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PATHOLOGIE

GENERALE
L1 LMD

P R O F. B O M B A
C T. E N G B O N G B O
ASS KANYERE
ASS. MUNANGA
ASS MOKILI YVES
A S S L U WAYA
Objectifs de compétence
Analyser les données d’un problème de santé d’un
patient ;3
Surveiller les problèmes de santé auprès d’un bénéficiaire
des soins et services ;1
Collecter les données auprès d’un patient.2

2
CONTENU
Introduction
Chapitre 1: le fonctionnement normal de l’organisme
humain (physiologie)
Chapitre 2 : le lexique de pathologies en pathologie
générale
Chapitre 3 : les signes et symptômes rattachés à l’atteinte de
divers systèmes

3
INTRODUCTION
Définition

Pathos = maladie
Logos = étude

4
INTRODUCTION
La pathologie générale est consacrée à l’étude des causes, des
modifications structurales et fonctionnelles des molécules, des
cellules, des tissus et des organes.

5
INTRODUCTION
Les multiples agressions subies par la cellule exigent de sa part un
fort pouvoir d’adaptation.
Chaque fois que les mécanismes d’adaptation (de compensation)
seront dépassés, il se crée une lésion cellulaire – survenue de la
maladie

6
INTRODUCTION
La maladie est une perturbation par rapport à la santé dans
lequel une partie ou la totalité du corps ne remplit pas ses
fonctions normales.
Elle se traduit par des signes (fonctionnels et physiques).
Les symptômes peuvent être comparés à des manifestations
d’une réalité non perceptible à l’observation

7
INTRODUCTION
Les maladies peuvent être transmissibles (dues à un agent
pathogène : virus, bactérie, parasite, champignons) ou non
transmissibles.
Les affections non transmissibles peuvent être dues à :
 L’anoxie : thrombose, embolie

8
INTRODUCTION
 Les agents physico – chimiques :

• Agents physiques : froid extrême, chaleur, électrocution,


• Agents chimiques : acide, base, substances minérales,
substances organiques, médicaments, protéines étrangères,
venins

9
INTRODUCTION
 Agents biologiques : bactéries, virus, parasites, mycoses ou
champignons
 Les agressions immunologiques : maladie auto immune,
anaphylaxie, complexe Ag-Ac
 Les désordres génétiques : hémophilie, drépanocytose
 Les désordres nutritionnels : obésité, marasme, kwashiorkor
 Le vieillissement

10
INTRODUCTION
La pathologie générale aide à connaître la maladie (causes,
symptômes, mécanismes). Ainsi on peut la reconnaître, la soigner
et la prévenir
Les étiologies peuvent être exogènes (facteurs
environnementaux) ou endogènes (facteurs génétiques,
susceptibilité)

11
INTRODUCTION
La pathogénie peut s’articuler autour d’une perturbation (excès,
défaut) et ou désordre de la matière (structure), de l’énergie
(activité) et de l’information (les chromosomes portent toute
l’information génétique sous forme des gènes = séquences d’ADN
sur les chromosomes).

12
INTRODUCTION
Approches thérapeutiques
 Thérapie étiologique (hygiène1, antibiotiques3, nutrition2)
 Thérapie de substitution et réparation (insuline, fer,
transplantation, chirurgie)
 Thérapie de suppression (analgésiques, antipyrétiques,
antiinflammatoires, Anxiolytiques)
 Thérapie de régulation (immuno régulation spécifique,
physio kinésithérapie, nutrition spécifique, acupuncture,
homéopathie). 13
INTRODUCTION
Approches thérapeutiques
 Thérapie étiologique (hygiène, antibiotiques, nutrition)
 Thérapie de substitution et réparation (insuline, fer,
transplantation, chirurgie)
 Thérapie de suppression (analgésiques, antipyrétiques,
antiinflammatoires, Anxiolytiques)
 Thérapie de régulation (immuno régulation spécifique,
physio kinésithérapie, nutrition spécifique, acupuncture,
homéopathie). 14
15
CHAPITRE 1. FONCTIONNEMENT NORMAL
DE L’ORGANISME (PHYSIOLOGIE)
1.1 Structures du corps humain
1.2 La physiologie

16
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
Organes
Tissus
Les membranes

17
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
Un système ou appareil est un ensemble d’organes connexes
qui concourent à la même fonction.

18
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
le système digestif, Système nerveux, le Système
le Système respiratoire, tégumentaire,
le Système urinaire, Système cardio-vasculaire,
le Système reproducteur, Système osseux,
le Système cardio-vasculaire,  Système musculaire, etc.
Systèmes lymphatique et
immunitaire,
19
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
Système digestif
Bouche, pharynx, œsophage, estomac, intestin grêle, côlon,
rectum, anus, glandes annexes (foie, pancréas exocrine, voies
biliaires). Effectue les dégradations physique et chimique des
aliments ainsi que l’absorption des nutriments destinés aux
cellules et élimine les solides et autres déchets.

20
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
 Système respiratoire
Larynx, trachée, bronches, poumons. Fournit l’O2, élimine le gaz
carbonique, et aide à régler l’équilibre acido – basique, et
produit le son de la voix (phonation).

21
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
 Système urinaire
Rein, uretères, vessie, urètre. Règle la masse sanguine et la
composition chimique du sang, élimine les déchets, règle
l’équilibre des liquides et des électrolytes, aide à maintenir les
équilibres acido – basique et calcique du corps de même qu’à
régler la production des globules rouges.

22
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
 Système reproducteur
Pour l’homme (scrotum, testicules, canaux (du testicule,
épididyme, canal déférent, canaux éjaculateurs, urètre, glandes
sexuelles annexes (vésicules séminales, glandes de Cowper et
prostate), pénis ; pour la femme (les ovaires, trompes, utérus,
vagin, vulve, les glandes mammaires). Reproduit l’organisme.

23
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
 Système cardio-vasculaire
Cœur, artères, capillaires, veines. Distribue l’O2 et les
nutriments aux cellules, élimine le gaz carbonique et les déchets
contenus dans les cellules, contribue à maintenir l’équilibre
acido- basique du corps, protège contre la maladie, prévient les
hémorragies par la formation des caillots sanguins et aide à
régler la température corporelle.

24
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
 Systèmes lymphatique et immunitaire
Lymphe, vaisseaux lymphatiques et les structures qui contiennent
du tissu lymphoïde (riche en globules blancs appelés lymphocytes)
tels que la rate, le thymus, les ganglions lymphatiques et les
amygdales. Retourne les protéines et le plasma au système cardio-
vasculaire, filtre les liquides organiques, transporte les lipides
depuis le tube digestif jusqu’au système cardio – vasculaire ; aide à
produire certains globules blancs et à protéger contre la maladie
par la production de protéines appelées anticorps et par d’autre
réactions. 25
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
 Système nerveux
Encéphale, moelle épinière, nerfs, organes des sens. Régularise
les activités corporelles à l’aide des potentiels d’action, (influx
nerveux), grâce à la détection des changements dans les milieux
interne et externe, à l’interprétation de ces changements et à la
réaction à ces derniers par le déclenchement de contractions
musculaires ou de sécrétions des glandes.

26
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
 Système endocrinien
Constitué d’Hypothalamus, d’hypophyse, de thyroïde, des
parathyroïdes, des surrénales, des gonades (testicules, ovaires),
du pancréas endocrine, d’épiphyse, thymus.
Il a pour rôle de Régler les activités corporelles à l’aide des
hormones, qui sont des produits chimiques transportés dans le
sang vers divers organes cibles du corps.

27
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
 Système tégumentaire
Constitué de la peau et ses dérivés (poils/cheveux), ongles,
glandes sudoripares et sébacées, terminaisons nerveuses, etc.
Aide à la régulation de la température corporelle, protège le
corps, élimine les déchets, aide à produire la vit D, et reçoit
certains stimuli tels que la température, la pression et la
douleur.

28
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
 Système osseux
Composé de tous les os, les cartilages correspondants et les
articulations.
Soutient et protège l’organisme, aide aux mouvements
corporels, loge les cellules qui engendreront les cellules
sanguines et entrepose les minéraux.

29
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
Système musculaire
Tissus musculaires squelettiques (surtout), lisse et cardiaque.
Contribue à créer le mouvement, maintient la posture et
produit la chaleur.

30
Structures du corps humain
Organes
Un organe est une structure qui résulte de la jonction d’au
moins 2 tissus différents.
Cette structure a une forme bien précise et exerce une fonction
déterminée.

Exemple : l’utérus, le cœur, le poumon, le cerveau…

31
Structures du corps humain
Tissus
Un tissu est un groupe de cellules semblables généralement
issues des cellules communes ou cellules – souches et qui
remplissent ensemble la même fonction.
On individualise 4 types fondamentaux de tissus :
Tissu épithélial,
Tissu conjonctif, tissu musculaire et
Tissu nerveux.

32
Structures du corps humain
Tissus
Le tissu épithélial : Recouvre les surfaces du corps, tapisse les
organes creux, les cavités corporelles et les canaux en plus de
former les glandes.
Le tissu conjonctif : Protège et soutient le corps et les
orgànes, unit ces derniers entre eux, stocke des réserves sous
forme des lipides et confère l’immunité.

33
Structures du corps humain
Tissus
Le tissu musculaire : est responsable des mouvements et de
la production de la force.
Le tissu nerveux : amorce et transmet les potentiels d’action
(influx nerveux) qui aident à coordonner les activités
corporelles.

34
Structures du corps humain
Les membranes
Une membrane épithéliale est une couche du tissu épithélial
qui recouvre une couche du tissu conjonctif.
Exemple : les muqueuses, les séreuses et la membrane cutanée.

35
Structures du corps humain
Les membranes
Les muqueuses tapissent les cavités qui débouchent sur
l’extérieur (Tube digestif, arbre respiratoire, arbre génito-
urinaire.
Les séreuses (plèvre, péricarde, péritoine) tapissent les cavités
fermées et recouvrent les organes qui se trouvent dans celles-ci.
Ces membranes sont composées des feuillets pariétal et
viscéral.

36
Structures du corps humain
Les membranes
La membrane cutanée : c’est la peau
Les synoviales tapissent les cavités articulaires. Les bourses
synoviales, de même que la gaine synoviale des tendons. Elles
ne contiennent pas d’épithélium.
Une cellule est l’unité structurale et fonctionnelle de base de
l’organisme.

37
Structures du corps humain
Les membranes
Le liquide extracellulaire : il se situe à l’extérieur des cellules
corporelles (liquide interstitiel et le plasma.

38
Structures du corps humain
Les membranes

39
1.2 La physiologie
Définition

La physiologie étudie le fonctionnement normal de l’organisme.

40
La physiologie
Homéostasie
Processus de régulation par lequel l’organisme maintient les
différentes constantes du milieu intérieur (ensemble des
liquides de l’organisme) entre les limites des valeurs normales.

41
La physiologie
Régulation de l’homéostasie
Les systèmes nerveux et endocrinien régissent ensemble ou
séparément les réactions d’homéostasie de l’organisme.
Le système nerveux régularise l’homéostasie en décelant l’état
de déséquilibre, puis en envoyant des messages, sous forme
d’influx nerveux, aux organes intéressés afin de contrebalancer
le stress.

42
43
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

Les mots construits à partir d’une racine, plus éventuellement


un préfixe et un suffixe.

