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A_INTRODUCTION
1_Définitions et histoires
Fin XIVème, début XVème siècle : VESALE.
Elle a commencé par des observations et des dissections du corps humain. Avec les nouvelles
technologies, l'anatomie va faire beaucoup de progrès.
1) Définitions
Le terme « anatomie » vient du grec : anatomia ou anatome qui veut dire « couper à travers »
ou «
disséquer ».
L’Anatomie est définit comme étant :
- La « science qui a pour objet l’étude de la constitution des êtres organisés » (Paturet)
- La « science des structures du corps » (Rouvière)
- La « science qui a pour objet l’étude de la forme, les rapports réciproques et la structure
finale
des organes des êtres organisés, parmi eux : l’homme » (De Ribet)
- La « science des structures organisées chez l’homme et l’animal » (Kamina)
Importance de l’anatomie:
Ibn Rochd : « Quiconque étudie l'anatomie augmente sa foi dans l'omnipotence et l'unité
de
Dieu Tout Puissant »
Vésale (1543) : l’anatomie « devrait absolument être considérée comme la seule base
solide
de tout l’art de la médecine »
Paturet (1951) : « L'étude de l'anatomie humaine est d'un intérêt pratique considérable, car
elle intéresse non seulement le médecin et le chirurgien, mais aussi l'artiste, le
biologiste, le
physiologiste, l'anthropologiste; mais c'est avant tout la science de base, la science
fondamentale des études médicales, celle sur laquelle repose l'étude de la physiologie,
de la
clinique et de la technique chirurgicale »
2) Histoire de l’anatomie
Les débuts…
3000 avant J-C : premières descriptions anatomiques sur papyrus (cœur, sang, foie..), de
plus la
momification des corps témoigne de leur connaissance de l'anatomie.
Hippocrate (460–377 avant J-C) : enseigne l’anatomie humaine en Grèce.
Aristote (384–322 avant J-C) : c’est le fondateur de l’anatomie comparée, il utilise pour la
première fois le terme d’ « anatome ».
Claude Galien (131–201 après J-C) « prince des médecins» : enseigne l'anatomie et écrit
sur
cette discipline. Il a mené ses travaux sur le singe.
L’anatomie chez les musulmans (du 10ème au 13ème siècle)
Ibn Al-Haitham (965-1040) : c’est le premier qui a décrit l'anatomie de l'œil, il est connu
par ses fameuses recherches sur les lentilles.
Ibn Sina (Avicenne) (980-1037) : utilise les cadavres des champs de bataille pour les
disséquer,
et écrit « Canon de la médecine ».
Ibn Rochd (Averroès) (1126-1198) : écrit « Anatomie des organes »
Ibn an-nafis (1213-1288) : révèle la première description de la circulation pulmonaire, et
écrit «
commentaires sur l’anatomie du Canon d’Ibn Sina ».
L'anatomie de la Renaissance (du 15ème au 16ème siècle)
Jacques Dubois (dit Sylvius) (1478-1555) : décrit l'artère cérébrale moyenne.
Gabriel de Fallope : décrit la trompe utérine et le nerf facial.
André Vésale (1514-1564) :
- Professeur d’anatomie.
- Ouvrage de référence « De Humani Corporis Fabrica » publié en 1543.
- Première dissection publique.
L’anatomie du 17ème siècle
William Harvey (1578-1657) : redécouvre et démontre la circulation pulmonaire.
Malpighi : découvre les vaisseaux capillaires.
Sténon : démontre la contraction musculaire cardiaque.
Aselli, Pecquet : découvrent et démontrent la circulation lymphatique.
L’anatomie du 18ème siècle
Naissance de l’anatomie comparée, de l’anthropologie et de la biologie.
Fondation de l’anatomie pathologique par Morgagni (1682-1771).
Apparition des amphithéâtres de dissection, des galeries d'histoire naturelle dans toute
l'Europe.
L'anatomie au 19ème siècle
Période de l’histologie où la théorie de la cellule est démontrée.
Élaboration de l’anatomie topographique et chirurgicale pour la sécurité des amputations.
Corti, Pacini, Golgi : portent leurs travaux sur la neuro-anatomie.
1819-1899 : apparition de divers outils permettant l'étude de l'anatomie sur le vivant
(stéthoscope, otoscope, ophtalmoscope, laryngoscope, gastroscope, cystoscope,
bronchoscope)
Vers 1890 : utilisation du formol comme fixateur.
Conrad Roëtgen (1845-1923) : découvert en 1895 les rayons X.
L'anatomie actuelle
L'anatomie devient surtout appliquée, pour la médecine, la chirurgie, l'imagerie et
l'enseignement.
1993 : projet de l'homme visible, c’est un homme virtuel en 3D qui permet de voir
l'anatomie
humaine réelle, et ce après la dissection d’un condamné à mort en 1800 fines lamelles.
…etc…
3) Branches de l’anatomie
Anatomie descriptive ou explicative
C’est l’étude de base en anatomie ; elle signifie l’étude analytique de la morphologie des
organes séparés (forme, dimensions, poids, couleur, consistance, constitution, structure
interne…).
Anatomie topographique ou régionale
Étude de la situation et des rapports des organes entre eux d’une même région anatomique.
C’est l’étude de base de la chirurgie.
Anatomie fonctionnelle
Étude de la fonction des organes et ses rapports avec la morphologie.
