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MANUEL DE

SANTE
SECURITE
ENVIRONNEME
NT
èmes èmes èmes
1 -2 - 3 -
èmes
4 ANNEES
INDUSTRIELLES

Support de cours- Santé-Sécurité-Environnement/1ème à 4ème Années/ Enseignement Technique.Page 1


Ière PARTIE : COURS DE 1ères ANNEES
II
PROGRAMME DETAILLE DE PREMIERE ANNEE
INDUSTRIEL( MACO-COME-MENU-EE-MARE)

CHAP 0 : Définition des concepts clés


CHAP 1 : Le système osseux
CHAP 2 : Le système musculaire
CHAP 3 : Le système cardiovasculaire
CHAP 4 : Le système lymphatique
CHAP 5 : Le système respiratoire
CHAP 6 : Le système digestif
CHAP 7 : Le système urinaire

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CHAP 0 : Définition des concepts clés
 La santé : C’est l’absence de menace prévisible et un certain bien être
physique, C’est l’état d’être sain ou de celui qui n’est pas malade.
 La sécurité : C’est l’état d’esprit confiant et tranquille de celui qui se croit à l’abri
du danger.
 L’environnement : C’est l’ensemble constitué d’un milieu de vie.
 La qualité : C’est la manière d’être (bonne ou mauvaise, grande ou petite etc…)
de quelque chose ou de quelqu’un.
 L’hygiène : C’est l’ensemble des règles à suivre pour la conservation de la santé.

Schémas à exploiter au cour de ce programme


 Coupe d’un os long
 Coupe d’une articulation
 Coupe d’un muscle
 Coupe du cœur
 Coupe de l’appareil respiratoire
 Coupe de l’appareil digestif
 Coupe d’un rein
 Coupe de l’appareil urinaire

CHAP 1 : Le système osseux


INTRODUCTION
Le système osseux est l’ensemble formé de tous les os de notre corps. Les os sont
les structures solides et dures dont l’ensemble forme le squelette. Chez l’être humain, on
dénombre 208 os.
I- Fonction ou rôle du système osseux
 Il sert de charpente pour l’organisme
 Il élabore les éléments figurés du sang à partir de la moelle osseuse qu’il
contient
 Il représente une réserve importante des minéraux, en particulier le calcium
et le phosphore
II- Types et structures des os
- Les os longs : présentent une de leurs dimensions nettement plus
grande que les deux autres. EX : Fémur, Os de la jambe
- Les os courts : ont leurs trois dimensions sensiblement égales. EX :
Vertèbres
- Les os plats : ont une dimension nettement plus courte que les deux
autres. EX : Omoplate, os de la boite crânienne
NB : Leurs tailles et leurs formes sont variables

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III- Croissance des os
Pour leur croissance, les os contiennent du calcium, un sel minéral. Le calcium est
nécessaire à la croissance des os ; il y a aussi le périoste et le cartilage qui sont
responsables des croissances en épaisseur et en longueur de l’os. Il y a également la
moelle jaune, la moelle rouge, l’osséine, le phosphore
IV- Différents types de cellules osseuses
Il existe différents types de cellules osseuses qui sont : les granulocytes, les
macrophages, les monocytes et les ostéoclastes.
V- Tissus du système osseux
Les tissus osseux sont l’un des tissus les plus résistants de l’organisme, capable
de supporter les contraintes mécaniques, donnant à l’os son rôle de soutien du corps. Les
différents tissus du système osseux sont : le tissu cartilagineux, le tissu osseux.
VI- Coupe d’un os long (voir planche à dessin)
VII- Articulation
1) Définition
L’articulation est le lieu de réunion de deux ou plusieurs os. Son rôle est de relier
les os entre-eux.
2) Fonctionnement
Ils sont maintenus en place par les ligaments et peuvent être plus ou moins mobiles
selon leurs constitutions, leurs formes et la nature des éléments environnants.
3) Coupe d’une articulation (voir planche
à dessin)

CHAP 2 : Le système musculaire


INTRODUCTION
Le système musculaire est l’ensemble formé de tous les muscles de notre corps. Les
muscles sont les organes caractérisés par leur capacité à se contracter. Le corps en
renferme plus de 500 muscles.
I- Fonction ou rôle du système musculaire
Les muscles permettent d’effectuer les mouvements. On les trouve dans les
membres : le bras, la jambe, le dos, le ventre, le mollet, la cuisse……
II- Les tissus musculaires
Il existe trois types de tissus musculaires : les muscles striés, les muscles lisses
et les muscles cardiaques (le cœur).
III- Structure des muscles striés
Ils renferment les fibres musculaires très longues et de formes cylindriques,
toutes disposées dans le même sens. Ces muscles sont attachés aux os du squelette et
permettent les mouvements du corps et les expressions du visage.
IV- Contraction musculaire
Elle résulte de la contraction coordonnée de chacun des cellules de muscle. Il
existe quatre phases au cour de la contraction musculaire :
- L’excitation
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- Le couplage excitation-contraction
- La contraction proprement dite
- La relaxation
V- Groupes musculaires
Les différents groupes musculaires sont les parties du corps qui contiennent les
muscles. On a : les membres supérieurs, les membres inférieurs, le tronc, la tête et le
cou, la paroi abdominale.
VI- Coupe d’un muscle (voir planche à dessin)

CHAP 3 : Le système cardiovasculaire


INTRODUCTION
Le système cardiovasculaire est un système constitué du cœur et des vaisseaux
sanguins (veines, artères et capillaires). Le mouvement du sang dans les vaisseaux
sanguins est provoqué par une pompe : le cœur.
I- Fonction ou rôle du système cardiovasculaire
Son rôle est de distribuer aux organes à partir du sang, l’oxygène et les
nutriments indispensables à leur survit, et d’éliminer leurs déchets.
II- Organisation de l’appareil circulatoire
1) Composition
L’appareil circulatoire est formé par le corps et l’ensemble des vaisseaux qui
transportent le sang dans le corps. Il s’agit : les veines et les artères.
2) Système pulmonaire
Il permet la respiration, C’est-à-dire les échanges gazeux entre l’organisme et
l’environnement. Le système respiratoire regroupe les organes qui permettent d’inspirer et
d’expirer l’air dans le but de fournir de l’oxygène et d’éliminer le gaz carbonique.
III- Les vaisseaux sanguins
Il existe trois types : les veines, les artères et les capillaires.
- Les artères : transportent le sang chargé d’oxygène du cœur
jusqu’aux autres organes du corps.
- Les veines : transportent le sang des organes vers le cœur.
Il existe d’autres vaisseaux plus fins que les veines et les artères : les artérioles, les
veinules et les capillaires.
IV- Le cœur (voir planche à dessin)
1) Anatomie (voir planche)
2) Valve cardiaque
C’est un élément du cœur séparant les différentes cavités et empêchant le sang de
refluer dans le mauvais sens. Un cœur a quatre valves :
- La valve mitrale située entre l’oreillette gauche et le ventricule gauche
- La valve tricuspide entre l’oreillette droit et le ventricule droit
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- La valve aortique entre le ventricule gauche et l’aorte
- La valve pulmonaire entre le ventricule droit et l’artère pulmonaire
V- Activité cardiaque et cycle cardiaque
1) Activité cardiaque
Le rythme cardiaque est en moyenne de 75 battements par minute pour un
Homme adulte au repos. On peut écouter le bruit du cœur à l’aide d’un appareil appelé
stéthoscope. Le rythme cardiaque varie selon les personnes et les situations.
2) Cycle cardiaque
Le cycle cardiaque est constitué de deux phases :
Le sang entre dans le cœur par les oreillettes et en ressort par les ventricules.
- Lorsque le cœur est rempli du sang, il se relâche.
- Lorsque le cœur veut expulser du sang, il se contracte.

