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SOMMAIRE
1.1. But du cours
Dans la formation médicale, nos enseignements de physique et de biophysique
ont une finalité et sont pour cela irremplaçables. Nos jeunes néophytes (ceux qui adopte
nouvellement de devenir médecins) pensaient : malade, hôpital, soins, mais on leur répond
vecteur, physico-chimie, radiation. Si l’on n’y prend pas garde, le dialogue est rapidement
compromis et les occasions manquées se rattrapent difficilement.
Le choix que beaucoup d’étudiants portent de la carrière médicale est dû
beaucoup plus à l’attrait d’une profession qu’à l’intérêt porté aux études nécessaires pour y
parvenir
Souvent, il n’y a pas nécessairement coïncidence entre l’aptitude pour but et les
dispositions pour les moyens.
Le terme de vocation garde encore pleinement un sens, si le goût de métier va
de pair avec le goût pour les études qui .le conditionnent.
L’homme de santé (le médecin), nous le souhaitons complet ; la formation
qu’il reçoit doit éveiller et développer en lui la rigueur dans l’analyse, l’intelligence dans la
synthèse, la nuance dans l’interprétation, la prudence dans la conclusion, le sens humain dans
les contacts.
Les enseignants de biophysique que nous sommes devrions faire de cette
science un des instruments de la formation médicale, c’est-à-dire faire de la biophysique une
science fondamentale.
Le but de ce cours est de doter les étudiants de deuxième graduat en médecine
et de premier graduat en santé publique d’une culture scientifique de base qui les initie au
mode de raisonnement des sciences dites exactes dont fait partie la physique et qui leur
permet de comprendre comment celles – ci peuvent s’insérer dans les domaines si complexe
de la biologie.
En d’autres termes, ce cours est conçu dans le but d’enrichir le bagage
scientifique de future médecin ou l’homme de santé, c’est – à – dire rassembler quelques
bases physiques fondamentales qui sont nécessaires à sa formation en mettant l’accent sur ce
qu’on appelle raisonnement physique qui s’apparente au bon sens pour lui apporter une vue
d’ensemble sur le domaine très vaste où la physique rejoint et éclaire la connaissance de la
vie.
de circulation
- Cours magistraux
- Exercices pendant le cours et les TD
- Mode d’évaluation : TP + interrogations + un examen écrit.
INTRODUCTION
La biologie a pour but de séparer les vivants et les non vivants. La biophysique
est l’étude des phénomènes physiques appliqués aux molécules biologiques. Elle est
une discipline à l’interface de la physique (théorique et expérimentale) et la biologie où
les outils d’observation des phénomènes physiques et de modélisation de la physiques
sont appliqués aux molécules d’intérêt (ou d’origine) biologique. Elle se trouve être
une discipline carrefour où les notions de biologie, chimie et des mathématiques sont
combinées pour comprendre les applications des phénomènes physico – chimiques en
milieu physiologique ou tout simplement à la vie.
Les physiologistes qui, furent les premiers biophysiciens, ont montré que,
seules, les lois de la physique sont nécessaires et suffisantes pour expliquer tout le
vivant.
- Mécanique
Etude de l’influence de champ de force qui, pour le corps tant humain
qu’animal, traite des équilibres mécaniques. La mécanique de fluides, par exemple,
étudie l’influence de champ de force Air – sang – eau qui pour le corps tant humain
qu’animal déterminent les échanges circulatoires dont le cœur est la pompe motrice
(circulation, respiration, etc.) des phénomènes ondulatoire et des vibrations
mécaniques (acoustiques physiologiques), acoustique de l’oreille et l’effet Doppler
pour la reconnaissance des sons et de formes grâce aux ultrasons.
- Optique
Domaine d’étude de rayonnement (ultra violet et invisible infrarouge et leurs
effets biologiques (ou effets sur l’organisme), effets thérapeutiques et/ ou
destructrices. Nous citons par exemple la photosynthèse ou la synthèse des glucides
(CnH2nOn), obtenue des substances organiques composées de carbone d’oxygène et
d’hydrogène comprenant le monosaccharide à l’aide de l’énergie fournie par
l’absorption de la lumière (solaire) par les végétaux (chlorophylles)
- Electricité
L’étude de la transformation énergétique dans l’organisme vivant et des
phénomènes bioélectriques qui interviennent constamment avec des nombreux
processus biologiques.
Les interactions électriques constituent la base des mécanismes internes des
phénomènes biophysiques, tant au niveau atomique, moléculaire, cellulaire au niveau
tissulaire, organique et finalement du système (organisme tout entier). L’électricité a
pour objet l’étude des phénomènes bioélectriques qui accompagne la plus part des
processus fondamentaux de l’organisme et de réanimation. Le courant variable
Dans toutes les transformations variées qui sont étudiées en physique, la notion
d’énergie joue un rôle fondamental. Elle apparaît d’abord en physique mécanique où
elle signifie la capacité de produire un travail. Il s’agit de l’énergie mécanique, produit
scalaire d’une force (F) et d’un déplacement (d) :
⃡. 𝑑⃡ = 𝐹𝑑𝑐𝑜𝑠𝜃.
𝑊= 𝐹
𝑚0
𝑚= 2
√1 − 𝑣2
𝑐
𝐸 = 𝑚𝑐 2
L’énergie d’un système est quantifiée et une valeur de cette énergie caractérise l’état
physique dans lequel se trouve le système. L’énergie apparait comme une grandeur
fondamentale attachée à un système. La connaissance du système commence alors par
la connaissance de ses niveaux d’énergie.
que grâce à un flux permanent d’énergie qui s’écoule à travers les organismes vivants. A
cet effet, l’étude et la connaissance de la notion d’énergie sont indispensables pour
l’homme de santé.
- Thermodynamique
Est l’étude de transformations énergétiques qui interviennent aux différents
nivaux biologiques. D’une façon restreinte la thermodynamique étudie les phénomènes
mettant en jeu le travail et la chaleur.
Généralement, la thermodynamique étudie les lois qui régissent les
transformations qualitatives et quantitatives d’énergie au cours de variations physiques et
chimiques d’un système. La description d’un système physique, chimique ou biologique
est liée à un paramètre essentiel, la température qui ponctue les différentes étapes de la
transformation d’un solide en liquide puis en gaz. La thermodynamique est une discipline
fondamentale puisque tout être vivant pour maintenir son organisme est traversé par un
flux interrompu de l’énergie.
La thermodynamique en touchant le problème de maintien de la vie, de sa
régularisation (ajustement des éléments d’un mécanisme de façon à lui imposer un
fonctionnement déterminé) et de sa reproduction, touche également aux problèmes
fondamentaux comme l’apparition des structures organisées.
Soulignons que, dans les phénomènes naturels, tout est harmonieux : le jour balancé par la
nuit, le chaud par le froid, l’humidité par le sec, la vie par la mort, amer et succulent, agréable
et désagréable et toutes les organisations cosmiques se conservent ou évolue par le maintient
ou les transformations de la forme d’équilibre. Dans le domaine biologique, Claude
BERNARD souligne dans son introduction à la médecine expérimentale (depuis 1965) que la
régulation d’un organisme est liée à deux notions :
Le milieu intérieur
{ 𝑒𝑡
𝐿𝑒 𝑚𝑎𝑖𝑛𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑖𝑛𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 𝑜𝑢 ℎ𝑜𝑚é𝑜𝑡𝑎𝑠𝑖𝑒
appelés signes vitaux et divers tel que : le rapport poids – taille, la fréquence de
battement du cœur, pixel visuel de l’œil , la température interne et externe du corps, la
sensibilité aux ondes électriques en réanimation, le pH du sang, la salinité – l’acidité
et/ou la basicité des liquides humains, la concertation du sucre et autres, la célérité du
sang, la pression artérielle,.. ; les mesure des bioéléments, qui sont les éléments se
trouvant dans l’organisme des être vivants en formant des constituants des facto des
biomolécules témoins des signes vitaux.
D’après le tableau de MENDELEEV (chimiste russe) conçu en 1869, sur une
centaine d’éléments trouvés, il n’y a qu’environ 27 qui entrent dans la constitution des
molécules de l’organisme et parmi les quels on peut distinguer 6 éléments organiques (H,
O, C, N, P, S), dont 4 (H, O, C, N) constituent à eux seuls 99,4% du poids du corps
humain. Ces éléments sont importants et interviennent dans la formation des molécules
simples comme l’eau (H2O), le dioxyde de carbone (CO2) qui sont les précurseurs des
biomolécules.
Il existe aussi 5 éléments monoatomiques (Na+, K+, Ca++, Cl- et Mg++) et 16
oligoéléments (éléments rares) : 𝑀𝑛, 𝐹𝑒, 𝐶𝑂, 𝐶𝑢, 𝐺, 𝐹, 𝑆𝑒, 𝑍𝑛, 𝐵, 𝐴𝑙, 𝑈, 𝑀𝑒, 𝑆, 𝑆𝑛, 𝑁𝑖, 𝑆𝑖.
Ce sont la plupart des métaux. Ils sont trouvés dans les classes des organismes en
différentes proportions par exemple : la carence de fer provoque l’anémie ferriprive car
l’hémoglobine contient le fer. La carence en iode provoque l’insuffisance thyroïdienne
car les hormones thyroïdiennes contiennent des iodes, cette carence est responsable des
tumeurs de coup (goitre).
L’être vivant est le siège des manifestations dues à son propre fonctionnement
et aux influences extérieures qui tentent à perturber son équilibre ; si donc cet équilibre
dans les conditions normales parvient à se maintenir (homéostasie), on admet les effets
de régulateur et on dit que l’organisme vivant est un système autorégulé. L’organisme est
soumis au principe de déplacement qui peut s’énoncer comme suit « toute variation de
l’un des facteurs dans un équilibre tend à produire une variation de l’état d’équilibre dans
un sens contraire du facteur considérer, on dit simplement dans un système en équilibre
toutes causes perturbatrices déclenchent les mécanismes qui s’opposent à la
perturbation : mécanisme de Feed-back. Dans la physiologie, l’américain Walter
CANON souligne que la sagesse de l’organisation rend celui-ci capable d’autoréguler et
caractérise son fonctionnement sous le concept d’homéostasie (équilibre
thermodynamique ou biologique).
Dans la nature, l’eau est le plus répandue des liquides. Les trois quarts de la terre sont
couverts par les océans, les mers, les lacs, les fleuves et les rivières. La matière vivante peut
contenir dans certains cas jusqu’à environ 99,5% d’eau.
L’eau est le constituant le plus abondant des êtres vivants, la matière vivante contient
toujours de l’eau, mais à des proportions très variables : environ 1% dans les graines sèches, 60
à 70% dans le corps humains, 96 à 97% chez certains invertébrés marins et presque 100% chez
les méduses (animaux invertébrés marins en forme de cloche, parapluie, qui habitent tous les
océans et toutes les mers, qui n’ont pas de cerveau, de poumon, de sang et de squelette).
Les tissus adipeux sont très pauvres en eau, mais riches en graisse. La
teneur en eau dans les tissus adipeux ne représente que 10% du poids de ces
tissus. Plus une personne est maigre, plus la proportion d’eau de son organisme est
importante. Elle peut dépasser 70% chez les gens très maigres. A l’inverse, chez les
grands obèses, elle peut ne pas excéder 30%. Un sujet très gras a une proportion
plus faible de son poids représenté par l’eau ; réciproquement, la maigreur est
associée à une hydratation relative élevée. Ceci est confirmé par le fait qu’une
maigreur n’a pas assez de graisse.
I.2.2. L’âge :
Les teneurs en eau bien que variant d’un organe (tissus) à l’autre ;
elles restent assez voisines à l’exception des tissus osseux et des tissus adipeux.
Ceci découle du fait que l’eau traverse librement et rapidement les membranes
cellulaires et les parois capillaires. Les transferts d’eau entre les différents
secteurs liquidiens de l’organisme sont très rapides, si bien que l’on peut
considérer que l’équilibre de diffusion de l’eau est toujours atteint.
L’eau du corps est loin d’être statique. Elle circule librement et elle
est renouvelée partiellement chaque jour. Ce renouvellement s’opère selon la loi
d’équilibre des entrées et des sorties. La masse d’eau qui entre est égale à
celle qui sort. Le corps humain ne peut, en effet, stocker de l’eau.
Dans le bilan de l’eau, l’organisme humain perd de l’eau par diverses voies
(poumon ; rein et voies gastro-intestinales) et en quantité variable suivant les conditions
climatiques (température élevée, climat sec), l’activité physique intense, état de la santé
(diarrhée, fièvre, vomissement, autres maladies intestinales) et le régime alimentaire. Ce sont
les voies par lesquelles on peut perdre de l’eau, toute eau éliminée par ces voies est remplacées
par la boisson (l’eau est autres) à partir des aliments ou à moindre degré de la production des
réactions d’oxydation (Cfr la biochimie).
Il doit exister une balance entre les quantités d’eau perdues et celles consommées pour
éviter que la variation de l’ordre de 1 à 2% ne cause pas des maladies (déshydratations) si pas la
mort.
- Les excrétions : actions par lesquelles les déchets de l’organisme sont éliminés,
rejetés dehors (urines, excréments ou matières fécales,…) ;
La respiration (au moment de l’expiration) : Fonction biologique par laquelle les cellules de
l’organisme reçoivent l’oxygène nécessaire à leur métabolisme et rejette le gaz carbonique
provenant de ce métabolisme (l’ensemble des réactions chimiques qui se déroulent au
sein d’un être vivant pour lui permettre notamment de se maintenir en vie, de se
reproduire, de se développer et de répondre aux stimuli de son environnement. Il
s’agit de l’ensemble des transformations moléculaires et énergétiques qui se
déroulent de manière ininterrompue dans la cellule ou organisme vivant. Le
métabolisme est donc l’ensemble des réactions chimiques par lesquelles les cellules
d’un organisme transforment et utilisent l’énergie, maintiennent leur intégrité et se
renouvellent).
La respiration consiste à aspirer l’air dans les poumons, puis le rejeter au cours des
mouvements inspiratoire et expiratoire. Elle comporte trois étapes : Une étape pulmonaire
(passage de l’oxygène de l’air dans le sang et le gaz carbonique dans les alvéoles), une étape
sanguine (transport de l’oxygène par l’hémoglobine) et une étape cellulaire (livraison de l’oxygène
aux cellules et passage du gaz carbonique dans le sang au niveau des capillaires).
- La transpiration : Sortie de la sueur par les pores des canaux sudoripares à la surface
de la peau. La transpiration abondante est dite sudation.
- L’évaporation de l’eau : L’évaporation de l’eau est, en effet, un des moyens les plus
efficaces pour éliminer les calories dues au travail musculaire. En particulier, si la
température ambiante est élevée, la peau aussi élimine de l’eau (transpiration et
perspiration).
- La perspiration : Ensemble des échanges respiratoires qui se font à travers les voies
cutanées.
Les sorties d’eau doivent être subdivisées en deux groupes :
*. D’une part la sudation, la perspiration, la transpiration et la respiration, qui
dépendent essentiellement de conditions de l’environnement et de la température
centrale (700𝑚𝐿 𝑝𝑎𝑟 𝑗𝑜𝑢𝑟). A ce groupe s’ajoute l’élimination fécale inférieure à
100𝑚𝐿.
*. D’autre part, l’élimination rénale : Celle – ci, contrairement au groupe précédent,
subit une régulation physiologique.
La quantité d’urine émise peut varier dans les conditions considérables : de
0,500𝑚𝑙 (minimum indispensable pour assurer un bilan nul de la plus part des autres
substances dont le rein assure l’excrétion).
Quand le bilan de l’eau tend à devenir négatif (sorties supérieures aux entrées), une sécrétion
accrue de cette hormone accroit la perméabilité de la paroi du tube collecteur, ce qui augmente
les réabsorptions osmotiques passives de l’eau et une contraction de la paroi des artères et artérioles,
ce qui entraine une augmentation de tension artérielle. La carence de l’hormone antidiurétique
provoque le diabète insipide (sans goût).
Il fauf noter que l’ eau d’oxydation est celle qui est produite lors des
transformations biochimiques oxydatives.
Tableau I.2. Bilan d’eau pour un sujet normal à 20°c durant 24 heures.
Entrées Sorties
Voies Volume (en ml) Voies Volume (en ml)
Boisson 1500 Urine 1500
Aliment 700 Poumon 400
Eau d’oxydation et 300 Peau 500
métabolique
Xxxxxxx Xxxxx Selles 100
Total 2500 Total 2500
Il faut noter que l’eau d’oxydation est celle qui est produite lors des
transformations biochimiques oxydatives.
Eau totale (l) = 0,1074 x taille (en cm) + 0,3362x poids (kg) + 0,09156 x âge (ans) +
2,447
Eau totale (l) = 0,1067 x taille (cm) + 0,2466 X poids (kg) – 2,097:
vaisseaux est assurée par le cœur tandis qu’entre les cellules et à travers les
membranes cellulaires, la circulation obéit aux lois de la diffusion.
I. 4. Compartiments liquidiens
I.4.1. Définition
On regroupe dans ce terme l’eau incluse dans les cellules de l’organisme. La composition du
milieu intercellulaire est à peu près la même quel que soit le type de cellule. Ce milieu est
très hétérogène puisqu’il regroupe des cellules aussi différentes que des cellules des
muscles, de neurones et des hématies.
La membrane endothéliale est perméable à l’eau et aux solutés de petites tailles tels
que le sodium et le glucose, mais non à ceux des grandes tailles tels que l’albumine et globuline.
C’est ce qui explique que la concentration en protéines dans le milieu interstitiel est négligeable
devant celle du plasma. La paroi des artères et des veines est par contre imperméable à l’eau et/
ou aux solutés. Cette condition est indispensable pour que toutes les parties du corps humain
recouvrent du sang riche en éléments nutritifs.
C’est le compartiment intra vasculaire dans lequel baignent les cellules sanguines c’est –à -
dire la partie liquide du sang. Le plasma sanguin circule très rapidement dans les vaisseaux, mû par
la pompe cardiaque ; le plasma ne représente d’ailleurs que 58% du volume du sang, les
42% restant sont occupés les hématies (globules rouges du sang) et on dit que l’hématocrite
est de 42%.
Ce milieu comprend de l’eau qui baigne les tissus. C’est un milieu dans lequel baignent toutes
les cellules de l’organisme à part les cellules sanguines. L’eau de ce secteur représente 28% de la
quantité totale de l’eau. L’eau du milieu interstitiel circule plus lentement par rapport à celle du
plasma. Elle est drainée par des petits vaisseaux ou tissus lymphatiques. Le liquide interstitiel se
distingue du plasma par une faible présence des protéines. Il est riche en ions sodium et chlorure.
I. 4.1. Thermorégulation
C’ est la quantité de chaleur (en calorie) qu’il faut (ou nécessaire) pour
élever la température d’un gramme de substance de 1°c (entre 15°c à 16°c).
La chaleur massique de l’eau est de l’ordre de 1 et elle est anormalement plus élevée
comparativement à celles des autres composés. La chaleur massique des nombreux
liquides organiques est comprise entre 0,4 à 0,6 ; celles des composés biochimiques
entre 0,3 et 0,4 et celle des métaux entre 0,1 et 0,3.
La calorimétrie nous donne la relation entre la quantité de chaleur apportée 𝑄 et la variation
de la température ∆𝑇:
𝑄 = 𝑚𝐶∆𝑇
𝑜𝑢
{ 𝑄
∆𝑇 =
𝑚𝐶
nourrissons pour diminuer la fièvre en absence de médicament et éviter son effet sur
le système nerveux central.
Quant aux ions anions, le chlore (C𝑙 − ) et l’ion bicarbonate sont les
principaux anions de milieu extracellulaire tandis que les phosphates (P) représentent
les anions les plus abondant dans le milieu intracellulaire.
𝐻𝑦𝑝𝑒𝑟𝑛𝑎𝑡𝑟é𝑚𝑖𝑒 = 𝑑𝑒𝑠ℎ𝑦𝑑𝑟𝑎𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
{
𝐻𝑦𝑝𝑜𝑛𝑎𝑡𝑟é𝑚𝑖𝑒 = ℎ𝑦𝑑𝑟𝑎𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
PHYSIOLOGIQUE DE K+
I.5.3.1.L’hypokaliémie :
I.5.3.2.L’hyperkaliémie
ions
Les phosphates : ils sont essentiellement fixés dans les os. (25
moles soit 2,5kg pour un sujet de 70kg).
Définitions
Remarques
Les troubles d’origine respiratoire sont dus à la variation de la
pression partielle en 𝐶𝑂2 (𝑃𝐶𝑂2 )
Si le pH augmente, on observe une alcalose respiratoire : 𝑃𝐶𝑂2 < 36𝑚𝑚𝐻𝑔
EXERCICES NUMERIQUES
ET LA BIOPHYSIQUE DE CIRCULATION
- facilement déformable
Le corps humain lui-même est un système dynamique des fluides; nous respirons,
buvons, saignons, excrétons des fluides ; il en est de même pour toute la
matière vivante (une plante)
II.1.2. Types (catégories) des fluides
Remarques
Un fluide est donc un milieu matériel caractérisé par la propriété d’être
facilement déformable
par opposition avec un solide qui ne serait pas déformable.
Les fluides liquides peuvent être considérés comme fluides
incompressibles (eau, huile, pétrole, etc.). Les fluides gazeux peuvent
être considérés comme fluides compressibles.
II.1.3. Fluide réel et fluide parfait
L’aptitude à couler est la propriété caractéristique des fluides. Elle varie avec la force de
cohésion d’une substance à une autre. De cette variation de mobilité des fluides avec la force
de cohésion, introduisons la notion de viscosité (la résistance ou frottement interne qui
s’oppose au mouvement d’un objet immergé dans un fluide). En tenant compte de leurs
viscosités, les fluides, globalement, sont de deux types : les fluides réels et les fluides dits
parfaits (ou idéaux).
En mécanique des fluides, les fluides dits réels sont soumis à des
frottements internes (liés au glissement des molécules les unes sur les
autres) qui se traduisent par l’existence de la viscosité et qui aboutissent à
un dégagement de la chaleur (perte d’énergie).
Les physiciens aiment parfois considérer des fluides parfaits (ou idéaux)
dans lesquels on suppose qu’il n’y a pas ou on admet qu’il n’existe pas de
forces de frottement, ni entre les molécules qui les constituent, ni entre les
molécules et les parois du tuyau à travers lequel ils s’écoulent ;
l’écoulement se fait sans dégagement de la chaleur (sans perte d’énergie).
Les lois physiques de la statique des fluides, de Blaise Pascal peuvent se résumer par
la formule suivante qui exprime la condition nécessaire et suffisante de l’équilibre d’un
fluide immobile.
𝑃 + 𝜌𝑔𝑧 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
où
𝑃: la pression définie par le principe de Simon Stevin
𝑑𝐹
𝑃= ;
𝑑𝑆
𝜌: la masse volumique du liquide supposé uniforme (constante) ;
𝑔 = 9,8𝑚/ 𝑠 2 : l’intensité de la pesanteur (accélération terrestre) supposée
Indépendante de l’altitude,
𝑧: la hauteur ou altitude selon une direction verticale orientée positivement vers le
haut.
