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GENERALE
L1 LMD
P R O F. B O M B A
C T. E N G B O N G B O
ASS KANYERE
ASS. MUNANGA
ASS MOKILI YVES
A S S L U WAYA
Objectifs de compétence
Analyser les données d’un problème de santé d’un
patient ;3
Surveiller les problèmes de santé auprès d’un bénéficiaire
des soins et services ;1
Collecter les données auprès d’un patient.2
2
CONTENU
Introduction
Chapitre 1: le fonctionnement normal de l’organisme
humain (physiologie)
Chapitre 2 : le lexique de pathologies en pathologie
générale
Chapitre 3 : les signes et symptômes rattachés à l’atteinte de
divers systèmes
3
INTRODUCTION
Définition
Pathos = maladie
Logos = étude
4
INTRODUCTION
La pathologie générale est consacrée à l’étude des causes, des
modifications structurales et fonctionnelles des molécules, des
cellules, des tissus et des organes.
5
INTRODUCTION
Les multiples agressions subies par la cellule exigent de sa part un
fort pouvoir d’adaptation.
Chaque fois que les mécanismes d’adaptation (de compensation)
seront dépassés, il se crée une lésion cellulaire – survenue de la
maladie
6
INTRODUCTION
La maladie est une perturbation par rapport à la santé dans
lequel une partie ou la totalité du corps ne remplit pas ses
fonctions normales.
Elle se traduit par des signes (fonctionnels et physiques).
Les symptômes peuvent être comparés à des manifestations
d’une réalité non perceptible à l’observation
7
INTRODUCTION
Les maladies peuvent être transmissibles (dues à un agent
pathogène : virus, bactérie, parasite, champignons) ou non
transmissibles.
Les affections non transmissibles peuvent être dues à :
L’anoxie : thrombose, embolie
8
INTRODUCTION
Les agents physico – chimiques :
9
INTRODUCTION
Agents biologiques : bactéries, virus, parasites, mycoses ou
champignons
Les agressions immunologiques : maladie auto immune,
anaphylaxie, complexe Ag-Ac
Les désordres génétiques : hémophilie, drépanocytose
Les désordres nutritionnels : obésité, marasme, kwashiorkor
Le vieillissement
10
INTRODUCTION
La pathologie générale aide à connaître la maladie (causes,
symptômes, mécanismes). Ainsi on peut la reconnaître, la soigner
et la prévenir
Les étiologies peuvent être exogènes (facteurs
environnementaux) ou endogènes (facteurs génétiques,
susceptibilité)
11
INTRODUCTION
La pathogénie peut s’articuler autour d’une perturbation (excès,
défaut) et ou désordre de la matière (structure), de l’énergie
(activité) et de l’information (les chromosomes portent toute
l’information génétique sous forme des gènes = séquences d’ADN
sur les chromosomes).
12
INTRODUCTION
Approches thérapeutiques
Thérapie étiologique (hygiène1, antibiotiques3, nutrition2)
Thérapie de substitution et réparation (insuline, fer,
transplantation, chirurgie)
Thérapie de suppression (analgésiques, antipyrétiques,
antiinflammatoires, Anxiolytiques)
Thérapie de régulation (immuno régulation spécifique,
physio kinésithérapie, nutrition spécifique, acupuncture,
homéopathie). 13
INTRODUCTION
Approches thérapeutiques
Thérapie étiologique (hygiène, antibiotiques, nutrition)
Thérapie de substitution et réparation (insuline, fer,
transplantation, chirurgie)
Thérapie de suppression (analgésiques, antipyrétiques,
antiinflammatoires, Anxiolytiques)
Thérapie de régulation (immuno régulation spécifique,
physio kinésithérapie, nutrition spécifique, acupuncture,
homéopathie). 14
15
CHAPITRE 1. FONCTIONNEMENT NORMAL
DE L’ORGANISME (PHYSIOLOGIE)
1.1 Structures du corps humain
1.2 La physiologie
16
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
Organes
Tissus
Les membranes
17
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
Un système ou appareil est un ensemble d’organes connexes
qui concourent à la même fonction.
18
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
le système digestif, Système nerveux, le Système
le Système respiratoire, tégumentaire,
le Système urinaire, Système cardio-vasculaire,
le Système reproducteur, Système osseux,
le Système cardio-vasculaire, Système musculaire, etc.
Systèmes lymphatique et
immunitaire,
19
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
Système digestif
Bouche, pharynx, œsophage, estomac, intestin grêle, côlon,
rectum, anus, glandes annexes (foie, pancréas exocrine, voies
biliaires). Effectue les dégradations physique et chimique des
aliments ainsi que l’absorption des nutriments destinés aux
cellules et élimine les solides et autres déchets.
20
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
Système respiratoire
Larynx, trachée, bronches, poumons. Fournit l’O2, élimine le gaz
carbonique, et aide à régler l’équilibre acido – basique, et
produit le son de la voix (phonation).
21
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
Système urinaire
Rein, uretères, vessie, urètre. Règle la masse sanguine et la
composition chimique du sang, élimine les déchets, règle
l’équilibre des liquides et des électrolytes, aide à maintenir les
équilibres acido – basique et calcique du corps de même qu’à
régler la production des globules rouges.
22
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
Système reproducteur
Pour l’homme (scrotum, testicules, canaux (du testicule,
épididyme, canal déférent, canaux éjaculateurs, urètre, glandes
sexuelles annexes (vésicules séminales, glandes de Cowper et
prostate), pénis ; pour la femme (les ovaires, trompes, utérus,
vagin, vulve, les glandes mammaires). Reproduit l’organisme.
23
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
Système cardio-vasculaire
Cœur, artères, capillaires, veines. Distribue l’O2 et les
nutriments aux cellules, élimine le gaz carbonique et les déchets
contenus dans les cellules, contribue à maintenir l’équilibre
acido- basique du corps, protège contre la maladie, prévient les
hémorragies par la formation des caillots sanguins et aide à
régler la température corporelle.
24
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
Systèmes lymphatique et immunitaire
Lymphe, vaisseaux lymphatiques et les structures qui contiennent
du tissu lymphoïde (riche en globules blancs appelés lymphocytes)
tels que la rate, le thymus, les ganglions lymphatiques et les
amygdales. Retourne les protéines et le plasma au système cardio-
vasculaire, filtre les liquides organiques, transporte les lipides
depuis le tube digestif jusqu’au système cardio – vasculaire ; aide à
produire certains globules blancs et à protéger contre la maladie
par la production de protéines appelées anticorps et par d’autre
réactions. 25
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
Système nerveux
Encéphale, moelle épinière, nerfs, organes des sens. Régularise
les activités corporelles à l’aide des potentiels d’action, (influx
nerveux), grâce à la détection des changements dans les milieux
interne et externe, à l’interprétation de ces changements et à la
réaction à ces derniers par le déclenchement de contractions
musculaires ou de sécrétions des glandes.
26
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
Système endocrinien
Constitué d’Hypothalamus, d’hypophyse, de thyroïde, des
parathyroïdes, des surrénales, des gonades (testicules, ovaires),
du pancréas endocrine, d’épiphyse, thymus.
Il a pour rôle de Régler les activités corporelles à l’aide des
hormones, qui sont des produits chimiques transportés dans le
sang vers divers organes cibles du corps.
