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ANATOMIE DU CORPS HUMAIN

A_INTRODUCTION
1_Définitions et histoires
Fin XIVème, début XVème siècle : VESALE.
Elle a commencé par des observations et des dissections du corps humain. Avec les nouvelles
technologies, l'anatomie va faire beaucoup de progrès.

1) Définitions
Le terme « anatomie » vient du grec : anatomia ou anatome qui veut dire « couper à travers »
ou «
disséquer ».
L’Anatomie est définit comme étant :
- La « science qui a pour objet l’étude de la constitution des êtres organisés » (Paturet)
- La « science des structures du corps » (Rouvière)
- La « science qui a pour objet l’étude de la forme, les rapports réciproques et la structure
finale
des organes des êtres organisés, parmi eux : l’homme » (De Ribet)
- La « science des structures organisées chez l’homme et l’animal » (Kamina)
Importance de l’anatomie:
Ibn Rochd : « Quiconque étudie l'anatomie augmente sa foi dans l'omnipotence et l'unité
de
Dieu Tout Puissant »
Vésale (1543) : l’anatomie « devrait absolument être considérée comme la seule base
solide
de tout l’art de la médecine »
Paturet (1951) : « L'étude de l'anatomie humaine est d'un intérêt pratique considérable, car
elle intéresse non seulement le médecin et le chirurgien, mais aussi l'artiste, le
biologiste, le
physiologiste, l'anthropologiste; mais c'est avant tout la science de base, la science
fondamentale des études médicales, celle sur laquelle repose l'étude de la physiologie,
de la
clinique et de la technique chirurgicale »
2) Histoire de l’anatomie
Les débuts…
3000 avant J-C : premières descriptions anatomiques sur papyrus (cœur, sang, foie..), de
plus la
momification des corps témoigne de leur connaissance de l'anatomie.
Hippocrate (460–377 avant J-C) : enseigne l’anatomie humaine en Grèce.
Aristote (384–322 avant J-C) : c’est le fondateur de l’anatomie comparée, il utilise pour la
première fois le terme d’ « anatome ».
Claude Galien (131–201 après J-C) « prince des médecins» : enseigne l'anatomie et écrit
sur
cette discipline. Il a mené ses travaux sur le singe.
L’anatomie chez les musulmans (du 10ème au 13ème siècle)
Ibn Al-Haitham (965-1040) : c’est le premier qui a décrit l'anatomie de l'œil, il est connu
par ses fameuses recherches sur les lentilles.
Ibn Sina (Avicenne) (980-1037) : utilise les cadavres des champs de bataille pour les
disséquer,
et écrit « Canon de la médecine ».
Ibn Rochd (Averroès) (1126-1198) : écrit « Anatomie des organes »
Ibn an-nafis (1213-1288) : révèle la première description de la circulation pulmonaire, et
écrit «
commentaires sur l’anatomie du Canon d’Ibn Sina ».
L'anatomie de la Renaissance (du 15ème au 16ème siècle)
Jacques Dubois (dit Sylvius) (1478-1555) : décrit l'artère cérébrale moyenne.
Gabriel de Fallope : décrit la trompe utérine et le nerf facial.
André Vésale (1514-1564) :
- Professeur d’anatomie.
- Ouvrage de référence « De Humani Corporis Fabrica » publié en 1543.
- Première dissection publique.
L’anatomie du 17ème siècle
William Harvey (1578-1657) : redécouvre et démontre la circulation pulmonaire.
Malpighi : découvre les vaisseaux capillaires.
Sténon : démontre la contraction musculaire cardiaque.
Aselli, Pecquet : découvrent et démontrent la circulation lymphatique.
L’anatomie du 18ème siècle
Naissance de l’anatomie comparée, de l’anthropologie et de la biologie.
Fondation de l’anatomie pathologique par Morgagni (1682-1771).

Apparition des amphithéâtres de dissection, des galeries d'histoire naturelle dans toute
l'Europe.
L'anatomie au 19ème siècle
Période de l’histologie où la théorie de la cellule est démontrée.
Élaboration de l’anatomie topographique et chirurgicale pour la sécurité des amputations.
Corti, Pacini, Golgi : portent leurs travaux sur la neuro-anatomie.
1819-1899 : apparition de divers outils permettant l'étude de l'anatomie sur le vivant
(stéthoscope, otoscope, ophtalmoscope, laryngoscope, gastroscope, cystoscope,
bronchoscope)
Vers 1890 : utilisation du formol comme fixateur.
Conrad Roëtgen (1845-1923) : découvert en 1895 les rayons X.
L'anatomie actuelle
L'anatomie devient surtout appliquée, pour la médecine, la chirurgie, l'imagerie et
l'enseignement.
1993 : projet de l'homme visible, c’est un homme virtuel en 3D qui permet de voir
l'anatomie
humaine réelle, et ce après la dissection d’un condamné à mort en 1800 fines lamelles.
…etc…
3) Branches de l’anatomie
Anatomie descriptive ou explicative
C’est l’étude de base en anatomie ; elle signifie l’étude analytique de la morphologie des
organes séparés (forme, dimensions, poids, couleur, consistance, constitution, structure
interne…).
Anatomie topographique ou régionale
Étude de la situation et des rapports des organes entre eux d’une même région anatomique.
C’est l’étude de base de la chirurgie.
Anatomie fonctionnelle
Étude de la fonction des organes et ses rapports avec la morphologie.
Anatomie systémique
Étude des systèmes et appareils du corps.
Anatomie radiologique
Étude de la morphologie à l’aide des techniques de l’imagerie (radio, TDM, IRM,
scintigraphie..).
Anatomie médico-chirurgicale ou clinique ou appliquée
C’est une anatomie appliquée à la clinique.
Anatomie comparée
Étude des rapports existant entre les structures homologues de tous les animaux y compris
l’Homme, soit entre individu (ontogénèse) ou entre espèce (phylogenèse).
Anatomie anthropologique
Étude des variations morphologiques chez les races humaines.
Anatomie du développement
Étude des transformations morphologiques de l’organisme depuis la fécondation jusqu’à
l’âge
adulte.
Elle englobe le développement prénatal (embryologie, fœtologie) le développement
post-natal
(croissance) et la tératologie (malformations congénitales).
Anatomie pathologique
Étude des altérations des structures anatomiques causées par les maladies.
Anatomie microscopique ou structurale
Étude microscopique de la structure des cellules (cytologie) et des tissus (histologie).
Anatomie artistique ou plastique ou des formes
Étude des formes extérieures du corps humain. Elle est destinée aux sculpteurs, graveurs et
peintres.

4) Méthodes d’étude
Dissection.
Techniques anatomiques (injection, plastination, corrosion…).
Imagerie (radiologie, échographie, TDM, IRM, artériographie, UIV, scintigraphie…).
Endoscopie (laryngoscopie, bronchoscopie, colonoscopie, rectoscopie…).
Chirurgie.
Microscopie…

I) PROCEDES D'OBSERVATION DIRECTE

* Anatomie descriptive : décrit ce que l'on voit.


* Anatomie topographique : comparaison et situation des organes.
* Inspection : palper, mesurer, peser tous les organes.
* Microscopie, puis microscopie électronique : observations plus précises donc
capable de reconnaître les différentes fonctions des organes (=Physiologie).

II) PROCEDES D'OBSERVATION INDIRECTE

* Radiologie
* Scintigraphie réalisée avec l'utilisation des isotopes
* Echographie
* Scanner IRM (Imagerie par Résonance Magnétique)

III) ANATOMIE GENERALE

C’est celle qui étudie les parties élémentaires de l'organisme (tissus, organes, système,
appareils).

IV) ANATOMIE COMPAREE

Elle étudie les transformations successives que subissent les êtres vivants.
Ontogenèse = Etude des transformations qui ont lieu de la fécondité à l'âge adulte.
Phylogenèse = Etude des transformations qui apparaissent chez une espèce au cours du temps.

2_LES ORIENTATIONS DU CORPS DANS L’ESPACE.


THERMINOLOGIE
Position anatomique = référence au corps humain vivant debout avec les membres supérieurs
le long du corps et les paumes tournées vers l'avant.
Il existe différents plans :
* Le plan transversal horizontal, qui est perpendiculaire à l'axe du corps :
Distal = éloigné du plan
Proximal = près du plan
Cranial = proche de la tête
Caudal = éloigné de la tête
* Le plan sagittal médian qui divise le corps en deux parties (droite et gauche) :
Profond / Superficiel
Inférieur / Supérieur
* Le plan frontal qui divise le corps en deux (une partie antérieure et une partie
postérieure)
Antérieur / Postérieur

B_GENERALITES SUR L'ANATOMIE

1_OSTEOLOGIE
La constitution du squelette :
* Un squelette axial :
- Crâne : boîte crânienne 8 os, face 14 os
- Os hyoïde : 1 os (situé à la base du crâne)
- Osselets auditifs : 6 osselets
- Colonne vertébrale : 26 vertèbres
- Thorax : sternum 1 os, côtes 24 os
🡺 Total : 80 os
* Un squelette appendiculaire :
- Ceinture scapulaire : clavicule 2 os, scapula (ou omoplate) 2 os
- Membres supérieurs : humérus 2 os, ulna (ou cubitus) 2 os, radius 2 os,
carpiens 16 os, métacarpiens 10 os, phalanges 28 os
- Ceinture pelvienne : os iliaques 2 os
- Membres inférieurs : fémur 2 os, tibia 2os, péroné 2 os, rotule 2 os, tarsiens
14 os, métatarsiens 10 os, phalanges 28 os
🡺 Total : 126 os
Le squelette est donc constitué de 206 os.

VII) CLASSIFICATION DES OS

* Les os longs : ceux qui ont une de leurs trois dimensions très supérieures aux deux
autres :
- EPIPHYSE : extrémités de l'os, épiphyse proximale et épiphyse distale.
- DIAPHYSE : la partie entre les deux extrémités.
- METAPHYSE : zone intermédiaire entre la DIAPHYSE et l'EPIPHYSE.
* Les os courts : trois dimensions à peu près équivalentes, forme cubique avec de
nombreuses facettes articulaires (ex : colonne vertébrale).
* Les os plats : leur épaisseur est très réduite par rapport à leur longueur et leur
largeur (ex : la scapula).
* les os irréguliers ; il différent des autres formes. ex : les vertèbres et les os de la face
VIII) MORPHOLOGIE DE L'OS

Caractéristiques structurales des os.

DEPRESSIONS ET OUVERTURES:
CANAL : Tube étroit ou passage (ex : canal auditif du temporal).
FOSSE : Dépression sur ou dans un os (ex : fosse mandibulaire du temporal).
CONDUIT : Passage en forme de tube (ex : canal auditif du temporal).
FISSURE : Ouverture étroite entre deux parties adjacentes (ex : fissure orbitale
supérieure).
FONTANELLE : Espace membraneux entre les os du crâne.
GOUTTIERE ou SILLON : Rainure servant à loger une structure molle (ex :
humérus).
SINUS PARANASAL : Cavité remplie d'air à l'intérieur d'un os (ex : sinus frontal).
TROU : Ouverture qui permet le passage des vaisseaux sanguins, des nerfs, des
ligaments (ex : trou infraorbitaire du maxillaire).

APOPHYSE ou PROCESSUS : Saillie de l'os (ex : apophyse mastoïde du temporal).


