicculaire
- Le cul-de-sac bumbaire
- La portion prostatique.
Les parois del’urètre sont très extensibles ; le point le moins extensible est le méat. En
clinique on peut les dilater. Il est conseillé de ne pas dépasser 10 mm par l’urètre
membraneux.
2.14.2. Configuration externe interne.
La surface de l’urètre est blanchâtre sur le cadavre, rosé sur le vivant. On étudie la
configuration interne segment par segment.
Urètre prostatique
La paroi postérieure est soulévée par une saillie médiane allongée verticalement : veru
montanum = colliculus séminal. Le veru est éffilé à ses 2 extrémités. Il mesure de 12 à 14
mm de longueur et 3 mm de hauteur. L’extrémité proximale du veru se prolonge vers le
haut par 2 replis divergennts, ce sont les freins du veru. Entre eux se trouve 1 fossette, la
fossette prostatique. L’extrémité inférieure se prolonge jusqu’à l’urètre membraneux en
formant une crête : la crête urétrale.
A la partie la plus saillante du veru se trouve l’utricule prostatique. L’utricule est un cul-
de-sac de 10 à 12 mm de longueur dirigé en arrière et en haut dans l’épaisseur de la
prostate. Il est le vestige de l’extrémité inférieure des canaux de Müller (qui chez la
186
Elle a une couche épithéliale. Cet épithélium est cylindrique stratifié (type transitionnel), sauf
dans la fosse navicculaire où il devient stratifié pavimenteux.
Les lacunes de Morgani sont à la coupe de simples évaginations de cet épithélium.
L’épithélium surmonte un chorion riche en fibres élastiques.
La musculeuse
Elle possède une couche interne longitudinale et un externe circulaire.
2.2.5. Rapports de l’urètre
Ils sont fonction des segments
2.2.5.1. Urètre prostatique
Cet uètre est entièrement entouré par la prostate
2.2.5.2. Urètre membraneux
Le sphincter strié qui forme ici un anneau complet entoure entièrement l’urètre.
Par l’ intermédiaire de l’aponévrose moyenne du périné, lurètre est en rapport avec :
- En avant la veine dorsale de la verge et le plexus le Santorini,
- En arrière avec le muscle transverse profond, les forces ischiatiques et le rectum,
- Latéralement, le muscle releveur de l’anus.
2.2.5.3. Urètre spongieux.
Il est contenu dans le corps spongieux ; il en partage les rapports
- Côté dorsal, les corps caverneux
- Côté ventral, le scrotum.
2.2.6. Vaisseaux et nerfs
Les artères
- Portion prostatique : ce sont les artères de la prostate
- Portion membraneuse : ce sont de chaque côté les
Artère bulbaire
Branche de la honteuse interne
Branche de l’artère hémorroïdale inférieure ;
- Portion spongieuse : ce sont les
Artère bulbaire
Artère bulbo-urétrale
Dorsale de la verge
Branche de la honteuse interne
Les veines :
188
Les veines se jettent selon les portions de l’urètre : les veines de la portion
- Prostatique dans les veines vésico-prostatiques et séminales et dans le plexus de
Santorini
- Membraneuse IDEM
- Spongieuse dans la veine dorsale de la verge.
Les lymphatique
Ils se drainent selon les portions de l’urètre :
- Les lymphatiques de la portion spongieuse dans les ganglions inguinaux et iliaques
externes
- Les lymphatiques des portions prostatiques et membraneuse dans les ganglions
iliaques externes et hypogastriques, comme les lymphatiques de la prostate.
Les nerfs
Ils proviennent du :
1. Plexus hypogastrique via le plexus prostatique
2. Rameau bulbo-urétral du nerf périnéal
3. Nerf dorsal de la verge.
La paroi urétrale contient dans son épaisseur des glandes dites para-urétrales ou glandes de
Skene. Ces glandes au nombre de 2, sont placées de chaque côté du canal dans la couche
musculaire et en dehors d’elle. Les canaux excréteurs descendent dans la partie profonde de la
muqueuse et débouchent de part et d’autre du méat urétral.
1.1.2.2. Dimensions
Il possède 3 axes :
- Un grand axe de 4-5 cm
- Un petit axe de 3 cm
- Une épaisseur de 2,5 cm
Son poids moyen est de 20 grammes.
1.1.2.3. Orientation
Le grand axe est normalement oblique de haut en bas et d’avant en arrière.
193
Un petit corps ovoïde est appendu à cette extrémité. C’est l’hydatide sessile de Morgani qui
est un vestige de l’extrémité supérieure du canal de Müller.
Le corps est prismatique triangulaire. Sa face supérieure est recouverte par la vaginale. Sa
face interne est en rapport avec les vaisseaux du cordon et le canal déférent. Sa face inférieure
est tapissée par la séreuse vaginale et séparée du testicule par un cul-de-sac (la fossette
interépididymotesticulaire.
