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Les

criquets

❖CLASSIFICATION
Règne : ANIMAL
Embranchement : ARTHROPODE
Sous- embranchement : HEXAPODE
Classe : INSECTE
Sous- classe : PTERYGOTE
Infra-classe : NEOPTERE
Ordre : ORTHOPTERE
Sous-ordre : CALIFERE
Famille : ACRIDIDAE
INTRODUCTION :
Le criquet est un animal invertébré de l’embranchement des Arthopoda. Ce sont des acridiens
avec une locuste grégarise, apte à se grégariser. Ce sont des espèces polymorphes, ils prennent
des couleurs, des caractères physiologiques et des formes différentes ; formes qui sont désignés
comme phases. Ce sont : phase solitaire, et phase grégaire (réuni par forme intermédiaire ou
transie).

TYPES DE CRIQUETS :
Il existe au moins 12000 espèces d’acridiens dont 500 sont nuisibles à l’agriculture. Ces derniers
sont appelé<<criquet-ravageur>> composé de 5 différents types ; qui sont le criquet pèlerin,
criquet nomade, criquet migrateur, criquet sénégalais et criquet arboricole.
CRIQUET PELERIN :

Se trouve surtout en l’Afrique au


nord de l’équateur, le Moyen-
Orient, les péninsules arabique
et indopakistanaise.

CRIQUET NOMADE :
Une espèce très répandue en
Afrique australe (Zambie,
Tanzanie, Malawi). Elle est
connue sur l’ile de la Réunion
et à Madagascar.
CRIQUET MIGRATEUR :
Trouve ses souches au Mali,
dans la d’inondation du fleuve
Niger. Une importante souche
dans le Sud-ouest de
Madagascar.

CRIQUET SENEGALAIS :
A été trouvé au Sahel une région de
l’Afrique, l’Asie de l’ouest, etc.
CRIQUET ARBORICOLE :
Se distingue par la composition d’essaims
dense et sombre agglutinés de jour sur des
arbres. Peut se trouver en douzaine
d’espèces en Egypte, en Afrique de l’est, en
Arabie et en Afrique du sud.

MORPHOLOGIE EXTERNE ET INTERNE :

I. Morphologie externe
Le criquet appartient à l'ordre des orthoptères, ont un pièce buccale broyeuse Les femelles
mesurent de 70 à 90 mm de long, les mâles de 60 à 75 mm. Les antennes sont filiformes.

Le corps du criquet se compose de trois parties bien distinctes : la tête, le thorax et l'abdomen.
La tête brandit une paire d'antennes et deux grands yeux à facettes. Le thorax comprend trois
segments prolongés chacun par une paire de pattes. L’extrémité de l'abdomen se pare de très
nombreux poils mobiles qui lui communiquent toutes sortes d'informations sur son orientation
dans l'espace et son environnement.

Le revêtement externe du corps constitue le tégument, sorte de peau rigide et insensible. Il est
généralement très dur et agencé en segments articulés les uns aux autres. Il comprend une
couche de cellules hypodermiques et des produits de sécrétions formant la cuticule
La cuticule forme un véritable squelette externe articulé grâce à l'existence de zones souples
entre les différentes pièces classifiées. Des invaginations au niveau de certaines sutures forment
des apodèmes sur lesquels s'insèrent des muscles. Cette carapace impose un mode de
croissance particulier par mues successives.
1. La tête :

La tête est le premier tagme du corps. Elle porte la bouche, les yeux et les antennes. La tête
est de type orthognate : elle forme un angle droit avec le reste du corps. Elle est constituée
d'une capsule céphalique individualisée, sclérifiée, issue de la jointure de six métamères
primitifs. La capsule céphalique ou cranium, s'ouvre vers le bas par la bouche et vers l'arrière
par le trou occipital, qui assure la liaison avec le reste du corps. Les principales régions de la
tête sont : ƒ – le vertex et l‘occiput en vue polaire ; à l'avant du vertex se trouve le fastigium,
ƒ – les joues, qui forment les côtés, ƒ – le front et le clypeus, qui se présentent à l'avant. Ces
différentes régions sont séparées par des sillons et des sutures : – le sillon suboculaire ou
suture sous-oculaire entre les joues et le front, – la suture épistomale séparant le front du
clypeus. La capsule céphalique possède un squelette interne, le tentorium, formé par des
invaginations cuticulaires. Les crêtes internes correspondent à certaines sutures craniennes.
Ces formations se présentent en travées entrecroisées, sclérifiées. Elles assurent la
consolidation du crâne et délimitent des loges. Elles servent de points d'ancrage aux
muscles, en particulier à ceux des pièces buccales.

