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Physique et
mesures
physiques
Olivier. Coupy
De toutes les sciences expérimentales, la physique est la plus fondamentale car elle cherche à
expliquer l'univers, de ses plus petites particules (les quarks, qui avec une grandeur estimée à 10-17 m,
sont probablement les éléments les plus fondamentaux) aux vastes distances entre les galaxies (1024
m).
La physique classique, qui trouve son fondement dans la mécanique newtonienne,
l'électromagnétisme et la thermodynamique, nous a beaucoup aidé à approfondir notre connaissance
de l'univers. C'est de la mécanique newtonienne que vient l'idée de prévisibilité selon laquelle
l'univers est déterministe et connaissable. Cette idée conduisit Laplace à déclarer que, en connaissant
les conditions initiales (la position et la vitesse de chaque particule dans l'univers) l'on pourrait, en
principe, prédire le futur avec une absolue certitude. Maxwell, quant à lui, développa une théorie de
l'électromagnétisme qui expliquait le comportement d'une charge électrique et réunissait les concepts
de lumière et d'électricité, alors que la thermodynamique établit la relation entre la chaleur et le
travail et expliqua comment tous les processus naturels augmentent le désordre dans l'univers.
Toutefois, à la fin du XIXe siècle, les découvertes faites dans le cadre de recherches expérimentales
menèrent au déclin de cette vision classique d'un univers connaissable et prévisible. La mécanique
newtonienne échoua lorsqu'elle fut appliquée à l'atome et fut remplacée par la mécanique quantique
et la relativité générale. La théorie de Maxwell, ne pouvant expliquer l'interaction entre rayonnement
et matière, fut remplacée par l'électrodynamique quantique (EDQ). Enfin, les récentes avancées en
matière de théorie du chaos - théorie qui permet maintenant de réaliser que des changements mineurs
apportés aux conditions initiales d'un système peuvent mener à des résultats complètement
imprévisibles - ont conduit à une révision fondamentale de la thermodynamique.
Alors que la théorie du chaos montre que le postulat de Laplace est injustifié, la mécanique quantique
et l'EDQ, quant à elles, nous montrent que les conditions initiales requises par Laplace sont
impossibles à établir. Rien n'est certain et tout se décide par probabilité. Il nous reste encore
beaucoup de choses à découvrir et, à mesure que notre compréhension s'améliorera, notre conception
de l'univers subira indubitablement d'autres changements.
Malgré l'évolution passionnante et extraordinaire qui a eu lieu tout au long de l'histoire de la
physique, certaines choses demeurent inchangées. L'observation reste essentielle en physique et
requiert parfois un effort d'imagination pour décider de ce qu'il faut rechercher. Afin d'essayer de
comprendre ces observations, des modèles scientifiques sont élaborés; ces modèles deviendront à leur
tour des théories qui essayeront d'expliquer les observations. Les théories ne sont pas directement
déduites des observations, elles doivent être élaborées. Ces actes de création peuvent parfois être
comparés à la création en art, en littérature et en musique. Toutefois, ils se différentient par un point
propre aux sciences expérimentales: les prédictions contenues dans ces théories ou idées doivent être
vérifiées minutieusement par l'expérience. Sans ces vérifications, une théorie n'est d'aucune utilité.
Lorsqu'un énoncé général ou concis expliquant le comportement de la nature est testé par l'expérience
sur un éventail de phénomènes naturels et se révèle être valable, il est appelé "loi", ou "principe".
Les procédures scientifiques suivies par les plus éminents scientifiques dans le passé sont toujours
utilisées aujourd'hui par les physiciens et, détail important, sont aussi accessibles aux élèves dans les
écoles. Dès le début de l'histoire des sciences, les physiciens étaient à la fois théoriciens et
expérimentateurs (des philosophes de la nature). Le corps des connaissances scientifiques est
aujourd'hui si étendu et complexe, les outils et compétences des physiciens théoriciens ou des
physiciens expérimentateurs si spécialisés qu'il est difficile, voire impossible, d'être hautement
compétent dans ces deux domaines. Vous devez en être conscients, tout comme ainsi que du fait que
grâce à l'interaction libre et rapide des idées théoriques et des résultats expérimentaux publiés dans la
littérature scientifique, il est possible d'entretenir les liens fondamentaux entre ces deux domaines.