La queue est aplatie de haut en bas. Sa face supérieure est recouverte par la vaginale. Sa face
inférieure est unie au testicule. En dedans, la queue est en rapport avec les éléments du
cordon.
1.2.3.4. Constitution
L’épididyme est un conduit très flexueux pelotonné sur lui-même. Déroulé, ce canal est long
de 6 m. Son calibre est de 0,3 mm. Les flexuosités du canal épididymaire sont unies par du
tissu conjonctif ou albuginée épididymaire.
- Portion inguinale : Cette portion est celle qui traverse le canal inguinal. Dans ce canal,
le canal déférent a les mêmes rapports avec les éléments du cordon que dans la portion
funiculaire. On trouve en outre à ce niveau les rameaux génitaux des nerfs génito-crural
et abdomino-génital, ainsi que l’artère funiculaire.
- Portion iliaque : Cette portion s’étend de l’orifice profond du canal inguinal aux
vaisseaux iliaques. Elle est en rapport avec la paroi iliaque. Au niveau de l’orifice
profond du canal inguinal, le canal déférent accompagné de l’artère déférentielle se
sépare des autres éléments du cordon spermatique. La destination des autres éléments
du cordon est décrite avec la vascularisation du testicule.
Après avoir quitté l’orifice profond du canal inguinal, le canal déférent se porte en
dehors et en arrière. Dans ce trajet il enjambe en dehors la crosse concave en haut de
l’artère épigastrique.
En dedans, il croise les vaisseaux iliaques externes, avant de s’engager dans la cavité
pelvienne.
- Portion pelvienne : Cette portion s’étend du croisement du canal déférent des vaisseaux
iliaques à sa jonction avec le col de la vésicule séminale. On distingue à cette portion un
segment latéro-vésical et un segment rétro-vésical. Le segment latéro-vésical s’accole à
la paroi latérale de la vessie où il est en rapport en haut avec l’artère ombilicale, en bas
et à l’extrémité postérieure de la paroi latérale de la vessie, avec l’uretère.
Le segement rétro-vésical s’applique à la paroi postérieure de la vessie. Il est dilaté et
est nommé l’ampoule du canal déférent. En haut il est sous-péritonéal. En bas il est
compris dans une membrane fibreuse tendue entre le cul-de-sac vésico-rectal et le
périnée. Cette membrane est appelée aponévrose prostato-péritonéale de
DENONVILLERS.
198
1.2.5.Vésicules séminales
Il existe 2 vésicules séminales, réservoirs membraneux. Leur fonction est d’accumuler le
sperme entre 2 éjaculations.
1.2.5.1. Situation
Chaque vésicule séminale est reliée à l’extrémité terminale de l’un des canaux déférents. Elle
se situe entre la vessie et le rectum.
1.2.5.2. Forme et dimensions
La vésicule séminale possède 3 parties :
- Une postéro-externe, arrondie : le fond ;
- Une moyenne : le corps
- Une antéro-interne : le col.
La vésicule séminale est longue de 5-6 cm. Son épaisseur est de 5 mm. La largeur la plus
grande de 15 mm en moyenne. La vésicule séminale est maintenue pliée sur elle-même par du
tissu conjonctif.
1.2.5.3. Rapports
Les vésicules séminales sont contenues dans l’aponévrose prostato-périnéale. Les rapports des
vésicules séminales s’effectuent à travers cette membrane.
Par leur face antéro-supérieure, elles sont en rapport avec la base vésicale. Par leur face
postéro-inférieure, elles reposent sur le rectum.
Leurs bords internes répondent à l’ampoule du canal déférent. Leur bord externe est en
rapport avec les plexus veineux vésico-prostatique et séminal ainsi qu’avec les filets nerveux
du plexus hypogastrique.
Le col est enfoui dans la prostate. Le fond répond à la terminaison de l’uretère dans la paroi
vésicale.
1.2.5.4. Constitution
La vésicule séminale se présente à la dissection comme un conduit tortueux enfoui dans le
tissu conjonctif et infléchi sur lui-même. La cavité vésiculaire présente les mêmes
irrégularités que la surface externe.
199
1.2.6.Canaux éjaculateurs
1.2.6.1. Situation
Ces canaux s’étendent de la jonction entre les canaux déférents et du col de la vésicule
séminale au veru montanum où ils s’ouvrent à côté de l’orifice de l’utricule.
1.2.6.2. Dimensions, forme
Les canaux éjaculateurs ont une forme conique. Ils ont une longueur moyenne de 2,5 cm, un
diamètre de 1 à 2 mm à la base et de 0,5 mm à leur terminaison.
1.2.6.2 . Trajet et rapports
Les canaux éjaculateurs sont contenus dans tout leur trajet dans la prostate.