2. Le thorax :
Le thorax est le deuxième tagme du corps. Il est situé entre la tête et l'abdomen. Il porte les
organes locomoteurs.

• Le thorax est le tagme spécialisé pour la marche et le vol. Il est composé de trois segments
d'avant en arrière : le prothorax, le mésothorax, le métathorax.

• Dans chaque segment, il existe : – une partie dorsale : le notum ou tergum, – deux parties
latérales : les pleures, – une partie ventrale : le sternum.

• Ces sclérites sont eux-mêmes divisés en sclérites secondaires. Les pattes sont insérées

entre les pleures et le sternum ; les ailes, lorsqu'elles existent, entre le tergum et les pleures.
• Les appendices sont implantés de la façon suivante : – prothorax : 1re paire de pattes, –
mésothorax : 2e paire de pattes et 1re paire d'ailes (élytres ou tegminas) – métathorax: 3e
paire de pattes et 2e paire d'ailes.
3. Les pattes :
Les pattes sont insérées sur le thorax entre les pleures et le sternum de chaque segment.
Elles sont au nombre de six, réparties en trois paires : ƒ les pattes pro thoraciques, 1re paire
ou pattes antérieures, ƒ les pattes méso thoraciques, 2e paire ou pattes intermédiaires, ƒ
les pattes métathoraciques, 3e paire ou pattes postérieures.

Chaque patte comporte six parties : ƒ la hanche ou coxa permet l'insertion au thorax ; ƒ le
trochanter est mobile par rapport à la hanche mais il est soudé au fémur qui se trouve dans
son prolongement ; ƒ le fémur qui y fait suite est un vrai segment allongé jouant un rôle
prépondérant dans la marche et le saut. Il porte fréquemment des rangées longitudinales
de soies ou d'épines ; ƒ le tibia est habituellement plus long et plus mince que le fémur. Il
est orné d'une rangée d'épines fixes et porte à son extrémité deux paires de griffes mobiles
; ƒ le tarse est composé de trois articles bien distincts, sans musculature propre. Chaque
article est muni à sa face inférieure de coussinets (les pulvilles) pourvus de nombreuses
cellules sensorielles ; ƒ les griffes et l‘arolium forment l'extrémité de la patte. L'arolium est
porteur d'organes adhésifs.
4. Les ailes :
Les ailes sont les expansions dorso-latérales paires des deuxième et troisième segments
thoraciques. Elles ne sont développées que chez l'adulte, mais apparaissent chez les larves
sous forme de bourgeons, les ptérothèques, sur les côtés du ptérothorax. • La structure de
base est presque entièrement cuticulaire. Deux fines membranes accolées sont tendues
entre les épaississements formés par les nervures. Ces dernières sont creuses et sont en
communication avec la cavité générale du corps. Elles contiennent de l'hémolymphe (sang),
des trachées et des nerfs. • Les ailes antérieures, élytres ou tegminas, sont portées par le
segment mésothoracique. Elles sont étroites, rigides et ont un rôle de protection et
accessoirement d'équilibrage en vol. • Les ailes postérieures sont plus larges,
membraneuses et assurent le vol. De forme triangulaire, elles se replient en éventail au
repos. • Chaque aile est reliée au corps par une aire membraneuse basale qui comporte des
sclérites articulaires et des sclérites axillaires.

5. L’abdomen :
L'abdomen correspond à la région postérieure du corps des insectes donc au troisième
tagme après la tête et le thorax. Il contient une grande partie de l'appareil digestif et
l'appareil reproducteur. • L'abdomen est composé de onze segments. Les dix premiers sont
divisés dorsalement en dix tergites, ventralement en neuf sternites chez les mâles et huit
sternites chez les femelles. • Les segments sont reliés entre eux par des membranes très
extensibles permettant les mouvements respiratoires, la distension de l'abdomen lors de la
maturation des oeufs et son allongement pendant la copulation chez les mâles, la ponte
chez les femelles. • L'abdomen contient les viscères, les organes reproducteurs, de
nombreux muscles, un abondant corps gras et une grande partie de la chaîne nerveuse
ganglionnaire.