Anatomie systémique
Étude des systèmes et appareils du corps.
Anatomie radiologique
Étude de la morphologie à l’aide des techniques de l’imagerie (radio, TDM, IRM,
scintigraphie..).
Anatomie médico-chirurgicale ou clinique ou appliquée
C’est une anatomie appliquée à la clinique.
Anatomie comparée
Étude des rapports existant entre les structures homologues de tous les animaux y compris
l’Homme, soit entre individu (ontogénèse) ou entre espèce (phylogenèse).
Anatomie anthropologique
Étude des variations morphologiques chez les races humaines.
Anatomie du développement
Étude des transformations morphologiques de l’organisme depuis la fécondation jusqu’à
l’âge
adulte.
Elle englobe le développement prénatal (embryologie, fœtologie) le développement
post-natal
(croissance) et la tératologie (malformations congénitales).
Anatomie pathologique
Étude des altérations des structures anatomiques causées par les maladies.
Anatomie microscopique ou structurale
Étude microscopique de la structure des cellules (cytologie) et des tissus (histologie).
Anatomie artistique ou plastique ou des formes
Étude des formes extérieures du corps humain. Elle est destinée aux sculpteurs, graveurs et
peintres.
4) Méthodes d’étude
Dissection.
Techniques anatomiques (injection, plastination, corrosion…).
Imagerie (radiologie, échographie, TDM, IRM, artériographie, UIV, scintigraphie…).
Endoscopie (laryngoscopie, bronchoscopie, colonoscopie, rectoscopie…).
Chirurgie.
Microscopie…
* Radiologie
* Scintigraphie réalisée avec l'utilisation des isotopes
* Echographie
* Scanner IRM (Imagerie par Résonance Magnétique)
C’est celle qui étudie les parties élémentaires de l'organisme (tissus, organes, système,
appareils).
Elle étudie les transformations successives que subissent les êtres vivants.
Ontogenèse = Etude des transformations qui ont lieu de la fécondité à l'âge adulte.
Phylogenèse = Etude des transformations qui apparaissent chez une espèce au cours du temps.
1_OSTEOLOGIE
La constitution du squelette :
* Un squelette axial :
- Crâne : boîte crânienne 8 os, face 14 os
- Os hyoïde : 1 os (situé à la base du crâne)
- Osselets auditifs : 6 osselets
- Colonne vertébrale : 26 vertèbres
- Thorax : sternum 1 os, côtes 24 os
🡺 Total : 80 os
* Un squelette appendiculaire :
- Ceinture scapulaire : clavicule 2 os, scapula (ou omoplate) 2 os
- Membres supérieurs : humérus 2 os, ulna (ou cubitus) 2 os, radius 2 os,
carpiens 16 os, métacarpiens 10 os, phalanges 28 os
- Ceinture pelvienne : os iliaques 2 os
- Membres inférieurs : fémur 2 os, tibia 2os, péroné 2 os, rotule 2 os, tarsiens
14 os, métatarsiens 10 os, phalanges 28 os
🡺 Total : 126 os
Le squelette est donc constitué de 206 os.
* Les os longs : ceux qui ont une de leurs trois dimensions très supérieures aux deux
autres :
- EPIPHYSE : extrémités de l'os, épiphyse proximale et épiphyse distale.
- DIAPHYSE : la partie entre les deux extrémités.
- METAPHYSE : zone intermédiaire entre la DIAPHYSE et l'EPIPHYSE.
* Les os courts : trois dimensions à peu près équivalentes, forme cubique avec de
nombreuses facettes articulaires (ex : colonne vertébrale).
* Les os plats : leur épaisseur est très réduite par rapport à leur longueur et leur
largeur (ex : la scapula).
* les os irréguliers ; il différent des autres formes. ex : les vertèbres et les os de la face
VIII) MORPHOLOGIE DE L'OS
DEPRESSIONS ET OUVERTURES:
CANAL : Tube étroit ou passage (ex : canal auditif du temporal).
FOSSE : Dépression sur ou dans un os (ex : fosse mandibulaire du temporal).
CONDUIT : Passage en forme de tube (ex : canal auditif du temporal).
FISSURE : Ouverture étroite entre deux parties adjacentes (ex : fissure orbitale
supérieure).
FONTANELLE : Espace membraneux entre les os du crâne.
GOUTTIERE ou SILLON : Rainure servant à loger une structure molle (ex :
humérus).
SINUS PARANASAL : Cavité remplie d'air à l'intérieur d'un os (ex : sinus frontal).
TROU : Ouverture qui permet le passage des vaisseaux sanguins, des nerfs, des
ligaments (ex : trou infraorbitaire du maxillaire).
Les articulations mobiles plus importantes dans les membres supérieurs et inférieurs.
Les articulations immobiles et semi-mobiles sont dans le squelette axial.
A] DEFINITION
On le trouve dans les parois des organes, les vaisseaux et dans les bronches.
Leurs activités est indépendante de leurs volontés et donc sous le contrôle du système
nerveux autonome.
Il est strié et son activité est involontaire, mais sous le contrôle du système
nerveux autonome.
On recense a peu près 600 muscles dans l’organisme et la masse musculaire représente
43% de la masse total.
Un muscle possède au moins un ventre, qui est la partie contractile et deux tendons qui
permettent la jonction avec le squelette.
En fonction de l’orientation de leurs fibres on va distinguer plusieurs types de muscles.
