Vous êtes sur la page 1sur 36

Signature

Maître Erdem Pélicat GOWANIT,


Enseignant des SVT

COURS DES SCIENCCES DE LA VIE ET DE LA TERRE (SVT) EN CLASSE DE


TROISIEME

ENSEIGNANT : Maître Erdem Pélicat GOWANIT

1
Coefficient : 2 Durée : 4h par semaine

THEME I : BIOLOGIE HUMAINE

OCTOBRE

O.G. 1. CONNAITRE L’ORGANISATION GENERALE DU CORPS HUMAIN

O.S.1.1. Décrire l’organisation externe et interne du corps humain : 8h

I. Organisation externe :
Elle montre que le corps humain est divisé en trois (3) parties : la tête, le tronc et
les membres.

A. La tête :
1. Définition :
C’est la partie supérieure du corps.
2. Description :
Elle comprend la face et le crâne.
2.1. La face comprend le front, les yeux, les sourcils, le nez, les joues, le menton et
les oreilles.
2.2. Le crâne porte les cheveux et protège le cerveau.

B. Le tronc :
1. Définition :
C’est la partie médiane du corps humain.
2. Description :
Il comprend : le thorax et l’abdomen.
2.1. Le thorax est la partie supérieure du tronc et porte les seins.
2.2. L’abdomen est la partie inférieure du tronc et porte le nombril.

C. Les membres :
On distingue les membres supérieurs et les membres inférieurs.
1. Les membres supérieurs :
1.1. Définition :
Situés sur la partie supérieure du corps, sont des organes de préhension.

2
1.2. Description :
Un membre supérieur comprend : le bras, l’avant-bras et la main.
2. Les membres inférieurs :
2.1. Définition :
Situés sur la partie inférieure du corps, sont des organes de locomotion.
2.2. Description :
Un membre inférieur comprend : la cuisse, la jambe et le pied.

Remarque :
- La tête est reliée au tronc par le cou La préhension est la capacité qui permet de
saisir les objets.
- L’homme porte 2 membres supérieurs : droit et gauche.
- La ceinture scapulaire relie les membres supérieurs au tronc.
- La locomotion est la capacité qui permet de se déplacer d’un point à un autre.
- L’homme porte 2 membres inférieurs : droit et gauche.
- La ceinture pelvienne relie les membres inférieurs au tronc.

D. Tableau comparatif :

Membres supérieurs Membres inférieurs

Bras Cuisse

Avant-bras Jambe

5 doigts : pouce, index, 5 orteils : hallus valgus,


major, annulaire et secondus, tertus, quartus et
Main Pied
auriculaire quintus

Paume Plante

Coude relie le bras à l’avant-bras Genou relie la cuisse à la jambe

Poignet relie l’avant-bras à la main Cheville relie la jambe au pied

E. Caractéristiques de l’espèce humaine :


1. L’homme est un plantigrade parce qu’il se déplace par la plante de pied.
2. L’homme est un bipède parce qu’il a 2 pieds.
3. L’homme est un bimane parce qu’il a 2 mains.

3
II. Organisation interne :
La dissection d’un corps humain montre que ce dernier est formé des cellules, des
tissus, des organes et des appareils ou systèmes.

A. Les cellules :
1. Définition :
C’est l’unité fonctionnelle et structurelle de tout organisme.
2. Description :
La cellule comprend : une membrane, un cytoplasme et un noyau.
3. Types de cellules :
On distingue les eucaryotes et les procaryotes.
3.1. Les eucaryotes :
3.1.1. Définition :
Ce sont des cellules à vrai noyau.
3.1.2. Exemples :
Les cellules animale et végétale.
3.2. Les procaryotes :
3.2.1. Définition :
Ce sont des cellules à faux noyau.
3.2.2. Exemples :
Les cellules bactérienne et virale.
4. Caractéristiques d’une cellule :
4.1. L’assimilation :
C’est la propriété par laquelle l’organisme introduit de nouvelles molécules différentes
de celles qui le constituent pour les transformer de façon à les rendre identique à ces
dernières.
4.2. Le métabolisme :
4.2.1. Définition :
C’est un ensemble de transformation biochimique se produisant dans la cellule.
4.2.2. Description :
Il comprend l’anabolisme et le catabolisme.

4.2.2.1. L’anabolisme est une réaction chimique de synthèse des constituants de


l’organisme à partir des simples éléments de la digestion.
4.2.2.2. Le catabolisme est une réaction chimique de dégradation des substances
pour former des déchets.
5. La différenciation cellulaire :

4
C’est le processus par lequel les cellules prennent les caractéristiques
morphologiques et physiologiques particulières différentes suivant le tissu.
C’est le processus qui consiste en une acquisition par une cellule des caractères
spécifiques d’un type cellulaire.
6. Etymologie :
Elle a été découverte par Robert HOOKE en 1665 et vient du latin ‘’ cellula = petite
chambre ‘’.
7. La cytologie est une branche de la biologie qui étudie les cellules.
8. Exemples : Le spermatozoïde, l’ovule, le neurone, la fibre musculaire, ….

Remarque :
Un protozoaire est un être-vivant formé par une seule cellule. Il est encore appelé
unicellulaire (bactérie, champignon, plasmodium, amibe, ….).
Un métazoaire est un être-vivant formé par plusieurs cellules. Il est encore appelé
pluricellulaires (Homme, chat, chien, manguier, safoutier, ….).

B. Les tissus :
1. Définition :
Ce sont un ensemble de cellules assurant la même fonction.
2. Exemples : Tissus conjonctif, épithélial, nerveux, musculaire, ….
3. L’histologie est une branche de la biologie qui étudie les tissus.

C. Les organes :
1. Définition :
Ce sont un ensemble de tissus assurant la même fonction.
2. Exemples :
La peau, le cœur, l’œil, l’os, ….

D. Les appareils :
1. Définition :
Ce sont un ensemble des organes ayant une fonction bien définie.
2. Exemples :
Les appareils nerveux, digestif, respiratoire, circulatoire, reproducteur, ….

E. L’organisme :
1. Définition :
C’est un ensemble des appareils assurant des fonctions différentes mais fonctionnant
en harmonie.

5
2. Exemples :
Homme, chat, chien, manguier, avocatier, ….

F. Quelques notions :
1. L’anatomie :
C’est une branche de la biologie qui décrit la forme et la structure des organismes et
les rapports des organes et tissus qui les constituent.
2. Physiologie :
C’est une branche de la biologie qui le rôle, le fonctionnement et l’organisation des
organismes et de leurs composants.

Signature

Maître Erdem Pélicat GOWANIT,


Enseignant des SVT

NOVEMBRE

O.G.4. CONNAITRE LES ORGANES ET LES APPAREILS DU CORPS HUMAIN

O.S.4.1. Décrire les organes du mouvement : 16h

I. Décrire les organes du mouvement :


A. Définition :
Un organe est dit de mouvement, car il assure les mouvements du corps.

B. Description :
On distingue les os, les articulations et les muscles.
1. Les os :
1.1. Définition :
Un os est un organe rigide, minéralisé dont l’ensemble constitue le squelette.

