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Biologie des organismes :

vertébrés et
invertébrés (maladies
parasitaires)

Dr SINARE épse SAMPO


• Première partie: Les Vertébrés
Grandes lignes de l'évolution des vertébrés.
Anatomie et biologie comparée des cinq classes de vertébrés
(poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux, et mammifères).
Deuxième partie: les Invertébrés

Caractères généraux des invertébrés.


Biologie et systématique des Protozoaires.
Spongiaires.
Cnidaires.
Cténaires.
Plathelminthes.
Némathelminthes.
Annélides.
Mollusques.
Arthropodes.
Procordés
Première partie:
Biologie des organismes des Vertébrés
Introduction

• Les Vertébrés sont des organismes pluricellulaires Eumétazoaires


(présence de vrais feuillets embryonnaires) Bilatériens (symétrie
bilatérale) Deutérostomiens (le blastopore devient l’anus).

• Ils forment un groupe monophylétique inclut dans le sous-


embranchement des Crâniates (présence d’un crâne), lui-même
inclut dans l’embranchement des Cordées (présence d’une corde).

• Les Vertébrés sont définis comme présentant des vertèbres
(pièces squelettiques cartilagineuses ou osseuses) formées à
partir de structures embryonnaires neuro-ectodermiques appelées
crêtes neurales.
Introduction
• Ces vertèbres entourent un tube neural dorsal creux. Outre la
présence d’une colonne vertébrale, les Vertébrés se caractérisent par
une céphalisation marquée et un système cardiovasculaire clos.

• L’embranchement des Vertébrés est considéré comme le plus «


abouti » de tous parmi les classements que l’on peut faire.

L’embranchement compte un peu plus de 43000 espèces. Un grand


nombre reste encore à découvrir ; composé des animaux les plus
évolués.

• Les vertébrés représentent 4% du monde animal. Les animaux qu’il


englobe ont une structure très homogène malgré une grande diversité
de formes. Ces animaux ont conquit tous les milieux
I. Grandes lignes de l'évolution des vertébrés
1. L’arbre phylogénétique des Vertébrés
•Les Vertébrés se divisent en deux groupes monophylétiques: les
Pétromyzontides ou Agnathes et les Gnathostomes.
•Les Gnathostomes sont caractérisés par la présence de mâchoires (c’est
une apomorphie, c’est-à-dire un caractère évolué) alors que les
Pétromyzontides n’en possèdent pas.
•Le taxon formé par les Gnathostomes est largement dominant aujourd’hui
sur les formes agnathes, mais l’arbre montre que le clade des
Gnathostomes est issu d’une forme sans mâchoire.
•Puisque l’évolution semble avoir privilégié les espèces possédant des
mâchoires au détriment des agnathes, l’apparition des mâchoires peut être
considérée comme une étape majeure dans l’évolution des Vertébrés.
•Les Gnathostomes se scindent en deux groupes : les
Chondrichtyens et les Ostéichtyens.
•Le premier contient des formes uniquement aquatiques et
caractérisées par un squelette cartilagineux (Sélaciens et
Chimères).

•Au contraire, les Ostéichtyens sont caractérisés par la présence


d’un squelette osseux (avec des os d’origine dermique et des os
d’origine enchondrale).
•Le développement d’un squelette osseux, surtout l’ossification
enchondrale, permet la formation d’un squelette rigide,
indispensable pour la sortie des eaux.
•Parmi les Ostéichtyens émergent les Tétrapodes. Cette étape
correspond à la sortie des eaux chez les Vertébrés.

•Il y a mise en place de structures adaptées à la vie hors de


l’eau, dont les plus apparentes sont les membres chiridiens.

•Le dernier noeud fondamental correspond aux Amniotes.


•Ce groupe est caractérisé, entre autre, par l’apparition de
l’amnios, qui est une membrane entourant l’embryon et formant
ainsi un sac contenant un liquide où se développe l’embryon.

•Ce nœud donne naissance à deux groupes : les Mammifères


d’un coté et les Sauropsidés (anciennement les Reptiles et les
Oiseaux) de l’autre.
Arbre phylogénétique (Lecointre et
Le Guyader, 2001)
• 2. L’acquisition de la machoire et de l’os

2.1. Des Agnathes aux Gnathostomes : l’acquisition de la mâchoire

Sacabambaspis janvieri (466 Ma) est une forme agnathe, tout comme les
différents taxons qui vont le succéder.
• L’apparition des premiers Vertébrés à mâchoire date de l’Ordovicien
moyen soit -455 Ma.
• Les formes agnathes ont donc été les seuls Vertébrés présents sur Terre
pendant plus de 10 Ma. Durant cette période et même après, les Agnathes
se sont diversifiés.
• Les archives géologiques témoignent d’une grande diversité d’Agnathes
de 450 Ma à 375 Ma comme les Ostracodermes, les Hétérostracés et les
Ostéostracés (fig. 3) (ces derniersprésentaient un bouclier céphalique,
c’est-à dire que la tête était recouverte par une structure
«osseuse »).
Ce n’est qu’à partir du Dévonien que les Agnathes seront largement
dominés par les Gnathostomes (Ostéichtyens et Chondrichtyens), en
particulier par les Placodermes (Ostéichtyens).
La majorité des formes agnathes devait être microphage, et pour
certaines espèces ectoparasites comme certaines Lamproie
actuelles.
L’apparition des Gnathostomes (plus compétitif) a limité le
développement et certainement fait disparaître bons nombre
d’agnathes.
En effet, les Gnathostomes, avec leurs mâchoires, sont des
macrophages et ont ainsi eu accès àun plus grand éventail de
supports alimentaires, certains se sont spécialisés dans la prédation.

Les premiers Gnathostomes ont connu une radiation rapide avec la


différenciation des deux grands groupes : Chondrichtyens et
Ostéichtyens.
• Les Agnathes possèdent sept arcs branchiaux qui soutiennent leurs
fentes branchiales.