- Muscle penniforme :
Les fibres musculaires vont se fixer sur le coté du tendon. Elles ne sont pas
orientées parallèlement a l’axe du muscle. On dira : muscle unipénné , bipénné
et multipénné (Exe : le grand fessier).
- Muscle circulaire :
A] STRUCTURE DU VENTRE
B] TENDONS ET APONEVROSE
Elle sert a assurer la liaison entre le muscle et l’os, au niveau du périoste. Le tendon
est constitué de tissus conjonctifs résistants et élastiques qui sont le prolongement des gaines
de tissus conjonctif contenues dans le ventre.
Le tendon est cylindrique tandis que l’aponévrose est plate.
C] L’ANNEXE DU MUSCLE
1) Le fascia :
A] LE MYOCYTE
C’est une cellule allongé et cylindrique délimité par une membrane plasmique, appelé : «
SARCOLEMME ». La longueur du myocyte varie entre 1mm et 30 Cm sont diamètre varie
de 10 a 100 µm. Comme toutes cellules sont contenues baigne dans un liquide appelé : « LE
SARCOPLAME ». Les cellules musculaires on deux particularités :
- Plusieurs noyaux
- Renferme un grand nombre de myofibrilles (entre plusieurs centaines et plusieurs
milliers), elles sont parallèle entre elle et parcours toute la longueur de la cellule,
ce sont les éléments contractile de la cellule musculaire, ce sont elles qui en se
raccourcissant permettent au muscle de générer une force et donc un mouvement.
Elles sont composées de plusieurs sarcomères ( unité contractile du muscle). Les
sarcomères sont disposés bout a bout dans une myofibrille.
Au niveau moléculaire le sarcomère est composé de deux types de protéines allongés qui
s’entre croise dans la cellule Ces protéines sont appelées myofilaments :
- Les myofilaments mince situé a chaque extrémité du sarcomère qui sont les
filaments d’actines.
- Les myofilaments épais qui sont situés au milieu du sarcomère, appelé
myofilaments de myosine.
Les filaments de myosine se caractérisent par la présence d’un nombre important de têtes,
appelé pont d’union, environ 200 par sarcomère. C’est l’union de ces têtes et des filaments
d’actines poursuivi par le pivotement des têtes qui génère le rapprochement des extrémité du
sarcomère et donc la contraction musculaire. Au microscope, les extrémité d’un sarcomère au
repos laisse apparaître une bande clair qu’on appelle « LA BANDE I ». « La strie Z » centrale
a la bande I correspond au point d’union des deux sarcomères. « LA BANDE A » qui est
centrale correspond a l’emplacement des filaments de myosines. La « ZONE H » et la zone
qui correspond a l’absence de filament d’actine c'est-à-dire la zone de non recouvrement de
ces myofilaments en absence de contraction. Lors de la contraction il y a disparition de la
« ZONE H ».
C] LE RETICULUM SARCOPLASMIQUE
1) Innervation motrice :
Chaque muscle est desservie par un nerf moteur qui est un ensemble de fibre de motoneurone
et qui vont pénétrer dans le muscle en son milieu au niveau du point moteur.
Ensuite ce nerf se ramifie pour que chaque ramification atteigne et innerve une fibre
musculaire.
a) La plaque motrice :
La jonction neuromusculaire ce situe au niveau de la
plaque motrice qui est une synapse, placer a peu près au
centre de la cellule musculaire. Lorsque le nerf simule le
myocyte, il y a libération d’un neurotransmetteur dans la
fente synaptique (acétylcholine).
2) Innervation sensitive :
a) Le fuseau neuromusculaire :
Son action proviens entre autre de l’étirement des
structure du muscle. Les récepteurs sensitives du muscles
sont des structures comportant de petites fibres
musculaires et des fibres nerveuses qui sont situées dans
tous le muscle entre autre les fibres musculaires
principales. Lorsqu’ils sont étirés ces fuseau
neuromusculaire renseigne le système nerveux sur l’état
de tension du muscle. Lorsque le ventre du muscle est
trop étirer, ce fuseau neuromusculaire va engendrer une
contraction réflexe pour limiter l’étirement.
A] PROPRIETES FONCTIONNELLES :
a) L’excitabilité :
C’est la faculté de répondre a un stimulus, elle ne concerne que
le ventre du muscle.
b) La contractilité :
C’est la capacité de se contracter en générant une force, c’est la
spécialité du muscle, elle ne concerne que le ventre du muscle.
c) L’extensibilité :
C’est la faculté de s’étirer en présence d’une force de traction,
elle ne concerne le ventre et les tendons du muscles.
d) L’élasticité :
C’est la faculté qu’on les fibres de revenir a leur longueur de
départ après s’être étirer ou raccourcis, c'est-à-dire que la force
appliqué a cessé, elle concerne le ventre et les tendons du
muscles.
2) Les types de contractions :
C’est l’ensemble des muscles qui participe au mouvement. La fonction et l’efficacité de cette
chaîne dépend de la complémentarité et de l’efficacité des différent maillons :
- Le muscle agoniste :
C’est le muscle principal qui provoque le mouvement (Exe : le biceps brachial dans la
flexions de l’avant bras sur le bras)
- Le muscle antagoniste :
C’est celui qui agit a l’encontre de l’agoniste. Il freine le mouvement et lui donne plus
de précision (Exe : le triceps brachial).