Cette formule exprime qu’en tout point d’un liquide la quantité 𝑃 + 𝜌𝑔𝑧 est la même.
𝑃1 + 𝜌𝑔𝑧1 = 𝑃2 + 𝜌𝑔𝑧2
Comme 𝑧1 > 𝑧2 , on a 𝑃2 > 𝑃1
De même
𝑃1 + 𝜌𝑔𝑧1 = 𝑃3 + 𝜌𝑔𝑧3
Puisque 𝑧1 = 𝑧3 , on a : 𝑃1 = 𝑃3
La pression est alors la même en tout point de la masse liquide située à une
même hauteur. En d’autres termes, la pression dans un fluide est la même
en tous les points situés au même niveau (sur la même ligne horizontale)
II.2.2. Pression due au poids de la colonne d’un liquide
La colonne d’un liquide exerce en un point situé à une profondeur 𝑧 par
rapport à la surface libre de ce liquide une pression définie par :
𝑃 = 𝜌𝑓 𝑔𝑧
{ 𝑠𝑜𝑖𝑡
∆𝑃 = 𝜌𝑔∆𝑧
où
𝐿
[𝐹] = 𝑀.
𝑇2
[𝑆] = 𝐿2
système International est le Newton par mètre carré (𝑁⁄ 2 que l’on
𝑚
appelle communément pascal (Pa) : 1Pa = 1𝑁⁄ 2
𝑚
𝑑𝑦𝑛
Dans le système CGS, on utilise le barye (b) : 1b = 1 ⁄𝑐𝑚2
Le pascal étant une unité relativement petite, par rapport aux valeurs usuelles,
on utilise souvent ses multiples :
0. Hectopascal : 1ℎ𝑃𝑎 = 100𝑃𝑎 = 100𝑁/𝑚2
1. Kilopascal : 1𝑘𝑃𝑎 = 103 𝑃𝑎 = 1000𝑃𝑎 = 1000𝑁/𝑚2
2. Mégapascal : 1𝑀𝑃𝑎 = 106 𝑃𝑎 = 106 𝑁/𝑚2
3. Gigapascal : 1𝐺𝑃𝑎 = 109 𝑃𝑎 = 109 𝑁/𝑚2
4. Téra pascal : 1 𝑇𝑃𝑎 = 1012 𝑃𝑎 = 1012 𝑁/𝑚2
*. Deux unités tolérées :
* Le bar (bar) utilisé en météorologie : 1ba =100kPas = 105 Pa
L’atmosphère (atm : 1atm = 760𝑚𝑚𝐻𝑔) ) qui vaut 1,013 bar, soit 1013mbar, soit
approximativement 105 𝑃𝑎.
Remarque
Les autres unités sont liées à l’utilisation de manomètre à colonne de liquide.
Selon le niveau de pression à mesurer, on choisit des liquides différents
On utilise alors :
Exemples
b) 8,1𝑘𝑃𝑎 :
𝑃.𝐴 8,1.103 𝑃𝑎 0,827103 𝑘𝑔𝑚𝑠−2 𝑚−2 0,827.103 𝑘𝑔𝑚−2
ℎ= 𝜌𝑔
= 𝜌.9,8𝑚𝑠 −2
= 𝜌𝑚𝑠−2
= 𝜌
Dans l’univers concret des pompes, des pneus ou des réservoirs d’air comprimés, on
mesure la pression avec des monomètres dont le zéro correspond à la pression
atmosphérique. Les manomètres mesurent les pressions des gaz et des liquides. Ils
mesurent une différence entre la pression réelle (vraie ou absolue) inconnue notée P= Pabs
et la pression atmosphérique (Patm). On appelle parfois cette surpression : pression
manométrique (ou pression relative) notée 𝑝𝑀 . D’où l’expression mathématique
𝑃𝑀 = 𝑃𝑎𝑏𝑠 − 𝑃𝑎𝑡𝑚
{ 𝑒𝑡
soit 𝑃𝑎𝑏𝑠 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 + 𝑃𝑀
Exemple
Calculez la pression manométrique au niveau de la mer sachant la que ce niveau
contient de l’air à pression absolue de 35𝑁/𝐶𝑚2 et que la pression atmosphérique qui y
règne est de 10𝑁/𝐶𝑚2.
Solution
𝑃𝑎𝑏𝑠=35𝑁/𝐶𝑚2
𝑃𝑎𝑡𝑚 = 10𝑁/𝐶𝑚2
La pression manométrique est :
𝑃𝑀 = 𝑃𝑎𝑏𝑠 − 𝑃𝑎𝑡𝑚
35𝑁 10𝑁
𝑃𝑀 = − = 25𝑁/𝐶𝑚2
𝐶𝑚2 𝐶𝑚2
II.2.6. Pression atmosphérique
L’air est responsable de la pression atmosphérique. Cette pression s’exerce sur un
fluide sur la surface libre de ce dernier. Elle s’ajoute alors à la pression exercée par
le poids (de la colonne) du fluide à un point situé à la profondeur z dans ce fluide :
𝑃 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 + 𝜌𝑓 𝑔𝑧
Lorsqu’on utilise un manomètre à mercure (𝜌 = 13,6. 103 𝑘𝑔/𝑚3 ) avec ℎ = 𝑧 = 76𝑐𝑚,
on a : 𝑃 = 𝜌𝑔ℎ𝐻𝑔 = 13,6103 𝑘𝑔 𝑚−3 9,8𝑚𝑠 −2 7610−2 𝑚 = 1013. 102 𝑃𝑎 = 1013ℎ𝑃𝑎.
Sur un sujet couché où ℎ ≈ 0 (𝑧 est presque le même en tout point du corps), la pression
artérielle moyenne (𝑃𝐴) est la même en tout point et vaut à peu près 13𝑘𝑃𝑎 (100𝑚𝑚𝐻𝑔).
Cette pression correspond à la pression moyenne développée par le ventricule gauche par
rapport à la pression atmosphérique.
Pour un sujet (une personne) en position verticale (position débout), la pression au niveau
du cœur (à 1,30𝑚 de l’artère pédieuse), c’est – à – dire à la sortie de ventricule gauche est
toujours de𝟏𝟑𝒌𝑷𝒂, elle diminue au niveau de la tête à 0,5𝑚 plus haut. La pression artérielle
.
Au niveau du cerveau
13.1 kpa
13. 3 kpa
13.2kpa
Remarques
Pour que la mesure soit reproductible et comparable d’un sujet à un autre, il faut que la
pression artérielle (𝑃𝐴) soit prise sur un sujet couché, position qui supprime l’effet de
l’altitude.
En considérant zéro niveau du cœur, la relation de l’hydrostatique 𝑃𝐴 + 𝜌𝑔𝑧 = 𝒄𝒕𝒆
montre que partout ailleurs dans le corps humain, la pression artérielle (𝑃𝐴) est égale à
la pression cardiaque (𝝆𝒄𝒐𝒆𝒖𝒓 = 𝟏𝟑𝒌𝑷𝒂 = 𝒄𝒕𝒆) modifiéé par la pression (𝑃 = 𝜌𝑔𝑑𝑧)
liée au poids de colonne du sang correspondant, avec 𝜌𝑠𝑎𝑛𝑔 ≈ 𝜌𝑒𝑎𝑢 = 103 𝑘𝑔/𝑚3.
𝑃𝐴 = 𝑃𝑐𝑜𝑒𝑢𝑟 − 𝜌𝑔𝑑𝑧
{ 𝑠𝑜𝑖𝑡
𝑃𝐴 = 13𝑘𝑃𝑎 − 𝜌𝑔𝑑𝑧
La dynamique des fluides est l’étude des fluides en mouvement (en écoulement).
La force F à exercer pour déplacer la lame supérieure (force que chaque lame exerce sur
l’autre) est proportionnelle à l’aire A de deux lames et à la vitesse relative ∆𝑣, elle est
inversement proportionnelle à la distance ∆𝑥 entre les deux lames :
∆𝑣
𝐹 = ȠA.∆𝑥
où
∆𝑣 : variation de la vitesse
où
𝑑𝑣 1
est le gradient de vitesse (en = 𝑠 −1 = 𝐻𝑧) entre les plaques (ou taux de
𝑑𝑥 𝑠
variation de la vitesse par unité de temps mesurée perpendiculairement à la
direction de cette vitesse.
- Unités de la viscosité dynamique
1 Poiseuille = 10 poises
Remarque
La viscosité des liquides augments généralement lorsque la température diminue. Cet effet
est facile à observer dans le cas des huiles de graissage, du miel et d’autres liquides
visqueux. Les gaz deviennent au contraire moins visqueux lorsque la température diminue.
𝑡° ↑ => ƞ ↓
Viscosité cinématique
La différence entre la viscosité cinématique (𝜇) et la viscosité dynamique (ƞ) est que la
viscosité cinématique caractérise le temps d’écoulement d’un fluide. Par contre, la viscosité
Lorsqu’il s’agit d’un fluide réel, dans lequel les particules se déplacent à des
vitesses variables en fonction des interactions, notamment avec les parois du tube, il
faut faire une distinction entre la vitesse moyenne 𝑣̅ (au sens d’une composition
vectorielle) et les vitesses individuelles 𝑣 de particule.
Des expériences de O. Reynolds (1883) sur le mouvement des fluides dans des
tubes ont montré qu’il a deux régimes distincts d’écoulement :
laminaire (régulier ou permanent, lent, cilencieux, cohérent)
{ 𝑒𝑡
et turbulent (irrégulier, non permanent, buyant, non cohérent
Si vous soufflez doucement l’air entre vos lèvres, vous obtenez le cas extrême d’un
écoulement régulier et précis. Si vous toussez, vous obtenez l’autre cas extrême d’un
éclatement de l’air en un mouvement complexe et tourbillonnant.
II.3.5.1. Ecoulement laminaire
Si un fluide se déplace de façon que la vitesse en tout point de ce fluide reste constante en
module et en direction, nous disons qu’on a un écoulement régulier. Dans le monde réel où
les fluides subissent des forces de frottement interne, un écoulement régulier signifie
habituellement un écoulement lent. La vitesse peut être différente en différents points ; mais
en un point donné de l’espace, le liquide a la même vitesse à tout instant, chaque particule
suivant l’itinéraire de la particule précédente. Ces trajectoires invariables sont les lignes de
courant. En d’autres termes, lorsqu’une particule liquide se déplace, la ligne qui relie les
différentes positions de cette particule s’appelle ligne de courant ou ligne de flux. Il s’agit des
trajectoires enveloppes des vitesses. En chaque point la tangente à la ligne de courant est
dans la même direction que la vitesse en ce point. Il n’y a aucun écoulement perpendiculaire
aux lignes de courant. Deux lignes de courant ne se croisent jamais, car cela signifierait
qu’au point de rencontre une particule du fluide aurait deux vitesses différentes. Ce
mouvement d’un fluide est appelé aussi écoulement laminaire car les couches
successives de molécules du fluide se déplacent doucement et régulièrement l’une à côté de
l’autre.
L’écoulement laminaire est dans lequel toutes les particules se déplacent dans une direction
parallèle au sens (général) de l’écoulement, c’est – à – dire tous les vecteurs vitesses
individuels entre eux et parallèle au vecteur vitesse moyen 𝑣̅ .
Dans le cas d’une personne normale, près de la moitié du volume du sang est
constitué de cellules ; l’écoulement du sang bien que régulier et lent dans la plupart
de vaisseaux, ne peut pas être parfaitement laminaire, mais il en est habituellement
proche.
En chaque point d’un fluide, on peut imaginer un vecteur vitesse et
ce champ de vitesse nous rappelle le champ gravitationnel. Ce champ est conçu
justement sur le modèle d’un fluide.
Il est à noter que les lignes de courant sont plus serrées là où la
vitesse est plus grande de la même façon que les lignes de champ de gravitation
sont plus serrées là où ce champ est plus intense. Les limites d’un faisceau de lignes
de courant définissent un tube de courant, à l’intérieur duquel le fluide coule comme
à l’intérieur d’un tuyau invisible. En d’autres termes, l’ensemble des lignes de courant
(ou de flux) s’appuyant sur un contour fermé constitue un tube de courant (ou un
tube de flux).
L’écoulement turbulent est l’écoulement dans les vecteurs vitesses peuvent prendre
toutes les directions, ce qui se traduit par l’apparition des tourbillons, mais la
résultante ces vitesses reste malgré tout dirigée dans le sens global de l’écoulement.
Unité de débit :
Dans le système international, le débit volumique s’exprime en 𝑚3 ⁄𝑠. Cette unité est
assez mal adaptée aux valeurs rencontrées en médecine ; on préfère alors souvent
𝑙 /𝑚𝑖𝑛
utiliser { 𝑜𝑢
𝑚𝑙/ 𝑚𝑖𝑛
𝑆1
En effet, soit 𝑆1 = 2𝑆2 => 𝑆2 = 2
1 2
∆𝑊 = 𝑃 + 𝜌𝑔𝑧 + 𝜌𝑣
2
où
𝑃: Pression statique (ou latérale ou encore transimurale), énergie potentielle de
pression,
𝜌:masse volumique du fluide, supposée uniforme (incompressible et isotherme),
𝑧 = ℎ: hauteur comptée positivement vers le haut,
𝑔 = 9,8𝑚𝑠 −2 : accélération terrestre,
1 2 1
𝑃1 + 𝜌𝑔𝑧1 + 𝜌𝑣1 = 𝑃2 + 𝜌𝑔𝑧2 + 𝜌𝑣22
2 2
𝑠𝑜𝑖𝑡
1
𝑃 + 𝜌𝑔𝑧 + 𝜌𝑣 2 = 𝑐𝑡𝑒
{ 2
Les deux formules équivalentes de ce système sont connues sous le nom d’équation
(théorème ou principe) de Bernoulli.
𝑃 𝑣2
+ 𝑔𝑧 + = 𝑐𝑡𝑒
𝜌 2
𝑃 = 𝑐𝑡𝑒 − 𝜌𝑔𝑧
L’équation de Bernoulli devient : { 𝑠𝑜𝑖𝑡
𝑑𝑃 = − 𝜌𝑔𝑑𝑧
On retrouve le théorème (ou loi de Pascal), que celui de Daniel Bernoulli généralise.
𝜌𝑔𝑧 = 𝑐𝑡𝑒
1
ℎ = 𝑐𝑡𝑒 => 𝑠𝑜𝑖𝑡 } => 𝑃 + 𝜌𝑣2 = 𝑐𝑡𝑒
𝜌𝑔𝑧1 = 𝜌𝑔𝑧2 2
Solution
1
𝑃1 − 𝑃2 = ∆𝑃 = 𝜌(𝑣22 − 𝑣12 )
2
1
∆𝑃 = . 103 (16 − 1) = 7.500 = 75ℎ𝑃𝑎
2
𝑃𝐴 7500𝑘𝑔𝑚𝑠 −2 𝑚−2 7500 56
7500𝑃𝑎 => ℎ = = −2 −3
= 𝑚= . 1000𝑚𝑚𝐻𝑔 = 56𝑚𝑚
𝑔𝜌 9,8𝑚𝑠 . 13,6.1000𝑘𝑔𝑚 9,8. 13,6.1000 1000
∆𝑃 = 56𝑚𝑚𝐻𝑔
La loi de Poiseuille stipule que pour les fluides newtoniens tels que l’eau
l’écoulement laminaire est tel que :
- La vitesse est maximale sur l’axe du tube (au milieu du tube) et qu’elle
décroit jusqu’à s’annuler sur les parois ;
- Le profil des vitesses est une parabole ;
𝑣𝑚𝑎𝑥
- 𝑣̅ = < => 𝑣𝑚𝑎𝑥 = 2𝑣̅
2
- La vitesse axiale (vitesse maximum) vaut :
𝑣𝑚𝑎𝑥 1 𝑅 2 ∆𝑃
= . .
𝑅 2 ∆𝑃 2 2 4ƞ 𝑙
𝑣𝑚𝑎𝑥 = . => 𝑠𝑜𝑖𝑡
4ƞ 𝑙
𝑅 2 ∆𝑃
𝑣̅ = .
{ 8ƞ 𝑙
𝑣𝑚𝑎𝑥
𝑣̅ = < = > 𝑣𝑚𝑎𝑥 = 2𝑣̅
2
Comme { 𝑒𝑡
𝑄 = 𝑆𝑣̅
, nous avons :
1 𝑅2 ∆𝑃 2
𝑄 = 𝑆𝑣̅ = 𝜋𝑅 . .
2 4ƞ 𝑙
𝑠𝑜𝑖𝑡
𝜋𝑅4 ∆𝑝
𝑄 = .
{ 8ƞ 𝑙
𝑑
Avec 𝑅 = , on obtient :
2
𝜋 𝑑 4 ∆𝑃 𝜋𝑅 4 ∆𝑃
𝑄= . = . .
8ƞ 16 𝑙 128ƞ 𝑙
Ainsi, nous avons :
𝜋𝑅4 ∆𝑃 8ƞ𝑙
𝑄 = . ∆𝑃 = .𝑄
8ƞ 𝑙 𝜋𝑅4
𝑜𝑢 <=> 𝑠𝑜𝑖𝑡
4 128ƞ𝑙
𝜋𝑅 ∆𝑃
𝑄 == . ∆𝑃 = .𝑄
{ 128ƞ 𝑙 { 𝜋𝑅4
𝑼 = 𝑹𝑰
𝑈 = 𝑅𝐼 𝑈 ~ ∆𝑃
𝐼 ~ 𝑄 = 𝑆. 𝑣̅
𝑒𝑡 𝑒𝑡
{ 8ƞ𝑙 =>
∆𝑃 = . 𝑄 = 𝑅𝑚é𝑐 . 𝑄 8ƞ𝑙
𝜋𝑅4 𝑅 ~ 𝑹𝒎é𝒄 =
{ 𝜋𝑅4
𝑅𝑚é𝑐 = 𝑅1 + 𝑅2 + ⋯ . + 𝑅𝑛
- La résistance mécanique d’un ensemble de conduits en parallèle
-
-
-
Dans le cas de 𝑛 résistances :
1 1 1 1
= + +⋯+
𝑅𝑚é𝑐 𝑅1 𝑅2 𝑅𝑛
Remarques
La loi de Poiseuille indique qu’une viscosité élevée entraine des débits faibles, ce qui est
raisonnable. Le fait que le débit dépend si fortement de rayon 𝑅(𝑅 4 ) implique par exemple
que de faibles variations du rayon des vaisseaux sanguins entrainent d’importantes
variations dans le débit. Si le rayon d’une artère diminue (artériosclérose), alors la variation
de pression (∆𝑃) doit être grande pour maintenir un débit constant et le cœur travail plus.
𝜌𝑣𝑑 𝜌𝑣𝑅
𝑁𝑅 = <=> 𝑁𝑅 = 2
ƞ ƞ
𝑠𝑜𝑖𝑡
𝑣𝑑
𝑁𝑅 =
{ 𝜇
𝜌: masse volumique du fluide
Ƞ : viscosité dynamique
𝜇: viscité cinématique
1. Le sang
Le système circulatoire apporte au corps les matériaux nutritifs ainsi que le dioxygène
(𝑂2 )qui lui sont nécessaires au processus vitaux. En plus, il débarrasse les cellules des
déchets organiques de leur métabolisme (l’ensemble des réactions chimiques qui se
déroulent au sein d’un être vivant pour lui permettre notamment de se
maintenir en vie, de se reproduire, de se développer et de répondre aux stimuli
de son environnement. Il s’agit de l’ensemble des transformations
moléculaires et énergétiques qui se déroulent de manière
ininterrompue dans la cellule ou organisme vivant. C’est donc l’
ensemble des réactions chimiques par lesquelles les cellules d’un organisme
transforment et utilisent l’énergie, maintiennent leur intégrité et se renouvellent)
afin de pouvoir remplir un grand nombre de fonctions. Le sang est un liquide
biologique qui circule continuellement dans les vaisseaux sanguins et le cœur,
notamment grâce à la pompe cardiaque. Il est composé d’un fluide aqueux, le
plasma et de divers éléments (milliards de cellules, tels que globules rouges qui
lui donnent sa couleur, de globules blancs, plaquettes et protéines. Le sang est
considéré comme étant un liquide uniforme de
𝑝𝐻 = 7,4 ± 0,5
𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑣𝑖𝑠𝑐𝑜𝑠𝑖𝑡é ƞ = 2,028410−3 𝑃𝑎𝑠
{
𝑒𝑡
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝜌 = 1,059510 𝑘𝑔𝑚−3 à 𝑡𝑒𝑚𝑝é𝑟𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑛𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑠
3
2. Le système cardiovasculaire
Artère Veine
Les grosses artères se ramifient en différentes petites artères qui à leur tour donnent
naissance à d’autres ramifications, en formant l’anastomose artério – veineuse (AVA).
Les artères distribuent le sang aux organes, aux muscles et à la peau et le sang revient au
cœur par les veines. Le sang arrive par le cœur droit, passe par les capillaires en contact avec
les alvéoles pulmonaires, et ressort par le cœur gauche.
Le sang atteint finalement les lits vasculaires qui sont siège d’échanges qui assurent la
nutrition cellulaire. Le processus de ramification est inversé dans le système nerveux et c’est
finalement la veine cave qui ramène le sang au cœur.
Résistance à l’écoulement
Comme tout liquide s’écoulant dans un tube, le sang propulsé par le cœur dans le système
circulatoire est soumis à une résistance à l’écoulement. Le siège principal de la résistance
vasculaire se trouve dans les artérioles. La résistance à l’écoulement 𝑅𝑓 (appelée en
physiologie résistance vasculaire) est définie par le rapport de la perte de charge au débit.
∆𝑃
𝑅𝑓 =
𝑄
𝜋𝑅 4 ∆𝑃
Si l’écoulement est laminaire, avec la loi de Poiseuille Hagan (𝑄 = ), le remplacement
8ƞ𝑙
∆𝑃
dans l’équation 𝑅𝑓 = donne :
𝑄
∆𝑃
. 8ƞ𝑙
𝜋𝑅 4 ∆𝑃
𝑅𝑓 = { 𝑠𝑜𝑖𝑡
8ƞ𝑙
𝜋𝑅 4
Remarques
La résistance vasculaire d’un système d’artères, comme par exemple le lit mésentérique
d’un chient, peut être mesurée ou calculée. Le calcul se fait en considérant séparément
chaque catégorie d’artère, en supposant que toutes les artères sont de même calibre.
8ᶯ𝑙
𝑅𝑓1 = 𝜋𝑅4
Dans le montage en parallèle, on a { 𝑒𝑡
𝑅
𝑅𝑓 = 𝑁𝑓1
Loi de Stokes
Un solide en mouvement dans un fluide visqueux reçoit de la part du fluide, une force
qui s’oppose à son mouvement : force de freinage (𝑓).
Dans le cas d’un écoulement laminaire, l’expérience montre que cette force est
proportionnelle à la vitesse.