6
1.2. Description :
On distingue :
1.2.1. Les os longs : humérus, fémur, radius, cubitus, le tibia, ….
1.2.2. Les os couts : rotule, vertèbre, tarse, carpe, ….
1.2.3. Les os plats : omoplate, sternum, l’iliaque, …

1.3. Structure d’un os long :


Elle montre qu’un os long comprend :
1.3.1. Les 2 épiphyses qui sont les extrémités gonflées de l’os.
1.3.2. La diaphyse qui est une partie allongée et dure de l’os.
Remarque :
Les phénomènes importants pour la vie de l’os et de l’individu ont lieu dans la moelle.
1.4.
Développement de l’os :
L’os d’un jeune au départ est fourni essentiellement de cartilage puis progressivement
l’on constate :
1.4.1. La formation de l’os périphérique à partir du périoste : c’est l’ossification
périostique.
1.4.2. Le remplacement du cartilage par l’os spongieux : c’est l’ossification
cartilagineuse.

Remarque :
L’ossification est le passage de l’os de l’état cartilagineux à l’état osseux.
1.5. La croissance de l’os :
L’os croit de 2 façons : en longueur et en épaisseur.
1.5.1. La croissance en longueur :
Expérience : Dans un fémur d’un chaton, on fixe 4 aiguilles d’argent A, B, C et D ;
Une zone de cartilage se trouve entre A et B et entre C et D.
Résultat : Après quelques mois, les distances AB et CD ont changé cependant celle
de BC n’a pas changé.
Conclusion : Le cartilage de conjugaison assure la croissance en longueur de l’os.

1.5.2. La croissance en épaisseur :


Expérience : Dans un fémur d’un chaton, on fixe une aiguille de platine au centre du
périoste. Résultat : Après
quelques mois, l’aiguille se place de plus en plus au centre de l’os.

7
Conclusion : Le
périoste assure la croissance en épaisseur de l’os.

1.6. Composition chimique :


L’os contient une substance organique appelée sels minéraux et une substance
minérale appelée sels minéraux. 1.6.1. L’osséine :
C’est une
substance organique de l’os. 1.6.2.
Les sels minéraux :
C’est une substance inorganique de l’os.

Remarque :
- Un os calciné perd l’osséine et conserve les sels minéraux ;
- Un os plongé dans l’acide chloridrique perd les sels minéraux et conserve l’osséine.

Exercices d’application :
Expérience 1 :
Un os frais pesant 120g a été calciné.
Résultat :
Il se transforme en cendre et devient noire. 1.
Quelle est la substance disparue ? Justifie ta réponse.
2. Calcule sa masse après calcination.
Expérience 2 :
Un os frais de masse 180g, est plongé dans l’acide chloridrique.
Résultat :
Il devient mou.
1. Quelle est la substance disparue ? Justifie ta réponse.
2. Calcule sa masse après séjour dans l’acide chloridrique.
Expérience 3 :
La masse d’un os devient 40g après séjour dans l’acide chloridrique.
1. Quelle est la substance restante ? Déduis sa masse.
2. Quelle est la substance disparue ? Déduis sa masse.
3. Recherche la masse de cet os avant son passage dans l’acide chloridrique.

1.7. Etude du squelette :


Il représente 1/5 de la masse corporelle et comprend : 1.7.1.
Le squelette de tête comprenant 21 os dont 7 du crâne et 14 pour la face (dont seul
le maxillaire inférieur est libre).

8
1.7.2. Le squelette du tronc comprenant :
1.7.2.1. L’échine ou rachis ou encore colonne vertébrale qui est un empilement d’os
articulés appelés vertèbres supportant le dos. Elle comprend 33 vertèbres dont 24
mobiles (7cervicales, 12dorsales et 5 lombaires), 5 sacrées soudées du sacrum et 4
atrophiées du coccyx.
Remarque :
Elle protège la moelle épinière.
1.7.2.2. Les côtes formées par 12 paires dont 7 paires sternales ou vraies cotes
rapprochées de la tête rattachées au sternum par le cartilage costal et 5 paires
constituées de 3 paires asternales fixées à la 7ème sternale par le cartilage central et
2 paires des fausses cotes ou flottantes.
1.7.2.3. Le sternum où s’attache en avant les 7 paires de côtes.
1.7.3. Le squelette des membres :
Il comprend :
1.7.3.1. Les 30 os des membres supérieurs dont l’humérus (bras), le radius et le
cubitus (avant-bras) et 8 carpes, 5métacarpes et 14 phalanges (main).
1.7.3.2. Les 30 os des membres inférieurs dont le fémur (cuisse), le tibia et le péroné
(jambe) et 8 tarses, 5 métatarses et 14 phalanges (pied).
1.8. Rôle des os :
Protecteur, levier et charpente.
1.9. Déformations du squelette :
1.9.1. La scoliose est une déformation latérale de la colonne vertébrale.
1.9.2. La cyphose est une déformation vers l’arrière de la colonne vertébrale.
1.9.3. La lordose est une déformation vers l’avant de la colonne vertébrale.
Remarque :

Elles sont dues généralement aux mauvaises habitudes.


1.10. Hygiène du squelette :
- Apport : en vitamine A qui agit sur le cartilage de conjugaison, en vitamine D
qui fixe les sels minéraux et lutte contre le rachitisme et en sels minéraux qui assure
la construction et l’entretien du squelette.
- Permettre le bon fonctionnement des glandes endocrines : l’hypophyse et la
thyroïde.

LE RACHITISME

2. Les articulations :

9
2.1. Définitions :
C’est le lieu de jonction de plusieurs os.
2.2. Description :

On distingue 3 types d’articulations : les articulation immobiles ou


synarthroses, les articulations semi - mobiles ou amphiarthroses et les
articulations mobiles ou diarthroses
2.2.1. Les articulations immobiles :
2.2.1.1. Définition :
Ce sont des articulations fixes ne réalisant aucun mouvement.
2.2.1.2. Exemples : Les os du crane
2.2.2. Les articulations semi – mobiles :
2.2.2.1. Définition :
Ce sont des articulations qui réalisent des mouvements de faibles amplitudes.
2.2.2.2. Exemples : Les articulations des vertèbres.
2.2.3. Les articulations mobiles :
2.2.3.1. Définition :
Ce sont des articulations qui réalisent des mouvements de grandes amplitudes.
2.2.2.3.2. Exemples : Le coude, la hanche, le genou, le poignet, la cheville, ….
2.3. Les accidents articulaires :
2.3.1. La luxation est le déboîtement des os d’une articulation.
2.3.2. L’entorse est l’étirement ou la déchirure des ligaments joignant les os d’une
articulation.