L'abdomen correspond à la région postérieure du corps des insectes donc au troisième


tagme après la tête et le thorax. Il contient une grande partie de l'appareil digestif et
l'appareil reproducteur. • L'abdomen est composé de onze segments. Les dix premiers sont
divisés dorsalement en dix tergites, ventralement en neuf sternites chez les mâles et huit
sternites chez les femelles. • Les segments sont reliés entre eux par des membranes très
extensibles permettant les mouvements respiratoires, la distension de l'abdomen lors de la
maturation des oeufs et son allongement pendant la copulation chez les mâles, la ponte
chez les femelles. • L'abdomen contient les viscères, les organes reproducteurs, de
nombreux muscles, un abondant corps gras et une grande partie de la chaîne nerveuse
ganglionnaire.

6. Les appareils genitales :


II. Anatomie interne :
CYCLE BIOLOGIQUE :

Le Criquet, comme tous les autres acridiens, passe par trois états successifs : l’œuf, la larve et
l’ailé .Les œufs sont pondus par les femelles. Lors de l’éclosion, naissent de jeunes criquets
dépourvus d’ailes, appelés larves. Ces dernières se débarrassent de leur cuticule cinq à six fois
pendant leur développement et leur taille s’accroît à chaque fois. Ce processus s’appelle la mue
et la période qui sépare deux mues successives s’appelle un stade. La dernière mue, du stade
larvaire (5 ou 6) dépourvu d’ailes à l’imago, ou ailé, s’appelle la mue imaginale. Le nouvel ailé,
appelé «jeune ailé», doit attendre le séchage et le durcissement de ses ailes avant de pouvoir
voler.

Les ailés ne muent pas et leur taille ne s’accroît donc pas mais leur poids augmente
progressivement. Les ailés qui peuvent voler sont, au départ, sexuellement immatures. Quand
ils deviennent sexuellement matures, ils peuvent s’accoupler et pondre des œufs.
Œuf et développement embryonnaire
1) Accouplement :

2) Ponte : La femelle fore le sol à l’aide de ses valves génitales situées à l’extrémité
de l’abdomen, et pond une oothèque.
a) Ovulation et fécondation : ovulation, dépôt exochorion et sécrétion matière
spumeuse, fécondation, ponte, fusion des noyaux male et femelle,
hydratations de l’œuf et développement de l’embryon

b) Emission des œufs :


c) Aspect de l’œuf : oothèque

d) Développement de l’embryon :
e) Stade embryonnaire :

f) Facteur influant sur la durée de l’incubation :


• Les femelles ne pondent que dans un sol suffisamment humide (10%
d’humidité)
• Le développement embryonnaire commence immédiatement après
la ponte
• La durée d’incubation est fonction de la température du sol à la
profondeur de l’oothèque
g) Eclosion et mue intermédiaire :
h) Eclosion : Jeunes larves L1 sortant du trou de ponte et effectuant leur mue
intermédiaire

Larve et développement larvaire


A. Développement larvaire

• La larve passe par plusieurs stades au cours de son développement.


• Les criquets possèdent un squelette externe : la cuticule. Cette carapace impose un
mode de croissance par mues successives.
• La première mue - la mue intermédiaire - a lieu juste après l'éclosion et donne
naissance à une larve de 1er stade.
• Il y a ensuite 5 stades larvaires chez les grégaires et 5 ou 6 chez les solitaires. • La
dernière mue (5ème chez les grégaires et 6ème chez les solitaires) s’appelle la mue
imaginale.
B. Les mues
Chaque mue dure quelques minutes Au cours de la mue, les criquets sont très
vulnérables aux prédateurs et au cannibalisme

C. Condition pour les mues larvaire :


 Humidité édaphique
 Végétation verte pendant 5 à 7 semaines
 Température élevée
D. Durée du développement larvaire
Chez les grégaires : 25 - 57 jours (selon conditions optimales ou mauvaises)
Chez les solitaires : 30 - 48 jours (selon conditions optimales ou mauvaises) Zones de
reproduction estivale et mer Rouge 30-39 jours Périodes plus fraîche, ex. Afrique du
Nord 28-48 jours Parfois jusqu’à 3 mois en conditions très mauvaises

