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Description
Chez les Chélicérates, le corps est divisé en 2 parties, un prosome antérieur (ou céphalothorax)
composé de 8 segments et un opisthosome postérieur (ou abdomen) constitué de 12 segments (et
d'une pièce terminale supplémentaire, le telson). Comme chez les autres Arthropodes, la bouche se
trouve entre les 2e et 3e segments, mais il n’y pas d’antennes sur le dernier segment préoral chez
les Chélicérates. Le prosome porte habituellement des yeux. La première paire d'appendices sur les
segments du prosome sont les chélicères (pièces buccales faisant office de mandibules, elles
donnent leur nom au groupe). La plupart des Chélicérates sont incapables d'ingérer de la nourriture
solide; ils sont donc amenés à boire du sang ou à projeter leurs sucs digestifs pour digérer leurs
proies à l'extérieur du corps (digestion externe). Les chélicères se présentent généralement sous
forme de pinces cornées, mais peuvent être modifiés en crochets venimeux par exemple ou en un
tube armé de pointes apte à percer la peau de leur hôte. Les pédipalpes constituent la deuxième
paire d'appendices et sont couverts de soies sensorielles. Ils ont un rôle tactile et servent à manipuler
les proies pouvant être modifiés en pinces chez certains groupes. Enfin il y a présence de quatre
paires de pattes qui sont uniramées et portent une branchie réduite. Elles permettent de marcher ou
de nager et sont également utilisées pour la manipulation de la soie chez certaines espèces.
Quelques caractères dérivés propres :
- Le prosome porte une carapace en bouclier
- Le premier ou le second segment de l'opisthosome est modifié pour donner un somite
génital
Classification
Biotope
La plupart sont marines, mais il existe une cinquantaine d'espèces d'éponges d'eaux douces. Leur
répartition couvre tous les océans du globe et mers attenantes, généralement dans les eaux peu
profondes, mais certaines dans les zones bathyales et abyssales. Les éponges sont, sauf
exceptions, sessiles, c’est-à-dire des animaux sédentaires qui vivent sur un support.
Description
Les éponges peuvent avoir un port rampant (forme encroûtante) ou dressé (en coupe, en amphore,
en boule ou ramifiée). Les éponges sont généralement colorées, mais certaines sont blanches ou
grisâtres. Elles ne possèdent ni appareil génital, ni appareil respiratoire, ni appareil excréteur. Le
système nerveux est très primitif et diffus. Elles ne possèdent ni bouche, ni anus. Les différents
groupes d'éponges se caractérisent par la nature du squelette constitué de spicules en calcaire,
chitine ou silice. Ces spicules peuvent être différenciés en méga- et microsclères. Leur
consistance dépend de leur type de squelette mais aussi de la teneur de l'éponge en collagène ou
en spongine. Leur organisation peut être de type leucon ou de type simple ascon ou sycon.
Classification
Ils sont présents partout dans le monde, mais chaque espèce a une aire de distribution qui lui est
spécifique. Certaines espèces sont sédentaires, d’autres se disséminent, d’autres encore sont
migratrices sur des distances plus ou moins longues.
Description
La plupart des lépidoptères, se regroupent dans la division des Ditrysia, qui représente 99 % des
lépidoptères, elle-même divisée en deux sous-ordres, les Hétérocères (couleurs ternes, antennes
filiformes ou plus ou moins plumeuses impliquées dans la communication par les phéromones) et
les rhopalocères (couleurs parfois vives, antennes se terminant en massue bien distinctes). Le 1 %
restant est constitué par la division des Monotrysia caractérisée par des larves mineuses. Les
lépidoptères sont un ordre d'insectes dont la forme adulte (ou imago) est caractérisée par deux paires
d'ailes membraneuses recouvertes d'écailles colorées, qui sont des soies aplaties ; le mot «
lépidoptères » vient de cette caractéristique : lepidos veut dire « écaille » en grec et pteros, « aile ».