- Le muscle synergique :
Il freine ou supprime un degrés de liberté qui est indésirable engendrer par l’agoniste
(Exe : le rond pronateur va supprimer la supination lors de la flexion du coude)
- Le muscle fixateur :
Il stabilise l’articulation.
Attention aux muscles poly articulaire, il mobilise plusieurs articulations et son action
nécessite le concours de muscle synergique.
C] FONCTION DU MUSCLE AU SEIN DU CORPS HUMAIN
- Mouvements :
Ils permettent la locomotion et la manipulation en mobilisation du squelette.
- Le maintien de la posture :
C’est fonctionnement de certain muscle en permanence afin que le squelette reste érigé
(droit…) et se maintien en équilibre (travail statique).
- Production de chaleur :
Le rendement d’une contraction concentrique est de 20%.
75a 80% dissipé par la chaleur (20% = mouvement ; 80% = chaleur).
Travail statique = 100% de la chaleur. C’est cette propriété qui est utilisée par le
« frisson » pour maintenir l’homéostasie du corps.
- LA FLEXION : mouvement réalisé dans le plan sagittal selon un axe transversal. Elle tend a
rapprocher les segment mis en jeu. Exception pour l'articulation de la cheville appelé flexion
dorsale
- LA ROTATION LATERALE (= rotation externe): mouvement qui porte une partie du corps
en dehors. Quand on ramène la main vers l'extérieur on parle de supination. Pour le tronc et la
tête les rotations sont à droite et à gauche
- L'ABDUCTION : mouvement dans le plan frontal selon l'axe sagittal et qui éloigne une
partie du corps de l'axe médian. Cas particulier pour les doigts ou les orteils (selon l'axe
médian de la main). L'abduction du poignet = inclinaison radiale
- L'ADDUCTION : rapproche une partie du corps de la ligne médiane du corps. Pour la main
on prendra l'axe médian de la main. L'adduction du poignet = inclinaison ulnaire
A faire !
A] OSTEOLOGIE DE LA TETE :
⮚ Tête : On distingue
- Le crâne
- La face
Le crâne renferme l’encéphale et est composé de huit os dont six forment la voûte et
deux la base :
● La voûte : La base :
- 1 os frontal - 1 os ethmoïde
- 1 os occipital - 1 os sphénoïde
- 2 os temporaux
- 2 os pariétaux
Les os de la face sont soudés entre eux et au crâne, sauf la mâchoire inférieure (= la
mandibule). Il existe : l'os vomer, l'os maxillaire, l'os nasal inférieur, l'os lacrymal, l'os palatin
et l'os zygomatique.
Ces os délimitent des cavités :
- les cavités orbitaires (yeux)
- la cavité nasale (nez
- la cavité buccale (bouche)
Ces deux dernières contiennent les organes des appareils respiratoires et digestifs, et certains
organes des sens.
L'ensemble des os du crâne et de la face, à l'exception de la mandibule, constitue le
bloc cranio-facial.
1) L'os frontal
C'est un os impair, symétrique et convexe. Il forme la partie antérieure de la tête, une
partie de la calvaria, et une partie de la fosse crânienne antérieure.
2) L'os pariétal
C'est un os pair. Il forme la plus grande partie des côtés de la voûte crânienne. Il y a de
nombreuses élévations et dépressions sur la face interne de l'os pariétal, qui permettent le
passage des vaisseaux irriguant les méninges (la duomère).
3) L'os occipital
C'est un os impair et symétrique. Il constitue la base du crâne. C'est un os important : à
sa base, le trou occipital constitue un canal dans lequel passe le bulbe rachidien (liaison entre
le cerveau et la moelle épinière). Les condyles occipitaux s'encastrent sur la colonne
vertébrale.
4) L'os temporal
Il forme les côtés intérieurs de la calvaria.
5) L'os sphénoïde
Il est à la partie centrale de la base du crâne (il ressemble à une chauve souris aux ailes
déployées). Il est composé de deux grandes ailes et de deux petites ailes. Entre ces deux
petites ailes se trouve la selle turcique, qui constitue une partie de la cavité qui renferme
l'hypophyse.
6) L'os éthmoïde
Il est léger et spongieux. Il entre dans la constitution des côtés gauche et droit de la
cloison nasale. C'est une structure de soutien dans cette cavité.
1) L'os lacrymal
C'est un os mince et fin, qui ressemble à un ongle (pour la forme et la texture). Il
forme une partie de la région médiane de la cavité orbitale. Il possède le trou lacrymal, qui
permet le passage du canal lacrymal (larmes).
2) Le cornet nasal inférieur
Il entre dans la constitution de la cavité nasale. Il ressemble à une lame qui s'enroule
sur elle-même. Il est disposé horizontalement sur la paroi latérale de la cavité nasale.
3) L'os zygomatique
Il forme les saillies des joues et une partie de la paroi latérale et du plancher des
orbites. Il s'accole avec l'os frontal (processus frontal), et s'encastre dans le maxillaire, le
temporal et le sphénoïde.
4) L'os palatin
Il forme la partie postérieure du palais. Il entre dans la constitution de la cavité
buccale, nasale et orbitale.
5) L'os vomer
Il forme la partie postéro-inférieure du septum nasal.
6) L'os maxillaire
Il constitue la mâchoire supérieure, et s'emboîte avec tous les os de la face. Chaque
maxillaire (droit et gauche) comporte un sinus débouchant dans la cavité nasale. Il comporte
aussi les arcades alvéolaires (alvéole où sont implantées les dents de la mâchoire supérieure).