𝑓 = 𝜆. 𝑣
{ 𝑠𝑜𝑖𝑡
𝑓 = 𝜆𝑣: 𝑒𝑛 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒
La constante de proportionnalité λ dépend de la taille et de la forme de l’objet ainsi
que de la viscosité moléculaire du fluide(ƞ).
𝜆 = 6𝜋ƞ𝑟
𝑒𝑡
𝑣 = 6𝜋ƞ𝑟 𝑣
𝑠𝑜𝑖𝑡
{𝑓 = 6𝜋ƞ𝑟𝑣: 𝑒𝑛 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒
Cette dernière égalité est connue est connue sous le nom de loi de Stokes
Exercices numériques
2..La pression artérielle moyenne à la sortie du cœur est de 13kPa à 1,3m. Quelle est la
pression artérielle en station débout (ou verticale)
1. Une table à coussin d’air, utilisée dans les démonstrations de physique, supporte un
chariot qui se déplace sur un mince coussin d’air d’une épaisseur de 1mm et d’une aire de
0,04m2. Sachant que la viscosité de l’air est de 1,8. 10−5 Pas, trouvez la force qu’il faut
exercer sur le chariot pour le déplacer avec une vitesse constante de 0,2m/s. (Rép : 1,44. 10-
4
N)
3.. Les mesures dans une valve aortique avec rétrécissement aortique (RAO) donnent :
Echographie : diamètre en amont de la valve AO, 𝑑1 = 20mm
Doppler : vitesse en amont, 𝑣1 = 1 𝑚⁄𝑠 et la vitesse en aval, 𝑣2 = 4 𝑚𝑚⁄𝑠.
Calculez le diamètre du rétrécissement aortique (Rep : 10mm).
3. On donne dans une canalisation :
𝑆1 = 4𝑚2
En amont : { 𝑒𝑡
𝑣1 = 2𝑚/𝑠
En aval : 𝑆2 = 3𝑚2
Déterminez la vitesse 𝑣2 en aval dans cette canalisation (Rép : )
4.Le rayon intérieur d’une grosse artère d’un sujet est de 4𝑚𝑚. Le débit du sang à travers
l’artère est de 1𝑐𝑚3 𝑠 −1 . Sachant que la viscosité du sang est d’environ 2,08410−3 𝑃𝑎𝑠,
Trouvez
5. Le sang s’écoule le long d’une artère de 1,2cm de diamètre et long de 10cm avec une
vitesse de 2cm /s. Calculez (en torr) la chute de pression le long de l’artère sachant que
la densité du sang est de 1,04.
6. Quelle pression faut – il exercer sur le piston d’une seringue hypodermique pour injecter
de l’eau sous la peau sachant que la longueur ( aiguille) est de 2cm, le diamètre de
l’aiguille est de 0,3mm, la vitesse d’injection est de 1cm/s et que la viscosité de l’eau est
de 103 poiseuilles
8. Le rayon de l’aorte d’un adulte moyen est de 1,3cm. Sachant que le débit est de
10−4 𝑚3 𝑠 −1 , calculez a) la résistance et b) la perte de charge sur une distance de
0,2m. ( Rép : 37,2kPas/ m ; 0,00372kPa).
9. Le rayon d’un capillaire est de 410−6 𝑚 et sa longueur est de 1𝑚𝑚. Quelle est la
résistance équivalente 4,43 107 capillaires du lit mésentérique d’un chien s’ils
sont tous supposés être en parallèle ? ( Rép : 4,4105 kPas/ 𝑚3 )
Déterminez si l’écoulement est bien laminaire dans une artère de 4mm de rayon,
sachant que la vitesse moyenne est de 1,99cm/s, la viscosité du sang vaut 2,084.
10−3 𝑃𝑎𝑠 et que la masse volumique du sang est de 1,0595.104 𝑘𝑔/𝑚3
Le cœur est un organe musculaire creux se trouvant à l’intérieur du thorax (au milieu de la poitrine), logé
entre les deux poumons et recouvert d’un sac fibreux appelé péricarde. Il a la forme d’une poire d’environs :
longueur x largeur = 13cm x 8cm chez l’homme et son poids est d’environ 500 grammes.
Le cœur est composé de trois parties : l’endocarde, l’epicarde et myocarde. L’endocarde est une mince
tunique (membrane qui enveloppe et qui protège) interne de cœur, recouvrant le myocarde et les valvules
cardiaque. Il tapisse les parois intérieures du myocarde. Retenons que le valvule est un repli (double pli ou
simple) d’un vaisseau ou d’un conduit de l’organisme destiné à empêcher le reflux de liquide ou toute autre
matière.
L’epicarde est une membrane séreuse formant la paroi interne du péricarde, en contact avec le
cœur.
Le myocarde est constitué de trois types de cellule : les cellules musculaires myocardiques qui sont
majoritaires, les cellules nodales et cellules myocardiques endocrines.
Le cœur (muscle cardiaque ou myocarde), chez l’homme, est constitué de deux parties ne se
communiquant pas entre elle : le cœur droit et le cœur gauche. Chaque cœur est constitué d’une
cavité supérieure (oreillette) et d’une cavité inférieure (ventricule). Une valve sépare l’oreillette et
le ventricule. Le cœur comprend alors l’oreillette et le ventricule droits ainsi que l’oreillette et le
ventricule gauches.
Dans l’oreillette droite, les veines caves inférieures et supérieure s’abouchent (se joignent bout à
bout). Dans l’oreillette gauche ce sont les veines pulmonaires qui se joignent bout à bout. Du
ventricule droit part l’artère pulmonaire, du ventricule gauche, l’aorte.
OD OG
OO OD
GO
D
Capillaires : vaisseaux très petits reliant les artères et les veines, et organisés en
réseaux
Oreillette : parties du cœur dont la paroi est très fine
Ventricule : parties du cœur dont la paroi est épaisse
Myocarde : muscle cardiaque véritablement actif
A tous ces éléments s’ajoutent les deux poumons entre lesquels se trouve le cœur dans le
thorax.
Les oreillettes reçoivent le sang des veines et le propulsent dans les ventricules et
ces derniers le propulsent dans les artères. On peut comparer le cœur à une pompe
aspirante refoulant et le réseau de vaisseaux à des canalisations permettant l’irrigation et
l’oxygénation des tissus et des organes. Les artères constituent des réseaux des vaisseaux
délivrant l’oxygène, les veines constituant le réseau dit de retour du sang au cœur et aux
poumons).
La fonction principale du cœur est d’assurée la mise en mouvement du sang à
travers le corps sous l’effet de contractions : Boum, boum, boum...Sans ces battements, la
vie est impossible. A ce titre, la pompe cardiaque est caractérisée d’une modification du
volume des cavités (ventricule gauche pour ce qui concerne la circulation systémique).
Dans la circulation générale, le trajet du sang se fait entre le cœur gauche et
le cœur droit.
Dans la circulation pulmonaire, ce trajet se fait entre le cœur droit et le cœur
gauche.
Remarques
- L’infarctus est l’accident cardiaque dû à une mauvaise irrigation du muscle
cardiaque ;
- La thrombose est l’obstruction d’un vaisseau sanguin ;
- La pression artérielle est la pression du sang dans les artères ;
- La plaque d’athérome est le dépôt de graisses et de cholestérol dans une artère.
Le système circulatoire (dans le corps humain) est organisé de façon que le
circuit forme une boucle. Le sang suit toujours le même trajet. Il part du cœur par les artères,
passe dans les capillaires et revient au cœur par des veines.
Le cœur est une double pompe : le cœur droit assure la circulation pulmonaire (petite
circulation), le cœur gauche la circulation systémique (grande circulation). Chaque corps
de pompe, comme dit haut, comporte deux cavités (oreillette et ventricule). Les
ventricules fournissent l’énergie nécessaire à la circulation du sang.
Les valves : sont des structures membraneuses dont le fonctionnement est purement passif
(elles n‘obéissent qu’aux différences de pression existantes entre les deux faces). Elles
imposent un seul sens à la circulation sanguine.
III.6.Travail cardiaque
Plus que tout autre organe du corps humain, le cœur est vital. L’entrainer en pratiquant une
activité physique régulière et en mangeant sainement est utile pour prévenir les maladies
qui peuvent le toucher.
Définition
Le travail mécanique du cœur peut être évalué à partir du diagramme pression – volume
des ventricules.
D
24
C
18
12
6
B
A
80 160
Volume ventriculaire (cm3)
IV.1. Définition
Le volume d’éjection systolique (VES) est le volume de sang que le cœur éjecte à chaque
contraction ou battement (systole).
Il est la plupart du temps exprimé en millilitres (mL). Il dépend d’une multitude de facteurs,
notamment de la taille du cœur, de son remplissage, de la force et de la durée de la
contraction et de la résistance à l’éjection du sang dans la circulation systémique.
Chez l’homme, il est proche de 100 mL (varie entre environ 70mL au repos et 150mL chez le
sportif en plein effort). Un entraînement à long terme augmente le VES.
La finalité du cœur est d’assurer un certain débit sanguin. Le débit cardiaque est volume de
sang éjecté (ou expulsé) par le cœur par unité de temps. Ce débit est de l’ordre de 5 à
6 𝐿. 𝑚𝑖𝑛−1 et dépend de la taille et du poids du sujet. C’est pourquoi on définit :
𝑄𝑐 = 𝑓𝐶 𝑋 𝑉𝐸𝑆
avec
Qc= débit cardiaque ;
fc= Fréquence Cardiaque.
La loi de Sterling stipule que le débit cardiaque peut s’exprimer par la relation :
𝑄𝑐 = 𝑓𝑐 𝑋 𝑉𝐸
où
𝑉𝐸 : volume d’éjection (ou volume du sang éjecté) par le ventricule par systole.
La ventilation pulmonaire comprend deux temps : l’entrée de l’air dans les poumons lors de
l’inspiration et la sortie de l’air lors de l’expiration.
En moyenne, un être humain (vivant) effectue environ 23000 cycles respiratoires par jour
(soit 16 par minute).
- La résistance à l’écoulement des gaz (au niveau des voies aériennes) est donnée par :
𝑃𝑎 − 𝑃𝑏
𝑅= 𝑉′
où
𝑃𝑎 : Pression au niveau des alvéoles
𝑃𝑏 : Pression au niveau de la bouche
𝑉 ′ :débit gazeux traversant les voies aériennes
8ƞ𝑙
𝑅=
𝜋.𝑟 4
où
l : longueur du tube (il s’agit ici des voies aériennes)
r : rayon du tube
Cette dernière formule est particulièrement importante puisqu’elle montre que la
résistance des voies aériennes de conduction est régulée par l’adaptation de leur
rayon à la puissance quatrième : une modification minime du rayon entraine une
variation bien plus importante de la résistance à l’écoulement, donc de la capacité
d’acheminer l’air dans les alvéoles. Cette règle est aussi valable pour la résistance
vasculaire.
Remarque
Il est à noter que le coefficient de viscosité ƞ n’est applicable que lors d’un écoulement
8ƞ𝑙
laminaire. En effet, pour un écoulement turbulent, la résistance R= n’est plus
𝜋𝑟 4
applicable car R augmente avec la densité du gaz.
où
- Cette équation permet donc d’expliciter le rôle de surfactant liquide qui tapisse la
paroi alvéolaire et en abaisse la tension (ou la force) superficielle, de telle sorte que
la ventilation alvéolaire soit homogène
IV.4.2. Mécanique respiratoire
Le mouvement ventilatoire spontané se fait par des muscles qui soulèvent la cage
thoracique, l’augmentation de volume des poumons provoque une dépression qui
aspire l’air (on parle de ventilation en pression négative) ; lors de l’inspiration, le
diaphragme s’abaisse et pousse les viscères pour permettre aux poumons de s’abaisser
vers les pieds (d’ailleurs, lorsqu’une personne dort, on voit son ventre s’élever et se
baisser). L’expiration est passive, c’est l’élasticité naturelle de la cage thoracique et le
poids des viscères qui fait diminuer le volume des poumons.
Plusieurs acini reliés par les canaux alvéolaires forment le lobule pulmonaire, les
échanges de gaz entre l’air et le sang se font dans les bronchioles lobulaires
Exercices
Pression
25𝑘𝑃𝑎 𝐷
𝑆2
15𝑘𝑃𝑎 𝑪′ 𝐶
𝑆1
1𝑘𝑃𝑎
𝑨 𝑩
a) A quelles phases du cycle cardiaque correspondent les différents segments 𝐴𝐵, 𝐵𝐶; 𝐶𝐷 et 𝐷𝐴 ?
Solution
𝐴𝐵: Remplissage
𝐶𝐷: Ejection
b) calculez le travail mécanique délivré par le ventricule au cours d’un cycle cardiaque (𝑅é𝑝 ∶
1,52𝐽)
Solution
𝒘𝟏 = 𝑺𝟏 = 𝑨𝑩𝑪𝑪′ = 𝑽. ∆𝑷
𝟏 𝟏
𝒘𝟐 = 𝑺𝟐 = 𝟐 . 𝑪𝑫𝑪′ 𝑪 = 𝟐
. 𝑽. ∆𝑷𝟐
𝑺𝟏
𝒘 = 𝒘𝟏 + 𝒘𝟐 = 𝑺𝟏 +
𝟐
𝟏
𝒘𝟐 = 𝑺𝟐 = 𝟐 (15. 10−5 𝑚3 − 710−5 𝑚3 ) 25103 𝑃𝑎 − 15103 𝑃𝑎) = 4.10. 10−2 𝐽 = 0,4𝐽
𝑆1
𝑤 = 𝑤1 + 𝑤2 = 𝑆1 + 2
= 1,12𝐽 + 0,4𝐽 = 1,52𝐽
c) La fréquence cardiaque étant de 70pulsation par minute, la puissance consommée pour la mise
en tension des fibres musculaires du ventricule étant de 15Watts, quel est le rendement
mécanique du ventricule (12%)
d) Solution
La puissance est égale à l’énergie développée en joules rapportée au temps (1𝑠)
70𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒/ 𝑚𝑖𝑛
Le pouls ici de 70 pulsations par minute soit { 𝑠𝑜𝑖𝑡
1,17𝐻𝑧
𝑃𝑚é𝑐 1,7784
𝑅𝑑𝑡 = = = 0,177866 = 12% .
𝑃𝑐𝑜𝑛𝑠 15
2. Soit le ventricule gauche dont le cycle présente les caractéristiques suivantes :𝑉𝑇𝐷 = 150𝑚𝑙, 𝑓𝐸 =
60%
Calculez
a) En joules l’énergie mécanique développée par le ventricule à chaque battement (ou cycle)
b) La puissance mécanique correspondante en watts en se basant sur une fréquence cardiaque à
120 pulsations par minute (𝑅é𝑝: 2,25𝑊𝑎𝑡𝑡𝑠)
Solution
𝑉𝐸𝑆
𝑓𝐸 = 𝑉𝑇𝐷
==> 𝑉𝐸𝑆 = 𝑓𝐸 . 𝑉𝑇𝐷 = 60% (150𝑚𝑙) = 90𝑚𝑙
soit
𝟏 𝟏
𝒘𝟐 = 𝑺𝟐 = . 𝑪𝑫𝑪′ 𝑪 = . 𝑽. ∆𝑷𝟐
𝟐 𝟐
𝟏
𝒘𝟐 = 𝑺𝟐 = 𝟐 (15. 10−5 𝑚3 − 610−5 𝑚3 ) (16103 𝑃𝑎 − 1103 𝑃𝑎)
𝟏
𝒘𝟐 = 𝑺𝟐 = 𝟐
. 𝟗10−5 𝑚3 . 5103 𝑃𝑎 = 22,5 10−2 𝐽
𝒘 = 𝒘𝟏 + 𝒘𝟐 = 𝑺𝟏 + 𝑺𝟐 = 𝟎, 𝟗𝑱 + 𝟎, 𝟐𝟐𝟓𝑱 = 𝟏, 𝟏𝟐𝟓𝑱
La respiration est un échange gazeux entre le sang veineux et l’air atmosphérique. Cet échange a
eu lieu dans les poumons. L’air y est ramené par de ventilation pulmonaire.
Lors de l’inspiration, l’air ambiant pénètre dans les poumons, et le dioxygène (𝑂2 , gaz qui compose
21% de l’air) passe dans le sang et se fixe aux globules rouges. Le dioxyde de carbone (𝐶𝑂2 ) dissous
dans le plasma sanguin passe lui dans l’air contenu dans les poumons. C’est cet air appauvrit en
dioxygène et enrichi en dioxyde de carbone qui est expiré
Capacité pulmonaire
La capacité pulmonaire est le volume d’air pouvant être inspiré. Elle se mesure avec un spiromètre.
On mesure, en générale, trois types de respiration :
La respiration « normale », calme qui donne le volume utilisé au repos d’environ 0,5 litres ;
La respiration forcée, qui donne la capacité maximale (capacité vitale) environ 5 litres,
La respiration brutale, qui donne des renseignements sur les bronchioles, notamment dans le
cadre d’une recherche d’asthme.
Remarque : On peut aussi estimer la capacité pulmonaire par des tests d’effort
Voies respiratoires
En anatomie humaine, les voies respiratoires ou voies aériennes (calque de l’anglais Airways) sont des
conduits (canalisations) qui permettent le passage de l’air entre l’extérieur du corps et les poumons,
depuis le nez et la bouche jusqu’aux alvéoles pulmonaires, au cours de la ventilation (respiration).
Les voies respiratoires sont classées en voies en intra thoraciques, extra thoraciques, intra pulmonaires
et extra pulmonaires.
On parle aussi :
1. des voies respiratoires supérieures (VRS) ou voies aériennes supérieures (VAS) pour désigner
la région ORL, soit la partie des voies respiratoires situées au – dessus du larynx (organe
cartilagineux de l’appareil respiratoire situé au niveau de la gorge). Les voies respiratoires
supérieure (VRS), appelées aussi voies aériennes supérieures (VAS) et qui sont extra
thoraciques se composent des organes suivants:
a) nez et fosses nasales
b) bouche
c) pharynx (carrefour aérodigestif entre les voies aériennes : de la cavité nasale au larynx et les
voies digestives : de la cavité buccale ou bouche à l’œsophage)
muscle génio -
thyroïdien
Schéma des voies respiratoires supérieures : vue en coupe de profil de la tête et du cou,
2. des voies respiratoires inférieures (VRI) ou voies aériennes inférieures (VAI), qui sont intra
thoraciques et qui se composent de deux zones ci – dessous :
1) Zone de conduction et transition comprenant :
a) Les voies pulmonaires : trachée
b) Les voies intra pulmonaires :
𝑎) 𝑏𝑟𝑜𝑛𝑐ℎ𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒𝑠
bronches (𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡𝑠 𝑑′ 𝑎𝑖𝑟 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑒𝑖𝑙 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑖𝑎𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒) {𝑏) 𝑏𝑟𝑜𝑛𝑐ℎ𝑒𝑠 𝑙𝑜𝑏𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠
𝑐) 𝑏𝑟𝑜𝑛𝑐ℎ𝑖𝑜𝑙𝑒𝑠
2) Zone respiratoire d’échange ou respiratoire comprenant :
Schéma des voies respiratoires intra thoraciques : vue en coupe de face du cou et de la poitrine
𝐷é𝑓𝑒𝑛𝑠𝑒
𝐷é𝑔𝑙𝑢𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
{
𝑃ℎ𝑜𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑂𝑙𝑓𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑔𝑜û𝑡
dans la matière vivante. La vie d’une façon générale est rendue possible grâce à des
échanges des matières avec l’environnement. Les animaux et l’homme sont
hétérotrophes, c'est-à-dire qu’ils utilisent l’énergie chimique élaborée par des
autotrophes (végétaux).
On peut dire d’une façon générale que les cellules vivantes sont loin d’être
système en équilibre. Dans l’organisme vivant ; il n’y a pas d’équilibre, car tout
est consommé immédiatement. Une fois l’énergie absorbée par les cellules
vivantes sous forme de lumière ou de substances chimiques, les transferts
d’énergie sont nécessaires pour permettre la synthèse des composés chimiques
tels que les polyosides, les protéines et le carbone.
Sur le plan de la santé, le poids est idéal quand l'IMC est compris entre 19 et 25.
Des chiffres en-dehors de cette fourchette correspondent à un risque pour la
santé :
la maigreur en dessous de 19 (𝐼𝑀𝐶 < 19)
la normalité[19, 25]
le surpoids entre 25 exclu et 30 inclus ]25, 30]
Cependant, l'IMC n'est qu’ une mesure valable que pour les adultes, entre 20 ans
et 65 ans. Pour les plus jeunes, dont la croissance n'est pas terminée, le médecin
utilise d'autres critères, en particulier les courbes de taille et de poids fournies par
le carnet de santé.
Cette expression est applicable à tout moteur thermique, qu’il soit réel ou théorique. Dans le
cas d’un moteur thermique cyclique idéal (sans frottement ni perte), le premier principe de
la thermodynamique implique que
𝑊𝑆 = 𝑄𝐻 (𝑒𝑡𝑟𝑎nte) − 𝑄𝐵 (𝑠𝑜𝑟𝑡𝑎nt)
Et on a :
𝑊𝑆 𝑄𝐻 − 𝑄𝐵 𝑄𝐵
𝑟= = =1−
𝑄𝑒 𝑄𝐻 𝑄𝐻
Le rendement d’une machine opérant entre (ou en fonction des temps) 𝑇𝐻 et 𝑇𝐵 est défini
par :
𝑇𝐻 − 𝑇𝐵 𝑻𝑩
𝑟𝑐 = = 1−
𝑇𝐻 𝑻𝑯
Remarque
Le rendement 𝑟𝑐 du cycle de Carnot est défini par le travail effectué divisé par la chaleur
absorbée, c’est – à – dire :
𝑊
𝑟𝑐 =
𝑄𝐻
En utilisant 𝑊 = 𝑄𝐻 − 𝑄𝐵 , on trouve :
𝑄𝐻 − 𝑄𝐵 𝑄𝐵
=1−
𝑊 𝑊 𝑄𝐻 𝑄𝐻
𝑟𝑐 = = = 𝑠𝑜𝑖𝑡
𝑄𝐻 𝑇𝐻 𝑇𝐻 − 𝑇𝐵 𝑇𝐵
= 1−
{ 𝑇𝐻 𝑇𝐻
VII.1. Introduction
La chute d’une pierre dans un étang crée une perturbation (l’écart par rapport à l’état
d’équilibre) lorsqu’elle touche la surface de l’étang. Cette perturbation s’étend également
sur toute la surface de l’étang. Lorsque la pierre entre dans l’eau, toutes les particules
frappées (cognées) par la pierre entrent en mouvement et transmettent cette activité aux
particules voisines de sorte que le mouvement se perpétue jusqu’à ce que toutes les
particules aient été atteintes. Au cours de la perturbation dans des fluides (eau, sang, air,
plasma) à quelques exceptions près liées à l’arbre circulatoire, aux mouvements cardiaques
et à la structure artériole – capillaire des voies sanguines, aucune particule (globule rouge)
ne s’est éloignée sensiblement en amplitude de sa position d’équilibre : c’est la perturbation
qui s’est déplacée. Chaque molécule du fluide (eau, sang) ne fait néanmoins qu’osciller
faiblement autour de sa position d’équilibre. Ce processus caractérise tous les mouvements
ondulatoires dans le milieu.