2.4. L’arthrologie est une branche de la biologie qui étudie les articulations.

Remarque :
- Le cartilage hyalin ou articulaire : recouvre la partie des os qui sont en contact et
forme une surface articulaire lisse et souple.
- La synovie est un liquide clair (secrété par la membrane synoviale) filant et huileux :
lubrifiant les surfaces cartilagineuses facilitant le glissement ; permettant de réduire
la friction et l’usure ; apportant les nutriments et de l’O2 aux cartilages et contenant
des phagocytes qui nettoient la cavité des débris et des microorganismes.
- La membrane synoviale c’est une mince membrane transparente, élastique qui
sécrète le liquide synovial.
- Les ligaments sont des bandes de tissus conjonctifs denses qui maintiennent et

10
stabilisent l’articulation.
- Les ménisques sont des structures articulaires se présentant sous la forme d'un
anneau et qui adhèrent à la capsule articulaire.

3. Les muscles :
3.1. Définition :
On appelle muscle, un organe doué de contraction permettant de produire un
mouvement.
3.2. Description :
Encore appelé viande, il comprend les muscles striés et les muscles lisses. 3.2.1.
Les muscles striés :
3.2.1.1. Définition :
Encore appelés muscles rouges, sont des muscles qui permettent la vie de relation.
3.2.1.2. Description :
On distingue d’après la structure :
Les muscles squelettiques : le biceps, le triceps, le quadriceps, ….

- Les muscles peauciers : l’orbiculaire des yeux.


- Le muscle cardiaque ou myocarde.

D’après la forme on distingue :


- Les muscles circulaires : muscles du vagin, le sphincter de l’anus, ….
- Les muscles plats : muscles de l’omoplate et du diaphragme.
- Les muscles longs : biceps, triceps, ….

3.2.2. Les muscles lisses :


3.2.2.1. Définition :
Encore appelés muscles blancs, sont des muscles qui permettent la vie végétative.
3.2.2.2. Description :
On
distingue : les muscle de l’estomac, de l’œsophage, ….
3.3. Structure d’un muscle strié :
Un muscle long comprend un ventre et des tendons qui le fixent aux os.
Sa coupe transversale montre qu’il est constitué des vaisseaux sanguins, des nerfs,
des faisceaux fibreux, des tissus conjonctifs et d’une enveloppe.
3.4. Propriétés des muscles :
Ce sont : l’excitabilité, la contractilité, l’élasticité, la conductibilité et la tonicité.

11
3.4.1. L’excitabilité :
3.4.1.1.
Définition :
L’excitabilité est la propriété qu’a un muscle de réagir à une stimulation.
3.4.1.2. Types d’excitants :
On distingue :
3.4.1.2.1. Les excitants mécaniques : les chocs, les piqures, ….
3.4.1.2.2. Les accidents chimiques : l’acide, la base, ….
3.4.1.2.3. L’excitant électrique : le courant électrique.
3.4.1.2.4. Les excitants thermiques : Le froid, la chaleur, ….
3.4.1.2.5. L’excitant naturel : l’influx nerveux.
3.4.2. La contractilité est la propriété qu’a un muscle de se contracter.
3.4.3. L’élasticité est la propriété qu’a un muscle de se déformer et de reprendre sa
forme initiale. 3.4.4. La conductibilité
est la propriété qu’a un muscle de propager l’influx
nerveux. 3.4.5.
La tonicité est la propriété qu’a un muscle au repos de rester en état de tension.
3.5. Rôles des muscles :
3.5.1. Ils maintiennent
l’équilibre corporel.
3.5.2. Permettent les mouvements volontaires : flexion de l’avant-bras sur le bras
(biceps se contracte alors que le triceps est relâché) et l’extension : le triceps
contracté cependant le biceps est relâché ; 3.5.3.
Permettent les mouvements involontaires : pression du myocarde sur le sang et le
fonctionnement des organes creux.

3.6. Accidents musculaires :


Ce sont :
3.6.1. Les courbatures sont des douleurs musculaires ;
3.6.2. La tendinite est une inflammation des tendons ;
3.6.3. La contracture est une contraction involontaire des muscles ;
3.6.4. Le claquage est une rupture des fibres musculaires suite à un échauffement
insuffisant ; 3.6.5. La
déchirure est un claquage important ; 3.6.6. Les
crampes sont des contractions involontaires douloureuses des
muscles ; 3.6.7.
L’élongation est la douleur musculaire suite au dépassement de l’élasticité

12
musculaire.
3.7. La myologie est une branche de la biologie qui étudie les muscles.
* La myoglobine est une protéine conduisant l’oxygène dans les tissus.
3.8. Hygiène du muscle : -
Pratique du travail physique ; -
Apport suffisant en glucose ;

Signature

Maître Erdem Pélicat GOWANIT,


Enseignant des SVT

O.S.4.2. Décrire le système nerveux : 8h

I. Définition :
Encore appelé appareil, le système nerveux est un ensemble d’organes coordonnant
le fonctionnement de l’organisme.

II. Description :
Il comprend deux (2) parties : le système nerveux central et le système nerveux
périphérique.
A. Le système nerveux central :
1. Définition :
Encore appelé névraxe, est un système nerveux qui met l’homme en relation avec le
milieu extérieur. 2.
Description :
le névraxe comprend deux (2) centres nerveux et les nerfs.
2.1. Les centres nerveux :
2.1.1. Définition :
On appelle centre nerveux, le lieu de transformation de l’influx nerveux sensitif en
influx nerveux moteur.
2.1.2. Description :
Ce sont : l’encéphale et la moelle épinière.

13
2.1.2.1. L’encéphale :
2.1.2.1.1. Définition :
C’est un centre nerveux responsable des mouvements volontaires.
2.1.2.1.2. Description :
Il comprend : le cerveau et le cervelet.
2.1.2.1.2.1. Le cerveau :
Situé dans la partie supérieure de l’encéphale, le cerveau est le centre de commande
de l’organisme (l’ordinateur même de cet organisme) et comprend deux hémisphères
cérébraux : l’hémisphère gauche
qui contrôle la partie droite de l’organisme et le siège du raisonnement, des capacités
scientifiques et de la réflexion.
L’hémisphère droit qui contrôle la partie gauche de l’organisme et le siège de
l’intuition, l’imagination et des capacités artistiques.
Remarque :
L’hémiplégie est une paralysie des hémisphères du cerveau.
La paraplégie est une paralysie des membres. La
quadriplégie est paralysie des membres inférieurs.
AVC signifie Accident Vasculo Cérébral.
Le cerveau comprend quatre (4) lobes : frontal, temporal, pariétal et occipal.
2.1.2.1.2.2. Le cervelet :
Situé dans la partie inférieure de l’encéphale, il régule l’homéostasie, l’équilibre de
l’organisme et le cerveau et comprend deux (2) hémisphères cérébelleux.
2.1.2.2. La moelle épinière :
2.1.2.2.1. Définition :
C’est un centre nerveux responsable des mouvements involontaires ou reflexes.
2.1.2.2.2.
Description :
Ce cordon blanc d’environ 1cm de diamètre et 50cm de longueur, logé dans le canal
rachidien et se termine au niveau de la deuxième vertèbre lombaire comprend : le
nerf sensitif, la racine postérieure, la substance blanche, la substance grise, la racine
antérieure et le nerf moteur.