APOPHYSES QUI FORMENT DES ARTICULATIONS :
CONDYLE : Eminence articulaire volumineuse arrondie (ex : condyle médial du
fémur).
FACETTE : Surface plane lisse (ex : facette articulaire des vertèbres).
TETE : Saillie articulaire arrondie soutenue par le col d'un os (ex : tête de fémur).
APOPHYSES AUXQUELLES S'ATTACHENT DES TENDONS, LIGAMENTS,
CONJONCTIFS
APOPHYSE EPINEUSE : Pointue et mince (ex : vertèbre).
CRETE : Rebord proéminent (ex : crête de l'os iliaque).
EPICONDYLE : Eminence située sur un condyle (ex : épicondyle médial du fémur).
LIGNE : Moins prononcée qu'une crête (ex : ligne âpre du fémur).
TUBERCULE : Petit processus arrondi (ex : tubercule d'une côte).
TUBEROSITE : Apophyse volumineuse, arrondie, rugueuse (ex : tubérosité
ischiatique).
TROCHANTER : Saillie volumineuse présente seulement sur le fémur (ex : grand
trochanter)

- L'os est enveloppé de manchons fibreux conjonctifs et élastiques (=PERIOSTE) au niveau


de la diaphyse.
- TISSU OSSEUX COMPACT au niveau de la diaphyse qui limite un canal (= CANAL
MEDULAIRE) renfermant la moelle osseuse jaune. Le tissu compact s'amincit lorsqu'on se
dirige vers les épiphyses comportant des CANAUX VASCULAIRES (ou canaux de
HAVERS).
- TISSUS OSSEUX SPONGIEUX au niveau des épiphyses qui conduit la moelle osseuse
rouge (synthèse des globules rouges).
- CARTILAGE ARTICULAIRE à la surface de l'épiphyse.

IX) DEVELOPPEMENT DE L'OS

OSTEOGENESE = Ossification, formation de l'os qui débute en fin de période embryonnaire.


L'os se développe à partir d'une membrane cartilagineuse qui va être progressivement
remplacée par du tissu osseux (= OSTEOBLASTES).
Il y a deux types d’ossifications :
- Ossifications de membranes : au niveau du crâne et de la face. Apparition des
ostéoblastes au centre d'une matrice et s'étale progressivement sur toute la membrane.
- Ossification endochondrale pour les os longs.
2_ARTHROLOGIE

CLASSIFICATION DES ARTICULATIONS

Articulation = point de contact, d’union entre 2 ou plusieurs os.


Nos articulations assurent 2 fonctions essentielles :
- lien
- mobilité du squelette
Leur fonction d’union est aussi importante que celle de mouvement.
Exemple : articulation rigide du crâne (seulement union).
1- Classification structurale
Classification en fonction du type de matériaux qui va unir les os. Selon que les articulations
ont ou n’ont pas une cavité articulaire.
On trouve 3 types d’articulations :
● Articulations fibreuses.
● Articulations cartilagineuses.
● Articulations synoviales.

2- Classification fonctionnelle
Prise en compte du degré de mouvement permit par l’articulation.
3 types d’articulation :
● Articulations immobiles = les synarthroses.
● Articulations semi-mobiles = les amphiarthroses.
● Articulations mobiles = les diarthroses.

Les articulations mobiles plus importantes dans les membres supérieurs et inférieurs.
Les articulations immobiles et semi-mobiles sont dans le squelette axial.

Les articulations fibreuses sont immobiles en règle générale.


En revanche toutes les articulations synoviales sont totalement mobiles.
Les articulations cartilagineuses offrent des exemples d’articulations immobiles et
semi-mobiles.

I. LES ARTICULATIONS FIBREUSES


Les os sont reliés par des tissus fibreux. Il n’y a pas de cavité articulaire. Il existe quelques
articulations semi-mobiles.
Il existe 3 types d’articulations fibreuses que l’on classe en fonction du mouvement qu’elles
peuvent générer (selon la longueur du tissu fibreux qui unit les os).
1- Les sutures
Articulations présentent seulement dans les os de la tête. La soudure est entièrement comblée
par des fibres très court de tissus conjonctifs (qui unit les os). Il maintient les os fermement en
place 🡺 aucun mouvement.
2- Les syndesmoses
Articulations fibreuses dans lesquelles les os sont reliés par un faisceau de tissus fibreux
(ligaments).
Ex : le ligament qui unit le tibia et la fibula avec une légère mobilité.
3- Les gomphoses
Articulations fibreuses dont le seul et unique exemple est l’articulation entre la dent et
l’alvéole osseuse = c’est le ligament périodontique.

II. LES ARTICULATIONS CARTILAGINUEUSES


Les os sont unis par du cartilage avec l’absence de cavité articulaire. On trouve 2 types
d’articulations cartilagineuses.
4- Les synchondroses
C’est une lame de cartilage hyalin qui unit les os. Au cours du jeune âge toutes les
synchondroses sont des sites de croissance osseuse avec une flexibilité osseuse. A la fin de la
croissance osseuse toutes les synchondroses se solidifient (🡺 immobiles), transformation en
os.
Ex : cartilage de conjugaison des os.
5- Les symphyses
C’est du cartilage hyalin qui unit les os, mais sa spécificité est que le cartilage repose sur un
coussinet (disque intermédiaire) fibrocartilagineuse.
Le fibrocartilage est un tissu compressible qui joue le rôle d’amortisseur (absorbe les
tensions).
Ex : articulations que l’on trouve au niveau des vertèbres (les disques intervertébraux
fibrocartilagineux).

III. LES ARTICULATIONS SYNOVIALES


Les os s’unissent par l’intermédiaire d’une cavité articulaire remplie d’un liquide (le liquide
synovial).
Il y a une grande liberté de mouvement (=diarthroses). Toutes les articulations des membres
appartiennent à cette classe.
6- Structure générale
a. Le cartilage articulaire
C’est le 1er élément, les surfaces des os qui s’articulent sont recouvertes d’un cartilage hyalin
lisse et luisant.
b. La cavité articulaire
Ce 2ème élément est spécifique au synoviales, elles renferment le liquide synovial.
c. La capsule articulaire
ème
3 élément qui entoure la cavité articulaire comprenant 2 couches de tissus :
- Une externe (la capsule fibreuse) qui est résistante et est fixé au périoste des os adjacents a
l’articulation.
- Une interne (la membrane synoviale) recouvre entièrement les surfaces internes des
articulations.
d. Le liquide synovial
ème
Ce 4 élément possède 2 origines :
- Une quantité est produite à partir du plasma
- Une autre quantité est produite par les cellules de la membrane synoviale.
Le liquide est épais, très visqueux. Le mouvement de l’articulation chauffe ce liquide
(diminution de la viscosité) ce qui facilite le mouvement de l’articulation.
Ce liquide se trouve également au niveau du cartilage articulaire qui forme une pellicule très
lisse.
Une mauvaise lubrification entraîne le frottement de l’articulation. Lorsque l’articulation
synoviale subit une compression le liquide est expulsé du cartilage.
e. Le ligament
ème
Ce 5 élément renforce les articulations synoviales. Ce sont des ligaments intrinsèques
(épaississement de la capsule fibreuse) ou des ligaments extrinsèques (indépendants).
7- Les bourses et les gaines des tendons
Ce ne sont pas des parties de l’articulation synoviale mais elles sont souvent associées. C’est
un système de roulement à bille qui joue un rôle de prévention en empêchant la friction entre
les articulations et les structures adjacentes au cours du mouvement.
- Les bourses sont des sacs qui contiennent du liquide synovial. On les trouve où les
ligaments, muscles, tendons frottent au niveau des os et de l’articulation.
Bursite = enflement des bourses qui sont sollicitées.
- Les gaines de tendon enveloppent les tendons.
8- Les facteurs influant sur la stabilité des articulations synoviales
Il y a trois facteurs :
● Les surfaces articulaires🡺 facteur minime.
● Les ligaments🡺 rôle très important pour la stabilité (+ ligament, + articulation stable). Si
le ligament est le seul facteur cela entraîne une tension excessive et les ligaments sont
étirés ou déchirés.
● Les muscles🡺 il faut un bon tonus musculaire.
f. Les différents types articulations synoviales
Toutes les articulations synoviales présentent une structure générale (commune). On peut les
diviser en 6 catégories différentes suivant leurs structures et les mouvements qu’elles peuvent
produire.

- Les articulations planes


Articulation uni-axiale : les surfaces articulaires sont plates et ne permettent que des
mouvements de glissement.
- Les articulations trochléennes
La saillie convexe (ou cylindrique) d’un os qui s’ajuste dans une surface concave. Le
mouvement s’effectue dans un seul plan et semblable à celui d’une charnière mécanique.
- Les articulations en pivot
L’extrémité arrondie ou conique d’un os qui s’adapte à un anneau osseux d’un autre os. Le
seul mouvement autorisé est la rotation uni-axial (entre C1 et C2).
- Les articulations condyliennes
La surface articulaire convexe d’un os s’ajuste dans la cavité concave complémentaire d’un
autre os. La forme ovale de chacune des 2 surfaces articulaires distingue se type
d’articulation. Elles rendent possible tous les mouvements angulaires (articulation radio
carpienne).
- Les articulations en selle
Elles ressemblent aux articulations condyliennes, mais elles donnent une plus grande liberté
de mouvements. Chacune des deux surfaces osseuses possèdent à la fois une partie concave et
une convexe. La surface convexe s’articule dans la surface concave de l’autre os (articulation
carpo-métacarpienne du pouce).
- Les articulations sphéroïdes
Ce sont des articulations multi-axiales. Elles génèrent les plus grands mouvements. Dans de
telles articulations on a la tête sphérique d’un os qui s’emboîte dans la cavité concave d’un
autre os (articulations de la ceinture scapulaire et pelvienne).

TYPE DESCRIPTION EXEMPLE


Synarthroses
(=immobile)
Suture Mince couche de tissus fibreux qui sépare les Articulations du crâne
différents os adjacents
Gomphose Emboîtement d’un cône dans une cavité et les Racine des dents dans
os sont séparés par le ligament périodontique les alvéoles
Synchondroses Articulation cartilagineuse, l’os est unit par du Articulation entre la
cartilage hyalin 1ère côte et le sternum
Amphiarthroses
(=semi-mobile)
Syndesmoses Les os sont unis par du tissu fibreux dense Ligament tibia / fibula
Symphyse Les os sont unis par un disque large et plat de Disque
fibrocartilage intervertébraux
Diarthroses
(totalement mobile)
Synoviales Les articulations planes
Articulation uni-axiale : les surfaces articulaires
sont plates et ne permettent que des
mouvements de glissement.
Les articulations trochléennes
La saillie convexe (ou cylindrique) d’un os qui
s’ajuste dans une surface concave. Le
mouvement s’effectue dans un seul plan et
semblable à celui d’une charnière mécanique.
Les articulations en pivot Entre C1 et C2
L’extrémité arrondie ou conique d’un os qui
s’adapte à un anneau osseux d’un autre os. Le
seul mouvement autorisé est la rotation Articulation radio
uni-axial carpienne
Les articulations condyliennes
La surface articulaire convexe d’un os s’ajuste
dans la cavité concave complémentaire d’un
autre os. La forme ovale de chacune des 2
surfaces articulaires distingue se type
d’articulation. Elles rendent possible tous les Articulation
mouvements angulaires carpo-métacarpienne
Les articulations en selle du pouce
Elles ressemblent aux articulations
condyliennes, mais elles donnent une plus
grande liberté de mouvements. Chacune des
deux surfaces osseuses possèdent à la fois une
partie concave et une convexe. La surface
convexe s’articule dans la surface concave de Articulations de la
l’autre os ceinture scapulaire et
Les articulations sphéroïdes pelvienne
Ce sont des articulations multi-axiales. Elles
génèrent les plus grands mouvements. La tête
sphérique d’un os qui s’emboîte dans la cavité
concave d’un autre os

Classification des Diarthroses


Elles sont classifiées en fonction de la forme de leurs surfaces articulaires et du nombre de
degrés de liberté (ddl) qu'elles autorisent :

1. Les Enarthroses : portions de sphères, l'une concave, l'autre convexe


possèdent 3 ddl soit trois types de mouvements (ex.: la scapulo-humérale avec
la flexion/extension, l'abduction/adduction et la rotation interne/rotation
externe).
2. Les Condylarthroses : portions d'ellipses, 2 ddl soit deux types de
mouvements (ex.: radio-carpienne).
3. Les Articulations en selle (ou toroïde), surfaces articulaires en forme de selle
de cheval, avec une courbure concave et l'autre convexe, 2 ddl.
4. Les Arthrodies, surfaces articulaires planes, permettent des glissements de
faible amplitude dans toutes les directions.
5. Les Trochléarthroses, en forme de portions de poulies, 1 ddl (ex.:
l'huméro-ulnaire).
6. Les Trochoïdes, en portions de cylindres concave/convexe, avec 1 ddl (ex.: la
radio-ulnaire supérieure).
3_MYOLOGIE
I. Introduction :

A] DEFINITION

Le muscle est un système tissulaire capable de modifier sa longueur, d’exercer


une force et de transformé de l’énergie chimique en énergie mécanique. Il est composé de
cellules musculaires allongés, qui se nomme « fibres musculaires ».