Une onde est, par définition, une perturbation qui se déplace (se propage) de proche en
proche dans un milieu (ou un espace) donné. Cette propagation ne correspond pas à un
transport de la matière, mais seulement à une transmission de vibration (énergie et
quantité de mouvement) : cela se manifeste dans un milieu solide. Une onde progressive est
un ébranlement qui se propage dans un milieu, d’un endroit à un autre, en transportant de
l’énergie et la quantité de mouvement.
Tout objet (une cloche, une corde ou même la terre) est essentiellement un ensemble d’un
grand nombre d’atomes forment un milieu élastique pratiquement continu. Si les atomes ou
les molécules d’un milieu sont tassés les uns contre les autres, ils s’attirent, interagissent
électriquement, les atomes se comportent donc comme s’ils étaient attachés par des
ressorts. A cause de cette force de rappel, le milieu (une particule) retourne à sa
configuration (position) d’équilibre, qui est sa configuration (position) normale.
Dans tous les cas, bien que la perturbation transportant de l’énergie se déplace dans un
milieu sur de grandes distances, les atomes individuels participant au processus restent au
voisinage de leurs position d’équilibre respectifs : la perturbation se propage mais sans
déplacement à grande échelle. C’est une propriété importante d’une onde qui la distingue
d’un courant de particules. Une onde ne transporte pas de la matière du milieu dans lequel
elle se propage et c’est pour cette raison que les ondes peuvent se propager très
rapidement.
Une onde ne peut se propagé que dans un milieu élastique. Tout onde mécanique (onde qui
se propage dans un milieu matériel : onde artérielle PA ou PVC du sang, onde stationnaire
transversale sur une corde, onde longitudinale dans un fluide, onde séismique de REICHTER
ou onde électromagnétique de la lumière produite par les charges électriques dans un
champ magnétique) provient d’une source de vibration (ou de la vibration) : cœur, énergie,
soleil,… ; et c’est de cette vibration que se constitue l’onde : tout objet vibrant émet des
ondes.
Toute onde mécanique : onde artérielle PA ou PVC du sang, onde stationnaire transversale
sur une corde, onde longitudinale dans un fluide, onde sismique de Reichter ou onde
électromagnétique de la lumière produite par des charges électriques dans un champ
magnétique provient d’une source vibrante (soleil, cœur, énergie).
Quand une perturbation mécanique est produite dans un milieu, la vitesse de l’onde est
déterminée par les propriétés inertielles et élastiques du milieu et non par le mouvement de
la source. Une onde se déplace avec une vitesse spécifique dans un milieu. La vitesse d’une
onde dépend des propriétés physiques du milieu dans lequel elle se propage. La vitesse
d’une onde transversale se propageant par exemple sur une corde dépend de la tension (ou
la force) sous laquelle elle est soumise (F) et de la masse par unité de longueur que l’on
appelle masse linéique (µ).
𝐹
𝑣 = √𝜇
𝑜ù :
𝑚
𝜇 = 𝑙
{
Pour une corde vibrante, la fréquence est donnée par la loi de Merseil ou loi de la corde
vibrante.
1 𝐹
f= . √𝜇:
2𝑙
Une onde sinusoïdale se déplace sur une corde si on déplace l’une de ses extrémités avec un
mouvement harmonique simple, résultant (ou découlant) des forces variables. Chaque
particule de la corde en mouvement harmonique a une fréquence connue, mais chaque
particule successive représente un retard de phase par rapport à la précédente (à cause de
propagation de proche en proche).
La figure ci – dessous illustre quelques quantités importantes servant à décrire une onde
sinusoïdale périodique.
Une onde transversale est une onde dont la perturbation (le déplacement, la vibration ou
l’ébranlement) se fait transversalement (perpendiculairement) à la direction de la
propagation (du mouvement) de l’onde. Quand les éléments du milieu de propagation d’une
onde se déplacent perpendiculairement à la direction de propagation, l’onde est dite
transversale. Les cordes d’une guitare oscillent comme une onde transversale. Toutes les
ondes électromagnétiques allant des ondes radio à la lumière visible et aux rayons X et
gamma sont des ondes transversales. Les ondes transversales qui s Les ondes transversales
qui se propagent vibrent dans une direction transversale (perpendiculaire) à celle du
mouvement de l’onde.
Ce type d’onde apparait souvent sans support matériel : ondes électromagnétiques, ondes
superficielles
Une onde longitudinale est une onde dont les vibrations des particules du milieu dans lequel elle se
propage sont parallèles à son mouvement de l’onde. Lorsque les éléments du milieu de propagation
se déplacent parallèlement à la direction de propagation, l’onde est dite longitudinale.
L’onde de compression dans une tige, les ondes acoustiques (sonores) dans les gaz et les liquides
élastiques, et certaines ondes sismiques sont des ondes longitudinales. Nous pouvons citer aussi le
ressort tendu ou comprimé (onde d’expansion : onde de raréfaction ou onde de compression),
membrane d’un tambour (qui comprime et raréfie alternativement l’air, émettant une onde sonore
ou un son qui se propage dans l’air).
Remarques
- Les ondes séismiques se composent des ondes transversales et des ondes longitudinales. Les
perturbations dues au tremblement de terre produisent les ondes longitudinales et
transversales à la fois (au même temps) ; les ondes séismiques longitudinales sont plus
rapides que les ondes séismiques transversales, et cela donne la possibilité de localiser
l’épicentre
- Les ondes longitudinales de compression sismiques sont appelées ondes primaires ou ondes
P, parce qu’elles atteignent les stations sismiques avant les ondes sismiques transversales,
appelées ondes de cisaillement, ondes secondaires ou ondes S ;
- Les ondes mécaniques transversales peuvent s’établir si le milieu tend à s’opposer au
cisaillement, ce que font mal les fluides ;
- Les ondes longitudinales aussi bien que les ondes transversales peuvent se propager ‘ou
voyager) dans les solides puisque chaque atome ou molécule solide peut vibrer autour de sa
position d’équilibre dans toutes les directions ;
- Les ondes longitudinales, toutefois seules, peuvent voyager (se propager) dans un liquide
comme le sang : ceci est dû au fait que dans un liquide un mouvement transversal ne
rencontre pas la force de rappel (force opposée : force, ici, supposée nulle). Les milieux
liquides et gazeux ne sont doués de rigidité ou des effets de cisaillement, d’élasticité de
glissement et ne peuvent être parcourus que par les ondes longitudinales.
Quand une force s’exerce sur les atomes d’une substance élastique et les déplace, ces atomes
agissent sur les atomes voisins et l’état de compression à un endroit donné se propage dans le
milieu, comme une onde de compression. Dans les solides, une telle perturbation est appelée onde
élastique et celle – ci peut être transversale ou longitudinale. Dans les liquides qui ne répondent pas
aux perturbations transversales seules les perturbations longitudinales, comme dit haut, sont
possibles. Elles sont appelées ondes acoustiques. Un séisme ou le Grondement d’un poids lourd peut
secouer un bâtiment et tout ce qui est à l’intérieur avec des ondes de compression.
Quand les fréquences se situent dans la bande allant de 20Hz à 20.000Hz (20KHz) environ, les ondes
de compressions sont dites sonores. Ces ondes n’ont rien de spécial sauf que nous pouvons les
entendre.
La vitesse d’une onde de compression dépend à la fois de la masse volumique du milieu et d’une
grandeur caractéristique de ses propriétés élastiques qui est à l’origine de la force de rappel. Les
propriétés élastiques du milieu interviennent dans son aptitude à résister à la compression sous une
variation de pression ∆𝑃.
La vitesse d‘une onde de compression dans les liquides est définie par :
𝐵
𝑣 = √𝜌
𝑜ù :
∆𝑃
𝐵 = ∆𝑣⁄ ∶ 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒𝑑𝑒𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑑𝑢𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢
𝑣0
{ 𝜌 ∶ 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒𝑑𝑢𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢
Remarque
La densité et, par la suite, la vitesse des ondes de compression dans l’eau de mer, dépendent de la
température, la salinité et de la profondeur.
Exemple
Une explosion a eu lieu à une faible profondeur au - dessous de la surface de l’océan. Calculez la
vitesse de l’onde de compression résultante mesurée par des appareils placés à quelques mètres au
dessous d’un navire, sachant la masse volumique de l’eau de mer est de 1,03. 103 𝑘𝑔/𝑚3 et que
module d’élasticité de cet eau est de 2,1𝐺𝑃𝑎
Dans un milieu où se propage une onde de compression, les particules s’écartent de leurs positions
d’équilibre. Là où les ressorts sont étirés, la densité de particules est réduite ; ce qui correspond à
une dilution. Là où les ressorts sont comprimés, la densité est grande ; ce qui correspond à une
concentration.
La propagation d’une onde de compression a eu lieu dans la direction de vibration des particules du
milieu et elle est caractérisée par une succession alternée de concentrations et de dilutions. Il y a un
nombre énorme d’atomes dans le milieu ordinaire et ils se comportent comme si leur répartition
spatiale était continue ; les dilutions se transforment progressivement en concentrations et vice
versa, à la fois à travers le milieu à un instant donné et au cours du temps à un endroit donné.
La vitesse d’une onde de compression dépend à la fois de la masse volumique du milieu et d’une
grandeur caractéristique de ses propriétés élastiques qui est à l’origine de la force de rappel. Les
propriétés élastiques du milieu interviennent dans son aptitude à résister à la compression sous une
variation de pression ∆𝑃.
Une onde stationnaire est un phénomène résultant (produit)de la propagation simultanée dans des
sens opposés de plusieurs ondes de même fréquence et de même amplitude dans un même milieu
physique. Lorsque des ondes se propagent dans des sens opposées, elles peuvent se combiner pour
former une perturbation que l’on appelle une onde stationnaire. C’est une superposition de deux
ondes progressives de fréquence et d’amplitude égale de sens de propagation opposés dans un
même milieu physique. Une onde progressive est celle qui se produit (résulte) lorsque deux onde
d’amplitude et de fréquence égale se propagent dans des sens contraires dans un même milieu
matériel.
Lorsqu’un train d’ondes de type quelconque est produit dans un milieu fini (une corde, un tambour
ou la terre elle – même), il se propage jusqu’à ce qu’il rencontre la frontière du milieu où, en général,
une fraction de l’énergie de l’onde se réfléchie. Si la perturbation est entretenue, le milieu s’emplie
(se remplie) rapidement des ondes qui se propagent dans un sens et dans un autre. Ces
ébranlements se superposent c'est-à-dire s’interfèrent pour former une distribution stationnaire
d’énergie appelée paradoxalement, onde stationnaire.
Elle a lieu dans chaque type d’instruments de musique (instruments à cordes et instruments à vent),
dans la tête, la gorge et la bouche lorsque nous parlons, dans la cavité de l’oreille quand nous
écoutons. Les ondes stationnaires existent quand vous sonnez une cloche, vous frappez un diapason,
vous faites couler de l’eau d’un robinet dans un bassin ouvert.
- Cas d’un seul ventre (cas d’un seul nœud ,situation fondamentale ou première harmonique
1
(soit 𝑛 = 1) : 𝑙 = 𝜆
2 1
- Cas de deux ventres ( cas de deux nœuds, cas de 2𝑒 harmonique : 𝑛 = 2): 𝑙 = 𝜆2
3
- Cas de trois ventres (cas de trois nœuds : 𝑛 = 3) : 𝑙 = 2. 𝜆3 )
Dans une onde stationnaire, le point d’interférence destructive, point où l’amplitude est nulle
s’appelle « nœud » et le point d’interférence constructive, le point pour lequel l’amplitude est
maximale et égale à la somme des amplitudes individuelles s’appelle « anti nœud ou ventre ». Les
nœuds et les ventres demeurent à des positions fixes. Les nœuds apparaissent aux intervalles de
demi longueur d’onde : les ventres se distance aussi d’une demi longueur d’onde les uns les autres.
Les ondes stationnaires se produisent à plus d’une fréquence (f1, f2, f3,…, fn). Les fréquences
auxquelles les ondes stationnaires se produisent sont appelées des fréquences naturelles ou de
résonance de la corde
Les ondes correspondantes aux fréquences naturelles persistent tandis que d’autres disparaissent
très vite. Notons que les fréquences de résonance sont déterminées par une relation mathématique
ci – dessous qui existe entre la longueur d’onde, la vitesse de propagation de l’onde et la longueur de
la corde.
𝑛𝑣
𝑓𝑛 = 2𝑙
La plus basse fréquence appelée fréquence fondamentale (ou 1ère harmonique : 𝑛 = 1) correspond à
un seul ventre.
𝑣
f1 = 2𝑙
{ 𝑠𝑜𝑖𝑡
𝑣
𝑓1 = 𝜆
1
où : 𝜆1 = 2𝑙
Les autres fréquences sont 2𝑖è𝑚𝑒 , 3𝑖è𝑚𝑒 , 4𝑖è𝑚𝑒 , …, multiples de la fréquence fondamentale, sont
appelée des harmoniques et données par :
𝑛𝑣
𝑓𝑛 = 2𝑙
avec 𝑛 = 1, 2, 3, 4, …
Dans toutes nos activités la disponibilité d’une source d’énergie appropriée est un souci constant. La
conservation de l’énergie nécessaire pour une tâche particulière et le transport de cette énergie de
l’endroit où elle est disponible à l’endroit où elle sera utilisée posent des problèmes continuels.
La transmission de l’énergie comme nous l’avons déjà vue peut se faire généralement de trois
manières : conduction, convection et rayonnement. Elle peut se faire aussi par l’électricité dans le
plasma (Cfr loi d’Ampère) et l’écoulement (Cfr équation de la continuité de Bernoulli) qui, en science
de santé des animaux est plus utilisé. La transmission de l’énergie peut se faire d’un endroit à l’autre
par des mouvements des particules, soit par de déplacement d’une grande masse ou encore par un
mouvement ondulatoire. L’utilisation de chacune de ces méthodes est d’une grande importance
selon le cas échéant. La transmission de l’énergie électrique par un fil est un exemple de transmission
par les mouvements des particules. Le courant d’air crée de l’énergie qu’on peut utiliser. Le vent qui
souffle transporte de l’énergie d’un milieu à l’autre.
Lorsqu’une onde se propage dans un milieu, l’énergie est transmise sous forme de vibration d’une
particule d’un endroit à l’autre dans ce milieu ; et elle est donc proportionnelle au carré de
l’amplitude de l’onde sinusoïdale. Dans le cas d’une onde sinusoïdale de fréquence f, les particules
du milieu effectuent les mouvements harmoniques simples de sorte que chaque particule ait une
énergie et cette énergie est donnée par :
1
W = 2kA2:
où :
A : amplitude du mouvement
k = 4𝜋 2 𝑚𝑓 2: une constante
Le remplacement de 𝑘 dans l’expression de l’énergie donne :
1
W = 2
4𝜋 2 𝑚𝑓 2 𝐴2
{ 𝑠𝑜𝑖𝑡 (Formule I.16)
2 2 2 2 2 2
𝑊 = 2𝜋 𝑚𝑓 𝐴 = 2𝜋 𝜌𝑉𝑓 𝐴
On définit l’intensité (I) d’une onde comme une puissance moyenne transférée par unité de surface
perpendiculaire à la direction de propagation de l’énergie : c’est – à – dire la puissance surfacique
perpendiculaire à la direction de propagation de cette énergie :
𝑃 = 𝑊. 𝑆 = 2𝜋 2 𝜌𝑉𝑓 2 𝐴2 𝑆
.
𝑒𝑡 Partant de sa définition et de son équation aux dimensions, l’intensité
𝑃 2 2 2
{ 𝐼 = 𝑆 = 2𝜋 𝜌𝑉𝑓 𝐴
d’une onde s’exprime en watt par mètre carré (watt/𝑚2 ).
- Au fur et à mesure que l’onde se propage, elle s’étend sur une surface plus grande, son
amplitude et son intensité diminuent ;
- Le message lumineux est une onde c’est – à – dire, la lumière transmet l’information
(transport de l’énergie sans transport de la matière).
- L’onde lumineuse diffère de l’onde sonore a plus d’un titre
- Elle correspond à la vibration d’un champ magnétique et non du milieu
- Elle peut se propager dans le vide avec une célérité maximale représentant une constante
universelle : 𝑐 = 3. 108 𝑚/𝑠 qui n’est rien d’autre que la vitesse de la lumière dans le vide.
En générale, le mouvement ondulatoire se produisant dans le temps (T) qui représente sa période en
n’importe quel point précis du milieu s’exprime par la relation
2𝜋
𝑊 = 2𝜋𝑓 = 𝑇
: vitesse angulaire
2𝜋
𝑦 = 𝐴𝑠𝑖𝑛 [ 𝜆 (𝑥 − 𝑣𝑡)]:
Un déplacement qui s’étend dans la direction négative de l’axe des x (OX) ne fait pas changer la
direction de vecteur vitesse (𝑣 ). Celui – ci se transforme de 𝑣 en - 𝑣 et l’équation IX.23devient :
2𝜋
Y = Asin [ 𝜆 (𝑥 + 𝑣𝑡)]
La représentation conceptuelle d’une onde autour de l’axe est donnée par la figure ci- dessous.
La synthèse théorique effectuée par Maxwell permet d’englober toute l’optique c'est-à-dire non
seulement l’optique géométrique mais aussi l’optique physique et la photométrie dans le cadre de
l’électromagnétique et ses applications agro- géo- vétérinaires et biomédicales. Le rayonnement
électromagnétique englobe les ondes électromagnétiques (ondes E.M), le rayonnement infrarouge
(IR), le rayonnement ultraviolet (UV) et enfin les rayons X (RX) et gamma (Rɣ). Tous ces
rayonnements ont une nature physique identique, mais des propriétés différentes. Pour expliquer
l’ensemble de leurs propriétés, il est nécessaire d’avoir recours à l’un ou l’autre de deux modèles qui
permettent de les décrire : ces rayonnements constituent à la fois un phénomène ondulatoire (ondes
E.M) et un phénomène corpusculaire (flux de photon ou quanta). Certaines propriétés ne peuvent
s’expliquer que si l’on considère la lumière comme composée des particules.
Par contre, d’autres ne peuvent s’expliquer que si l’on considère la lumière comme composée
d’ondes. Par conséquent, la lumière sera considérée en même temps (à la fois) comme une matière
et une onde.
VIII.1. Définition :
Une onde électromagnétique est une association d’un champ électrique 𝐸⃗ périodique sinusoïdal et
d’un champ magnétique (𝐵⃗ ) sinusoïdal de même période et sont en tout point perpendiculaires.
Le message lumineux, comme le message sonore, est une onde, c’est-à-dire qu’il consiste à une
propagation sans transport de la matière. L’onde lumineuse différente cependant de l’onde sonore à
plus d’un titre.
Elle correspond à la vibration d’un champ électronique et non d’un milieu matériel : elle peut se
propager même dans le vide, où d’ailleurs sa célérité maximale constante, déterminée pour la
première fois par Roemer (1678), et de 3 108m/s.
Cette vibration est transversale, c’est-à-dire qu’elle est perpendiculaire à la direction de propagation
et non p longitudinale comme dans le cas de l’onde sonore. Il faut noter à ce sujet que la lumière
visible ne représente qu’une faible partie de domaine spectral des ondes électromagnétiques de
même nature qui comprennent en outre les ondes radio et TV, les micro-ondes (radar), l’infrarouge
et l’ultraviolet entourant les domaines de la lumière visible, les rayons X (RX) et gamma (R𝛾), les
rayons cosmiques.
L’onde lumineuse peut correspondre à une vibration sinusoïdale des fréquences donnée de champ
électromagnétique : elle est alors appelé onde monochromatique, car la sensation de couleur
dépend de sa fréquence.
Remarques.
Parmi toute les ondes, les ondes électromagnétiques sont sans doute celles qui sont
beaucoup plus importantes en pratique ;
Selon leur énergie, les rayonnements électromagnétiques ont avec la matière des
interactions de types très différents compte tenu de l’hétérogénéité du corps animal
complexe : ce qui n’est que le reflet de la restructuration de la matière par des liaisons de
niveaux d’énergie divers. Les diagnostics médicaux et la thérapeutique font essentiellement
usage des rayonnements électromagnétiques les plus énergétiques (rayons X et 𝛾).
Le domaine du spectre visible par notre œil joue un rôle privilégié : celui de l’optique géométrique
qu’on désigne sous le nom de phénomène lumineux : ensemble des phénomènes auxquels l’œil est
sensible. Pour être visible, un objet doit être une source lumineuse (directe) et pouvoir faire parvenir
de la lumière dans l’œil (exemple : soleil, lampe électrique,…) : soit il est éclairé par une source de la
lumière (source indirecte) et en réfléchit ou en diffuse une partie de la lumière.
La lumière est une onde électromagnétique. L’expérience montre que la lumière se propage même
dans le vide (il suffit de songer à la lumière provenant du soleil ou des étoiles dans certains milieux
qui sont dits transparents). La lumière se propage de façon quasi-instantanée. Les grecs en avaient
déjà fait la remarque dans l’antiquité. Retenons que comme toute onde de la lumière transporte de
l’énergie, l’échauffement d’un corps placé en plein soleil en est un exemple.
Un rayon lumineux se propage en ligne droite dans un milieu homogène (milieu ou l’indice de
réfraction est constante : n = cte.),transparent et isotrope avec une vitesse constante.
Quant un rayon lumineux passe d’un milieu à un autre qui sont optiquement différents (𝑛 ≠ 𝑛′),
milieux de natures différentes, il se produit à la surface de séparation de ces deux milieux qu’on
appelle dioptre (ou interface) deux phénomènes : la réflexion et la réfraction.
On appelle dioptre –plan, toute surface séparant deux milieux transparents de natures
différentes. Exemple : surface libre d’un liquide (la surface d’eau tranquille), la surface d’une glace
d’appartement, les corps vitreux polis,…
Les expériences sur un nombre d’objets placés dans les faisceaux issus d’une source de petites
dimensions ont montré que la lumière se propage en ligne droite. Snell et Descartes et al ont
découvert des lois qui régissent le comportement de rayon lumineux à la surface d’un miroir ou la
surface de séparation de deux milieux (dioptre ou interface) optiquement différents.
VIII.3.1. Réflexion
Définition
L’action de la lumière qui change de direction en rentrant dans le premier milieu après avoir
frappé une surface s’appelle « Réflexion ». La réflexion d’un rayonnement est le changement
brusque de direction de propagation de ce rayonnement lorsqu’il atteint la surface de réflexion d’un
objet (matière) opaque en retournant dans son milieu de propagation d’origine.