Les mâchoires des Gnathostomes sont issues des arcs branchiaux
antérieurs. La mâchoire primitive des Gnathostomes est composée de
deux parties : une mandibule supérieure bilatérale constituée des
cartilages ptérygopalatocarrés (cpy) et une mandibule inférieure
bilatérale, constituée des cartilages de Merckel (cM).
• Cette configuration se retrouve, notamment, chez les Sélaciens actuels
(Requins, Raies et Chimères).
• Parallèlement à l’apparition des mâchoires, se développement des
nageoires paires pectorales et pelviennes, structures qui sont absentes
chez les formes agnathes.
• Ces organes locomoteurs sont constitués de rayons rigides
rattachés à une ceinture squelettique.
• Les nageoires paires ont un rôle fondamental dans l’orientation
et la stabilité de l’individu (le déplacement est assuré par des
ondulations du corps qui sont transmises à la queue qui prend
appuie sur l’eau).
• Cette acquisition a donné une mobilité supérieure aux
Gnathostomes par rapport aux Vertébrés agnathes, ce qui est un
argument supplémentaire pour expliquer pourquoi les
Gnathostomes ont supplanté les formes agnathes.
• Par ailleurs, le développement des nageoires est fondamental,
car c’est à partir de ces dernières que le membre chiridien va se
développer
Mâchoire primitive des Gnathostomes
• 2.2. Des Chondrichtyens aux Ostéichtyens : l’acquisition d’un squelette
osseux
Au sein des Gnathostomes, la dichotomie rapide
Chondrichtyen/Ostéichtyen a permis l’émergence des poissons dits
osseux, qui ont donné naissance, notamment, aux Placodermes. Le
caractère important des Ostéichtyens est l’apparition d’une ossification
enchondral.
En effet les Ostéichtyens sont pourvus de deux catégories d’os. L’os
enchondral résulte d’une destruction de cartilages embryonnaires et d’une
reconstitution de la même pièce en os. Ce processus est à l’origine de l’os
spongieux et de l’os de l’endosquelette. L’os dermique se forme quant à lui
à partir du derme.
• Chez les Chondrichtyens, la structure cartilagineuse initiale n’estjamais
remplacée. Chez les Tétrapodes l’ossification enchondrale sera
responsable de la formation des os longs, donc du membre chiridien (nous
reviendrons sur cette structure dans le paragraphe suivant).
L’ossification permet de développer des organes de soutient bien plus
rigides que ceux constitués de cartilage, ce qui permettra à certaine
espèce de coloniser le milieu terrestre.
• Mais le squelette osseux est aussi plus lourd, au contraire des structures
souples constitué de cartilage qui sont très bien adaptées aux milieux
aquatiques comme le montre le développement important des Chondrichtyens
à la fois dans le temps et dans l’espace. Par ailleurs, le cartilage des taxons
uniquement cartilagineux est toujours fortement minéralisé, ce qui le
consolide et le rapproche mécaniquement des os.
• Le premier poisson osseux découvert au Yunnan est très fragmentaire et
provient de terrains datés du Silurien supérieur, 410 millions d'années. Les
Ostéichtyens se subdivisent en Sarcoptérygiens (nageoires mono basales) et
Actinoptérygiens (nageoires à rayons).
• Nous nous intéresserons aux Sarcoptérygiens car les Tétrapodes y sont
inclus. En d’autres termes, le clade des actinoptérygiens ne présente pas
d’étapes fondamentales du point de vue évolution des Vertébrés et nous n’en
tiendrons pas compte.
• Cependant, il faut garder présent à l’esprit que ce groupe n’est pas
négligeable car il contient près de la moitié des Vertébrés actuels ! C’est donc
une réussite évolutive. Les grandes étapes suivantes de l’évolution des
Vertébrés concernent la conquête des continents. Comment et quand cette
conquête a-t-elle eu lieu, et quelles ont été les modifications fondamentales
des organismes ?
arbre phylogénétique des Sarcoptérygiens
(Lecointre et Le Guyader, 2001)
• 3. De la sortie de l’eau à la conquête du milieu aérien par les
Vertébrés
Aujourd’hui, on retrouve aussi bien des êtres vivants aquatiques que
terrestres. Les archives paléontologiques (les fossiles) montrent que la vie
fut d’abord aquatique, puis que des organismes ont colonisé le milieu
aérien.
• Si l’on regarde l’arbre phylogénétique, on constate qu’à partir du nœud «
Tétrapodes », ces vertébrés sont majoritairement terrestres, alors que le
groupe des Rhipidistiens, comprenant les Dipneustes, est aquatique.
• Les tétrapodes sont caractérisés par la présence de deux paires de
membres chiridiens (deux membres antérieurs ou scapulaires et deux
membres postérieurs ou pelviens) qui sont homologues des nageoires
paires des poissons.
• Les premiers Vertébrés présentant des adaptations à la vie terrestre, ou
plus exactement présentant de nombreux caractères de Tétrapodes, date
d’environ 368 Ma (Fin Dévonien) avec Elginerpeton pancheni.
représentation d’Elginerpeton pancheni,
premier vertébré aquatique possédant des
membres chiridiens (tétrapode)

• On constate donc qu’il existait des tétrapodes aquatiques. Les fossiles


découverts confirment cette idée, les pattes sont apparues dans l’eau
comme organe locomoteur. Mais elles servaient de pagaies.
Le développement des vertébrés est associé à un développement
continental important de la végétation arborescente. Les débris de cette
importante végétation vont s’accumuler dans les étendues d’eau
stagnante, entraînant la diminution de la quantité d’oxygène dissous dans
l’eau.
Cela provoquera une asphyxie des organismes de grandes tailles, qui vont
chercher à fuir le milieu aquatique pour partir à la conquête du milieu
aérien.
II. Phylum des Chordés

• Les Cordés sont des métazoaires, Triploblastiques ; Trois feuillets


(ectoderme, mésoderme et endoderme), ils sont coelomates ; Les cavités
ventrales au sein du mésoderme s’unissent pour former le cœlome,
Deutérostomiens ; le blastopore évolue en un anus et non en une bouche.
Ils sont Épineuriens ; le système nerveux dorsal se place au-dessus du
tube digestif. Ils sont à symétrie bilatérale.
• Les Cordés sont munis d’une corde, une baguette rigide qui se trouve
entre le système nerveux et le tube digestif. Au moins au début du
développement, le pharynx est perforé latéralement. L’appareil circulatoire
clos, comprend un cœur, des artères et des veines.
• Les Cordés regroupent les Sous-Embranchements des Céphalocordés ou
Acrâniens, des Urochordés ou Tuniciers et des Vertébrés ou Crâniates.
1. Le sous embranchement des CéphaloChordés
(Acraniens)

Les Céphalochordés sont constitués d’animaux marins menant une


vie libre sur le fond. C’est un groupe très important du point de vue
zoologique, car il présente des caractères qui lui sont propres et des
caractères d’Invertébrés.
L’Amphioxus (figure ) nous servira d’exemple pour déterminer leurs
caractères principaux.
L’Amphioxus : jeune animal