27
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
Système tégumentaire
Constitué de la peau et ses dérivés (poils/cheveux), ongles,
glandes sudoripares et sébacées, terminaisons nerveuses, etc.
Aide à la régulation de la température corporelle, protège le
corps, élimine les déchets, aide à produire la vit D, et reçoit
certains stimuli tels que la température, la pression et la
douleur.
28
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
Système osseux
Composé de tous les os, les cartilages correspondants et les
articulations.
Soutient et protège l’organisme, aide aux mouvements
corporels, loge les cellules qui engendreront les cellules
sanguines et entrepose les minéraux.
29
Structures du corps humain
Systèmes du corps humain
Système musculaire
Tissus musculaires squelettiques (surtout), lisse et cardiaque.
Contribue à créer le mouvement, maintient la posture et
produit la chaleur.
30
Structures du corps humain
Organes
Un organe est une structure qui résulte de la jonction d’au
moins 2 tissus différents.
Cette structure a une forme bien précise et exerce une fonction
déterminée.
31
Structures du corps humain
Tissus
Un tissu est un groupe de cellules semblables généralement
issues des cellules communes ou cellules – souches et qui
remplissent ensemble la même fonction.
On individualise 4 types fondamentaux de tissus :
Tissu épithélial,
Tissu conjonctif, tissu musculaire et
Tissu nerveux.
32
Structures du corps humain
Tissus
Le tissu épithélial : Recouvre les surfaces du corps, tapisse les
organes creux, les cavités corporelles et les canaux en plus de
former les glandes.
Le tissu conjonctif : Protège et soutient le corps et les
orgànes, unit ces derniers entre eux, stocke des réserves sous
forme des lipides et confère l’immunité.
33
Structures du corps humain
Tissus
Le tissu musculaire : est responsable des mouvements et de
la production de la force.
Le tissu nerveux : amorce et transmet les potentiels d’action
(influx nerveux) qui aident à coordonner les activités
corporelles.
34
Structures du corps humain
Les membranes
Une membrane épithéliale est une couche du tissu épithélial
qui recouvre une couche du tissu conjonctif.
Exemple : les muqueuses, les séreuses et la membrane cutanée.
35
Structures du corps humain
Les membranes
Les muqueuses tapissent les cavités qui débouchent sur
l’extérieur (Tube digestif, arbre respiratoire, arbre génito-
urinaire.
Les séreuses (plèvre, péricarde, péritoine) tapissent les cavités
fermées et recouvrent les organes qui se trouvent dans celles-ci.
Ces membranes sont composées des feuillets pariétal et
viscéral.
36
Structures du corps humain
Les membranes
La membrane cutanée : c’est la peau
Les synoviales tapissent les cavités articulaires. Les bourses
synoviales, de même que la gaine synoviale des tendons. Elles
ne contiennent pas d’épithélium.
Une cellule est l’unité structurale et fonctionnelle de base de
l’organisme.
37
Structures du corps humain
Les membranes
Le liquide extracellulaire : il se situe à l’extérieur des cellules
corporelles (liquide interstitiel et le plasma.
38
Structures du corps humain
Les membranes
39
1.2 La physiologie
Définition
40
La physiologie
Homéostasie
Processus de régulation par lequel l’organisme maintient les
différentes constantes du milieu intérieur (ensemble des
liquides de l’organisme) entre les limites des valeurs normales.
41
La physiologie
Régulation de l’homéostasie
Les systèmes nerveux et endocrinien régissent ensemble ou
séparément les réactions d’homéostasie de l’organisme.
Le système nerveux régularise l’homéostasie en décelant l’état
de déséquilibre, puis en envoyant des messages, sous forme
d’influx nerveux, aux organes intéressés afin de contrebalancer
le stress.
42
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CHAPITRE 2 : LE LEXIQUE DES
PATHOLOGIES EN PATHOLOGIE GENERALE
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CHAPITRE 3 : LES SIGNES ET
SYMPTOMES RATTACHES A
L’ATTEINTE DE DIVERS SYSTEMES
SIGNES GENERAUX
LA DOULEUR ET LES AUTRES SIGNES INFLAMMATOIRES
LES SIGNES EN RAPPORT AVEC LE TUBE DIGESTIF
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO – URINAIRE
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
134
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE(febrile)
a) Définition
Température corporelle anormalement élevée au- delà des
variations normales dues à l’activation des cytokines//
hyperthermie : augmentation de la T° centrale du corps due à un
trouble de la thermorégulation.
135
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
La température peut être prélevée sur divers endroits :
Voie rectale : 36, 6 °C – 38, 4 °C
Voie buccale : 35,5°C – 37,9° C
Voie axillaire : 34, 7°C – 37,4°C
Voie auriculaire : 35,8°C – 38°C
136
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
La température buccale a
+ de 0,5 °C / voie rectale ou tympanique
+ De 0, 7°C / voie axillaire
137
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
b) Manifestations associées à la fièvre Diminution des activités
Frissons Horripilation : chair de poule
Sensation de froid Amaigrissement (quand la fièvre
Maux de tête traîne)
Peau chaude au toucher Myalgie généralisée
Tachycardie (le pouls augmente de 15 Déshydratation
pulsations par degré de fièvre) Modification de la conscience et
Polypnée convulsions (enfant de 0 – 5 ans)
Peau marbrée Nb : la convulsion abîme le cerveau.
138
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
c) Types de fièvre
La fièvre peut être classifiée selon : le mode d’apparition, selon
l’horaire, selon la durée, selon la courbe, selon l’intensité
139
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
1. Selon le mode d’apparition :
Fièvre aiguë : ascension de la température de 37 à 40 ° C
en quelques heures : en cas de méningite, de pneumonie
fièvre progressive : ascension de 0,5° C par jour, le
maximum étant atteint au bout de 4 à 5 jours : en cas de fièvre
typhoïde
fièvre insidieuse : dont il est difficile de préciser
exactement le début.
140
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
2. Selon l’horaire :
141
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
3. Selon la durée
142
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
4. Selon la courbe de la température
Fièvre continue ou en plateau : la température est de 40° C
avec faible rémission de 0,5°C le matin : fièvre typhoïde, sepsis
Fièvre rémittente : elle s’accompagne des rémissions d’1°C
à 2+C entre la température matinale et la température vespérale,
mais ne revient jamais à la normale : endocardite, tuberculose
143
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
Fièvre intermittente : la température atteint 39°C, 40°C,
41°C ? certains jours séparés des jours sans fièvre : paludisme
Fièvre ondulante : poussée thermique au début et à la fin
progressive, en lyse, avec des rémissions thermiques complètes
évoluant depuis des semaines : maladie de Hodgkin, brucellose
144
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
Fébricule : petites fièvres peu élevées (37,5°C – 38°C) :
petites suppurations localisées
Fièvre oscillante ou hectique : la température varie entre
37°C et 40°C au cours de la même journée. Ce sont des fièvres
prolongées à grandes oscillations avec amaigrissement et
altération de l’état général : sepsis
145
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
d) Causes de fièvre
Les agents infectieux : bactéries, virus, parasites,
champignons. C’est de loin la cause la plus fréquente
Les maladies inflammatoires et affections malignes : lupus
érythémateux systémique, lymphome
Les médicaments : interféron, bléomycine
Augmentation de la chaleur corporelle (coup de chaleur)
Fièvre factice 146
Physiopathologie de la fièvre
148
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
La thermogénèse fait suite à une stimulation sympathique (VD).