44
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

 RACINE = essence même du mot


 PREFIX = indique la localisation par rapport à la racine
 SUFFIX = explique l’état ou la nature de la racine
 Racine : card = cœur
 Suffixe : ite = inflammation de
 Préfixe : endo = à l’intérieur

45
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

Un mot peut être composé de 2 ou 3 radicaux


Le préfixe ou le suffixe est toujours unique
Un mot peut manquer un préfixe ou un suffixe mais jamais de
radical
Exemple : endocardite

46
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

1. Abcès : inflammation aiguë purulente localisée


2. Acné : atteinte des glandes pilo sébacées survenant chez
les jeunes sujets
3. Adénite : inflammation des ganglions lymphatiques
4. Adénome : tumeur bénigne intéressant une glande

47
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

5. Adénocarcinome : tumeur maligne (cancer) intéressant


une glande
6. Allergie : réaction d’hypersensibilité faisant suite au
contact avec une substance à laquelle l’on allergique. Elle se
manifeste par l’urticaire, le prurit, les manifestations digestives,
le choc…

48
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

7. Amygdalites : inflammation des amygdales


8. Anaphylaxie : réaction d’hypersensibilité immédiate
médiée par les IgE
9. Anaplasie : état d’un processus néoplasique dont
l’architecture et la cytologie sont éloignées de cellules de tissu à
son origine

49
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

10. Anasarque : œdèmes généralisés


11. Anémie : diminution des globules rouges et/ou de
l’hémoglobine
12. Anévrysme : dilatation vasculaire circonscrite remplie de sang
13. Angiome : tumeur vasculaire congénitale ou acquise

50
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

14. Antibactérien : substance ayant un effet nocive sur les


bactéries ; elle peut être bactéricide ou bactériostatique
15. Antibiotique : substance susceptible d’entraver la
multiplication de certaines bactéries ou de les détruire
16. Anticorps: substance produite dans l’organisme en réponse
à l’introduction d’un allergène

51
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

17. Antigène : substance susceptible d’engendrer la production


d’AC et de se lier à celui-ci
18. Aplasie : absence complète d’un organe par suite d’un
défaut de développement ou par arrêt de croissance ou par
apoptose
19. Apoptose : mort cellulaire programmée

52
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

20. Artériosclérose : état pathologique lié à l’épaississement de


la tunique interne des artères et leur durcissement
21. Arthrite : inflammation d’une articulation
22. Arythmie : irrégularité du rythme cardiaque
23. Ascite : épanchement liquidien du péritoine

53
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

24. Asphyxie : manque d’o2 dans l’air, les poumons ; suffocation


25. Asthénie : faiblesse et inaptitude à l’effort, perte de force et
d’énergie
26. Asthme : obstruction réversible des voies respiratoires
souvent associée à une inflammation

54
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

27. Athérosclérose : inflammation chronique de la paroi


vasculaire déclenchée par un dommage de l’endothélium
28. Atrophie : diminution de la taille d’un tissu, d’un organe
29. Autopsie : examen du cadavre pour découvrir la cause de la
mort
30. Biopsie : prélèvement, in vivo, d’un fragment d’organe en
vue d’une étude histologique

55
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

31. Cachexie : état d’une maigreur extrême secondaire à une


insuffisance d’apport alimentaire ou à une affection chronique
(cancer, SIDA)
32. Calcification : durcissement d’une artère, d’une articulation,
d’une valve cardiaque par déposition pathologique de calcium
33. Calcul : concrétion solide qui se forme dans un canal ou
dans les voies excrétrices d’une glande

56
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

34. Cancer : prolifération anormale, maligne des cellules


35. Carie : maladie dégénérative des tissus durs de la dent
(émail, dentine) provoquant sa destruction et l’inflammation de
la pulpe
36. Caséification (caseus = fromage) : type de nécrose
aboutissant à la formation de caseum (substance blanchâtre ou
jaunâtre acidophile, spécifique de la tuberculose)

57
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

37. Cataracte : dégénérescence congénitale ou acquise du


cristallin avec perte de transparence (opacité)
38. Catarrhe : inflammation des muqueuses rhinopharyngées
s’accompagnant d’hypersécrétion.

58
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

39. Chéloïde : cicatrice volumineuse et inesthétique ou


bourrelet de la peau au niveau de la cicatrice survenant de façon
imprévisible notamment après une intervention chirurgicale ou
une brûlure

59
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

40. Choc : syndrome clinique traduisant une insuffisance


circulatoire aiguë, aboutissant à une anoxie cellulaire, des lésions
diffuses et une réaction inflammatoire généralisée. Il se manifeste
par une PAS< 100 mmHg, pouls rapide et filant, froideur des
extrémités, cyanose, olygurie, coagulation intra vasculaire…

60
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

41.Cicatrice : tissu fibreux ou sclérotique constitué de


fibroblastes fusiformes associés au collagène dense, privé de
vaisseaux et des cellules est inflammatoires et pauvre en eau
42.Coagulation : transformation du plasma sanguin en un caillot
de fibrine

61
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

43.Colique : douleur abdominale dynamique qui naît


brusquement et dont l’intensité ondulante est entrecoupée
de sédation plus ou moins complète et de paroxysmes. Elle est
due à la contraction spasmodique du muscle lisse viscérale

62
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

43.Colique : douleur abdominale dynamique qui naît


brusquement et dont l’intensité ondulante est entrecoupée
de sédation plus ou moins complète et de paroxysmes. Elle est
due à la contraction spasmodique du muscle lisse viscérale

63
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

45.Congénital : caractère de ce qui est constatée à la naissance.


46.Congestion : afflux de sang dans une partie du corps
47.Coqueluche : maladie infectieuse, contagieuse due à
Bordetella pertussis et caractérisée par des quintes de toux
spasmodique.

64
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

48.Cyanose : coloration bleutée de la peau et des muqueuses.


49.Cytotoxique : toxique pour la cellule

65
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

50.Décubitus : attitude du corps reposant à plat sur un plan


horizontal. Il peut s’agir du décubitus latéral ou latéro
décubitus (la personne est tournée sur le côté) ; décubitus
ventral ou procubitus (la personne est à plat sur le ventre) ;
décubitus dorsal (la personne est à plat – dos

66
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

51.Dégénérescence : processus pathologique fondamental de la


perte d’intégrité de la cellule
52.Diabète insipide : type de diabète dû à un déficit de l’ADH
(vasopressine) qui régule la quantité d’eau dans l’organisme.
53. Diabète sucré : hyperglycémie chronique due à une
carence absolue ou relative de l’insuline

67
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

54.Diagnostic : action de déterminer ce dont souffre un patient


en tenant compte de ses plaintes, des données de l’examen
physique et des résultats de laboratoire et de l’imagerie
55.Diarrhée : émission des selles de consistance liquide ou molle,
plus volumineuses et nombreuses qu’à l’accoutumée

68
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

56.Drépanocytose (anémie falciforme) : hémoglobinopathie


génotypique responsable d’une anémie hémolytique et
caractérisée l’existence de l’hémoglobine S
57.Dyslipidémie : altération quantitative et qualitative des
lipoprotéines sanguines. Les hypercholestérolémies
augmentent le risque d’athérosclérose.

69
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

58.Dysplasie : état précancéreux caractérisé par un


développement, une apparence, et une organisation
anormaux des cellules. Ce qui les différencie des cellules
normales quant à leur taille, leur forme et leur organisation
dans les tissus.

70
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

59.Dyspnée : perception d’une difficulté respiratoire


60.Ecchymose : infiltration de sang dans la peau et les
muqueuses, pouvant survenir après un traumatisme ou
spontanément.
61.Embolie : oblitération brusque d’un vaisseau par un caillot
sanguin, ou un germe, des cellules cancéreuses, des bulles
d’air ou la graisse

71
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

62.Emphysème : maladie pulmonaire avec dilatation de la cage


thoracique et difficultés respiratoires. Il est dû à la destruction
du tissu conjonctif et élastique. Causes : tabagisme, radicaux
libres, inhalation des substances toxiques
63.Empyème : amas de pus dans une cavité naturelle
64.Encéphalite : inflammation de l’encéphale

72
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

65.Endogène : qui est dû à une cause interne


66.Enflure : renflement
67.Enzyme : substance capable de transformer d’autres
substances
68.Erythème : rougeur de la peau (disparaissant à la pression)
due à une inflammation

73
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

69.Escarre : nécrose cutanée du derme et de l’hypoderme


d’origine ischémique (de décubitus)
70.Eternuement : acte réflexe se traduisant par une expiration
forcée et brutale par le nez et la bouche, provoqué par une
irritation des muqueuses nasales.

74
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

71.Etiologie : étude des causes des maladies


72.Exogène : qui est dû à des causes externes
73.Exsudat : liquide organique de nature inflammatoire. Il est
riche en cellules et en protéines. Le test du Rivalta est positif

75
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

74.Extrasystole : contraction du cœur survenant juste avant ou


juste après une contraction normale, souvent perçue dans la
poitrine
75.Fibrine : agent important de la coagulation. La fibrine est une
protéine formée à partir du fibrinogène sous l’action de la
thrombine. Les caillots de fibrine et plaquettes arrête le
saignement

76
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

76.Fibrinogène : protéine soluble, présente dans le plasma et


dont la transformation en fibrine insoluble forme le caillot. Il
intervient aussi dans l’agréabilité plaquettaire et dans
l’inflammation
77.Fibrome : tumeur bénigne du tissu conjonctif

77
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

78.Fibrome utérin : tumeur bénigne de l’utérus, pouvant être


responsable des saignements en dehors des règles
79.Fibrose : hyperplasie (croissance anormale et en excès) du
tissu conjonctif (fibroblastes et collagène. En général, la
fibrose est la conséquence d’une inflammation chronique

78
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

80.Fibrose kystique : affection génétique à transmission


autosomique récessive caractérisée par un
dysfonctionnement généralisé des glandes exocrines,
responsables des sécrétions muqueuses
81.Fièvre : élévation anormale de la température du corps

79
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

82.Filariose : manifestations pathologiques (lymphangite,


éléphantiasis) déterminés par un parasitisme d’un organisme
par des filaires (Wuchereria, Loa loa) via la piqûre de certains
moustiques comme Aedes…
83.Fistule : communication anormale entre un organe et la
surface du corps, entre 2 organes

80
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

84.Furoncle : amas de pus autour d’un poil


85.Gangrène : mortification (nécrose) et putréfaction des tissus
sous l’action des microorganismes anaérobies
86.Gastro entérologie : branche de la médecine qui traite des
affections du tube digestif et ses annexes

81
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

87.Germe : tout organisme infectieux : virus, bactérie, parasite,


mycose
88.Glaucome : affection oculaire qui se manifeste par l’élévation
de la pression intra oculaire

82
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

89.Globule blanc ou leucocyte : cellule sanguine. On distingue les


polynucléaires neutrophiles qui augmentent lors des
affections bactériennes, les polynucléaires éosinophiles
(interviennent lors de l’anaphylaxie et en cas de parasitoses),
polynucléaires basophiles (phénomène allergique), les
lymphocytes et les monocytes (infection virale, atteinte de la
moelle osseuse

83
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

90.Globule rouge : cellule sanguine qui contient l’hémoglobine


91.Glycémie : concentration du glucose dans le sang

84
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

92.Goutte : maladie métabolique due à l’accumulation d’acide


urique dans le sang touchant certaines articulations
principalement le gros orteil. Elle survient surtout chez les
gros mangeurs de viande.
93.Granulation : tissu conjonctif néoformé, composé de cellules
inflammatoires, de fibroblastes, de nombreux vaisseaux néo
formés.