VIII.3.2. Réfraction
Pour distinguer deux milieux transparents, mais optiquement différents, on définit l’indice de
réfraction𝑛 d’un milieu, appelé aussi « indice optique » du milieu transparent, le rapport de la
vitesse d’une onde électromagnétique (la lumière) dans le vide (c) à sa vitesse (𝑛𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 )
dans le milieu ; il s’agit de l’indice par rapport au vide.
𝑐
𝑛=𝑣
𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢
Par convention on attribue au vide l’indice de n vide = 1 qui est aussi l’indice de l’air (n air =
1,02).
Définition de la réfaction
n1sini = n2sini’
où
i : angle incident
i’ : angle de réfraction
Remarques
En général, l’indice de réfraction d’un milieu augmente avec la fréquence de la lumière : c’est
pour cette raison, un faisceau de lumière blanche est dispersé lorsqu’il traverse un prisme de
verre.
L’angle incident tel que le rayon réfracté soit parallèle à la surface de séparation, c’est-à-dire
𝜋
𝑖 ′ = radians = 90° s’appelle angle critique et se note Oc
2
𝜃𝑒
𝜋
𝑖 ′ = 2𝜋
Lorsqu’un rayon lumineux tombant sur un dioptre est réfracté de manière que le
rayon réfracté soit perpendiculaire en rayon réfléchi, l’indice n’ du deuxième milieu
est défini en fonction de l’angle incident (i) par la relation (ou la loi) de Brewster :
n’ = tg i (II-12) ;.
Une radiation électromagnétique constituée d’ondes d’une même fréquence est dite
« monochromatique ». Dans le cas contraire, elle est dite « poly chromatique » : infrarouge,
rouge, orange, jaune, vert bleu, indigo, ultraviolet.
Dans un milieu autre que le vide, la fréquence d’une onde ne change pas mais sa vitesse de
propagation 𝑣 = c/n dépend de la nature du milieu considéré et de la longueur d’onde λ de
la radiation.
Quand un faisceau de lumière passe d’un milieu à un autre milieu plus réfringent, c’est-à-
dire d’indice de réfraction plus grand (n1< n2), il dévie en s’approchant de la normale. Quand
il passe d’un milieu à un autre milieu moins réfringent (n1> n2), il dévie en s’éloignant de la
normale.
Plus l’indice de réfraction est élevé, plus la lumière est déviée en passant de l’air au milieu.
Retenons aussi qu’à chaque couleur correspond une longueur d’onde bien déterminée. Une lumière
ou radiation monochromatique a donc une longueur d’onde et par conséquent une fréquence bien
définie.
Voici le tableau précisant la relation entre couleurs perçues par l’œil en spectre visible et les
longueurs d’ondes en 𝑛𝑚 𝜇𝑚 et toutes les séries d’ondes
λ = C. T
{ 𝒔𝒐𝒊𝒕
C C
λ = f <=> f = λ
VIII.5. photons
𝐸 = ℎ. 𝑓
{ 𝑜ù
ℎ = 6,631034 𝑗𝑠 est la constante de Planck.
Cette quantité d’énergie est imprévisible à partir des équations de Maxwell où la lumière fait
aussi appel à la fois aux ondes électromagnétiques ( O.E.M) et photons : c’est un premier exemple de
dualité (onde corpuscule) qui est un fondement de la mécanique quantique. D’après A. Einstein,
l’énergie
E = m.c2
𝐸 ℎ. 𝑓 𝑐 𝑐
mph = 2
ou = 2 avec 𝜆 = 𝑐. 𝑇 → on a 𝑓 = ce qui donnera:
𝑐 𝑐 𝑓 𝜆
ℎ 𝑐 ℎ
mph = 2
. → mph =
𝑐 𝜆 𝜆𝑐
1
𝑚𝑐 2 = 𝑞𝑒 𝑓:
2
𝑚𝑣 2 = 2𝑞𝑒 𝑓.
𝑞𝑒 𝑓
𝑣=√ :
𝑚
ℎ ℎ ℎ ℎ
𝑒𝑡𝜆𝑐𝑜𝑟𝑝𝑠 = = = → 𝜆𝑐𝑜𝑟𝑝𝑠 = :
𝑝 𝑚𝑣 𝑞 𝑓 √2𝑚𝑞𝑒𝑓
𝑚√ 𝑒
𝑚
1. La vitesse de lumière dans le vide C est constante et ne dépend pas de la source lumineuse et
de l’observateur.
2. La masse d’un corps n’est pas constante mais dépend de déplacement : f(v). on a alors la
relation :
𝑚0
𝑚= 2
√1−𝑣2
𝑐
où
- 𝑚0 : masse du corps au repos
- 𝑚: Masse du corps en mouvement avec vitesse 𝑣
𝐸0 = 𝑚0 𝑐 2
𝑒𝑡 } => ∆𝐸 = 𝐸 − 𝐸0 = (𝑚 − 𝑚0 )𝑐 2
2
𝐸𝑐 = 𝑚𝑐
pour effectuer ses gestes, les informations transmises à son niveau par le système visuel et les
mouvements ont eu lieu en fonction des informations reçues.
Pour la notion de l’influx nerveux, retenons que les cellules de l’organisme au repos
ont un potentiel de repos qui est dû à la répartition dans la cellule et à l’extérieur de la cellule
des principaux électrolytes qui sont 𝑁𝑎 + , 𝐾 + et 𝐶𝑎++
L’intérieur de la cellule est électriquement en potentiel électronégatif, tandis que
l’extérieur de la membrane cellulaire est en potentiel positif. Il s’agit de potentiel de repos de
la membrane cellulaire qui va de – 70𝑚𝑉 à – 90 𝑚𝑉.
Le milieu extracellulaire contient surtout l’ion 𝑁𝑎+ et l’intérieur 𝐾 + . Le maintient de
ce potentiel de repos et la concentration de ces différents ions dans les milieux extracellulaire
et intracellulaire se fait grâce à la pompe sodium.
La dépolarisation de la cellule nerveuse correspond à la période de stimulation de la
cellule, période pendant laquelle l’ion 𝑁𝑎 + entre dans la cellule et l’ion 𝐾 + sort de la cellule
par une modification momentanée de perméabilité membranaire.
Dans la cellule nerveuse, il existe deux modes de modification de la perméabilité de la
membrane cellulaire :
Le mode qui dépend du stimulus électrique, ceci se passe au niveau de synapse (le
point de contact ou la jonction de deux cellules nerveuses), niveau duquel un influx
nerveux passe de l’une à l’autre de telle façon que l’activité de l’un (pré synaptique)
entraîne l’excitation ou l’inhibition de l’autre (post synaptique).
A partir de ces mouvements ioniques, se crée un potentiel d’action caractérisé par le
fait que l’intérieur de la cellule devient électropositif et l’extérieur de la cellule
électronégatif. Ce potentiel d’action va ensuite se propager le long de l’axone (fibre
nerveuse le long duquel se conduit le flux nerveux).
Lorsqu’une stimulation répondant au critère d’efficacité est portée à une fibre
nerveux, il apparait une variation de potentiel de la membrane qui passe de – 70𝑚𝑉 à
+30𝑚𝑉. Cette variation de potentiel qui a donc une amplitude de l’ordre de 100𝑚𝑉
représente le potentiel d’action qui permet la transmission des messages nerveux plus
communément appelé influx nerveux.
Le potentiel d’action d’une fibre répond à la loi de tout au rien. Il correspond à une
série logique, système qui répond logiquement par tout ou rien oui ou non.
Les méthodes électro physiologiques révèlent qu’après une décharge électrique,
l’influx nerveux qui correspond à la propagation du potentiel d’action passe par un court laps
de temps (intervalle de temps) pendant lequel les neurones ne peuvent répondre à un autre
stimulus, c’est la période réfractaire.
La conduction de l’influx nerveux correspond à une transformation de l’énergie
effectuée par le récepteur plus au moins spécifique..
L’énergie transformée dépend du stimulus et du récepteur. Il s’agit de la sensibilité
due par le contact d’un objet avec la peau (sens de touché), de stimulus thermique dont les
récepteurs sont des terminaisons cutanées thermosensibles, de stimulus électromagnétique
dont les récepteurs sont les récepteurs visuels de la rétine, les stimuli chimiques dont les
récepteurs sont olfactifs (qui concernent l’odorat) et gustatif (pour le goût) ainsi que les
cellules d’audition.
La biophysique sensorielle s’intéresse essentiellement à l’appareil périphérique, c’est-à-dire
aux mécanismes qui permettent le franchissement des limites d’un organisme vivant pour une énergie
physique en provenance de l’extérieur et des problèmes posés par le transfert des informations. C’est
pourquoi on doit étudier à la fois le stimulus physique, sa réception et sa transduction en énergie
bioélectrique, l’aspect informationnel de l’activité des voies nerveuses et centre de rétroaction.
La biophysique s’intéresse essentiellement ainsi aux mécanismes physico-chimiques internes
de plusieurs éléments assurant le recueil et la transduction (transformation en bioélectrique) des ondes
et propose :
1. de définir précisément les messages physiques captés (onde sonores, radiations
électromagnétiques, odeurs, …) ;
2. de décrire sans équivoque à l’aide des qualités physiologiques (hauteur du son, tonie du son,
tonalité d’une lumière, température du milieu ambiant, …) le message sensoriel qui lui
correspond ;
3. d’analyser les mécanismes de codage de l’information captée, qui permettent au centre
nerveux de reconnaître les qualités physiologiques du message reçu.
Pour maintenir son équilibre interne et externe, l’organisme se doit être renseigné sur son
propre état et aussi sur le milieu qui l’entoure. Ces renseignements lorsqu’ils sont conscients,
parviennent jusqu’au cortex cérébral. Ils portent alors le nom de sensations.
D’après les origines, les sensations sont de natures très différentes. Ainsi distingue-t-on
habituellement :
1. les sensations intéroceptives : provenant des organes internes mal localisés ;
2. les sensations proprioceptives : fournies par les organes squelettiques, muscles striés, tendons,
ligaments d’articulations. Elles renseignent le cerveau sur la position du corps et la tension des
muscles ;
3. les sensations extéroceptives : qui nous viennent du monde extérieur soit par contact (toucher, chaleur,
goût) soit par des intermédiaires comme la lumière, les sons ou les odeurs.
Les sensations, comme dit haut ont leur origine dans les cellules spéciales capables de répondre à un
type déterminé de stimulus, on a par exemple la lumière ou la pression. Chaque récepteur produit toujours le
même type de sensation, par exemple l’excitation de la rétine donne toujours une sensation de la lumière. Ceci
revient à dire que le cerveau interprète tous les influx provenant du nerf optique comme ayant été produit par des
photons, même si la rétine a été excitée électriquement ou secouée par un choc mécanique.
Les sensations externes extéroceptives sont habituellement considérées comme
provenant de cinq types d’organes récepteurs. En réalité, l’ouïe inclut non seulement la
réception des sons, mais aussi des sensations renseignant le cerveau sur la position et les
tensions.
Dans notre cours, en ce qui concerne le message sensoriel, nous ne parlons que des
ondes sonores qui font parties de l’acoustique et des ondes électromagnétiques car elles sont
respectivement liées à l’audition et à la vision qui constituent les sens nobles, le goût, l’odorat
et l’équilibre vestibulaire (équilibre de la partie moyenne du labyrinthe membranaire et du
labyrinthe osseux) faisant partie aussi de la biophysique sensorielle.
Le son, par sa nature et sa définition, est une onde sinusoïdale. C’est donc la propagation d’une perturbation
ou d'une surpression dans un milieu ; tout objet susceptible de vibrer pouvant produire un son (une onde dite
sonore).
L’acoustique est une partie de la physique qui traite de la nature, de la production et de la transmission
du son et de leur relation avec notre sens de l’ouïe.
Le mécanisme auditif peut recevoir des ondes de compression de sa zone de sensibilité et convertir le
stimulus à une sensation sonore. L’oreille peut analyser les ondes qui lui parviennent et distinguer
entre plusieurs sons qui lui arrivent simultanément les trois qualités physiques classiques des
sensations.
1) La hauteur (tonie ou ton) : qualité qui nous permet d’affirmer si un son est aigue ou grave.
Cette qualité est liée de façon prédominante à la fréquente. Un son apparaît d’autant plus aigu
que sa fréquence est plus élevée. La hauteur d’un son est donc la fréquence du signal
correspondant à l’onde sonore, appelée fréquence fondamentale ou simplement fondamentale.
2) La sonie : qualité (sensation) qui nous permet de dire si un son est fort ou faible. Cette qualité
est liée à la puissance surfacique, l’intensité d’une onde ; dans notre cas présent, l’intensité du
son au taux avec lequel le son se transmet à l’oreille.
3) Le timbre : qualité qui nous permet de connaitre deux sons de même hauteur (fréquence et de
même sonie émis par deux instruments différents. Cette qualité est liée au fait que les sons ne
sont pas purs, car à côté de fondamentale (la fréquence la plus basse), ils contiennent des
fréquences qui sont les multiples entiers de la fréquence fondamentale, ils sont appelés des
harmoniques.
La sensation de timbre est donc reliée plus ou moins à la grande richesse du son en partie et à leur
importance relative, c’est-à-dire en définitive au spectre du son. Une affinité du spectre étant
imaginable et le nombre de timbre perçus comme distant n’étant pas infini, mais extrêmement grand,
cette dernière qualité s’associe à la complexité de l’onde.
Si le spectre est constitué des fréquences isolées, il est dit spectre linéaire ; dans le cas
La tonie (le ton) s’associe à la fréquence de son, la sonie à la puissance surfacique et le timbre
à la complexité de l’onde. Voici alors les associations principales entre les caractéristiques du
son et celles de l’onde.
IX.3. Mesure de la hauteur du son
Pour mesurer la hauteur du son, il faut déterminer la fréquence de ce son. Ceci peut se faire
par deux méthodes : l’enregistrement graphique qui, ne trouve pas place dans ce cours
l’emploie de sirène.
Le son émis par une sirène devient aigu au fur et à mesure que la vitesse de rotation
augmente.
Pour une sirène ayant N trous et faisant n rotations, la fréquence f du son émis est donnée par
la relation :
f = N.n
L’intensité du son est équivalente à la puissance acoustique exercée sur le tympan ou plus
simplement au volume sonore. L’intensité sonore est mesurée en W/m² ou dB.
Une faible valeur en décibels correspond à un son faible tandis qu'une valeur élevée correspond à un
son fort. Sur une représentation graphique d’une onde, l’intensité du son correspond à l’amplitude
de l’onde qui la caractérise. Le son est beaucoup plus intense si l’amplitude du mouvement
ondulatoire est grande.
Les oscillations sonores perçues par l’oreille humaine sont les fréquences comprises entre 20Hz et 20000Hz. Les
fréquences inférieures à 20Hz sont des infrasons et celles supérieures à 20000Hz sont des ultrasons. La frontière
théorique entre les sons et les ultrasons est situées conventionnellement à 20.000Hz pour l’oreille humaine, la
fréquence audible est celle limitée à 20000Hz et à partir de 20Hz, alors que le chien peut entendre jusqu'à
40000Hz.
En biologie, les fréquences sont de l’ordre de 70000Hz.
Toutes les ondes de compression ne peuvent pas exciter notre sens de l’ouïe. Quelques une ne transmettent pas
assez d’énergie et la sensation devient douloureuse. Une fréquence assez basse ne cause pas des sensations
sonores mais on peut sentir une variation de pression.
IX.5. Son pur et son complexe
On appelle son pur, comme dit haut, sensation auditive produite par les oscillations harmoniques simples.
X = A sin (Wt) = A sin (2𝜋ft) = A sin (2𝜋t/T) : (VII-)
L’équation -2 est appelée équation de son pur. Les ondes sonores les plus simples sont les sons
périphériques sinusoïdales et sont appelées sons purs, les sons musicaux et parmi les sons complexes on
distingue les sons périodiques non sinusoïdaux (ou sons musicaux) et les bruits.
Les sons musicaux sont des sons tels que la loi représentant le déplacement d’une particule (ou la
vitesse ou la pression) est périodique.
On dit qu’un son est doué timbre s’il est composé d’une superposition de sons purs et des fréquences
U1, U2, U3,… qui sont égales à un nombre continu.
Le théorème de FOURIER stipule que tout mouvement périodique peut être considéré comme la
superposition d’un nombre fini ou infini des mouvements sinusoïdaux
d’amplitude des amplitudes différentes et dont les fréquences sont des multiples entiers de celle de
l’une d’elles qui est appelées son fondamental, les autres étant des harmoniques.
Toutes les caractéristiques d’un son pur (réflexion, réfraction, diffraction, absorption,…) peuvent être
répétées pour un son complexe, en appliquant séparément à ses différents harmoniques. Si le son se
propageait rigoureusement en ligne droite au voisinage de l’obstacle la zone d’ombre serait
rigoureusement silencieuse (sauf la minime énergie transmise à travers le mur) le silence n’est pas
absolu dans la zone d’ombre : l’onde contourne donc l’obstacle. Ce phénomène s’appelle la diffraction
de l’onde sonore.
La diffraction est d’autant plus importante que la fréquence est plus basse, c’est-à-dire qu’un auditeur
situé dans la zone d’ombre entendra mieux un son grave qu’un son aigu émis par la même source de
façon plus précise, l’importance de la diffraction est conditionnée par la taille de l’obstacle, comparée
à la longueur de l’obstacle du son.
Deux cas extrême sont envisagés :
1. la taille de l’obstacle est très petite vis-à-vis de la longueur d’onde, la diffraction est
importante et l’obstacle ne fait pas d’ombre acoustique. A travers une grille, par exemple, le
son se propage exactement comme si la grille n’existait pas, car chacun des barreaux est petit
vis-à-vis des longueurs.
2. La taille de l’obstacle est très grande par rapport à la longueur d’onde (montagne par
exemple) : dans ce cas la diffraction est négligeable et l’obstacle crée une zone de
silence.
Les bruits sont des phénomènes essentiellement non périodiques. Ce sont des sons
indésirables. La courbe qui décrit le déplacement ou la pression acoustique en fonction du temps varie
continuellement dans le temps et n’est pas la permanence qui caractérise le son musical.
La théorie mathématique de FOURIER permet de montrer que tout bruit peut être considéré comme la
superposition de sons musicaux, et l’étude du spectre permet de distinguer plusieurs grands types
de bruits.
1. Bruit à caractère musical : c’est un son dont le spectre est constant au cours du temps et
qui contient un nombre fini de fréquence qui ne sont pas en rapport simple avec un
fondamentale, ces fréquences qui ne peuvent donc être appelées harmonique sont des
partiels du son. Les sons des cloches sont des bruits à caractère musical.
(2𝑛 − 1). 𝑐
𝑓𝑛 =
4𝑙
Pour la parole, les fréquences importantes sont comprises entre 300Hz et 3000Hz.
IX.8. Organe auditif
La détection de son requiert la conversion des vibrations mécaniques des ondes sonores à une
forme d’énergie qui permet d’analyser de leur fréquences et de leurs intensités.
Un détecteur de son doit répondre avec précision aux variations de fréquences et d’intensité
des sons. L’oreille est un détecteur remarquable de son puisqu’elle répond parfaitement à ces
conditions. De plus qu’elle n’est pas pratiquement affecté par les mouvements et les
vibrations du corps ou aux bruits associés à la circulation du son ou encore aux
fonctionnements des organes internes.
L’appareil auditif chez l’homme permet aussi la localisation des sons et les extractions des
signaux sonores dans un environnement des sons confus.
IX.9. Physique de l’oreille
L’étude des phénomènes biophysiques est inséparable de celle des structures. Il n’est pas
cependant dans notre intention de développer l’anatomie de l’oreille et des voies nerveuses
auditives dont une sérieuse connaissance est demandée. Nous donnons quelques lignes
uniquement pour mettre en place les éléments participant aux mécanismes biophysiques de la
fonction auditive.
L’anatomie de l’oreille humaine, organe d’audition et d’équilibration, se compose de trois
régions (ou parties) : l’oreille externe, l’oreille moyenne et l’oreille interne. Comme l’illustre
la figure ….. Ci-dessous.
externe et elle obture le fond de celui-ci, et canalise les ondes sonores dans les méats
objets.
Le conduit ou canal auditif peut être considéré de façon schématique comme un tuyau
sonore qui :
- Transforme les ondes supérieur en ondes planes ;
- Présente une résonance située aux alentours de 3000 Hz ;
- Et qui est un milieu d’interférence à l’origine d’ondes stationnaires.
Le pavillon joue également un rôle dans la localisation des sons ; celle-ci est affectée en effet
chez l’homme par le nivelage des reliefs des pavillons avec des sciés. L’obstruction du
conduit (ou canal) par un bouchon gêne à la transmission du son.
L’oreille moyenne
‘ L'oreille moyenne est la partie de l'appareil auditif comprise entre l'oreille externe et l'oreille interne.
Chez les mammifères, l'oreille moyenne comprend le tympan ainsi que les osselets (la « chaîne
ossiculaire »). Elle comprend la caisse tympanique (membrane tympanique), la chaîne des
osselets (le marteau, l’enclume et l’étrier), les cavités mastoïdiennes, la trompe d’eustache.
Elle est chargée de transmettre les stimuli sonores du milieu aérien (oreille externe) aux
milieux liquidiens (oreille interne) avec une perte minimale d’énergie..
La caisse tympanique correspond à la chaîne des osselets : en dehors en de dans le marteau,
l’enclume et l’étrier. Le marteau est relié au tympan, l’étrier à la membrane qui sépare
l’oreille moyenne et l’oreille interne par deux orifices (ou trous) obturés de membranes
fenêtre avale et fenêtre ronde.
L’oreille moyenne (chaîne des osselets ) relie le tympan à la fenêtre ovale par
L’oreille interne se compose deux groupes d’organes : l’organe d’audition de labyrinthe (la
cochlée ou le limaçon) et les organes d’équilibre comprenant le vestibule et les canaux semi-
circulaires.
La cochlée (ou le limaçon) est formée d’un tube osseux de section progressivement
1
décroissante enroulé sur lui-même à deux tours 4
des spires autour d’un axe creux , la
L’étrier va appuyer sur la cochlée qui se trouve dans l’oreille interne. A l’intérieur de la
cochlée on retrouve des cellules ciliées dont les cils permettent de transformer les vibrations
en signaux électriques qui seront interprétés par le cerveau..
VII.10. Propagation et vitesse du son
Un milieu matériel transmet de l’énergie (vibration sonore) de la source au récepteur au
moyen des ondes longitudinales. Pour que cette transmission puisse se faire, il faut un
« milieu élastique » .
Les sons consiste a une onde longitudinale qui se propage dans l’air et dans les autres milieux
élastiques. La propagation du son dans un tuyau correspond à une modification légère des pressions
dans ce tuyau.
La propagation du son dans le liquide et dans le gaz est basée sur l’élasticité du milieu. Les
déformations périodiques naissantes en un point quelconque d’un milieu élastique se
propagent avec une certaine vitesse dépendant des propriétés physiques de ce milieu.