Il s’agit d'un des ordres d’insectes le plus répandu et le plus largement connu dans le monde. Ils se
caractérisent à l'état adulte par trois paires de pattes (comme tous les insectes) et par deux paires
d’ailes recouvertes d'écailles de couleurs très variées selon les espèces. Les lépidoptères pondent
des œufs qui donnent naissance à des chenilles. Ces dernières se transforment ensuite en chrysalides
(s'abritant ou non dans un cocon préalablement tissé). Il en émerge enfin l’imago. Leur cycle
biologique se trouve donc composé de quatre stades distincts: œuf, chenille, chrysalide et imago. Ce
sont des insectes à métamorphose complète.
Classification
Embranchement Arthropode Présence d'un exosquelette et appendices articulés. Environ 1 300 000
espèces décrites
Classe Insecta Les Insectes sont une classe du sous-embranchement des hexapodes,
caractérisés par un exosquelette composé de chitine, un corps segmenté en
tête, thorax et abdomen, trois paires de pattes articulées, des yeux composés
et une paire d’antennes.
Environ 950 000 espèces décrites
Fiche Groupe – Embranchement : Les Cnidaires
Plus de 10 000 espèces décrites
Biotope
Organismes exclusivement aquatiques (marins à 99% et 1% dulcicoles). Selon le mode de vie, les
cnidaires peuvent être fixés au substrat (phase polype) ou pélagiques (phase méduse).
Description
Les Cnidaires sont des organismes diploblastiques composés d'un feuillet épidermique et d'un feuillet
gastrodermique, séparé par une couche acellulaire majoritairement composé de cellulose, appelé la
mésoglée. Le corps est organisé selon un plan radiaire entourant une cavité gastrique s'ouvrant vers le
milieu extérieur via un orifice faisant office de bouche et d'anus. Cet orifice est entouré d'une couronne
de tentacules nécessaires à la prédation, grâce à la présence de cellules spécialisées (Cnidocytes)
uniquement présentes chez les Cnidaires. Ces organismes se nourrissent de proies appartenant au
planton, vers, crabes et parfois poissons. La reproduction peut être de type sexué et/ou asexué selon
l'espèce. La taille de ces organismes peut varier de l'ordre du micromètre pour certaines espèces d'hydres
jusqu'à plusieurs mètres pour les coraux constructeurs de récifs.
Les Annélides sont des animaux protostomiens métamérisés vermiformes. Ils vivent essentiellement
dans l'eau de mer ou eau douce, même si certaines espèces vivent dans le sol.
Description
Les Annélides sont caractérisés par la segmentation (métamérisation), c'est-à-dire la division du corps
en segments similaires (métamères) alignés selon l'axe antéro-postérieur. Schématiquement, un
métamère comprend 2 sacs coelomiques, 2 ganglions neveux et 2 métanéphridies. Ce sont les seuls
protostomiens à avoir un appareil circulatoire clos. Dans la forme ancestrale, tous les métamères sont
semblables, et les structures dérivées de l'ectoderme et du mésoderme sont répétées dans chaque
segment. On peut presque considérer chaque segment comme un organisme indépendant, avec son
propre système excréteur, des muscles circulaires et longitudinaux servant à faire fonctionner le squelette
hydrostatique, et un ganglion pour coordonner les influx nerveux dans le métamère. On retrouve
également une paire de métanéphridies pour filtre le fluide coelomique et éliminer les déchets
métaboliques, et des gonades pairées dans la paroi du septa de chaque métamère. Il y a une cuticule
secrétée par l'épiderme sous-jacent.
L'embranchement des Annélides comprend trois classes :
Oligochètes : Annélides terrestres sans larve trochophore ni parapode. L'épiderme est recouvert d'une
cuticule riche en protéines et en polysaccharides. Des soies chitineuses, peu nombreuses, servent à la
locomotion.
Polychètes : Ils possèdent une métamérie homonome (parfaite) chez les formes libres, et hétéronomes
chez les formes fixées/tubicoles. Ils présentent des appendices latéraux, les parapodes.