85
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

94.Granulome : réaction inflammatoire chronique caractérisée


par l’accumulation des macrophages à différents stades
d’activation, entourées par une couronne de leucocytes
mononuclées, essentiellement des lymphocytes et quelques
plasmocytes

86
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

95.Handicap : désavantage résultant d’une déficience ou d’une


capacité qui limite le sujet dans l’accomplissement de son rôle
social
96.Hémarthrose : collection de sang dans une articulation

87
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

97.Hématémèse : vomissement de sang dû à un saignement


gastro duodénal
98.Hématologie : banche de la médecine qui étudie le sang ;
99. Hématome : amas volumineux du sang, dans le tissu sous
cutané ou dans les organes, d’origine traumatique ou dû à la
rupture des vaisseaux le plus souvent (artériels)

88
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

100.Hématurie : présence de sang dans l’urine (elle peut être


macroscopique ou microscopique) lorsque l’hémorragie
survient dans l’appareil urinaire.
101.Hémolyse : destruction du globule rouge se traduisant par
une anémie hémolytique. Outre la pâleur, le patient présente
de l’ictère des téguments

89
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

102.Hémoptysie : crachement de sang d’origine bronchique ou


pulmonaire qui peut être d’origine infectieuse (tuberculose,
Klebsiella), causée par un cancer bronchique, OAP…
103.Hémophilie : affection génétique portée sur le chromosome
X caractérisée par un déficit en facteur VIII (anti hémophilique
A) ou en facteur IX (anti hémophilique B) de la coagulation.
Elle se manifeste par des hémorragies

90
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

104.Hémorragie : perte de sang à partir d’une artère ou d’une


veine par rupture
105.Hépatite : inflammation du foie qui peut être d’origine virale,
toxique, alcoolique, médicamenteuse, auto immune,
bactérienne…
106.Hernie : issue spontanée d’une partie des viscères hors
limites de la cavité les contenant normalement à travers une
zone de faiblesse
91
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

107.Homéostasie : constance du milieu intérieur d’un être vivant


108. Hydarthrose : surabondance de liquide transsudatif dans
une articulation
109.Hydrothorax : épanchement pleural liquidien
110.Hyperhémie : congestion, augmentation de la circulation du
sang dans les capillaires

92
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

111.Hyperglycémie : taux anormalement élevé de la glycémie


112.Hypercapnie : augmentation de la teneur du sang artériel en
gaz carbonique, traduisant une hypoventilation alvéolaire
113.Hyperplasie : augmentation du nombre des cellules d’un
organe ou d’un tissu, dont le volume est alors augmenté

93
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

114.Hyperthermie : température trop haute


115.Hypertrophie : augmentation de la taille d’un organe ou d’un
tissu par augmentation de la taille des cellules
116.Hypoglycémie : taux de glycémie anormalement bas
117.Hypoplasie : développement insuffisant d’un tissu ou d’un
organe par diminution du nombre des cellules

94
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

118.Hypo protéinémie : diminution des protéines sériques due


soit à un déficit d’apport (kwashiorkor) ou à une perte
excessive au niveau rénal (syndrome néphrotique) ou
intestinal (entéropathie exsudative) ou un déficit d’absorption
(malabsorption) ou encore par un déficit de synthèse au
niveau du foie (cirrhose). L’hypo protéinémie est à l’origine des
œdèmes

95
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

119.Hypotrophie : diminution de la taille d’un organe ou d’un


tissu par diminution de la taille des cellules par perte de
substance cellulaire
120.Hypoxie : diminution de l’apport en oxygène au niveau des
cellules, des tissus
121.Ictère : jaunisse des téguments et des muqueuses liée à
l’augmentation de la bilirubine dans le sang

96
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

122.Infarctus : nécrose ischémique d’un tissu ou d’un organe


123.Infection : envahissement d’un organisme par un germe
pathogène
124.Infirmité : altération permanente d’une fonction de
l’organisme, d’origine congénitale ou acquise
125.Inflammation : ensemble de réactions observées dans un
organisme à la suite d’une agression

97
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

126.Interférence virale : mécanisme d’inhibition de la croissance


des virus due aux interférons produits par les cellules infectées
127.Ionisation : production d’ions (à partir des molécules
électriquement neutres) par les rayons X et gamma
128.Ischémie : apport insuffisant de sang à un organe ou à un
tissu

98
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

129.Kyste : néoformation à contenu liquide, dont la cavité, qu’elle


qu’en soit l’origine, est bordée d’un revêtement propre,
épithélial, ou endothélial. Elle peut être d’origine parasitaire
(kyste hydatique), néoplasique, congénitale ou génétique
(fibrose kystique)

99
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

130. Kwashiorkor : syndrome de malnutrition protéino calorique


dû à un apport insuffisant de protéines et se manifestant
principalement par des œdèmes (kwashi= enfant, orkor=rouge
chez les Ashanti
131. Lésion : terme désignant toute altération morphologique et
biochimique d’un tissu ou d’une cellule

100
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

132. Leucocytose : augmentation du nombre des leucocytes


dans le sang
133. Leucopénie : diminution du nombre des leucocytes dans le
sang
134. Lymphangite : inflammation de vaisseaux lymphatiques
135. Lympho adénite : inflammation d’un ganglion lymphatique.
Syn adénite

101
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

136. Maladie : perturbation des fonctions normales d’un ou de


plusieurs organes qui produit la souffrance et dont les causes
sont en général connues. Cette perturbation se traduit par des
symptômes et des signes
137. Malaise : terme qui regroupe des symptômes subjectifs
avec trouble de la vigilance avec hypotonie

102
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

138. Marqueurs (de nécrose, tumoraux) : enzymes ou autres


substances spécifiques d’origine cellulaire produits par les cellules
nécrotiques et entrent dans le circuit sanguin où elles peuvent
être mesurées et utilisées comme examens de laboratoire pour
détecter la présence de nécrose dans les tissus (troponine, lipase,
amylase, ACE…)

103
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

139. Melaena : selles noirâtres (goudron) de mauvaise odeur


devant une hémorragie haute (au-dessus de l’angle de Treitz)
140. Méningite : inflammation des méninges
141. Maladies infectieuses : dues aux agents pathogènes (virus,
bactéries, parasites, mycoses

104
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

142. Ménorragie : règles anormalement abondantes et


prolongées (plus de 5 jours)
143. Métaplasie : transformation d’un épithélium en un autre
type d’épithélium
144. Métrorragie : hémorragie utérine observée dans l’intervalle
des règles ou après la ménopause

105
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

145. Miliaire tuberculeuse : dissémination hématogène massive


du bacille de Kock avec lésions secondaires dans plusieurs
organes
146. Mitose : division cellulaire
147. Mutation : modification qualitative de la séquence de l’ADN

106
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

148. Nécrose : degré extrême de dommage cellulaire caractérisé


par des lésions biochimiques et structurales irréversibles suivies
de la perte progressive de toutes les structures cellulaires
149. Néphrologie : branche de la médecine qui traite des
maladies rénales
150. Nitroglycérine : dérivé nitré vasodilatateur qui un effet anti
angineux

107
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

151. Œdème : infiltration de liquide organique (exsudat,


transsudat) de divers tissus, qui se manifeste au niveau de la peau
par un gonflement
152. Oligurie : diminution de la production d’urine < 800 CC
153. Opsonisation : processus de revêtement des bactéries par
des AC et/ou le système du complément qui favorisent la
phagocytose

108
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

154. Orthopédie : branche de la médecine qui traite des os et


des articulations
155. Otite : inflammation aiguë ou chronique de l’oreille
156. Ostéomyélite : ostéite aiguë ou chronique souvent due au
staphyloccoque ou stretocoque, frappant essentiellement les
enfants et les adolescents

109
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

157. Ostéoporose : syndrome anatomique caractérisé par la


raréfaction du tissu osseux spongieux
158. Paludisme : maladie parasitaire due à un hématozoaire du
genre Plasmodium et transmise à l’homme par des moustiques
femelles du genre Anophèles

110
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

159. Papillome : tumeur bénigne épithéliale avec


hyperacanthose (augmentation des assises cellulaires
malpighiennes de l’épiderme)
160. Paralysie : déficit complet de la force musculaire. Paralysie
flasque (botulisme, maladies neurologiques), paralysie
spasmodique (tétanos)

111
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

161.Pathogénie : ensemble des mécanismes responsables des


maladies
162.Périodontie (parodontite) : inflammation du parodonte (la
forme chronique peut être à la base de la chute des dents
163.Péritonite : inflammation de la membrane qui tapisse
l’abdomen (et les viscères abdominaux)

112
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

164. Phagocytose : acte par lequel une cellule phagocytaire


englobe un corpuscule à l’intérieur d’une vacuole constituée par
la membrane cellulaire. Les phagocytes : granulocytes
neutrophiles, les macrophages, les monocytes
165. Phlegmon : inflammation purulente diffuse des tissus

113
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

166. Ptysis : terme ancien pour parler de la tuberculose


167. Plaie : solution de continuité des téguments

114
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

168. Plasma : milieu liquidien entre lequel les cellules sanguines


se trouvent en suspension. Il représente 55% du volume sanguin.
Il représente une importante source de médiateurs de
l’inflammation (cascades du complément, coagulation, kinines)

115
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

169. Pleurésie : épanchement de liquide dans l’espace virtuel


situé entre la plèvre viscérale et la plèvre pariétale
170. Pneumothorax : épanchement gazeux occupant tout ou
une partie de l’espace habituellement virtuel compris entre la
plèvre viscérale et pariétale.
171. Polyglobulie : excès des globules rouges dans le sang. Elle
peut être réactive (en altitude) ou vraie (maladie de Vaquez)

116
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

172. Polype : tumeur bénigne sessile ou pédiculée développée


aux dépens d’un revêtement épithélial ou muqueuse. Elle peut
être héréditaire : polypose juvénile
173. Pneumoconiose : affection pulmonaire fibrinogène liée à
l’inhalation de poussières minérales ou organiques
174. Proctite : inflammation du canal anal
175. Pulpite : inflammation de la pulpe dentaire

117
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

176. Pus : fluide résultant de l’inflammation purulente, composé


d’un exsudat contenant beaucoup de polynucléaires neutrophiles
et des débris cellulaires nécrosés et altérés par les enzymes
protéolytiques produites par les leucocytes
177. Rachitisme : insuffisance de minéralisation osseuse due au
manque de vit D ou au manque de lumière du soleil

118
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

178. Radicaux libres : molécules électroniquement très réactives


pouvant dériver de l’O2 ou de l’eau
179. Ramollissement cérébral : lésion du parenchyme cérébral
liée à un défaut d’apport sanguin, consécutif à un AVC
(thrombose ou embolie

119
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

180. Rougeole : infection virale éruptive aiguë due au


morbilllivirus de la famille des Paramyxoviridae. C’est un virus à
ARN qui se transmet par les gouttelettes de toux suspendues en
l’air. Elle atteint surtout les enfants de 5 à 6 mois. Par la
vaccination autour d’1 an, on protège les enfants contre les
complications de cette affection (encéphalite