Remarque :
Un arc reflexe est le trajet suivi par l’influx nerveux de l’organe récepteur à l’organe
effecteur.

14
2.2. Le nerf : 2.2.1.
Définition :
On appelle nerf, un cordon blanc reliant les organes aux centres nerveux.
2.2.2. Description :
On distingue : Les nerfs sensitifs, les nerfs moteurs et les nerfs mixtes. 2.2.2.1.
Les nerfs sensitifs :
2.2.2.1.1. Définition :
Un nerf est dit sensitif, lorsqu’il relie les organes aux centre nerveux.
2.2.2.1.2. Exemples : Les nerfs optiques, olfactifs, acoustiques, …. 2.2.2.2.
Les nerfs moteurs :
2.2.2.2.1. Définition :
Un nerf est dit moteur, lorsqu’il relie le centre nerveux aux organes.
2.2.2.1.2. Exemples : Les nerfs oculaires, faciaux, ….
2.2.2.3. Les nefs mixtes :
2.2.2.3.1. Définition :
Un nerf est mixte, lorsqu’il est à la fois sensitif et moteur.
2.2.2.3.2. Exemples : Les nerfs rachidiens, pneumogastriques, sciatiques, ….
2.2.3. Nombre de nerfs :
L’homme dispose 43 paires de nerfs dont :
- 12 paires de nerfs crâniens qui partent de l’encéphale ;
- 31 paires de nerfs rachidiens qui partent de la moelle épinière.

Remarque :
Dans l’encéphale la substance grise est externe alors que la substance blanche est
interne ;
Dans la moelle épinière la substance grise est interne alors que la substance blanche
est externe.
Le bulbe rachidien assure la liaison entre l’encéphale et la moelle épinière et la
fonction de nutrition.

B. Le système nerveux périphérique :


1. Définition :
C’est un système nerveux responsable de la vie végétative. 2.
Description :
Il comprend : le système parasympathique et le système orthosympathique. 2.1. Le
système parasympathique :
Relie les organes déjà innervés par le sympathique à l’axe cérébro-spinal.

15
2.2. Le système orthosympathique :
Ou sympathique comprend les centres nerveux, les ganglions et les nerfs.

III. Le reflexe :
A. Définition :
C’est un mouvement involontaire.
B. Description :
On distingue les réflexes innés et les reflexes acquis.
1. Les réflexes innés :
1.1. Définition :
Un réflexe inné est un réflexe présent dès la naissance.
1.2. Exemples : Battements cardiaques, mouvements des paupières, pression
artérielle, …
2. Les réflexes acquis :
2.1. Définition :
Un réflexe acquis est un réflexe issu d’un apprentissage.
2.2. Exemples : Lecture, écriture, marche, parler, ….
Exercice d’application :

C. Importance des réflexes :


- L’acquisition des automatismes : conduite de véhicule, équilibre sur u vélo, gestes
de l’écriture, jouer un instrument, …
- La mise en place des moyens de communication : parole, écriture, lecture, ….
– L’élaboration des signaux de bonne conduite : salutation, remerciement, ….

IV. Le neurone :
A. Définition :
C’est l’unité structurelle et fonctionnelle du système nerveux.
B. Description :
Il comprend : la substance grise ; la substance blanche et le nerf.
Remarque :
Une synapse est le lieu de jonction entre deux neurones ou entre un neurone et une
autre cellule de l’organisme.

C. Les méninges :
1. Définition :
C’est une membrane responsable de la nutrition et de la protection des centres

16
nerveux.
2. Description :
On distingue : la pie mère, la dure mère et l’arachnoïde.
2.1. La pie mère est une membrane de la nutrition des centres nerveux ;
2.2. La dure mère est une membrane responsable de la protection des centres
nerveux ;
2.3. L’arachnoïde est une membrane responsable de l’amortissement des chocs.

V. Hygiène du système nerveux :


- Eviter la drogue qui rallonge le fonctionnement du système nerveux ; l’alcool qui
trouble la locution, la mobilité, les réflexes ; le tabac qui diminue la mémoire, la
méditation, et l’acuité des organes de sens ; les lumières trop vives qui nuisent le
système neveux ;
- Eviter le sur ménage ;
- Pratiquer le sport car il favorise la sécrétion de la sérotonine, l’hormone du plaisir
et du bienêtre.
– Favoriser et planifier le travail intellectuel en alternant exercices difficiles et faciles ;
- Se divertir ;
- Dormir suffisamment.

LA POLIOMYELITE

I. Etymologie :
Le mot poliomyélite vient du grec : polio = gis et myélos = moelle.

II. Définition :
C’est une maladie enfantine, infectieuse, épidémique et contagieuse due à
l’inflammation de la substance grise de la moelle épinière et à la destruction des
cellules nerveuses.

III. Agent pathogène :


C’est le Poliovirus.
IV. Contagion :
Elle se fait le plus souvent par voie digestive en consommant de l’eau ou des aliments
souillés.

17
V. Symptômes :
La poliomyélite évolue sous deux (2) formes : La forme paralytique et la forme
respiratoire. A.
La forme paralytique est caractérisée par : des céphalées, troubles digestifs, douleurs
musculaires et paralysie des membres inférieurs.
B. La forme respiratoire est caractérisée par : des troubles de déglutition et paralysie
des muscles respiratoires entrainant la mort.

VI. Prévention :
- Respect des règles d’hygiène alimentaire ;
- Alimentation riche en vitamines B1, B6, B12 et PP ;
- Vacciner les enfants soit : avec le poly vaccin (antidiphtérique et antitétanique)
injectable ou buvable.

Signature

Maître Erdem Pélicat GOWANIT,


Enseignant des SVT

O.S.4.2. Décrire l’œil : 4h

I. Définition : On
appelle œil, un organe de sens responsable de la vision.

II. Description :
Il comprend les organes annexes et le globe oculaire.
A. Les organes annexes : Ce
sont :
1. Les sourcils qui dévient la sueur venant du front ;
2. Les paupières qui humidifient l’œil ;
3. Les cils qui protègent l’œil contre les lumières vives, les poussières et les corps
étrangers ;

18
4. Les muscles permettent à l’œil de réaliser les mouvements ;
5. Les glandes lacrymales qui sécrètent les larmes pour la protection et l’entretien de
l’œil. 6.
L’orbite est une cavité osseuse de la face dans laquelle se loge le globe oculaire.

B. Description du globe oculaire :


C’est une partie essentielle formé d’une paroi et de milieux transparents. 1.
La paroi :
Elle comprend trois (3) membranes :
1.1. La sclérotique est une membrane blanche et dure assurant la protection de l’œil ;
Elle donne en avant la cornée. 1.2. La
choroïde est une membrane noire et mince assurant la nutrition de l’œil ; Elle en
avant l’iris.
1.3. La rétine est une membrane presqu’incolore d’une fragilité extrême responsable
de la formation de l’image ; Elle donne en arrière les nerfs optiques.
2. Les milieux transparents :
Ce sont : la cornée, l’humeur aqueuse, le cristallin et l’humeur vitrée.
2.1.2.2.2.3.2.4.