À l'école, vous devez vous consacrer à la théorie et à l'expérimentation. Ces deux domaines de la
physique doivent se compléter naturellement comme c'est le cas dans le monde scientifique. Le cours
de physique du Programme du diplôme du BI vous permettent d'acquérir des techniques et
compétences pratiques traditionnelles et d'utiliser avec une aisance croissante le langage
mathématique qui est le langage utilisé en physique, de mieux maîtriser les nouvelles technologies de
l'information et de la communication. Ces compétences sont essentielles dans le monde scientifique
moderne et peuvent être utilisées dans la vie de tous les jours, contribuant ainsi à l'amélioration de la
qualité de la vie.
La physique a amélioré notre compréhension du monde naturel, mais ce qui est sans doute le plus
évident et le plus pertinent aux yeux de la plupart c'est qu'elle nous a permis de changer le monde. Il
s'agit là de l'aspect technologique de la physique, qui en appliquant les principes physiques, a
construit et modifié le monde matériel afin de l'adapter à nos besoins. Ces principes physiques ont
ainsi profondément influé sur notre quotidien, en bien ou en mal. Cela soulève plusieurs questions
parmi lesquelles on notera l'impact de la physique sur la société, les questions d'éthique et de morale
ainsi que les implications sociales, économiques et environnementales du travail des physiciens. Au
fur et à mesure que notre maîtrise de l'environnement s'améliore, ces questions deviennent de plus en
plus importantes, surtout pour les jeunes qui pensent qu'il va de soi que les physiciens doivent
assumer complètement les conséquences de leurs actes.
La physique est donc avant tout une activité humaine et vous devez connaître l'environnement dans
lequel les physiciens travaillent. En mettant en lumière son évolution historique, il est possible de
replacer la physique dans un contexte de changements dynamiques qui contraste avec le contexte
statique dans lequel elle a parfois été présentée. Ceci peut vous aider à mieux comprendre la
dimension "humaine" de la physique: les individus; leur personnalité, époque et milieu social; et
leurs défis, déceptions et triomphes.
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1.1.2. Exprimer les ordres de grandeur des distances, des masses et des temps que l’on trouve dans
l’univers, des plus petits aux plus grands.
1.1.4. Estimer les valeurs approximatives de grandeurs courantes à un ou deux chiffres significatifs près
et/ou à l’ordre de grandeur le plus proche.
La physique est une science expérimentale dans laquelle des mesures sont faites, et exprimées par des
nombres ainsi qu’une unité.
Il y a 7 unités de base (dites »fondamentales »). Toute grandeur physique est exprimée dans une de
ces unités, directement ou sous forme de combinaisons d’unités (elles sont alors « dérivées »). Toutes
les grandeurs de ce cours sont exprimées en utilisant le « système international d’unités » ou S.I.
L’ordre de grandeur d’un nombre est la puissance de dix la plus proche de ce nombre.
Souvent, lorsque l’on doit manipuler des grands nombres, ou des très petits, les scientifiques sont plus
intéressés par l’ordre de grandeur d’une quantité que par leur valeur précise. Par exemple : il y a
environ 1080 particules dans l’univers, ou encore la masse de l’électron est d’environ 10-32 kg ! Il n’est
pas intéressant à ce stade de connaitre ces nombres avec plus de précision : cela ne nous apporterait
rien de plus…
Il n’est toutefois pas facile de s’imaginer, de se représenter un ordre de grandeur : 1023 grains de riz
par exemple, est-ce peu ? Ou bien beaucoup ?
Cela suffirait à recouvrir le Brésil d’une couche de riz d’un kilomètre d’épaisseur !!!
Ou bien on peut se dire que s’il est majoritairement composé d’hydrogène, et connaissant la masse
molaire de celui-ci (2 g/mol) le soleil contient alors 1033 g/2 mol = 0.5.1033 molécules. Une mole de
toute substance contient le nombre d’Avogadro (6.02.1023) de particules soit ici : 0.5.1033. 6.02.1023=
3.1056 molécules !!! Proche de votre estimation ?