C'est le plus volumineux, et aussi le plus fort. C'est le seul os mobile de la tête. La
partie horizontale constitue le corps de la mandibule, et les deux parties perpendiculaires
constituent les branches. Le processus condylien s'articule avec la fosse mandibulaire du
temporal.
B] OSTEOLOGIE DU RACHIS :
❖ Caractéristiques communes :
▪ Le corps vertébrale :
Il est situé en avant de la vertèbre, il est épais et de forme
grossièrement cylindrique, avec deux surface articulaires
supérieur et inférieur.
▪ L’arc vertébrale :
Il est situé en arrière de la vertèbre, il délimite en son
centre un trou qui contient la moelle épinière. Il
comprend :
- Des pellicules : qui relie les apophyses articulaires au corps vertébral.
- Apophyse articulaire : Ils sont de forment cylindriques, avec deux
surfaces articulaires plane supérieur et inférieur.
- Deux lames qui forment L’arc vertébral
- Deux apophyses transverses
- Une apophyse épineuse
L’empilement des trous vertébrales forme le canal rachidien, de même les pellicules de
deux vertèbres forment les trous de conjugaisons, qui vont laisser passer les nerfs
rachidiens.
2) Caractéristiques des vertèbres par région :
⮚ Thoracique ou Dorsale :
Plus on descend vers le bas, plus les vertèbres vont êtres volumineuses.
Le corps vertébrale est plus gros et elles ressemblent a la vertèbre type.
Leur particularité est dut a l’articulation des côtes sur le rachis.
⮚ Les cervicales de C3 a C6 :
Le corps vertébrale est petit , les pédicules sont quasi inexistantes,
l’apophyse épineuse est très petite et les apophyses transverses sont
creusée d’un trou transverse qui permet le passage des artères
vertébrales.
⮚ Lombaires :
Le corps vertébrale est plus gros de toute les vertèbres. La forme est
celle d’une vertèbre type avec une apophyse épineuse courte et une
apophyse transverse longue.
⮚ Le sacrum :
Il forme un triangle inversé et latéralement on trouve des facettes
articulaires qui vont s’articuler avec l’os iliaque.
Le coccyx
C_OSTEOLOGIE DU THORAX :
La cage thoracique est composée en arrière par des vertèbres thoraciques, sur le coté
par des côtes et en avant par le sternum.
I) LE STERNUM
Les côtes forment les parois latérales de la cage thoraciques : 12 paires de côtes. De la 1ère à la
7ème côte, elles sont de plus en plus longues, puis leur longueur décroît de nouveau jusqu'à la
12ème.
- de la 1ère à la 7ème côte, elles s'articulent directement sur le sternum.
- de la 8ème à la 10ème, elles s'articulent indirectement.
- la 11ème et la 12ème ne sont pas reliées à l'avant (= côtes flottantes).
I. A] Articulation intervertébrale
Les vertèbres de C2 au sacrum présentent trois zones articulaires :
1) Symphyse intervertébrale :
Elles sont de types synoviales avec une capsule articulaire au niveau cervicale.
Au niveau thoracique elles sont de type plane et permette peut de mouvements.
Et au niveau lombaire, elles sont de type trochléenne.
3) Articulation cranio-vertébrale :
Elles se distinguent par la forme des vertèbres et par la mobilité qu’elles
permettent.
a) Articulation atlanto-occipital :
C’est une articulation de type synoviale bi condylienne. Qui unis L’os
occipital a atlas, elle permet le mouvement de flexion et extension.
On trouve deux ligaments latéraux droit et gauche( ligament atlanto occiput qui
vont limiter les mouvements d’inclinaisons).
b) Articulation atlanto-axoïdienne :
Elle est caractérisée par trois zones articulaires :
Articulation médial :
Elle est de type trochoïdienne, la dent de l’axis servant de pivot pour les
rotations sur l’arc antérieur d’atlas. La dent de l’axis est maintenue par
des ligaments.
Il est commun a l’ensemble des vertèbres depuis l’os occipital jusqu’au sacrum, on
dénombre 7 ligaments.
Ils sont tendus entre les apophyses transverses des vertèbres. Ils
vont donc servir a limiter les mouvements d’inclinaisons.
- Le ligament jaune qui est tendu être les lames des vertèbres.
- Un plan profond
- Un plan moyen
- Un plan superficielle
Les muscles de la face antérieur agissent sur le soutien postural, la mobilité du tronc et la
mécanique ventilatoire.
Ils s’insert sur le pourtour des vertèbres, entre les apophyses (fonction de soutien postural).
Ils s’insert comme les muscles court sur le pourtour des vertèbres, avec un bras de levier plus
long (sur les apophyses et les côtes)
1) Les muscles courts du plan profond :
- Les intertransversaires : Ils sont tendus entre les apophyses transverses, ils
sont controlatéraux et a chaque étage vertébrale.
ACTION : Inclinaison du rachis du coté de la
contraction
a) Les semi-épineux :
Ils possèdent plusieurs faisceaux qui s’insert sur les
apophyses transverses et épineuses des vertèbres de C7 a T12. Depuis l’occiput a T7 on
distingue des semi épineux du plan court, thorax ou de la tête.