B] LES DIFFERENTS TYPES DE MUSCLE DANS L’ORGANISME

- Le tissus musculaire squelettique :

Il a pour fonction de mobiliser le squelette. C’est le 3ème élément clef du


système locomoteur. On le dit « strié » car son observation macroscopique laisse
entrevoir des stries parallèles les uns par rapport aux autres. L’activité est volontaire et
dépendante du système nerveux somatique.

- Le tissus musculaire lisse :

On le trouve dans les parois des organes, les vaisseaux et dans les bronches.
Leurs activités est indépendante de leurs volontés et donc sous le contrôle du système
nerveux autonome.

- Le tissus musculaire cardiaque :

Il est strié et son activité est involontaire, mais sous le contrôle du système
nerveux autonome.

II. Classification des muscles squelettiques selon leurs formes :

On recense a peu près 600 muscles dans l’organisme et la masse musculaire représente
43% de la masse total.

Un muscle possède au moins un ventre, qui est la partie contractile et deux tendons qui
permettent la jonction avec le squelette.
En fonction de l’orientation de leurs fibres on va distinguer plusieurs types de muscles.

- Muscle parallèle et fusiforme :

Les fibres musculaires converge vers l’extrémité du tendon. Ces muscles


peuvent avoir un ou plusieurs ventre et donc deux ou plusieurs tendons (Exe :
l’un des chefs du biceps brachiale). Monogastrique = 1 seul ventre
Biceps = 2 ventres
Triceps = 3 ventres
Quadriceps = 4 ventres

- Muscle penniforme :
Les fibres musculaires vont se fixer sur le coté du tendon. Elles ne sont pas
orientées parallèlement a l’axe du muscle. On dira : muscle unipénné , bipénné
et multipénné (Exe : le grand fessier).

- Muscle convergent ou dentellé :

Les fibres musculaires vont partir de plusieurs points d’insertions pour se


rejoindre en convergé vers un seul tendon (Exe : les pectoraux ).

- Muscle circulaire :

Les fibres sont disposées en cercle concentrique(Exe : les muscles


orbiculaires).

III. Structure macroscopique du muscle squelettique :

A] STRUCTURE DU VENTRE

Le ventre laisse entrevoir a la coupe un agencement de fibres musculaires (myocyte).


Ils sont parallèles les uns aux autres. Chaque fibre est entouré d’un tissus conjonctif qu’on
appel : « L’endomysium ». Ces différentes cellules musculaires sont regroupées en faisceaux,
le nombre de fibre a l’intérieur d’un faisceaux est dépendant du type de muscle. Chaque
faisceaux est délimité par du périmysium, plus épais que l’endomysium. L’ensemble des
faisceaux musculaires forme le ventre du muscle, qui est délimité par une gaine de tissus
conjonctif très épaisse qu’on appel « épimysium ».

B] TENDONS ET APONEVROSE

Elle sert a assurer la liaison entre le muscle et l’os, au niveau du périoste. Le tendon
est constitué de tissus conjonctifs résistants et élastiques qui sont le prolongement des gaines
de tissus conjonctif contenues dans le ventre.
Le tendon est cylindrique tandis que l’aponévrose est plate.

C] L’ANNEXE DU MUSCLE

1) Le fascia :

C’est une couche de tissus conjonctif plus grossière et épaisse que


l’épimysium. Il regroupe plusieurs muscles d’un même groupe
fonctionnel (Exe : les extenseurs du pied sont regroupés dans un même
fascia)

2) Les gaines des tendons :

Elles sont constituées de tissus conjonctif ou de tissus ostéofibreux,


elles entourent le tendon et favorise le glissement contre l’os ou au sein
des autres tissus.

3) Les bourses synoviales :

Déjà décrit Cf. cours d’anatomie n°3 les articulations

IV. Structure microscopique du muscle squelettique.

A] LE MYOCYTE

C’est une cellule allongé et cylindrique délimité par une membrane plasmique, appelé : «
SARCOLEMME ». La longueur du myocyte varie entre 1mm et 30 Cm sont diamètre varie
de 10 a 100 µm. Comme toutes cellules sont contenues baigne dans un liquide appelé : « LE
SARCOPLAME ». Les cellules musculaires on deux particularités :
- Plusieurs noyaux
- Renferme un grand nombre de myofibrilles (entre plusieurs centaines et plusieurs
milliers), elles sont parallèle entre elle et parcours toute la longueur de la cellule,
ce sont les éléments contractile de la cellule musculaire, ce sont elles qui en se
raccourcissant permettent au muscle de générer une force et donc un mouvement.
Elles sont composées de plusieurs sarcomères ( unité contractile du muscle). Les
sarcomères sont disposés bout a bout dans une myofibrille.

B] ULTRA STRUCTURE DU SARCOMERE

Le sarcomère est compose de deux protéine différente :


- Le filament mince ( actine)
- Le filament épais (myosine)

Au niveau moléculaire le sarcomère est composé de deux types de protéines allongés qui
s’entre croise dans la cellule Ces protéines sont appelées myofilaments :

- Les myofilaments mince situé a chaque extrémité du sarcomère qui sont les
filaments d’actines.
- Les myofilaments épais qui sont situés au milieu du sarcomère, appelé
myofilaments de myosine.

Les filaments de myosine se caractérisent par la présence d’un nombre important de têtes,
appelé pont d’union, environ 200 par sarcomère. C’est l’union de ces têtes et des filaments
d’actines poursuivi par le pivotement des têtes qui génère le rapprochement des extrémité du
sarcomère et donc la contraction musculaire. Au microscope, les extrémité d’un sarcomère au
repos laisse apparaître une bande clair qu’on appelle « LA BANDE I ». « La strie Z » centrale
a la bande I correspond au point d’union des deux sarcomères. « LA BANDE A » qui est
centrale correspond a l’emplacement des filaments de myosines. La « ZONE H » et la zone
qui correspond a l’absence de filament d’actine c'est-à-dire la zone de non recouvrement de
ces myofilaments en absence de contraction. Lors de la contraction il y a disparition de la
« ZONE H ».
C] LE RETICULUM SARCOPLASMIQUE

Il correspond a un ensemble de tubules parallèle au niveau des myofibrilles. Les tubules


entourent chacune des myofibrilles. Au niveau des jonctions des BANDE I, A et des zones H,
ces tubules parallèle vont communiqué par des tubules latéraux.
On trouve également des tubules T au niveau des BANDES I qui permettent de communiquer
avec le sarcolemme. La fonction du réticulum sarcoplasmique est primordial pour la
contraction musculaire. En effet il renferme le calcium et contrôle la concentration calcique de
la cellule. Lorsque la fibre musculaire est stimulée c’est la libération de calcium a l’intérieur
de la cellule qui provoque l’union des filaments d’actines et de myosine et c’est la contraction
musculaire.

V. Innervation du muscle squelettique.

1) Innervation motrice :
Chaque muscle est desservie par un nerf moteur qui est un ensemble de fibre de motoneurone
et qui vont pénétrer dans le muscle en son milieu au niveau du point moteur.
Ensuite ce nerf se ramifie pour que chaque ramification atteigne et innerve une fibre
musculaire.

a) La plaque motrice :
La jonction neuromusculaire ce situe au niveau de la
plaque motrice qui est une synapse, placer a peu près au
centre de la cellule musculaire. Lorsque le nerf simule le
myocyte, il y a libération d’un neurotransmetteur dans la
fente synaptique (acétylcholine).

b) Notion d’unité motrice :


On appelle unité motrice les fibres musculaires innervés
par les ramification d’un même motoneurone. Ces fibres
se contractent en même temps lors de l’excitation du
motoneurone. Ces unités motrices sont composées de
quatre a plusieurs centaines de fibres musculaires. Les
fibres d’une unité motrice ne sont pas adjacentes, elles
sont disséminer dans plusieurs faisceaux musculaire. Les
muscles qui nécessitent une grande précision on de
petites unités motrices ( peu de fibre par motoneurone),
les unités motrices des muscles moteurs puissant (Exe :
quadriceps de la cuisse) on plusieurs centaines de fibres.

2) Innervation sensitive :

a) Le fuseau neuromusculaire :
Son action proviens entre autre de l’étirement des
structure du muscle. Les récepteurs sensitives du muscles
sont des structures comportant de petites fibres
musculaires et des fibres nerveuses qui sont situées dans
tous le muscle entre autre les fibres musculaires
principales. Lorsqu’ils sont étirés ces fuseau
neuromusculaire renseigne le système nerveux sur l’état
de tension du muscle. Lorsque le ventre du muscle est
trop étirer, ce fuseau neuromusculaire va engendrer une
contraction réflexe pour limiter l’étirement.

b) L’appareil tendineux de Golgi :


Il renseigne sur l’était d’étirement des tendons. Si le
muscle se contracte, et donc si il y a risque de rupture, les
appareil de Golgi vont envoyer une stimulation
inhibitrice qui arrête la stimulation motrice du muscle et
donc la contraction.

VI. Contraction musculaire et fonction du muscle squelettique.

A] PROPRIETES FONCTIONNELLES :

1) Propriété du tissus musculaire :

Le tissus musculaire comprend 4 propriétés principal :

a) L’excitabilité :
C’est la faculté de répondre a un stimulus, elle ne concerne que
le ventre du muscle.

b) La contractilité :
C’est la capacité de se contracter en générant une force, c’est la
spécialité du muscle, elle ne concerne que le ventre du muscle.

c) L’extensibilité :
C’est la faculté de s’étirer en présence d’une force de traction,
elle ne concerne le ventre et les tendons du muscles.

d) L’élasticité :
C’est la faculté qu’on les fibres de revenir a leur longueur de
départ après s’être étirer ou raccourcis, c'est-à-dire que la force
appliqué a cessé, elle concerne le ventre et les tendons du
muscles.
2) Les types de contractions :

a) Le régime statique ou isométrique :


C’est la force de contraction générer par les muscles qui est égal
a la force de traction générer par l’environnement. Les insertions
du muscles ne se rapproche pas, ce sont les éléments élastique
du tendon qui s’étire tandis que le ventre se contracte.

b) Le régime isotonique ou dynamique concentrique :


La contraction concentrique est le rapprochement des insertions
musculaires. La force générer par le muscle est supérieur a la
force de traction imposé par l’environnement, le muscle se
raccourci et les insertions tendineuses se rapprochent. C’est se
régime de travail qui provoque les mouvements articulaires.

c) Le régime isotonique excentrique :


La force générée par l’environnement et supérieur a celle
générer par le muscle, bien que les muscles soient stimulés et
que les sarcomères tentent de se raccourcir. Le muscle résiste a
la force de traction et freine le mouvement.