III. Les anomalies et maladies de l’œil :


A. Les anomalies de l’œil :
1.2.3.4.5.6.7.8.

Décembre

4.3. Décrire l’œil : 8h

Janvier

O.S.4.4. Décrire l’appareil digestif, les aliments et la digestion : 4h

I. Définition :
Un appareil digestif est un ensemble des organes assurant la digestion des aliments.

II. Description :
Le système digestif comprend le tube digestif et les glandes digestives.
A. Le tube digestif :
Il comprend : la bouche, l’œsophage, l’estomac et les intestins.
1. La bouche :
C’est une cavité comprenant : la langue, les glandes salivaires et les dents. 1.1.

19
La langue est responsable du goût.
1.2. Les glandes salivaires sécrétrices de salive.
1.3. Les dents :
1.3.1. Types de dents :
On distingue quatre types de dents : les incisives, les canines, les pré molaires et les
molaires.
1.3.1.1. Les incisives servent à couper les aliments ;
1.3.1.2. Les canines servent à déchirer les aliments ;
1.3.1.3. Les prémolaires et les molaires broient les aliments.
1.3.2. Description d’une dent :
Une dent comprend trois parties : la couronne formée de cuticule, l’émail, l’ivoire et
la pulpe ; le collet formé de la gencive et la racine formée de l’os maxillaire, l’alvéole,
le cément, les ligaments, les veines, les artères et les nerfs. 1.3.3. La dentition :

C’est le processus de formation de la dent. 1.3.4.


La denture est le nombre total de dents dans la bouche d’un organisme animal.
1.3.5. Formule dentaire :
Chez l’adulte : (4/4) Incisives + (2/2) Canines + (4/4) Prémolaire + (6/6) Molaire.
Chez
l’enfant : (4/4) Incisives + (2/2) Canines + (4/4) Prémolaire.

2. Le pharynx :
C’est le carrefour entre les voies digestive et respiratoire.

3. L’œsophage :
C’est un conduit d’environ 25cm reliant la bouche avec l’estomac.

4. L’estomac :
C’est une poche réservoir d’environ 2,5l, assurant deux fonctions : la transformation
mécanique des aliments et la sécrétion du suc gastrique. Il s’ouvre par
le cardia et se termine par le pylore.

5. L’intestin grêle :
Long d’environ 8m, assure la transformation chimique des aliments.

6. Le gros intestin :
Encore appelé colon avec une taille d’environ 1,5m de long, assure la défécation par
l’anus. Il s’ouvre par le cœcum et se termine par le rectum.

20
B. Les glandes digestives :
On distingue les glandes annexes et les glandes microscopiques.
1. Les glandes annexes :
Ce sont les
glandes salivaires, le foie et le pancréas.
1.1. Les glandes salivaires :
Elles sécrètent la salive dans la bouche pour faciliter la digestion et la déglutition.
1.2. Le foie :
Il sécrété la bile.

1.3. Le pancréas :
Il sécrète le suc pancréatique fabriqué dans le pancréas et libéré dans l’L’intestin
grêle.

2. Les glandes microscopiques :


Ce sont les glandes gastrique et intestinale.
2.1. La glande gastrique sécrète le suc gastrique.
2.2. La glande intestinale sécrète le suc intestinal.

III. La digestion :
A. Définition :
C’est la transformation des aliments en nutriments le long du tube digestif.

B. Description :
Elle se déroule en deux étapes : la digestion mécanique et la digestion chimique.
1. La digestion mécanique :
Elle comprend la mastication et la
déglutition. 1.1. La mastication :
C’est l’action de
couper, broyer et mâcher les aliments. Elle a lieu dans la bouche et a pour résultat
le bol alimentaire issu du mélange entre aliments et salive.
1.2. La déglutition :
C’est le passage du bol alimentaire de la bouche à
l’estomac en passant par l’œsophage.

2. La digestion chimique :
Elle se déroule sous l’action des enzymes ou biocatalyseurs.
2.1. Au niveau de la bouche :

21
La salive contient une enzyme appelée amylase salivaire qui transforme l’amidon en
maltose.
2.2. L’estomac :
Grace à l’action du suc gastrique, il y a brassage du bol alimentaire qui sera
transformé en une bouillie claire appelée chyme.
2.3. Au niveau de l’intestin grêle :
Mélangé à la bile, aux sucs pancréatiques et intestinaux pour se transformer en une
bouillie blanchâtre appelée chyle.
2.4. Le gros intestin :
Les déchets de la digestion seront évacués par l’anus.
2.5. Au niveau du sang :
Les matières nutritives du chyle vont passer par le sang et la lymphe.

Remarque :
Un suc digestif est une substance chimique contenant les enzymes et sécrétée par
une glande digestive.
Un nutriment est une substance capable de passer directement dans le sang sans être
transformée.
La bile n’est pas un suc parce qu’elle ne contient pas d’enzymes.

C. L’absorption intestinale :
1. Définition :
C’est le passage des
nutriments issus de la digestion dans le sang.

2. Description :
Elle utilise les voies sanguine et chylifère.
2.1. La voie sanguine :
Les aliments qui y passent sont : l’eau, les sels minéraux, les acides aminés, le
glucose et les vitamines.
2.2. La voie chylifère ou lymphale :
Seules les acides gras et la glycérine y passent.

IV. Les aliments :


A. Définition :

22
Un aliment est une substance d’origine organique et minérale capable d’apporter à
l’organisme de l’énergie et des vitamines pour son bon fonctionnement.

B. Description :
On distingue deux types d’aliments : les aliments simples et les aliments composés.
1. Les aliments simples :
1.1.
Définition :
C’est tout aliment formé directement assimilable par les cellules sans subir une
transformation.
1.2. Classification :
1.2.1. Aliments organiques :
Ce sont :
1.2.1.1. Les glucides formés des sucres comme le fructose, le lactose, le maltose, le
glucose, le saccharose et l’amidon.
Formule : Cn(H2O)n. 1.2.1.2.
Les lipides formés des aliments gras comme l’huile, la graisse et le beurre.
Formule : CnH2nO2.
1.2.1.3. Les protides, substances coagulables sous l’action de la chaleur, de l’alcool
et de l’acide nitrique, aboutissent à la formation des protéines.
Formule : NH2 – COOH. 1.2.1.4.
Les vitamines : 1.2.1.4.1.
Définition :
Une vitamine est une substance utilisée à faible dose mais indispensable au bon
fonctionnement de l’organisme.
1.2.1.4.2. Description :
On distingue : les vitamines liposolubles et les vitamines hydrosolubles.
1.2.1.4.2.1. Les vitamines liposolubles :
Sont solubles dans les lipides. Les vitamines A, D E et K.
1.2.1.4.2. Les vitamines hydrosolubles :

Sont solubles dans l’eau. Les vitamines B (B1, B2, B3 ou PP, B5, B6, B8, B9 et B12) et
C.
1.2.1.4.3. Découverte de la vitamine :
Les observations de Kanéiro TAKAKI Médecin naval Japonais :
Il constata que le béribéri présent chez les marins Japonais suite à une alimentation

23
presqu’à base de riz poli était inconnu chez les marins occidentaux. Il les guérit en
les nourrissant avec de la viande fraiche et des légumes.
Les expériences Christian EIJKMAN Médecin et Pathologiste Hollandais : Il
remarqua que les poules nourries de riz décortiqué comme des prisonniers
présentaient des troubles nerveux alors que les poules des iles nourries de riz complet
n’étaient jamais malades.
La substance de Kazimierz FUNK Biochimiste Allemand :
Il extrait du son de riz une substance chimique organique azotée appartenant au
groupe des amines et indispensable à la vie, d’où le nom de Vitamine. Elle est appelée
Vitamine B1 ou antibéribérique.