Le milieu peu compressible transmet mal l’ébranlement. L’eau transmet moins le son que l’air
parce qu’elle est moins compressible que l’air. Dans certaines limites, la célérité augmente
avec la température du milieu. Dans l’air, la vitesse de propagation du son a 0°C est environ
331m/s, la célérité du son dans l’air est de 343m/s, à la surface de la mer et à 20°C, dans l’eau
elle est de 145m/s a 37°C. La vitesse de son dans l’air à température ordinaire est de 340m/s,
dans l’os du crâne humain, elle est de 3360m/s entre 20°et 37°c.
La longueur d’onde 𝜆1 et la vitesse 𝑣1 du son dans l’air sont reliés aux caractéristiques 𝜆2 et
𝑣2 de l’onde dans un autre gaz par la relation :
𝜆2 𝑣2
=
𝜆1 𝑣1
𝑃𝐶
𝐼 = 𝐴2 𝑊 2 2
{ 𝑠𝑜𝑖𝑡
𝑍
𝐼 = 𝐴2 𝑊 2 2
où Z = PC
Cette dernière grandeur acoustique (Z) s’appelle impédance acoustique du milieu où se
propage l’onde et s’exprime en kgm2 j-1
L’intensité du son est définie aussi par la relation :
𝐼
𝐵 = log(𝐼 )
0
où
𝐼0 = 10−12 𝑊/𝑚2 .
B (ou L) est les niveaux d’intensité du son, et on l’exprime ordinairement a l’aide d’une
échelle logarithmique décimale des pressions mesurée par les appareils physique et s’exprime
en Bel (B) du nom de l’inventeur de téléphone Graham Bell. Cette unité est très grande et on a
adopté son dixième qui est le décibel (dB). Le nombre de décibels captés par l’oreille humaine est
mesurée par
𝐼
B (en dB) = 10log (𝐼 )
0
où
𝑅2
r:
𝑅1
avec :
- T : énergie transmise du premier milieu
- R1 : résistance du premier milieu
- R2 : résistance du second milieu
Si l’on veut transmettre le son dans un milieu aérienne et même liquidien il faut diminuer
l’amplitude et augmenté la pression de vibration sonore. Il faut donc adapter les impédances
acoustiques pour que le son passe complètement dans la cochlée. Cette adaptation est réalisée
par l’augmentation des pressions.
Helmholtz (1868) à envisagé trois mécanismes d’adaptation d’impédance acoustique :
1. L’action de levier de la membrane tympanique
2. Une amplification par l’intermédiaire de la surface tympanique et de la
surface de la fenêtre ovale,
3. Une action du levier de la chaine ossiculaire
Expérimentalement on a précisé qu’il n’existe pas l’action de levier du tympan. Par contre, les
deux autres propositions d’Helmholtz sont confirmées
L’action de levier de la chaine des osselets correspond a un levier de la première classe qui
consiste a diminuer l’amplitude du mouvement et a augmenter la pression.
Le rapport de la surface du tympan à la surface de la fenêtre ovale assure une amplification
de pression. Le rapport de surface joue un rôle nettement plus important que l’effet du levier
de la chaine ossiculaire.
L’amplification des pressions dans l’oreille se font alors de deux manières : l’action des
rapports de surfaces de la membrane tympanique et de la fenêtre ovale et l’action de levier du
conduit auditif auriculaire.
Ce mouvement de levier n’entrainerait pratiquement pas le liquide de la cochlée puisque
celle-ci glisserait d’un bord de la platine à l’autre.
d’énergie qui permet l’analyse de leur fréquence et de leurs intensités. Un détecteur de son doit
répondre avec précision aux vibrations de fréquences et d’intensité sonore.
Sur le plan purement mécanique, l’importance d’une vibration est alors fonction de son
amplitude (A), de sa vitesse 𝑣ou de son énergie maximum (E) et entres ces grandeurs, on a
des relations :
𝑣 = 𝐴𝑤
1 1
𝑒= 𝑣 2 soit 𝑒 = 𝑚𝑤 2
2 2
Considérons la représentation de l’oreille, l’organe de l’ouïe en la débarrassant de tous ses détails
anatomiques, en la réduisant à un schéma purement mécanique comme l’illustre la figure ci-
dessous.
Le pavillon P (de l’oreille externe) sert à concentrer les ondes sonores dans le conduit auditif
externe.
Le système de levier L (chaîne des osselets) a pour effet de modifier dans un rapport
convenable le rapport des forces s’exerçant sur les deux membranes (M et M’) et trouve son
intérêt dans le fait que la première M de ces deux membranes, (tympan) reçoit les vibrations
de l’air extérieur (faibles pressions, déplacements importants), tandis que la deuxième M’ les
transmet dans un liquide (faibles déplacements, pressions importantes).
L’importance du bras de levier est d’ailleurs placée sous la dépendance de certains muscles ce
qui permet à l’oreille de régler sa sensibilité, de concentrer son attention pour écouter un doux
murmure, ou au contraire, de se défendre contre les bruits excessifs.
Enfin, les vibrations amplifiées par chaine des osselets sont détectées par les terminaisons du
nerf acoustique et transmises au cerveau qui les interprète. Une impression sonore s’en
dégage si la fréquence du mouvement reste comprise entre 20 Hz et 20.000 Hz et si les
vibrations incidentes apportent une puissance convenable.
L’oreille assurant la transduction de vibrations acoustiques de l’air en potentiel d’action
transmis par le nerf auditif, son fonctionnement pose des problèmes mécaniques et électro-
physiologiques.
Ils obéissent aussi au schéma général suivant : les vibrations aériennes mettent en mouvement
le tympan. Les osselets transmettent les oscillations tympaniques au milieu liquidien de
l’oreille interne via la fenêtre ovale. Il en résulte une vibration transversale du canal
cochléaire sous cette influence, les cellules de corti sont le siège des phénomènes mécanique
(vibration de cils) et électriques (potentiel microphonique). Ce dernier participe
vraisemblablement au déclanchement de l’excitation du nerf auditif.
L’excitation mécanique des cellules de corti est une formation en impulsion électrique
transmise par le nerf au cortex temporal après relai dans le thalamus. Le thalamus reçoit
toutes les sensations de la sensibilité avant de les transmettre au cerveau. Le thalamus contrôle
l’équilibre du corps et l’activité volontaire de la moelle épinière.
Le thalamus est l’un de corps strié, corps qui intervient dans le contrôle de tonus musculaire et
l’accomplissement des mouvements automatiques. Au milieu aérien, la vibration sonore est
une vibration des particules relativement libres les unes par rapport aux autres. Pour être mise
en vibration de façon efficace, le tympan doit avoir une impédance la mieux adaptée possible
à celle de l’air. Ceci est assez mieux réalisé de 40 Hz à 5.000 Hz.
Au-dessous de 40 Hz, la membrane est raide. Au-dessus de 5.000 Hz, la membrane est très
lourde. D’où la perte de sensibilité aux et aux hautes fréquences. Le rôle de l’oreille moyenne
est celui d’un amplificateur de pression en mettant en jeu un levier et le rapport de surface de
tympan et de la fenêtre ovale comme dit ci-haut.
Lorsque le son est donc reçu par le pavillon, il effectue, en passant par les trois parties de
l’oreille, un parcours précis. Lors de ce parcours, il est amplifié et transformé pour être
compris par le cerveau.
Toute force engendrant un mouvement vibratoire doit vaincre une certaine opposition au
milieu : impédance mécanique. L’impédance mécanique dépend de la vitesse de déplacement
des particules du milieu de propagation.
L’impédance acoustique résulte de l’association de trois facteurs :
- La réactance de masse (inertance : 𝑋𝑚 )
- La réactance électrique (compluance :𝑋𝑘 )
- La réactance de friction (frottement :𝑋𝑓 )
Toutes ces résistances sont exprimées en 𝑜ℎ𝑚 acoustique appellation provenant de l’analogie
qui peut être faite avec 𝑜ℎ𝑚 électrique.
𝑋𝑚 = 𝑀. 2𝜋𝑓
𝑘
𝑋𝑘 = 2𝜋𝑓
Le savart et le comma sont les unités physiques de SDH. Le SDH varie d’un sujet à un autre. Certaines
oreilles ne perçoivent qu’une importante variation de fréquence, d’autre peuvent par contre percevoir
une différence de l’ordre de 1/1000 soit 1Hz à 1000Hz.
3. L’octave : est l’intervalle entre deux sons dont le rapport de fréquence est de 2. L’octave
correspond à une échelle logarithmique à base 2.
𝑁1
= 2 → 𝑁1 = 2𝑁
𝑁2
où
𝑁1 :est la fréquence provoquant la première sensation 𝐻1
𝑁2 : La fréquence provoquant la deuxième sensation 𝐻2
Soit 𝑁1 provoquant une sensation sonore de hauteur 𝐻1 et une fréquence 𝑁2 provoquant une sensation sonore de
hauteur𝐻2 . La différence entre les deux sensations sonore𝐻1 𝑒𝑡 𝐻2 s’exprime en savart selon la formule :
𝑁1
𝐻1 − 𝐻2 = 10𝑙𝑜𝑔
𝑁2
4. Mel (de l’anglaise mélodie) proposé par STEVENS et WOLKMANN en 1940, est une unité
physiologique de SDH
Par définition, une hauteur de 1000 mel est celle d’un son de 1000Hz. Un son de 2000mel à 40 dB
donne une sensation de hauteur double de celle de 1000Hz, soit de 2000mel à 40 phones.
- Message sensoriel
Du point de vue de leur complexité on distingue les sons périodiques non sinusoïdaux (sons
musicaux) ou encore non périodique qui forme des bruits.
Un son correspond à un message physique objectif qu’on appelle l’onde sonore à laquelle sont liées
des grandeurs qui par définition sont mesurables (l’énergie et fréquence). Ainsi une onde sonore est
définie par :
a) Son spectre de fréquence : courbe l’ensemble acoustique pour chaque fréquence aux bandes de
fréquence dans le cas d’un circuit,
b) Son spectre de phase : courbe donnant la phase de chaque harmonique (multiple entier de la
fréquence fondamentale). La fréquence fondamentale est en générale la composante la plus basse
d’une grandeur périodique.
La fréquence la plus basse est considérée comme la plus importante dans une grandeur périodique
comportant plusieurs composantes sinusoïdales, elle correspondrait le plus souvent à la fréquence
fondamentale.
Le son est un message sensoriel, certes élaboré par un recueil d’une forme extrêmement spécialisée de
l’énergie (vibration) mais qui reste avant tout défini par la sensation définie par l’oreille.
A la sensation éprouvée par le sujet correspondrait des diverses qualités physiologiques
immédiatement perçues telles que Sonis, Toni, timbres.
Un son périodique quelconque peut être décomposé en une somme de plusieurs sons sinusoïdaux de
fréquence 𝑓1 , 𝑓2 , 𝑓3 , … (série de fourrier).
Le théorème de fourrier peut aussi s’appliquer aux bruits sous la forme suivante :
Toute fonction non périodique peut être considérée comme l’intégrale c’est-à-dire plus simplement la
somme d’un nombre infiniment grand des fonctions sinusoïdales dont les fréquences sont intimement
voisines ;
Le son sinusoïdal de fréquence 𝑓 de même celle d’un son décomposé est le son fondamental, les autres
composants sont des harmoniques dont les fréquences sont des multiples entier de la fréquence
fondamentale.
La fonction représentant le son complexe peut s’écrire comme suit :
𝑓(𝑡) = 𝐴1 sin(2𝜋𝑓𝑡 + 𝜑1 ) + 𝐴2 sin(4𝜋𝑓𝑡 + 𝜑2 ) + 𝐴3 sin(6𝜋𝑓𝑡 + 𝜑3 ) + ⋯
Cette fonction se représente graphiquement de la manière suivante : on porte en abscisse la fréquence
et en ordonné l’amplitude où la phase𝜑, on obtient le graphique tel que :
a. Spectre d’amplitude (𝑓 en abscisse et A en ordonnée)
b. Spectre de phase (𝑓 en abscisse et 𝜑 en ordonné)
A 𝜑
𝑓 f
Remarque
Cette décomposition d’un nombre se son périodique s’appelle analyse harmonique ou spectrale. On
peut en effet expérimentalement recréer un son complexe en superposant les différents sons partiels.
Un son complexe est un son obtenu par la superposition de plusieurs sons. Ceci justifie l’étude de
l’oreille au moyen des sons purs, si on admet que le fait d’un son complexe n’est que la superposition
de ses composantes. Le son pur n’existe pas dans la nature, complexe n’est que la superposition de ses
composantes. Le son pur n’existe pas dans la nature on n’ entend que le son complexe dont la richesse
en harmonique correspond au timbre.
Le bruit et l’audition
Les bruits sont des phénomènes essentiellement non périodiques, ce sont des sons
indésirables et à spectre continu des fréquences au cours du temps, c’est-à-dire qui
correspondent à la superposition d’une infinité des sons purs de fréquence infiniment voisines
et d’énergies différentes.
Fréquence
L’audition comme nous l’avons déjà dit est une relation des caractères subjectifs entre l’excitation
acoustique et la sensation physiologique. Comme dit plus haut, trois qualités physiologiques sont
classiques pour un son période (hauteur, Sonie, timbre). Le bruit appelé par analogie avec la lumière
blanche qui est formée de toutes les fréquences visibles émises à une intensité égale est formée de
toutes les fréquences audibles.
La fréquence joue un rôle important dans l’audition. Pour une même puissance acoustique surfacique,
2 sons de fréquences différentes ont en général une sonie différente. La puissance acoustique la plus
petite qui produit une sensation sonore s’appelle le seuil absolu de la sonie (S.A.S), sa détermination
constitue l’audiométrie très utilisée dans les cliniques.
Le seuil absolu de la sonie (S.A.S) varie avec la fréquence et passe par un minimum évasé (ouvert)
entre 1000 et 5000Hz. Dans la littérature, entre la courbe de MUNDSON, on trouve une courbe un peu
plus simplifiée que l’on appelle courbe de WEGEL et de FICHNER. Si on augmente suffisamment la
puissance surfacique de son, la sensation sonore devient douloureuse ; et on peut tracer la courbe de
son douloureux. La surface comprise entre la courbe de seuil absolu et cette de seuil douloureux
s’appelle « champ auditif tonal ».
Voici alors la figure :
dB Seuil douloureux
CHAMP AUDITIF
SEUIL D’AUDITION
Remarque
La région de champ auditif comprise entre 2000 et 3000Hz est le milieu perçu par l’oreille
humaine que les régions extrême. En tenant compte de l’audition simultanée de 2 sons on a l’
effet masque (élévation de seuil d’un son pur). Le son le plus intense, le son masquant,
masque (cache) le son les moins intense (son masqué). La présence d’un son continu diminue
l’aptitude individuelle à étendre un autre son. Ce phénomène est connu sous le nom de l’effet
masque.
Pour préciser l ‘effet masque, on procède de la manière suivante :
- Le son masquant est défini une fois pour toute par sa fréquence et son niveau d’intensité
en dB et on cherche le seuil d’audition du son masqué par différentes fréquences de celui-
ci. La courbe ci-dessous montre le résultat d’une telle expérience où les 2 sons masquant
de 20 à 80 dB (les sons ayant la même fréquence). Elle montre que l’effet ne devient
appréciable que pour des sons masquant intenses (80 dB). Dans ce dernier cas (de 80dB),
l’effet masque n’est notable que pour des sons masqués de fréquence supérieurs à
1200Hz.
Après l’audition d’un son suffisamment intense, les performations de l’oreille sont moins
bonnes. Le seuil est plus élevé que normalement. Après une période de récupération plus ou
moins longue, l’oreille reprend ses capacités initiales. Cette surdité partielle et temporelle,
elle s’appelle fatigue auditive.
L’oreille assure le recueil et l’analyse spectrale jouant à la fois le rôle de capteur transducteur
et analyseur harmonique suivant le schéma ci-dessous qui est aussi valable pour la vision.
Message physique
Recueil
Transduction Cochlée-rétine
Sensation sonore
Sensation
Sensation lumineuse
Conclusion
Pour pouvoir terminer ce chapitre, retenons que l’oreille peut avoir des défauts. Ces défauts se
situent généralement au niveau de l’oreille moyenne. L’infection de l’oreille moyenne conduit
a une surdité de conduction ou de transport elle affecte surtout les sons de basse fréquence
(son grave). Cette surdité peut être traitée par une déchirure des osselets ou par une
augmentation de fréquence à l’aide de prothèse qui remplace les osselets.
Tout défaut ou affection de limaçon, nerf auditif ou de cerveau conduit à une surdité de
perception et de manière incurable ; ceux-ci affecte surtout les sons aigue (sons des
fréquences élevé)
Chapitre X : ULTRASONS
X.1. Généralités
X.1.1. Définition
On qualifie d’ultrasons, les ondes élastiques dont la fréquence excède 20.000kHz (soit
20kHz), limite supérieure en fréquence des sons perceptibles par l’oreille humaine.
Les spectres en fréquence s’étend jusqu’à plusieurs centaines de mégahertz (1MHz = 10 6
Hz), les fréquences qui deviennent celles des supersons. Les ultrasons se propageant sont
donc des vibrations mécaniques sonores inaudibles par l’homme.
X.1.2. Propriétés générales des ultrasons
Les ultrasons possèdent toutes les propriétés générales des ondes élastiques. Leur définition
reposant sur une limite physiologique n’implique pas l’existence de discontinuités dans les
propriétés physiques de ces ondes, ni celle de propriétés spécifiques aux ultrasons. De même
que les sons, les ultrasons ne se propagent pas dans le vide, mais leur propagation et leurs
effets énergétiques dans les milieux matériels prennent des caractères particuliers, parfois
remarquables, dus à la petitesse de la longueur d’onde et à leur puissance surfacique
(intensité) très élevée.
X.1.3. Classification des ultrasons
L’émission, la production et la détection d’une part, permettent de distinguer les ultrasons de
basses fréquences (inférieures à 100kHz), les plus anciennement connus, et les ultrasons de
hautes fréquences (plusieurs centaines de kilohertz à quelques mégahertz) dont l’utilisation
connait un développement considérable dans le domaine médical, notamment sur le plan du
diagnostic. Cette classification est schématique, et on peut décrire pour les ultrasons dans leur
ensemble certaines propriétés et effets physiques qui se manifestent à des degrés différents
dans deux catégories.
X.2. Propriétés physiques et effets associés des ultrasons
La propagation et le comportement des vibrations de courte longueur d’ondes (ultrasons)
dans les milieux matériels suivent des lois décrites pour les radiations optiques.
X.2.1. Propagation
Dans un milieu homogène (eau et sang) en absence d’obstacles, les ultrasons se propagent en
ligne droite et sont soumis à la loi d’affaiblissement (atténuation) de carré de la distance.
A des longueurs d’onde très faibles des ultrasons, la diffraction est négligeable et la
propagation présente un haut degré de directivité : c’est une des propriétés essentielles mise à
profit dans l’utilisation des ultrasons pour la détection et la localisation d’obstacle (sonar
diagnostic médical, onde sous-marines). La directivité est d’autant plus grande que la
fréquence est plus élevée.
La vitesse de propagation, ou célérité est liée aux propriétés du milieu (masse
volumique, élasticité), elle augmente avec la température, par exemple, égale à 1435m/s à 8°
C dans l’eau, elle devient 1505m/s à 15°C. Dans l’os compact, elle est égale à 4000m/s. Dans
le tissu mou du corps humain, elle se situe entre 1500m/s et 1600m/s.
X.2.2.Atténuation
L’atténuation (diminution) des ultrasons au cours de la traversée d’un milieu
dépend des caractéristiques physiques de celui – ci et de la fréquence des ondes.
X..2.2.1.Absorption dans un milieu
La propagation de la vibration ultrasonore se fait par transmission de l’énergie
des particules qui vibrent aux molécules voisinages. Une partie de cette énergie se dissipe (se
perd) à cause des forces de viscosité et en fait des pertes de chaleur par conduction.
Un faisceau sonore se propageant dans un milieu matériel (dans une matière)
est absorbé par ce dernier (ce dernier) selon la loi exponentielle d’absorption ou d’atténuation.
L’amplitude vibratoire A(x) d’une onde progressive décroît exponentiellement en fonction de
la distance à la source (x) :
A(x) = A0. 𝑒 −𝑘𝑋
où
- A0 : amplitude initiale (au point origine)
- k : coefficient d’absorption en amplitude
La puissance acoustique P(x) au point x est proportionnelle au carré de de l’amplitude
vibratoire :
P(x) = P0. 𝑒 −2𝑘𝑋
où
P0 : puissance acoustique au point d’origine
On exprime d’ordinaire la puissance acoustique en décibels (dB).
Un phénomène connexe de l’absorption est l’échauffement des milieux absorbants.
L’absorption par frottement dégage de la chaleur.
Elle responsable de certains effets biologiques :
- Les ultrasons détruisent les cellules par dilacération (par déchirures) d’un tissu ou d’un
organe ;
- Les ultrasons entraînent une hyperthermie au point d’application ;
- Dans les suspensions cellulaires, l’effet thermique provoque des faibles variations de
perméabilité de membranes cellulaires, l’action étant plus importante dans la suspension
concentrée et plus encore dans les tissus mous. L’élévation de température entraîne des
modifications des métabolismes locaux. Les lésions visibles ne peuvent subvenir que par
des doses très élevées (supérieures à 1watt/s2). Elle se traduisent par œdème et petites
hémorragies très localisées.
X.2.1.2. Phénomènes aux interfaces
Lorsqu’une onde arrive sur une surface séparant deux milieux de caractéristiques
différentes qu’on appelle dioptre ou interface, elle sera en partie réfléchie, et en partie
transmise.
La réflexion se fait avec un angle (i’’) égal à l’angle d’incidence ( i) : i= i’’
La direction (i’) de l’onde transmise est modifiée par la réfraction telle que
n1sini = n2.sini’
où
- n1 : indice de réfraction du premier milieu (1)
- N2 : indice de réfraction du second milieu (2)
𝑠𝑖𝑛𝑖 𝑠𝑖𝑛𝑖′
. . =
𝐶1 𝐶2
où
- c1 : vitesse (ou célérité) de l’onde dans le premier milieu (1)
- c2 : vitesse de l’onde (ou célérité dans le deuxième milieu (2)
Si l’onde incidente arrive perpendiculairement à la surface dioptre, la partie transmise se
propage dans la même direction.
Une onde acoustique qui traverse, sous un angle incident (i), la surface de séparation (∑. ) de
milieux (1) et (2) de propriétés différentes, donne naissance à l’interface (dioptre), à une onde
réfléchie dans la 2.direction (i’’) et à une onde réfracté dans la direction (i’).
X.2.3. Impédance acoustique
L’impédance acoustique Z (ou résistance acoustique) d’un milieu parcouru par une onde
progressive est une grandeur caractéristique de la nature de ce milieu.