3) La notion de section physiologique et d’amplitude musculaire :

La force générée par le muscle va dépendre de sa section physiologique ( nombre de fibres


musculaires par unité de surface). Pour une même longueur et un même volume, la section
physiologique d’un muscle fusiforme est inférieur a celle d’un muscle penniforme. A
l’inverse l’amplitude est supérieur pour les muscles fusiformes. La force de traction et
d’environ 5kg/cm² de section.

B] NOTION DE CHAINE MUSCULAIRE

C’est l’ensemble des muscles qui participe au mouvement. La fonction et l’efficacité de cette
chaîne dépend de la complémentarité et de l’efficacité des différent maillons :

- Le muscle agoniste :
C’est le muscle principal qui provoque le mouvement (Exe : le biceps brachial dans la
flexions de l’avant bras sur le bras)

- Les muscles congénères :


Ce sont les muscles qui concourent au mouvement, c'est-à-dire qui aide mais qui ne
sont pas principalement concerné (Exe : Le long supinateur)

- Le muscle antagoniste :
C’est celui qui agit a l’encontre de l’agoniste. Il freine le mouvement et lui donne plus
de précision (Exe : le triceps brachial).

- Le muscle synergique :
Il freine ou supprime un degrés de liberté qui est indésirable engendrer par l’agoniste
(Exe : le rond pronateur va supprimer la supination lors de la flexion du coude)

- Le muscle fixateur :
Il stabilise l’articulation.
Attention aux muscles poly articulaire, il mobilise plusieurs articulations et son action
nécessite le concours de muscle synergique.
C] FONCTION DU MUSCLE AU SEIN DU CORPS HUMAIN

- Mouvements :
Ils permettent la locomotion et la manipulation en mobilisation du squelette.

- Stabilité des articulations :


Via les muscles synergétiques, qui bloquent un ou plusieurs degrés de liberté, le travail
du tonus musculaire sur l’union des différents os qui compose l’articulation.

- Le maintien de la posture :
C’est fonctionnement de certain muscle en permanence afin que le squelette reste érigé
(droit…) et se maintien en équilibre (travail statique).

- Production de chaleur :
Le rendement d’une contraction concentrique est de 20%.
75a 80% dissipé par la chaleur (20% = mouvement ; 80% = chaleur).

Travail statique = 100% de la chaleur. C’est cette propriété qui est utilisée par le
« frisson » pour maintenir l’homéostasie du corps.

4_- LES MOUVEMENTS DU CORPS

- LA FLEXION : mouvement réalisé dans le plan sagittal selon un axe transversal. Elle tend a
rapprocher les segment mis en jeu. Exception pour l'articulation de la cheville appelé flexion
dorsale

- L'EXTENSION : dans le plan sagittal et selon l'axe transversal, il se traduit par


l'éloignement des segments mis en jeu. Exception pour l'articulation de la cheville, le
mouvement d'extension du pied sur la jambe est appelé flexion plantaire. Exception pour
l'épaule quand on va porter le membre supérieur en avant du plan frontal on parlera
d'antépulsion. Si c'est dans le plan arrière ça sera une rétropulsion

- LA ROTATION MEDIALE (= rotation interne): mouvement dans le plan horizontal selon


l'axe longitudinale. Mouvement qui porte une partie du corps en dedans. Cas particulier au
niveau du poignet et du coude qui s'appelle la pronation (= quand la main va dedans)

- LA ROTATION LATERALE (= rotation externe): mouvement qui porte une partie du corps
en dehors. Quand on ramène la main vers l'extérieur on parle de supination. Pour le tronc et la
tête les rotations sont à droite et à gauche

- L'ABDUCTION : mouvement dans le plan frontal selon l'axe sagittal et qui éloigne une
partie du corps de l'axe médian. Cas particulier pour les doigts ou les orteils (selon l'axe
médian de la main). L'abduction du poignet = inclinaison radiale

- L'ADDUCTION : rapproche une partie du corps de la ligne médiane du corps. Pour la main
on prendra l'axe médian de la main. L'adduction du poignet = inclinaison ulnaire

- L'INCLINAISON LATERALE : dans le plan frontale suivant l'axe sagittal


- LA FLEXION OU L'EXTENSION HORIZONTALE : plan horizontal, axe longitudinal.
Mouvement qui correspond à une adduction du bras (flexion) réalisé à partir du position des
bras à l'horizontale

- Quand on a un affaissement de l'arche médiale de la voûte plantaire longitudinale


=>pronation
- Quand on a un affaissement de l'arche latérale de la voûte plantaire longitudinale
=>supination

- Au niveau du pied : mouvement d'éversion = combinaison de flexion dorsale, d'abduction et


de pronation
Mouvement d'inversion = combinaison de flexion plantaire, d'adduction et
supination

- Le mouvement de circumduction = mouvement qui permet à l'extrémité distale d'un segment


de réaliser un cercle alors que l'extrémité proximale reste fixe

9- Les différents mouvements permis par les articulations synoviales


Chaque muscle squelettique se rattache au moins en 2 points à des os. Le tendon de l’origine
du muscle est lié à l’os immobile. A l’autre extrémité, un autre tendon, ce tendon d’insertion
est lié à l’os mobile.
Lorsque le muscle se contracte son insertion se rapproche de l’origine et se produit alors un
mouvement de l’os.
La gamme des mouvements permis par les articulations synoviales des mouvements :
- Uni-axials : mouvement de glissement
- Multi-axials : mouvement dans les 3 plans de l’espace autour des axes. L’amplitude des
mouvements varie considérablement d’une personne à l’autre.
-
a. Les mouvements de glissements
Ce sont les mouvements articulaires les plus simples. Une surface osseuse glisse sur une autre
surface semblable. Les os sont simplement déplacés l’un par rapport à l’autre.
Ex : entre les médio-carpiennes, intertarsiennes, intervertébrales, sterno-claviculaire.

b. Les mouvements angulaires


Modification de l’angle entre les os (augmentation ou diminution de l’angle). Ces
mouvements comprennent la flexion, l’extension, l’abduction, l’adduction et la
circumduction.
- Flexion : mouvement de replis qui diminue l’angle de l’articulation, rapproche les l’os les
un des autres. Ce mouvement s’accompli dans le plan sagittal. (flexion de la tête, colonne
vertébrale, bras, cheville (dorsiflexion)).
- Extension : mouvement qui augmente l’angle de l’articulation, les 2 os s’éloignent l’un de
l’autre (cou, colonne vertébrale, jambe, pied (flexion plantaire)). On peut avoir une hyper
tension.
- Abduction : le mouvement qui écarte un membre du plan médian dans le plan frontal
(pour doigts et orteils : écartement des doigts).
- Adduction : mouvement qui rapproche un membre du plan frontal dans un plan médian.
- Circumduction : mouvement autour duquel le membre décrit un cône dans l’espace.
-
c. Le mouvement de rotation
Rotation : mouvement d’un os autour de son axe longitudinal. C’est le seul mouvement
possible entre les 2 vertèbres cervicales (épaules, hanches).

d. Les mouvements spéciaux


- Supination / pronation
La supination est mouvement de l’avant-bras pour tourner la paume en position antérieure ou
supérieure.
Dans le cas de la pronation, la paume est en position postérieure ou inférieure. C’est la
position de repos de l’avant-bras.
- Protraction / rétraction
C’est un mouvement qui s’applique à la mandibule.
- Eversion / inversion
Mouvement spécifique au pied. Dans l’éversion la plante de pied est tournée vers l’extérieur
et dans l’inversion la plante est tournée vers l’intérieur.
- Elévation / abaissement
Déplacement dans une position supérieure.

5_TRAUMATOLOGIE DU CORPS HUMAIN

A faire !

C _LE SQUELETTE AXIAL

1_Ostéologie, arthrologie, myologie ,mouvement et traumatologie du


squelette axial

I. Ostéologie du squelette axial.

Ce squelette axial se compose de la tête et du rachis, qui est l’axe de soutien


postural de l’ensemble du corps et qui sert de protection a la moelle épinière. Et
aussi constitué du bassin qui constitue la ceinture pelvienne, qui va transmettre le
poids du corps aux membres inférieurs.

A] OSTEOLOGIE DE LA TETE :

⮚ Tête : On distingue
- Le crâne
- La face

Le crâne renferme l’encéphale et est composé de huit os dont six forment la voûte et
deux la base :
● La voûte : La base :
- 1 os frontal - 1 os ethmoïde
- 1 os occipital - 1 os sphénoïde
- 2 os temporaux
- 2 os pariétaux

La face est composée globalement du massif facial et de la mandibule.

LES OS DU CRANE ET DE LA FACE


Les os du crâne sont soudés entre eux et constituent la cavité crânienne (=
emplacement du cerveau). Cette cavité est constituée de la voûte du crâne (la calvaria) et de la
base du crâne.
On distingue : - les os pairs (en deux exemplaires) : l'os pariétal et l'os temporal.
- les os impairs (en un seul exemplaire) : l'os frontal, l'os éthmoïde, l'os
occipital et l'os sphénoïde. Ce dernier est un os-clef, car il s'articule avec tous les os du crâne.

Les os de la face sont soudés entre eux et au crâne, sauf la mâchoire inférieure (= la
mandibule). Il existe : l'os vomer, l'os maxillaire, l'os nasal inférieur, l'os lacrymal, l'os palatin
et l'os zygomatique.
Ces os délimitent des cavités :
- les cavités orbitaires (yeux)
- la cavité nasale (nez
- la cavité buccale (bouche)
Ces deux dernières contiennent les organes des appareils respiratoires et digestifs, et certains
organes des sens.
L'ensemble des os du crâne et de la face, à l'exception de la mandibule, constitue le
bloc cranio-facial.

IV. I) LES OS DU CRANE

1) L'os frontal
C'est un os impair, symétrique et convexe. Il forme la partie antérieure de la tête, une
partie de la calvaria, et une partie de la fosse crânienne antérieure.

2) L'os pariétal
C'est un os pair. Il forme la plus grande partie des côtés de la voûte crânienne. Il y a de
nombreuses élévations et dépressions sur la face interne de l'os pariétal, qui permettent le
passage des vaisseaux irriguant les méninges (la duomère).

3) L'os occipital
C'est un os impair et symétrique. Il constitue la base du crâne. C'est un os important : à
sa base, le trou occipital constitue un canal dans lequel passe le bulbe rachidien (liaison entre
le cerveau et la moelle épinière). Les condyles occipitaux s'encastrent sur la colonne
vertébrale.

4) L'os temporal
Il forme les côtés intérieurs de la calvaria.

5) L'os sphénoïde
Il est à la partie centrale de la base du crâne (il ressemble à une chauve souris aux ailes
déployées). Il est composé de deux grandes ailes et de deux petites ailes. Entre ces deux
petites ailes se trouve la selle turcique, qui constitue une partie de la cavité qui renferme
l'hypophyse.

6) L'os éthmoïde
Il est léger et spongieux. Il entre dans la constitution des côtés gauche et droit de la
cloison nasale. C'est une structure de soutien dans cette cavité.

V. II) LES OS DE LA FACE

1) L'os lacrymal
C'est un os mince et fin, qui ressemble à un ongle (pour la forme et la texture). Il
forme une partie de la région médiane de la cavité orbitale. Il possède le trou lacrymal, qui
permet le passage du canal lacrymal (larmes).
2) Le cornet nasal inférieur
Il entre dans la constitution de la cavité nasale. Il ressemble à une lame qui s'enroule
sur elle-même. Il est disposé horizontalement sur la paroi latérale de la cavité nasale.

3) L'os zygomatique
Il forme les saillies des joues et une partie de la paroi latérale et du plancher des
orbites. Il s'accole avec l'os frontal (processus frontal), et s'encastre dans le maxillaire, le
temporal et le sphénoïde.