Le béribéri :
Définition :
C’est une maladie nerveuse et mortelle due à la carence de vitamine et qui frappait
les peuples qui se nourrissaient de riz poli.
Formes et Symptômes :
Forme paralytique :
Paralysie des membres et des muscles du tronc ce qui entraine la mort par asphyxie ;
Forme œdémateuse :
Présence exagérée de l’eau dans les membres inférieurs et troubles cardiaques.
Cause :
Absence de
vitamine B1.
Traitement :
Prendre des aliments riches en vitamine B1.
1.2.2. Les aliments minéraux :
Ce sont l’eau et les sels.
1.2.2.1. L’eau :
C’est l’aliment le plus indispensable car une perte d’eau de 20% est mortelle.
1.2.2.2. Les sels minéraux :
On distingue : les sels de calcium indispensables à l’ossification, les sels de fer
indispensables à la synthèse des globules rouges et l’iode indispensable au bon
fonctionnement de la thyroïde.

1.3. La mise en évidence :

Aliments Réactifs Coloration Conclusion

24
La mie de Liqueur de Fehling Rouge brique Le pain contient donc des Glucides
pain (Sucres réducteurs : glucose maltose,
lactose, ….)

La mie de Eau iodée Bleue Le pain contient donc des Glucides


pain (Amidon)

La mie de Acide nitrique Jaune Le pain contient donc des Protides


pain

La mie de Frottement sur du Tache Le pain contient donc des Lipides


pain papier translucide

La mie de Nitrate d’argent Blanche Le pain contient donc des Sels minéraux
pain

2. Les aliments composés :


2.1. Définition :
Un aliment composé est tout aliment formé d’au moins deux nutriments.
2.2. Exemples :
Le pain, le manioc, le gâteau, le lait, ….

C. Rôle des aliments :


On distingue :
1. Les aliments énergétiques :
1.1. Définition :
Ce sont des aliments qui apportent de l’énergie à l’organisme.
1.2. Exemples :
Les glucides, les protides et les lipides.
1.3. Valeur énergétique :
1.3.1. Définition :
C’est l’énergie apportée à l’organisme par une ration alimentaire.
1.3.2. Formule :
VE = VEG + VEP + VEL
1g de Glucides = 16,72Kj = 4kcal. 1g de Protides = 16,72Kj = 4kcal.
1g Lipides = 37,62Kj = 9Kcal. Kj= kilojoule ; Kcal= kilo calorie ; Cal= calorie. 1Kj =
4,18cal.

25
2. Les aliments bâtisseurs :
2.1. Définition :
Ce sont des aliments qui assurent la construction de l’organisme.
2.2. Exemples :
Les protides, les sels minéraux et l’eau.

3. Les aliments fonctionnels :


3.1. Définition :
Ce sont des aliments qui assurent le bon fonctionnement de l’organisme.
3.2. Exemples :
L’eau, les vitamines, les glucides, ….

D. La ration alimentaire :
1. Définition :
C’est la quantité et la qualité d’aliments qu’un individu doit consommer par jour pour
le maintien de son poids et de sa santé.
2. Description :
On distingue :
2.1. La ration d’entretien :
C’est la quantité de nourriture qu’un individu doit consommer un adulte au repos.
2.2. La ration de croissance :
C’est la quantité d’aliments nécessaire à un enfant pour la construction de son
organisme.
2.3. La ration de travail :
C’est la quantité d’aliment nécessaire à un homme qui travaille.

V. Hygiène de l’appareil digestif :


Assurer la propriété de la bouche et des dents ;
Manger les aliments riches en calcium et en phosphore pour favoriser la
minéralisation des dents ;
Eviter de casser les noix, d’ouvrir les bouteilles avec les dents et l’abus des aliments
sucrés ;
Faciliter le travail de l’estomac en mastiquant les aliments et en mangeant
régulièrement sans excès ;
Favoriser la sécrétion des sucs digestifs en évitant le tabac ; l’évacuation des déchets ;

Faire régulièrement les exercices de gymnastique abdominale.

26
L’AMIBIASE

O.S.4.5. Décrire l’appareil circulatoire et la circulation : 4h

I. L’appareil circulatoire :
A. Définition :

L’appareil circulatoire est un ensemble des organes assurent la circulation du sang


dans l’organisme.
B. Description :
L’appareil circulatoire comprend : le cœur et les vaisseaux sanguins.
1. Le cœur :
1.1. Définition :
Le cœur est un organe creux logé dans la cage thoracique entre les deux poumons et
pesant environ 300g chez l’adulte.
1.2. Description :
Le cœur est enveloppé d’une double membrane appelée le péricarde et est formé du
muscle appelé myocarde. Le cœur comprend deux 2 parties : le cœur droit et le cœur
gauche.
1.2.1. Le cœur droit comprend l’oreillette droite et le ventricule droit.
1.2.2. Le cœur gauche comprend l’oreillette gauche et le ventricule gauche.
2. Les vaisseaux sanguins :
2.1. Définition :
On appelle vaisseau sanguin, le canal par lequel le sang circule dans l’organisme.
2.2. Description :
On distingue trois 3 types de vaisseaux sanguins : la veine, l’artère et les capillaires.
2.2.1. La veine :
C’est un vaisseau sanguin qui draine le sang des organes au cœur. Ce sang est rouge
sombre car il est riche en gaz carbonique.
2.2.2. L’artère :
C’est un vaisseau sanguin qui draine aux organes le sang en provenance du cœur.
Ce sang est rouge vif car riche en oxygène.
2.2.3. Les capillaires :
C’est un vaisseau sanguin qui assure la jonction entre la veine et l’artère.

27
II. La circulation :
A. Définition :
La circulation est le déplacement du sang dans l’organisme.
B. Description :
On distingue la petite circulation et la grande circulation.
1. La petite circulation :
1.1. Définition :
C’est une circulation qui comprend le cœur droit, les poumons et le cœur gauche.
1.2. Description :
Encore appelée circulation pulmonaire, elle se déroule de la manière suivante :
OD → VD → AP → P [sang RS (CO2) → sang RV (O2)] → VP → OG → VG.