Le corps est allongé, aplati latéralement et effilé à ses deux


extrémités. À l’avant s’ouvre la bouche entourée d’une couronne de
cirres et surmontée d’un rostre à partir duquel un repli tégumentaire, la
carène, se développe. Deux autres orifices sont visibles : un atriopore
ou pore abdominal et un anus sub-terminal.
Amphioxus : Branchiostoma lanceolatum (Céphalocordé)
2. Sous-Embranchement des Urocordés (ou Tuniciers)
• La corde présente uniquement dans la queue. Les Urocordés sont des
organismes marins (1400 espèces) que l'on retrouve habituellement en
eau relativement peu profonde. Ils se retrouvent dans presque tous les
océans du monde.
• Ils sont parfois appelés 'tuniciers' à cause de la membrane externe rigide,
sécrétée par l'adulte, qui enrobe l'animal un peu comme une tunique.
Cette membrane de soutien, qui a aussi un rôle protecteur est faite de
tunicine, une substance qui s'apparente un peu à la cellulose des plantes.
• Les espèces les plus familières appartiennent à la classe des Ascidiacés
(les ascidies) qui compte plus de 1300 espèces. Il y a deux autres classes
moins connues: les Thaliacés et les Appendiculaires.
• Chez les Ascidiacés, les morphologies larvaire et adulte sont très
distinctes. Alors que la larve est libre et nage en faisant usage de la région
postérieure de son corps, l'adulte est fixe et dépourvu d'appendice caudal.
• En fait, les adultes peuvent se déplacer, mais ces déplacements sont lents
et les distances parcourues sont restreintes.
Etape de métamorphose d’une larve d’ascidie
•Le corps se présente sous forme d’un sac allongé, mou, fixé sur
son substrat par des crampons (rhizoïdes).
•Au pôle opposé, il développe un siphon buccal axial, définissant
l’extrémité antérieure, et un siphon cloacal en position dorsale. Il
est enveloppé dans une tunique translucide de nature cellulosique,
ce qui justifie le nom de Tuniciers donné aux Urochordés.
•Débarrassé de sa tunique, l’animal apparaît recouvert d’un
épiderme très fin, simple, à travers lequel des bandes musculaires
circulaires et longitudinales sont observables.

•Par transparence, le ganglion nerveux est visible entre les deux


siphons, ainsi que le pharynx, le tube digestif, l’ovaire et les
conduits génitaux.
3. Sous embranchement des vertébrés

•Les Vertébrés sont représentés par des animaux menant le plus


souvent une vie libre, en milieu marin (Roussette, Thon, Baleine),
en eau douce (Gardon, Grenouille) ou en milieu terrestre (Vipère,
Souris, Poule).

•Ils se distinguent des autres cordés par l’ apparition de caractères


nouveaux, en relation avec leur niveau d’évolution.
•Chez tous les vertébrés, il est possible de distinguer
fondamentalement 3 régions corporelles: la tête, le tronc et la
région caudale.
•Les vertébrés représentent 4% du monde animal. Les animaux
qu’il englobe ont une structure très homogène malgré une grande
diversité de formes. Ces animaux ont conquit tous les milieux.
• Caractères généraux des vertébrés

1- Le corps allongé dans le sens antéro-postérieur comprend trois parties:


✓La tête contenant l’encéphale, les organes des sens développés et la partie antérieure
du tube digestif.
✓Le tronc (thorax et abdomen) renferme le cœlome et les viscères.
✓La queue essentiellement musculeuse.

2- Le tégument correspond à la peau et à ses dérivés, les glandes et les phanères.


Les téguments des Vertébrés sont formés d’un épiderme pluristratifié d’origine
ectodermique.
La couche la plus interne ou couche génératrice, forme constamment de nouvelles
cellules remplaçant progressivement les couches externes, qui se desquament.
L’épiderme est doublé intérieurement d’un tissu conjonctif, le derme, d’origine
mésodermique.
Entre ces deux couches, il ya des différentiations tégumentaires qui sont des :
• Terminaisons nerveuses sensitives.
• Glandes ou cellules glandulaires.
• Cellules pigmentaires qui donnent la coloration à la peau.
• Des phanères (écailles, plumes, poils..).

3- Le squelette formé par:
• Le squelette axial formé de pièces cartilagineuses ou osseuses, se développent
autour de la corde dorsale (disparaît chez l’adulte des groupes évolués).
• Ces pièces sont disposées métamériquement et groupées en vertèbres.
• Le squelette céphalique recouvre l’encéphale:
Neurocrâne: entoure et protège l’encéphale
Splanchnocrâne (squelette viscéral): entoure et soutient les cavités
buccale et pharyngienne.
• Le squelette appendiculaire ou des membres soutient les membres (nageoires
ou membres chiridiens).
• Les ceintures qui relient les appendices sur le squelette axial.
4- Le système nerveux (d’origine ectodermique) se compose de :
• un système nerveux central formé de l’encéphale et de la moelle épinière
• un système nerveux périphérique formé de nerfs (mettant en rapport système
• nerveux central avec les récepteurs sensoriels et les organes effecteurs): ils se divisent
• en nerfs crâniens (issus de l’encéphale) et les nerfs spinaux ou rachidiens (issus de la
• moelle épinière).
• un système nerveux végétatif est un ensemble de centres et de nerfs en rapport avec
• les fonctions de coordination de l’activité des viscères.
5- Le tube digestif est formé d’une partie moyenne d’origine endodermique et deux
• invaginations ectodermiques: le stomodéum (s’ouvrant par la bouche) et le proctodéum
• (dont l’orifice est l’anus).
6- L’appareil circulatoire clos. Dans ce système un cœur ventral compartimenté fait circuler
le sang dans les artères jusqu’aux capillaires microscopiques qui nourrissent presque toutes
les cellules du corps. Après avoir circuler dans les capillaires retourne au cœur par les veines.
L’oxygène est transporté par les globules rouges (hématies) qui contiennent de
l’hémoglobine. Le sang est oxygéné lorsqu’il parvient à la peau ou aux membranes hautement
vascularisées qui tapissent les branchies et les poumons.
• 7- La locomotion est assurée par des membres ou des nageoires
plurisegmentaires.
• 8- Le système excréteur est constitué de nombreux néphrons groupés en 2 reins
symétriques qui ont pour rôle la filtration des fluides internes et l’excrétion des
déchets du métabolisme.
• 9- La reproduction s’effectue par voie sexuée. Chez certaines espèces, les œufs
peuvent se développer dans un individu sans qu’il y ait eu fécondation: ce
phénomène porte le nom de parthénogenèse.
• Les sexes sont séparés (gonochorisme). La fécondation peut-être externe ou
interne.