CHAP 4 : Le système lymphatique


INTRODUCTION
Le système lymphatique est l’ensemble des structures qui permet la formation et
la circulation de la lymphe, un liquide incolore ou légèrement jaunâtre.
I- Fonction ou rôle du système lymphatique
Le système lymphatique joue un rôle dans le transport des nutriments comme les
lipides. Mais, aussi et surtout dans le système immunitaire.
II- Vaisseaux et ganglions lymphatiques
Le système lymphatique englobe les vaisseaux lymphatiques qui parcourent
tout le corps humain et dans lesquels circule la lymphe.
III- Drainage lymphatique
Il favorise une meilleure circulation et permet de faire remonter la lymphe.
L’action de la lymphe permet l’élimination des toxines et donc au corps de détruire tout ce
que les veines ne peuvent pas transporter. Un drainage lymphatique aide les petits
vaisseaux lymphatiques à faire remonter la lymphe vers les veines et le cœur.
IV- Amygdale, rate et thymus
 Les amygdales : sont situés dans la sphère ORL (Oto-rhino-laryngologie) et sont
au nombre de cinq paires. Elles exercent un rôle important dans la défense de
l’organisme contre les agents extérieurs, tels que les virus et les bactéries en
fabriquant les anticorps pour lutter contre les éléments étrangers.
 La rate : C’est au niveau de la rate que sont fabriqués les globules rouges, elle
joue aussi un rôle dans l’épuration du sang, en éliminant les bactéries et les vieilles
cellules.
 Le thymus : C’est une glande essentielle à la maturation du système immunitaire.
Il contribue au développement des lymphocytes T, cellule de garde participant aux
réactions immunitaires.
V- Sang
1) Rôle
Le rôle du sang est d’assurer le transport des gaz respiratoires (oxygène et gaz
carbonique) au cour de la respiration, les nutriments, les anticorps et mes hormones.
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2) Les constituants du sang
Les différents constituants du sang sont : le plasma, les globules blancs ou
leucocytes, les Globules rouges ou hématies, les plaquettes.
VI- Groupes sanguins
Chez l’être humain, il existe 04 groupes sanguins : A, B, AB et O.
 Les personnes du groupe sanguin A donnent du sang aux personnes du
groupe A et AB, et reçoivent des groupes A et O.
 Les personnes du groupe sanguin B donnent du sang aux personnes du groupe
B et AB, et reçoivent des groupes B et O.
 Les personnes du groupe sanguin AB donnent du sang aux personnes du
groupe AB et reçoivent des groupes A, B, AB et O.
On dit alors que les personnes du groupe AB sont les receveurs universels et
celles du groupe O sont des donneurs universels.

CHAP 5 : Le système respiratoire


INTRODUCTION
La respiration est le phénomène par lequel les êtres vivants
absorbent de l’oxygène et rejettent le gaz carbonique. Elle a lieu dans l’appareil
respiratoire au niveau des poumons.
I- Fonction
L’appareil respiratoire a pour rôle de fournir de l’oxygène au sang et d’expulser
du corps des déchets gazeux comme le gaz.
II- Appareil respiratoire
1) Anatomie (voir planche à dessin)
2) Voies aériennes intra pulmonaires
Les poumons sont les structures roses grisâtres, très résistantes et élastiques. Ils
sont séparés des organes intrathoraxiques par une séreuse, la plèvre qui permet leur
glissement lors des mouvements respiratoires.
3) Voies aériennes extra pulmonaires
Ces voies formées de structures tubulaires flexibles, filtrent, humidité et règlent
la température de l’air inspiré. Elles débutent par le vestibule nasal, et se poursuivent par
la cavité nasale qui représente des replis ostéocartilagineux, les cornets.
III- Echanges gazeux
Les échanges gazeux ont lieu au niveau des poumons entre le sang et les
alvéoles pulmonaires. Elles consistent à absorber le dioxygène et à rejeter le gaz
carbonique. Elles s’effectuent aussi au niveau des vaisseaux sanguins et des cellules.
IV- Mécanismes respiratoires
La ventilation pulmonaire assure la prise dans l’atmosphère ambiante
d’oxygène et le rejet du gaz carbonique.

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CHAP 6 : Le système digestif
INTRODUCTION
Le système gastro intestinal est le système d’organes des animaux
pluricellulaires qui prend la nourriture, la digère pour en extraire de l’énergie et des
nutriments, et évacue le surplus en matières fécales.
I- Rôle ou fonction du système digestif
L’appareil digestif est un système complexe qui joue un rôle capital dans
l’absorption des nutriments indispensable à l’organisme.
II- Composition
L’appareil digestif s’étend de la bouche à l’anus, donc il est composé de
l’estomac, du gros intestin, de l’intestin grêle, de l’œsophage, des glandes salivaires et
des vésicules biliaires…..
III- Organes digestifs hauts
- Nous avons la bouche qui es limitée par deux lèvres en avant, en haut par la
voute du palais et la voile du palais qui la sépare des fosses nasales. En bas
par le plancher de la bouche, sur les cotés par les deux joues.
- Nous avons aussi les dents qui sont les organes durs dont le rôle est de triturer
les aliments ingérés afin de permettre une meilleure assimilation de ceux-ci.
On a : les incisives, les canines, les molaires et les prémolaires.
- Nous avons aussi la langue, les glandes salivaires et le pharynx.
IV- Mécanismes digestifs
1) Déglutition
Elle assure la progression des aliments dans l’œsophage une fois ceux-ci
compactés. Elle fait intervenir l’action synchronisée de plusieurs organes : langue, palais
et pharynx.
2) Estomac
Il assure deux fonctions : la rétention du bol alimentaire et la dégradation
chimique des aliments. Il permet la digestion des protéines et l’absorption de la vitamine
B12 indispensable à la nutrition des globules rouges.
3) Gros intestin ou colon
Il forme la dernière partie du tube digestif et a pour rôle d’éliminer les déchets.
4) Rectum
Les selles transitent par le rectum, ou elles sont stockées avant la défécation,
induite par un mécanisme reflexe.
5) Intestin grêle
Il est constitué de trois segments : le duodénum, le jéjunum et l’iléon. Dans
l’intestin grêle, les nutriments contenus dans le chyme sont exposés à des enzymes
produites par le pancréas et à la bile produite par le foie.
6) Pancréas et foie
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Le foie produit la bile qui est la mise en réserve dans la vésicule biliaire.
Le pancréas sécrète deux types d’hormones qui interviennent dans la
régulation du taux du glucose dans le sang : l’insuline et le glucagon.
V- Pancréas exocrine-pancréas endocrine
- Le pancréas exocrine : est une glande acineuse composée des ilots de
langerhans chargée de produire les cellules alpha et beta du pancréas.
- Le pancréas endocrine : est une glande qui synthétise les hormones. Il
joue un rôle important dans la régulation de la glycémie.
VI- Anatomie du tube digestif (voir planche à
dessin)

CHAP 7 : Le système urinaire


INTRODUCTION
L’appareil urinaire est l’appareil permettant l’évacuation des produits du
corps humain sous forme liquide appelé Urines.
I- Fonction ou rôle du système urinaire
Le système urinaire assure par conséquent l’épuration du sang ainsi que le
maintien de l’homéostasie au sein de l’organisme. Il maintien l’équilibre sanguin.
II- Composition
Le système urinaire est constitué de deux reins, des uretères, des urètres, de
la vessie, de la voie urinaire.
III- Rein
1) Anatomie (voir planche à dessin)
2) Epuration et régulation du milieu extérieur
Le rein joue deux rôles : celui d’épuration et celui de régulation.
a- Epuration
Les reins permettent d’extraire les toxines, les déchets métaboliques du sang
et les sels excédentaires ; pour les éliminer dans les urines : C’est l’épuration.
b- Régulation
Les reins ont aussi pour rôle de :
- Maintenir la pression artérielle
- Stimuler la production des globules rouges
- Assurer l’équilibre en minéraux
- Assurer l’équilibre acido-basique
IV- Fonction endocriniennes du rein
1) La rénine
C’est une enzyme secrétée par une zone de rein situé près des glomérules
et nommé appareil juxta glomérulaire.
2) L’érythropoïétine
Cette hormone est secrétée par les reins et incite la moelle osseuse à
produire les globules rouges indispensables au transport de l’oxygène dans notre
organisme.

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3) Vitamine D
Elle protège contre les maladies osseuses et aide l’intestin à absorber les
minéraux comme le calcium et le phosphore.
V- Voies excrétrices urinaires
1) Uretères
Ce sont les conduits qui transportent l’urine des bassinets vers la vessie ;
Chez l’homme, il permet le passage de sperme.
2) Vessie
C’est l’organe du système urinaire dont la fonction est de
recevoir l’urine terminale produite par les reins puis, de la conserver avant son
évacuation au cours de la miction.
VI- Anatomie du rein (voir planche à dessin)

PROGRAMME DETAILLE DE DEUXIEME ANNEE


ENSEIGNEMENT INDUSTRIEL ( MACO-COME-
MENU-EE-MARE)

CHAPO : Définition des concepts clés

CHAP1 : Le système reproducteur

CHAP2 : Les cinq sens

CHAP3 : Le système nerveux

CHAP4 : Le système endocrinien

CHAP5 : Quelques définitions

CHAP6 : Le repérage

CHAP7 : Procédures et consignes


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CHAP8 : Modes d’utilisation des moyens de
secours

CHAP 9: Protection individuelle et


collective

CHAP 0 : Définition des concepts clés


 La santé : C’est l’absence de menace prévisible et un certain bien être
physique, C’est l’état d’être sain ou de celui qui n’est pas malade.
 La sécurité : C’est l’état d’esprit confiant et tranquille de celui qui se croit à l’abri
du danger.
 L’environnement : C’est l’ensemble constitué d’un milieu de vie.
 La qualité : C’est la manière d’être (bonne ou mauvaise, grande ou petite etc…)
de quelque chose ou de quelqu’un.
 L’hygiène : C’est l’ensemble des règles à suivre pour la conservation de la santé.