Si p(x,t) représente la pression en x à l’instant t dans le milieu. La surpression ∆𝑃(𝑥, 𝑡)
s’écrit :
∆P(x, t) = P(x, t) – P0 :
où
P0 : pression du fluide à l’équilibre
et
1 𝜌2 𝜌
Z = 𝜌. 𝑐 = 𝜌. √𝜌.𝑋 = √𝜌.𝑋 = √𝑋
𝑆 𝑆 𝑆
vers le premier milieu (1) et qu’une partie est transmise dans le deuxième milieu (2). La
direction de l’onde transmise est modifiée par la réfraction. Si l’angle d’incidente est
perpendiculaire à l’interface (dioptre), la partie transmise se propage dans la même direction.
Nous définissons les coefficients de réflexion (R) et de transmission (T) soit en amplitude,
soit en puissance par les relations suivantes :
𝑍 −𝑍
𝑅 = (𝑍1 +𝑍2 )2 et R + T = 1 soit T = 1 – R
1 2
(𝑍 −𝑍 )2
𝑇 = 1 − ((𝑍1 +𝑍2 )2 )
1 2
(𝑍1 + 𝑍2 ) − (𝑍1 − 𝑍2 )2
2
𝑇=
(𝑍1 + 𝑍2 )2
2
𝑍1 2 + 2𝑍1 𝑍1 + 𝑍22 − (𝑍1 2 − 2𝑍1 𝑍2 + 𝑍2
𝑇=
(𝑍1 + 𝑍2 )2
2
𝑍1 2 + 2𝑍1 𝑍2 + 𝑍22 − 𝑍1 2 − 2𝑍1 𝑍2 − 𝑍2
𝑇=
(𝑍1 + 𝑍2 )2
4𝑍1 𝑍2
𝑇 = (𝑍 2
:
1 +𝑍2 )
Remarque
nous définissons les coefficients (ou facteurs) de réflexion R et de transmission T de
l’énergie acoustique de l’onde incident sur le dioptre (∑) par les relations suivantes :
𝜺𝒓
𝑹= 𝜺𝒊
𝜺𝒕
𝑻=
𝜺𝒊
où
𝜺𝒊 , 𝜺𝒓 𝒆𝒕𝜺𝒕 représentent les énergies acoustiques au niveau du dioptre (∑), des ondes progressives
incidente, réfléchie et transmise
dans l’organisme, formé principalement de milieux riches en eau, l’onde ultrasonore
rencontrent une interface entre deux milieux d’indépendances acoustiques très différentes :
l’os de calcifications ou des organes remplis d’air tels que poumons, tube digestif, subira une
importante réflexion. L’interruption de la propagation de l’onde au niveau de telles structures
entraine la formation d’une « ombre acoustiques ».
dans les tissus vivants l’onde sonore s’atténue en subissant irrégulièrement des réflexions,
diffraction,…) durant la traversé du milieu. Dans un tel milieu la décroissance exponentielle
ne s’explique pas à cette atténuation.
Dans les tissus mous comme le foie, la rate, les masses musculaires, le coefficient
d’absorption croit suivant une loi de la forme :
𝑘 = 𝑘𝑂 . 𝑓. 𝐵, 1 ≤ 𝐵 ≤ 2
où
- 𝑘𝑂 : coefficient d’absorption au niveau de l’origine
- 𝐵: coefficient de propagationnalité
- 𝑓: fréquence de l’onde
Les tissus les plus absorbants des ultrasons, plus que l’eau, soit les poumons et les os.
Les épaisseurs diminuant de moitié la puissance d’entrée d’un faisceau de 1MHz sont respectivement
égale à 35cm pour le sang 3cm pour les tissus gros de 1 cm à 3 cm pour l’os selon qu’il est compact au
spongieux (pour les animaux). Lorsque le parcourt comporte une cavité remplie des liquides (vessie,
kyste, sac amniotique,…) les faisceaux conservent leur trajectoire une grande partie de leur puissance.
Au contraire lorsqu’il rencontre une structure de gaz (poumons) la réflexion est pratiquement totale, il
émet de même lorsqu’un os est compact. Certains os (crâne) laissent passer les faisceaux, mais
absorbent une grande partie de leur puissance.
X.4. Effets Doppler
Chaque sorte d’onde se propage dans un milieu homogène à une vitesse constante, qui
dépend seulement de propriétés physiques du milieu. Cela est vrai quel que soit le mouvement
de la source : elle émet l’onde qui se propage. Cependant la perception de la fréquence d’une
onde et de sa longueur d’onde peut être modifiée considérablement par un mouvement relatif
entre l’observateur et la source. Dans la vie courante il nous arrive d’observer un changement
de la fréquence d’une onde sonore quand une voiture d’ambulance s’approche puis s’éloigne.
La hauteur (la fréquence) du son est plus élevée, lorsque la voiture s’approche que lorsqu’elle
est immobile et encore plus grande que lorsqu’elle s’éloigne. Ce phénomène de variation de
fréquence entre l’onde émise et l’onde reçue, par un observateur lors du déplacement de récepteur ou
inversement est appelé effet doppler ou effet doppler - Fizeau, en l’honneur du physicien
autrichien Johann Doppler qui fut le premier à l’analyser en 1842 dans le cas du son.
Une onde est un phénomène de propagation dans l’espace caractérisé par une vitesse (v)
constante dit vitesse de l’onde. Un son semble devenir plus aigu lorsque la source se
rapproche de notre oreille (le nombre de fronts d’onde qui par seconde atteignent
l’observateur est plus grande que le nombre de fronts d’onde émis durant le même laps de
temps) et plus grave lorsqu’elle s’en éloigne ( le nombre de fronts d’onde reçus est inférieur
au nombre de fronts d’onde émis). Le même phénomène (effet doppler) se produit avec les
ultrasons.
Nous définissons donc l’effet doppler par un décalage de fréquence quand la source et/ou
l’observateur sont en mouvement. En d’autres termes, un effet doppler est la variation de la
fréquence entre l’onde émise et l’onde reçu lors du déplacement du récepteur par rapport à la
source (émetteur) et inversement.
Il est à souligner que l’effet doppler est devenu une technique très répandue d’investigation
dans le domaine biomédical pour l’observation des phénomènes des mouvements
inaccessibles à la vision directe. Ces phénomènes des objets sont transmis par une onde (en
pratique des ultrasons et de la lumière) et les réfléchissent en partie.
Lors de cette réflexion, la fréquence de l’onde est décalée, la réception de l’onde et la mesure
du décalage de la fréquence permettent d’obtenir une information sur la vitesse de
déplacement de l’objet. L’effet doppler a donné naissance au développement des appareils
médicaux permettant d’apprécier et de mesurer la vitesse du sang dans les veines et la vitesse
de déplacement des structures mobiles dans l’organisme humain
Parmi cette multitude de techniques biomédicales, nous citons à titre d’exemple :
1.
2. Stéthoscope
Le fonctionnement du cœur met en mouvement :
- Les valves qui s’ouvrent et se ferment
- Les cordages qui tendent et se détendent
- Le sang qui progresse d’une cavité àl’autre
Ces structures en mouvement rapide et brusque génèrent des éboulements mécaniques à
l’origine des bruits du cœur. L’étude de ces bruits peut se faire par oscillation et aussi par la
phonocardiographie qui ne trouve pas placé dans ce cours.
Le bruit (du cœur, poumons) n’est pas pratiquement transmis dans l’air et leur oscillation
demande une adaptation d’impédance acoustique. Par contre, ils sont facilement transmis à
l’intérieur de stéthoscope est introduit dans le domaine d’exploration locale par Laennec au
début du 19ème siècle. Le stéthoscope est un instrument adaptateur d’impédance. Un petit
volume d’air est emprisonné dans un pavillon ouvert ou fermé par un diaphragme et peut ¨être
mis en communication avec l’oreille par des tubes. Lorsque le pavillon est pressé sur la peau,
celle-ci sert de diaphragme vibrant avec les ondes sonores internes. En appuyant plus au
moins (±) sur la peau, on peut privilégier les ondes des différentes fréquences.
Il est à noter que la plupart des bruits interne sont dans les basses fréquences (quelques
dizaines pour le cœur et quelques centaines pour les poumons).
Bien au-dessus de la sensibilité maximum de l’oreille humaine, une extension de même
technique consistera à amplifier les fréquences.
3. Echographie doppler.
La connaissance de la variation de fréquence entre l’onde émise et l’onde reçue, répétons- le,
permet la mesure de la vitesse d’un écoulement sanguin.
En effet, des ondes ultrasons (ou. S) dirigée vers un vaisseau sont réfléchies par les globules
rouges (les érythrocytes) avec un changement de fréquence proportionnelle à la vitesse de
l’écoulement sanguin (celle des érythrocytes).
4. Effet doppler à émission continue
Le signal doppler peut être émis et reçu de façon continue : c’est l’effet doppler continu. Ce
type d’examen utilise deux cristaux au niveau du même capteur : un premier cristal A qui
permet l’émission du faisceau ultrasonore et l’autre B la réception du signal réfléchi. Un
appareil effectue la comparaison des deux fréquences et un le modulateur va extraire, en
continu la fréquence doppler.
L’intérêt pratique de l’utilisation de cette méthode est de dépister des sténoses artérielles
(rétrécissement du diamètre artériel), et de les quantifier. L’augmentation de la vitesse au
niveau de la sténose est autant plus grande que la sténose est serrée. En effet le sang est
incompressible et le débit ne peut être conservé que par l’accélération temporelle de
l’écoulement à ce niveau (cfr l’équation de la continuité de Bernoulli).
𝑣𝑠 : 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙′é𝑚𝑒𝑡𝑒𝑢𝑟
{ 𝑒𝑡
𝑓𝑠 : 𝑓𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑜𝑛𝑑𝑒 é𝑚𝑖𝑠𝑒
Caractéristiques de l’observateur :
𝑣0 : 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙′𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟
{ 𝑒𝑡
′
𝑓0 : 𝑓𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙 𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑟𝑒ç𝑢𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙′𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟
En supposant que dans le milieu, l’onde se déplace avec une vitesse 𝑣, nous
distinguons les deux cas suivants :
Remarque
Dans le calcul, les vitesses 𝑣𝑠 et 𝑣0 sont toutes deux positives dans leurs
directions. Changer le sens de l’un ou de deux mouvements, revient
simplement à changer le signe de la vitesse correspondante. Ainsi, si
l’observateur est arrêté, c’est – à – dire au repos ( 𝑣0 = 0) et on aura :
𝑓𝑠
. 𝑓0 = .𝑣
𝑣 + 𝑣𝑠
Si la source se déplace vers l’observateur, 𝑓0 sera plus grande que 𝑓𝑠 (𝑓0 > 𝑓𝑠 ).
𝑣
3. 𝑓0 = 𝑓𝑠 (1 + 2 𝑣𝑠 𝑐𝑜𝑠𝜃
𝑠
∆𝒇 𝟐𝒗𝒔 𝒄𝒐𝒔𝜽
=
𝒇𝟎 𝒗
Conclusion
Il est à noter que tous les calculs de différentes vitesses, dans le cas d’effet Doppler, il faut
tenir compte de trois situations suivantes :
Exercices
1. Considérez l’interface air – eau. Milieu (1) air : 𝑐1 = 340𝑚𝑚−1 , 𝜌1 = 1,3𝑘𝑔𝑚−3. Milieu (2) eau :
𝑐2 = 1430𝑚𝑠 −1 , 𝜌2 = 103 𝑘𝑔𝑚−3 . Calculez
a) Le facteur de réflexion (Rép : 0,999)
b) Le facteur de transmission (Rép : 0,001)
2. Considérez une onde ultrasonore à travers une interface tissus – air : 𝑧1 = 400𝑘𝑔𝑚−2 𝑠 −1
et𝑧2= Calculez a) le coefficient de réflexion et b. le coefficient de transmission et
interprétez chaque fois le résultat, (Rép : 0,999 et 0,001)
3. Une voiture roule à 20m/s et émet un son de sirène de fréquence 600hz. a) Déterminez en
prenant la vitesse du son égale à 340m/s, la fréquence perçue par l’observateur immobile
pendant que la voiture s’approche de lui, b) en s’éloigne. (Rép : 638hz et 567hz)
4. Calculez l’effet doppler dans le cas d’un observateur qui se déplace avec une vitesse de
20m/s a) vers la sirène immobile, b) en s’éloignant de la sirène immobile, émettant un son
de 600Hz sachant que la vitesse du son émis est de 340m/s. (Rép : 635hz et 565hz)
Le signal physique est constitué d’ondes lumineuses provenant d’un point précis.
Le globe oculaire présente une forme presque sphérique avec un diamètre de 2,3cm.
L’œil humain est constitué de l’extérieur vers l’intérieur par : la cornée, l’humeur aqueuse, le
cristallin, le corps (ou humeur) vitré (e ) et la rétine. Le fond de l’œil est constitué de trois
membranes (de l’intérieur vers l’extérieur : la rétine, la choroïde et la sclérotique)
XI.2.1. cornée
La cornée est une partie (membrane) antérieure et transparente du globe oculaire (l’œil) en
forme de la calotte sphérique fibreuse, légèrement saillante, appelée sclérotique qui constitue
la coque (paroi ou enveloppe) extérieure du globe oculaire.
C’est un fluide liquide incolore transparent qui remplit tout l’espace compris entre la cornée
en avant et le cristallin en arrière. L’iris, un anneau coloré y baignant et sépare l’œil en deux
chambres (ou parties) antérieure et postérieure.
XI.2.3. cristallin
Le cristallin est maintenu en place par un système de fibres constituant le ligament suspenseur
ou zonule de zinn reliant la portion équatoriale du cristallin au corps ciliaire.
C’est une substance transparente semi-liquide (liquide visqueux) qui remplit la cavité (partie)
oculaire en arrière du cristallin et dont l’ensemble constitue le corps vitré. L’humeur vitrée est
une masse gélatineuse se remplissant la majeure partie du globe oculaire (60%).
XI.2.5. rétine
C’est une membrane très mince et transparente tapissant la plus grande partie interne de l’œil
c’est-à-dire la partie postérieure du volume de l’œil occupée par le corps vitré.
La lumière pénétrant dans l’œil rencontre successivement une série des dioptres, milieux
transparents, avant d’atteindre le récepteur de la rétine. Optiquement l’œil normale doit être
formé par une succession des dioptres séparés généralement par les nerfs sphériques centrés
sur le même axe.
XI.3.1. Cornée
La lumière pénètre dans l’œil à travers une membrane fibreuse et transparente appelée corné.
Le dioptre cornéen antérieur est un dioptre de rayon de courbure de 8mm, d’épaisseurs
moyenne de 0,4mm d’indice de réfraction 1,337 et de puissance 48 dioptries. Le dioptre
cornéen postérieur est quasi négligeable car, il sépare deux milieux (cornée et humeur
aqueuse) d’indices de réfraction pratiquement égaux.
La cornée est à la fois une enveloppe résistante et un milieu transparent. Le limbe est une
zone semi-transparente qui a la particularité d’adhérer à la conjonctive, fine membrane qui
couvre la face interne de la paupière et la portion antérieure de sclérotique (membrane fine,
branche qui forme l’enveloppe externe du globe oculaire). La fonction protectrice de la
conjonctivite est fondamentale, et est à la fois mécanique, immunologique et antibactérienne.
C’est un fluide qui constitue l’espace qui sépare la cornée et le cristallin. C’est donc un
dioptre d’indice de réfraction 1,337 et d’épaisseur 10mm.
XI.3.3. Cristallin
Une lentille biconvexe dont les rayons de courbure sont respectivement de 10mm pour la face
antérieur et de 6mm pour la face postérieur et d’indice de réfraction variant de 1,337 à 1,437.
La lentille du cristallin est formée de couches cellulaires disposées de façon concentrique un
peu à la manière d’épiderme d’oignon autour d’un noyau plus dur et à l’intérieur d’une
capsule (structure anatomique disposée en forme d’enveloppe) déformable.
L’intérieur du cristallin n’est pas homogène, il est donc une juxtaposition des dioptres
d’indices différents.
Le cristallin est constitué d’une gelée (substance qui a la consistance d’un gel : masse souple
semi-solide résultant de la coagulation d’une solution colloïdales) l’espace qui sépare la
cornée du cristallin est un fluide comme nous l’avons dit ci- haut appelé humeur aqueuse.
Au-delà du cristallin, on trouve une gèle plus fine appelée humeur vitrée (ou corps vitré). Les
deux humeurs présentent un indice de réfraction égal à 1,336 très proche de celui de l’eau
(1,333) et le cristallin présente un indice de réfraction moyen légèrement supérieur, soit
1,437.
Le cristallin est une lentille convergente dont la puissance dioptrique est le tiers du pouvoir
dioptrique oculaire globale.
Retenons que l’œil ophake est l’œil privé de cristallin, par exemple à la suite d’une
intervention chirurgicale généralement nécessitée par une cataracte.
Un dioptre d’indice 1,337 et d’épaisseur 20mm qui n’a pas de fonction optique bien
déterminée, son indice étant approximativement égale à celui du cristallin.
XI.3.5. Rétine
Tissus noble par excellence, est une membrane mince de 0,2mm. La rétine est une membrane
corpusculaire contenant des nombreuses terminaisons nerveuses aboutissant sur les cônes et
les bâtonnets qui répondent à la lumière en émettant des impulsions nerveuses (potentiel
d’action : du potentiel de repos sous l’influence d’une stimulation).
L’œil présente un maximum de sensibilité au niveau d’une partie de la rétine qu’on appelle
tâche jaune. La partie centrale de la tâche jaune appelée Fovéa centralis mesure environ
0,25mm de diamètre et ne contient que des cônes à grand nombre. La Fovéa est la partie la
plus sensible de la rétine où la vision est la plus nette. La Fovéa est la partie la plus sensible
de la rétine où se forme l’image du point que l’on « regarde ». Elle est légèrement excentrée
par rapport à l’axe de l’œil.
L’œil humain est un véritable instrument optique qui fonctionne sous le principe de
l’optique (géométrique ou physique). L’œil humain est un appareil développé de façon
remarquable. Il présente avec l’appareil photographique beaucoup des petits points communs.
Dans tous les deux cas il s’agit d’un système optique convergeant qui forme une image réelle
renversée d’un objet sensible à la lumière.
𝐻𝑢𝑚𝑒𝑢𝑟
𝐶𝑜𝑟𝑛é𝑒 => 𝐻𝑢𝑚𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑐𝑞𝑢𝑒𝑢𝑠𝑒 => 𝑝𝑢𝑝𝑖𝑙𝑙𝑒 => 𝑐𝑟𝑖𝑠𝑡𝑎𝑙𝑙𝑖𝑛 => { => 𝑅é𝑡𝑖𝑛𝑒 =
𝑣𝑖𝑡𝑟é𝑒
𝑛𝑒𝑟𝑓
=> { => 𝐶𝑒𝑟𝑐𝑒𝑎𝑢
𝑜𝑝𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
La choroïde sous la rétine est une membrane mince située dans la partie postérieure de l’œil
entre la sclérotique et la rétine. La choroïde enveloppe la rétine et elle comprend une couche
pigmentaire. Cette couche fait de la cavité de l’œil une chambre noire, favorisant la netteté de
la vision.
La choroïde est une membrane qui couvre la surface interne de sclérotique. Elle a pour
fonction d’absorber toute la lumière parasite, comme la peinture noire est revêtue la chambre
noire d’un appareil photographique. Lorsqu’un individu souffre de la carence pigmentaire
(albinos), sa vue est pénible (affaiblie) en cas d’une lumière interne : la cause est que les
rayons lumineux incidents sont réfléchies dans toutes les directions au lieu d’être absorbés par
la choroïde. La pupille se dilate et se contracte pour contrôler la quantité de la lumière admise.
C’est un diaphragme pigmenté qui règle la quantité de la lumière qui entre dans l’oeil.
L’iris agit de la même manière qu’un appareil photographique pour ajuster le diamètre de la
pupille et régler ainsi dans une certaine mesure la quantité de la lumière qui pénètre dans
l’œil. La contraction des sphincters (muscles circulaires entourant un orifice dont il assure
l’ouverture ou la fermeture) de l’iris conduit au rétrécissement de la pupille (myosis) tandis
que la contraction du délateur de l’iris conduit à l’augmentation du diamètre pupillaire
(mydriase).
Lorsque les muscles ciliaires se relâchent, la surface du cristallin présente une courbure assez
faible, si bien que les images des objets lointains coïncident avec la position de la rétine. Si les
muscles ciliaires se contractent, la courbure du cristallin augmente et la distance focale qui lui
est associée diminue, c’est alors que la lumière émise par les objets proches converge vers la
rétine.
La principale caractéristique des couches cellulaires du cristallin est de pouvoir glisser les
unes sur les autres permettant la modification de la forme du cristallin. Le jeu de différentes
couches du cristallin a un rôle important dans le phénomène d’accommodation.
Une manière quelque peu surprenante est que l’essentiel de la réfraction des rayons lumineux qui
pénètre dans l’œil se produit au niveau de la cornée. La raison en est que la cornée présente un
rayon de courbure assez petit (0,8cm) et que les deux humeurs présentent un +même indice de
réfraction (1,336). La réfraction principale des rayons lumineux pénétrant dans l’œil se produit au
niveau de dioptre qui est la cornée et à des degrés moindres à l’entrée et à la sorte du cristallin.
Les cônes et les bâtonnets constituent les récepteurs photosensibles de la vision. Ils
renferment deux fonctions différentes. Les bâtonnets font défaut au centre de la rétine. Ils
voient les formes et ils sont des récepteurs de la vision à très faible luminosité, vision
scotopique (vision nocturne). Les bâtonnets sont distribués sur la rétine périphérique et sont
ainsi responsables de la vision latérale qui est nécessaire à la localisation spatiale. Les
bâtonnets s’adaptent plus à l’obscurité, mais cette adaptation prend du temps.
Les cônes, au contraire, ne voient qu’en lumière d’intensité forte. Ce sont des récepteurs de la
vision photonique (vision diurne : du jour). Ils sont capables de saisir des couleurs et de
distinguer les détails donnant « l’acuité visuelle ». Ils sont plus concentrés à la fovéa et
permettent la perception de la taille des objets.
Soulignons que lorsqu’une tâche colorée frappe une partie de la rétine, chaque type de cône
excité réagit selon sa sensibilité propre à la longueur d’onde
XI.4.1. accommodation
Une condition nécessaire, mais non suffisante, pour voire nettement un objet et que
son image se forme sur la rétine. La vision nette d’un objet n’est possible que si la rétine est
dans le plan conjugué de l’objet.
L’individu peut faire varier la distance à laquelle il voit nettement un objet en faisant varier la
L’accommodation est d’autant plus sollicitée pour l’objet qui est rapproché des points
dioptriques de la vision nette (le punctum remotum et le punctum proximum).
Remarques
- Le punctum remotum (PR) est le point le plus éloigné que l’œil puisse voir nettement un
objet avec une accommodation minimale et une puissance minimale,
- Le punctum proximum (PP) est le point le plus rapproché que l’œil puisse voir nettement
un objet avec une accommodation maximale et une puissance maximale.
Le cristallin a une convergence minimum quand il est au repos : il forme alors sur la
rétine l’image du point éloigné que l’œil puisse voire nettement.