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Une grandeur physique est un élément mesurable permettant de décrire sans ambiguïté une partie
d’un phénomène physique, chacune de ces grandeurs faisant l’objet d’une définition claire et précise.
Toute grandeur physique se représente soit par un symbole, soit par sa mesure obligatoirement
accompagnée de ses unités.
Afin d’être compréhensible, il est nécessaire de s’exprimer dans un langage universel, d’où la
nécessité de se conformer au système d’unités internationales.
Le Système International d'unités (SI), appelé également MKSA, adopte les unités fondamentales
suivantes :
- la longueur se mesure en mètres [m]
- la masse en kilogrammes [kg]
- le temps en secondes [s]
- l'intensité du courant électrique en ampères [A]
- la température en kelvin [K]
-( l'intensité lumineuse en candela [cd])
- la quantité de matière en mole [mol]
Toutes les autres grandeurs physiques, dites dérivées ou composées, peuvent être déduites de ces
grandeurs fondamentales.
kg ⋅ m
Exemple : Le newton est donné par la combinaison suivante : N=
s2
Il ne s’agit donc pas d’une nouvelle unité fondamentale.
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Ecriture scientifique
La physique, souvent confrontée à l’infiniment grand ou à l’infiniment petit, génère par
conséquent des nombres énormes, dans les deux extrêmes. Or il n’est pas du tout pratique de
manipuler de tels nombres. Aussi tout scientifique apprend-il à adopter une écriture condensée en
utilisant les puissance de dix, c’est-à-dire une notation « exponentielle ».
1
1) 100 = 1 2) 101 = 10 3) 10a.10b = 10a+b 4) (10a)b = 10ab 5) 10 − a =
10 a
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Préfixes
Ci-dessous, voici un tableau récapitulatif des préfixes qui peuvent précéder n’importe quelle unité du système SI, utilisés pour chaque puissance de dix :
Chiffres significatifs :
Le nombre de chiffres significatifs est le nombre de chiffres de la donnée, y compris les zéros de
droite, à l'exclusion des zéros de gauche.
Le nombre de chiffres significatifs d'un résultat (mesure ou calcul) est le nombre de chiffres qui
correspondent réellement à la précision de celui-ci.
Pour la mesure avec une règle standard des dimensions d’une feuille A4 : 21,0 [cm] et 29,7 [cm]
comportent chacun trois chiffres significatifs.
Il serait absurde d'écrire 21,000 [cm] ou 29,70000 [cm] car les zéros ajoutés (en gras) n'ont pas de
sens, ne sont pas significatifs, du point de vue de la mesure car la règle est précise au millimètre!
Remarques :
- Les zéros du nombre sont comptés comme chiffres significatifs s'ils sont placés au milieu du nombre
ou à droite de celui-ci, en effet : 21,0 [cm] signifie que la mesure se compose de
2 [dm], 1 [cm] et 0 [mm], le zéro correspond bien à une mesure et est significatif.
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- Les zéros placés à gauche du nombre ne seront pas comptés car ils peuvent être éliminés par un
changement d'unité ou l'utilisation de l'écriture scientifique normalisée et ne correspondent à aucune
mesure, par exemple : 0,035 [m] ne se compose que de 2 chiffres significatifs car on peut aussi
l'écrire 3,5 [cm] ou encore 3,5 . 10-2[m]
ordre de grandeur
{
5
3,050 . 10 = 305000
{
{
4 chiffres significatifs ? chiffres significatifs
Dans l'écriture décimale on ne sait pas si les zéros à droite sont là pour la précision ou pour l'ordre de
grandeur, cette ambiguïté est levée par l'écriture scientifique normalisée.
1.2.8. Expliquer comment il est possible de réduire les effets des erreurs aléatoires.
1.2.9. Calculer les valeurs de grandeurs et les résultats de calculs avec le nombre approprié de
chiffres significatifs.
La physique travaille continuellement avec des approximations. Une des raisons en est que toute mesure
d’une grandeur quelconque est nécessairement entachée d’erreur. Il est impossible d’effectuer des
mesures rigoureusement exactes.