CHAP1 : Le système reproducteur


INTRODUCTION
Le système reproducteur d’un organisme est aussi appelé appareil
génital, C’est le système biologique constitué de l’ensemble des organes
anatomiques affectés aux fins de reproductions.
I- Appareil génital masculin
1) Composition
Il est constitué de : testicules, pénis, prostate, scrotum, vésicules
séminales, canal déférent, prépuce, gland….
2) Fonction
Son rôle est de fabriquer les spermatozoïdes contenus dans le sperme et prêt
pour la fécondation.

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3) Anatomie (voir planche à dessin)
II- Appareil génital féminin
1) Composition
Il est constitué de : trompe de Fallope, col de l’utérus, vagin,
ovaires, utérus, clitoris, vulve…
2) Fonction
Il accueille les spermatozoïdes qui migrent vers les trompes à la
recherche de l’ovule qu’ils vont féconder.
3) Anatomie (voir planche à dessin)
III- Spermatogénèse
C’est la formation des gamètes males. Elle se fait grâce à un mode de
division cellulaire appelé méiose.
IV- Erection et éjaculation
 Erection : C’est le dressement du pénis avant tout rapport sexuel. Le pénis est
l’organe de la copulation chez l’homme. Il se gonfle de sang avant tout rapport
sexuel.
 Ejaculation : C’est l’émission du sperme par un individu male avant, pendant ou
après un rapport sexuel.
V- Cycle menstruel
C’est l’ensemble des phénomènes physiologiques, survenant le plus
souvent de façon périodique, qui prépare l’organisme de la femme à une éventuelle
fécondation.
Le cycle menstruel a trois phase qui sont : la phase folliculaire, la phase
ovulatoire, la phase lutéale, la phase menstruelle.
VI- Fécondation
C’est la fusion d’un gamète male et d’un gamète femelle pour former un
œuf. Elle se déroule précisément entre un spermatozoïde et un ovule au niveau des
trompes.
VII- Migration
C’est un phénomène à la cour duquel les spermatozoïdes vont à la rencontre
de l’ovule pour la fécondation ; dans le même temps commence une grossesse.
VIII-Embryon
L’étape de l’embryon commence à la fécondation et s’achève à la 12 ème
semaine de la grossesse.
IX- Fœtus
1) Son évolution
Le terme fœtus est appliqué à un embryon d’un certain stade de
développement, lorsqu’il présente les caractéristiques morphologiques de son espèce. Elle
dure de la 12ème semaine à l’accouchement.
2) Les annexes du fœtus
a- Le placenta

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C’est un organe unique qui relie physiquement et biologiquement
l’embryon en développement à la paroi utérine. Durant la grossesse, il apporte de l’eau à
l’embryon et au fœtus, les nutriments et le dioxygène ; et évacue le gaz carbonique et les
déchets métaboliques tels que l’urée.
b- Le cordon ombilical
C’est l’organe qui joint le placenta de la mère enceinte au fœtus ou à
l’embryon. C’est dans ce cordon que circulent les vaisseaux sanguins qui alimentent
l’embryon puis le fœtus pendant la grossesse.
c- Le liquide amniotique
C’est un liquide biologique contenu dans le sac amniotique et dans lequel
baigne l’embryon ou le fœtus chez les mammifères.
X- accouchement
C’est la sortie du bébé au terme de la grossesse. Il se déroule en trois
phases : le travail, la délivrance et l’accouchement proprement dit.une femme qui
accouche pour la première fois est appelée primipare et celle qui a déjà accouché plusieurs
fois est une multipare. On dit d’un enfant qu’il est prématuré lorsqu’il est né avant neuf
mois.

CHAP2 : Les cinq sens


INTRODUCTION
Les organes de sens nous permettent d’explorer le monde. Il s’agit de : le vue
(œil), l’odorat (le nez), l’ouïe (oreille), toucher (peau) et gout (langue).
I- La vue
1) Rôle
L’œil nous permet de voir les couleurs de la forme et l’étendue des objets.
2) Anatomie (voir planche à dessin)

II- L’odorat
1) Rôle
Le nez est l’organe de l’odorat, pourvu de nerfs olfactifs ; il nous permet de sentir
les odeurs.
2) Anatomie (voir planche à dessin)
III- L’ouïe
1) Rôle
L’oreille est l’organe de l’ouïe. Il permet d’entendre les bruits ou les sons.
2) Anatomie (voir planche à dessin)
3) Audition et vieillissement

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L’audition peut avoir des problèmes de vieillissement dus à la disparition des
cellules ciliées qui tapissent l’oreille interne. L’individu devient sourd.

IV- Le toucher
1) Rôle
La peau est l’organe du toucher. Elle nous permet de reconnaitre la forme des
objets.
2) Anatomie (voir planche à dessin)

V- Le gout
1) Rôle
La langue est l’organe du gout, son rôle est de discerner les saveurs d’une
substance liquide ou solide grâce à des récepteurs sensoriels situés dans la cavité buccale.

2) Anatomie (voir planche à dessin)

CHAP3 : Le système nerveux


I- Rôle du système nerveux
Le système nerveux permet à l’Homme de percevoir l’environnement, de se
repérer, de bouger, de parler, d’apprendre ou de créer, mais aussi de respirer.
II- Composition du système nerveux
Le système nerveux comprend trois éléments : le cerveau, la moelle épinière et les
nerfs.
- Le cerveau est l’organe de la pensée et de la perception.
- La moelle épinière est une substance qui se trouve à l’intérieur de la
colonne vertébrale
- Les nerfs sont les faisceaux constitués par les prolongements des
neurones. Ils transmettent les informations d’un endroit du corps à un
autre.
III- Tissus du système nerveux
Les tissus du système nerveux sont : les neurones et les tissus nerveux de soutien.
IV- Système nerveux central
Le système nerveux central est constitué de l’encéphale et de la moelle épinière.
 L’encéphale est constitué du cerveau, du cervelet et du bulbe rachidien.
Le système nerveux central est enfermé dans le crane et dans le canal vertébral de la
colonne vertébrale. Il est entouré par les méninges.

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Le système nerveux central est encore constitué de : cortex, diencéphale, tronc
cérébral.

V- Système nerveux autonome


Le système nerveux autonome est constitué du système nerveux sympathique et du
système nerveux parasympathique
VI- Système nerveux périphériques
Le système nerveux périphérique est constitué des nerfs. On distingue deux types
de nerfs qui sont : les nerfs crâniens et les nerfs rachidiens.
Chez l’Homme, on trouve 31 paires de nerfs rachidiens et 12 paires de nerfs
crâniens.
VII- Arc reflexe
C’est le trajet suivit par l’influx nerveux du point excité à l’effecteur.

CHAP4 : Le système endocrinien


I- Définition et rôle
Le système endocrinien est l’ensemble des organes et des tissus qui fabriquent et
libèrent les hormones.
II- Hormones et rôles
1) Hypothalamus
C’est la région du cerveau responsable de l’homéostasie (maintien des paramètres
biologiques de l’organisme) du comportement sexuel et des émotions.
2) Hypophyse
C’est une glande endocrine reliée à la partie antérieure du cerveau sécrétant
plusieurs hormones importantes.
III- Glandes endocriniennes et rôles
1) La thyroïde
C’est une glande endocrinienne présente chez presque tous les vertébrés, située à
la partie inférieure du cou, et joue un rôle majeur dans la croissance et la différenciation
des cellules.
2) La parathyroïde
C’est une petite glande oblongue et aplatie située dans la région du cou, sur la
face postérieure de la thyroïde. Chez l’Homme, elles sont au nombre de quatre paires.
3) La glande pancréatique
Le pancréas est une glande située dans l’abdomen, en arrière de l’estomac. Il
renferme les ilots de Langerhans, groupes de cellules qui sécrètent l’insuline et le
glucagon.
4) Les glandes surrénales
Ce sont les glandes endocriniennes situées chez l’Homme, au dessus de
l’extrémité supérieure de chaque rein. Il existe deux glandes surrénales : la
médullosurrénales qui sécrète de l’adrénaline et la corticosurrénale qui sécrète le
cortisol et la corticostérone.
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IV- Régulation thermique
 Température du corps : Chez l’Homme, la température corporelle est
en moyenne de 370C ; 36,40C et 37,20 constituants les limites normales. Si la
température est très élevée, les fonctions cellulaires peuvent être baissées et
les cellules elles-mêmes endommagées ; si elle est basse, la vitesse à la
quelle les aliments sont métabolisés diminue.
 Sueur : C’est un liquide organique aqueux, légèrement troublé, de saveur
salée, à l’odeur plus ou moins forte, produit par les glandes sudoripares de
façon constante mais en quantité variable en fonction des phénomènes
physiques, évacuée par les pores de la peau ou il se vaporise au contact de
l’air.