Elle peut être également due à la production de chaleur par
combustion des aliments.
Celle-ci dépend des hormones thyroïdiennes et hypophysaires ou
par combustion due à l’augmentation de l’activité sportive
musculaire (augmentation du catabolisme).
149
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
La thermolyse procède de 4 mécanismes :
Radiation : transport de la chaleur sous forme de IR d’un objet
chaud à un objet plus froid sans contact (ex : le soleil, réchauffement
d’une chaise par chaleur corporelle
Conduction : transmission de la chaleur d’un corps à un autre par
contact
Convection : sudation pour nous ; transfert de la chaleur par un
corps en mouvement
Evaporation conversion d’un liquide en vapeur (sudation,
respiration) 150
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
2. La thermorégulation
151
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
Lorsque la T° ambiante diminue (atmosphère froide), la
stimulation sympathique aboutit à une production de chaleur par
des frissons (contraction involontaire muscles), la
vasoconstriction cutanée périphérique, ce qui permet de garder
la chaleur en soi (d’où les oreilles et les doigts bleus s’il fait très
froid voire la pâleur et l’augmentation des hormones
hypophysaires est surtout thyroïdiennes pour garder la T° au
même niveau quelle que soit celle ambiante.
152
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
Quand la T° ambiante augmente (atmosphère extrêmement
chaude), l’augmentation de la déperdition de chaleur est rendue
possible par la transpiration cutanée (sueur – signe facile à
rechercher (VD cutanée (rougeur par dilatation des vaisseaux
périphériques et éventuellement la polypnée (système de
compensation moindre chez l’homme)
153
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
N.B : La chair de poule et la blancheur cutanée apparente
indiquent une tentative de conservation de chaleur (VC quand il
fait froid, rougeur cutanée : apparition de pseudo éruption
érythémateuse ou flush facilite la perte de chaleur (VD, quand il
fait chaud).
154
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
f) Conséquences de l’hyperthermie
La fièvre est en principe un mécanisme de réponse de l’organisme
face à une agression mais elle n’est pas dénuée des effets
délétères notamment :
L’augmentation de la FC et du DC de 3L/min/°C
L’augmentation de la consommation O2 de 10%/°C
155
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
L’augmentation de la production du CO2
L’augmentation de la dépense énergétique de 580 cal/ml
avec signes de dénutrition pour les fièvres prolongées
Aggrave le pronostic des traumatismes crâniens
Augmentation du M de base
Hyper catabolisme protéique
Déperdition hydrique
156
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
Convulsions (enfants)
Au-delà de 41 °C, les enzymes sont dénaturées, certaines
voies métaboliques sont arrêtées, les fonctions mitochondriales
sont perturbées, les membranes cellulaires sont déstabilisées, les
voies métaboliques O2 – dépendantes arrêtées.
157
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
Comment peut-on expliquer la fièvre ?
Un coup de chaleur
L’hyperthyroïdie
Affections du SNC (hémorragie cérébrale, tumeur cérébrale à
localisation hypothalamique
Déshydratation : l’organisme est de son mécanisme régulateur
majeur (élimination de la chaleur par la sueur (évaporation). On entre
dans un cercle vicieux : la déshydratation entraine la fièvre et la fièvre
à son tour entraine la déshydratation. 158
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
g) Traitement de la fièvre
159
SIGNES GENERAUX
LA FIEVRE OU PYREXIE
Mesures pharmacologiques
160
LA DOULEUR
Définition et description
La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle
désagréable distincte des autres modalités sensorielle comme le
tact ; le chaud et le froid.
Elle est aussi un signal d’alarme de l’organisme incitant celui-ci à
résoudre le problème à une de ses parties concernée.
161
LA DOULEUR
Définition et description
Elle est mise en jeu par des stimulations nociceptives chez les
sujets normaux et présente souvent un symptôme fondamental
dans de nombreuses maladies.
La douleur résulte généralement de lésions tissulaires ou
cellulaires et a pour but d'éviter qu'elles ne s'étendent. La
douleur apporte des informations sur l'organisme, mais
contrairement aux autres sensations, ne précise pas la nature du
stimulus.
162
LA DOULEUR
Définition et description
La douleur est une sensation essentiellement subjective bien
qu'elle puisse être accompagnée de réponses physiologiques
mesurables comme réflexe de retrait, modification du tonus
vasomoteur, de la pression artérielle, de la fréquence cardiaque,
de la respiration et de la sudation.
163
LA DOULEUR
Définition et description
La douleur protège certainement contre des agressions
dangereuses agissant à la surface du corps, en obligeant par
exemple le malade à s'arrêter.
Elle protège ainsi le cœur malade des « coronariens», de
conséquences graves que pourrait avoir une activité prolongée.
Cependant, la douleur, en tant que système protecteur, a ses
limites.
164
LA DOULEUR
Définition et description
L'exposition de l'organisme à des intensités dangereuses de
rayons ultraviolets ou de rayons X, ne se traduit par aucune
douleur jusqu'à ce que, après une période latente qui peut
prendre des heures voire des jours, apparaissent des
modifications inflammatoires aiguës.
165
LA DOULEUR
Types de douleur
a) Douleur nociceptive
Les douleurs nociceptives correspondent à des douleurs d’origine
externe (chaleur, brûlure, piqûre…). Elle est générée par un
récepteur spécifique, un nocicepteur, dont le rôle est de signaler
les atteintes de l’intégrité de l’organisme. C’est un signal d’alarme
normal, et même souhaitable dans la mesure où il induit une
attitude appropriée dont l’absence est potentiellement
dangereuse pour l’organisme.
166
LA DOULEUR
Types de douleur
b) Douleur neurogène
Elle est liée à des altérations partielles ou totales du système
nerveux qu’il soit périphérique ou central entrainant des
brûlures, des décharges électriques, des élancements, des
sensations de froid douloureux et des picotements dans le
territoire de nerfs atteints accompagnés ou non de perturbation
de la sensibilité. Exemple : zona, neuropathie diabétique.
167
LA DOULEUR
Types de douleur
c) Douleur psychogène
Elle est due à un dysfonctionnement du système neuropsychique
(trouble émotionnel, trouble psychiatrique et hypochondrie), elle
est réellement ressentie par l’individu mais existe en absence de
lésion. Les mécanismes physiologiques de ces douleurs ne sont pas
clairement définis mais l’utilisation d’antalgique semble inefficace.
Ces manifestations douloureuses sont liées à la somatisation des
problèmes psychologiques, psychiques ou sociaux de l’individu et
c’est entre temps ces problèmes que les douleurs sont ainsi
traitées. 168
LA DOULEUR
Types de douleur
d) douleur inflammatoire
Correspond à une douleur d’origine interne (inflammation suite à
une infection, douleur digestive.
169
LA DOULEUR
Types de douleur
Voies de la douleur
170
LA DOULEUR
Sensibilité de différents tissus à la douleur
Certains tissus sont beaucoup plus sensibles ou répondent à un
plus grand nombre de stimuli que d'autres.
Il faut savoir qu'un tissu enflammé est hyperalgique : son seuil à
la douleur est abaissé.