1 1 1 1 1
𝑃𝑓 = = + = +
𝑓 𝑠 𝑠′ 𝑋𝑓 𝐷
où
𝑠 ′ = 𝐷: distance à laquelle se forme l’image dans l’œil (valeur prise pour faciliter les calculs,
la valeur réelle étant légèrement inférieure).
Il n’est évidemment pas question de passer en revue même pas brièvement la pathologie
ophtalmologique qui ne saurait trouver place dans ce cours. Nous voulons seulement montrer
que la biophysique peut apporter de la lumière dans l’étude de la diagnose et éventuellement
la correction de quelques disfonctionnements du système visuel.
- L’une est liée aux caractéristiques géométriques de l’œil : Ce sont des troubles
dioptriques de l’œil, qui ont pour conséquence une vision floue par mauvaises
convergence des rayons lumineux sur la rétine. Il s’agit :
a) Des troubles de transparence du milieu : opacité du cristallin (cataracte) hémorragie
du vitre, etc.
b) Des troubles de réfraction : les maladies vitrées.
- L’autre est liée à des anomalies rétiniennes : troubles de la vision des couleurs, en
général d’origine génétique.
Dans le cadre de ce cours, nous n’étudierons que les troubles dioptriques des yeux (les
amétropies). Pour que la vision soit nettre, le système optique doit être à même de former sur
la rétine une image nette de l’objet.
Les quatre des défauts optiques les plus communs peuvent être corrigés par le port d’ une
paire des lunettes. Il s’agit de :
XI.5.1. Myopie
La myopie est l’état de l’œil qui fait converger les rayons parallèles en un foyer (point)
situé à l’intérieur du globe oculaire (devant la rétine). La puissance du système réfractif de
l’œil est alors très grande (système optique de puissance trop élevée), soit que la cornée
présente une courbure trop grande ou le globe oculaire a un diamètre plus élevé que la
normale. Cette maladie (la myopie) est due donc principalement à un allongement de l’œil ou
un changement de la forme de la cornée. Une personne atteinte de myopie ne peut distinguer
nettement les objets situés au – delà du punctum remotum (PR), situé à une distance 𝑋𝑓 . Cette
maladie( ou ce défaut) atteint souvent les adolescents et se stabilise vers 25ans. La myopie est
très rare chez les populations peu développées et très fréquente dans les pays développés (où
elle atteint au moins le quart de la population). Les lentilles divergentes dont la puissances est
négative corrigeront ce défaut.
XI.5.2. Hypermétropie
Remarque
XI.5.3. L’astigmatisme
L’astigmatisme est un défaut fréquent de l’œil humain qui consiste à l’incapacité de l’œil de
faire converger toutes les lignes d’un plan à une image plan unique, c’est – à – dire l’œil n’est
pas capable de réaliser simultanément la mise au point sur les lignes verticales et
horizontales. L’œil est astigmate lorsque, dans l’approximation de Gauss (𝑠𝑖𝑛𝛼 ≈ 𝛼 𝑒𝑡 𝑡𝑔 ≈
𝛼) l’image n’est pas ponctuelle. L’astigmatisme de l’œil est dû au fait que les dioptres
oculaires n’ont plus la symétrie de révolution. L’astigmatisme est dû donc à un défaut de
sphéricité portant essentiellement sur la cornée qui présente les rayons de courbures
différents dans des directions différentes (suivant les méridiens).
Sorte d’astigmatisme
1. l’astigmatisme régulier
L’astigmatisme est régulier lorsque, dans les conditions de gauss, l’image d’un point objet est
réellement ponctuelle. Dans ce cas , il existe deux méridiens principaux perpendiculaires,
entre lesquels la puissance varie de manière continue. La différence de puissance entre les
deux méridiens est principalement appelée « degré d’astigmatisme ».
2. l’astigmatisme irrégulier.
Nous disons que l’astigmatisme est irrégulier si l’image d’un point ne donne point pas un
point. Prenons le cas exemple, le cas d’une cornée qui a subit des traumatismes (blessures,
brûlures,…).
XI.5.4. La presbytie
Le punctum optimum (proximum) d’un jeune adulte présentant une vision normale peut
diminuer suffisamment pour qu’une correction soit nécessaire pour l’observation à courte
distance. Seule la vision de près doit être corrigée. Cela se fait donc avec une lentille
convergente.
Remarques
Exercices numériques
1. Le volume du globe oculaire d’un sujet est de 80cm3. Quel est le volume de humeur vitrée de ce
sujet (Rép : 48cm3).
2. Le volume du corps vitré d’un sujet est de 45cm3. Quel est le volume du globe oculaire de
ce sujet ? (Rép : 75cm3).
5. Une personne atteinte de myopie a son punctum remotum à 0,2m. Son pouvoir
d’accommodation est de 4 dioptries.
c) Où se le punctum optimum (PP) du patient lorsqu’il porte ses verres ? (Rép : 0,25m).
6. Le punctum optimum d’une personne est situé à 1m. Quelle est puissance doivent présenter
ses verres correcteurs pour ramener le punctum optimum à 0,25m de ses yeux ? (Rép : + 3𝛿)
𝐹 = 4𝜋𝐼
Cette formule ne s’applique pas à une source lumineuse rayonnante de flux l différents dans
les différentes directions.
L’unité de flux lumineux est le lumen (lm), l’intensité lumineuse en candela ‘cd). La candela
est l’intensité lumineuse définie en fonction de la matière émise par un corps à température
de la platine (1773°C).
Remarque
Le flux à l’intérieur d’un angle solide ᾨ (en stéradian : sd) est lié à l’intensité lumineuse dans
la formule ci- dessus :
𝐹 = 𝐼ᾨ
𝑠𝑜𝑖𝑡
{ 𝐹
𝐼=
ᾨ
L’intensité lumineuse se définit alors comme le flux lumineux par unité d’angle solide.
[𝐹] = 𝑙𝑚⁄𝑠𝑑
XII.2.2. Eclairement
Remarques
XII.2.3. Brillance
𝐼
𝐵=
𝐴
L’unité de la brillance est le candela par mètre carré. Ce terme représente la surface
de la source ou nid (nd)
𝐶𝑑
[𝐵] = = 𝑛𝑑
𝑚2
Le rendement lumineux d’une source d’une source lumineuse est la quantité par
𝐹
flux lumineux par watt de puissance fournie. 𝑅𝑑𝑡 =
𝑃
𝑙𝑚
Le rendement lumineux s’exprime en𝑊𝑎𝑡𝑡
Remarques
ℎ𝑐
𝐸 = ℎѵ = 𝜆
où
ℎ = 6,67 10−34 𝑗𝑠 est la constante de Planck
Quand le flux incident ∅0 traverse une matière d’épaisseur X et le flux sortant après la
traversée de la matière∅𝑠 , la densité optique est donnée par :
∅0
𝐷0 = log [ ]
∅𝑠
Exercices
1.Une lampe fluorescence de 10W a une intensité lumineuse de 35 Cd. Trouvez a) le flux
lumineux émis et b) son rendement lumineux. (Rep : 440 lm et 44𝑙𝑚/𝑊).
2..Calculez l’intensité lumineuse d’une source de surface de 3𝑚2 et de brillance 2nits (Rep :
6Cd).
3. L’éclairement d’environ 200lux est recommandé pour la lecture. A quelle distance d’un
livre, une ampoule de 75W d’intensité 90Cd doit – elle se trouver si l’angle que fait le
rayon lumineux avec le plan du livre ouvert est de 30°. (Rep : 0,62m).
4. Un faisceau lumineux de flux de 440lm traverse une substance de 1m d’épaisseur. A la
sortie, le flux est de 340lm. Calculez a) la densité optique et b) le coefficient d’extinction.
QUATRIEME PARTIE
IMAGERIE MEDICALE , ENERGIE IONISANT ET RADIOACTIVITE
XIII.1. Définition
L’imagerie médicale est l’ensemble des techniques permettant d’obtenir des images
d’organes des régions du corps humain. C’est la technique qui regroupe les moyens
d’acquisition et de restitution d’images du corps humain à partir de différents phénomènes
physiques.
L'imagerie médicale est certainement l'un des domaines de la médecine qui a le plus progressé ces
vingt dernières années. Ces récentes découvertes permettent non seulement un meilleur diagnostic
mais offrent aussi de nouveaux espoirs de traitement pour de nombreuses maladies. Cancer,
épilepsie… L' identification précise de la lésion facilite déjà le recours à la chirurgie, seule solution
thérapeutique pour certains malades. De telles techniques permettent également de mieux
comprendre le fonctionnement de certains organes encore mystérieux, comme le cerveau.
matérielle. Les électrons subissent l’attraction du pôle positif (anode) et se dirige vers lui. Ce
déplacement constitue le courant électrique dont l’intensité correspond au nombre
d’électrons en déplacement par unité de temps et la tension à l’importance de la force
d’attraction. Le déplacement des électrons dans le vide est la propriété sur laquelle repose
les différents tubes électroniques en particulier le tube à rayon X et décelèrent rapidement en
y émettant de l’énergie rayonnante.
Pour obtenir les rayons X, on bombarde l’anticathode métallique avec des électrons animés
d’une très grande vitesse et on obtient l’émission des photons X.
Dans un tube moderne à rayons X, les électrons sont émis par un filament chauffé en un
processus appelé émission thermoïonique. Ces électrons sont ensuite accélérés dans le
vide sous une différence de potentielle allant de 104V à 106V, avant de venir frapper
l’anticathode (une anode) métallique à une partie de sa surface appelée foyer ou focus,
décélérée et émettre des rayons X.
La force qui accélère des électrons dépend de la tension appliquée au tube radio gène, le
filament cathodique et la cible (anode). Cette tension se mesure en kilovolt (kv) et dépend de
leur force de pénétration : entre 25 et 30 kv, on parle de base tension, entre 110 et 130kv, on
parle de haute tension et entre 30 et 110kv, on parlera de la moyenne tension.
Des électrons subissent l’attraction du pole positif (anode) et se dirige vers lui. Ce
déplacement constitue le courant électrique dont l’intensité correspond au nombre
d’électrons en déplacement par unité de temps et la tentions à l’impotence de la force
d’attraction.
Le déplacement des électrons dans le vide est la propriété sur laquelle repose les différents
tubes électroniques, en particulier les tubes à rayons X. un filament métallique peut être
porté à l’incandescence par simple effet joule (chauffage électrique). Porté à une haute
température, un métal peut émettre un grand nombre de ses électrons libres à cause
justement de cette température. Cette émission d’électrons suite à une haute température,
s’appelle effet thermoélectrique. Les nombres d’électrons émis et alors transmis augmente
avec la température et indique l’importance de l’effet thermoélectrique.
Certains métaux (solides) peuvent être portés à des températures plus élevés que d’autres
suite à la différence énorme entre leurs températures de fusion : l’Aluminium (Al) fond à
659°C, le cuivre (Cu) fond à 1083°C,le fer (Fe) fond à 1539°C et le Wolfrom (Tungstène :
74
184𝑊 ) à une température de fusion élevée de 3370°C. On peut chauffer ce dernier métal
sans devoir craindre sa fusion. On utilisera ce métal pour avoir un effet thermoélectrique
efficace. Le filament de Tungstène fonctionnera comme source d’électrons dans les
appareils producteurs de rayon X.
Les rayons X sont émis chaque fois qu’une particule chargée (électron) est animé d’une très
grande vitesse (de l’ordre de 105km/s) vienne frapper un obstacle matériel
La différence d’intensité ∆𝐼 = 𝐼0 − 𝐼(𝑥) est l’intensité perdue par le faisceau incident. Elle correspond à
tous les phénomènes incidents qui ont subit des interactions avec le milieu traversé (milieu
absorbant). Compte tenu de l’énergie de photon X utilisée (entre 25keV et 130keV), ces intensités
sont principalement du type photo-électrique et Compton.
L’effet photo-électrique résulte d’un transfert total de l’énergie E0 du photon incident sur un électron
d’un des atomes de la cible. L’effet photo-électrique ne se produit que si E0 est supérieur à l’énergie
de liaison E1 de cet électron. L’effet Compton résulte de la collision entre le photon incident et un
électron faiblement lié de la cible c’est-à-dire, dont l’énergie de liaison E1 est négligeable devant
l’énergie E0 de photon incident.
Le rayon X de longueur d’onde déterminé est d’autant plus affaibli (atténué) par son passage a travers
les différents matériaux que le nombre atomique des éléments qu’ils renferment est plus grand et que
les atomes contenus dans « l’unité » de volume soit plus nombreux.
Dans la combinaison, la diminution de l’intensité due aux différents éléments est additive, c’est
pourquoi l’eau et les substances (tissus) organiques (tissus du corps) qui renferment les éléments de
nombre atomique 𝑍 assez faible comme l’hydrogène : H, l’azote : N, Oxygène : O, … atténuent moins
les rayons X que les os qui renferment du phosphore(P : 𝑍 = 15) et du calcium (𝐶𝑎 + + ∶ 𝑍 = 20) :
CaHCO3). Il s’en suit que les rayons X traversent d’autant mieux la matière que la masse atomique
des atomes qu’elle contient est plus petite. La chair est alors assez pénétrante aux rayonnements que
l’os. Cette propriété d’atténuation des rayons X est utilisée en radioscopie (application diagnostique en
médecine). En effet, les rayons X impressionnent les plaques ou le film photographique. Le
noircissement est grand si une grande quantité de rayon X atteint la plaque photographique, ceci peut
être un bon moyen de détecter les rayons X mais est utilisé surtout en radioscopie(ou
radiographie) médicale.
On pourrait faire une photographie des os de la main. Les chairs donnent une ombre portée
plus noircie et les os donnent une ombre portée plus claire, vue la différence entre les
masse atomiques des éléments composant les chairs et les os. Par ce procédé, on peut
savoir s’il ya fracture de la jambe ou des côtes et à quel endroit.
.1. Dans un tube de téléviseur, les électrons sont accélérés par une différence de potentiel de
10.000v. Trouvez la fréquence des rayons X émis lorsque ces électrons frappent l’écran.cm-1
3. Déterminez l’équivalent en plomb d’une couche d’air d’épaisseur 1m pour un faisceau des
rayons X monochromatiques de longueur d’onde de 510-11 sachant que les coefficients
linéiques d’atténuation pour l’air et le plomb sont respectivement de 8,610-4 cm-1 et de 610-1
cm-1.
ℎ
𝑤 = 𝐸 = ℎ. 𝑓 =
𝑇
𝜆
𝜆 = 𝑐𝑇 => 𝑇 = , 𝑒𝑡
𝑐
ℎ. 𝑐
𝑤=𝐸=
𝜆
−2
8
6,63 1034𝐽𝑠).(3.10 𝑚𝑠−1 )
𝑤=𝐸=
𝜆
1,98
𝑤=𝐸= 𝐽𝑚
{ . 𝜆
En physique atomique et nucléaire, le joule est une unité trop grande ; et on préfère
exprimer l’énergie en électronvolts (𝑒𝑉)
1𝑒𝑉 = 1,610−19 𝐽
∆𝐸 = 𝐸𝐴 − 𝐸𝐵 .
A
EA
ΔE H ƴ=ΔE
EB
Hƴ1 ≥ΔE
B EB
Remarques
Lorsqu’une particule chargée passe au voisinage d’un atome, elle peut interagir soit avec le
cortège électronique de l’atome, soit avec son noyau. Dans tous les cas, la particule
incidente perd une partie ∆𝐸 de son énergie cinétique.
Les rayonnements agissent sur les tissus composés essentiellement d’eau. Qu’il
s’agisse d’électrons, de rayons 𝑋 ou de rayons 𝛾, leurs effets sur la matière vivante sont
l’ionisation.
Lors de l’ionisation, si l’énergie est suffisante, les électrons émis agissent comme des
électrons secondaires ionisent, ou excitent, à leur tour d’autres molécules. Ces molécules
sont généralement instables et se scindent en deux radicaux libres.
9,1310−8 𝑚), c’est – à – dire les ondes radioélectriques, infrarouges, visibles et ultraviolettes ;
et les rayonnements ionisants sont ceux dont l’énergie est supérieure à 13,6𝑒𝑉, soient les
rayons 𝑋 et les rayons 𝛾.
Pour les rayonnements peu énergétiques (ondes radioélectriques et micro – ondes), seul
l’aspect ondulatoire a un intérêt pratique (les phénomènes associés ayant individuellement
une énergie trop faible pour interagir avec la matière).
Pour les rayonnements très énergétiques (rayons 𝑋 et 𝛾), les dimensions des
phénomènes ondulatoires (longueur d’onde de quelques dixièmes de nanomètres) et le fait
que les indices optiques soient très proches de l’unité(1), font que seul l’aspect corpusculaire
est à prendre en considération.
L’action biologique des rayonnements ionisants commence par les effets chimiques
élémentaires d’ionisation, d’excitation et d’échanges thermiques avec la matière vivante.
1.Les effets déterministes qui surviennent de façon précoce (quelques heures à quelques
jours) pour des doses fortes. Il s’agit des effets précoces dont la gravité dépend de la dose.
Ils ne se produisent systématiquement que lorsque la dose absorbée atteint une valeur seuil.
Compte tenu de la variabilité individuelle, le seuil est déterminé dans la population et
correspond à une fourchette comprise entre 𝐷0 , dose en dessous de laquelle aucun sujet ne
présente d’effet, et 𝐷100 , dose au-dessus de laquelle tous les sujets présentent l’effet. On
définit la 𝐷50 pour laquelle 50% de la population présente l’effet.
Meuri Becquerel, à partir de 1869, découvrit par hasard, que certains minerais
émettaient un rayonnement. Les noyaux se transforme spontanément en
configurations énergétiquement plus favorables par émission des particules alpha (
, bêta ( gamma ( , dans des processus appelé désintégrations radioactives.
Une molécule de se désintègre en émettant un électron (radioactivité , par
transformation d’un neutron en proton. Une désintégration radioactive donnée peut
être une étape dans une longue suite de transformation d’un nucléide à un autre et
qui aboutissent à un nucléide stable. Les phénomènes de radioactivité consistent en
une émission par certains noyaux atomiques, des particules chargées ou nous
appelons radioactivité.
Une analyse approfondie a appris qu’il s’agissait d’un phénomène spécial, c’est-à-
dire spontané (sans début) et incessant (sans fin). Il s’agit des radioactive
dangereuses (UV, IR, Rayon X, Rayon qui ne sont pas invisible par l’homme,
sinon par leurs effets et il se pose un problème de délections. L’analyse des
éléments composant les minerais radioactifs montre que la radioactivité est due à la
présence de quelques mines d’éléments chimiques rares (thorium : th, polonium, po,
radium : Ra, uranium Ura). Nous appelons la radioactivité, la propriété qu’ont
certaines substances d’émettre spontanément des radiations pénétrantes
1Bq = 1 transformation/seconde.
On utilise classiquement une autre unité, le curie (Ci) qui, par définition correspond à
l’activité de 1g de radium.
1 Ci = 3,7. 1010Bq (Becquerel) transformation/seconde
En médecine nucléaire, le Curi (Ci) est l’unité « très grande » et on utilise en général
ses sous multiples : le mCi ou uCi
Au cours du temps, l’activité A(t) d’une population de radionucléides s’écrit
exponentiellement comme son effectif
A(t) = A0 e –λt : (formule ….)
où A0 représente l’activité initiale.
Le nombre total de transformation qui se produiront jusqu’à épuisement complet de
la population est
Ainsi, on a l’équation :
: (formule…)
Remarques
L’activité est une bonne mesure de la radioactivité.
par exemple une décroissance radioactive dite période physique (Tp) il ya donc
nécessité de définir une nouvelle période appelée effective (Teff), la variation du
nombre de nucléide donné par :
Comme , on a : (formule …)
Ss
NC = NA0 – NA0
NC = NA0
NC = NA0
Remarques
Une particule chargé qui passe au voisinage d’un atome peut interagir
Soit avec le cortège électrique de l’atome soit avec son noyau.
Dans tous le cas la particule incidente perd une partie de charge électrique, de son
énergie cinétique (c’est-à-dire sa vitesse diminue).
Débit de dose absorbé (J),
Le débit de dose absorbée représente la fraction de dose absorbée par unité de
temps. Il s’agit de l’accroissement de la dose absorbée pendant l’unité de temps.
J(t) = dD/dt = dose absorbée/ unité de temps : (formule…)
Le débit de dose absorbée s’exprime en Groy par unité de temps. (Gy/s = G s -1). On
utilise aussi le rad par heure (rad/h) et Groy par heure (Gy/h).
La dose observée pendant la durée T est :
: (formule…)
Le débit de dose absorbée a une incidence importante sur les effets biologiques des
rayonnements ionisants.
Dans le cas d’interaction avec un électron de l’atome cible, l’énergie perdue par la
particule incidente est transférée à cette électron de l’atome cible.
Dans le cas de l’interaction de la particule incidente avec le noyau de l’atome cible il
se produit, par attraction à la répulsion, un infléchissement (déviation de la
trajectoire de la particule).Une particule chargée traversant un milieu subit des
interactions colombiers (attraction répulsion). Ces interactions entrainent une
diminution de l’énergie de particule et peuvent provoquer des déviations de la
trajectoire.
L’énergie cinétique perdue par cette particule est émise sous forme de rayonnement
électromagnétique dit de freinage.
Paramètres énergétiques
En radio protection, on utilise principalement les notions suivantes
1. Fluence :
3. Fluence énergétique :
De plus, l’expérience acquise sur les effets stochastiques tardifs induits par les
expositions du corps entier aux rayonnements ionisants montre qu’à une dose
équivalente identique, les organes ou tissus répondent de manière différente suivant
leurs natures.
Les grandeurs dose équivalente et dose efficace ont été introduite pour prendre en
compte l’impact de dose absorbée sur les effets biologiques suivant la nature de
rayonnement et suivant la nature des organes ou tissus irradiés.
La dose équivalente quantifie la nocivité relative des rayonnements suivant leurs
types.
La dose efficace est une estimation des risques à long terme de développement
d’effets stochastique. Elle est utilisée uniquement en radio protection dans le
domaine de faible dose cumulée au cours de l’existence.
6. Dose équivalente :
La dose équivalente prend en compte le pouvoir d’ionisation : ce la dose
absorbépondérée par un facteur de pondération Wr
devient :
= wr.DR = wr.DR = HR
Effets biologiques
L’action biologique des rayonnements ionisants commence par les effets chimiques
élémentaires d’ionisation, d’excitations et d’échanges thermiques avec la matière
vivante. Suivant la nature de l’irradiation (rayonnement, dose, débit de dose), le type
Remarques
Lorsque la sphère élémentaire est loin des surfaces libres du matériau par rapport au
parcours moyen des électrons secondaires on peut montrer qu’il ya compensation
entre les événements qui se produisent à l’intérieur et à l’extérieur de la sphère. Il ya
équilibre électronique et égalité entre Kerma et dose absorbée.
La dose absorbée a donc le même dimension que l’énergie transférée. Par définition,
un rad correspond à une dose absorbée de 100 erg/g. A l’équilibre l’énergie
absorbée = énergie transférée, c’est-à-dire K = D.