Imago
1) Imago ou l’ailé : La taille de l’imago varie entre : 60-75mm (mâle), 70-90mm
(femelle)

2) Etape de vie imaginale :


• Mue imaginale
• Jeune imago à téguments mous

• Durcissement des téguments Après la mue imaginale, le jeune imago : • étale ses
ailes, les laisse sécher en position droite, puis les replie selon les nervures
longitudinales • est de couleur beige chez les solitaires, rose chez les grégaires • ses
téguments mous durcissent en 5-10 jours selon la température = phase de
durcissement cuticulaire • est capable de marcher en quelques heures, de sauter et
voler le jour suivant
• Vols locaux (nomadisme local)
• Accumulation de réserves :
Le jeune imago augmente de poids par accumulation de corps gras = réserves
nécessaires pour les vols migratoires
 Les ovaires des femelles restent en pré-vitellogénèse
 En l’absence de conditions favorables à la reproduction, le jeune imago : • reste
immature, en état de quiescence imaginale • parfois plusieurs mois (6 au maximum),
jusqu’à la rencontre de conditions écologiques propices.
• Vols migratoires
• Quiescence imaginale : • Arrêt facultatif de la maturation sexuelle imposé par des
conditions temporairement défavorables. • Adaption à la survie en zone
aride/fraîche; conditions écologiques propices à la reproduction aléatoires.
• Maturation sexuelle : Dès que les conditions sont favorables à la reproduction, les
populations deviennent sexuellement matures. La coloration des individus se
modifie:  solitaires : jaunissement des ailes postérieures  grégaires : jaunissement
général du corps  La maturation commence d’abord chez les mâles.  Ils dégagent
des substances chimiques qui accélèrent la maturation sexuelle des femelles. 
Premiers accouplements qui se poursuivent pendant toute la vie reproductive. 
Copulation durant plusieurs heures (jusqu’à 14h).  Sperme transmis à l’intérieur
d’un sac allongé fabriqué par le mâle : le spermatophore, qui est stocké chez la
femelle dans la spermathèque.  Fécondation des ovocytes (futurs oeufs) lors de la
ponte.  Les ovaires des femelles commencent à croître  Le vitellus s’accumule
dans les ovocytes qui deviennent jaunes  La taille des ovocytes s’accroît jusqu’à
atteindre la taille du futur oeuf  Dépôt du chorion (enveloppe externe de l’œuf) 
Maturation achevée en 10 jours  Ponte
• Pontes :  A n’importe quel moment du jour ou de la nuit  Dans des sols variés :
sables assez grossiers aux argiles limoneuses  Le sol doit être humide, au moins
sous la surface (- 5 cm)  L’humidité du sol nécessaire à la ponte maintient des
conditions favorables pour le développement larvaire  La ponte dure entre 1,5 et
2 heures  Une femelle ayant pondu conserve, sur les valves de l’oviscapte, des
traces de matière spumeuse permettant de savoir si elle a pondu avant sa capture

Alimentation
Le spectre alimentaire d’un acridien est l’alimentation indispensable quantitativement et
qualitativement pour répondre aux besoins de son organisme dans le temps. L’impératif
primordial de la prise de nourriture est de couvrir les besoins calorifiques, de telle sorte que le
bilan recette- dépense s’équilibre. Malgré sa polyphagie, le criquet pèlerin manifeste des
tendances alimentaires vers des plantes appartenant à des familles botaniques multiples,
notamment vers les Poaceaes. Cependant la composition floristique influence son régime dans
le sens où elle limite les possibilités du choix. Le régime alimentaire diffère peu en fonction du
sexe de l’individu dans le même biotope. Il parait que le régime alimentaire du criquet pèlerin
dépend à la fois de la composition du tapis végétal et de ses préférences qui impliquent un choix
lors de sa quête de nourritures.