120
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

181. Rubéole : maladie infectieuse éruptive, épidermique, due


au virus de la rubéole (Togavirus) présentant un danger de
complications cérébrales et de malformations chez le fœtus, si la
femme est enceinte. La prophylaxie par la vaccination est efficace

121
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

182. Sclérose : induration pathologique d’un organe ou d’un


tissu, due à l’hypertrophie de son tissu conjonctif
183. Scorbut : ensemble des troubles stomatologiques
gingivorragie) et hématologiques liés à la carence en vit C due à
un régime dépourvu des végétaux frais et agrumes (citron,
orange)

122
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

184. Sensibilisation : administration d’un antigène susceptible de


provoquer une réaction immunologique, que révèlera, par
exemple, la réaction provoquée par une seconde administration
du même antigène
185. Sepsis (septicémie) : dissémination par voie hématogène
d’un germe pathogène, qui comporte des manifestations
générales graves

123
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

186. Sérum : partie liquide du sang qui reste après coagulation


187. Sinusite : inflammation des sinus nasaux
188. Spasme musculaire : contraction intense du muscle (strié
ou lisse)
189. Stéatose : surcharge lipidique des cellules. Accumulation
des graisses en vésicules dans les cellules non adipeuses

124
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

190. Sténose : diminution pathologique du calibre d’un orifice ou


d’un canal
191. Stress : toute agression s’exerçant contre l’organisme et la
réponse à l’agression (réaction no spécifique). 3 phases-alarme-
résistance-épuisement
192. Syndrome de Down : maladie génétique due à la trisomie
21

125
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

193. Tachycardie : contractions cardiaques rapides : supérieur à


100 battements à la minute
194. Tétanos : maladie toxi-infectieuse sporadique, accidentelle,
d’une haute gravité, due à Clostridium tetani. La vaccination est
efficace

126
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

195. Transaminases : enzymes qui assurent le transfert du


radical –NH2. En pratique médicale, elles sont élevées au cours
de l’infarctus myocardique et en cas de cytolyse hépatique
196. Transsudat : liquide d’épanchement pauvre en cellules et en
protéines (maladies rénales, hépatiques, dénutrition,
insuffisance cardiaque

127
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

197. Thrombocytopénie : baisse du nombre des plaquettes. Syn.


Hypoplaquettose
198. Trisomie : présence de 3 chromosomes au lieu de 2
normalement présent en paire.
199. Tuméfaction : enflure, renflement tissulaire. Augmentation
pathologique du volume d’un organe ou gonflement dans une
région limitée du corps

128
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

200. Tumeur : néoformation cellulaire. Peut-être bénigne ou


maligne
201. Ulcère : perte de substance d’un revêtement épithélial
cutané ou muqueux sans tendance à la cicatrisation spontanée

129
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

202. Urticaire : affection cutanée d’étiologie souvent allergique,


caractérisée par l’existence d’éléments orties, témoignant d’un
œdème papillaire et souvent très prurigineux
203. Varices : dilatations permanentes des veines,
accompagnées d’une altération pathologique de ses parois

130
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

204. Vasoconstriction : diminution du calibre artério capillaire


205. Verrue : petite excroissance épidermique faisant relief sur
les téguments, elle est d’origine virale

131
CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE

206. Virus : microorganisme à ADN ou à ARN, mais sans noyaux


mitochondrie et ribosomes qui peut se répliquer seulement dans
la cellule
207. Vitesse d’érythro sédimentation : test de laboratoire
couramment utilisé pour la recherche d’une inflammation.

132
133
CHAPITRE 3 : LES SIGNES ET
SYMPTOMES RATTACHES A
L’ATTEINTE DE DIVERS SYSTEMES
SIGNES GENERAUX
LA DOULEUR ET LES AUTRES SIGNES INFLAMMATOIRES
LES SIGNES EN RAPPORT AVEC LE TUBE DIGESTIF
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO – URINAIRE
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX

134
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE(febrile)
a) Définition
Température corporelle anormalement élevée au- delà des
variations normales dues à l’activation des cytokines//
hyperthermie : augmentation de la T° centrale du corps due à un
trouble de la thermorégulation.

135
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
La température peut être prélevée sur divers endroits :
 Voie rectale : 36, 6 °C – 38, 4 °C
 Voie buccale : 35,5°C – 37,9° C
 Voie axillaire : 34, 7°C – 37,4°C
 Voie auriculaire : 35,8°C – 38°C

136
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
La température buccale a
+ de 0,5 °C / voie rectale ou tympanique
+ De 0, 7°C / voie axillaire

137
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
b) Manifestations associées à la fièvre Diminution des activités
Frissons Horripilation : chair de poule
Sensation de froid Amaigrissement (quand la fièvre
Maux de tête traîne)
Peau chaude au toucher Myalgie généralisée
Tachycardie (le pouls augmente de 15 Déshydratation
pulsations par degré de fièvre) Modification de la conscience et
Polypnée convulsions (enfant de 0 – 5 ans)
Peau marbrée Nb : la convulsion abîme le cerveau.
138
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
c) Types de fièvre
La fièvre peut être classifiée selon : le mode d’apparition, selon
l’horaire, selon la durée, selon la courbe, selon l’intensité

139
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
1. Selon le mode d’apparition :
 Fièvre aiguë : ascension de la température de 37 à 40 ° C
en quelques heures : en cas de méningite, de pneumonie
 fièvre progressive : ascension de 0,5° C par jour, le
maximum étant atteint au bout de 4 à 5 jours : en cas de fièvre
typhoïde
 fièvre insidieuse : dont il est difficile de préciser
exactement le début.
140
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
2. Selon l’horaire :

 Fièvre matinale : apparait en début de journée


 Fièvre vespérale : apparait le soir
 Fièvre sans horaire précis

141
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
3. Selon la durée

 Fièvre brève : moins de 24 h


 Fièvre prolongée : qui dure plus de 3 semaines

142
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
4. Selon la courbe de la température
 Fièvre continue ou en plateau : la température est de 40° C
avec faible rémission de 0,5°C le matin : fièvre typhoïde, sepsis
 Fièvre rémittente : elle s’accompagne des rémissions d’1°C
à 2+C entre la température matinale et la température vespérale,
mais ne revient jamais à la normale : endocardite, tuberculose

143
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
 Fièvre intermittente : la température atteint 39°C, 40°C,
41°C ? certains jours séparés des jours sans fièvre : paludisme
 Fièvre ondulante : poussée thermique au début et à la fin
progressive, en lyse, avec des rémissions thermiques complètes
évoluant depuis des semaines : maladie de Hodgkin, brucellose

144
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
 Fébricule : petites fièvres peu élevées (37,5°C – 38°C) :
petites suppurations localisées
 Fièvre oscillante ou hectique : la température varie entre
37°C et 40°C au cours de la même journée. Ce sont des fièvres
prolongées à grandes oscillations avec amaigrissement et
altération de l’état général : sepsis

145
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
d) Causes de fièvre
 Les agents infectieux : bactéries, virus, parasites,
champignons. C’est de loin la cause la plus fréquente
 Les maladies inflammatoires et affections malignes : lupus
érythémateux systémique, lymphome
 Les médicaments : interféron, bléomycine
 Augmentation de la chaleur corporelle (coup de chaleur)
 Fièvre factice 146
Physiopathologie de la fièvre

Présence d’un microorganisme

Sécrétion de MIP-1 (IL – I, IL -6, TNF α) Sécrétion des cytokines

Sécrétion de PGE2 par les organes péri ventriculaires du SNC

Modification de la régulation hypothalamique

Diminution de la thermolyse Augmentation de la thermogénèse


Fièvre
147
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
1. Régulation thermique
L’homéothermie (équilibre thermique du corps) est maintenue
aux environs de 37°C grâce à l’équilibre entre thermogénèse
(fabrication de la chaleur) et thermolyse (déperdition de la
chaleur)

148
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
La thermogénèse fait suite à une stimulation sympathique (VD).
Elle peut être également due à la production de chaleur par
combustion des aliments.
Celle-ci dépend des hormones thyroïdiennes et hypophysaires ou
par combustion due à l’augmentation de l’activité sportive
musculaire (augmentation du catabolisme).

149
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
La thermolyse procède de 4 mécanismes :
 Radiation : transport de la chaleur sous forme de IR d’un objet
chaud à un objet plus froid sans contact (ex : le soleil, réchauffement
d’une chaise par chaleur corporelle
 Conduction : transmission de la chaleur d’un corps à un autre par
contact
 Convection : sudation pour nous ; transfert de la chaleur par un
corps en mouvement
 Evaporation conversion d’un liquide en vapeur (sudation,
respiration) 150
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
2. La thermorégulation

Le centre de la thermorégulation est l’hypothalamus. C’est le


thermostat de notre organisme. La thermorégulation est mise en
jeu lors des variations de la T° ambiante.

151
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
Lorsque la T° ambiante diminue (atmosphère froide), la
stimulation sympathique aboutit à une production de chaleur par
des frissons (contraction involontaire muscles), la
vasoconstriction cutanée périphérique, ce qui permet de garder
la chaleur en soi (d’où les oreilles et les doigts bleus s’il fait très
froid voire la pâleur et l’augmentation des hormones
hypophysaires est surtout thyroïdiennes pour garder la T° au
même niveau quelle que soit celle ambiante.

152
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
Quand la T° ambiante augmente (atmosphère extrêmement
chaude), l’augmentation de la déperdition de chaleur est rendue
possible par la transpiration cutanée (sueur – signe facile à
rechercher (VD cutanée (rougeur par dilatation des vaisseaux
périphériques et éventuellement la polypnée (système de
compensation moindre chez l’homme)

153
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
N.B : La chair de poule et la blancheur cutanée apparente
indiquent une tentative de conservation de chaleur (VC quand il
fait froid, rougeur cutanée : apparition de pseudo éruption
érythémateuse ou flush facilite la perte de chaleur (VD, quand il
fait chaud).

154
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
f) Conséquences de l’hyperthermie
La fièvre est en principe un mécanisme de réponse de l’organisme
face à une agression mais elle n’est pas dénuée des effets
délétères notamment :
 L’augmentation de la FC et du DC de 3L/min/°C
 L’augmentation de la consommation O2 de 10%/°C

155
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
 L’augmentation de la production du CO2
 L’augmentation de la dépense énergétique de 580 cal/ml
avec signes de dénutrition pour les fièvres prolongées
 Aggrave le pronostic des traumatismes crâniens
 Augmentation du M de base
 Hyper catabolisme protéique
 Déperdition hydrique
156
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
 Convulsions (enfants)
 Au-delà de 41 °C, les enzymes sont dénaturées, certaines
voies métaboliques sont arrêtées, les fonctions mitochondriales
sont perturbées, les membranes cellulaires sont déstabilisées, les
voies métaboliques O2 – dépendantes arrêtées.

157
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
Comment peut-on expliquer la fièvre ?
 Un coup de chaleur
 L’hyperthyroïdie
 Affections du SNC (hémorragie cérébrale, tumeur cérébrale à
localisation hypothalamique
 Déshydratation : l’organisme est de son mécanisme régulateur
majeur (élimination de la chaleur par la sueur (évaporation). On entre
dans un cercle vicieux : la déshydratation entraine la fièvre et la fièvre
à son tour entraine la déshydratation. 158
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
g) Traitement de la fièvre

 Mesures non pharmacologiques

• Refroidissement avec de l’eau tiède par brumisation


• Couvertures froides

159
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
 Mesures pharmacologiques

• Antipyrétiques : aspirine, paracétamol


• Anti inflammatoires : ibuprofène

160
LA DOULEUR
Définition et description
La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle
désagréable distincte des autres modalités sensorielle comme le
tact ; le chaud et le froid.
Elle est aussi un signal d’alarme de l’organisme incitant celui-ci à
résoudre le problème à une de ses parties concernée.