(1) L’artère déférentielle est accolée au canal déférent sur tout son parcours et s’anastomose à
l’extrémité postérieure du testicule avec la branche épididymaire.
1.2.7.2. Les veines
Les veines du testicule et de la partie antérieure de l’épididyme se réunissent en un réseaux
veineux, le plexus spermatique antérieur situé en avant du cordon.
Les veines de la partie postérieure de l’épididyme forment un réseau veineux situé en arrière
du cordon, le plexus spermatique postérieur.
Les veines du canal déférent au niveau du cordon se rendent aux réseaux veineux du cordon ;
au niveau du bassin, elles se rendent au plexus veineux vésico-prostatique et séminal.
Les veines des véiscules séminales et des canaux éjaculateurs se terminent dans le plexus
veineux vésico-prostatique et séminal.
1.2.7.4. Les canaux aberrants du rete tesis. Ce sont des conduits borgnes en relation par
l’une de leurs extrémités avec le rete testis. Ce sont aussi des reliquats des
canalicules Wolfiens.
1.2.7.5. L’organe de Giraldès C’est un amas de petites vésicules ou de canalicules situés
au-dessus du corps ou de la tête de l’épididyme.
1.4. La verge
Autour de sillon balano-préputial, les téguments de la verge forment un repli annulaire appelé
le prépuce.
L’extrémité postérieure du pénis s’appelle racine. Elle est fixée solidement :
- A la symphyse pubienne et au pubis par le ligament suspenseur de la verge ;
- Aux branches ischio-pubiennes par les corps caverneux.
1.4.3. Dimensions
Elles varient selon les individus et l’état fonctionnel. En moyenne :
- A l’état flaccide : la longueur est de 10 cm, la circonférence de 9 cm ;
- A l’état d’érection : la longueur est de 15 cm, la circonférence de 12 cm. Le
volume à l’état d’érection peut atteindre le triple de sa valeur à l’état flaccide.
1.4.4. Constitution
Le pénis se compose d’organes érectiles : 2 corps caverneux et un corps spongieux ; et
d’enveloppes.
1.4.4.1. Les corps caverneux
Ils sont cylindriques. Leurs extrémités, antérieure et postérieure sont rétrécies. Leur longueur
est de 15 cm sur un pénis flaccide, 20 cm sur un pénis érigé. Chaque extrémité postérieure ou
racine est fixée au bord inférieur des branches ischio-pubiennes par sa face externe.
Les 2 racines montent le long des branches ischio-pubiennes en convergeant. En-dessous de
l’arcade pubienne, elles se réunissent par leur face interne. Les 2 corps caveneux restent ainsi
accolés jusqu’à leur extrémité antérieure.
Les corps caverneux déterminent entre eux 2 gouttières, l’une supérieure (dorsale) l’autre
inférieure (ventrale) : une tunique fibreuse tapidde la gouttière inférieure, c’est lame sus-
urétrale.
L’extrémité antérieure des 2 corps caverneux est effilée et plate. Elle s’enfonce dans le gland.
1.4.4.2. Le corps spongieux
Il engaine l’urètre antérieur. La longueur moyenne est de 13 cm sur un pénis flaccide, 18 cm
sur un pénis érigé.
Par sa face supérieure, le corps spongieux s’enfonce dans la gouttière ventrale des corps
caverneux ;
Les 2 extrémités du corps spongieux sont renflées. Le renflement postérieur piriforme,
s’appelle le bulbe. Le renflement antérieur conique s’appelle le gland ;
204
1.5. La prostate
1.5.1. Fonction, situation
C’est une glande sexuelle dite accessoire ou secondaire par opposition au testicule qui est la
glande sexuelle principale. Quoique secondaire, la prostate est indispensable à la
reproduction. C’est une glande exocrine qui élabore une partie du sperme et participe à la
physiologie du coït.
La prostate se situe sous la vessie autour de l’urètre proximal. Elle intervient de ce fait dans la
miction.
1.5.2. Forme, couleur, consistance
- Forme : la prostate a la forme d’un cône aplati d’avant en arrière. Sa base est
supérieure et son sommet inférieur. On lui distingue une face antérieure, une face
postérieure et 2 faces latérales
- Couleur : la coloration de la prostate est blanchâtre
- Sa consistance est souple.
1.5.3. Dimensions
La prostate est peu développée jusqu’à la puberté. Sa croissance est rapide à partir de cette
époque. Chez l’adulte, ses dimensions moyennes sont : - Hauteur = 23 - 30 mm, -Diamètre à
la base = 25 - 40 mm.
206
Une zone centrale traversée par les canaux éjaculateurs, située en arrière de l’urètre sus-
montanal ;
Une zone de transition située en avant de l’urètre sus-montanal et, de part et de l’autre de lui ;
Elle est le siège de l’hypertrophie bénigne ;
Une zone périphérique qui engaine le reste de la glande sauf en avant. Cette zone est le siège
du cancer de la prostate ;
En avant on trouve un stroma fibreux.