171
LA DOULEUR
Sensibilité de différents tissus à la douleur
a) Stimuli allogènes(qui provoque la douleur,le maintient
La douleur est le résultat de la stimulation des terminaisons des
fibres nerveuses par des facteurs physiques ou chimiques.
Stimuli physiques :
Thermique
Mécanique
Electrique
Stimuli chimiques : nombreux et variés. 172
LA DOULEUR
Conséquences
Outre le sentiment de souffrance, la douleur peut provoquer
un malaise vagal par stimulation des nerfs vagues (nerfs
pneumogastriques ou nerf X).
173
LA DOULEUR
Conséquences
Les symptômes de cette excitation vagale font partie des signes
incluant notamment une baisse du débit sanguin par
bradycardie et hypotension, une syncope, un myosis
(diminution du diamètre des pupilles par contraction de l’iris),
une transpiration aux extrémités, une sialorrhée, une
hyperchlorhydrie par la muqueuse de l’estomac, une
constipation ou des diarrhées, des spasmes et des troubles de
la respiration.
174
LA DOULEUR
Conséquences
La douleur prolongée est inhibée par sécrétion d’endorphines
(ou endomorphines).
La production d’endorphine se fait initialement aux niveaux
des nerfs proches du siège de la douleur.
175
LA DOULEUR
Conséquences
Inhibition de la douleur
L’altération psychologique de la douleur se fait principalement
grâce à un contrôle spinal et un contrôle supra spinal.
Le contrôle spinal consiste en un blocage pré et post
synaptique de la transmission du stimulus douloureux du
protoneurone au deutoneurone. Ce blocage est réalisé par
des grosses fibres tactiles par l’intermédiaire d’interneurone.
176
LA DOULEUR
Conséquences
Le contrôle supra spinal consiste également en un blocage
pré et post synaptique de la transmission du stimulus
douloureux du protoneurone au deutoneurone.
Contrairement à la précédente, le blocage est cette fois-ci
réalisé par des fibres inhibitrices descendantes provenant de
l’hypothalamus.
177
LE PRURIT
Définition
Synonyme : démangeaison
Sensation irritante subjective et désagréable qui donne envie
de se gratter.
Cette sensation peut concerner n’importe quelle partie du
corps.
178
LE PRURIT
Définition
Le prurit diffère de la douleur par de nombreux caractères :
1. Le prurit provoque l'envie de se gratter ; la douleur
superficielle entraine des mouvements de retrait. La
douleur provoquée par le grattage supprime le prurit.
2. Un bain à 40-41°C soulage le prurit, mais aggrave les
douleurs à type de brûlures.
3. La morphine soulage la douleur, mais elle peut aggraver le
prurit.
179
LE PRURIT
Causes
le prurit n’indique pas Dermatite de contact, dermatite
nécessairement une maladie sous – atopique
jacente. Urticaire chronique et aigu
Parmi les causes on peut citer : varicelle
Repousse des cheveux Affection parasitaire : gale,
Coup de soleil pédiculose
Piqûre d’insecte Le prurigo simplex
Peau sèche Syndrome para néoplasique
Cicatrisation des plaies
180
LE PRURIT
Prise en charge
Eviter de se gratter car le fait de se gratter abîme la peau et
déclenche une réaction inflammatoire, que renforce encore le
prurit
• Garder la peau propre
• Crème hydratante pour les peaux sèches
• Rester à bonne distance des allergènes connus
• Antihistaminique
• Crème à base de corticostéroïdes 181
L'INFLAMMATION
Définition
Du latin : inflammare = Brûler. D’où l’inflammation est
l’ensemble des phénomènes se produisant dans un tissu en
réponse à une agression.
Lorsqu’elle est superficielle (exemple : au niveau de la peau),
elle induit quatre signes cardinaux décrit par Celse, à savoir :
la rougeur (rubor), la chaleur (calor), la douleur (dolor) et la
tumeur ou tuméfaction (tumor) ; à ces signes, Galien a ajouté
un cinquième signe l’impotence fonction (functio lesae).
182
L'INFLAMMATION
Causes
Agents biologiques (virus, bactéries, champignons et
parasites) ;
Causes physico-chimiques (chaleur, froid, énergie
électrique, radiations ionisantes, radiation UV, agents
chimiques (acide sulfurique) ;
Causes immunologiques (réactions allergiques, complexe
antigène-anticorps, traumatismes) ;
Anoxie
183
L'INFLAMMATION
Types d’inflammation
Selon la persistance de l’inflammation, on distingue 2 types
d’inflammation, notamment :
Inflammation aigue et
Inflammation chronique.
184
L'INFLAMMATION
Types d’inflammation
1. Inflammation aigue
185
L'INFLAMMATION
Types d’inflammation
2. Inflammation chronique
Est une phase anormale de l’inflammation, caractérisée par sa
persistance dans le temps : elle peut durer plusieurs semaines
voire plusieurs années, d’où le terme chronique.
Le caractère chronique de cette inflammation a pour origine le
maintien du (ou des) facteurs d’agression, qui peut être
d’origine infectieux, toxique, auto-immun.
186
L’INFECTION
Définition
Envahissement puis multiplication des microorganismes au
sein d’un organe.
Ces microorganismes peuvent être des bactéries, des virus,
des parasites ou des mycoses.
187
L’INFECTION
Facteurs favorisant l’envahissement
microbien
Facteurs de virulence
Adhérence microbienne
Résistance aux antimicrobiens
Anomalies des mécanismes de défense de l’hôte
188
L’INFECTION
Facteurs de virulence
Ils favorisent l’action des agents pathogènes dans
l’envahissement des défenses de l’hôte. Ces facteurs sont :
La capsule
Les enzymes
Les toxines
189
L’INFECTION
Facteurs de virulence
La capsule : certains microorganismes (certaines
souches de pneumocoques, de méningocoques,
d’Haemophilus influenzae de type b) possèdent une capsule
qui empêche la phagocytose.
Ce qui les rend plus virulents que les formes non encapsulées.
Toutefois, les Ac opsonisants spécifiques de la capsule
peuvent se lier à la capsule bactérienne et faciliter leur
phagocytose.
190
L’INFECTION
Facteurs de virulence
Les enzymes
Les protéines bactériennes ont une activité enzymatique
(protéase, hyaluronidase, neuraminidase, élastase,
collagénase) qui favorise la propagation locale dans les tissus.
Ex : Shigella flexneri, Yersinia enterocolitica, Neissera
gonorrhea, H. influenza, Proteus mirabilis, Clostridium,
Streptococcus pneumoniae.
191
L’INFECTION
Facteurs de virulence
Toxines
Des microorganismes qui peuvent libérer des toxines (exotoxines),
molécules protéiques pouvant déclencher une maladie (diphtérie,
choléra, tétanos, botulisme) ou l’aggraver. Une endotoxine est un
lipopolysaccharide produit par des bactéries Gram négatives et fait
partie de la paroi cellulaire.
L’endotoxine déclenche des mécanismes humoraux enzymatiques
impliquant les voies du complément, de la coagulation, de la
fibrinolyse, et des voies des kinines et constitue la principale cause
de morbidité dans le sepsis bactérien à bacilles Gram négatif. 192
L’INFECTION
Facteurs de virulence
Autres facteurs
Ils perturbent la production d’Ac
Ils résistent à l’effet lytique du complément sérique (N.
gonorrhea)
Ils résistent aux étapes oxydatives de la phagocytose
(Legionella, Listeria)
Ils produisent des superantigènes
193
L’INFECTION
Adhérence microbienne
L’adhérence aux surfaces est la première étape pour
qu’ensuite les microrganismes pénètrent dans les tissus.