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Pour prendre conscience du degré d’approximation avec lequel on travaille, on fait l’estimation des
erreurs qui peuvent avoir été commises dans les diverses mesures et on calcule leurs conséquences dans
les résultats obtenus. Ceci constitue le calcul d’erreur, ou calcul d’incertitude.
1.2. Erreurs
Selon le sens général du mot, une erreur est toujours en relation avec quelque chose de juste ou de
Par définition l’erreur absolue d’une grandeur mesurée est l’écart qui sépare la valeur expérimentale de
la valeur que l’on a de bonne raison de considérer comme vraie. Prenons par exemple la vitesse de la
lumière dans le vide. La valeur considérée actuellement comme vraie est :
Par définition l’erreur relative est le quotient de l’erreur absolue à la valeur vraie :
L’erreur relative n’a pas d’unité ; elle nous indique la qualité (l’exactitude) du résultat obtenu. Elle
s’exprime généralement en % (pour cent).
On voit clairement qu’il n’est possible de parler d’erreur que si l’on a à disposition une valeur de
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1.3. Incertitudes
Lors de la plupart des mesures physiques, on ne possède pas de valeur de référence, comme celle
dont nous venons de parler. Lorsqu’on mesure la distance de deux points, ou l’intervalle de temps
qui sépare deux événements, ou la masse d’un objet, on ne sait pas quelle est la valeur exacte de la
grandeur mesurée. On ne dispose que de la valeur expérimentale. Néanmoins, par une critique
objective des moyens utilisés pour faire la mesure, on peut se faire une idée de l’« erreur » maximale
qu’on peut avoir commise, « erreur » que l’on appelle de façon plus appropriée incertitude.
L’indication complète du résultat d’une mesure physique comporte la valeur qu’on estime la plus
probable et l’intervalle à l’intérieur duquel on est à peu près certain que se situe la vraie valeur.
La valeur la plus probable est en général le centre de cet intervalle. La demi-longueur de celui-ci est
Ainsi, si l’on désigne par x la valeur la plus probable de la grandeur mesurée G, par x0 la vraie valeur
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Remarque :
Lorsqu’on mesure une grandeur (longueur, temps, masse, température, …), on peut
considérer - pour simplifier - que l’incertitude absolue correspond à la demi-graduation de
laplus petite graduation de l’instrument de mesure utilisé.
L’incertitude absolue, lorsqu’elle est considérée seule, n’indique rien sur la qualité de la
mesure. Pour juger de cette qualité, il faut comparer l’incertitude absolue à la grandeur
mesurée. Le rapport de ces grandeurs est appelé incertitude relative.
Comme pour l’erreur relative, l’incertitude relative est un nombre pur (sans unité),
pratiquement toujours beaucoup plus petit que 1, que l’on exprime généralement en % .
1.2.10. Exprimer des incertitudes sous la forme d’incertitudes absolues, fractionnaires et sous
forme de pourcentage.
a) Addition et soustraction
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Exemple :
Un récipient a une masse m = 50 ± 1 [g]. Rempli d’eau, sa masse vaut : M = 200 ± 1 [g] .
La masse d’eau qu’il contient est donc :
b) Multiplication et division
où A, B et C sont des grandeurs que l’on mesure. Dans ce cas l’incertitude relative sur le résultat est :
Erreur systématique
Une erreur est systématique lorsqu'elle contribue à toujours surévaluer (ou toujours sous-évaluer)
la valeur mesurée.
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• Un exemple d'erreur systématique est celui où l'on utiliserait une règle dont il manque le premier
centimètre : toutes les mesures seraient surévaluées.
• Si une balance indique déjà quelques grammes lorsque le plateau n'est pas chargé, toutes les
mesures fourniront une valeur trop élevée.
Erreur aléatoire
Une erreur est aléatoire lorsque, d'une mesure à l'autre, la valeur obtenue peut être surévaluée ou
sous-évaluée par rapport à la valeur réelle.
• Un exemple d'erreur aléatoire est la mesure du temps avec un chronomètre. L'erreur vient du
temps de réaction de l'expérimentateur au démarrage et à l'arrêt du chronomètre. Comme ce
temps de réaction n'est pas toujours le même, la valeur mesurée peut être surévaluée ou sous-
évaluée. On comprend qu'une répétition des mesures puisse atténuer l'erreur aléatoire.