4) L'os palatin
Il forme la partie postérieure du palais. Il entre dans la constitution de la cavité
buccale, nasale et orbitale.

5) L'os vomer
Il forme la partie postéro-inférieure du septum nasal.

6) L'os maxillaire
Il constitue la mâchoire supérieure, et s'emboîte avec tous les os de la face. Chaque
maxillaire (droit et gauche) comporte un sinus débouchant dans la cavité nasale. Il comporte
aussi les arcades alvéolaires (alvéole où sont implantées les dents de la mâchoire supérieure).

7) La mandibule (ou mâchoire inférieure)

C'est le plus volumineux, et aussi le plus fort. C'est le seul os mobile de la tête. La
partie horizontale constitue le corps de la mandibule, et les deux parties perpendiculaires
constituent les branches. Le processus condylien s'articule avec la fosse mandibulaire du
temporal.

VI. III) L'OS HYOÏDE

Os non classable dans les os de la tête, il est situé au-dessus du larynx.

B] OSTEOLOGIE DU RACHIS :

Le rachis présente un empilement de 33 vertèbres offrant plusieurs courbures


mobiles.
● 1ère région : Cervical
Nommé de C1 a C7 et qui constitue une lordose(
Courbure vers l’avant).
Il y a deux vertèbres caractéristiques au niveau cervical :
- C1 = Atlas
- C2 = Axis

● 2ème région : Thoracique ou Dorsale


Elle est composée de 12 vertèbres, de D1 a D12
(Dorsale) ou T1 a T12 (Thoracique). Cette région est en
cyphose (Courbure vers l’arrière).

● 3ème région : Lombaire


Elle est constituée de 5 vertèbres, de L1 a L5 et qui
forme une deuxième lordose.
ème
● 4 région : Le sacrum
Formé de 5 vertèbres soudées entre elle et qui forme une
seconde cyphose.
● 5ème région : Le coccyx
Formé de 4 vertèbres soudées entre elle.

1) Structure de la vertèbre type :

A l’exception des deux premières vertèbres cervical, toutes présentent des


caractéristiques communes.

❖ Caractéristiques communes :

▪ Le corps vertébrale :
Il est situé en avant de la vertèbre, il est épais et de forme
grossièrement cylindrique, avec deux surface articulaires
supérieur et inférieur.

▪ L’arc vertébrale :
Il est situé en arrière de la vertèbre, il délimite en son
centre un trou qui contient la moelle épinière. Il
comprend :
- Des pellicules : qui relie les apophyses articulaires au corps vertébral.
- Apophyse articulaire : Ils sont de forment cylindriques, avec deux
surfaces articulaires plane supérieur et inférieur.
- Deux lames qui forment L’arc vertébral
- Deux apophyses transverses
- Une apophyse épineuse

L’empilement des trous vertébrales forme le canal rachidien, de même les pellicules de
deux vertèbres forment les trous de conjugaisons, qui vont laisser passer les nerfs
rachidiens.
2) Caractéristiques des vertèbres par région :

⮚ Thoracique ou Dorsale :
Plus on descend vers le bas, plus les vertèbres vont êtres volumineuses.
Le corps vertébrale est plus gros et elles ressemblent a la vertèbre type.
Leur particularité est dut a l’articulation des côtes sur le rachis.

⮚ Les cervicales de C3 a C6 :
Le corps vertébrale est petit , les pédicules sont quasi inexistantes,
l’apophyse épineuse est très petite et les apophyses transverses sont
creusée d’un trou transverse qui permet le passage des artères
vertébrales.

C1 ou Atlas : Ne possède pas de corps vertébrale. Les deux apophyses


articulaires sont reliées par un arc antérieur et un arc postérieur.
C2 ou Axis : Son corps vertébrale est étroit et surmonté d’une dent,
c’est la dent de l’axis.

C7 : C’est la seule qui possède une épiphyse longue.

⮚ Lombaires :
Le corps vertébrale est plus gros de toute les vertèbres. La forme est
celle d’une vertèbre type avec une apophyse épineuse courte et une
apophyse transverse longue.

⮚ Le sacrum :
Il forme un triangle inversé et latéralement on trouve des facettes
articulaires qui vont s’articuler avec l’os iliaque.
Le coccyx

C_OSTEOLOGIE DU THORAX :

La cage thoracique est composée en arrière par des vertèbres thoraciques, sur le coté
par des côtes et en avant par le sternum.

❖ Les 3 parties du sternum :

- En haut la mambrium qui s’articule avec la clavicule et les premières


côtes.
- Le corps du sternum
- L’appendice xiphoïde
LE THORAX
Il est constitué par le sternum et les côtes, qui sont reliées au sternum et aux vertèbres
thoraciques.

I) LE STERNUM

Os plat et étroit, il comprend trois parties :


- le manubrium sternal (ou fourchette sternale)
- le corps du sternum
- le processus xiphoïde
Le corps s'articule directement ou indirectement avec les côtes. Le processus xiphoïde sert de
point d'attache pour certains muscles.

II) LES COTES

Les côtes forment les parois latérales de la cage thoraciques : 12 paires de côtes. De la 1ère à la
7ème côte, elles sont de plus en plus longues, puis leur longueur décroît de nouveau jusqu'à la
12ème.
- de la 1ère à la 7ème côte, elles s'articulent directement sur le sternum.
- de la 8ème à la 10ème, elles s'articulent indirectement.
- la 11ème et la 12ème ne sont pas reliées à l'avant (= côtes flottantes).

Chaque côte comprend :


- Une TETE (extrémités postérieures), qui s'articule avec les vertèbres thoraciques : 2 surfaces
articulaires.
- Un COL, partie étroite de la côte.
- Un TUBERCULE COSTAL, qui comprend une partie non articulaire (pour la fixation des
ligaments) et une surface articulaire s'articulant avec le processus transverse des vertèbres.
- Un CORPS (partie la plus grande), qui va s'incurver pour donner l'ANGLE COSTAL (à
l'intérieur du sillon costal passent les vaisseaux et les nerfs).
- Une extrémité : l'EXTREMITE STERNALE, qui s'articule avec le sternum.

Les côtes sont des os allongé, plat et courbé. Il en existe 12 paires :

o 7 paires de vrai côtes qui s’attachent directement sur le sternum.


o 3 paires de fausses côtes qui s’attachent sur la 7ème paire.
o 2 paires de côtes flottantes qui s’attachent pas au sternum.

II. Arthrologie du squelette axial :

I. A] Articulation intervertébrale
Les vertèbres de C2 au sacrum présentent trois zones articulaires :

- L’articulation avec le corps vertébrale.


- Et 2 articulations avec les apophyses articulaires.

1) Symphyse intervertébrale :

Les surfaces articulaires sont concaves et séparées par un disque


intervertébrale. Ce disque représente 25% de la hauteur du rachis il est
composé de :
- Un noyau central. Composé d’eau a 80%, on l’appel le nucléus.
- Un anneau fibreux et cartilagineuse en périphérie, qu’on appel
l’annulus.

2) Articulation entre apophyses articulaires :

Elles sont de types synoviales avec une capsule articulaire au niveau cervicale.
Au niveau thoracique elles sont de type plane et permette peut de mouvements.
Et au niveau lombaire, elles sont de type trochléenne.

3) Articulation cranio-vertébrale :
Elles se distinguent par la forme des vertèbres et par la mobilité qu’elles
permettent.

a) Articulation atlanto-occipital :
C’est une articulation de type synoviale bi condylienne. Qui unis L’os
occipital a atlas, elle permet le mouvement de flexion et extension.

Au niveau de l’occiput, on trouve des condyles elliptiques convexes, qui vont


s’articuler avec les fossettes articulaires d’atlas concaves. L’articulation est
caractérisée par deux capsules articulaires fibreuses, d’une membrane fibreuse
devant et derrière qui limite les mouvements.

On trouve deux ligaments latéraux droit et gauche( ligament atlanto occiput qui
vont limiter les mouvements d’inclinaisons).

b) Articulation atlanto-axoïdienne :
Elle est caractérisée par trois zones articulaires :

▪ Une zone médial entre la dent de l’axis et l’arc antérieur d’atlas.

▪ Et de deux articulations latéral entre les apophyses articulaires et deux


vertèbres.

Articulation médial :
Elle est de type trochoïdienne, la dent de l’axis servant de pivot pour les
rotations sur l’arc antérieur d’atlas. La dent de l’axis est maintenue par
des ligaments.

Les deux articulations latéral :


Elles sont de types planes et permettent des mouvements de glissements
latéraux. Elles sont maintenues par des deux ligaments latéraux
jouissants, l’un antérieur et l’autre postérieur.

o C] Système ligamentaire du rachis

Il est commun a l’ensemble des vertèbres depuis l’os occipital jusqu’au sacrum, on
dénombre 7 ligaments.

- Les ligaments intertransversaires :

Ils sont tendus entre les apophyses transverses des vertèbres. Ils
vont donc servir a limiter les mouvements d’inclinaisons.
- Le ligament jaune qui est tendu être les lames des vertèbres.

II. D] Articulation de la ceinture pelvienne

On distingue trois articulations :

- Les symphyses pubiennes :


Elle est au niveau du pubis et relie les 2 os du pubis entre eux (les 2 os
antérieurs de l’os iliaque)

- Les 2 articulations sacro iliaques (droite et gauche) :


Elles sont entre le sacrum et les os iliaques. Elles sont maintenues par un
système ligamentaire a 6 ligamants.

Mouvements des articulations rachis et crano-rachidiens

Le rachis est l’axe du corps. Sa stabilité et sa solidité tiennent à ses


courbures ; mais aussi c’est une longue tige souple capable de mouvement. Chez
l'homme, la colonne vertébrale compte 33 vertèbres : 7 vertèbres cervicales
(dans le cou) ; 12 vertèbres dorsales (dans le haut du dos, contre le thorax),
points d'attache de 12 paires de côtes, et 5 vertèbres lombaires (dans le bas du
dos). Faisant suite aux vertèbres lombaires, on trouve 5 vertèbres sacrées, qui
sont fusionnées en un os solide, le sacrum, qui est lui-même suivi de 4 autres
vertèbres, également soudées, formant le coccyx.
Myologie du squelette axial

Muscles moteurs de la colonne vertébrale et du tronc

Les muscles longs

Ce sont des muscles qui franchissent 7 vertèbres au moins. Ils se trouvent à


l’extérieur.
- iliocostal : crête iliaque aux côtes inférieures
- muscles long : crête des apophyses épineuses aux apophyses transverses
- épi-épineux : ils s’attachent entre les apophyses épineuses

Les muscles moyens

Ils ont une longueur de 2à 6 vertèbres.


- demi épineux : de 4à 6 vertèbres
- épineux : il a une longueur de 2à3 vertèbres

Les muscles courts

Ils parcourent de vertèbre à l’autre.


- les intertransversaires : entre les apophyses transverses
- les inters épineux : ils se fixent sur les apophyses épineuses
- les rotateurs : ils s’attachent sur les apophyses épineuses et les apophyses
transverses.

Les muscles abdominaux

La musculature abdominale comprend 5 muscles moteurs du rachis.


- le grand droit de l’abdomen : il part du sternum vers le bord supérieur du
pubis.
- Le grand oblique externe/ : il s’insère sur la face antéro-inférieure de la
cage thoracique et se transforme en une membrane tendineuse
(aponévrose) qui, recouvre le grand droit et se termine sur la crête iliaque
et l’arcade crurale
- Le petit oblique interne : son insertion inférieure se situe sur l’iliaque et
arcade crurale et son origine sur la cage thoracique.
Le carré des lombes : il part des apophyses transverses des lombes à l’os iliaque.