ACTION : *Bilatéral, provoque l’extension du cou, tête
ou thorax. * Unilatéral, provoque l’inclinaison.
b) Les multifides :
Ils sont composés de deux ou trois faisceaux, ils s’insert
au niveau des apophyses articulaires transverses ou épineuses et se termine sur la face latéral
d’une vertèbre sus jacente.
ACTION : * Bilatéral extension et redressement du
Rachis. * Unilatéral, inclinaison homolatéral lors de la contraction unilatéral.
b) Le groupe longissimus :
Son insertion caudal est situé sur la masse commune
(aponévrose du sacrum), plusieurs faisceaux vont s’insérer sur les apophyse transverses et les
cotes, sur les régions dorsales et l’os occipital. On distingue le longissimus du cou, du thorax
et des lombes.
ACTION : :* Bilatéral provoque l’extension des régions
Concernés. * Unilatéral provoque l’inclinaison.
c) Le groupe ilio-costal :
Il naît sur la masse commune et ses faisceaux s’insert
successivement sur les cotes et sur les apophyses transverses des quatre dernières cervical de
C3 a C7.
ACTION : :* Bilatéral provoque l’extension des régions
Concernés. * Unilatéral provoque l’inclinaison.
Ces muscles recouvres les précédents. On distingue ceux du cou et du thorax. Ils sont
pairs et controlatéraux.
a) Les splénius :
Ils possèdent deux faisceaux qui partent des apophyses
de la région dorsale. De C6 a T7 et se termine sur les apophyses transverse de C1 a C3 pour le
premier faisceaux ou sur la base de l’occiput.
ACTION : *Bilatéral provoque l’extension. * Unilatéral
provoque la rotation et l’inclinaison de la tête du coté de la contraction.
- Le trapèze
- Grand dorsale
- Ronboïde
b) Les scalènes :
Ils sont composés de trois faisceaux depuis les apophyses
transverses de cervicales jusqu’au deux premières cotes.
ACTION : * Unilatéral provoque l’inclinaison de la tête.
* Bilatéral augmente la courbure cervicale si la cage thoracique est fixe ou
élève la cage thoracique si les vertèbres sont fixes.
b) Psoas :
Pairs et controlatéraux, il naît sur les apophyses
transverses de T15 a L5. Ils sont agonistes dans la respiration, e effet il s’aplatit en se
contractant ce qui provoque une augmentation du volume de la cage thoracique et une
dépression pleural.
-
VII. MUSCLES INTERVENANT DANS LA MOBILITÉ DU TRONC
1- Muscles extenseurs
M. TRAPEZE
M. ELEVATEUR DE LA SCAPULA
M. STERNO-CLEIDO MASTOIDIEN
Origine : manubrium sternal, clavicule (partie proximale)
Terminaison : processus mastoïde.
Action : extension du rachis cervical (action bilatéral), rotation controlatérale (rotation
opposée auquel il se contracte), inclinateur de la tête.
M. INTEREPINEUX
Ils concernent toute la colonne vertébrale. Ils s’étendent d’un processus épineux à un autre.
2- Muscles fléchisseurs
M. ABDOMINAUX (droit, oblique interne et externe, transverse)
M. PSOAS
M. ILIAQUE
3- Muscles inclinateurs
M. ABDOMINAUX (oblique interne et externe)
M. TRAPEZE
M. INTERTRANSVERSAIRES
Ils s’étendent d’un processus transverse à l’autre.
4- Muscles rotateurs
M. ABDOMINAUX (oblique externe : rotation controlatérale, oblique interne : rotation
homolatérale)
M. STERNO CLEIDO MASTOIDIEN
M. ROTATEURS
Ils s’étendent d’un processus épineux à un processus transverse de la vertèbre inférieure.
5- Muscles de la respiration
M. DIAPHRAGME
Le centre phrénique est la partie centrale tendineuse.
Origine : insertions vertébrale (de L2 et L3), costale (cotes 7 à 12), sternale
(appendice xiphoïde)
Action : inspiration qui se fait en 3 temps :
- début de la contraction 🡺 le centre phrénique s’abaisse et s’appui sur les viscères
- élévation des cotes 🡺 augmentation du diamètre transverse de la cage thoracique
- le sternum se soulève légèrement 🡺 augmentation du diamètre antéro-postérieur.
L’expiration est le relâchement du diaphragme.
M. INTERCOSTAUX
Il y a les internes pour l’expiration forcée, et les externes pour l’inspiration.
Mouvement du rachis
Facteurs de mouvements.
Chaque vertèbre est constituée par le corps vertébral auquel se fixe l’arc
neural. Le corps vertébral permet le mouvement, l’arc neural oriente le
mouvement.
Arc neural
Dans cet arc qui limite en arrière le canal rachidien comprend les
facettes articulaires. Ces dernières, permettent la guidance et l’orientation des
mouvement du rachis.
D’une façon générale, les mouvements sont d’autant plus amples lorsque :
- les corps vertébraux sont moins larges et petits.
- Les disques intervertébraux sont plus hauts ;
- Les apophyses épineuses sont plus horizontales ;
- Un plus grand nombre de vertèbre sont mises en jeu ;
Par contre les mouvements sont réduits par :
- distension des ligaments
- la rencontre des apophyses vertébrales entre elles ;
- la résistance des muscles antagonistes.