L'alimentation des criquets au stade larvaire


Régime alimentaire : Les criquets au stade larvaire, aussi appelés sauterelles, sont herbivores et
polyphages. Ils ont un régime alimentaire très varié et peuvent consommer une grande diversité
de plantes, y compris :
Graminées : maïs, riz, sorgho, blé, etc.
Légumineuses : haricots, pois, soja, etc.
Fruits et légumes : tomates, pommes de terre, carottes, etc.
Feuilles et fleurs : arbres, arbustes, plantes herbacées, etc.
Comportement alimentaire :

Les criquets larvaires sont des animaux diurnes et s'alimentent principalement pendant la
journée.
Ils utilisent leurs mandibules broyeuses pour couper et mâcher les feuilles, les tiges et les fleurs
des plantes.
Ils ont un appétit vorace et peuvent consommer de grandes quantités de nourriture en peu de
temps.
Ils se déplacent constamment en groupes à la recherche de nourriture, ce qui peut causer de
graves dommages aux cultures.
Facteurs influençant l'alimentation :

Stade larvaire : La consommation de nourriture augmente généralement avec le stade larvaire.


Température : Les criquets s'alimentent plus activement lorsqu'il fait chaud.
Disponibilité de nourriture : La quantité de nourriture disponible affecte la croissance et le
développement des criquets.
Présence de prédateurs : Les criquets peuvent modifier leur comportement alimentaire en
présence de prédateurs.

Le régime alimentaire du criquet adulte


1. Polyphagie et diversité :
Le criquet adulte est un insecte polyphage, ce qui signifie qu'il a une alimentation très variée. Il
peut consommer une grande diversité de plantes, appartenant à plusieurs familles botaniques.

2. Plantes préférées :
Malgré sa polyphagie, le criquet montre des préférences alimentaires. Il affectionne
particulièrement les graminées (Poaceae), comme le blé, le maïs, le riz et l'orge. Il peut
également se nourrir de feuilles, de tiges, de fleurs et de fruits d'autres plantes, comme les
légumineuses, les crucifères, les solanacées et les cucurbitacées.

3. Facteurs influençant le choix alimentaire :


Le choix alimentaire du criquet est influencé par plusieurs facteurs, dont :
Disponibilité des plantes : Le criquet consomme les plantes les plus abondantes dans son
environnement.
Stade de développement de la plante : Les criquets préfèrent les plantes jeunes et tendres.
Valeur nutritive : Ils sont attirés par les plantes riches en azote, en eau et en glucides.
Facteurs chimiques : Certaines substances chimiques présentes dans les plantes peuvent attirer
ou repousser les criquets.
4. Quantité de nourriture :
La quantité de nourriture ingérée par un criquet adulte dépend de sa taille, de son âge et de
son état physiologique. Un criquet peut consommer l'équivalent de son poids corporel en
matière fraîche chaque jour.

5. Impact sur l'environnement :


Le criquet peut être un ravageur important des cultures. En cas d'invasion, les criquets peuvent
dévaster des champs entiers, causant des pertes économiques importantes.

6. Nutrition :
Le régime alimentaire du criquet lui fournit les nutriments dont il a besoin pour se développer
et se reproduire. Les criquets sont riches en protéines, en lipides et en vitamines. Ils constituent
une source de nourriture importante pour certains animaux, comme les oiseaux et les reptiles.

Intérêt écologique
• Les orthoptères représentent une biomasse importante
• Ils sont un maillon essentiel dans les attaches alimentaires en tant que dépouille pour de
nombreux vertébrés.
• Bons indicateur des changements déséquilibres ou perturbation consécutives aux pratiques
agropastorales à l’anthropisation et au réchauffement climatique
• Ils sont un modèle de choix dans l’étude portant sur la gestion et la conservation des espaces
ouverts.

Intérêts médicaux
• Permet d’améliorer le microbiote intestinal en favorisant la croissance des bonnes bactéries
• Permet de réduire les processus inflammatoires
•Ce sont de sources de protéines
• Permet d’améliorer entre autres la sante intestin