2. La grande circulation :
2.1. Définition :
C’est une circulation qui comprend le cœur gauche, les organes et le cœur droit.
2.2. Description :
Encore appelée circulation systémique, elle se déroule de la manière suivante :
OG → VG → A → HT → BT → C → V caves sup. et inf. → OD.
Avec : OD = Oreillette droite ; VD = Ventricule droit ; AP = Artère pulmonaire ;
P = Poumons ; RS = Rouge sombre ; RV = Rouge vif ; VP = Veine pulmonaire ;
OG = Oreillette gauche ; VG = Ventricule gauche ; A = Artère ; HT = Haut du Thorax ;
BT = Bas du Thorax ; Cap = Capillaires ; V = Veine ; Sup = Supérieure ;
Inf. = Inférieure.
3. Notions de tension artérielle et tension veineuse :
3.1. La tension artérielle :
C’est la force exercée par le sang sur la paroi des artères.
Elle est comprise entre 80mm de mercure et 140mm de mercure. Son maxima
représente la systole ventriculaire alors que son minima représente la diastole et se
note : 14/8.
Pendant l’effort elle peut être comprise entre 16 et 22 tout en étant normale.
3.2. La tension veineuse :
C’est la force exercée par le sang sur la paroi des veines. Elle est comprise entre 12
et 30 mm de mercure.

III. Le sang :
A. Définition :
C’est un liquide représentant 8% de la masse corporelle et assurant le transport des

28
hormones dans l’organisme.
B. Description :
Le sang comprend : le plasma, les globules blancs, les globules rouges et les
plaquettes.
1. Le plasma :
C’est un liquide jaunâtre salé dans lequel circulent les cellules sanguines.
2. Les globules rouges :
Encore appelés hématies, sont de petites cellules minces aplaties aux forces concaves
et représentent 45% du volume du sang. Ils produisent les protéines appelées
hémoglobines assurant le transport de l’oxygène dans l’organisme.
3. Les globules blancs :
Encore appelés leucocytes, sont des cellules qui assurent la défense de l’organisme
contre les agresseurs.
4. Les plaquettes :
Encore appelées thrombocytes, sont des cellules géantes de la matière organique
servant à la coagulation du sang et à la cicatrisation.
C. Transfusion sanguine :
1. Définition :
C’est le transfert du sang d’un individu appelé donneur à un individu appelé receveur
en tenant compte de la compatibilité des groupes sanguins.
2. Le système A B 0 :
Karl Landsteiner a démontré que chaque personne peut posséder ou non un antigène

du système ABO sur la membrane de ses hématies.

Sérums-tests Conclusion
Avec agglutinine Anti A Avec agglutinine Anti B Avec agglutinine Anti A et
Anti B
Agglutination Pas d’agglutination Agglutination Groupe A
Pas d’agglutination Agglutinine Anti Agglutination Groupe B
Agglutination Agglutinine Anti Agglutination Groupe AB
Pas d’agglutination Pas d’agglutination Pas d’agglutination Groupe 0

La détermination du groupe sanguin se fait par les sérums-tests.


Exemple : Sang + Sérum Anti A → Agglutination.
Conclusion :
Individu du groupe sanguin A.

29
Groupes sanguins Anticorps Antigènes sur les hématies
A Anticorps Anti B Antigène A
B Anticorps Anti A Antigène B
A et B X Antigènes A et B
0 Anticorps Anti A et Anti B X

Le frottis sanguin est un examen qui consiste à étaler le sang sur une lame
microscopique pour en savoir la composition.
La glycémie est la présence du sucre dans le sang.
La coagulation est le passage du sang de l’état liquide à l’état solide à travers le caillot
sanguin.

Plaquettes + Fibrine = Caillot sanguin

L’agglutinine est une protéine présente dans le sang responsable de l’agglutination.

B. Schéma de la transfusion sanguine :

Donneurs universels 0 AB Receveurs universels

C. Le système rhésus :
C’est un facteur d’agglutinogène constitué par les Ag du soi présent sur les hématies.
Les individus le portant sont Rh+ contrairement à ceux qui ne le portent pas Rh-.
L’allèle Rh+ domine l’allèle Rh-.

IV. Hygiène de l’appareil circulatoire :


- Eviter une alimentation riche en lipides qui cause le dépôt de cholestérol à l’origine
de l’artériosclérose ;
- Eviter l’abus du tabac car il cause la thrombose, l’augmentation de la fréquence
cardiaque et l’artérite ;
- Eviter une station debout prolongée car elle peut favoriser l’apparition des varices.
- Eviter l’alcoolisme car il cause des hémorragies stomacales et nasales ;
- Eviter de porter les vêtements trop serrés car ils gênent la circulation sanguine ;
- Pratiquer les exercices car ils provoquent une circulation accélérée et entraine le
développement du cœur en améliorant son rendement.

30
LE PALUDISME
LA DREPANOCYTOS

O.S.4.6. Décrire l’appareil respiratoire, la respiration et les maladies y relatives : 4h

I. DEFINITION DU SYSTEME RESPIRATOIRE :


Le système respiratoire est ensemble des organes assurant l’inhalation et l’expiration
de l’air.

II. DESCRIPTION :
Le système respiratoire commence au niveau du nez et de la bouche, passe après par
le pharynx et le larynx communément appelés la gorge et l’organe vocal et les
poumons.

1. Les fosses nasales sont deux (2) cavités séparées l’une de l’autre par une cloison.
A l’avant elles forment le nez qui est la seule partie visible du système respiratoire.
Elles filtrent à travers ses poils, chauffent et humidifient l’air inhalé.

2. Le pharynx est un carrefour de 13cm de long d’environ, et en forme d’entonnoir,


relie les fosses nasales et la bouche à l’œsophage et au larynx.
Il permet donc le passage de l’air et des aliments.

3. Le larynx très court, ne mesure qu’environ 5cm de long et se situe au carrefour du


pharynx et de la trachée artère et abrite les cordes vocales. Il oriente les aliments et
l’air à travers l’épiglotte. Est aussi responsable de la phonation.

4. La trachée artère est un conduit d’environ 12cm de long mobile et flexible qui relie
le larynx aux bronches. Ce tube est formé d’anneaux cartilagineux en forme de fer à
cheval superposés assure également la filtration d’air.

5. Le diaphragme est le muscle principal impliqué dans le processus de la respiration.


Il est situé à la base des poumons et sépare la cage thoracique de l’abdomen. Notons
qu’il existe d’autres muscles qui interviennent dans la respiration, tels que les
muscles releveurs des côtes et les muscles intercostaux.

6. Les poumons sont deux (2) masses souples, extensibles, spongieux et de forme
conique assez volumineuses ayant 26cm de hauteur pour 15cm de diamètre et
1600cm3 d’aspect rosé qui remplissent presqu’entièrement la cage thoracique. Le
poumon droit se divise en 3 lobes alors que le poumon gauche, en 2 lobes afin de
laisser de la place au cœur. Ils sont enveloppés par une double membrane appelée

31
plèvre et sont le siège des échanges gazeux et une double fonction : l’oxygénation et
l’élimination du gaz carbonique dans le sang.