Myologie du squelette axial

I. Organisation fonctionnelle des muscles du squelette axial


La particularité du squelette axial est de recevoir la majeure partie des organes,
contenus principalement dans la cage thoracique sur la face antérieur. C’est pour cette raison
que la majeur partie des muscles qui maintiennent et mobilisent le rachis sont situés sur la
partie postérieur.
L’abdomen qui n’est pas rigidifier comme le thorax est doté d’une musculature antérieur, qui
permet :
- Le maintien des vicaires
- La mobilisation de la région lombaire
- Le maintien de la région lombaire en créant un caisson sur pressurisé

o II. Muscles du rachis

Les muscles du plan postérieur sont répartis en 3 plans :

- Un plan profond
- Un plan moyen
- Un plan superficielle

Le plan profond a une fonction de soutien postural et de mobilité du tronc.

Le plan moyen a pour fonction de mobilité du tronc.

Le plan superficielle permettras la mobilité de la ceinture scapulaire.

Les muscles de la face antérieur agissent sur le soutien postural, la mobilité du tronc et la
mécanique ventilatoire.

A] Les muscles du plan profond postérieur

On va distinguer deux types de muscles :

- Les muscles courts


- Les muscles longs

Les muscles courts :

Ils s’insert sur le pourtour des vertèbres, entre les apophyses (fonction de soutien postural).

Les muscles longs :

Ils s’insert comme les muscles court sur le pourtour des vertèbres, avec un bras de levier plus
long (sur les apophyses et les côtes)
1) Les muscles courts du plan profond :

Ils ont principalement une activité fixatrice de soutien postural. On va distinguer


deux catégories :

a) Les muscles qui s’étendent d’une vertèbre à un autre

- Les interépineux : Ils sont tendus entre les apophyses épineuses.


ACTION : Extension du rachis

- Les intertransversaires : Ils sont tendus entre les apophyses transverses, ils
sont controlatéraux et a chaque étage vertébrale.
ACTION : Inclinaison du rachis du coté de la
contraction

- Les transversaires épineux : Ils sont composés de quatre faisceaux,


l’insertion caudal est commune sur une apophyse transversale. Chaque
faisceau va s’insérer cranialement sur les quatre apophyses épineuses des
vertèbres.
ACTION : La contraction bilatéral provoque une
extension du rachis, unilatéralement provoque un
inclinaison latéral et la rotation opposé du rachis.

b) Les muscles sous occipitaux :

Entre l’occiput, C1 et C2.

- Petit droit postérieur :


Ils sont pairs, chaque faisceaux s’insert su l’arc postérieur d’atlas et se termine
sur l’occiput.
ACTION : Extension de la tête.

- Grand droit postérieur :


Ils sont pairs, chaque faisceaux s’insert sur l’apophyse épineuse d’axis et se
termine de part et d’autre du petit droit postérieur.
ACTION : Extension de la tête.

- Les petits obliques de la tête ou obliques supérieurs.


Ils sont pairs, chaque faisceaux s’insert sur les apophyses transverses d’atlas et
se termine su l’os occipital a l’extérieur du grand droit.
ACTION : * Unilatéral, provoque l’inclinaison de la
tête du coté de la contraction avec une légère rotation.* Contraction bilatéral,
provoque l’extension de la tête.

- Les grands obliques :


(pairs) Chaque faisceaux par des apophyses épineuses d’axis et s’insert sur les
apophyses transverses d’atlas.
ACTION : * Contraction unilatéral provoque la rotation
d’atlas autour de la dent d’axis et inclinaison du coté de la contraction.*
Contraction bilatéral provoque une extension de la tête.

2) Les muscles moyens du plan profond :

a) Les semi-épineux :
Ils possèdent plusieurs faisceaux qui s’insert sur les
apophyses transverses et épineuses des vertèbres de C7 a T12. Depuis l’occiput a T7 on
distingue des semi épineux du plan court, thorax ou de la tête.
ACTION : *Bilatéral, provoque l’extension du cou, tête
ou thorax. * Unilatéral, provoque l’inclinaison.

b) Les multifides :
Ils sont composés de deux ou trois faisceaux, ils s’insert
au niveau des apophyses articulaires transverses ou épineuses et se termine sur la face latéral
d’une vertèbre sus jacente.
ACTION : * Bilatéral extension et redressement du
Rachis. * Unilatéral, inclinaison homolatéral lors de la contraction unilatéral.

c) Les muscles rotateurs du rachis :


Ils sont situés profondément au niveau des lames des
vertèbres. Ils sont tendues entres les apophyses transverses et les apophyses épineuses des
vertèbres immédiatement et secondairement au dessus.
ACTION : * Bilatéral provoque l’extension et
redressement du rachis.* Unilatéral provoque la torsion et la rotation du rachis.

3) Les muscles longs du plan profond :


a) Le groupe des épineux :
Constitué de trois faisceaux au niveau de la tête du cou et
du thorax. Ils naissent au niveau de la nuque jusqu'à T3 et s’insert sur les processus des
apophyses épineuses de T4 a L2.
ACTION :* Bilatéral provoque l’extension des régions
Concernés. * Unilatéral provoque l’inclinaison.

b) Le groupe longissimus :
Son insertion caudal est situé sur la masse commune
(aponévrose du sacrum), plusieurs faisceaux vont s’insérer sur les apophyse transverses et les
cotes, sur les régions dorsales et l’os occipital. On distingue le longissimus du cou, du thorax
et des lombes.
ACTION : :* Bilatéral provoque l’extension des régions
Concernés. * Unilatéral provoque l’inclinaison.

c) Le groupe ilio-costal :
Il naît sur la masse commune et ses faisceaux s’insert
successivement sur les cotes et sur les apophyses transverses des quatre dernières cervical de
C3 a C7.
ACTION : :* Bilatéral provoque l’extension des régions
Concernés. * Unilatéral provoque l’inclinaison.

o B] Les muscles du plan moyen postérieur

Ces muscles recouvres les précédents. On distingue ceux du cou et du thorax. Ils sont
pairs et controlatéraux.

a) Les splénius :
Ils possèdent deux faisceaux qui partent des apophyses
de la région dorsale. De C6 a T7 et se termine sur les apophyses transverse de C1 a C3 pour le
premier faisceaux ou sur la base de l’occiput.
ACTION : *Bilatéral provoque l’extension. * Unilatéral
provoque la rotation et l’inclinaison de la tête du coté de la contraction.

b) Le petit dentellé postéro supérieur :


Il s’insert sur les 5 premières cotes et sur les apophyses
épineuses de C6 a T2.
ACTION : Il élève la cage thoracique.

c) Le petit dentellé postéro inférieur :


Il s’insert sur les apophyses épineuse de T11 a L3 et sur
les quatre dernières cotes.
ACTION : Abaissement de la cage thoracique.

C] Muscle du plan superficiel postérieur

Ce sont les groupes musculaires qui mobilisent la ceinture scapulaire.

- Le trapèze
- Grand dorsale
- Ronboïde

III. D] Muscle antérieur au rachis

Ils pairs et controlatéraux ,ils concernent la partie cervicales.

a) Les muscles pré-vertebraux ou long du cou :


Il est composé de plusieurs faisceaux qui rallient les
apophyses transverses des vertèbres, depuis les premières D jusqu'à l’occiput de C2 a T3.
ACTION : * Unilatéral provoque l’inclinaison.
*Bilatéral flexion de la tête et du cou (ils sont devant les apophyses
transverses).

b) Les scalènes :
Ils sont composés de trois faisceaux depuis les apophyses
transverses de cervicales jusqu’au deux premières cotes.
ACTION : * Unilatéral provoque l’inclinaison de la tête.
* Bilatéral augmente la courbure cervicale si la cage thoracique est fixe ou
élève la cage thoracique si les vertèbres sont fixes.

c) Les sterno-cléïdo-occipitaux mastoïdien (SCOM) :


Ils naissent sur l’os occipital et les apophyses mastoïdes.
Ils se terminent sur le sternum ou sur la clavicule.
ACTION : * Unilatéral provoque la rotation et
l’inclinaison du coté opposé de la contraction. * Bilatéral provoque l’extension
de la tête et du cou ou élévation de la cage thoracique.

III. Muscles de l’abdomen.

Ils forment un caisson autour des vicaires et en avant du rachis. Lorsqu’ils se


contractent ils participent a la rigidité et stabilité articulaire.

A] MUSCLE DE LA PAROIS EXTERIEUR

a) Le carré des lombes :


Ils sont pairs et controlatéraux, ils naissent sur les
dernières cotes et descendent le long du rachis pour s’insérer sur la crête iliaque.
ACTION : * Unilatéral provoque l’inclinaison de la
région de lombaire ou élévation de la hanche. * Bilatéral participe au gainage
du tronc et a son extension.

b) Psoas :
Pairs et controlatéraux, il naît sur les apophyses
transverses de T15 a L5. Ils sont agonistes dans la respiration, e effet il s’aplatit en se
contractant ce qui provoque une augmentation du volume de la cage thoracique et une
dépression pleural.

-
VII. MUSCLES INTERVENANT DANS LA MOBILITÉ DU TRONC
1- Muscles extenseurs
M. TRAPEZE
M. ELEVATEUR DE LA SCAPULA

M. STERNO-CLEIDO MASTOIDIEN
Origine : manubrium sternal, clavicule (partie proximale)
Terminaison : processus mastoïde.
Action : extension du rachis cervical (action bilatéral), rotation controlatérale (rotation
opposée auquel il se contracte), inclinateur de la tête.

M. INTEREPINEUX
Ils concernent toute la colonne vertébrale. Ils s’étendent d’un processus épineux à un autre.
2- Muscles fléchisseurs
M. ABDOMINAUX (droit, oblique interne et externe, transverse)
M. PSOAS
M. ILIAQUE
3- Muscles inclinateurs
M. ABDOMINAUX (oblique interne et externe)
M. TRAPEZE

M. CARRE DES LOMBES


Origine : 12ème cotes + processus transverse de L1 à L4
Terminaison : crête iliaque
Action : Unilatéral 🡺 inclinaison du bassin (ou thorax)
Bilatéral 🡺 maintient de la rectitude du tronc, abaisse la 12ème cote et
participe à l’expiration forcé.

M. INTERTRANSVERSAIRES
Ils s’étendent d’un processus transverse à l’autre.
4- Muscles rotateurs
M. ABDOMINAUX (oblique externe : rotation controlatérale, oblique interne : rotation
homolatérale)
M. STERNO CLEIDO MASTOIDIEN
M. ROTATEURS
Ils s’étendent d’un processus épineux à un processus transverse de la vertèbre inférieure.
5- Muscles de la respiration
M. DIAPHRAGME
Le centre phrénique est la partie centrale tendineuse.
Origine : insertions vertébrale (de L2 et L3), costale (cotes 7 à 12), sternale
(appendice xiphoïde)
Action : inspiration qui se fait en 3 temps :
- début de la contraction 🡺 le centre phrénique s’abaisse et s’appui sur les viscères
- élévation des cotes 🡺 augmentation du diamètre transverse de la cage thoracique
- le sternum se soulève légèrement 🡺 augmentation du diamètre antéro-postérieur.
L’expiration est le relâchement du diaphragme.

M. INTERCOSTAUX
Il y a les internes pour l’expiration forcée, et les externes pour l’inspiration.

Les mouvements du rachis et du tronc

Mouvement du rachis

La motricité de la colonne vertébrale se localise au niveau des


articulations intervertébrales.

Facteurs de mouvements.

Chaque vertèbre est constituée par le corps vertébral auquel se fixe l’arc
neural. Le corps vertébral permet le mouvement, l’arc neural oriente le
mouvement.