Parmi les facteurs qui déterminent l’adhésion, on compte les
adhésines et les récepteurs de l’hôte (résidus glucosés et des
protéines de surface cellulaires telles que la fibronectine),
auxquels les adhésines se lient (microorganismes Gram
positifs ex: staphilocoques) ; autres facteurs d’observance :
fibrilles (streptocoque), fimbriae ou pili (Escherichia coli).
194
L’INFECTION
Adhérence microbienne
Le biofilm : couche visqueuse qui se forme parfois autour de
certaines bactéries et leur confère une résistance à la
phagocytose et aux antibiotiques (Pseudomonas aureginosa).
195
L’INFECTION
Résistance microbienne
La variabilité génétique des microbes est inévitable.
L’utilisation d’agents antimicrobiens entraine in fine une
sélection des souches qui peuvent leur résister.
L’émergence d’une résistance aux antimicrobiens peut être
due à la mutation de gènes chromosomiques.
196
L’INFECTION
Anomalies des mécanismes de défense de
l’hôte
2 types d’états de déficits immunitaire peuvent affecter la
capacité de l’hôte à combattre l’infection :
déficit immunitaire primitif,
déficit immunitaire secondaire (acquis).
197
L’INFECTION
Anomalies des mécanismes de défense de
l’hôte
Les déficits primitifs sont d’origine génétique. La plupart sont
reconnus pendant la petite enfance, jusqu’à 40% ne sont
reconnus qu’à l’adolescence ou à l’âge adulte.
198
L’INFECTION
Anomalies des mécanismes de défense de
l’hôte
Les déficits immunitaires acquis sont provoqués par une autre
maladie (ex: cancer, VIH, maladies chroniques) ou par
exposition à une substance chimique ou un médicament qui
est toxique pour le système immunitaire.
199
L’INFECTION
Anomalies des mécanismes de défense de
l’hôte
Les anomalies des réponses immunitaires peuvent impliquer :
L’immunité cellulaire
L’immunité humorale
Le système phagocytaire
Le système du complément
200
L’INFECTION
Mécanismes de défense
L’organisme humain est continuellement soumis à diverses
agressions. Pour y faire face, l’organisme fait appel à un
système de défense.
Celui-ci est fait d’une barrière physico-chimique qui exerce la
protection mécanique et protection chimique ainsi que d’un
système plus élaboré appelé système immunitaire. Système
immunitaire est réparti en l’immunité non spécifique ou innée
et en immunité spécifique ou acquise.
201
L’INFECTION
Manifestations de l’infection
Les manifestations peuvent être locales (cellulite locale,
abcès) ou systémique (le plus souvent avec de la fièvre). Des
manifestations peuvent se développer dans plusieurs organes.
Les infections sévères généralisées peuvent entrainer des
manifestations qui mettent en jeu le pronostic vital (sepsis et
choc septique).
202
L’INFECTION
Manifestations de l’infection
La plupart des manifestations disparaissent par le traitement
efficace de l’infection sous – jacente.
La plupart des maladies infectieuses augmentent le pouls et la
température.
D’autres infections par contre peuvent ne pas élever le pouls
proportionnellement à l’importance de la fièvre (fièvre
typhoïde, tularémie, brucellose, dengue).
203
L’INFECTION
Manifestations de l’infection
On assiste à une bradycardie relative. Une hypotension peut
relever de l’hypovolémie, ou d’un choc septique ou d’un choc
toxique.
On observe fréquemment une hyperventilation et une
alcalose respiratoire.
204
L’INFECTION
Manifestations de l’infection
Des troubles de la conscience (encéphalopathie) peuvent
survenir en cas d’infection sévère qu’il s’agisse ou non d’une
infection du SNC.
Ils sont plus fréquents chez des sujets âgées et peut entraîner
de l’anxiété, un syndrome confusionnel, un état stuporeux,
des convulsions et un coma.
205
L’INFECTION
Manifestations de l’infection
Hématologie
Hyperleucocytose
Anémie normo chrome normocytaire
Thrombopénie et une CIVD quand l’infection est sévère
Atteinte d’autres organes
Diminution de la compliance pulmonaire pouvant
évoluer vers un syndrome de détresse respiratoire aigu
206
L’INFECTION
Manifestations de l’infection
Manifestations rénales : insuffisance rénale aiguë qui
peut être due au choc, une NTIA, une glomérulonéphrite ou
une maladie tubulo interstitielle
Dysfonctionnement hépatique (ictère cholostatique, de
mauvais pronostic ; dysfonctionnement hépatocellulaire
207
L’INFECTION
Manifestations de l’infection
Hémorragies gastro intestinales par ulcère de stress en
cas de sepsis
Dysfonctionnements endocrinologiques : augmentation
de TSH, vasopressine, insuline, glucagon, répartition des
protéines musculaires squelettiques et atrophie musculaire
secondaire à une demande accrue du métabolisme ;
déminéralisation osseuse
208
L’INFECTION
Manifestations de l’infection
L’hypoglycémie est rare en cas de sepsis. Sa présence
doit faire évoquer une insuffisance surrénalienne.
L’hyperglycémie peut être un signe précoce d’infection chez le
diabétique
209
LES OEDEMES
Définition
Est l’accumulation d’une quantité anormale de liquide dans le
secteur interstitiel ou les cavités naturelles corporelles.
Il est soit généralisé (anasarque) soit localisé (il peut s’agir
d’un hydrothorax=plèvre, d’un hydropéricarde, d’un hydro
péritoine ou ascite=péritoine, d’une
hydrocéphalie=ventricules cérébraux, d’une
hydarthrose=articulation.
210
LES OEDEMES
Etiologies
A. Œdème diffus
1. L'insuffisance cardiaque
2. Affections hépatiques : cirrhose de foie
3. Affections rénales : syndrome néphrotique, amylose
rénale, glomérulonéphrites aigues et chroniques.
211
LES OEDEMES
Etiologies
4. Œdème de carence
212
LES OEDEMES
Etiologies
5. Autres causes
a. Œdèmes de la grossesse
Physiologique : au cours des trois derniers mois par
augmentation hydrique, troubles de compression abdominale
par l’utérus gravide
Pathologique : au cours de la toxémie gravidique
(protéinurie hypertension artérielle)
213
LES OEDEMES
Etiologies
b. Œdèmes endocriniens
c. Œdèmes thérapeutiques : minéralocorticoides
d. Œdèmes d’origine allergique.
214
LES OEDEMES
Etiologies
B. Œdèmes localisés e. Œdèmes du poumon.
a. Inflammation aiguë f. Œdème cérébro-méningé
b. Thromboses- g. Œdème laryngé
compressions veineuses
c. Œdèmes lymphatiques=
éléphantiasis
d. Traumatismes
215
LES OEDEMES
Traitement
Régime (hyposodé).et non désodé.
Causal
Diurétiques
216
LES VERTIGES
Définition et description
Est un trouble affectant un sujet dans le contrôle de sa
situation dans l’espace, ce qui occasionne une illusion de
déplacement du sujet par rapport aux objets environnants ou
des objets environnant par rapport au sujet.