161
LA DOULEUR
Définition et description
Elle est mise en jeu par des stimulations nociceptives chez les
sujets normaux et présente souvent un symptôme fondamental
dans de nombreuses maladies.
La douleur résulte généralement de lésions tissulaires ou
cellulaires et a pour but d'éviter qu'elles ne s'étendent. La
douleur apporte des informations sur l'organisme, mais
contrairement aux autres sensations, ne précise pas la nature du
stimulus.

162
LA DOULEUR
Définition et description
La douleur est une sensation essentiellement subjective bien
qu'elle puisse être accompagnée de réponses physiologiques
mesurables comme réflexe de retrait, modification du tonus
vasomoteur, de la pression artérielle, de la fréquence cardiaque,
de la respiration et de la sudation.

163
LA DOULEUR
Définition et description
La douleur protège certainement contre des agressions
dangereuses agissant à la surface du corps, en obligeant par
exemple le malade à s'arrêter.
Elle protège ainsi le cœur malade des « coronariens», de
conséquences graves que pourrait avoir une activité prolongée.
Cependant, la douleur, en tant que système protecteur, a ses
limites.

164
LA DOULEUR
Définition et description
L'exposition de l'organisme à des intensités dangereuses de
rayons ultraviolets ou de rayons X, ne se traduit par aucune
douleur jusqu'à ce que, après une période latente qui peut
prendre des heures voire des jours, apparaissent des
modifications inflammatoires aiguës.

165
LA DOULEUR
Types de douleur
a) Douleur nociceptive
Les douleurs nociceptives correspondent à des douleurs d’origine
externe (chaleur, brûlure, piqûre…). Elle est générée par un
récepteur spécifique, un nocicepteur, dont le rôle est de signaler
les atteintes de l’intégrité de l’organisme. C’est un signal d’alarme
normal, et même souhaitable dans la mesure où il induit une
attitude appropriée dont l’absence est potentiellement
dangereuse pour l’organisme.

166
LA DOULEUR
Types de douleur
b) Douleur neurogène
Elle est liée à des altérations partielles ou totales du système
nerveux qu’il soit périphérique ou central entrainant des
brûlures, des décharges électriques, des élancements, des
sensations de froid douloureux et des picotements dans le
territoire de nerfs atteints accompagnés ou non de perturbation
de la sensibilité. Exemple : zona, neuropathie diabétique.

167
LA DOULEUR
Types de douleur
c) Douleur psychogène
Elle est due à un dysfonctionnement du système neuropsychique
(trouble émotionnel, trouble psychiatrique et hypochondrie), elle
est réellement ressentie par l’individu mais existe en absence de
lésion. Les mécanismes physiologiques de ces douleurs ne sont pas
clairement définis mais l’utilisation d’antalgique semble inefficace.
Ces manifestations douloureuses sont liées à la somatisation des
problèmes psychologiques, psychiques ou sociaux de l’individu et
c’est entre temps ces problèmes que les douleurs sont ainsi
traitées. 168
LA DOULEUR
Types de douleur
d) douleur inflammatoire
Correspond à une douleur d’origine interne (inflammation suite à
une infection, douleur digestive.

Il est important de distinguer les douleurs aiguës (récentes,


transitoires) des douleurs chroniques (persistantes)

169
LA DOULEUR
Types de douleur
Voies de la douleur

Stimulus de la douleur protoneurone (peau, muscles, viscères)


Cornes postérieures de la moelle (synapse) deutoneorone
(substance P, neurokines A et B) thalamus neuro thalamo-
corticale (3ème neurone) cortex cérébral

170
LA DOULEUR
Sensibilité de différents tissus à la douleur
Certains tissus sont beaucoup plus sensibles ou répondent à un
plus grand nombre de stimuli que d'autres.
Il faut savoir qu'un tissu enflammé est hyperalgique : son seuil à
la douleur est abaissé.

171
LA DOULEUR
Sensibilité de différents tissus à la douleur
a) Stimuli allogènes(qui provoque la douleur,le maintient
La douleur est le résultat de la stimulation des terminaisons des
fibres nerveuses par des facteurs physiques ou chimiques.
 Stimuli physiques :
 Thermique
 Mécanique
 Electrique
 Stimuli chimiques : nombreux et variés. 172
LA DOULEUR
Conséquences
Outre le sentiment de souffrance, la douleur peut provoquer
un malaise vagal par stimulation des nerfs vagues (nerfs
pneumogastriques ou nerf X).

173
LA DOULEUR
Conséquences
Les symptômes de cette excitation vagale font partie des signes
incluant notamment une baisse du débit sanguin par
bradycardie et hypotension, une syncope, un myosis
(diminution du diamètre des pupilles par contraction de l’iris),
une transpiration aux extrémités, une sialorrhée, une
hyperchlorhydrie par la muqueuse de l’estomac, une
constipation ou des diarrhées, des spasmes et des troubles de
la respiration.

174
LA DOULEUR
Conséquences
La douleur prolongée est inhibée par sécrétion d’endorphines
(ou endomorphines).
La production d’endorphine se fait initialement aux niveaux
des nerfs proches du siège de la douleur.

175
LA DOULEUR
Conséquences
Inhibition de la douleur
L’altération psychologique de la douleur se fait principalement
grâce à un contrôle spinal et un contrôle supra spinal.
Le contrôle spinal consiste en un blocage pré et post
synaptique de la transmission du stimulus douloureux du
protoneurone au deutoneurone. Ce blocage est réalisé par
des grosses fibres tactiles par l’intermédiaire d’interneurone.

176
LA DOULEUR
Conséquences
Le contrôle supra spinal consiste également en un blocage
pré et post synaptique de la transmission du stimulus
douloureux du protoneurone au deutoneurone.
Contrairement à la précédente, le blocage est cette fois-ci
réalisé par des fibres inhibitrices descendantes provenant de
l’hypothalamus.

177
LE PRURIT
Définition
Synonyme : démangeaison
Sensation irritante subjective et désagréable qui donne envie
de se gratter.
Cette sensation peut concerner n’importe quelle partie du
corps.

178
LE PRURIT
Définition
Le prurit diffère de la douleur par de nombreux caractères :
1. Le prurit provoque l'envie de se gratter ; la douleur
superficielle entraine des mouvements de retrait. La
douleur provoquée par le grattage supprime le prurit.
2. Un bain à 40-41°C soulage le prurit, mais aggrave les
douleurs à type de brûlures.
3. La morphine soulage la douleur, mais elle peut aggraver le
prurit.
179
LE PRURIT
Causes
le prurit n’indique pas Dermatite de contact, dermatite
nécessairement une maladie sous – atopique
jacente. Urticaire chronique et aigu
Parmi les causes on peut citer : varicelle
Repousse des cheveux Affection parasitaire : gale,
Coup de soleil pédiculose
Piqûre d’insecte Le prurigo simplex
Peau sèche Syndrome para néoplasique
Cicatrisation des plaies
180
LE PRURIT
Prise en charge
Eviter de se gratter car le fait de se gratter abîme la peau et
déclenche une réaction inflammatoire, que renforce encore le
prurit
• Garder la peau propre
• Crème hydratante pour les peaux sèches
• Rester à bonne distance des allergènes connus
• Antihistaminique
• Crème à base de corticostéroïdes 181
L'INFLAMMATION
Définition
Du latin : inflammare = Brûler. D’où l’inflammation est
l’ensemble des phénomènes se produisant dans un tissu en
réponse à une agression.
Lorsqu’elle est superficielle (exemple : au niveau de la peau),
elle induit quatre signes cardinaux décrit par Celse, à savoir :
la rougeur (rubor), la chaleur (calor), la douleur (dolor) et la
tumeur ou tuméfaction (tumor) ; à ces signes, Galien a ajouté
un cinquième signe l’impotence fonction (functio lesae).

182
L'INFLAMMATION
Causes
Agents biologiques (virus, bactéries, champignons et
parasites) ;
Causes physico-chimiques (chaleur, froid, énergie
électrique, radiations ionisantes, radiation UV, agents
chimiques (acide sulfurique) ;
Causes immunologiques (réactions allergiques, complexe
antigène-anticorps, traumatismes) ;
Anoxie
183
L'INFLAMMATION
Types d’inflammation
Selon la persistance de l’inflammation, on distingue 2 types
d’inflammation, notamment :
Inflammation aigue et
Inflammation chronique.

184
L'INFLAMMATION
Types d’inflammation
1. Inflammation aigue

Est une phase précoce de l’inflammation caractérisée par un


œdème exsudatif et une congestion vasculaire, puis par une
infiltration de polynucléaires neutrophiles. Elle dure quelques
jours à deux ou trois semaines.

185
L'INFLAMMATION
Types d’inflammation
2. Inflammation chronique
Est une phase anormale de l’inflammation, caractérisée par sa
persistance dans le temps : elle peut durer plusieurs semaines
voire plusieurs années, d’où le terme chronique.
Le caractère chronique de cette inflammation a pour origine le
maintien du (ou des) facteurs d’agression, qui peut être
d’origine infectieux, toxique, auto-immun.

186
L’INFECTION
Définition
Envahissement puis multiplication des microorganismes au
sein d’un organe.
Ces microorganismes peuvent être des bactéries, des virus,
des parasites ou des mycoses.

187
L’INFECTION
Facteurs favorisant l’envahissement
microbien
 Facteurs de virulence
 Adhérence microbienne
 Résistance aux antimicrobiens
 Anomalies des mécanismes de défense de l’hôte

188
L’INFECTION
Facteurs de virulence
Ils favorisent l’action des agents pathogènes dans
l’envahissement des défenses de l’hôte. Ces facteurs sont :

 La capsule
 Les enzymes
 Les toxines

189
L’INFECTION
Facteurs de virulence
 La capsule : certains microorganismes (certaines
souches de pneumocoques, de méningocoques,
d’Haemophilus influenzae de type b) possèdent une capsule
qui empêche la phagocytose.
Ce qui les rend plus virulents que les formes non encapsulées.
Toutefois, les Ac opsonisants spécifiques de la capsule
peuvent se lier à la capsule bactérienne et faciliter leur
phagocytose.

190
L’INFECTION
Facteurs de virulence
 Les enzymes
Les protéines bactériennes ont une activité enzymatique
(protéase, hyaluronidase, neuraminidase, élastase,
collagénase) qui favorise la propagation locale dans les tissus.
Ex : Shigella flexneri, Yersinia enterocolitica, Neissera
gonorrhea, H. influenza, Proteus mirabilis, Clostridium,
Streptococcus pneumoniae.