-
Ils se font autour d’un axe vertical. Au niveau du rachis cervical, les
mouvements sont favorisés par la hauteur relativement grande des disques et par
une flexion associée. Au niveau dorsal, les mouvements accompagne s par une
flexion la région lombaire offre une rotation très réduite à cause de la disposition
des apophyses.
La charnière lombo-sacrée
Elle lie le rachis au bassin. Elle est le pivot des mouvements du bassin
par rapport au rachis ;de ce fait, la jonction L5S1 est très fragile.
La charnière crâno-rachidienne
On observe l’absence du disque entre le condyle occipital et l’atlas. Des
apophyses très réduites, l’axis joue le rôle de pivot.
La flexion s’effectue essentiellement entre l’occipital et l’atlas. Le mouvement
de latéralité se déroule entre l’occipital et l’atlas 15° à 20°.la rotation se fait au
niveau de l’atlas – axis (30° à40°)
Traumatologie du rachis
Les fractures du rachis cervical. Ce sont les plus graves. Sur les premières
cervicales, elles peuvent entraîner une mort immédiate. Lors des accidents de la
route, les atteintes de ces vertèbres sont
fréquentes. Sauf urgence (incendie du véhicule), il faut éviter de déplacer ces
blessés sans l'aide des pompiers. Il faut même enjoindre les victimes de ne pas
bouger. Ces fractures sont à l'origine des tétraplégies.
Les fractures du rachis dorsal (thorax) Elles sont beaucoup plus rares et avec
moins de conséquence, car ces vertèbres, même tassées ou fracturées, sont
stabilisées par la présence des côtes et de la cage thoracique qui offre une unité
stabilisante. Souvent les fracas thoraciques touchent avant d'autres organes
vitaux internes (poumons, aorte, cœur).
Les fractures lombaires. Ce sont de grosses vertèbres plus solides que les
vertèbres cervicales. Le mécanisme de compression se fait par fracture directe
mais aussi souvent par fracture luxation: les vertèbres arrachent leurs insertions
et se déplacent les unes par rapport aux autres en écrasant les sorties nerveuses :
au niveau lombaire, la moelle proprement dite n'est plus présente, elle s'arrête au
niveau des premières lombaires laissant la place à ce que l'on appelle la queue de
cheval qui est un faisceau de nerfs
Les conséquences sont des paralysies des membres inférieurs et des sphincters
(vessie, rectum)
C] OSTEOLOGIE DU BASSIN :
- La crête iliaque
- La fosse iliaque externe, qui sert d’insertion aux muscles fessiers.
- Cavité coticoide (tête du fémur)
- Le trou obturateur
Cela suppose une stabilité du tronc et des vertèbres entre elle, afin de
supporter le poids de l’ensemble : tête, ceinture scapulaire et membres supérieurs pour
transmettre les forces aux membres inférieurs.
C] MOBILITE DU TRONC
Le rachis n’est pas un axe rigide, il possède une mobilité permettant les
actions locomotrices et de préhension dans l’environnement.
Cependant tous les étages vertébraux ne permettent pas ces trois degrés de liberté donc
on va trouver des zones charnières qui vont designer des zones d’hypermobilité. Ces zones ce
trouve généralement a la transition de deux étages vertébraux.
Elle permet les trois degrés de liberté avec une bonne amplitude.
Tous les mouvements sont possibles mais limité en amplitude par la cage
thoracique.
B] MUSCLE DE LA MOBILITE
Muscles longs, moyens et muscles du plan antérieur.
1) Stabilité statique :
Le centre de gravité ( du corps) ce situe 2 cm devant L2
a) Stabilité intrasec
Poids du corps :
Dans ces conditions la vertèbre peut supporter 600 kilos et elle permet de
dispersé les contraintes équitablement entre le disque et les apophyses
articulaire.
b) Stabilité extrasec
2) Equilibre dynamique :
Dans ce cas c’est la gravité qui est le moteur de l’action elle tire du haut du corps vers
le bas.
Des muscles sollicités on donc essentiellement une action (excentrique) frénatrices.
Ce sont les muscles postérieurs du rachis qui se contractent.
Ces muscles sont : Longissimus, les épineux, les semi épineux et les
illio-costaux pour le rachis, pour la tête les splénius et les SCOM.
Dans ce cas la, les deux principaux muscles agonistes sont les petits et grands obliques
du coté opposé a la rotation. Le congénère est le grand droit de l’abdomen. Les antagonistes :
les longissimus, illio-costaux, épineux et semi-épineux.
Les agonistes sont : Le carré des lombes (si le fémur est fixé), les petits et les grands
obliques du coté de l’inclinaison et le psoas.
1) Il est recommandé :
La colonne a 4 courbures :
- La courbure cervicale : convexe vers l'avant.
- La courbure thoracique : concave vers l'avant.
- La courbure lombaire : convexe vers l'avant.
- La courbure sacrée : concave vers l'avant.
Chez le fœtus, la colonne vertébrale a seulement une courbure convexe vers l'arrière. Ces
courbures nous maintiennent en équilibre et répartissent la masse corporelle sur l'ensemble de
la colonne. Elles évitent aussi les fractures de la colonne.
Entre chaque vertèbre se trouvent des disques et des foramens intervertébraux.
Il y a une structure de base identique quelque soit les vertèbres :
- Le corps : face antérieure de la colonne, il est épais et résistant. C'est le corps qui va
supporter toute la masse corporelle. La surface est rugueuse pour fixer les disques
intervertébraux (foramen vasculaire : trou qui permet le passage des vaisseaux).