Les vertiges sont des sensations erronées de déplacement des
objets environnants par rapport au sujet lui-même, ou
inversement du sujet lui-même par rapport aux objets
environnants.
217
LES VERTIGES
Définition et description
Cette sensation de déplacement prend en général le type
rotatoire et s'accompagne d'un état de déséquilibre avec
tendance à chute.
Mais il ne faut pas confondre vertige et déséquilibre, car si le
vertige s'accompagne de déséquilibre, les troubles de
l'équilibre ne s'accompagnent pas tous de vertiges.
218
LES VERTIGES
Définition et description
Types de vertiges
219
LES VERTIGES
Définition et description
Durée du vertige
Quelques secondes
Une à 3 heures
24 h
220
LES VERTIGES
Définition et description
Signes cochléaires associés :
221
LES VERTIGES
Définition et description
Signes végétatifs associés
Nausées
Vomissements
Sueurs
pâleur
222
LES VERTIGES
Classification étio-pathogénique
A. Vertiges isolés sans signe cochléaire
Vertige positionnel paroxystique bénin
Névrite vestibulaire = neuronite vestibulaire
Vertiges récurrents bénins
223
LES VERTIGES
Classification étio-pathogénique
B. Vertiges avec signes cochléaires associés
La maladie de Ménière
Le neurinome de l’acoustique
Fractures labyrinthiques
Fistules péri lymphatiques
224
LES VERTIGES
Classification étio-pathogénique
C. Vertiges centraux
225
LES VERTIGES
Classification étio-pathogénique
Vertiges et tumeur de la fosse postérieure
Autres
• Sclérose en plaque
• Médicaments : AINS, analgésiques, anti H2, anti HTA
226
LES VERTIGES
Classification étio-pathogénique
L’examen clinique comprend spontané
l’otoscopie et l’examen Examens paracliniques
vestibulaire :
Audiométrie
Déviation des index
Vidéonystagmographie
Épreuve de Romberg
Potentiels évoqués auditifs
Épreuve de FUKUDA
Scanner cérébral
Épreuve de la marche
aveugle IRM cérébrale
Recherche d’un nystagmus Scanner des rochers 227
LES VERTIGES
Traitement
Symptomatique :
• Anti vertigineux : acétylleucine, bétahistine
• Les psychostimulants : piracétam
• Les antihistaminiques dérivés de la pipérazine :
méclozine
Etiologique
228
LES TROUBLES DE L'APPETIT
La polyphagie ou boulimie
La polyphagie du grec polyphagia « trop manger », est un
désordre alimentaire qui se traduit par une faim excessive.
Elle peut être le premier signe d'un diabète sucré, d’une hyper
tyroïdie.
229
LES TROUBLES DE L'APPETIT
L'anorexie ou perte d'appétit
Elle peut être :
totale ou partielle
Elective pour certains aliments (viandes au cours du
cancer gastrique).
Globale
230
LES TROUBLES DE L'APPETIT
L'anorexie ou perte d'appétit
Elle s'observe :
Au cours des maladies aiguë avec des fièvres élevés, des maladies
chroniques fébriles ou cachectisantes :
Au cours de la tuberculose ;
Au cours des affections gastriques
Au cours des affections hépatiques
Au cours de la grossesse
Elle peut être d’origine purement mentale (anorexie mentale)
Chez l'enfant qui veut s'attirer l'attention des parents ou au cours d’une
affection organique. 231
3.3 LES SIGNES EN RAPPORT AVEC LE
TUBE DIGESTIF
LE HOQUET DYSPHAGIE
LES VOMISSEMENTS LA DIARRHEE
LA NAUSEE LE SYNDROME
RÉGURGITATIONS ET DYSENTERIQUE
RUMINATION LA CONSTIPATION
PYROSIS LES HEMORRAGIES
ERUCTATION DIGESTIVES
232
LE HOQUET
Définition
Spasmes involontaires du diaphragme généralement de
courte durée et n’indiquant rien de grave.
Le hoquet est provoqué par une contraction spasmodique du
diaphragme, caractérisé par une brusque secousse de
l’abdomen et du diaphragme, avec un bruit roque provoqué
par la constriction de la glotte à l'inspiration.
233
LE HOQUET
Etiologie
Stimulation des nerfs afférents : déglutition des
substances chaudes ou irritantes
Epanchement pleural, pneumonie
Insuffisance rénale
Alcoolisme
234
LE HOQUET
Etiologie
Grossesse
Interventions chirurgicales sur l’abdomen
Affections abdominales
Tumeurs de la fosse postérieure : stimulation des centres
nerveux bulbaires
235
LE HOQUET
Traitement
Traitement non médicamenteux
Retenir sa respiration, boire de nombreuses gorgées d’eau,
boire un verre d’eau à l’envers, avaler une cuillerée de beurre
d’arachide, croquer un citron, sentir du poivre pour éternuer
Traitement médicamenteux : siméthicome,
métoclopramide, IPP, baclofen 4x 10 mg per os si la fonction
rénale est bonne, gabapentine, chlorpromazine ou
haloperidol, nifédipine, midazolam
236
LES VOMISSEMENTS
Le vomissement est le rejet par la bouche du contenu
gastrique, accompagné d'efforts plus ou moins pénibles,
provoqué par la contraction brutale du diaphragme, des
muscles de la paroi abdominale et de l'estomac lui - même
avec spasme du pylore. »
237
LES VOMISSEMENTS
Les vomissements peuvent être :
Alimentaires
Aqueux ou muqueux
Bilieux : jaune-vert en cas de reflux duodéno-gastrique
Vomissement sanglant (hématémèse)
Fécaloïdes (en cas d'occlusion intestinale)
238
LES VOMISSEMENTS
Les vomissements peuvent :
240
LA NAUSEE
Etiologie
1. Au cours d'affections aiguës
Exemple :
Appendicite
Intoxication alimentaire
Méningite
Infarctus du myocarde
241
LA NAUSEE
Etiologie
2. Au cours d'affections chroniques
Exemple :
Urémie
Diabète sucré
TBC pulmonaire
Ulcère gastroduodénal
242
LA NAUSEE
Etiologie
3. Chez la femme enceinte
243
LA NAUSEE
Etiologie
4. Chez l'enfant par suite
D'acétonémie ;
Dans la coqueluche ;
en cas d'erreur de régime ;
en cas d'intolérance au lait.
244
LA NAUSEE
Traitement
1. Causal.
2. Symptomatique
a. La diète
b. Perfusion du sérum physiologique d'abord (pour corriger
les pertes électrolytiques) puis glucose.
c. Repos au lit
d. Anti émétiques : Vitamine B6, Primpéran, Vogaléne,
Largactil.
e. Antispasmodiques : buscopan, no spa, spasfon
245
Régurgitations et rumination
La régurgitation est la remontée du contenu gastrique sans
effort de vomissement ; elle peut être alimentaire, acide ou
bilieuse.
La rumination est la régurgitation répétée de petites quantités
d’aliments provenant de l’estomac (le plus souvent 15 à 30
minutes après les repas la nourriture après avoir mangé.