Achètes : La cavité coelomique est secondairement comblée par du tissu mésenchymateux. Ce
remodelage du corps entraîne un mode de locomotion particulier. Il existe des formes parasites
Quelques caractères dérivés propres :
- Coelome segmenté selon l'axe antéro-postérieur
Classification
Règne Métazoaire Eucaryote pluricellulaire hétérotrophe
Sous- symétrie bilatérale et présence de trois feuillets cellulaires fondamentaux
Bilatérien
règne (ectoderme, mésoderme et endoderme)
lors de l'embryogénèse, après la phase de gastrulation, le blastopore
Infra-
Protostomien deviendra la bouche, l'anus nécessitant le percement d'un pore
règne
secondairement à la mise en place des tissus
Fiche Groupe – Embranchement : Les Nématodes
Plus de 20 000 espèces décrites
Biotope
Très abondants (environ 20 000 espèces répertoriées, probablement beaucoup plus inconnues), les
Nématodes ont colonisé à peu près tous les milieux aquatiques et terrestres, des pôles aux régions
désertiques, et donné des formes libres et parasites. Les nématodes parasites des invertébrés et des
vertébrés vivent dans les cavités (intestin, rein), dans les vaisseaux sanguins ou dans les tissus.
Description
Les nématodes sont des organismes triploblastiques non segmentés. La cavité interne n'est pas dérivée
du coelome, mais de la cavité primitive de la blastula, le blastocoele. Il n'y a donc pas de mésothélium.
Le mésoderme est peu important, le parenchyme très réduit ; l'ectoderme est recouvert d'une cuticule
épaisse. Entre le tube digestif et la paroi du corps peut exister une phase aqueuse où se trouvent un tube
digestif simple et les organes génitaux. Cette phase aqueuse ou pseudocoelome forme, en relation avec
la paroi du corps, l'hydrosquelette. L’appareil excréteur est particulier, il ne porte pas de protonéphridie.
Il n’y a pas d'appareil circulatoire. Le système nerveux est formé d'un anneau céphalique, qui se
prolonge par un cordon nerveux ventral et un cordon nerveux dorsal, Il y a un tube digestif complet
composé d’un œsophage rhabditoïde (à deux renflements).
Les nématodes ont des microfilaments orientés dans le sens antéro-postérieur. Ils ne peuvent se
contracter que dans le sens antéro-postérieur, ce qui leur procure un déplacement imprécis, par
ondulations. Les nématodes sont des animaux gonochoriques.
Quelques caractères dérivés propres :
- Présence d’anneaux de sensilles et d’amphides autour de la bouche
- La bouche comporte trois à six lèvres
Classification
Description
Les hémiptères comprennent des insectes piqueurs dont les pièces buccales enfermées dans un rostre,
fonctionnent comme une seringue hypodermique. Ces insectes s’en servent pour aspirer les sucs des
végétaux ou les liquides des animaux, Les hémiptères possèdent généralement deux paires d'ailes dont la
paire antérieure est plus ou moins durcie sur une surface plus ou moins grande. Le super-ordre des
hémiptères comporte deux ordres bien séparés : les hétéroptères (terrestres et aquatiques) dont les ailes
présentent caractéristiquement deux parties : l'une, basale, coriace, la corie et l'autre, apicale;
membraneuse, la membrane, et les homoptères (pucerons, psylles, cochenilles, cigales, cercopes,
cicadelles, etc.) dont les ailes antérieures, quand elles existent, sont soit entièrement membraneuses, soit
entièrement coriaces. Le développement est du type hétérométabole, c'est-à-dire que ce sont des insectes
à métamorphoses progressives (incomplètes). Les larves ressemblent aux adultes mais n’ont pas d’ailes
et il n'y a pas de stade immobile entre la larve et l’adulte.
Description
Les hyménoptères sont des insectes holométaboles (métamorphoses complètes, en passant par états œuf,
larve qui diffère beaucoup des adultes, chrysalide, et imago) d’une taille comprise entre 0,1 mm et 10 cm,
pourvus de quatre ailes membraneuses couplées en vol et de pièces buccales du type broyeur-lécheur. La
tête est séparée du thorax par un cou très mince et très mobile. Leur métathorax est très court, soudé au
premier segment abdominal pour former le segment médiaire. L'ordre des hyménoptères comprend des
phytophages, des pollinisateurs et une large part d’entomophages jouant un rôle central dans le maintien
des équilibres naturels. Les entomophages comportent en majorité des parasitoïdes (53 % des espèces
d’Hyménoptères décrites) mais également des prédateurs.