- L'arc vertébral : partie postérieure de la colonne.
Le corps et l'arc entourent la moelle épinière. Cet arc présente des prolongements (processus)
:
- Le processus transverse
- Le processus articulaire
- Le pédicule, entre le corps et l'arc
- La lame et le processus épineux
L'articulation des vertèbres se fait au niveau des processus articulaires.
vertèbre (=AXIS) : elle a un arc vertébral avec un processus épineux qui se divise en deux. Le
corps est un peu plus important (mais pas au maximum) et l'arc est réduit.
- De la vertèbre C3 à C7 : elles sont identiques, mais la C7 est appelée vertèbre
proéminente car elle possède un processus épineux plus volumineux.
Ce sont les plus volumineuses de la colonne vertébrale, car elles supportent plus de poids que
les autres. La lame et le processus épineux sont courts, et pratiquement horizontaux.
L'ensemble des processus est plus court et plus épais.
- Le sacrum est un point fixe et solide pour la ceinture pelvienne. Il s'articule avec l'os costal
(ou iliaque). Le sacrum est composé :
- d'une base et d'ailes
- de foramens sacrées ventrales et dorsales
- d'une ligne transverse (soudures entre chaque vertèbre)
- d'une crête sacrée latérale et médiane
A la base du sacrum à la fin de la crête médiane se trouve le Hiatus sacral.
- Le coccyx comprends des cornes coccygiennes ainsi que des processus transverses.
Les vertèbres sacrées et coccygiennes ne sont pas soudées dès la naissance, elles se terminent
seulement vers 18 ans.
Vue latéralement, les côtes sont obliques en bas et en haut. Dans le plan
frontal, elles sont obliques en bas et en dehors. L’élévation des côtes à pour effet
de diminuer cette double obliquité et de porter leurs extrémités en haut et en
avant et la face latérale vers le haut et le dedans.
Il en résulte que les diamètres antéropostérieur et transverse du thorax est
augmenté. C’est le mouvement d’inspiration. L’inverse produit lorsque les côtes
s’abaissent. C’est le mouvement d’expiration.
Le rôle des intercostaux est fortement discuté. Pour certains, les intercostaux
seraient inspirateurs, les internes sont des expirateurs.
Le diaphragme est le muscle inspiratoire le plus important ; sa contraction est
capable d’augmenter à la fois les trois diamètres de la cage. ; Les faisceaux
charnus du muscle ne sont pas rectilignes mais ils forment une voûte bombée
vers le haut et par conséquent le premier effet de la contraction sera de rectifier
cette courbure cad de diminuer la hauteur de la voûte.
Pour agir sur les côtes, le muscle doit trouver un appui sur le centre
périphérique.
La contraction du diaphragme entraîne une augmentation du diamètre vertical ;
le centre périphérique s’abaisse légèrement et les viscères sont refoulés, vers le
ventre se gonfle vers le bas. Il s’agit de la respiration abdominale. Chez les
sujets qui ont une ceinture très faible, c’est le seul mécanisme inspiratoire qui
intervient. Par contre si la ceinture est solide, le centre s’abaisse et la contraction
des fibres charnues élève les côtes c’est la respiration costale.
Insertion
Le diaphragme s’insère que sur les 6 dernières côtes, la respiration costale est
donc est une respiration abdominale.
Les scalènes s’insèrent sur les apophyses transverses cervicales et se terminent
sur les faces supérieures des deux premières côtes
Le sterno-cléido-mastoïdien, le grand pectoral, le dentelé et le trapèze supérieur
sont des inspirateurs accessoires. Ils rentrent en jeu dans les efforts intenses
Les muscles expiratoires
L’expiration est normalement assurée par la seule élasticité de la cage
thoracique ; mais dans ce cas elle n’est jamais complète. Les grands
mouvements d’expiration demandent l’intervention des muscles expiratoires càd
les abdominaux, les abaisseurs des côtes, de plus il remontent le centre
périphérique.
Mécanisme de la cage thoracique
Mécanisme des côtes
Vue latéralement, les côtes sont obliques en bas et en haut. Dans le plan frontal,
elles sont obliques en bas et en dehors. L’élévation des côtes à pour effet de
diminuer cette double obliquité et de porter leurs extrémités en haut et en avant
et la face latérale vers le haut et le dedans.
Il en résulte que les diamètres antéropostérieur et transverse du thorax est
augmenté. C’est le mouvement d’inspiration. L’inverse produit lorsque les côtes
s’abaissent. C’est le mouvement d’expiration.
Mécanisme des muscles respiratoires
Les fractures des côtes Les fractures de côtes peuvent être uniques ou
multiples. Une fracture de côte fait suite à un choc. Elle donne une douleur à la
pression, à la toux, à l'effort, à la respiration profonde. Le risque principal est
rare, c'est l'embrochage de la plèvre, d'un poumon, du foie ou de la rate. Cela
signifie difficultés à respirer, essoufflement et parfois état de choc.
Lorsqu'il y a plusieurs côtes de fracturées, on peut observer des respirations
paradoxales, c'est à dire que le volet formé par les côtes fracturées fonctionne à
contre sens de la respiration et limite la capacité respiratoire.
Si l'on ne fait rien sur une fracture simple, on peut être amené à intervenir
chirurgicalement sur l'hémorragie liée à l'embrochage d'un organe ou sur un
volet costal pour le fixer.