246
Régurgitations et rumination
Causes
Achalasie ou méga œsophage
Diverticule de Zenker
Reflux gastro – œsophagien
247
Pyrosis
Définition : douleur rétrosternale ascendante sous forme de
brûlure partant de l’épigastre
248
Eructation
Rejet bruyant de l’air contenu dans l’estomac.
Elle ne doit pas être confondue à l’aérophagie qui se définit
comme la déglutition de l’air.
249
DYSPHAGIE
Définition
C'est une gêne à la déglutition due à une lésion organique ou
fonctionnelle de l'œsophage ou du cardia.
Elle doit être différenciée d’odynophagie (douleur ressentie
lors de progression des aliments dans l’œsophage.
250
DYSPHAGIE
Etiologie
1. Affections du pharynx :
Tumeur
Diverticule
251
DYSPHAGIE
Etiologie
2. Affections de l'œsophage :
Compression extrinsèque (paf tumeurs médiatisnales,
anévrysmes de l'aorte)
Diverticule
Méga-œsophage
Cancer de l’œsophage
Maladie de reflux gastro-œsophagien
Hernie hiatale 252
LA DIARRHEE
Définition
La diarrhée est caractérisée par la fréquence excessive des
selles (trois fois ou plus par jour), la diminution de leur
consistance et par l'accélération du transit intestinal.
N.B : Dans les fausses diarrhées, il n'y a pas d'accélération du
transit intestinal.
253
LA DIARRHEE
Définition
La selle diarrhéique doit être distinguée de la fausse selle
diarrhéique qui n'est faite que de glaires, de mucus et de
sang, sans matières fécales (dysenterie).
254
LA DIARRHEE
Définition
L'étude de la diarrhée porte sur :
La fréquence des selles
Leur consistance
Leur coloration brune ou jaune, verdâtre
Leur odeur fétide ou aigrelette
L'existence de membranes, de sang, de gouttelettes de
graisse.
255
LA DIARRHEE
Types
b.1 Diarrhée aiguë (moins de deux semaines)
Causes
Intoxication alimentaire
Infections intestinales : choléra, fièvre typhoïde, para-
typhoïde, shigellose, amibiase intestinale.
Traitement par les antibiotiques (colite pseudo
membraneuse)
Fonctionnelle. 256
LA DIARRHEE
Types
b.2 Diarrhée chronique (plus de deux semaines)
1. Causes organiques
Tumorales : cancer digestif surtout du colon ;
Inflammatoires entérocolite chronique, rectocolite
hémorragique, et diverticulose, maladie de Crohn
Parasitaires : amibiase, giardias
257
LA DIARRHEE
Types
2. Causes fonctionnelles
1. Insuffisances digestives
Biliaires ;
Pancréatique externe
Séquelle de gastrectomie ;
Hypo ou hyperchlorhydrie
258
LA DIARRHEE
Types
2. Syndrome d’intestin irritable
3. Les suites d'une antibiothérapie
4. L'usage prolongé de laxatifs (maladie d’abus des laxatifs)
5. Une endocrinopathie : diabète, hyperthyroïdie
6. Insuffisance rénale : urémie
7. Causes nerveuses.
259
LA DIARRHEE
Types
b.3 Suivant l'importance de la fermentation colique, on
distique :
1. Les diarrhées putrides
Sont dues au développement des germes de putréfaction
protéolytique.
260
LA DIARRHEE
Types
2. Les diarrhées de fermentation hydrocarbonée
261
LA DIARRHEE
Traitement
1. Causal
2. Symptomatique : le régime adapté, réhydratation orale ou
parentérale
3. Médicaments anti diarrhéiques
4. Antiseptiques intestinaux
5. Antispasmodique
262
LE SYNDROME DYSENTERIQUE
Définition
Le syndrome dysentérique traduit la réaction de la muqueuse
rectale à une agression inflammatoire, parasitaire ou
tumorale.
263
LE SYNDROME DYSENTERIQUE
Manifestations cliniques
Evacuation anormales de glaire, de pus, de sang,
typiquement afécale mais alternant parfois avec des matières
fécales.
Epreintes (coliques brèves), suivies de faux besoins.
Contracture douloureuse de l'anus (ténesme).
264
LE SYNDROME DYSENTERIQUE
Etiologie
1. Dysenterie bacillaire ou shigellose : provoqué par le
bacille de Shiga
2. Dysenterie amibienne provoqué par l'Entamoeba
histolytica
3. Bilharziose intestinale à Schistosoma mansomi
4. Recto-colite hémorragique :
5. Rectites:
Tumorales
post-radio-thérapiques
265
LA CONSTIPATION
Définition
La constipation est un ralentissement un transit intestinal. Elle
est caractérisée dans sa forme habituelle par une rareté et la
dureté des selles.
266
LA CONSTIPATION
Variétés de constipations
1. Trouble de l’évacuation recto-signoïdienne
267
LA CONSTIPATION
Variétés de constipations
2. Constipation atomique
268
LA CONSTIPATION
Variétés de constipations
3. Constipation spasmodique
Se rencontre souvent :
Chez les femmes jeunes ;
Dans l’hypertonie neuro-végétative.
270
LA CONSTIPATION
Traitement
Eviter les médicaments qui irritent le tube digestif
Laxatif;
Boire suffisamment de l'eau
manger fruit et légumes
Antispasmodiques
271
LES HEMORRAGIES DIGESTIVES
HEMATEMESE
Définition
272
LES HEMORRAGIES DIGESTIVES
HEMATEMESE
Caractéristiques
273
LES HEMORRAGIES DIGESTIVES
HEMATEMESE
Causes
Hernies hiatales
Ulcères gastriques
Gastrite érosive hémorragique (aspirine, AINS, alcool,
ulcère de stress)
Cancer gastrique
Rupture des varices œsophagiennes
Causes médicamenteuses : Aspirine et AINS 274
LES HEMORRAGIES DIGESTIVES
MELENA
C’est une évacuation par l’anus du sang noir comparable à de
la suie délavée, du goudron provenant du caecum, de
l’intestin grêle le plus souvent ou encore de l’estomac.
275
LES HEMORRAGIES DIGESTIVES
RECTORRAGIE
C’est l’émission du sang rouge par l’anus.
Il s’agit d’hémorragies de partie terminale du tube digestif, ou
d’hémorragies plus hautes mais abondantes et rapidement
éliminées.
276
3.4 LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO -
URINAIRE
La miction normale est de 3 à 6 mictions par jour dont une au
maximum la nuit et chaque miction est de 150 à 300 ml.
Chaque miction évacue d'un jet totalement la vessie.
277
3.4 LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO -
URINAIRE
A. LA DYSURIE
278
3.4 LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO -
URINAIRE
B. LA POLLAKIURIE
279
3.4 LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO -
URINAIRE
C. LA POLYURIE
280
3.4 LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO -
URINAIRE
D. L'OLIGURIE
281
3.4 LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO -
URINAIRE
E. L'ANURIE
282
3.4 LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO -
URINAIRE
F. L’HEMATURIE
Définition
283
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
L’HEMATURIE
Causes
Pathologies rénales :
Tumeurs
Lithiase rénale,
Traumatisme rénal,
Tuberculose rénale
284
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
L’HEMATURIE
Causes
Pathologies vésicales, prostatiques ou voies excrétrices :
Tumeurs vésicales
Tumeurs des voies excrétrices
Affections prostatiques
285
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
L’HEMATURIE
Causes rares :
Schistosomiase urinaire
Endométriose urinaire
Hématurie après exercice physique intense.