7. Les bronches sont les 1ères ramifications de la trachée artère. Elles sont constituées
d’anneaux entièrement cartilagineux. Quand elles pénètrent les poumons au niveau
du hile pulmonaire se divise 22 fois avant de se ramifier en bronchioles qui elles
donneront les alvéoles pulmonaires siège de

III. LA RESPRATION :
A. DEFINITION :
La respiration est un phénomène physiologique permettant d’approvisionner
l’organisme en oxygène et d’évacuer le dioxyde de carbone.

B. DESCRIPTION :
Lors de la respiration, se passent des phénomènes mécaniques et des phénomènes
chimiques.

1. PHENOMENE MECANIQUE :
La ventilation pulmonaire est le renouvellement de l’air dans les poumons.
Les mouvements mécaniques de la respiration sont : l’inspiration et l’expiration.

1.1. L’INSPIRATION :
C’est l’entrée de l’oxygène dans l’organisme à travers les voies respiratoires. Pendant
ce mouvement, le diaphragme se contracte en augmentant la taille de la poitrine
entrainant l’afflux de l’oxygène dans la trachée artère. Les poumons inhalent en
moyenne 300 millions de litres d’air au cours d’une vie et 12000l par jour. Cet air
contient : 20,93% d’oxygène, de 78,1% d’azote, de 0,04% du dioxyde de carbone et
une série de gaz rares.

1.2. L’EXPIRATION :
C’est la sortie du dioxyde de carbone de l’organisme à travers les voies respiratoires.
Pendant ce mouvement, le diaphragme se relâche et la taille de la poitrine reprend
son volume initial. L’air expiré contient 17% d’oxygène et 4% du dioxyde de carbone.

32
2. PHENOMENES CHIMIQUES : TRANSPORT DES GAZ
Le sang apparait comme un transporteur des gaz respiratoires. Les cellules respirent
et les poumons ne sont qu’un lieu d’échange. Entre les 2 il y a un intermédiaire, le
sang. Il transporte l’oxygène des poumons aux tissus et le gaz carbonique des tissus
aux poumons.

- La couleur rouge sombre du sombre est dû à la présence du gaz carbonique.

Hb + O2 → HbO2

Hémoglobine Dioxygène oxyhémoglobine

- La couleur rouge vif du sang est dû à la présence de l’oxygène.

Hb + CO2 → HbCO2

Hémoglobine Dioxygène Carbohémoglobine

Hb + CO → HbCO

Hémoglobine Monoxyde de carbone Carboxyhémoglobine

N.B : La carboxyhémoglobine est responsable de l’asphyxie entrainant la mort.

IV. LA CAPACITE TOTALE :


Elle comprend la capacité vitale et l’air résiduel.
A. La capacité vitale :
Elle comprend : l’air courant, l’air complémentaire et l’air de réserve.
1. L’air courant est l’air utilisé lors d’une respiration normale.
2. L’air complémentaire est la quantité d’oxygène qui entre dans les poumons après
une inhalation forcée. Son volume est 1,5l.
3. L’air de réserve est la quantité d’air qui sort des poumons après une expiration
forcée. Son volume est 1,5L.
D’où la capacité vitale est donc de 3,5L.
B. L’air résiduel est la quantité d’air qui reste dans les poumons après une
respiration. Son volume est 1,5L.

33
D’où la capacité totale est donc de 5L.

C. CONCLUSION :

Au regard de ce qui vient d’être dit, nous remarquons le rôle essentiel de la respiration
dans la vie ; Lors qu’elle se fait de façon aisée, elle se répète entre 12 et 20 fois par
minute. Elle est contrôlée par le cerveau. Sachant que l’homme ne peut retenir sa
respiration en moyenne que 4minutes environ, une perte de conscience peut surgir,
5min sans approvisionner le cerveau en oxygène. De plus cela peut entrainer des
conséquences graves voir irréversibles et 10minutes entraine la mort définitive.
Pour éviter des troubles respiratoires comme l’asthme, l’asphyxie, la tuberculose, la
bronchite, il est nécessiteux de respecter les règles d’hygiène respiratoire telles que :
toujours respirer par le nez, inhaler l’air pur, éviter le tabac, les drogues, l’eau glacée,
les poussières, pratiquer le sport pour faciliter l’élimination des déchets comme le
dioxyde de carbone.

LA TUBERCULOSE

Février

4.7. Décrire l’appareil urinaire et l’excrétion : 4h

4.8. Décrire les appareils génitaux de l’homme, de la femme et leur fonctionnement


ainsi que les maladies y relatives : 12h

Mars

O.G.2. CONNAITRE LES MICROBES

O.S.

34
2.1. Retracer l’œuvre de Pasteur : 1h

2.2. Identifier le bacille subtil : 1h

2.3. Définir les microbes pathogènes : 1h

2.4. Donner l’utilité des microbes : 1h

2.5. Décrire la biologie microbienne : 1h20min

2.6. Explication de l’origine de la vaccination et de la sérothérapie : 1h20min

2.7. Classe des microbes : 1h20min

Avril

O.G.3. CONNAITRE LES PRINCIPAUX MOYENS DE DEFENSE

DE L’ORGANISME HUMAIN

O.S.

3.1. Citer les moyens de défense de l’organisme humain contre les microbes :
1h20min

3.2. Décrire la défense naturelle de l’organisme : 1h20min

3.3. Définir les termes : vaccin, sérum, immunité : 1h20min

3.4. Donner l’action des vaccins : 50min

3.5. Comparer l’action d’un vaccin et d’un sérum : 50min

3.6. Respecter le calendrier des vaccinations obligatoires des enfants : 50min

3.7. Dégager les avantages des poly vaccins : 50min

3.8. Décrire la peau en donnant son rôle : 40min

3.9. Définir les notions d’asepsie et d’antisepsie : 1h

3.10. Donner l’historique de la découverte de la pénicilline : 1h

3.11. Dégager l’action des antibiotiques et l’intérêt d’un antibiotique : 1h

3.12. Ressortir l’importance des antibiotiques dans la lutte contre les maladies : 1h

THEME II : LE GLOBE TERRESTRE

Mai

35
O.G.6. COMPRENDRE LES PHENOMENES DE TREMBLEMENT

DE TERRE ET DE DEFORMATION DE L’ECORCE TERRESTRE

O.S.

6.1. Décrire le phénomène de tremblement de terre : 4h

6.2. Décrire le phénomène de déformation de l’écorce terrestre : 4h

THEME III : L’ENVIRONNEMENT

O.G.5. CONNAITRE LES RELATIONS D’INTERDEPENDANCE

ENTRE LES ETRES-VIVANTS ET LES PROBLEMES DE

POLLUTION

O.S.

5.1. Montrer les relations d’interdépendance des êtres-vivants : 4h

5.2. Identifier les problèmes de pollution et les agents polluants : 4h

NB :

UNE SEANCE = 2h

UNE SEMEAINE = 2 SEANCES

36

Vous aimerez peut-être aussi