191
L’INFECTION
Facteurs de virulence
 Toxines
Des microorganismes qui peuvent libérer des toxines (exotoxines),
molécules protéiques pouvant déclencher une maladie (diphtérie,
choléra, tétanos, botulisme) ou l’aggraver. Une endotoxine est un
lipopolysaccharide produit par des bactéries Gram négatives et fait
partie de la paroi cellulaire.
L’endotoxine déclenche des mécanismes humoraux enzymatiques
impliquant les voies du complément, de la coagulation, de la
fibrinolyse, et des voies des kinines et constitue la principale cause
de morbidité dans le sepsis bactérien à bacilles Gram négatif. 192
L’INFECTION
Facteurs de virulence
Autres facteurs
 Ils perturbent la production d’Ac
 Ils résistent à l’effet lytique du complément sérique (N.
gonorrhea)
 Ils résistent aux étapes oxydatives de la phagocytose
(Legionella, Listeria)
 Ils produisent des superantigènes
193
L’INFECTION
Adhérence microbienne
L’adhérence aux surfaces est la première étape pour
qu’ensuite les microrganismes pénètrent dans les tissus.
Parmi les facteurs qui déterminent l’adhésion, on compte les
adhésines et les récepteurs de l’hôte (résidus glucosés et des
protéines de surface cellulaires telles que la fibronectine),
auxquels les adhésines se lient (microorganismes Gram
positifs ex: staphilocoques) ; autres facteurs d’observance :
fibrilles (streptocoque), fimbriae ou pili (Escherichia coli).

194
L’INFECTION
Adhérence microbienne
Le biofilm : couche visqueuse qui se forme parfois autour de
certaines bactéries et leur confère une résistance à la
phagocytose et aux antibiotiques (Pseudomonas aureginosa).

195
L’INFECTION
Résistance microbienne
La variabilité génétique des microbes est inévitable.
L’utilisation d’agents antimicrobiens entraine in fine une
sélection des souches qui peuvent leur résister.
L’émergence d’une résistance aux antimicrobiens peut être
due à la mutation de gènes chromosomiques.

196
L’INFECTION
Anomalies des mécanismes de défense de
l’hôte
2 types d’états de déficits immunitaire peuvent affecter la
capacité de l’hôte à combattre l’infection :
déficit immunitaire primitif,
déficit immunitaire secondaire (acquis).

197
L’INFECTION
Anomalies des mécanismes de défense de
l’hôte
Les déficits primitifs sont d’origine génétique. La plupart sont
reconnus pendant la petite enfance, jusqu’à 40% ne sont
reconnus qu’à l’adolescence ou à l’âge adulte.

198
L’INFECTION
Anomalies des mécanismes de défense de
l’hôte
Les déficits immunitaires acquis sont provoqués par une autre
maladie (ex: cancer, VIH, maladies chroniques) ou par
exposition à une substance chimique ou un médicament qui
est toxique pour le système immunitaire.

199
L’INFECTION
Anomalies des mécanismes de défense de
l’hôte
Les anomalies des réponses immunitaires peuvent impliquer :
 L’immunité cellulaire
 L’immunité humorale
 Le système phagocytaire
 Le système du complément

200
L’INFECTION
Mécanismes de défense
L’organisme humain est continuellement soumis à diverses
agressions. Pour y faire face, l’organisme fait appel à un
système de défense.
Celui-ci est fait d’une barrière physico-chimique qui exerce la
protection mécanique et protection chimique ainsi que d’un
système plus élaboré appelé système immunitaire. Système
immunitaire est réparti en l’immunité non spécifique ou innée
et en immunité spécifique ou acquise.

201
L’INFECTION
Manifestations de l’infection
Les manifestations peuvent être locales (cellulite locale,
abcès) ou systémique (le plus souvent avec de la fièvre). Des
manifestations peuvent se développer dans plusieurs organes.
Les infections sévères généralisées peuvent entrainer des
manifestations qui mettent en jeu le pronostic vital (sepsis et
choc septique).

202
L’INFECTION
Manifestations de l’infection
La plupart des manifestations disparaissent par le traitement
efficace de l’infection sous – jacente.
La plupart des maladies infectieuses augmentent le pouls et la
température.
D’autres infections par contre peuvent ne pas élever le pouls
proportionnellement à l’importance de la fièvre (fièvre
typhoïde, tularémie, brucellose, dengue).

203
L’INFECTION
Manifestations de l’infection
On assiste à une bradycardie relative. Une hypotension peut
relever de l’hypovolémie, ou d’un choc septique ou d’un choc
toxique.
On observe fréquemment une hyperventilation et une
alcalose respiratoire.

204
L’INFECTION
Manifestations de l’infection
Des troubles de la conscience (encéphalopathie) peuvent
survenir en cas d’infection sévère qu’il s’agisse ou non d’une
infection du SNC.
Ils sont plus fréquents chez des sujets âgées et peut entraîner
de l’anxiété, un syndrome confusionnel, un état stuporeux,
des convulsions et un coma.

205
L’INFECTION
Manifestations de l’infection
 Hématologie
 Hyperleucocytose
 Anémie normo chrome normocytaire
 Thrombopénie et une CIVD quand l’infection est sévère
 Atteinte d’autres organes
 Diminution de la compliance pulmonaire pouvant
évoluer vers un syndrome de détresse respiratoire aigu
206
L’INFECTION
Manifestations de l’infection
 Manifestations rénales : insuffisance rénale aiguë qui
peut être due au choc, une NTIA, une glomérulonéphrite ou
une maladie tubulo interstitielle
 Dysfonctionnement hépatique (ictère cholostatique, de
mauvais pronostic ; dysfonctionnement hépatocellulaire

207
L’INFECTION
Manifestations de l’infection
 Hémorragies gastro intestinales par ulcère de stress en
cas de sepsis
 Dysfonctionnements endocrinologiques : augmentation
de TSH, vasopressine, insuline, glucagon, répartition des
protéines musculaires squelettiques et atrophie musculaire
secondaire à une demande accrue du métabolisme ;
déminéralisation osseuse

208
L’INFECTION
Manifestations de l’infection
 L’hypoglycémie est rare en cas de sepsis. Sa présence
doit faire évoquer une insuffisance surrénalienne.
L’hyperglycémie peut être un signe précoce d’infection chez le
diabétique

209
LES OEDEMES
Définition
Est l’accumulation d’une quantité anormale de liquide dans le
secteur interstitiel ou les cavités naturelles corporelles.
Il est soit généralisé (anasarque) soit localisé (il peut s’agir
d’un hydrothorax=plèvre, d’un hydropéricarde, d’un hydro
péritoine ou ascite=péritoine, d’une
hydrocéphalie=ventricules cérébraux, d’une
hydarthrose=articulation.

210
LES OEDEMES
Etiologies
A. Œdème diffus

1. L'insuffisance cardiaque
2. Affections hépatiques : cirrhose de foie
3. Affections rénales : syndrome néphrotique, amylose
rénale, glomérulonéphrites aigues et chroniques.

211
LES OEDEMES
Etiologies
4. Œdème de carence

 Carence protidiques : Kwashiorkor, malabsorptions


intestinales
 Carence en vitamine B1 : Béribéri humide.

212
LES OEDEMES
Etiologies
5. Autres causes
a. Œdèmes de la grossesse
 Physiologique : au cours des trois derniers mois par
augmentation hydrique, troubles de compression abdominale
par l’utérus gravide
 Pathologique : au cours de la toxémie gravidique
(protéinurie hypertension artérielle)

213
LES OEDEMES
Etiologies
b. Œdèmes endocriniens
c. Œdèmes thérapeutiques : minéralocorticoides
d. Œdèmes d’origine allergique.

214
LES OEDEMES
Etiologies
B. Œdèmes localisés e. Œdèmes du poumon.
a. Inflammation aiguë f. Œdème cérébro-méningé
b. Thromboses- g. Œdème laryngé
compressions veineuses
c. Œdèmes lymphatiques=
éléphantiasis
d. Traumatismes
215
LES OEDEMES
Traitement
 Régime (hyposodé).et non désodé.
 Causal
 Diurétiques

216
LES VERTIGES
Définition et description
Est un trouble affectant un sujet dans le contrôle de sa
situation dans l’espace, ce qui occasionne une illusion de
déplacement du sujet par rapport aux objets environnants ou
des objets environnant par rapport au sujet.
Les vertiges sont des sensations erronées de déplacement des
objets environnants par rapport au sujet lui-même, ou
inversement du sujet lui-même par rapport aux objets
environnants.

217
LES VERTIGES
Définition et description
Cette sensation de déplacement prend en général le type
rotatoire et s'accompagne d'un état de déséquilibre avec
tendance à chute.
Mais il ne faut pas confondre vertige et déséquilibre, car si le
vertige s'accompagne de déséquilibre, les troubles de
l'équilibre ne s'accompagnent pas tous de vertiges.

218
LES VERTIGES
Définition et description
Types de vertiges

 Vertige rotatoire vrai


 Déséquilibre avec tendance à la chute
 Etat d’instabilité

219
LES VERTIGES
Définition et description
Durée du vertige

 Quelques secondes
 Une à 3 heures
 24 h

220
LES VERTIGES
Définition et description
Signes cochléaires associés :

 Acouphènes (bourdonnement ou sifflement)


 Sensation de baisse d’audition (+/- sensation de
plénitude d’oreille)

221
LES VERTIGES
Définition et description
Signes végétatifs associés

 Nausées
 Vomissements
 Sueurs
 pâleur

222
LES VERTIGES
Classification étio-pathogénique
A. Vertiges isolés sans signe cochléaire
 Vertige positionnel paroxystique bénin
 Névrite vestibulaire = neuronite vestibulaire
 Vertiges récurrents bénins

223
LES VERTIGES
Classification étio-pathogénique
B. Vertiges avec signes cochléaires associés
 La maladie de Ménière
 Le neurinome de l’acoustique
 Fractures labyrinthiques
 Fistules péri lymphatiques

224
LES VERTIGES
Classification étio-pathogénique
C. Vertiges centraux

 Vertiges par ischémie du territoire vertébro – basilaire :


• Syndrome de Wallenberg
• Infarctus cérébelleux

225
LES VERTIGES
Classification étio-pathogénique
 Vertiges et tumeur de la fosse postérieure
 Autres
• Sclérose en plaque
• Médicaments : AINS, analgésiques, anti H2, anti HTA

226
LES VERTIGES
Classification étio-pathogénique
L’examen clinique comprend spontané
l’otoscopie et l’examen  Examens paracliniques
vestibulaire :
 Audiométrie
 Déviation des index
 Vidéonystagmographie
 Épreuve de Romberg
 Potentiels évoqués auditifs
 Épreuve de FUKUDA
 Scanner cérébral
 Épreuve de la marche
aveugle  IRM cérébrale
 Recherche d’un nystagmus  Scanner des rochers 227
LES VERTIGES
Traitement
 Symptomatique :
• Anti vertigineux : acétylleucine, bétahistine
• Les psychostimulants : piracétam
• Les antihistaminiques dérivés de la pipérazine :
méclozine
 Etiologique

228
LES TROUBLES DE L'APPETIT
La polyphagie ou boulimie
La polyphagie du grec polyphagia « trop manger », est un
désordre alimentaire qui se traduit par une faim excessive.
Elle peut être le premier signe d'un diabète sucré, d’une hyper
tyroïdie.