L'ordre des Hyménoptères est divisé en 2 sous-Ordres, les Symphytes chez lesquels l'abdomen fait
directement suite au thorax (pas d'étranglement) et les Apocrites, chez lesquels l'abdomen est distinct du
thorax du fait d’un étranglement, mais le premier segment abdominal est bien fusionné au thorax.
Les Apocrites sont subdivisés entre Térébrants et Aculéates. La plupart des parasitoïdes appartiennent au
groupe des Térébrants. Les prédateurs se rencontrent pour l’essentiel chez les Aculéates dans les
superfamilles des Sphecoidea et Vespoidea. La majorité des pollinisateurs de plantes cultivées se rencontre
également chez les Aculéates parmi les Apoidea, les représentants de cette superfamille se
nourrissant exclusivement de pollen et de nectar.
Classification
Les Myriapodes ont le corps formé d’une tête suivie d’un grand nombre d'anneaux qui se ressemblent tous,
de sorte qu'on ne distingue ni thorax ni abdomen. La tête porte cinq paires d'appendices: une paire
d'antennes et quatre paires de pièces buccales (lèvre supérieure, une paire de mandibules, deux paires de
mâchoires). Le nombre des anneaux qui suivent la tête est très variable; il atteint 200 chez certaines espèces.
Chacun d'eux porte toujours une ou deux paires de pattes articulées. L’appareil respiratoire consiste en des
trachées qui reçoivent l'air par des stigmates, lesquels sont souvent distribués régulièrement à raison d ’une
paire par anneau. Les Myriapodes se subdivisent en deux groupes : celui des Opisthogonéates, qui se
compose de l'ordre des Chilopodes, et celui des Progonéates, qui comprend trois ordres : Diplopodes
Pauropodes, et Symphyles. Les deux divisions principales étant celles des Chilopodes et des Diplopodes
(les Chilopodes ont une paire de pattes par segment et les Diplopodes qui en possèdent deux).
Quelques caractères dérivés propres
- Présence d'organes de Tömösvary à fonction peu connue comportant des groupes de cellules
sensorielles innervées par le protocérébron
- Nombreux segments post-céphaliques portant chacun une paire de pattes au moins
- L'appendice biramé ancestral aurait perdu une rame
Classification
Biotope
Les vertébrés constituent un groupe de 51 000 espèces, dont près de la moitié sont aquatiques, c'est à dire
sur 98% du volume habitable du globe. L'autre moitié, est confinée dans les écosystèmes terrestres.
Description
Les Vertébrés appartiennent au phylum (embranchement) des Cordés caractérisés comme métazoaires,
triploblastiques, coelomates, deutérostomiens à symétrie bilatérale, épineuriens, qui possèdent, à l'état
embryonnaire au moins, superposés dans le plan de symétrie bilatérale, des organes dits axiaux : tube
nerveux dorsal, corde, tube digestif ventral dont la portion antérieure est élargie en pharynx perforé
d’ouvertures latérales. Les Cordés comprennent les trois sous-embranchements des Urocordés ou Tuniciers,
des Céphalocordés et des Vertébrés ; ces derniers sont les plus nombreux, avec leurs 51 000 espèces
vivantes, environ, contre les quelque 2 000 espèces des deux autres ensembles. Les Vertébrés ne sont
pourtant qu'un groupe assez modeste, comparé à celui des Arthropodes (plus d'un million d'espèces).