286
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
L’HEMATURIE
Traitement
1. Causal
2. Repos
3. Médications anti hémorragie. Exemple Vit K.
287
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
LA PYURIE
Définition
Elle est définie par la présence de pus dans les urines. Elle
peut être évidente ou microscopique, c'est-à-dire ne
modifiant pas l'aspect externe des urines, mais identifiée dans
le culot urinaire : sédiment urinaire qui montre beaucoup de
leucocytes altérés ou non.
288
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
LA PYURIE
Causes
Elle peut être secondaire à une maladie de l'arbre urinaire en
cas de :
TBC
Bilharziose
Cancer
Lithiase
289
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
LA PYURIE
Traitement
Causal
Symptomatique
290
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
Dyspareunie
Définition : douleurs ressenties par la femme lors des
rapports sexuels.
Elle est plus fréquente pendant le coït (pénétration vaginale
accompagnée de mouvements de copulation) ; d’autres
femmes souffrent des douleurs post – coïtales.
291
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
Dyspareunie
Elle peut être primaire (douleur dès le premier rapport sexuel)
ou secondaire (après une période d’activité sexuelle sans
douleur) ou encore complète (à chaque expérience sexuelle)
ou situationnelle (avec certaines expériences ou certains
partenaires.
292
LES TROUBLES DU SYSTEME GENITO - URINAIRE
Dyspareunie
Causes
293
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
1. LA DYSPNEE est un gène respiratoire. On peut l'observer
au cours des pathologies pulmonaires et/ou cardiaque, et
dans d’autres circonstances (troubles nerveuses, au cours
d'une intoxication).
294
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
2. LA POLYPNEE est une dyspnée avec accélération de
mouvements respiratoires (>20 cycles/min). elle peut être
observée dans toutes les pneumopathies-aiguës.
295
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
3. LA BRADYPNEE est une dyspnée avec ralentissement du
rythme respiratoire (<16 cycles/min).
4. L’APNEE c'est l’arrêt de mouvement respiratoire. Quand
elle se prolonge, elle entraîne la mort par asphyxie.
296
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
5. LA TOUX
Définition
C’est un mouvement bruyant expiratoire qui se produit de
façon reflexe ou volontaire pour libérer les voies respiratoires
(sécrétions, corps étranger).
297
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
LA TOUX
Toux sèche : toux sans expectoration non productive,
irritative due à une hypersensibilité bronchique. On l’observe
au cours de l’asthme bronchique, avec la prise de certains
médicaments comme les IEC, au cours du RGO, en cas
d’ascaridiose (syndrome de Loëfler), en cas de corps étranger,
en cas de produit irritant (gaz, piment)
298
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
LA TOUX
Toux productive, grasse ou humide : toux avec
expectoration ou crachat. L’expectoration peut être claire
(bronchite chronique, bronchectasie ; elle peut être purulente
(bronchopneumonie bactérienne à germes pyogènes, abcès
pulmonaire ; elle peut être sanglante (hémoptysie) en cas de
tuberculose pulmonaire, cancer broncho-pulmonaire,
bronchectasie, embolie pulmonaire
299
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
LA TOUX
Suivant le rythme : secousse de toux isolées, toux
quinteuse : dans la coqueluche ;
suivant te timbre, on peut observer ; des toux rauques,
de toux voilées ou éteinte comme dans la diphtérie, des toux
bitonales ;
en fonction de la durée, on distingue la toux aiguë (<2
semaines) et la toux chronique (>2 semaines).
300
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
LA TOUX
Traitement
301
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
PALPITATIONS CARDIAQUES
Définition
302
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
PALPITATIONS CARDIAQUES
Causes
causes cardiaques : fibrillation auriculaire, extra systole,
embolie pulmonaire ;
causes psychiatriques : somatisation, anxiété ;
causes diverses : anémie, hyperthyroïdie, grossesse
molaire, éthanol.
303
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
LES SYNCOPES
Définition
stress émotionnel
stimulation digestive (déglutition digestive et défécation)
305
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
LES SYNCOPES
2. Syncope orthostatique
3. Syncope cardiaque (en cas d’arythmie)
4. Les pertes de connaissance brève non syncopale (en cas
d’épilepsie, hypoglycémie, AIT.
5. Syncope inexpliquée.
306
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
PRESSION ARTERIELLE
Définition
Elle correspond à la pression du sang dans les artères ou la
force exercée par le sang sur la paroi des artères. Elle est
exprimée par deux valeurs : la pression artérielle systolique
(PAS) c’est la pression maximale qui s’exerce au moment de la
contraction du cœur (systole) ; la pression artérielle
diastolique (PAD) c’est la pression minimale qui s’exerce au
moment du remplissage du cœur (diastole).
307
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
PRESSION ARTERIELLE
On utilise également par abus le terme de tension artérielle
qui, bien que inexact sur le plan sémiologique, est entré dans
le langage courant.
308
LES TROUBLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES
PRESSION ARTERIELLE
La mesure de la PA est un élément d’évaluation de
l’hémodynamique du patient.
La pression artérielle moyenne c’est la PAS+2PAD/3.
La pression artérielle pulsée : PAS-PAD
L’hypertension artérielle (HTA) : pression artérielle
≥140/190 mmHg
L’hypotension artérielle : PAS<100 mmHg.
309
3.6 TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Convulsions
Coma
310
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Convulsion
Définition : Spasmes musculaires involontaires qui
s’accompagnent souvent d’une perte de connaissance. Il faut
les dissocier des tremblements : agitation ou mouvement
involontaire, allant de léger à sévère, et affectant
fréquemment les mains, les jambes, le visage, la tête ou les
cordes vocales.
311
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Convulsion
Causes
Convulsions fébriles
313
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Convulsion
Troubles métaboliques : hypoglycémie,
hypomagnesémie, hypocalcémie, hypopyridoxémie), urémie,
encéphalopathie hépatique, intoxication à l’alcool (syndrome
de Winiikoff Karsakof, intoxication à la cocaïne
314
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Coma
Définition : altération de conscience avec disparition des
comportements de veille sans ouverture spontanée des yeux.
315
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Coma
Causes : Méningite
Crise d’épilepsie Encéphalite
Overdose d’héroïne Abcès cérébral
Traumatisme crânien Tumeurs cérébrales
Crise d’hystérie Troubles métaboliques
Accident vasculaire cérébral (hypoglycémie,
hyperglycémie, coma
Hémorragie cérébro – hépatique)
méningée 316
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Coma
Il existe 4 stades de coma
Stade 1 : obnubilation de la conscience. La personne parle
mais ne répond pas à vos questions ; elle s’agite et ouvre les
yeux à l’appel de son nom
317
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Coma
Stade 2 : coma d’intensité moyenne. La personne ne répond
pas aux questions, ne bouge pas ; elle réagit aux stimuli
nociceptifs en gémissant ou en repoussant la main de
l’examinateur
318
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Coma
Stade 3 : la personne ne réagit plus à aucun stimulus, elle
peut présenter des troubles respiratoires
319
TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
Coma
Stade 4 : coma dépassé ou irréversible : la personne ne survit
que quand il est branchée à des machines
320
MOT DE FIN!
321