CHAP5 : Quelques définitions


1) Accident de travail : C’est un accident qui survient au cour d’un travail. EX :
électrocution
2) Maladie professionnelle : C’est une maladie due à l’exercice d’une profession.
EX : saturnisme, silicose
3) Dommage : C’est l’ensemble des dégâts matériaux ou préjudices causés à une
personne.
4) Fatigue : C’est la lassitude résultant d’un effort prolongé.
5) Prévention : C’est l’ensemble des mesures organisées pour prévenir certains
risques.
6) Situation de travail : C’est l’état général d’un groupe ou d’un individu dans un
travail.
7) Travail prescrit : C’est un travail ordonné ou recommandé à un individu ou
groupe d’individu.
8) Phénomène dangereux : C’est un fait ou expérience qui constitue un danger.
EX : ambiance sonore, lumineuse et thermique.
9) Dommages d’origine accidentelle
a) Fracture
C’est la cassure ou rupture de l’os.
b) Brulure

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C’est la lésion sur une partie du corps produite par un feu ou un objet chaud.
10) Atteintes à la santé liée au travail
a) Fatigue visuelle
C’est la lassitude résultant d’un effort prolongé effectué par les yeux.
b) Douleurs posturales
C’est la souffrance physique du corps.
c) Fatigue auditive
C’est la fatigue liée à l’audition, aux oreilles.
d) Stress
Troubles psychiques et organiques résultant d’un traumatisme.

CHAP6 : Le repérage
INTRODUCTION
Le repérage est le fait de déterminer la position d’une chose ou d’une personne. Il

existe trois types de repérages qui sont : les symboles, les signaux et les couleurs.
I- Les symboles
Un symbole peut être un objet, une image, un mot écrit, un son ou une marque
particulière qui représente quelque chose d’autre par association, ressemblance. EX :
symbole du code de la route.
II- Les couleurs
C’est la perception visuelle de la répartition spectrale de la lumière visible. Elle
permet de coder une information. EX : couleurs du drapeau

III- Les signaux


C’est un message codé de façon à pouvoir être communiqué à distance. EX :

signaux maritimes, routiers, de détresse….

CHAP7 : Procédures et consignes


INTRODUCTION
On appelle procédure l’ensemble des règles qui doivent être respectées pour la
connaissance de certains droits.

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La consigne est l’instruction formelle donnée à quelqu’un, qui est chargé de
l’exécuter.
I- Circulation
Le code de la route indique que : quand un piéton est contraint à circuler sur la
route, il doit avancer face à la circulation. Il doit : vérifier l’arrière des véhicules, évaluer
leur vitesse, jauger la distance à laquelle ils vont passer
II- Incendie
Dans chaque entreprise, l’affichage des consignes de sécurité est obligatoire, il doit
être visible de tous et rédigé de manière simple. En cas d’incendie, la première procédure
est de déclencher l’alarme et évacuer le personnel ; ensuite, la réaction rapide du personnel
à proximité pour contenir le début de l’incendie dans l’attente des secours extérieur. Enfin,
l’alerte des secours extérieurs.
III- Evacuation
Elle consiste à faire cheminer en sécurité l’ensemble des personnes présentes vers
l’extérieur des bâtiments ou elles se regroupent au niveau d’un point de rassemblement.
IV- Risques exceptionnels
Ce sont les risques de guerre civiles ou étrangères, hostilités et représailles, acte de
sabotage ou de terrorisme, émeutes, mouvements populaires, grèves et autres évènements
analogues. Ils sont exclus de la garantie des risques ordinaires.

CHAP8 : Modes d’utilisation des moyens


de secours
INTRODUCTION
En cas de danger, certains moyens de secours sont recommandés. Nous
montrerons dans ce chapitre comment utiliser ces moyens de secours.
I- Extincteurs
L’extincteur est utilisé pour éteindre le feu, son utilisation sollicite une
formation. Il existe plusieurs types d’extincteurs et chaque type est spécifique à chaque
feu. Il faut d’abord :
- Préparer l’appareil (l’extincteur)
- Viser la base du feu
- Si vous avez réussi à éteindre le feu, restez tout près pour éviter qu’il
ne reprenne pas.
- Achetez aussitôt un nouvel extincteur pour remplacer l’ancien que
vous avez utilisé.
II- Réseau incendie
Les bornes incendies font parties des installations spécifiques destinées à lutter
contre l’incendie. Le réseau doit être pourvu de réserves suffisantes pour permettre
l’extinction d’un incendie.
III- Couverture anti-feu

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C’est un accessoire de lutte contre l’incendie, son mode d’action consiste à
étouffer le feu et d’éteindre le feu sur un être vivant.
IV- Douche et lave-œil
Les douches d’urgences et oculaires assurent une décontamination sur place.
Elles permettent aux travailleurs de rincer à grande eau les substances dangereuses
pouvant causer une blessure ; ce qui nécessite le port des lunettes et l’utilisation des
équipements de protection individuelle et collectif lors du travail.

CHAP 9: Protection individuelle et


collective
INTRODUCTION
Pour se protéger soi-même et protéger les autres, il existe des mesures à prendre
et des équipements de protection appropriés.
I- Equipements de protection individuelle et collective
1) Protection individuelle
C’est le fait de se protéger soi-même au cour d’un travail. Nous pouvons
utiliser les équipements comme : les vêtements de protection, les gants, les lunettes ou
masque de protection, le casque de protection.
2) Protection collective
C’est le fait de se protéger soi-même et avec les autres. Nous pouvons citer :
l’extincteur contre les incendies, les échelles, les téléphones pour appeler en cas
d’urgence, un système de sécurité incendie.

Support de cours- Santé-Sécurité-Environnement/1ème à 4ème Années/ Enseignement Technique.Page 19


IIIème PARTIE : COURS DE 3èmes
ANNEES II
PROGRAMME
CHAP 1 : Activité physique
CHAP 2 : Activité mentale
CHAP 3 : Ambiance lumineuse
CHAP 4 : Ambiance sonore
CHAP 5 : Ambiance thermique
CHAP 6 : Modes de vie et travail
CHAP 7 : Exposition au risque électrique
CHAP 8 : Exposition au risque chimique
CHAP 9 : Exposition au risque biologique
CHAP 10 : Exposition aux risques liés aux
circulations

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CHAP 11 : Exposition aux risques mécaniques
ou risques liés aux machines et outillages

CHAP 1 :Activité physique

INTRODUCTION
On appelle activité physique toute activité ayant trait au sport, concernant les muscles et les os. C’est tout
mouvement produit par les muscles squelettiques.

I- DIFFERENTS TYPES D’ACTIVITE PHYSIQUE

1) La posture (assise, debout, couché, courbé…..)


C’est la position du corps ou d’une de ses parties dans l’espace. Il existe des bonnes et des mauvaises
postures.
2) La manutention
C’est l’action de se déplacer ou de manipuler les objets. EX : manutention en milieu de travail.
3) Le déplacement
C’est l’action de se déplacer, le fait d’aller d’un lieu à un autre.

II- COUT PHYSIOLOGIQUE DE L’ACTIVITE MUSCULAIRE

a) Dépense énergétique
C’est la quantité d’énergie dépensée par une personne. Elle est utilisée pour permettre à l’organisme
de fonctionner correctement et d’assurer toutes ses fonctions de bases.
b) Fréquence cardiaque et respiratoire
 La fréquence cardiaque : C’est le nombre de battement du cœur par minute.
 La fréquence respiratoire : C’est le nombre d’inspiration et d’expiration par minute.

III- ROLE DES MUSCLES SQUELETTIQUES

Les muscles squelettiques permettent aux corps d’effectuer un mouvement donné.


IV- PHYSIOPATHOLOGIE
Il existe de nombreuses pathologies ou maladies liées à l’activité physique.
a) La fatigue musculaire
C’est la fatigue liée au muscle.
Support de cours- Santé-Sécurité-Environnement/1ème à 4ème Années/ Enseignement Technique.Page 21
b) La tendinite
C’est une inflammation des tendons, ces cordes qui relient les muscles aux os.
c) L’usure articulaire
C’est une maladie qui attaque les articulations. EX : l’arthrose
d) La lombalgie
C’est un état douloureux du rachis lombaire. Il s’agit du mal des reins ou du tour des reins, elle peut
devenir chronique.
e) Le lumbago
C’est une crise de lombalgie vive, aigues. Douleur au niveau des lombes, parties basses du dos.
f) La sciatique
C’est une douleur vive ressentie le long d’un des deux nerfs sciatiques situés à l’arrière de chacune des
jambes. Ce sont les nerfs les plus volumineux de l’organisme.
g) La hernie discale
C’est la saillie d’un organe ou d’une partie d’organe (le plus souvent l’intestin) hors de sa position
habituelle.
h) Les déformations du squelette
La colonne vertébrale est la principale structure de soutien de notre squelette. Ses principales
déformations sont : la scoliose, la lordose et la cyphose.