La prostate possède un parenchyme glandulaire entouré par une capsule fibro-élastique. De
cette capsule partent des travées musculoélastiques ou septum qui se dirigent vers la
musculature périurétrale essentiellement de la région du veru. Ces septa permettent
d’individualiser les lobes ou zones prostatiques.
- La vulve,
- Les glandes annexes : glandes de Bartholin.
2.1.Les ovaires
2.1.1. Nombre et rôle
Ils sont au nombre de 2, l’un à droite, l’autre à gauche. Leur rôle est de produire d’une part les
ovules, d’autre part un certain nombre d’hormones femelles.
2.1.2. Situation
Les ovaires se trouvent dans la cavité pelvienne, en arrière des ligaments larges, contre la
paroi latérale de la cavité pelvienne.
2.1.3. Forme, dimension, aspect, couleur, consistance
Les ovaires ont une forme ovoïde aplatie de dedans en dehors. Ils possèdent :
2 faces : l’une externe, l’autre interne ;
2 bords : l’un antérieur, l’autre postérieur ;
2 extrémités : une supérieure, l’autre inférieure.
Leur grand axe passant par les 2 extrémités est vertical chez la nullipare, mais oblique en
bas chez la multipare.
L’aspect de l’ovaire varie avec l’âge :
- A la puberté : la surface est lisse ;
- Après la puberté : cette surface se couvre de saillies qui sont déterminées par les
follicules et de GRAAF et par des cicatrices dues à la rupture de ces follicules ;
- Après la ménopause : la surface tend à redevenir lisse :
Les saillies folliculaires disparaissent, les cicatrices s’atténuent,
Le volume diminue de manière significative.
2.1.4. Rapports
L’ovaire est presque entièrement libre et nu de la cavité péritonéale. Seuls son bord antérieur
et ses extrémités sont reliés par des ligaments, d’une part au ligament large d’autre part à
l’uterus, et à la trompe.
209
Ainsi, sur tout le reste de son étendue, l’ovaire est en rapport avec les organes voisins de la
cavité péritonéale.
2.1.4.1.La face externe
Chez la nullipare (ovaire vertical), la face externe s’applique sur une dépression de la
paroi latérale pelvienne appelée la fossette ovarienne. Cette fossette est limitée en bas et
en avant par le ligament large, en haut par les vaisseaux iliaques externes, en arrière par
les vaisseaux hypogastriques et l’uretère.
Chez la multipare (ovaire abaissé oblique en bas), l’ovaire s’applique sur une autre
dépression, la fossette de Claudius. Cette dépression se trouve en arrière et en dessous de
la précédente. Elle est limitée en avant par l’urètre, en arrière par la paroi pelvienne
postérieure, en bas par le repli péritonéal utéro-sacré.
2.1.4.2. La face interne est recouverte par le pavillon de la trompe et par le mésososalpinx.
2.1.4.3. Le bord antérieur. Le mésovarium s’insère le long de ce bord, selon une ligne
sinueuse, la ligne de Farre où le péritoine fait brusquement place à l’épithélium
ovarien. Il délimite un espace étroit, le hile, par lequel les vaisseaux et les nerfs
pénètrent dans l’ovaire.
2.1.4.4. Le bord postérieur répond, chez la nullipare aux vaisseaux hypogastriques et à
l’uretère, chez la multipare à la paroi pelvienne postérieure.
2.1.4.5. Les extrémités sont des liens d’attache des ligaments (cfr. Moyens de fixité).
1.1.5.Moyens de fixité et ligaments de l’ovaire
L’ovaire est maintenu dans sa position par le mésovarium, très court, qui le fixe au
mésosalpinx ; le ligament lombo-ovarien, qui commence au voisinage de l’origine des
vaisseaux utéro-ovariens et se termine à l’extrémité supérieure et antérieure de l’ovaire ; le
ligament tubo-ovarien qui relie le pôle supérieur de l ‘ovaire à la surface externe du pavillon
de la trompe ; le ligament utéro-ovarien, qui s’étend de l’angle latéral de l’utérus à l’extrémité
inférieure de l’ovaire.
l’extrémité inférieure de cet organe elle s’anastomose avec l’artère utérine. De cette
anastomose naissent de nouvelles branches ovariennes.
2.1.6.3. Les lymphatiques suivent le trajet des vaisseaux sanguins et se jettent dans les
ganglions latéro-aortiques sous-jacents au pédicule rénal, à gauche dans les ganglions
latéro et pré-aortiques sous-jacents à ce pédicule.
2.1.6.4. Les nerfs proviennent du plexus intermésentérique via le plexus ovarien qui
accompagne l’artère ovarienne.