Impact économique
Leur impact économique est bien moindre et leurs dégâts sont épisodiques, sporadiques et
souvent très localisés. Bien qu'il soit relativement peu fréquent sous nos latitudes, le
phénomène de pullulation d'orthoptères n'est pas rare en France et, certaines années, il se
manifeste bien plus au nord qu'à l'habitude. Les populations et l'activité de ces insectes sont
étroitement dépendantes des conditions climatiques ; ils sont très favorisés par la chaleur et la
sécheresse. Les hivers longs et secs contribuent à leur explosion démographique car la mortalité
des oeufs est, dans cette situation climatique, peu affectée par les maladies (Beauveria spp. et
Entomophthora spp.).
Ces pullulations d'orthoptères sont de "bons révélateurs des déséquilibres écologiques", et il
est à craindre qu'en raison du réchauffement climatique, celles-ci se produisent de plus en plus
fréquemment.
Intérêt médical
En effet, selon une étude américaine parue dans les Scientific Reports de Nature, manger des
criquets permettrait d'améliorer le microbiote intestinal en favorisant la croissance des bonnes
bactéries. Non seulement cela serait bon pour la santé mais en plus, cela permettrait de réduire
les processus inflammatoires. Les criquets sont des sources de protéines. Certains chercheurs
pensent que leur consommation permettrait d'améliorer, entre autres, la santé intestine.

Impact sur l'environnement :

Les criquets peuvent causer des dégâts importants aux cultures et aux pâturages. Ils sont
considérés comme un ravageur majeur dans de nombreuses régions du monde.

Lutte contre les criquets :

Il existe différentes méthodes de lutte contre les criquets, notamment :

Lutte biologique : utilisation d'insectes prédateurs et de parasites.


Lutte chimique : utilisation d'insecticides.
Lutte culturale : utilisation de techniques culturales pour réduire l'attractivité des cultures pour
les criquets.

Intérêt zootechnique

Intérêt zootechnique des criquets


Les criquets, longtemps considérés comme des nuisibles, attirent de plus en plus l'attention
pour leur potentiel zootechnique. En effet, ces insectes comestibles présentent de nombreux
avantages :

1. Source de protéines nutritive :

Les criquets sont riches en protéines, avec une teneur d'environ 60-70% de leur matière sèche.
Cela représente une source de protéines plus élevée que la plupart des viandes et poissons.
Ils contiennent également tous les acides aminés essentiels nécessaires à l'homme, ce qui en
fait une source de protéines complète.
De plus, les criquets sont riches en vitamines et minéraux, notamment en fer, calcium, zinc et
vitamines B.
2. Efficacité alimentaire :
Les criquets convertissent la nourriture en protéines de manière très efficace. Ils ont besoin de
moins de nourriture et d'eau que les animaux d'élevage traditionnels pour produire la même
quantité de protéines.
Cela les rend plus durables et moins chers à produire, ce qui est un avantage important pour
l'environnement et l'économie.

3. Facilité d'élevage :
Les criquets sont relativement faciles à élever. Ils peuvent être élevés dans de petits espaces et
ne nécessitent pas de conditions d'élevage spécifiques.
Ils se nourrissent d'une variété de déchets alimentaires, ce qui permet de réduire le gaspillage
alimentaire et de créer un système d'élevage circulaire.

4. Impact environnemental réduit :


L'élevage de criquets à un impact environnemental moindre que l'élevage d'animaux
traditionnels.
Ils produisent moins de gaz à effet de serre et de déchets, et ils utilisent moins de terres et
d'eau.
5. Acceptabilité croissante :
Les criquets sont déjà consommés par des millions de personnes dans le monde.
Leur acceptabilité dans les pays occidentaux augmente, en raison de leurs avantages
nutritionnels et environnementaux.

Applications zootechniques :

Les criquets peuvent être utilisés comme source de protéines pour l'alimentation humaine et
animale.
Ils peuvent être transformés en farine, en poudre ou en aliments entiers pour animaux.
Ils peuvent également être utilisés comme appâts pour la pêche et l'aquaculture.
Défis et perspectives :

L'élevage de criquets à grande échelle est encore en développement.


Il est important de mettre en place des pratiques d'élevage durables et de garantir la qualité et
la sécurité des produits à base de criquets.
Avec des recherches et des investissements supplémentaires, l’élevage de criquets à le potentiel
de jouer un rôle important dans la sécurité alimentaire et le développement durable.
En conclusion, les criquets présentent un intérêt zootechnique important. Ils constituent une
source de protéines nutritive, efficace et durable qui peut contribuer à répondre aux défis
alimentaires de demain.

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