• Par contre, l'erreur systématique ne sera pas diminuée par une série de mesures. Elle doit être
repérée par l'expérimentateur et éliminée. Nous n'en parlons pas ici.
1.4.Incertitudes dans les graphiques
1.2.12. Identifier les incertitudes comme des barres d’erreurs dans des graphiques.
1.2.13. Exprimer une incertitude aléatoire comme une plage d’incertitude (±) et la représenter
graphiquement comme une « barre d’erreur ».
1.2.14. Déterminer les incertitudes sur la pente et les intersections avec les axes dans le cas d’un
graphique de droites.
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Avec les données des colonnes A et C de la Table 1, nous pouvons tracer les point circulaires
(petits cercles) sur le graphe ci- dessous.
Ajouter les barres d’erreur sur s est simple: calculer s + Δs et s - Δs (colonnes D et E dans le Tableau 1), et
placer les 2 limites de l’intervalle obtenu sur le graphe, horizontalement.
De même, les barres d’erreurs sur v2, sont obtenues avec (v +Δv)2 et (v - Δv)2 (colonnes F et G)), puis tracées sur
le graphe verticalement, comme montré sur le graphe suivant.
Le point crucial à noter est que si nous estimons qu’il y a une erreur possible de ±Δv sur la valeur mesurée de v,
alors nous pouvons raisonablement penser que la valeur de la vitesse est comprise dans « l’intervalle de
confiance » (v-Δv ; v+Δv). Il s’ensuit que v 2 doit nécessairement se trouver dans l’intervalle (v +Δv)2 à (v -
Δv)2, et c’est les valeurs que nous utilisons pour déterminer les barres d’incertitudes sur le graphe.
Notons tout de même que si les erreurs sur v sont toutes les mêmes, les erreurs sur v2 s’accroissent lorsque v
augmente !!!
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1.3.Vecteurs et scalaires
1.3.1. Distinguer les grandeurs vectorielles et les grandeurs scalaires et donner des exemples de
chaque type de grandeur.
1.3.3. Décomposer des vecteurs en leurs composantes orthogonales sur des axes choisis.
1. Quantité scalaire : Complètement connue et décrite par son intensité (nombre + unité). Ex : 67 kg.
Addition, produit de scalaires : directs.
2. Quantité vectorielle : nécessitent, en plus de l’intensité, une direction, un sens sur cette direction
et un point d’application (donc 4 informations en tout, contre une seule pour un scalaire). Un vecteur
n’est pas complètement connu sans ces 4 caractéristiques. On le symbolise par une flèche sur le
symbole de la grandeur. Ici, le vecteur sera typographié en gras. Ex : une force f de 60 N, verticale
vers le haut, s’appliquant au centre de gravité d’un objet.
Addition et soustraction vectorielle : voir constructions
Produit vectoriel : voir cours de maths.
3. Exemples de ces quantités :
Scalaires Vecteurs
Longueur s Déplacement s
Masse m Force F
Volume V Vitesse v
Temps t Accélération a
Énergie E Moment M
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Le vecteur F est décomposé en ses composantes Fx et Fy, en projetant son extrémité sur les deux axes
x et y orthogonaux.
On obtient : x=
F F.cosα
Fy =F.sinα
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7. Exercices d’application.
Pendant une randonnée, vous marchez 400 m au S puis 300 m à l’O. A quelle distance et dans quelle
direction êtes-vous de votre point de départ ?
En course au large, vous naviguez 60 km au SO, puis 40 km à l’E. A quelle distance et dans quelle
direction êtes-vous de votre point de départ ?
Une boule de billard heurte la bande de la table avec une vitesse de 5,0 m/s et un angle de 45°. Elle
rebondit à un angle de 45° et une vitesse de 5,0 m/s. Quelle est la variation de sa vitesse ?
Une fusée est lancée du sol avec un angle de 61,0° par rapport au sol. Sa vitesse initiale est 120 m/s.
Quelles sont les valeurs de composantes horizontales et verticales de la vitesse ?
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