V- PREVENTION DES PATHOLOGIES LIEES A L’ACTIVITE PHYSIQUE

Pour prévenir les maladies citées plus haut ; nous devons :


 Avoir une bonne adaptation au poste de travail
 Pratiquer du sport
 Consommer une alimentation riche en calcium

CHAP 2 : Activité mentale


INTRODUCTION
Une activité mentale est une opération qui fait intervenir le cerveau et les neurones.
I- NOTION DE CHARGE MENTALE
La charge mentale est une théorie qui explique les échecs ou les réussites des personnes
essentiellement en activité d’apprentissage, mais aussi en activité de résolution des problèmes.
II- PATHOLOGIES LIEES A L’ACTIVITE MENTALE
1) Le surmenage

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C’est l’ensemble des troubles consécutifs à une activité physique ou intellectuelle exercée a delà du
seuil de la fatigue.
2) L’anxiété (inquiétude, angoisse)
C’est un état psychologique et physiologique caractérisé par des composants émotionnels, cognitifs et
comportementaux.
3) Le stress
 Définition : C’est l’ensemble des réactions de l’organisme lorsqu’il est soumis à des contraintes.
 Origine : Le stress est issu d’un stimulus d’ordre physique, mental, social ou émotionnel auquel il
faut s’ajuster.
 Ses indicateurs : On a l’agent du stress, la réaction du stress et l’attitude.
 Les symptômes : Nous avons les symptômes physiques : tensions musculaires, problèmes
digestifs, problème du sommeil ou d’appétit, maux de tête, vertige fatigue. Les symptômes
émotionnels et mentaux : agitation, inquiétude, manque de joie, mélancolie. Les symptômes
comportementaux : désorganisation, absentéisme, abus de la télévision, consommation
d’alcool et du tabac.
 Conséquences : changement de couleur de la peau, muscles tendus, réaction du foie (production
élevée du glucose), sécrétion accrue des globules blancs et rouges.
III- PREVENTION DES MALADIES LIEES A L’ACTIVITE MENTALE
Comme moyens de prévention de ces maladies, nous avons :
- La bonne organisation du travail
- S’exprimer et communiquer dans l’entreprise
- Prévoir les temps de divertissement
- Prévoir les heures de repos

CHAP 3 : Ambiance lumineuse

INTRODUCTION
Nous pouvons parler d’ambiance lumineuse s’il existe une source de lumière ; si un objet est éclairé
par cette lumière et s’il est dans le champ de vision d’un sujet.
I- SOURCES LUMINEUSES
Il existe deux types de sources lumineuses :
- La lumière naturelle. EX : la lumière du soleil, la lumière de la lune
- La lumière artificielle. EX : la lumière de la lampe à incandescence, la lumière de la bougie
II- GRANDEURS CARACTERISTIQUES D’UN ECLAIRAGE
Le flux lumineux est l’une des grandeurs caractéristiques d’un éclairage qui permet de caractériser une
source. On peut aussi citer la cellule photoélectrique comme grandeur.
Support de cours- Santé-Sécurité-Environnement/1ème à 4ème Années/ Enseignement Technique.Page 23
III- CONFORT VISUEL
1) Définition
C’est une impression subjective liée à la quantité, à la distribution et à la qualité de la lumière.
2) Les conditions d’un confort visuel
- Le niveau d’éclairement de la tache visuelle
- L’absence d’ombres gênantes
- Une teinte de lumière agréable
- L’absence d’éblouissement
- L’absence de contraste
IV- PATHOLOGIES LIEES A L’AMBIANCE LUMINEUSE
1) Fatigue visuelle
C’est la fatigue oculaire, des yeux.
2) La myopie
C’est lorsque l’individu est incapable de voir les objets éloignés. Elle se corrige par le port des
lunettes à lentilles divergentes.
3) L’hypermétropie
C’est lorsque l’individu est incapable de voir les objets rapprochés. Elle se corrige par le port des
lunettes à lentilles convergentes.
4) Le daltonisme
C’est l’incapacité de distinguer diverses couleurs. Le plus souvent, le malade confond le vert et le rouge.
5) La presbytie
C’est le vieillissement de l’œil.
V- PREVENTION DES PATHOLOGIES LIEES A L’AMBIANCE LUMINEUSE
- Respecter li niveau d’éclairement recommandé pour chaque activité
- Eviter de trop s’approcher de l’écran de la télévision.

CHAP 4 : Ambiance sonore

INTRODUCTION
Une ambiance sonore est l’ensemble des sons environnants d’une scène, servant généralement à l’a
définir.
I- ONDE SONORE ET BRUIT
1) Onde sonore
C’est une perturbation mécanique qui se propage dans un milieu matériel.
2) Bruit
C’est l’ensemble des sons produit par les vibrations plus ou moins irrégulières ; C’est tout phénomène
perceptible par l’ouïe.
II- LES DIFFERENTS SEUILS LIES A L’AMBIANCE SONORE
- Seuil d’audition
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- Seuil de fatigue
- Seuil légal
- Seuil de douleur
III- PATHOLOGIES LIEES A L’AMBIANCE SONORE
1) Effet de masque
On parle de masquage quand un son est rendu inaudible par un autre son.
2) Fatigue auditive
C’est la fatigue liée aux oreilles.
3) Surdité
C’est un état pathologique de l’audition caractérisée par une perte partielle ou totale de la perception des
sons.
IV- PREVENTION DES PATHOLOGIES LIEES A L’AMBIANCE SONORE
- La suppression ou réduction des bruits
- Le port d’un casque de protection pour oreilles est autorisé

CHAP 5 : Ambiance thermique

INTRODUCTION
L’ambiance thermique est l’ensemble des conditions de température et de rayonnement, d’humidité et de
vent auxquelles sont exposés les agents.
I- ELEMENTS DE LA THERMOREGULATION
- Production de la chaleur par l’organisme
- Déperdition de chaleur par l’organisme
II- LES MOYENS DE LUTTE CONTRE LE FROID
- La vasoconstriction : diminution du diamètre des vaisseaux sanguins
- Le métabolisme : ensemble des réactions chimiques qui se déroulent au sein d’un être vivant pour
lui permettre notamment de se maintenir en vie, de se reproduire, de se développer et de répondre
aux stimuli de son environnement.
- Le frisson thermique : réaction du corps face aux agents externes. (froid, agents allergènes)
III- LES MOYENS DE LUTTE CONTRE LA CHALEUR
- La vasodilatation : augmentation du diamètre des vaisseaux sanguins
- La sudation : c’est la production de la sueur

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IV- LE CONFORT THERMIQUE
1) Définition
C’est un état de satisfaction du corps vis-à-vis de l’environnement.
2) Les paramètres du confort thermiques
On a : l’habillement, le métabolisme, les mouvements d’air, l’humidité, la température de
l’environnement, l’activité physique de chaque individu, le rayonnement.
V- PHYSIOPATHOLOGIES LIEES A L’AMBIANCE THERMIQUE
1) Physiopathologies en ambiance chaude
- Nous avons la transpiration, la soif, la fatigue, les nausées, les vertiges.
2) Physiopathologies en ambiance froide
- Les frissons, le rhume, l’angine et la bronchite.
VI- PREVENTION DES PATHOLOGIES LIEES A L’AMBIANCE THERMIQUE
- Isolation thermique
- Ventilation et climatisation
- Boissons
- Vêtements
- Pauses

CHAP 6 : Modes de vie et travail

INTRODUCTION
Le mode de vie et travail indique la manière dont l’homme doit vivre et s’adapter au travail.
I- INFLUENCE RECIPROQUE
L’influence réciproque est un ensemble de pressions plus ou moins contraignantes. Elle englobe des
formes diverses de pressions sociales qui visent à modifier les comportements sociaux.
II- ALIMENTATION
C’est le domaine de tout ce qui se rapporte à la nourriture, permettant à un organisme vivant de
fonctionner et de survivre. Elle doit être saine et riche.
III- RYTHMES BIOLOGIQUES
Il joue un rôle majeur dans le fonctionnement des organismes vivants, par exemple dans les cas des
pulsations cardiaques, des mouvements des paupières ou respiratoires, des rythmes repas/digestion.
IV- MEDICAMENTS ET PSYCHOTROPES
Ils agissent sur les mécanismes neurobiologiques du cerveau. Au niveau du système nerveux,
l’activité psychique se traduit par des réactions biochimiques au sein des cellules nerveuses.
EX : la drogue, le tabac.