229
LES TROUBLES DE L'APPETIT
L'anorexie ou perte d'appétit
Elle peut être :
 totale ou partielle
 Elective pour certains aliments (viandes au cours du
cancer gastrique).
 Globale

230
LES TROUBLES DE L'APPETIT
L'anorexie ou perte d'appétit
Elle s'observe :
 Au cours des maladies aiguë avec des fièvres élevés, des maladies
chroniques fébriles ou cachectisantes :
 Au cours de la tuberculose ;
 Au cours des affections gastriques
 Au cours des affections hépatiques
 Au cours de la grossesse
 Elle peut être d’origine purement mentale (anorexie mentale)
 Chez l'enfant qui veut s'attirer l'attention des parents ou au cours d’une
affection organique. 231
3.3 LES SIGNES EN RAPPORT AVEC LE
TUBE DIGESTIF
LE HOQUET DYSPHAGIE
LES VOMISSEMENTS LA DIARRHEE
LA NAUSEE LE SYNDROME
RÉGURGITATIONS ET DYSENTERIQUE
RUMINATION LA CONSTIPATION
PYROSIS LES HEMORRAGIES
ERUCTATION DIGESTIVES
232
LE HOQUET
Définition
Spasmes involontaires du diaphragme généralement de
courte durée et n’indiquant rien de grave.
Le hoquet est provoqué par une contraction spasmodique du
diaphragme, caractérisé par une brusque secousse de
l’abdomen et du diaphragme, avec un bruit roque provoqué
par la constriction de la glotte à l'inspiration.

233
LE HOQUET
Etiologie
 Stimulation des nerfs afférents : déglutition des
substances chaudes ou irritantes
 Epanchement pleural, pneumonie
 Insuffisance rénale
 Alcoolisme

234
LE HOQUET
Etiologie
 Grossesse
 Interventions chirurgicales sur l’abdomen
 Affections abdominales
 Tumeurs de la fosse postérieure : stimulation des centres
nerveux bulbaires

235
LE HOQUET
Traitement
Traitement non médicamenteux
Retenir sa respiration, boire de nombreuses gorgées d’eau,
boire un verre d’eau à l’envers, avaler une cuillerée de beurre
d’arachide, croquer un citron, sentir du poivre pour éternuer
Traitement médicamenteux : siméthicome,
métoclopramide, IPP, baclofen 4x 10 mg per os si la fonction
rénale est bonne, gabapentine, chlorpromazine ou
haloperidol, nifédipine, midazolam
236
LES VOMISSEMENTS
Le vomissement est le rejet par la bouche du contenu
gastrique, accompagné d'efforts plus ou moins pénibles,
provoqué par la contraction brutale du diaphragme, des
muscles de la paroi abdominale et de l'estomac lui - même
avec spasme du pylore. »

237
LES VOMISSEMENTS
Les vomissements peuvent être :
 Alimentaires
 Aqueux ou muqueux
 Bilieux : jaune-vert en cas de reflux duodéno-gastrique
 Vomissement sanglant (hématémèse)
 Fécaloïdes (en cas d'occlusion intestinale)

238
LES VOMISSEMENTS
Les vomissements peuvent :

 Subvenir en jet, sans effort : comme dans le syndrome


d'hypertension intracrânienne (tumeurs cérébrales,
méningites) ;
 Etre douloureux et violents fatiguant le patient.
Leur répétition entraîne la dénutrition et la déshydratation.
239
LA NAUSEE
a) Définition

La nausée est la sensation, l'envie qu’éprouve une personne


de vomir.

240
LA NAUSEE
Etiologie
1. Au cours d'affections aiguës

Exemple :
 Appendicite
 Intoxication alimentaire
 Méningite
 Infarctus du myocarde
241
LA NAUSEE
Etiologie
2. Au cours d'affections chroniques
Exemple :
 Urémie
 Diabète sucré
 TBC pulmonaire
 Ulcère gastroduodénal

242
LA NAUSEE
Etiologie
3. Chez la femme enceinte

Au début de la grossesse, les vomissements peuvent devenir


incoercibles (hypermesis gravidarum).

243
LA NAUSEE
Etiologie
4. Chez l'enfant par suite
 D'acétonémie ;
 Dans la coqueluche ;
 en cas d'erreur de régime ;
 en cas d'intolérance au lait.

244
LA NAUSEE
Traitement
1. Causal.
2. Symptomatique
a. La diète
b. Perfusion du sérum physiologique d'abord (pour corriger
les pertes électrolytiques) puis glucose.
c. Repos au lit
d. Anti émétiques : Vitamine B6, Primpéran, Vogaléne,
Largactil.
e. Antispasmodiques : buscopan, no spa, spasfon
245
Régurgitations et rumination
La régurgitation est la remontée du contenu gastrique sans
effort de vomissement ; elle peut être alimentaire, acide ou
bilieuse.
La rumination est la régurgitation répétée de petites quantités
d’aliments provenant de l’estomac (le plus souvent 15 à 30
minutes après les repas la nourriture après avoir mangé.

246
Régurgitations et rumination
Causes
Achalasie ou méga œsophage
Diverticule de Zenker
Reflux gastro – œsophagien

247
Pyrosis
Définition : douleur rétrosternale ascendante sous forme de
brûlure partant de l’épigastre

Cause : le pyrosis est un signe typique du RGO

248
Eructation
Rejet bruyant de l’air contenu dans l’estomac.
Elle ne doit pas être confondue à l’aérophagie qui se définit
comme la déglutition de l’air.

249
DYSPHAGIE
Définition
C'est une gêne à la déglutition due à une lésion organique ou
fonctionnelle de l'œsophage ou du cardia.
Elle doit être différenciée d’odynophagie (douleur ressentie
lors de progression des aliments dans l’œsophage.

250
DYSPHAGIE
Etiologie
1. Affections du pharynx :

 Tumeur
 Diverticule

251
DYSPHAGIE
Etiologie
2. Affections de l'œsophage :
 Compression extrinsèque (paf tumeurs médiatisnales,
anévrysmes de l'aorte)
 Diverticule
 Méga-œsophage
 Cancer de l’œsophage
 Maladie de reflux gastro-œsophagien
 Hernie hiatale 252
LA DIARRHEE
Définition
La diarrhée est caractérisée par la fréquence excessive des
selles (trois fois ou plus par jour), la diminution de leur
consistance et par l'accélération du transit intestinal.
N.B : Dans les fausses diarrhées, il n'y a pas d'accélération du
transit intestinal.

253
LA DIARRHEE
Définition
La selle diarrhéique doit être distinguée de la fausse selle
diarrhéique qui n'est faite que de glaires, de mucus et de
sang, sans matières fécales (dysenterie).

254
LA DIARRHEE
Définition
L'étude de la diarrhée porte sur :
 La fréquence des selles
 Leur consistance
 Leur coloration brune ou jaune, verdâtre
 Leur odeur fétide ou aigrelette
 L'existence de membranes, de sang, de gouttelettes de
graisse.
255
LA DIARRHEE
Types
b.1 Diarrhée aiguë (moins de deux semaines)
Causes
 Intoxication alimentaire
 Infections intestinales : choléra, fièvre typhoïde, para-
typhoïde, shigellose, amibiase intestinale.
 Traitement par les antibiotiques (colite pseudo
membraneuse)
 Fonctionnelle. 256
LA DIARRHEE
Types
b.2 Diarrhée chronique (plus de deux semaines)
1. Causes organiques
 Tumorales : cancer digestif surtout du colon ;
 Inflammatoires entérocolite chronique, rectocolite
hémorragique, et diverticulose, maladie de Crohn
 Parasitaires : amibiase, giardias

257
LA DIARRHEE
Types
2. Causes fonctionnelles
1. Insuffisances digestives
 Biliaires ;
 Pancréatique externe
 Séquelle de gastrectomie ;
 Hypo ou hyperchlorhydrie

258
LA DIARRHEE
Types
2. Syndrome d’intestin irritable
3. Les suites d'une antibiothérapie
4. L'usage prolongé de laxatifs (maladie d’abus des laxatifs)
5. Une endocrinopathie : diabète, hyperthyroïdie
6. Insuffisance rénale : urémie
7. Causes nerveuses.

259
LA DIARRHEE
Types
b.3 Suivant l'importance de la fermentation colique, on
distique :
1. Les diarrhées putrides
Sont dues au développement des germes de putréfaction
protéolytique.

260
LA DIARRHEE
Types
2. Les diarrhées de fermentation hydrocarbonée

Elles sont provoquées par un régime trop riche en féculents.


Les selles ont une couleur jaune d'or, d'odeur aigrelette,
mousseuses, acide, contenant de la cellulose et de l'amidon.

261
LA DIARRHEE
Traitement
1. Causal
2. Symptomatique : le régime adapté, réhydratation orale ou
parentérale
3. Médicaments anti diarrhéiques
4. Antiseptiques intestinaux
5. Antispasmodique

262
LE SYNDROME DYSENTERIQUE
Définition
Le syndrome dysentérique traduit la réaction de la muqueuse
rectale à une agression inflammatoire, parasitaire ou
tumorale.

263
LE SYNDROME DYSENTERIQUE
Manifestations cliniques
 Evacuation anormales de glaire, de pus, de sang,
typiquement afécale mais alternant parfois avec des matières
fécales.
 Epreintes (coliques brèves), suivies de faux besoins.
 Contracture douloureuse de l'anus (ténesme).

264
LE SYNDROME DYSENTERIQUE
Etiologie
1. Dysenterie bacillaire ou shigellose : provoqué par le
bacille de Shiga
2. Dysenterie amibienne provoqué par l'Entamoeba
histolytica
3. Bilharziose intestinale à Schistosoma mansomi
4. Recto-colite hémorragique :
5. Rectites:
 Tumorales
 post-radio-thérapiques
265
LA CONSTIPATION
Définition
La constipation est un ralentissement un transit intestinal. Elle
est caractérisée dans sa forme habituelle par une rareté et la
dureté des selles.

266
LA CONSTIPATION
Variétés de constipations
1. Trouble de l’évacuation recto-signoïdienne

Il constitue en réalité une fausse constipation par insuffisance


volume du bol fécal, insuffisance d'hydratation, mauvaises
habitudes diététiques (abus d'aliment constipant ; pauvreté
du régime en fruits et légumes).

267
LA CONSTIPATION
Variétés de constipations
2. Constipation atomique

Souvent rencontrée chez les vieillards et les sujets déprimés,


dans l’hypotonie neuro-végétative. La constipation est
régulière, avec selles déshydratées, diminuées de volume.

268
LA CONSTIPATION
Variétés de constipations
3. Constipation spasmodique
Se rencontre souvent :
 Chez les femmes jeunes ;
 Dans l’hypertonie neuro-végétative.

La constipation est douloureuse avec ballonnement


abdominal.
269
LA CONSTIPATION
Etiologie
1. Syndrome d’intestin irritable
2. adhérences péritonéales ;
3. péri-viscérite inflammatoire ;
4. passé dysentérique ;
5. lésions anales, rectales ou coliques ,
6. cancer colique ou rectal.

270
LA CONSTIPATION
Traitement
 Eviter les médicaments qui irritent le tube digestif
 Laxatif;
 Boire suffisamment de l'eau
 manger fruit et légumes
 Antispasmodiques

271
LES HEMORRAGIES DIGESTIVES
HEMATEMESE
Définition

C’est le rejet de sang provenant de l’estomac ou du


duodénum au milieu d’efforts de vomissement. En d’autres
termes : c’est un vomissement du sang.

272
LES HEMORRAGIES DIGESTIVES
HEMATEMESE
Caractéristiques

Le sang peut être rouge vif ou noirâtre, caillé mêlé au liquide


gastrique (marc de café).