• L’embranchement des Vertébrés se subdivisé en 2 sous-embranchements en se


basant sur l’absence ou la présence de mâchoires :
➢Le sous-embranchement des Agnathes (du grec a = sans et gnathos =
mâchoire).
Pas de mâchoire ni de membres, une ventouse buccale, des branchies, aquatiques,
souvent ectoparasites. Exemples : Lamproie, Myxine.
➢Le sous-embranchement des Gnathostomes, Vertébrés à mâchoires, se divise en
❖ La superclasse des Poissons
• les Chondrichthyens (Poissons à squelette interne cartilagineux : requins, raies)
• les Osteoichthyens (Poissons à squelette interne osseux et à arêtes)
❖La superclasse des Tétrapodes
✓ les Amphibiens ou Batraciens : anamniotes, poïkilothermes, peau nue,
• métamorphose, la larve (têtard) respire par des branchies (Anoures :
• grenouilles, et Urodèles : tritons et salamandres).
✓ les Reptiles : amniotes, poïkilothermes, recouverts d'écailles épidermiques,
• ovipares ou ovovivipares (tortues, serpents, crocodiles, lézards).
✓ les Oiseaux : amniotes, homéothermes, couverts de plumes, ailes, bec corné,
• ovipares.
✓les Mammifères : amniotes, homéothermes, en général vivipares, les petits
• se nourrissent du lait des mamelles, corps recouvert de poils (Monotrèmes,
• marsupiaux, Placentaires).
Super- Classe des Poissons
1 Caractères généraux
• Les poissons forment un groupe hétérogène de vertébrés ovipares, à sang froid
(poïkilothermes) et rouge respirant toujours par des branchies (sauf les Dipneustes).
• Le corps est généralement allongé et comprimé latéralement; la locomotion se fait à l'aide
de nageoires, paires et impaires. Il possède une peau généralement recouverte d'écailles;
• ovipare, il pond des œufs et la fécondation peut être interne ou externe.
• Le tégument (peau) joue un rôle dans les échanges osmotiques et ioniques entre le milieu
intérieur et le milieu extérieur. Il contient de nombreuses cellules glandulaires isolées.
• Ces cellules glandulaires sont de deux types : cellules sécrétrices de mucus qui
s’étendent à la surface du tégument et jouent un double rôle :
• Protection mécanique et chimique.
• Amélioration du glissement de l’animal dans l’eau (hydrodynamisme) sans gêner les
échanges osmotiques et ioniques.
• On observe aussi des cellules à sécrétion séreuse ayant un rôle bactéricide et
fongicide.
• La peau contient des pigments de couleur appelés « chromatophores » qui offrent
aux animaux Poissons de grandes facultés de camouflages.
• La ligne latérale permet au poisson d’apprécier le courant, de percevoir les
ébranlements vibratoires qui traversent l’eau et de localiser dans l’espace la source
des vibrations.
• 2 Classe des Chondrichthyens
• Cette classe est formé par des poissons au squelette entièrement cartilagineux; soit
environ 846 espèces, se divise en Sélaciens (requins et raies) et Holocéphales
(chimères).
• Parmi les sélaciens, on distingue :
• ceux qui ont les fentes branchiales sur le côté (Pleurotrèmes) c'est à dire les
requins.
• ceux qui les ont sur la face ventrale (Hypotrèmes) c'est à dire les raies.
• Les fentes branchiales, situées en arrière de la tête, ne sont pas recouvertes par un
opercule. Ils s’ouvrent directement vers l’extérieur (5 à 7 paires de branchies).
• Dépourvus de vessie natatoire, ce qui leur permet de se poser sur le fond, ces
poissons doivent nager en permanence pour pouvoir respirer.
• La peau peut être nue ou plus ou moins recouverte d’écailles placoïdes. La nageoire
caudale est hétérocerque (formée de deux lobes dissymétriques)
• Chez les poissons cartilagineux, La fécondation se passe toujours à l'intérieur de
la femelle,grâce à l'organe copulateur (ptérygopodes) du mâle qui est la
transformation du bord postérieur des nageoires pelviennes de l'animal.
• Après fécondation, le type de développement des embryons varie : certaines
espèces sont ovipares ; de nombreuses espèces sont ovovivipares ou vivipares.

Morphologie externe d’un Requin


• 3 Classe des Ostéichthyens
• Se sont des poissons au squelette partiellement ou totalement ossifié. Présence
d’un opercule
• protégeant les branchies et d’un sac aérien (vessie natatoire) connectés au tube
digestif.
• Leur peau est recouverte d’écailles (osseuses) cosmoïdes ou ganoïdes. La
nageoire caudale est homocerque (formée de deux lobes symétriques).
• L'opercule et la musculature associés permettent de ventiler les branchies sans
avoir à se déplacer c.à.d. même immobiles.

Morphologie externe d’un Ostéichthyen


CLASSE DES REPTILES (Amniotes)
•Sauriens (lézards)
•Ophidiens (serpents)
•Crocodiliens (crocodiles)
•Chéloniens (tortues)
− Poïkilothermes/mues/ovipares/coeur à 2 oreillettes et un Ventricule
− Différences: Entièrement terrestres (libération du milieu aquatique)
− Plus évolués que les Amphibiens, résistent mieux à la déshydratation.
− Fécondation interne/ hémipenis (organes sexuels des mâles de l'ordre des
squamates invaginé au repos (serpents, lézards))
− Déposent leurs œufs amniotiques à terre (jamais dans l’eau)
− Le jeune ressemble au parent, respire avec des poumons, ne subit pas de
métamorphose.
− Peau recouverte d’écailles (limite les pertes d’eau).
Classe des Oiseaux
• 1 Caractère généraux
• Les Oiseaux sont des Tétrapodes Amniotes, homéothermes (à sang
chaud), ovipares, au corps
• couvert de plumes, à bouche garnie d'un bec corné. Ils ont 4 membres, les
antérieurs transformés en ailes.
• Les os sont pneumatiques, la respiration exclusivement pulmonaire, des
sacs aériens étant annexés aux poumons. Du cœur à 4 cavités part une
seule crosse aortique à droite.
• La peau montre un épiderme mince, très plissé, à couche cornée
s'exfoliant continuellement et un derme généralement mince.
• Il n'y a pas d'ossifications dermiques, mais seulement, par places, un
revêtement corné (bec, éperons alaires, écailles des pattes).
• La peau des Oiseaux très riche en terminaisons nerveuses tactiles,
possède des glandes uropygiennes placées au-dessus du croupion à la
base de la queue.
• Ces glandes sécrètent un sébum (une matière grasse) avec lequel
l’oiseau entretient son plumage. Elles manquent chez certaines espèces.
• Les membres postérieurs des Oiseaux sont des pattes (à 4 doigts en
général) recouvertes d’écailles analogues à celles des Reptiles.
• Les pattes des oiseaux sont des outils très spécialisés qui permettent
selon les cas de nager, de marcher, de se percher, d’attraper une proie, de
grimper …
CLASSE DES MAMMIFERES

• Protothériens
•Métathériens kangourous
•Euthériens Placentaires (94% de l'ensemble des Mammifères).
• Amniotes Homéothermes caractérisés principalement
• Par la présence, chez les femelles, de glandes mammaires
qui sécrètent le lait et par la protection des jeunes; par la présence de
poils et par la viviparité.
•Morphologie externe : Poils présents sur le corps formant un pelage.
•• Tête:
•allongée et pointue. Narines externes. Vibrisses (poils forts sensoriels). Bouche ventrale/2
lèvres avec 2 paires d’incisives recourbées (Rongeur). Yeux protégés par des
•paupières et des cils. 2 oreilles externes avec des pavillons auditifs.
••Tronc: cou court et mobile
•2 paires de membre marcheur plantigrade/ 5 doigts,/griffes Sur la face ventrale: six
paires de mamelles en 2 lignes/orifices urinaire et génital et en arrière l’ anus.
••Queue: aussi longue que le reste du corps, présente des cercles d’écailles imbriquées
entre lesquels s’insèrent des poils.
2. Anatomie :
•2.1. Téguments et productions tégumentaires :
•a) Le tégument :
•- Epiderme: épithélium stratifié avec couche cornée
•-Derme: vascularisé, pigments (mélanophores)
Deuxième partie: les Invertébrés
- Les invertébrés sont Animaux pluricellulaires
caractérisés par l'absence de vertèbres selon Thinès-
Lemp, 1975.