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CHAP 7 : Exposition aux risques électriques
INTRODUCTION
Les accidents de travail d’origine électrique se produisent toujours lors des opérations d’installation.
Parmi ces accidents, nous pouvons citer l’électrisation et l’électrocution.
I- ELECTRISATION ET ELECTROCUTION
 Electrisation : C’est le passage du courant électrique dans le corps de l’être humain.
 Electrocution : C’est le passage du courant dans le corps d’un être humain entrainant
la mort.
II- PHYSIOPATHOLOGIES
1) Brulure
Ce sont les lésions de la peau provoquées en général par une exposition à la chaleur.
2) Tétanisation musculaire
C’est une crampe prolongée qui empêche le muscle de se décontracter.
III- PREVENTION
1) Texte règlementaire
C’est un acte administratif émanant d’une autorité exécutive ou administrative.
2) Niveaux d’habilitation électrique
Ces niveaux sont :
BO : signifie Basse tension- travaux d’ordre non électrique
B1 : signifie Basse tension- travaux d’ordre électrique
HO : signifie Haute tension- travaux d’ordre non électrique
H1 : signifie Haute tension- travaux d’ordre électrique

CHAP 8 : Exposition aux risques chimiques


INTRODUCTION
De nombreux produits chimiques passent parfois inaperçus sur les lieux de travail ; ils ont des
effets et sur son environnement.
I- IDENTIFICATION DES PRODUITS CHIMIQUES
1) Produits d’origines organiques
Ils sont présents dans tous les secteurs d’activités. On a : les solvants, les colles, les fluides, les
diluants et les dégraissants.
2) Produits d’origines minérales
Ils entrent en contact avec le corps humain et peuvent perturber le fonctionnement de
l’organisme. Il s’agit : l’huile, les poussières, les fumées…
II- TOXICITE ET ECOTOXICITE DES PRODUITS CHIMIQUES
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1) Toxicité
C’est la mesure de la capacité d’une substance à provoquer des effets néfastes et mauvais pour la
santé.
2) Ecotoxicité
C’est l’effet néfaste d’une substance chimique sur les organismes vivants et leur organisation
fonctionnelle.
III- PHYSIOPATHOLOGIES
a) Voies de pénétration dans l’organisme
Les voies de pénétration des produits toxiques dans l’organisme sont :
- Voie nasale (à travers les narines)
- Voie alimentaire (à travers les aliments)
- Voie cutanée (à travers la peau)
b) Intoxication aigue
C’est un état consécutif à la prise d’une substance psycho active et entrainant des perturbations de
la conscience, des facultés cognitives et du comportement.
c) Intoxication chronique
C’est le résultat de l’exposition prolongée à plus ou moins faible dose à un xénobiotique toxique
dont les effets néfastes ne se feront sentir que quelques mois à quelques années, voire dizaine d’années
plus tard.
IV- PREVENTION
Pour éviter les intoxications, nous devons utiliser les moyens de protection individuelle, collective,
supprimer les risques ; c'est-à-dire éloigner de l’environnement du travailleur tout produit pouvant nuire à
sa santé.

CHAP 9 : Exposition aux risques biologiques


I- NATURE ET RESERVOIRS DES AGENTS PATHOGENES
Encore appelés microbes, les agents pathogènes sont les êtres vivants de petites tailles visibles
seulement au microscope. EX : les virus, les bactéries, les amibes, les parasites…
On peut les trouver partout ou nous sommes : dans l’eau, l’air, et dans l’organisme aussi.
II- CIRCONSTANCES DE CONTAMINATION
Les microbes peuvent infecter notre organisme dans les circonstances suivantes :
- Par coupure avec une lame de rasoir ou un couteau infecté par exemple par le virus du sida
- Par inhalation ou aspiration des poussières contenant par exemple les microbes de la tuberculose
- Par ingestion des aliments souillés
III- MODES D’ACTION DES MICRO-ORGANISMES ET MOYENS DE DEFENSE DE
L’ORGANISME (Immunité spécifique et non spécifique)
1) Mode d’action des microbes
Certains microbes sont utiles à notre organisme ou encore utile à l’Homme. EX : la levure de
bière, la pénicilline.
Tandis que d’autres sont plutôt nuisibles à l’Homme, en causant des maladies. C’est le cas du
plasmodium qui cause le paludisme, du virion cholérique qui cause le choléra.
Support de cours- Santé-Sécurité-Environnement/1ème à 4ème Années/ Enseignement Technique.Page 28
2) Moyens de défense de l’organisme
a) L’immunité spécifique
Ce sont les moyens de défenses acquis par l’organisme ; nous avons : les lymphocytes B qui
sécrètent les anticorps et les lymphocytes T qui assurent l’immunité cellulaire.
b) L’immunité non spécifique
Ce sont les moyens de défenses naturelles de l’organisme. Ils sont :
- La barrière cutanéomuqueuse (la peau)
- La phagocytose assurée par les polynucléaires (absorption des microbes) et les monocytes
(macrophages)
IV- PHYSIOPATHOLOGIES
a) Infection microbienne
C’est l’ensemble des maladies causées par les microbes. EX : Choléra, sida, Hépatite,
Typhoïde…
b) Mécanismes de défense de l’organisme
L’organisme possède les éléments de défenses qui luttent contre les microbes. Nous avons :
lesglobules blancs, les macrophages, les lymphocytes…
V- PREVENTION DES MICROBES
 laver les fruits et légumes destinés à la consommation
 laver les mains avant et après chaque repas
 ne pas marcher pieds-nus
 se vacciner
 utiliser les produits antiseptiques

CHAP 10 : Exposition aux risques liés


aux circulations
I- SITUATION DANGEREUSE LIEES AUX CIRCULATIONS
1- Déplacement sur sols glissants, encombrés, dégradés, avec dénivellation
Le déplacement sur un sol glissant, encombré ou dégradé mérite une attention très sérieuse ; car,
l’individu peut se renverser et avoir un accident de l’os.
2- Présence d’éléments saillants
La présence d’éléments saillants sur un sol empêche la bonne circulation des personnes sur ces sol.
II- PREVENTION DES RISQUES
- Réparer les sols, les revêtir
- Placer les antidérapants
- Utiliser les chaussures antidérapantes

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CHAP 9 : Exposition aux risques mécaniques
I- SITUATIONS DANGEREUSES LIEES A L’UTILISATION DES MACHINES ET
OUTILLAGES
1) Ecrasement
Essai consistant à écraser une éprouvette, soit sous un effet croissant lentement et d’une
manière continue, soit sous un choc violent.
2) Cisaillement
Type de déformation appliquée à un matériau.
3) Coupure ou sectionnement
Division de la caténaire en portion pouvant être isolées électriquement les unes des autres.
4) Poinçonnement
Phénomène physique par lequel un corps en pénètre un autre en déformant.
II- PREVENTION DES RISQUES
- Utilisation des protecteurs fixes comme le carter, la capot.
- Utilisation des protecteurs mobiles comme les portes pivotantes et coulissantes.

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IIème PARTIE : COURS DE 4èmes
ANNEES
NOUVEAU PROGRAMME

CHAP 1 :Protection de la nature et des


espèces nécessaires à l’Homme
CHAP 2 :La pollution
CHAP 3 :Le droit social
CHAP 4 :Le droit de l’environnement
CHAP 5 :Le principe de secourisme et les
premiers secours
CHAP 6 :Démarche qualité en entreprise
CHAP 7 :Moyens de contrôle
CHAP 8 : Contrôle de la qualité au poste
de travail

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CHAP 1 :Protection de la nature et des espèces nécessaires
à l’Homme
INTRODUCTION
La protection de l’environnement consiste à prendre des mesures pour limiter ou supprimer l’impact
(effet) négatif des activités de l’Homme sur son environnement et sur les espèces animales qui constituent
cet environnement.
I- SYSTEMES NATURELS
C’est une entité complexe dans le temps et l’espace, dont les unités constitutives interagissent
entres elles pour préserver l’intégrité, la structure et le comportement du système plus vaste
auxquelles elles appartiennent. EX : une société animale, un écosystème…
1) Notion d’écologie-écosystème-biotope-biocénose
 Ecologie : C’est la science qui étudie les écosystèmes à plusieurs niveaux.
 Ecosystème : C’est l’association d’êtres vivants présents dans un environnement biologique,
géologique et hydrologique. C’est l’ensemble formé d’un biotope et d’une biocénose ou encore
constitué d’animaux (faune) et des végétaux (flore).
 Biocénose : C’est une communauté d’êtres vivants.
 Biotope :C’est le milieu de vie dans lequel se trouvent les êtres vivants.
2) Interaction entre communautés et milieu physique
Quand on parle d’interaction, il s’agit ici de l’influence des communautés sur le milieu physique.
On parlera ici de trois types de communautés :
- La communauté animale
- La communauté végétale
- La communauté humaine
Nous savons tous que certains animaux ne se nourrissent que des plantes vertes.
Les actions de l’Homme sur le milieu physique ou l’environnement sont :
- La déforestation ou déboisement : C’est le fait de couper les arbres de la foret.
- Le braconnage : C’est le fait de tuer les animaux sans se contrôler.
- Les feux de brousse
- La pollution : C’est l’intoxication de la nature par les produits ou déchets toxiques.
3) Equilibres écologiques
C’est l’équilibre naturel qui se réalise entre les êtres vivants et leur milieu, en particulier au sein d’une
chaine alimentaire. EX : Quand les végétaux ne peuvent plus survivre, leur disparition entraine celle des
animaux.
Pour rééquilibrer la nature ou de rétablir l’équilibre écologique, on peut procéder à la création
desparcs naturels, des forets (reboisement), des étangs et des marrées. Cela va dans le sens du
développement durable.
II- NOTION DE BIODEGRADABILITE
C’est la qualité de ce qui est biodégradable ; C’est la décomposition des matières organiques comme les
bactéries, les champignons ou les algues.
Les produits biodégradables sont les produits qui se décomposent avant ou après leur utilisation.
EX : le bois, les feuilles d’arbres, le polystyrène
Les produits non biodégradables sont les produits qui ne subissent pas de décomposition.
EX : bouteille en plastique, boites de conserve
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III- DEVELOPPEMENT DURABLE
Le développement durable est le développement qui vise de plus en plus la satisfaction des besoins de la
génération présente tout en préservant les besoins des générations futures.
EX : limiter la déforestation et le braconnage sont les exemples allant dans le sens du développement
durable.