Classification
Description
Le corps des malacostracés est constitué essentiellement d'éléments répétitifs les métamères, somites ou
segments en avant et à l'arrière desquels on trouve respectivement l'acron et le telson (ou « segment anal »)
qui ne sont généralement pas considérés comme d'authentiques métamères, Les métamères eux-mêmes sont
associés en unités fonctionnelles qui constituent les différentes parties du corps ou tagmes. De l'avant vers
l’arrière ces tagmes sont la tête ou céphalon, le thorax ou péréion, l'abdomen ou pléon. Le céphalon porte
un maximum de 3 maxillipèdes. Le thorax comporte 8 segments, l'abdomen 6 à 7 segments telson non
compris. L'abdomen porte 5 paires de plèodes biramés ainsi qu’une paire d'uropodes biramés.
Classification
Eucaryote pluricellulaire hétérotrophe
Règne Métazoaires
Sous-
embranchement Crustacea Environ 35 000 espèces décrites
Fiche Groupe – Ordre : Les Coléoptères
Environ 350 000 espèces décrites
Biotope
Les coléoptères sont très diversifiés et ils sont présents dans tous les principaux habitats à l'exception des
régions polaires et marines. Ils sont aussi adaptés à différents rôles écologiques. On retrouve des
détritivores non spécialistes, décomposant les débris de végétaux. Certains se nourrissent de charogne ou
d'excréments, de champignons et d'autres sont exclusifs à un type de plante. Il y a des insectes
phytophages généralistes qui s’alimentent de pollens, de fleurs et de fruits. On retrouve aussi des prédateurs
et des parasites qui s'attaquent à d'autres invertébrés.
Description
L’ordre des coléoptères est le plus abondant avec près de 350 000 espèces décrites divisées en quatre sous-
ordres (Adephaga, Archostemata, Myxophaga et Polyphaga). Cela équivaut à 40 % de toutes les espèces
d'insectes décrites et environ 30 % des espèces animales. Les coléoptères (Coleoptera) sont les insectes
dotés d’élytres protégeant les ailes. Beaucoup d'espèces ou des groupes d'espèces ont des noms
vernaculaires bien implantés ; les scarabées, coccinelles, lucanes, chrysomèles, hannetons, charançons,
carabes par exemple. Ils possèdent en général deux paires d'ailes. La première paire d'ailes, quelquefois très
colorée, appelée élytres, forme la carapace de ces insectes et la deuxième paire, les ailes membraneuses,
servent au vol. Ils sont caractérisés par un exosquelette particulièrement dur fait de nombreuses plaques,
nommées sclérites et celles-ci sont séparées par de minces sutures, permettant au corps d'être bien protégé
tout en conservant sa flexibilité, L'anatomie générale est assez uniforme à travers l'ordre, bien que les
organes et les appendices puissent varier considérablement en apparence.
Quelques caractères dérivés propres
- Ailes antérieures transformées en élytres, ailes postérieures repliées dessous
- Perte complète des conduits salivaires
Biotope
De par leur diversité, les mollusques sont présents dans tous les milieux et à tous les échelons de la chaîne
alimentaire. En relation avec la grande variété de leurs modes de vie (fouisseurs, nageurs, filtreurs
fixés...), les mollusques présentent une grande disparité anatomique et morphologique.
Description
Biotope
Leur répartition est mondiale. Une cinquantaine de ces familles ont une importance dans la transmission
d’agents parasites ou pathogènes à l’homme ou au bétail, ou bien en tant que phytophages des cultures, ou
au contraire auxiliaires des cultures. Ils ont aussi un rôle déterminant en tant que coprophages, nécrophages
ou détritiphages. Ils occupent enfin le second rang mondial, après les hyménoptères en tant que
pollinisateurs.
Description
Ils sont caractérisés par la possession d’une seule paire d’ailes membraneuses. L'étymologie désigne
d'ailleurs l'unicité de la paire d’ailes (di=deux ; ptères=ailes). Cependant, certaines espèces sont aptères
telles que les hippobosques qui vivent leur stade adulte sur l’animal qu'elles parasitent. L’autre paire d'ailes
s'est transformée en « haltères de minuscules petites massues qui servent de balanciers pour la stabilité du
vol. Les pièces buccales sont de type suceur, montrant toujours une trompe (proboscis) qui est parfois
vulnérante.
Quelques caractères dérivés propres
Classification