- Un animal (du latin animalis « animé, vivant, animal »)


est en biologie, selon la classification classique, un
être vivant hétérotrophe, c’est-à-dire qu’il se nourrit de
substances organiques.

Aujourd’hui, on réserve le terme « animal » à des êtres


complexes et multicellulaires (métazoaires).
les animaux sont consensuellement décrits comme des
organismes eucaryotes pluricellulaires généralement
mobiles et hétérotrophes. C’est un être vivant organisé,
doué de sensibilité et qui (en général) peut se mouvoir
(opposé aux végétaux).
ce terme, invertébré qui a été inventé par Jean-Baptiste
de Lamarck, n'a plus aucune valeur taxonomique dans
la classification phylogénétique moderne. En effet, il s'agit
d'un groupe paraphylétique.

La majorité des invertébrés sont aquatiques


❖Les organismes incapables de contrecarrer les courants
marins sont appelés plancton (dont le zooplancton).

Par opposition, les espèces sachant nager à contre-


courant sont appelées necton.
❖Les organismes benthiques vivent sur le fond des mers.

On les qualifie d’épibiontes s’ils vivent à la surface du


benthos, et d’endobiontes s’ils vivent dans le benthos.

Les macrozoobiontes ont une taille qui dépasse 2mm. Ils


sont dits : sessiles s’ils sont fixés ( ex : les éponges),

sédentaires s’ils ne bougent pas et vaginaux s’ils se


déplacent.
• Les Protozoaires (du grec protos = premier; zoôn =
animal) sont des organismes unicellulaires
microscopiques,
• pouvant s'associer en colonies (certaines
cnidosporidies), qui paraissent former des êtres
pluricellulaires, mais dans lesquelles les éléments
anatomiques sont tous semblables.
• Les protozoaires, à cause de leur membrane nue, ne
se retrouvent que dans les habitats humides ou
aquatiques comme les océans, les lacs ou le sol.
• Ceux qui vivent dans le sol exploitent les microhabitats
humides retrouvés entre les granules.
• Leur petite taille a également permis à certains d'entre
eux, comme Plasmodium qui cause la malaria, de
devenir des parasites et ainsi d'affecter la destinée des
hommes.
• Ce sont des organismes mobiles, unicellulaires et
eucaryotes.
• Ils sont unis par la possession de cette mobilité, attribut
qui a évolué indépendamment dans beaucoup de
groupes ; la frontière dans ce taxon polyphylétique n’est
cependant pas claire.
• « Protozoa » signifie « le 1er animal » et les animaux
dérivent d’une souche particulière de protozoaires : les
Choanoflagellés.
• Il n’y a pas de différence majeure entre une cellule de
protozoaire et une cellule de métazoaire.
• La seule différence réside en la spécialisation cellulaire
(cellule=organisme) :
• en effet, une cellule protozoaire est totipotente (une
cellule unique qui remplit à elle seule toutes les
fonctions vitales : locomotion, nutrition, respiration,
Excrétion, Régulation osmotique, reproduction)
• tandis que chez les métazoaires, organismes
pluricellulaires, chaque cellule a une fonction
particulière il y a donc division du travail.
• Une cellule de protozoaire fait aussi preuve de
spécialisation : elle présente certains organites
particuliers que l’on ne retrouve pas chez les animaux.
• La cellule des Protozoaires est un organisme donc
différent d’une cellule constituant le corps d’un
organisme Métazoaire
• Les Protozoaires sont des organismes unicellulaires et
ne sont pas à proprement parler des animaux.
• Ces organismes font partie d'un règne bien à eux :
celui des Protistes.
• Les Protozoaires forment ainsi la
composante animale du règne des Protistes et
• la composante végétale prend le nom de
Protophytes).
• La forme intermédiaire, Euglena possède des
chloroplastes mais si elle est élevée à l’obscurité, elle
devient un hétérotrophe irréversible.
I. Caractéristiques générales des protozoaires

1. Taille
• Les protozoaires ont une taille comprise entre 1 et
600µm.
• Les plus petits sont les sporozoaires ainsi que certains
parasites intracellulaires.
• Les plus grands sont les amibes qui peuvent atteindre
jusqu’à 5mm.

2. Caractéristiques cellulaires

La cellule des Protozoaires réalise en effet toutes les fonctions


biologiques végétatives grâce aux organites qu’elle renferme
Les organites :
▪ des mitochondries ou 1 seule géante : le kinoplaste (contient
un kinétoplaste qui est un réseau d'ADN circulaire ),
▪ un appareil de Golgi,
▪ un réticulum endoplasmique rugueux,
▪ des vésicules intracytoplasmiques ( dont le péroxysome)
▪ des centrioles = points d'encrage de la cellule,
▪ un cytosquelette (= microfilaments d'actine), actine = protéine
contractive,
▪ des corps basaux (blépharoplastes ou cinétosomes) = points
d'encrage pour les flagelles,
▪ un noyau,
▪ des enclaves.
Les organites spécialisés :
▪un axostyle, qui assure le maintien, la rigidité de la cellule,
▪des vacuoles pulsatives.
- La membrane plasmique, lipoprotéique, permet la diffusion
des gaz respiratoires et des déchets solubles.
Cette membrane résistante et élastique est doublée
intérieurement par une couche de fibrilles.
- Le cytoplasme : on peut y distinguer un endoplasme interne,
fluide, riche en enclaves et un ectoplasme périphérique, hyalin,
visqueux, élastique, dépourvu d’organites
- Chez les Ciliés, il existe deux noyaux : le macronucléus à
fonction trophique et le micronucléus à fonction reproductrice.
Le noyau contient fréquemment un ou plusieurs nucléoles et les
chromosomes sont reconnaissables lors de l’interphase.
- Les vacuoles digestives, formées autour des proies ingérées
par phagocytose, sont limitées par une membrane simple et
reçoivent des enzymes digestives. Ces vacuoles transitoires
libèrent les nutriments qui intègrent le cytoplasme.
- Les vacuoles pulsatiles sont permanentes.
• Ce sont des cavités pleines de liquide à fonction
excrétrice.
• Leurs contractions (alternance de diastoles et de
systoles) expulsent leur contenu dans le cytoplasme ou
dans un réservoir en relation avec l’extérieur.
• Elles participent ainsi au rejet des déchets du
métabolisme et à la régulation de l’osmolarité.
• Ces vacuoles, chez les espèces dulçaquicoles, ont une
membrane riche en aquaporines permettant d’expulser
l’eau, et donc de concentrer les sels.
• - Les pseudopodes sont des expansions cytoplasmiques
périphériques, temporaires.
• Leur déformation continue, liée aux différences de fluidité
du cytoplasme, permet la réalisation de mouvements
amiboïdes.
• Leur formation se fait suite à une dépolarisation de l’actine
en monomères, augmentant l’osmolarité cytoplasmique et
« appelant » l’eau dans la cellule qui peut alors changer
de taille et de forme
• - Les flagelles et les cils sont des expansions
cytoplasmiques permanentes, soutenues par une armature
interne de microtubules associés à des microfilaments.