CHAP 2 :La pollution


INTRODUCTION
La pollution est la dégradation d’un écosystème par l’introduction des substances altérant de manière
plus ou moins importante le fonctionnement de cet écosystème.
Les types de pollution sont :
- La pollution de l’air ou atmosphérique
- La pollution de l’eau
- La pollution sonore
- La pollution du sol
- La pollution nucléaire
I- LA POLLUTION SYSTEMATIQUE
1) Les causes de la pollution
Comme cause de la pollution, nous pouvons avoir :
 Les fumées noires des usines et des véhicules
 L’utilisation des engrais chimiques
 L’utilisation des produits pétroliers
 Les marées noires
 Les bruits et clacksons des voitures
 Les gaz d’échappement
 Les déchets ou débris de cuisine
2) Les conséquences de la pollution
 Détérioration du paysage et du patrimoine
 Détérioration de la couche d’ozone
 Effet de serre (élévation de la température au voisinage du globe terrestre)
 Maladies humaines dues à l’environnement
II- LES TECHNIQUES DE PROTECTION DE LA NATURE CONTRE LA
POLLUTION SYSTEMATIQUE
La protection de la nature consiste à prendre des mesures pour limiter ou supprimer l’impact négatif des
activités de l’Homme sur son environnement. Les techniques de protection de la nature contre la pollution
sont :
- La filtration des fumées d’usine
- L’incinération des déchets
- Des carburants propres pour des véhicules
- Le traitement des eaux
- La collecte et le recyclage de certains matériaux comme le verre, le fer, les tissus, le plastique
III- LE RECYCLAGE
a) Définition
Le recyclage est un procédé de traitement des métaux, plastiques, déchets industriels ou ordures
ménagères qui permet de réintroduire, dans le cycle de production d’un produit, des matériaux qui
composaient un produit similaire arrivé en fin de vie.
L’un des exemples qui illustre ce procédé est celui de la fabrication des bouteilles neuves avec le
verre des bouteilles usagées.

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b) Les conséquences écologiques du recyclage
 La réduction du volume des déchets, et donc de la pollution que causeraient ces déchets
 La préservation des ressources naturelles, puisque la matière recyclée est utilisée à la
place de celle qu’on aurait du extraire

CHAP 3 :Le droit social


INTRODUCTION
Le droit social est l’ensemble des règles qui régissent les relations individuelles et collectives de travail :
droit du travail, droit de la sécurité sociale.
Il apparait au 19 ème siècle et constitue une nouvelle génération de droits de l’Homme dont l’origine
se trouve dans une conception de la fraternité productrice de droit.
I- LE DROIT DU TRAVAIL
Le droit du travail est l’ensemble des normes juridiques qui régissent les relations entre un employeur et
un employé.
Le droit du travail encadre notamment : la formation, l’exécution du contrat du travail et la rupture
du contrat du travail. Il garantit également le respect des libertés syndicales et des normes de sécurité au
travail, et la protection des travailleurs vulnérables.
II- REPARATION DES ACCIDENTS DE TRAVAIL ET DES MALADIES
PROFESSIONNELLE
Accident de travail : C’est un accident qui survient au cour d’un travail.
Maladie professionnelle : C’est une maladie due à l’exercice d’une profession.
L’assurance maladie prend en charge les soins médicaux du salarié victime d’un accident de travail
ou d’une maladie professionnelle. Ces couts sont pris en compte même si le travail du salarié n’est pas
interrompu. Il comprend les frais médicaux, les éventuelles opérations, les médicaments, les appareils
(prothèses), mais aussi les frais de transport pour se rendre au centre hospitalier ou répondre à une
convocation de la caisse.
Cette prise en charge a lieu jusqu’à la date de la guérison ou de la consolidation de la blessure du
salarié. Pour pouvoir bénéficier du remboursement de ses soins, la victime doit présenter une feuille
d’accident de travail ou de maladie professionnelle aux professionnels de santé.
III- COMPOSITION DES DIFFERENTS INSTANCES A L’INTERIEUR ET A
L’EXTERIEUR D’UNE ENTREPRISE
1) A l’intérieur de l’entreprise
- Le délégué syndical : il a pour rôle de faire part des revendications des salariés, mais aussi de
tenter d’améliorer les conditions de travail.
- Les employés : leur rôle est d’exécuter les taches mises à leur disposition.
- L’employeur ou patron : son rôle est de vérifier si les taches sont biens exécutées, il donne des
ordres et veille à leur application.
2) A l’extérieur de l’entreprise
- Le comité d’hygiène : il passe de temps à autre vérifier si les règles d’hygiène et de salubrité sont
appliquées dans l’entreprise.
- Le comité de sécurité :il veille à la sécurité de l’entreprise.
- Le comité des conditions de travail :il veille sur les employés et s’assure qu’ils obtiennent les
meilleures conditions de travail.
IV- LES OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR ET DU SALARIE
1) Les devoirs de l’employeur
Les devoirs de l’employeur : C’est l’ensemble de tous ce qu’un employeur doit faire pour son employé.
Pour cela, l’employeur a donc les devoirs suivants :
- Rémunérer le salaire de l’employé
- Offrir un travail au salarié ainsi que les moyens de le réaliser
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- Offrir les meilleures conditions de travail au salarié
- Respecter toutes les clauses figurant dans le contrat de travail
- Respecter les libertés individuelles et collectives des employés.
2) Les devoirs du salarié
Les devoirs de l’employé : C’est l’ensemble de tous ce qu’un employeur attend de son employé. Pour
cela, l’employé a donc les obligations suivantes :
- Exécuter le travail fournit par son employeur
- Respecter la discipline et les directives de ses supérieurs
- Ne pas commettre les actes de concurrence déloyale
- Etre discret
- Etre assidu et ponctuel
Une violation de ces devoirs peut entrainer le licenciement du salarié.
V- LES TYPES DE RESPONSABILITE
Etre responsable, c’est assumer les conséquences de ses actes.
On distingue deux types de responsabilité :
 La responsabilité pénale qui a pour but de punir un coupable.
 La responsabilité civile qui a pour but de réparer un dommage subit par une victime.

CHAP 4 :Le droit de l’environnement


INTRODUCTION
Le droit de l’environnement est l’étude ou l’élaboration des règles juridiques visant la protection, la
gestion, l’utilisation et la restauration de l’environnement.
Sa finalité originale est la protection de l’environnement et ses principes spécifiques sont :
- Principe de précaution
- Principe de prévention
- Principe de pollueur-payeur
I- ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA
SECURITE PUBLIQUE
1) De l’environnement
Pour l’accomplissement de ses missions, le ministère de l’environnement dispose :
- D’un secrétariat particulier
- De deux conseillers techniques
- D’une inspection générale
- D’une administration centrale
- Des services déconcentrés
2) De la sécurité publique
La sécurité comprend :
- Le délégué général à la sécurité publique
- Le cabinet du délégué général
- Une administration centrale
- Des services extérieurs

CHAP 5 :Le principe de secourisme et les premiers secours


INTRODUCTION
Le secourisme est l’ensemble des techniques et de moyens que l’on utilise en urgence pour soigner une
personne blessée ou malade.
Il peut s’agir de secours à personne avec ou sans matériel, en équipe ou seul. La maitrise du concept de
secourisme nécessite la compréhension des termes suivants :

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- Protéger : prendre la défense de quelqu’un.
- Examiner : regarder attentivement, faire subir un examen
- Faire alerter : avertie d’un péril, éveiller l’attention
I- QUELQUES NOTIONS DE SECOURISME