273
LES HEMORRAGIES DIGESTIVES
HEMATEMESE
Causes
 Hernies hiatales
 Ulcères gastriques
 Gastrite érosive hémorragique (aspirine, AINS, alcool,
ulcère de stress)
 Cancer gastrique
 Rupture des varices œsophagiennes
 Causes médicamenteuses : Aspirine et AINS 274
LES HEMORRAGIES DIGESTIVES
MELENA
C’est une évacuation par l’anus du sang noir comparable à de
la suie délavée, du goudron provenant du caecum, de
l’intestin grêle le plus souvent ou encore de l’estomac.

275
LES HEMORRAGIES DIGESTIVES
RECTORRAGIE
C’est l’émission du sang rouge par l’anus.
Il s’agit d’hémorragies de partie terminale du tube digestif, ou
d’hémorragies plus hautes mais abondantes et rapidement
éliminées.

276
3.4 LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO -
URINAIRE
La miction normale est de 3 à 6 mictions par jour dont une au
maximum la nuit et chaque miction est de 150 à 300 ml.
Chaque miction évacue d'un jet totalement la vessie.

277
3.4 LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO -
URINAIRE
A. LA DYSURIE

Est la difficulté qu'éprouve la vessie à se vider complètement.


Elle est caractérisée par un début retardé, un écoulement
lent, un jet irrégulier, une fin de miction prolongée par
l'émission des gouttelettes résiduelles.

278
3.4 LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO -
URINAIRE
B. LA POLLAKIURIE

Est une émission fréquente d’urines, peu abondante. Elle


traduit un obstacle partiel ou bien une infection urinaire ou
encore une miction par regorgement évacuant le trop plein
d'une vessie distendue. Parmi les causes on peut citer une
infection vésicale, une tumeur prostatique, un calcul.

279
3.4 LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO -
URINAIRE
C. LA POLYURIE

Est une miction quotidienne supérieure à 2 litres. Elle est un


des signes du diabète sucré. Quand elle est nocturne, elle
signe une insuffisance rénale débutante, ou un adénome de la
prostate.

280
3.4 LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO -
URINAIRE
D. L'OLIGURIE

Est une miction quotidienne inférieure à 800 ml. Est un signe


d’une insuffisance rénale.

281
3.4 LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO -
URINAIRE
E. L'ANURIE

Est une diurèse nulle ou réduit à quelques dizaines des


ml/jour (< 50 ml). Elle signe une insuffisance rénale.

282
3.4 LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO -
URINAIRE
F. L’HEMATURIE
Définition

C'est une émission d'urines mélangées à du sang provenant


de l'appareil urinaire: les reins/uretère la vessie, urètre.
L’hématurie peut être macroscopique ou microscopique.

283
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
L’HEMATURIE
Causes
 Pathologies rénales :
 Tumeurs
 Lithiase rénale,
 Traumatisme rénal,
 Tuberculose rénale

284
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
L’HEMATURIE
Causes
 Pathologies vésicales, prostatiques ou voies excrétrices :
 Tumeurs vésicales
 Tumeurs des voies excrétrices
 Affections prostatiques

285
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
L’HEMATURIE
 Causes rares :
 Schistosomiase urinaire
 Endométriose urinaire
 Hématurie après exercice physique intense.

286
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
L’HEMATURIE
Traitement
1. Causal
2. Repos
3. Médications anti hémorragie. Exemple Vit K.

287
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
LA PYURIE
Définition

Elle est définie par la présence de pus dans les urines. Elle
peut être évidente ou microscopique, c'est-à-dire ne
modifiant pas l'aspect externe des urines, mais identifiée dans
le culot urinaire : sédiment urinaire qui montre beaucoup de
leucocytes altérés ou non.

288
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
LA PYURIE
Causes
Elle peut être secondaire à une maladie de l'arbre urinaire en
cas de :
 TBC
 Bilharziose
 Cancer
 Lithiase
289
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
LA PYURIE
Traitement

 Causal
 Symptomatique

290
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
Dyspareunie
Définition : douleurs ressenties par la femme lors des
rapports sexuels.
Elle est plus fréquente pendant le coït (pénétration vaginale
accompagnée de mouvements de copulation) ; d’autres
femmes souffrent des douleurs post – coïtales.

291
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
Dyspareunie
Elle peut être primaire (douleur dès le premier rapport sexuel)
ou secondaire (après une période d’activité sexuelle sans
douleur) ou encore complète (à chaque expérience sexuelle)
ou situationnelle (avec certaines expériences ou certains
partenaires.

292
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
Dyspareunie
Causes

 Cause principale : chez la femme< 50 ans vestibulodynie,


>50ans atrophie vulvo- vaginale
 Interaction entre des facteurs anatomiques,
physiologiques et psychologiques

293
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
1. LA DYSPNEE est un gène respiratoire. On peut l'observer
au cours des pathologies pulmonaires et/ou cardiaque, et
dans d’autres circonstances (troubles nerveuses, au cours
d'une intoxication).

294
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
2. LA POLYPNEE est une dyspnée avec accélération de
mouvements respiratoires (>20 cycles/min). elle peut être
observée dans toutes les pneumopathies-aiguës.

295
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
3. LA BRADYPNEE est une dyspnée avec ralentissement du
rythme respiratoire (<16 cycles/min).
4. L’APNEE c'est l’arrêt de mouvement respiratoire. Quand
elle se prolonge, elle entraîne la mort par asphyxie.

296
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
5. LA TOUX
Définition
C’est un mouvement bruyant expiratoire qui se produit de
façon reflexe ou volontaire pour libérer les voies respiratoires
(sécrétions, corps étranger).

297
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
LA TOUX
 Toux sèche : toux sans expectoration non productive,
irritative due à une hypersensibilité bronchique. On l’observe
au cours de l’asthme bronchique, avec la prise de certains
médicaments comme les IEC, au cours du RGO, en cas
d’ascaridiose (syndrome de Loëfler), en cas de corps étranger,
en cas de produit irritant (gaz, piment)

298
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
LA TOUX
 Toux productive, grasse ou humide : toux avec
expectoration ou crachat. L’expectoration peut être claire
(bronchite chronique, bronchectasie ; elle peut être purulente
(bronchopneumonie bactérienne à germes pyogènes, abcès
pulmonaire ; elle peut être sanglante (hémoptysie) en cas de
tuberculose pulmonaire, cancer broncho-pulmonaire,
bronchectasie, embolie pulmonaire

299
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
LA TOUX
 Suivant le rythme : secousse de toux isolées, toux
quinteuse : dans la coqueluche ;
 suivant te timbre, on peut observer ; des toux rauques,
de toux voilées ou éteinte comme dans la diphtérie, des toux
bitonales ;
 en fonction de la durée, on distingue la toux aiguë (<2
semaines) et la toux chronique (>2 semaines).

300
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
LA TOUX
Traitement

Privilégier le traitement causal

301
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
PALPITATIONS CARDIAQUES
Définition

Perception désagréable de ses propres battements


cardiaques.

302
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
PALPITATIONS CARDIAQUES
Causes
 causes cardiaques : fibrillation auriculaire, extra systole,
embolie pulmonaire ;
 causes psychiatriques : somatisation, anxiété ;
 causes diverses : anémie, hyperthyroïdie, grossesse
molaire, éthanol.

303
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
LES SYNCOPES
Définition

La syncope est une perte de connaissance brutale, brève,


spontanément résolutive associée à une perte du tonus
postural.
Elle fait suite à une hypo perfusion cérébrale globale
transitoire. Elle est en grande partie bénigne mais parfois liée
à un mauvais pronostic ou à des complications traumatiques.
304
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
LES SYNCOPES
Causes
1. Syncopes reflexes

 stress émotionnel
 stimulation digestive (déglutition digestive et défécation)

305
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
LES SYNCOPES
2. Syncope orthostatique
3. Syncope cardiaque (en cas d’arythmie)
4. Les pertes de connaissance brève non syncopale (en cas
d’épilepsie, hypoglycémie, AIT.
5. Syncope inexpliquée.

306
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
PRESSION ARTERIELLE
Définition
Elle correspond à la pression du sang dans les artères ou la
force exercée par le sang sur la paroi des artères. Elle est
exprimée par deux valeurs : la pression artérielle systolique
(PAS) c’est la pression maximale qui s’exerce au moment de la
contraction du cœur (systole) ; la pression artérielle
diastolique (PAD) c’est la pression minimale qui s’exerce au
moment du remplissage du cœur (diastole).

307
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
PRESSION ARTERIELLE
On utilise également par abus le terme de tension artérielle
qui, bien que inexact sur le plan sémiologique, est entré dans
le langage courant.

308
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
PRESSION ARTERIELLE
 La mesure de la PA est un élément d’évaluation de
l’hémodynamique du patient.
 La pression artérielle moyenne c’est la PAS+2PAD/3.
 La pression artérielle pulsée : PAS-PAD
 L’hypertension artérielle (HTA) : pression artérielle
≥140/190 mmHg
 L’hypotension artérielle : PAS<100 mmHg.
309
3.6 TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Convulsions
Coma

310
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Convulsion
Définition : Spasmes musculaires involontaires qui
s’accompagnent souvent d’une perte de connaissance. Il faut
les dissocier des tremblements : agitation ou mouvement
involontaire, allant de léger à sévère, et affectant
fréquemment les mains, les jambes, le visage, la tête ou les
cordes vocales.

311
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Convulsion
Causes
Convulsions fébriles

 Méningite bactérienne, virale, parasitaire, mycosique


 Encéphalite bactérienne, virale, parasitaire, mycosique
 Déshydratation sévère (neurotoxicose)
 Abcès cérébral
 Convulsions non fébriles 312
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Convulsion
 Accident vasculaire cérébral (AVC)
 Tumeur cérébrale
 Hémorragie cérébrale
 Traumatisme cérébral
 Epilepsie

313
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Convulsion
 Troubles métaboliques : hypoglycémie,
hypomagnesémie, hypocalcémie, hypopyridoxémie), urémie,
encéphalopathie hépatique, intoxication à l’alcool (syndrome
de Winiikoff Karsakof, intoxication à la cocaïne

314
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Coma
Définition : altération de conscience avec disparition des
comportements de veille sans ouverture spontanée des yeux.

315
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Coma
Causes : Méningite
Crise d’épilepsie Encéphalite
Overdose d’héroïne Abcès cérébral
Traumatisme crânien Tumeurs cérébrales
Crise d’hystérie Troubles métaboliques
Accident vasculaire cérébral (hypoglycémie,
hyperglycémie, coma
Hémorragie cérébro – hépatique)
méningée 316
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Coma
Il existe 4 stades de coma
Stade 1 : obnubilation de la conscience. La personne parle
mais ne répond pas à vos questions ; elle s’agite et ouvre les
yeux à l’appel de son nom

317
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Coma
Stade 2 : coma d’intensité moyenne. La personne ne répond
pas aux questions, ne bouge pas ; elle réagit aux stimuli
nociceptifs en gémissant ou en repoussant la main de
l’examinateur

318
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Coma
Stade 3 : la personne ne réagit plus à aucun stimulus, elle
peut présenter des troubles respiratoires

319
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Coma
Stade 4 : coma dépassé ou irréversible : la personne ne survit
que quand il est branchée à des machines

320
MOT DE FIN!

321

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