• - Les cils sont en relation avec des grains basaux


(cinétosomes) qui sont reliés entre eux par des fibres et
forment un réseau géométrique (cinétie).
• Les cils peuvent être regroupés en structures compactes (les
cirres) ou en lames foliacées (les membranelles).
• Cils et flagelles permettent également le mouvement de la
cellule.
• Le mouvement des cellules permet un brassage du milieu et
la création de flux cytoplasmiques.
• Il assure ainsi une circulation des nutriments, des déchets et
des gaz respiratoires et est, en cela, comparable à un
système circulatoire.
• Les substances de réserve peuvent être de type lipidique :
elles sont alors abondantes et se présentent sous forme de
gouttelettes cytoplasmiques.
• Ces substances de réserve peuvent également être de
nature glucidique, dissoutes dans le cytoplasme ou
polymérisées chez certains organismes
• (paraglycogène chez les Sporozoaires).
II. Biologie des protozoaires.
https://youtu.be/HY9BteUsI2o

https://youtu.be/lupELKg1oHw

• A. La locomotion

• Le mouvement orienté permet la recherche de


nourriture, d’un abri, d’un nouvel habitat, d’un
partenaire sexuel. On trouve trois types
d’appareils locomoteurs.
1. Les pseudopodes.
• Les pseudopodes sont des extensions
cytoplasmiques temporaires pour la locomotion
et la capture des proies. En général, des
pseudopodes se rétractent pendant que d’autres
se forment.
2. La locomotion par flagelles.

• Ce type de locomotion caractérise les flagellés mais elle est


aussi présente chez les spores et les microgamètes. Chez les
flagellés, elle persiste chez les adultes. Les autres formes les
perdent (cils et/ou flagelles) si elles s’enkystent.

• La contraction du flagelle est une ondulation qui commence à


la base et qui progresse vers l’extrémité.

• En général, le déplacement se fait flagelle en avant, et la


cellule semble tractée par son flagelle : c’est un mouvement de
tractelle.
• Si l’onde d’ondulation va de l’extrémité vers la
base, la cellule est alors poussée et c’est un
mouvement de pulselle que l’on observe (cas des
spermatozoïdes).

• En orientant le flagelle, il y a changement de


direction.
• Les flagelles permettent aussi un déplacement en
latéral. L’onde de courbure peut être plane ou
tridimensionnelle.
• Dans le denier cas, le flagelle fonctionne comme
une hélice, mais provoque la rotation du corps
autour de son axe.
3. La locomotion ciliaire

• Les cils se présentent sous forme de rangées, à la surface du


corps.

• Ils ont deux phases, effective et de recouvrement :

o Phase effective. Cette phase réalise la poussée. Le cil se


raidie et se courbe à sa base pour donner un coup de
fouet dans le plan de la rangée. Ce mouvement produit
une impulsion. La direction de battement peut être
inversée à tout moment.

o Phase de recouvrement (ou de récupération). Le cil


retrouve sa position initiale. Il devient flasque et quitte le
plan de mouvement pour se coucher sur le côté : pas de
résistance à l’eau.
• Quand il y a synchronie, tous les cils battent en même
temps.
• Le plus souvent, le mouvement des cils est synchronisé
avec les ondes locomotrices qui parcourent le corps :
c’est la « métachronie ». Les cils battent selon une
séquence qui commence en un point et se propage sur
le reste de la surface comme une vague.
• L’onde locomotrice améliore l’efficacité du cil.

• La surface est légèrement oblique par rapport au corps


et l’onde parcourt un trajet en spirale autour de la
cellule. Les ciliaires se déplacent en s’enroulant autour
d’un axe. Les paramécies se déplacent à 60cm/H.
• Autres dispositifs.
o Les cils buccaux : ils entraînent les aliments vers la bouche.

o Les cils somatiques : ils servent à la locomotion.

• Membranes ondulantes.

• Exemple chez un flagellé : Trypanosoma.

• Chez Trypanosoma, le flagelle est replié le long du corps cellulaire,


et, entre la membrane cellulaire et le flagelle, se forment des points
d’accolement qui créent une véritable membrane ondulante
(prolongement de la membrane cytoplasmique).

• L’extrémité du flagelle est libre. Ce sont ses ondulations qui font


bouger la membrane.
B. Nutrition.

1/ La prise de nourriture.
On trouve quelques saprophytes qui vont directement
absorber les composés au travers de leur paroi : le système
nutritionnel dégénère.
Les autres sont des holozoïques. Ils se nourrissent de
nourriture solide (par prédation ou filtration).

a. La prédation.
Les protozoaires pratiquant la prédation sont très mobiles.
- Par exemple, une amibe peut attraper une paramécie :
plusieurs lobopodes participent à la prédation.
La proie est ingérable en n’importe quel point du
corps. Les pseudopodes servent à capturer la proie.
Il y a ensuite libération de substance toxique pour
immobiliser la proie, puis, mise en place d’une vacuole
digestive.
- Les paramécies ont une « bouche » (le cytostome),
située au fond d’un entonnoir cilié (le cytopharynx).
1. L’entonnoir est garni de cils qui, en battant, dirigent
les proies vers la bouche. Le cytopharynx a un
grand nombre de trichocystes qui paralysent les
proies. Ces dernières sont ensuite amenées dans
la vacuole digestive.
PHAGOCYTOSE ou digestion intracellulaire

a. Adhérence, endocytose

b. Inclusion dans le
Phagosome (vacuole digestive)

c. Formation du
phagolysosome: enzymes

golgiennes hydrolases,

Schéma p 10 d. digestion et exocytose


b. Filtration ou « piégeage ».

Ce mode de nutrition est souvent réservé aux organismes


sessiles (fixés), par exemple, Vorticelles (péritriche) : sa
couronne de cils, par des battements, crée des tourbillons qui
amènent les particules dans la bouche. Au fond du
cytopharynx, il y a formation d’une vésicule digestive. La
nourriture entre dans la cellule par endocytose.
Chez les choanoflagellés coloniaux, le flagelle bat et entraîne
l’eau vers la collerette.
Chez les organismes libres comme les Actinopodes flottants,
il y a augmentation du rayon d’action par de nombreux
axopodes rayonnant.
Chez les foraminifères, les réticulopodes ramifiés
s’anastomosent et forment ainsi un piège à petits organismes.