1) Hémorragies
Pour arrêter une hémorragie, il faut avant tout comprimer la blessure avant de faire allonger l’accidenté.
Une compresse stérile ou un linge propre doit être maintenu ferme sur la plaie avec la main.
2) Inconscience
C’est la perte de connaissance. Dans ce cas, il faut effectuer une réanimation cardio-pulmonaire pour lui
assurer l’apport d’air aux poumons et d’oxygène aux tissus, on peut aussi placer le sujet en position
latérale de sécurité, maintenir la tête et le menton en surveillant la respiration, jusqu’à l’arrivée des
secours. Si aucun geste de premier secours n’est réalisé, un arrêt cardiaque surviendra.
3) Brulures
L’objet des premiers soins en cas de brulures est d’éviter l’infection. Le rinçage à l’eau froide des
brulures soulage la douleur ; une compresse stérile épaisse peut ensuite être appliquée sur la zone brulée
pour empêcher toute contamination ; puis conduire la personne à l’hôpital.
4) Détresse ventilatoire
C’est la difficulté à renouveler l’air qui arrive dans les poumons. Ses symptômes sont : respiration rapide,
vertige, faiblesse et nausées, perte de conscience. Dans le cas d’une détresse ventilatoire, on doit :
- Réconforter la victime
- Conseiller la victime de respirer en contractant ses lèvres et de prendre des respirations de plus en
plus lentes et profondes
5) Entorse et Fracture
Il ne faut pas essayer d’étendre ou de déplacer les membres touchés avant l’arrivée des secours. Le
membre et les articulations voisines doivent être improvisés avec des planches légères et lisses, et du
carton épais, fixé par une bande de tissu.
6) Arrêt cardio-ventilatoire

Dans ce cas, on doit :


- Mettre la personne sur le dos ou sur un plan dur
- S’agenouiller et mettre une main sur son front ; avec l’autre main, relever le menton et basculez
doucement la tête vers l’arrière ; puis, regarder et écouter si la victime respire. S’il ne respire pas,
pincer son nez et couver sa bouche avec la votre, puis souffler 2 fois lentement. Sa poitrine doit se
soulever à chaque fois que vous souffler ; puis appeler les secours.
7) Plaie
En cas de plaie, on doit utiliser une compresse saine qu’on posera sur la blessure et qu’on bandera à l’aide
d’un sparadrap pour empêcher les microbes de s’installer sur la plaie ; ensuite conduire la victime à
l’hôpital.
8) Atteintes du squelette
Le squelette est formé de 206os. Ses atteintes sont : la scoliose, la lordose et la cyphose. Dans le cas de
l’une de ces atteintes, on doit :
- Mettre la victime au repos, tête calée à plat dos si elle est consciente
- Eviter toute mobilisation inadaptée de la victime
- Maintenir immobile la tête de la victime et lui poser un collier cervical (si elle est touché à la tete)

9) Malaises
Mettre la personne au repos, si possible à l’abri des regards et protégés des intempéries ; on propose la
position allongée. Si la victime est agitée, on l’isole et on éloigne les objets avec lesquelles elle pourrait
se blesser ou blesser quelqu’un. Ensuite, on appelle les urgences médicales.

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CHAP 6 :Démarche qualité en entreprise
INTRODUCTION
Les moyens utilisés dans le management de la qualité recouvrent tous ce que l’entreprise doit faire,
au plan opérationnel, pour mettre en œuvre la politique qualité et attendre les objectifs internes et externes
de qualité.

I- DEFINITIONS NORMALISEES
- Maitrise de la qualité : C’est l’ensemble des techniques et activités à caractère opérationnel.
- Assurance de la qualité : C’est l’ensemble des activités préétablies et systématique mise en
œuvre dans le cadre du système qualité et démontrées en tant que besoin, pour donner la confiance
appropriée en ce qu’une entité satisfera aux exigences en matière de qualité.
- Amélioration de la qualité : C’est la partie du management de la qualité axée sur l’accroissement
de la capacité à satisfaire aux exigences pour la qualité.
II- LES PRINCIPALES NORMES LIEES A LA QUALITE
Nous pouvons récapituler ces normes dans le tableau suivant :

NORMES Iso 9001 Iso 9004


OBJECTIFS Maitrise des processus et efficacité Performance de l’organisme et efficience
CIBLE VISEE Client Parties intéressées
OUTIL D’EVALUATION Audit qualité Auto-évaluation
SUR QUOI PORTE-T- Tous les processus ayant un Tous les processus
ELLE ? impact sur la qualité du produit

CHAP 7 :Moyens de contrôle


I- TECHNIQUES DE MESURE ET DE CONTROLE
Une mesure est une évaluation précise de la gradeur d’un élément par comparaison avec une grandeur de
même type prise pour unité de référence. Il existe un grand nombre de mesure possible telles que : la
distance, la pression, la masse, le débit, l’intensité, la force….
Le contrôle quand à lui permet de valider le respect de la spécification du cahier de charge donnant un
résultat de type « bon » ou « mauvais » compris entre certaines bornes. Il est peu souvent quantifiable,
mais il permet de récupérer des données directement interprétables sur la valeur technique du produit.
Le but final du contrôle qualité est donc de fidéliser le client et gagner de l’argent.
II- INSTRUMENTS DE MESURE, ROLE ET DOMAINE D’APPLICATION
Le tableau suivant quelques instruments de mesure important, leur rôle et leur domaine d’application :

INSTRUMENTS ROLES DOMAINES D’APPLICATION


Ampèremètre Mesure l’intensité du courant Electricité

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Balance Mesure la masse d’un corps Commerce
Calorimètre Mesure la quantité de chaleur Industrie
Thermomètre Mesure la température du corps Médecine
Chronomètre Mesure le temps Sport
Fréquencemètre Mesure la fréquence du courant Electricité
PH-mètre Mesure le degré d’acidité d’une Chimie
solution
Stéthoscope Mesure les battements cardiaques Médecine

CHAP 8 :Contrôle de la qualité au poste de travail


INTRODUCTION
Le contrôle qualité est un aspect de la gestion de la qualité.
Le contrôle est une opération destinée à déterminer avec les moyens appropriés si le produit contrôlé
est conforme ou non à ses spécifications ou exigences préétablies en incluant une décision d’acception, de
rejet ou de retouche.
I- LES CAUSES DE NON QUALITE
Les causes de non qualité peuvent être externes et internes à l’entreprise.
1) Les causes internes à l’entreprise
- Mauvaise conception
- Mauvais choix de matériau
- Mauvaise maintenance, erreur de réparation
- Surcharges, abus de service
- Retouches
- Produits déclassés
- Absentéisme, inactivité et accident
- Pertes, pannes et pollution
2) Les causes externes à l’entreprise
- Défauts et défaillances
- Réclamation, appel en garantie
- Annulation de commande, perte de clients
- Problème de livraison
- Pénalité, retards
- Remises exceptionnelles
- Travaux non ou mal fracturés
- Remboursement de dommages
II- CONSIGNATION DES INFORMATIONS ET DES MESURES
Pour consigner les informations et mesures, on peut utiliser la boite de dialogue « consigner une
information ou mesure » pour effectuer les taches suivantes :
- Echantillonner les données personnalisées sur une plage de temps
- Ajouter des valeurs de données pour enregistrement
- Ajouter des attributs pour identifier les données enregistrées
III- OUTILS D’ANALYSE DES DONNEES NUMERIQUES ET NON NUMERIQUES
1) Les données numériques

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Nous avons la loi de PARETO pour analyser les données numériques. Elle a été élaborée par
l’économiste et sociologue italien VILFREDO PARETO à la fin du 19 ème siècle. C’est un principe de
probabilité qui s’applique à un grand nombre de domaines, à commencer par l’efficacité du travail et qui
se résume ainsi : 80 pour cent des résultats (positif ou négatif) sont obtenus par seulement 20 pour cent du
travail.
2) Les données non numériques
Pour analyser les données non numériques, nous avons le diagramme d’ISHIKAWA, encore appelé
diagramme de cause à effet. C’est un outil conçu par l’ingénieur japonais KAORU ISHIKAWA (1915-
1989). Ce diagramme permet d’analyser les grandes catégories des causes pour parvenir à un effet
particulier. Il est adapté à la gestion des risques qui fait partir de la gestion des projets.

EXEMPLE ILLUSTRANT LE DIAGRAMME D’ISHIKAWA D’UNE ENTREPRISE

MACHINES MAIN D’OEUVRE METHODES

Nombre
d’imprimante et
de serveurs Personnel très insuffisant,
insuffisants dépression et absentéisme Manque de procédures

Très
mauvais
taux de
satisfaction
clientèle
Gaspillage de papier Coupure d’électricité
suite à un orage

MATIERE MILIEU

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