2.3.2. Situation
L’utérus se trouve dans la cavité pelvienne, entre la vessie et le rectum, au-dessus du vagin,
en-dessous des anses intestinales et du côlon.
2.3.3. Forme, dimensions, consistance, direction
2.3.3.1. Forme. Elle est celle d’un cône tronqué, aplati dávant en arrière. Son sommet est
inférieur. Un peu au-dessus de sa partie moyenne il présente un étranglement. C’est
l’isthme utérin. L’isthme se divise en 2 parties : l’une supérieure, le corps, l’autre
inférieure, le col.
2.3.3.2. Dimensions
Chez la nullipare. La longueur est de 6,5 cm. Soit pour le corps 3,5 cm ; pour l’isthme 1
cm ; pour le col 2 cm. La largeur est de 4 cm pour le corps ; 2,5 cm pour le col.
L’épaisseur est de 2 cm en moyenne.
Chez la multipare : la moyenne est de 7 – 8 cm ; la largeur à la base est de 5 cm, au niveau
du col 3 cm. L’épaisseur est de 3 cm en moyenne.
2.3.3.3. Consistance. Elle est ferme chez le vivant, dur chez le cadavre.
2.3.3.4. Direction
L’utérus est normalement à la fois antéfléchi (en position de flexion en avant) et antéversé (en
position de version en avant).
212
La flexion est une inclinaison du corps sur le col. Le corps et le col forment ainsi un angle
ouvert en avant de 100 – 120°.
La version est une rotation. Le corps et le col tournent en sens inverse autour d’un axe
transversal passant par la partie moyenne de l’utérus. Dans l’antéversion : le corps s’incline
en avant, le col se porte en arrière.
2.3.4.3. Le col
Il est séparé en 3 parties par l’insertion du vagin : sus-vaginale, vaginale, sous-vaginale ou
intravaginale.
La portion sus-vaginale est en rapport en avant avec la vessie, en arrière avec le rectum à
travers le cul-de-sac de Douglas. Latéralement, il est en rapport en haut avec les ligaments
larges, en bas avec l’espace pelvi-rectal où passent l’uretère et l’artère utérine.
La portion vaginale est représentée par la ligne d’insertion du vagin. Cette ligne est
épaisse de 0,5 cm, et oblique de haut en bas et d’avant en arrière. Son insertion antérieure
se situe à l’union du tiers moyen avec le tiers inférieur, en arrière au tiers moyen ou à
l’union des tiers supérieur et moyen.
La portion intravaginale ou « museau de tanche » est conique à sommet inférieur arrondi.
Ce sommet est percé d’un orifice, l’orifice externe du col. Cet orifice donne accès à la
cavité utérine. L’aspect du museau de tanche est variable :
Chez la vierge, le col est lisse, régulier, uni et ferme long. Son orifice
externe est circulaire classiquement ou en forme de fente transversale de 5 –
6 mm.
Chez la primipare :
- La consistance est moins ferme que chez la vierge ;
- L’orifice externe s’allonge. Ses lèvres portent une ou 2
incisures peu profondes.
Chez la multipare :
Le col est court mais large. Sa consistance encore moins ferme que chez la
primipare.
La fente atteint 1,5 cm. Ses lèvres portent de nombreuses incisures.
La museau de tanche est séparé de la paroi vaginale par un cul-de-sac annulaire séparé en 4
parties : un cul-de-sac antérieur, un postérieur, 2 latéraux.
2.4. Vagin
2.4.1. Nombre et fonction
C’est le conduit unique qui relie l’utérus à la vulve. Il est l’organe de la copulation.
2.4.2. Situation
Le vagin se situe en avant du rectum, en arrière de la vessie, en dessous de l’utérus.
2.4.3. Forme
Vide, il est plat d’avant en arrière. En haut, l’extrémité supérieure à la forme d’une cupule qui
coiffe le museau de tanche. En bas il est plat transversalement. Il possède 2 faces : une
antérieure, une postérieure. Et 2 bords latéraux : 2 extrémités.
2.4.4. Dimensions
Le vagin est long en moyenne de 8 cm. Sa paroi antérieure est longue de 7 cm. Sa paroi
postérieure est courte : 9 cm. Annulaire, fendu en 2 lèvres latérales (= labié). Il peut
complètement fermer l’orifice vaginal. L’hymen est déchiré lors du premier coït.
2.4.5. Les rapports
2.4.6. Configuration intérieure
On trouve sur la surface interne du vagin des plis transversaux qui sont des épaississements de
la muqueuse. Ces plus appelés crêtes ou rides du vagin sont très développés dans les 2/3
inférieurs du vagin.
2.4.7. Structure du vagin
Le vagin se compose de 3 tuniques :
Une extérieure : conjonctive
Une moyenne : musculaire
Une intérieure : muqueuse.