2/ La digestion.
La vacuole digestive est l’organite permettant la digestion
intracellulaire. Celle-ci dérive du plasmalemme. Les
enzymes digèrent les éléments phagocytés. Il ne reste plus
que les déchets non assimilables (dans la vacuole).
Ce sont les courants d’eau plasmique (ou cyclose) qui
favorisent le trajet des vacuoles digestives.
Aucun trajet n’est défini, sauf chez les ciliés. Là, la vacuole a
un trajet défini de sorte que la position de cette vacuole
renseigne sur l’état de digestion des éléments ingérés.
Pendant le trajet, il y a une série d’interventions d’enzymes,
favorisées par les variations de pH.
Au début, le pH est neutre. Il devient ensuite acide (entre 3
et 4,5) puis remonte pour redevenir neutre à la fin du
processus digestif.

3/ Egestion.
La vacuole alimentaire entre en contact avec le
plasmalemme et les déchets sont évacués par exocytose.
Chez les ciliés, l’exocytose se fait toujours au même point :
on parle alors « d’anus » ou de « cytoprocte ».
Chez les amibes, la technique est différente. Les vacuoles
usées s’accumulent dans une « queue » (l’uroïde) qu’elles
traînent puis qui est abandonnée.
C. Respiration et circulation.
La majorité des protozoaires est aérobie (les
anaérobies sont indépendants de l’O2). Les
protozoaires aérobies n’ont pas d’organites
spécialisés pour la respiration ; il y a diffusion d’O2
par la paroi cellulaire.
Les cils et flagelles, par leurs battements, favorisent
les échanges.
La circulation est assurée par les courants
cytoplasmiques ; le transport étant favorisé par les
déformations de la cellule.
Excrétion et osmorégulation.
Environnement aquatique
indispensable (fragilité)

Ces deux fonctions (excrétion et


osmorégulation) sont liées.
Les paramécies, à leurs deux
extrémités, possèdent des vacuoles
pulsatiles. Elles battent en opposition
de phase. Quand une est en diastole,
l’autre est en systole.

Peut vivre en milieu hypo-


osmotique : vacuole contractile
Elles évacuent, par une ouverture temporaire de la
membrane, l’eau qui entre par osmose dans la cellule, à
partir d’un milieu hypotonique (eau douce). Leur rôle est de
maintenir la pression osmotique.

Si les paramécies sont dans un milieu isotonique, les


pulsations s’arrêtent. Les vacuoles n’existent pas chez les
protozoaires marins et parasites.
Les déchets solubles sont évacués avec l’eau rejetée par les
vacuoles pulsatiles (en partie). La plus forte partie de
l’excrétion est assurée par la membrane (à son travers),
sans intervention d’organite.
Tout le tour de la cellule est en contact avec l’eau, ce qui
facilite les passages.
Quand les protéines sont dégradées, les déchets sont de
type azotés : les protozoaires sont dits ammoniotéliques. Les
vacuoles digestives participent à l’exocytose.
D. La reproduction.

• Il existe deux types de reproduction chez les protozoaires : la


multiplication asexuée et la reproduction sexuée.
• 1 La multiplication asexuée.
• C’est le mode le plus répandu chez les protozoaires, surtout
quand les conditions du milieu sont défavorables. Certains
protozoaires ne pratiquent que cette méthode de
multiplication.
• La multiplication asexuée n’implique qu’un seul parent : tous
les descendants seront donc identiques. Il existe alors un
risque si le milieu est modifié (devient défavorable).

a La fission binaire.
• La cellule se divise en deux. C’est le type le plus courant (les
protozoaires présentent deux à trois fissions binaires par
jour).
• La fission peut être non orientée (comme chez les amibes
[animaux sans forme précise]), longitudinale chez les flagellés
(Trypanosoma) ou transversale chez les paramécies (ciliés).
Cellule « mère » : Cytodiérèse : division 2 cellules « filles » :
diploïde binaire diploïdes

Ex : Giardia intestinalis
Il peut y avoir division du noyau
sans division du cytoplasme :
on obtient alors une forme
transitoire ou résistante
(Amoeba binucleata).
Si l’on trouve un grand nombre
de noyaux, on parle de
syncytium.
b. Le bourgeonnement (ou gemmiparité).
Il y a apparition à la surface cellulaire d’un bourgeon
exogène, suivie d’une division nucléaire, capable de
constituer un individu complet qui se détache de l’individu
souche. C’est une fission binaire inégale.
Un bourgeonnement dans le cytoplasme est appelé
bourgeonnement endogène.

c. Les divisions multiples ou schizogonie.


C’est un phénomène courant chez les sporozoaires, qui
existe chez les foraminifères. Il y a une division répétée du
noyau puis des divisions du cytoplasme qui forment autant
d’individus qu’il y a de noyaux.
Une masse de cytoplasme va être abandonnée, puis meurt.
2/ La reproduction sexuée.
Il y a formation de cellules spécialisées (les gamètes) qui
s’uniront en donnant un œuf (le zygote). Ce dernier est
semblable morphologiquement aux parents mais
génétiquement unique.
La reproduction sexuée assure une variabilité génétique de
la population et donc, augmente la résistance de l’espèce
aux conditions du milieu.

a. L’hétérogamie.
On trouve deux types de gamètes. C’est le mode de
reproduction le plus répandu chez les protozoaires
(reproduction amphimitique) car elle fait intervenir deux
géniteurs. Il existe deux phases :
o La gamétogamie : c’est la formation des gamètes qui
sont
• soit identiques morphologiquement (= isogamie, chez les
foraminifères),
• soit différentes morphologiquement (= anisogamie, chez
des sporozoaires). L’isogamie existe chez les protozoaires
les plus primitifs.
• Parfois la fécondation est suivie de divisions répétées,
asexuée, conduisant à la production de spores :
sporogonie.
o La gamontogamie : c’est l’appariement des deux
gamontes (mâle et femelle) sans passer par un véritable
gamète (les gamontes donnent les gamètes).
b. La conjugaison (uniquement chez les ciliés)

exemple de la paramécie.
C’est une fécondation réciproque de deux individus
accouplés qui échangent une partie de leur matériel
nucléaire. Chaque conjuguant devient un vrai zygote. Il y a
échange de noyaux haploïdes dont la fusion rétablie la
diploïdie.