Dans les mouvements d’un corps vertébral sur l’autre et si le disque


n‘autorise pas de glissement, il amorce, grâce à son élasticité mouvement de
roulement d’autant plus important que le corps vertébral est plus petit ;
Le disque intervertébral est l’élément essentiel de l’articulation. La structure
même du disque est primordiale dans son incidence sur le mouvement. Si la
zone périphérique fibrocartilagineux fortement inséré sur les corps vertébral
mais élastique joue un rôle d’amortisseur, la zone centrale, le nucleus ou noyau
gélatineux mobile autour duquel s’effectuent les mouvements.

Arc neural

Dans cet arc qui limite en arrière le canal rachidien comprend les
facettes articulaires. Ces dernières, permettent la guidance et l’orientation des
mouvement du rachis.
D’une façon générale, les mouvements sont d’autant plus amples lorsque :
- les corps vertébraux sont moins larges et petits.
- Les disques intervertébraux sont plus hauts ;
- Les apophyses épineuses sont plus horizontales ;
- Un plus grand nombre de vertèbre sont mises en jeu ;
Par contre les mouvements sont réduits par :
- distension des ligaments
- la rencontre des apophyses vertébrales entre elles ;
- la résistance des muscles antagonistes.
-

Mouvements de flexion et d’extension du rachis

Ils se réalisent autour de l’axe frontal du corps. Dans l’extension le


rachis s’incline vers l’arrière. Les apophyses épineuses se rapprochent. Dans la
flexion est l’inverse ; son amplitude maximale est de 20
- le rachis cervical : amplitude de mouvement est très grande 70 pour la
flexion et 100 pour l’extension.
- Le rachis dorsal : mouvement peu ample 40
- Rachis lombaire : le mouvement plus ample il est de 60 car les disques
sont haut.
Mouvements de latéralités

Ils se font selon l’axe sagittal. L’amplitude du mouvement est de 30 au


niveau du rachi dorsal l’amplitude n’accède pas 20. Il est de 40 au niveau du
rachis cervical. Au niveau des lombaires, le mouvement est de 30.
Mouvement de rotation

Ils se font autour d’un axe vertical. Au niveau du rachis cervical, les
mouvements sont favorisés par la hauteur relativement grande des disques et par
une flexion associée. Au niveau dorsal, les mouvements accompagne s par une
flexion la région lombaire offre une rotation très réduite à cause de la disposition
des apophyses.

La charnière lombo-sacrée
Elle lie le rachis au bassin. Elle est le pivot des mouvements du bassin
par rapport au rachis ;de ce fait, la jonction L5S1 est très fragile.

La charnière crâno-rachidienne
On observe l’absence du disque entre le condyle occipital et l’atlas. Des
apophyses très réduites, l’axis joue le rôle de pivot.
La flexion s’effectue essentiellement entre l’occipital et l’atlas. Le mouvement
de latéralité se déroule entre l’occipital et l’atlas 15° à 20°.la rotation se fait au
niveau de l’atlas – axis (30° à40°)
Traumatologie du rachis

Les fractures du rachis


Les fractures du rachis sont les fractures qui touchent les vertèbres. Les
vertèbres ont un contenu : la moelle et les nerfs qui en naissent. Donc les
principaux risques en cas de fracture vertébrale sont la compression voire la
section de la moelle ou de nerfs. Le résultat est une paralysie de la partie du
corps correspondante.

Toutes les fractures vertébrales ne donnent pas des paralysies. Certaines


peuvent donner la paralysie secondairement car elles sont instables et peuvent se
déplacer. C'est la raison pour laquelle, dès qu'il y a suspicion d'une fracture de la
colonne vertébrale, il faut éviter de déplacer la personne. C'est le rôle des
pompiers et des secouristes. Tout fracas important, toute chute d'une hauteur
conséquente est susceptible d'entraîner une fracture du rachis. La personne âgée
peut présenter un tassement vertébral avec risque de compression sur une chute
de sa hauteur du fait de l'ostéoporose.

Les fractures du rachis concernent les vertèbres du cou, les vertèbres


thoraciques, les vertèbres des lombes.

Les fractures du rachis cervical. Ce sont les plus graves. Sur les premières
cervicales, elles peuvent entraîner une mort immédiate. Lors des accidents de la
route, les atteintes de ces vertèbres sont
fréquentes. Sauf urgence (incendie du véhicule), il faut éviter de déplacer ces
blessés sans l'aide des pompiers. Il faut même enjoindre les victimes de ne pas
bouger. Ces fractures sont à l'origine des tétraplégies.

Les fractures du rachis dorsal (thorax) Elles sont beaucoup plus rares et avec
moins de conséquence, car ces vertèbres, même tassées ou fracturées, sont
stabilisées par la présence des côtes et de la cage thoracique qui offre une unité
stabilisante. Souvent les fracas thoraciques touchent avant d'autres organes
vitaux internes (poumons, aorte, cœur).

Les fractures lombaires. Ce sont de grosses vertèbres plus solides que les
vertèbres cervicales. Le mécanisme de compression se fait par fracture directe
mais aussi souvent par fracture luxation: les vertèbres arrachent leurs insertions
et se déplacent les unes par rapport aux autres en écrasant les sorties nerveuses :
au niveau lombaire, la moelle proprement dite n'est plus présente, elle s'arrête au
niveau des premières lombaires laissant la place à ce que l'on appelle la queue de
cheval qui est un faisceau de nerfs
Les conséquences sont des paralysies des membres inférieurs et des sphincters
(vessie, rectum)

C] OSTEOLOGIE DU BASSIN :

(Bassin = plusieurs os)


Il est composé de deux os iliaques qui forme en avant la symphyse pubienne, et
s’articule en arrière avec le sacrum. L’os iliaque est composé de trois parties qui se rejoignent
au niveau de la cavité coticoïde.

❖ Les 3 os qui forment l’os iliaque :

- L’ilion (en haut)


- L’ischion (en arrière)
- Le pubis (en avant)

De haut en bas sur la vue latérale on trouve :

- La crête iliaque
- La fosse iliaque externe, qui sert d’insertion aux muscles fessiers.
- Cavité coticoide (tête du fémur)
- Le trou obturateur

Anatomie fonctionnelle du rachis

I. Fonction anatomique de base

A] PROTECTION DE LA MOELLE EPINIERE

Pour assurer la protection de la moelle épinière, e rachis doit conserver


un alignement parfait des vertèbres, sinon risque de rétrécissement du canal et possibilité de
dommage neuronaux.

B] SUPPORT AXIAL DU TRONC

Cela suppose une stabilité du tronc et des vertèbres entre elle, afin de
supporter le poids de l’ensemble : tête, ceinture scapulaire et membres supérieurs pour
transmettre les forces aux membres inférieurs.

C] MOBILITE DU TRONC
Le rachis n’est pas un axe rigide, il possède une mobilité permettant les
actions locomotrices et de préhension dans l’environnement.

II. Mobilité du rachis

- Rotation (droite & gauche)


- Inclinaison latérale
- Flexion, extension

Cependant tous les étages vertébraux ne permettent pas ces trois degrés de liberté donc
on va trouver des zones charnières qui vont designer des zones d’hypermobilité. Ces zones ce
trouve généralement a la transition de deux étages vertébraux.

A] MOBILITE ARTICULAIRE PAR REGION

1) Zone charnière entre l’occiput, atlas et axis :

Flexion et extension entre l’occiput et atlas. Et rotation entre atlas et axis.

2) Zone charnière de C3 a C7 (région cervicale) :

Elle permet les trois degrés de liberté avec une bonne amplitude.

3) Zone charnière cervico-thoracique :

Elle est hypermobile en flexion, bonne rotation et inclinaison.

4) La région thoracique (T1 a T10) :

Tous les mouvements sont possibles mais limité en amplitude par la cage
thoracique.

5) La zone charnière dorsaux lombaire (T11,T12,L1) :

Très forte amplitude dans les trois degrés de liberté.

6) La région lombaire et la charnière lombo-sacré :

Bonne amplitude en flexion , en inclinaison et forte amplitude en extension


mais quasiment pas de rotation.

En conséquence chaque mouvement du tronc sollicite préférentiellement certaine zone.

▪ En extension : la région lombaire et la charnière lombo-sacré. Les deux


charnière dorsaux lombaire et cervicaux occipital plus la région cervical ( 35 a
145 degrés)
▪ En flexion : la région lombaire plus la charnière dorsaux lombaire plus la
région cervico dorsale et cervico occipital. AMPLITUDE 110 degrés.
▪ En inclinaison : lombaire et charnière dorso lombaire et la région cervical.
AMPLITUDE 75 degrés.
▪ En rotation : charnière atlas-axis, charnière cervico-thoracique et la charnière
dorso lombaire. AMPLITUDE environ 90 degrés (pour le tronc)

B] MUSCLE DE LA MOBILITE
Muscles longs, moyens et muscles du plan antérieur.

o EXTENSION : semi-épineux, les épineux, les longissimus et les illio-costaux.


Pour la tête : Les splénius et les SCOM.
o FLEXION : Grand droit, petits et grands obliques.
Pour la tête : Les scalènes, les pré-vertebraux et les longs du
coup.
o L’INCLINAISON : les longissimus, les illio-costaux, les obliques, carré des
lombes et le psoas.
Pour la tête : pré-vertebraux et les scalènes
Pour le tronc : les obliques.

III. Mise en charge du rachis

A] REPARTITION DU POIDS SUR LES VERTEBRES

1) Stabilité statique :
Le centre de gravité ( du corps) ce situe 2 cm devant L2

a) Stabilité intrasec

Déterminé par les caractéristiques de la vertèbre :

Poids du corps :

- 80% corps cellulaire


- 20% apophyse articulaire

Dans ces conditions la vertèbre peut supporter 600 kilos et elle permet de
dispersé les contraintes équitablement entre le disque et les apophyses
articulaire.

b) Stabilité extrasec

Elle est assurée par :

- Le tonus musculaire des muscles courts du plan profond.


La vertèbre va travailler comme un levier avec un point d’appui au niveau des apophyse
articulaire comme point d’appui. La force musculaire permet de réduire partiellement les
contraintes supportés par le disque intervertébral.

- Les pressions intra-thoracique et intra-abdominal.


En effet elle renforce l’action des muscles para vertébraux, en exerçant une contre pression
sur les vertèbres par rapport a celles occasionnés par les muscles para vertébraux. Importance
du tonus abdominal pour pouvoir limiter l’affaissement de la région lombaire et conserver une
répartition optimal de la vertèbre.

2) Equilibre dynamique :

Lors du mouvement les symphyses vertébrales, deviennent des points de


rotation. La flexion du tronc provoque un déplacement du centre de gravité vers l’avant. Donc
une augmentation du bras de levier et du couple a contrer. Il y a donc un effort musculaire
supplémentaire pour un tronc de 37 kilos un bras de levier double nécessite de doubler la
force musculaire et la contrainte sur les apophyses articulaires atteint trois fois les contraintes
initiale (111 kilos).

IV] Exemple de mise en action simple du rachis


A] FLEXION DU TRONC

a) Depuis la position debout

Dans ce cas c’est la gravité qui est le moteur de l’action elle tire du haut du corps vers
le bas.
Des muscles sollicités on donc essentiellement une action (excentrique) frénatrices.
Ce sont les muscles postérieurs du rachis qui se contractent.

Ces muscles sont : Longissimus, les épineux, les semi épineux et les
illio-costaux pour le rachis, pour la tête les splénius et les SCOM.

Les abdos sont sollicité dans une action fixatrice et de contrôle.

b) Décubitus dorsale (position allongé)

Principale agoniste : Grand droit de l’abdomen et les petits et grands obliques


(controlatéral). Ces muscles sont congénères qui aide aux mouvements, pour la tête on va
trouver spécifiquement les scalènes et les pré-vertebraux.

Les antagonistes sont : les longissimus, illio-costaux, épineux et semi-épineux.