2.5. Vulve
2.5.1. Définition : La vulve est l’ensemble des organes génitaux externes de la femme.
2.5.2. Configuration générale
La vulve s’organise autour d’une dépression médiane au fond de laquelle s’ouvrent l’urètre et
le vagin. Cette dépression s’appelle le vestibule.
Elle est limité lèvres se perdent dans une saillie antérieure, le mont de Vénus. Les petites
lèvres sont reliées par leur extrémité antérieure à un organe érectile, le clitoris.
Le clitoris est constitué par 2 corps caverneux insérés sur la moitié supérieure de la branche
ischiopubienne. Ils se réunissent sur la ligne médiane en-dessous de la symphyse pubienne.
La vulve contient 2 autres organes érectiles, les bulbes vestibulaires (ou vulvaires). Ils sont
semblables aux bulbes de l’homme; ce sont des corps ovoïdes de 3 cm placés dans le fond
du vestibule, de part et d’autre de la vulve. Deux glandes sont annexées à la vulve. Ce sont les
glandes de Bartholin.
Forme et dimension : Les mamelles sont à peu près hémisphériques chez la jeune fille.
Cependant, leur moitié inférieure est ordinairement un peu plus arrondie et saillante que leur
moitié supérieure. Cette disposition s’accentue avec l’âge et sous l’influence de la grossesse,
de telle sorte que les mamelles deviennent pendantes et sont séparées, en bas, de la paroi
thoracique par un sillon sous-mammaire de profondeur variable.
Structure de la mamelle
1° Revêtement cutané
2° Glande mammaire
La glande mammaire revêt un peu près la forme de la mamelle elle-même. Elle est
partout directement recouverte par une mince lame de tissu fibreux, appelée par certains
capsule fibreuse de la glande. Cette capsule n’est pas une enveloppe isolable et fait corps,
surtout en avant, avec la masse glandulaire.
La surface de la glande est régulière, à peu près plane, sur la face postérieure de la masse
glandulaire. Partout ailleurs, elle est très irrégulière. De plus, sa circonférence, que découpent
de profondes et larges incisures, émet en dehors un prolongement axillaire.
La glande mammaire est située dans l’épaisseur du pannicule adipeux, et celui-ci forme
au corps glandulaire une enveloppe à peu près complète, à laquelle on peut distinguer une
couche postérieure et une couche antérieure réunies entre elles sur le pourtour de la glande.
La couche adipeuse antérieure ou préglandulaire fait défaut dans la région de l’aréole où
la glande mammaire n’est séparée du derme et du muscle aréolaire que par une mince couche
de tissu conjonctif. Partout ailleurs les pelotons graisseux de la couche adipeuse
préglandulaire sont contenus dans de petites loges, les fosses adipeuses, formées de la façon
suivante : la face antérieure de la glande, très irrégulière, est hérissée de saillies lamelleuses,
et la capsule qui les recouvre se prolonge au delà de leur sommet jusqu’à la face profonde de
la peau en formant les crêtes fibreuses du sein ; les crêtes, anastomosées entre elles, limitent
avec la peau des loges remplies par le tissu graisseux de la couche adipeuse préglandulaire ;
ces loges sont les fosses adipeuses.
On trouve encore dans cette couche un plexus artériel formé par les ramifications
tégumentaires superficielles des artères de la mamelle, et un réseau veineux superficiel très
développé, surtout à l’époque de la gestation et de l’allaitement.
La couche adipeuse postérieure ou rétro-glandulaire est plus mince que l’antérieure. Les
fosses adipeuses n’existent pas, seules quelques travées fibreuses tendues de la glande au
fascia superficialis séparent les pelotons adipeux les uns des autres.
Cette lame adipeuse contient un réseau artériel et de nombreuses veines.
219
Ici, comme dans toutes les régions où il existe un pannicule adipeux et un tissu cellulaire
sous-cutané distincts, celui-ci est séparé de celui-là par un fascia superficialis qui limite
profondément le pannicule adipeux.
La couche cellulaire comprise entre le fascia superficialis et l’aponévrose de revêtement
des muscles grand pectoral et grand dentelé est un tissu lamelleux lâche, dans lequel
Chassaignac et, après lui, Richet ont vu une bourse séreuse sous-mammaire. L’existence de
cette bourse doit être rare.
Vaisseaux et nerfs
1° Artères
La partie interne de la mamelle est irriguée par les branches perforantes de la mammaire
interne, qui traversent les six premiers espaces intercostaux. La branche perforante principale,
ou artère principale interne, traverse le deuxième espace.
Les parties externe et inférieure reçoivent leurs artères de la mammaire externe, de la
scapulaire inférieure, de l’acromio-thoracique et de la thoracique, branches de l’axillaire.