B] FLEXION PLUS ROTATION DU TRONC, DEPUIS LE DECUBITUS


DORSAL

Dans ce cas la, les deux principaux muscles agonistes sont les petits et grands obliques
du coté opposé a la rotation. Le congénère est le grand droit de l’abdomen. Les antagonistes :
les longissimus, illio-costaux, épineux et semi-épineux.

C] INCLINAISON LATERALE DEPUIS LE DECUBITUS LATERAL

Les agonistes sont : Le carré des lombes (si le fémur est fixé), les petits et les grands
obliques du coté de l’inclinaison et le psoas.

Les antagonistes : Les mêmes du coté opposé.

D] GAINAGE ABDOMINAL ET COURBURE VERTEBRALE, LORS D’UN


PORT D’UNE CHARGE LOURDE

Trois faits doivent être surlignés.

a) Une mauvaise répartition du poids du corps sur les vertèbres et le disque a


tendance a décentraliser le nucléus. Risque de liaison et d’ernie discale. Cette
mauvaise répartition est dut a une mauvaise rectitude du rachis. Au niveau
lombaire les modification de la courbure peuvent être la conséquence d’un manque
de tonus des muscle de la paroi du caisson abdominal. En conséquence lors du port
d’une charge lourde.

1) Il est recommandé :

De respecter la rectitude du rachis comparable a celle de la P.A.B, ainsi la répartition


du poids du corps sur les disques est optimal. Pour s’abaisser il est recommandé
d’effectuer une flexion du tronc vers les cuisses et des jambes sur les cuisses. Et de ne
surtout pas fléchir le rachis sous peine de compression des nerfs rachidiens. Par
ailleurs il est notamment déconseillé de cambrer la région lombaire car les symphyses
sacro lombaires orienter naturellement de 45° une accentuation de l’angle risquerait de
créer un glissement de L5 vers le bas et une compression de la moelle épinière.
2) Il est recommandé :

De stabiliser le bassin en contractant les muscles du caisson abdominal et surtout de la


paroi abdominale. Cette contraction provoque ou induit la formation d’un caisson
surpressurisé qui limite la courbure lombaire vers l’avant en synergie avec la
contraction des muscles postérieurs du rachis. Le rachis se trouve alors fermement
insérer sur le plan antéro postérieur.

La colonne vertébrale, le sternum et les côtes constituent le squelette du tronc (2/5 de la


hauteur totale du corps), soit 71cm chez l'homme et 61cm chez la femme.
Cette colonne est une tige rigide et souple, qui peut faire des mouvements vert l'avant, l'arrière
et sur les côtés mais aussi des mouvements de rotation. Elle renferme la moelle épinière.
La colonne supporte la tête. Les vertèbres sont munies de trous pour laisser passer les nerfs.
Il y a les vertèbres :
CERVICALES : 7os
THORACIQUES : 12os
LOMBAIRES : 5os
SACREES : 5os (=1vertèbre)
COCCYGIENNES : 4os (=1vertèbre)
Les sacrées et les coccygiennes sont immobiles, et forment le SACRUM et le COCCYX.
Entre chaque vertèbre adjacente se trouve un disque intervertébral, entrant dans la constitution
des articulations des vertèbres (🡺 le mouvement des vertèbres).

La colonne a 4 courbures :
- La courbure cervicale : convexe vers l'avant.
- La courbure thoracique : concave vers l'avant.
- La courbure lombaire : convexe vers l'avant.
- La courbure sacrée : concave vers l'avant.
Chez le fœtus, la colonne vertébrale a seulement une courbure convexe vers l'arrière. Ces
courbures nous maintiennent en équilibre et répartissent la masse corporelle sur l'ensemble de
la colonne. Elles évitent aussi les fractures de la colonne.
Entre chaque vertèbre se trouvent des disques et des foramens intervertébraux.
Il y a une structure de base identique quelque soit les vertèbres :
- Le corps : face antérieure de la colonne, il est épais et résistant. C'est le corps qui va
supporter toute la masse corporelle. La surface est rugueuse pour fixer les disques
intervertébraux (foramen vasculaire : trou qui permet le passage des vaisseaux).
- L'arc vertébral : partie postérieure de la colonne.
Le corps et l'arc entourent la moelle épinière. Cet arc présente des prolongements (processus)
:
- Le processus transverse
- Le processus articulaire
- Le pédicule, entre le corps et l'arc
- La lame et le processus épineux
L'articulation des vertèbres se fait au niveau des processus articulaires.

I) LES VERTEBRES CERVICALES

vertèbre (=AXIS) : elle a un arc vertébral avec un processus épineux qui se divise en deux. Le
corps est un peu plus important (mais pas au maximum) et l'arc est réduit.
- De la vertèbre C3 à C7 : elles sont identiques, mais la C7 est appelée vertèbre
proéminente car elle possède un processus épineux plus volumineux.

II) LES VERTEBRES THORACIQUES


Elles sont identiques de la T1 à T12. Elles possèdent des fosses costales supérieures et
transverses. Elles sont plus volumineuses que les cervicales, présentent une lame plus longue
que sur les autres vertèbres, et se dirigent vers le bas. Les fosses costales sont le point
d'articulation avec les côtes.

III) LES VERTEBRES LOMBAIRES

Ce sont les plus volumineuses de la colonne vertébrale, car elles supportent plus de poids que
les autres. La lame et le processus épineux sont courts, et pratiquement horizontaux.
L'ensemble des processus est plus court et plus épais.

IV) LE SACRUM ET LE COCCYX

- Le sacrum est un point fixe et solide pour la ceinture pelvienne. Il s'articule avec l'os costal
(ou iliaque). Le sacrum est composé :
- d'une base et d'ailes
- de foramens sacrées ventrales et dorsales
- d'une ligne transverse (soudures entre chaque vertèbre)
- d'une crête sacrée latérale et médiane
A la base du sacrum à la fin de la crête médiane se trouve le Hiatus sacral.
- Le coccyx comprends des cornes coccygiennes ainsi que des processus transverses.

Les vertèbres sacrées et coccygiennes ne sont pas soudées dès la naissance, elles se terminent
seulement vers 18 ans.

VIII. ARTICULATION SACRO-ILIAQUE.


C'est une articulation synoviale de type ellipsoïde.
10- Surfaces articulaires.
Elles sont constituées par les surfaces auriculaires du sacrum et de l'os coxal. Elles sont en
forme de croissant à concavité postéro-supérieure.
11- Capsule articulaire
Il y a une membrane fibreuse et une membrane synoviale.
12- Ligaments
e. Le ligament sacro-iliaque ventral
Peu résistant, il renforce en avant la capsule articulaire.
f. Le ligament sacro-iliaque dorsal
Il naît entre l’épine iliaque postéro-supérieure et la tubérosité iliaque. Il s’étale en ≠ faisceaux
qui se fixe sur les tubercules de la crête sacrale latérale.
IX. LIGAMENTS A DISTANCE
13- Ligament sacro-tubéral
Il naît en trois points :
- sur les épines iliaques postérieures
- sur le bord latéral du sacrum
- sur le bord latéral des 1ère et 2ème vertèbres coccygiennes.
Sur la face postérieure du ligament s’incère le muscle grand fessier.
14- Ligament sacro-épineux
Triangulaire et mince, il est situé en dedans du précédent. Sa base se fixe sur les bords
latéraux des vertèbres sacrales (S4 et S5) et coccygiennes (Co 1,2 et 3).
Son sommet s’incère sur l’épine ischiatique.

Mécanisme de la cage thoracique


Thorax, partie du squelette située entre le cou et l’abdomen (dont il est séparé
par le diaphragme) le thorax est délimité par la partie dorsale de la colonne
vertébrale, les côtes (os plats en forme d’arceaux décrivant une courbe concave
vers l’intérieur du thorax), leurs cartilages, et le sternum (os allongé et aplati
situé dans la partie antérieure et médiane du thorax). Ce squelette osseux est
appelé cage thoracique. Le thorax contient les deux poumons, le cœur, ainsi que
ses vaisseaux et l’œsophage.

Mécanisme des côtes

Vue latéralement, les côtes sont obliques en bas et en haut. Dans le plan
frontal, elles sont obliques en bas et en dehors. L’élévation des côtes à pour effet
de diminuer cette double obliquité et de porter leurs extrémités en haut et en
avant et la face latérale vers le haut et le dedans.
Il en résulte que les diamètres antéropostérieur et transverse du thorax est
augmenté. C’est le mouvement d’inspiration. L’inverse produit lorsque les côtes
s’abaissent. C’est le mouvement d’expiration.

Mécanisme des muscles respiratoires

Muscles inspiratoires proprement dits

intercostaux, diaphragme, et scalènes

Le rôle des intercostaux est fortement discuté. Pour certains, les intercostaux
seraient inspirateurs, les internes sont des expirateurs.
Le diaphragme est le muscle inspiratoire le plus important ; sa contraction est
capable d’augmenter à la fois les trois diamètres de la cage. ; Les faisceaux
charnus du muscle ne sont pas rectilignes mais ils forment une voûte bombée
vers le haut et par conséquent le premier effet de la contraction sera de rectifier
cette courbure cad de diminuer la hauteur de la voûte.
Pour agir sur les côtes, le muscle doit trouver un appui sur le centre
périphérique.
La contraction du diaphragme entraîne une augmentation du diamètre vertical ;
le centre périphérique s’abaisse légèrement et les viscères sont refoulés, vers le
ventre se gonfle vers le bas. Il s’agit de la respiration abdominale. Chez les
sujets qui ont une ceinture très faible, c’est le seul mécanisme inspiratoire qui
intervient. Par contre si la ceinture est solide, le centre s’abaisse et la contraction
des fibres charnues élève les côtes c’est la respiration costale.

Insertion

Le diaphragme s’insère que sur les 6 dernières côtes, la respiration costale est
donc est une respiration abdominale.
Les scalènes s’insèrent sur les apophyses transverses cervicales et se terminent
sur les faces supérieures des deux premières côtes
Le sterno-cléido-mastoïdien, le grand pectoral, le dentelé et le trapèze supérieur
sont des inspirateurs accessoires. Ils rentrent en jeu dans les efforts intenses
Les muscles expiratoires
L’expiration est normalement assurée par la seule élasticité de la cage
thoracique ; mais dans ce cas elle n’est jamais complète. Les grands
mouvements d’expiration demandent l’intervention des muscles expiratoires càd
les abdominaux, les abaisseurs des côtes, de plus il remontent le centre
périphérique.
Mécanisme de la cage thoracique
Mécanisme des côtes
Vue latéralement, les côtes sont obliques en bas et en haut. Dans le plan frontal,
elles sont obliques en bas et en dehors. L’élévation des côtes à pour effet de
diminuer cette double obliquité et de porter leurs extrémités en haut et en avant
et la face latérale vers le haut et le dedans.
Il en résulte que les diamètres antéropostérieur et transverse du thorax est
augmenté. C’est le mouvement d’inspiration. L’inverse produit lorsque les côtes
s’abaissent. C’est le mouvement d’expiration.
Mécanisme des muscles respiratoires

Les fractures des côtes Les fractures de côtes peuvent être uniques ou
multiples. Une fracture de côte fait suite à un choc. Elle donne une douleur à la
pression, à la toux, à l'effort, à la respiration profonde. Le risque principal est
rare, c'est l'embrochage de la plèvre, d'un poumon, du foie ou de la rate. Cela
signifie difficultés à respirer, essoufflement et parfois état de choc.
Lorsqu'il y a plusieurs côtes de fracturées, on peut observer des respirations
paradoxales, c'est à dire que le volet formé par les côtes fracturées fonctionne à
contre sens de la respiration et limite la capacité respiratoire.
Si l'on ne fait rien sur une fracture simple, on peut être amené à intervenir
chirurgicalement sur l'hémorragie liée à l'embrochage d'un organe ou sur un
volet costal pour le fixer.

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