L’une d’elles est plus importante que les autres ; c’est l’artère principale externe. Enfin, la
glande mammaire reçoit encore quelques rameaux des intercostales. La plupart des artères
abordent la glande surtout par sa face superficielle. les artères rétro-glandulaires sont peu
nombreuses.
2° Veines
3° Lymphatiques
Il faut distinguer trois catégories de collecteurs selon qu’ils sont tributaires de ganglions
axillaires, des ganglions mammaires internes et des ganglions sus-claviculaires.
- Voie transpectorale : Il est fréquent de voir des collecteurs issus de la face profonde de la
glande mammaire gagner, à travers le grand pectoral et l’aponévrose clavi-pectoral, les
ganglions sous-claviculaires. Ces lymphatiques peuvent être interrompus par des ganglions
interpectoraux.
b. Collecteurs tributaires des ganglions mammaires internes : Il existe normalement des troncs
lymphatiques qui viennent de la partie interne de la glande, traversent le grand pectoral et les
espaces intercostaux, le plus souvent les 3e et 4e espaces sinon les 1er et 2e espaces ; ils se
terminent dans les ganglions de la chaîne mammaire interne.
Les nerfs cutanés sont fournis par la branche sus-claviculaire du plexus cervical
superficiel, par le rameau perforant antérieur et par le rameau perforant latéral des deuxième,
troisièmes, quatrième, cinquième et sixième nerfs intercostaux. Ces rameaux perforants
innervent également la glande mammaire.
221
1° Périnée de l’homme
Forme extérieure
L’anus est placé dans le triangle postérieur du périnée, en arrière de la ligne bi-ischiatique
qui unit les deux tubérosités de l’ischion.
En avant de l’anus, on voit une saillie large, médiane, antéro-postérieure, qui se perd en
avant dans les bourses. Cette saillie est déterminée par le bulbe, le corps spongieux et les
muscles bulbo-caverneux. Un raphé médian la parcourt sur toute sa longueur et se prolonge
sur le scrotum.
Le bord inférieur des muscles grands fessiers fait saillie à la limite postérieure de la
région.
Constitution
La constitution du périnée est différente dans le périnée antérieur et dans le périnée
postérieur.
A. Périnée antérieur
contient les racines des corps caverneux, le bulbe, la partie périnéale du corps spongieux, et
les trois muscles : ischio-caverneux, bulbo-caverneux et transverse superficiel.
L’aponévrose superficielle émet des expansions qui recouvrent ces muscles et s’unissent
ensuite, dans la profondeur, au feuillet inférieur de l’aponévrose moyenne.
Les muscles et leur revêtement limitent, de part et d’autre de la ligne médiane, un espace
triangulaire, appelé triangle ischio-bulbaire. Un peu de tissu cellulaire remplit ce triangle que
traversent quelques petits vaisseaux sans importance et le rameau bulbo-urétral du nerf
honteux interne. Ce rameau donne des filets aux trois muscles du triangle ischio-bulbaire.
B. Périnée postérieur
leur bord supérieur et à leurs extrémités antérieure et postérieure, tandis qu’elles s’écartent
graduellement l’une de l’autre, de haut en bas. Sur coupe vertico-transversale, la fosse ischio-
rectale est donc triangulaire. Elle présente à décrire trois parois (interne, externe et inférieure),
un bord supérieur, une base et deux extrémités, l’une, antérieure, l’autre, postérieure.
La paroi interne ou supéro-interne est un plan musculaire continue, incliné de haut en bas
et de dehors en dedans, constitué en haut par le releveur de l’anus, l’ischio-coccygien et leur
revêtement celluleux, en bas par le sphincter de l’anus et le raphé ano-coccygien.
La paroi externe, à peu près verticale, est formée par le muscle obtirateur interne et son
aponévrose. Celle-ci se dédouble pour engainer les vaisseaux et nerf honteux internes. On
trouve de haut en bas, dans ce canal dit canal d’Alcok : tantôt (et c’est le cas le plus fréquent)
la veine, l’artère et le nerf ; tantôt l’artère, la veine et le nerf. Celui-ci chemine immédiatement
au-dessus du repli falciforme du grand ligament sacro-sciatique, dont le bord supérieur est à la
jonction des deux feuillets du canal aponévrotique vasculo-nerveux.
La paroi inférieure ou base est constituée par les téguments du périnée, cest-à-dire par la
peau que double un pannicule adipeux sous-dermique en continuité avec la graisse qui remplit
la fosse ischio-rectale.
Le bord supérieur longe la ligne d’attache du releveur de l’aponévrose de l’obturateur
interne.
L’extrémité antérieure émet un prolongement représenté par l’étroit espace compris, dans
le périnée antérieur, entre la face inférieure du releveur, la face supérieure du plan moyen du
périnée et l’aponévrose de l’obturateur interne. Ce prolongement, qui s’effile d’arrière en
avant, est fermé, en dedans et en avant, par l’union de l’aponévrose du releveur au feuillet
supérieur de l’aponévrose moyenne.
Le paquet vasculo-nerveux honteux, constitué par l’artère et la veine honteuses internes et
par le nerf dorsal de la verge ou du clitoris, s’avance dans ce prolongement de la fosse ischio-
rectale, le long de la branche ischio-pubienne, et dans un canal fibro-celluleux qui réunit ces
deux aponévroses. Ici, la veine est dedans de l’artère et du nerf, et celui-ci chemine au-dessus
de l’artère.
L’extrémité postérieure se prolonge également, en se rétrécissant, entre le grand fessier et
la partie postérieure du diaphragme pelvien.
La cavité de la fosse ischio-rectale est remplie de graisse qui se continue avec le
pannicule adipeux sous-cutané. Cette volumineuse masse graisseuse est traversée par le nerf
anal ou hémorroïdal, les artères et veines hémorroïdales inférieures, entourées d’une gaine
fibreuse qui émane de l’aponévrose de l’obturateur interne. Le nerf pénètre, en général, de
chaque côté dans la partie moyenne du sphincter.
2° Périnée de la femme
Le périnée de la femme est construit sur le même type que celui de l’homme. Les
particularités qu’il présente tiennent :
1° à l’indépendance qui existe dans leur traversée périnéale, entre les organes urinaires et les
organes génitaux, ceux-ci étant placés en arrière de ceux-là ;
2° à l’absence de la prostate ;
3° au dédoublement du bulbe dont les deux moitiés sont placées sur les côtés de l’orifice
vaginal.
224
A. Périnée antérieur
Le plan sus-aponévrotique est occupé dans le périnée antérieur par les différentes parties
de la vulve.
Il existe, de plus, chez la femme, un muscle transverse peaucier du périnée, dont les fibres
transversales, ou légèrement obliques en arrière, s’insèrent : en dedans, sur la fourchette
vulvaire et le quart postérieur de la vulve ; en dehors sur les téguments.
Le plan musculo-aponévrotique superficiel comprend, comme chez l’homme,
l’aponévrose superficielle, les organes érectiles, les trois muscles du triangle ischio-bulbaire,
c’est-à-dire le transverse superficiel, l’ischio-caverneux et le bulbo-caverneux ; il comprend,
de plus, un quatrième muscle, le constricteur de la vulve. Ce muscle est appliqué à l’entrée du
vagin sur la face interne du bulbe et sur les glandes de Bartholin situées de chaque côté du
vagin.
Le vestibule divise l’aponévrose périnéale superficielle en deux moitiés latérales qui se
comportent sur le triangle ischio-bulbaire de la même manière que chez l’homme.
Le plan musculo-aponévrotique moyen, appelé encore diaphragme ou plancher uro-
génital, est également divisé en deux parties par l’urètre et le vagin. Mais ces deux parties
latérales sont disposées de la même manière que dans le périnée de l’homme.
Le plan musculo-aponévrotique supérieur, formé par les muscles releveur de l’anus,
l’ischio-coccygien et leurs aponévroses, se différencie par les rapports que le releveur
présente avec l’urètre et le vagin.
B. Périnée postérieur
Sa disposition est identique à celle décrite à l’homme.
Parois : Cet espace est limité : en haut par le péritoine, en bas par l’aponévrose pelvienne,
en dedans par les viscères pelviens : rectum en arrière, vessie et prostate en avant chez
l’homme ;utérus et vagin chez la femme.
Son épaisseur augmente de dehors en dedans. En effet, le péritoine s’infléchit de bas en
haut et de dehors en dedans pour revêtir les viscères pelviens, tandis que le diaphragme
pelvien est incliné en sens inverse, c’est-à-dire de haut en bas et de dehors en dedans.
Contenu : L’espace pelvi-rectal supérieur contient un tissu fibro-cellulaire traversé : par les
vaisseaux et nerf obturateurs, par les branches viscérales des vaisseaux hypogastriques, par
des lymphatiques et par le plexus nerveux hypogastrique.
Le tissu cellulaire de l’espace pelvi-rectal supérieur n’a pas partout la même texture. Il se
condense en certains points et s’organise en lames de tissu cellulo-fibro-musculaire lisse. Ces
lames sont : la gaine hypogastrique, l’aponévrose ombilico-prévésicale, l’aponévrose
prostato-péritonéale et le feuillet fibro-celluleux rétro-rectal de la gaine du rectum.
Chez la femme, l’aponévrose prostato-péritonéale est remplacée par une cloison
celluleuse contenant un fascia recto-vaginal analogue au feuillet qui, dans l’aponévrose
prostato-péritonéale, provient de la réunion des parois du cul-de-sac péritonéal prérectal.
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REFERENCES