❖ Association de deux paramécies au niveau du péristome;

❖ Dégénérescence des macronucléii, début de méiose des


micronucléii;

❖ Méiose à 4 noyaux haploïdes dont 3 dégénèrent;

❖ Le noyau restant subit une mitose et donne deux noyaux


haploïdes par cellule : ce sont des noyaux de fécondation
(un mâle et une femelle par cellule);
❖ Un des noyaux migre dans la cellule associée d'où
Echange de matériel génétique;

❖ Les deux noyaux fusionnent;

❖ Les noyaux se divisent trois fois pour donner 8 noayaux,


3 dégénèrent
❖ Les 5 restants se tansformés en 4 macronuclé et 1
micronucléus;

❖ La paramécie se divise et on obtient 4 cellules filles par


paramecie
c. L’autogamie

L’autogamie est un mode de reproduction


apomictique (mutation somatique : n’implique qu’un
parent). Ce n’est pas une multiplication bien qu’un
individu donne un individu. C’est un rajeunissement
génétique de l’individu. On rencontre cette
reproduction chez certains ciliés, foraminifères et
héliozoaires (actinopodes).
Exemple du cycle d’Actinoprhys.
o Il rentre ses pseudopodes et s’enkyste.
o Il se divise et donne deux gamontes (un mâle et un
femelle).
o Les gamontes donnent des gamètes.
o Les gamètes fusionnent en un seul individu.
C’est un peu une modification de la conjugaison avec
une simple redistribution des gènes.
3/ Les cycles.
On distingue trois types de cycles schématiques biologiques
des protozoaires.

a. Cycle haplobiontique.
La phase haploïde est longue. Seul le zygote est à l’état
diploïde. La réduction chromosomique est immédiate.
b. Cycle haplodiplobiontique.
Il y a alternance des phases haploïde et diploïde qui sont
équivalentes en durée.
La méiose a lieu à la fin de la vie de l’organisme diploïde.
L’alternance de phase est une alternance de génération.
Exemple d’Elphydium crispum (foraminifère).
La génération diploïde présente un individu microsphérique
alors que la génération haploïde montre un individu
macrosphérique.

c. Cycle diplobiontique.
Les individus sont diploïdes. La méiose intervient lors de la
gamétogenèse ou pendant la rencontre des individus chez
les ciliés.
E. Ecologie

• Mode de vie très varié :


• libres ( terre humide, eau douce, eau saumâtre, eau
salée),
• symbiotes,
• parasites
Intérêt de nombreux protozoaires en pathologie humaine
et vétérinaire.

• Les formes coloniales.


Des colonies existent chez les choanoflagellés : elle
varient de quelques individus à plusieurs milliers. Il peut
même y avoir une différentiation des individus
(végétatifs/reproductifs).
Par ces adaptations, les protozoaires coloniaux se
rapprochent de l’organisation des pluricellulaires.
Association avec d’autres organismes.
Les protozoaires épizoïques vivent fixés sur des plantes ou
sur des animaux (sur la surface corporelle). Pour la nutrition,
ils sont indépendants de l’hôte.
Les protozoaires endozoïques (qui vivent dans un autre
organisme).
Ils sont totalement dépendants de leur hôte. On les trouve
dans les organes creux, dans les tissus ou dans les cellules.
On distingue deux cas :
o Mutualisme et symbiose.
o Parasitisme.
A/ Mutualisme et symbiose.
Les protozoaires entretiennent un rapport à bénéfice
réciproque avec leur hôte. Exemples d’association tripartite :
protozoaire + bactéries + termite et protozoaire + bactéries +
mammifères ruminants.
Dans tous les cas, les symbiotes sont localisés dans un
segment du tube digestif qui devient une chambre de
fermentation.
B/ Le Parasitisme

Un parasite est un organisme qui vit au dépend d’un autre être vivant.
Pour le parasite, l’association est obligatoire.
1/ Parasitisme chez les flagellés. Exemple des Trypanosomidés
2/ Parasitisme chez les rhizopodes. Exemple d’un amibe : Entamoeba
histolyca. (Amibe monopodiale).
3/ Parasitisme chez les sporozoaires, Ex : Plasmodium falciparum qui
est transmis à l’homme par la piqure d’un moustique
4/ Parasitisme chez les Myxozoaires. Exemple de Myxobolus pfeifferi.
III. Classification

• https://youtu.be/3rSxc3V7m8c

• Les protozoologistes ne s'accordent toutefois pas


encore quant à la classification, et de nombreux
manuels présentent une classification très
différente.
• La classification des protozoaires a subit de
nombreux remaniements ces dernières années.
• La principale discrimination se fait en fonction de
l’appareil locomoteur.
Classification classique (traditionnelle)

• Principaux embranchements des protozoaires:

▪ les Sarco-Mastigophora: Les Flagellés, les Rhizopodes


et les Actinopodes

▪ les ciliés,

▪ les Apicomplexa/Sporozoaires et

▪ les Cnidosporidies (les microsporidies et les


myxozoaires).
• Évolution chez les eucaryotes

• unicellulaires ⇒ multicellulaires ⇒ multicellulaires avec


tissus spécialisés

• 1. L’étape des colonies: ensembles de cellules qui se


répliquent de façon autonome.

• 2. Spécialisation de certaines cellules au sein des colonies

• 3. Division et différenciation cellulaires ⇒ formation de tissus


spécialisés et organes

• Les métazoaires sont des animaux pluricellulaires.


• Les plus couramment rencontrés en pathologie humaine sont
les arthropodes et les helminthes (néma- ou plathelminthes)
Caractéristiques générales des métazoaires
• Organisme pluricellulaires
• Cellules disposées en feuillets
• Les cellules sont associées en tissus qui vont
constituer des organes aux différentes fonctions
• Organisation mobile sauf les spongiaires
• Hétérotrophes
• Deux groupes:
• Diploblastique : arrêt du développement
embryonnaire à 2 feuillets : endoderme et ectoderme
• Triploblastique : acquisition d'un 3eme feuillet au
cours de l'embryogenèse : le mésoderme
Chapitre II : Les Métazoaires
Diploblastiques.

Les métazoaires diploblastiques se distinguent des


protozoaires par leur état pluricellulaires: une association de
cellules qui se partagent le travail.
Les diploblastiques sont caractérisés également par la
présence de cellules totipotentes (cellules embryonnaires capables
de se différencier pour donner n’importe quel type de celulle).

Les cellules différenciées s’associent pour former des


couches monostratifiées : les feuillets. Quand les cellules
forment les deux feuillets fondamentaux, on parle alors
d’organismes diploblastiques. Le feuillet interne est appelé
endoderme et le feuillet externe est appelé ectoderme.
I/ Les spongiaires.

Les spongiaires (éponge d’eau) sont des organismes


diploblastiques dépourvus de symétrie bien définie. Ils sont
essentiellement marins pour la plupart, seul les
Démosponges vivent dans l’eau douce. On trouve autour
de 5000 espèces. Ce sont des organismes sessiles
(vivants fixés). Leurs seuls mouvements sont des
contractions locales du corps et des mouvements
d’ouverture et de fermeture des pores.
• les éponges font partie des organismes parazoaires,
• car elles ne possèdent pas de vrais tissus → les cellules
s'associent en couches cellulaires qui ne reposent pas sur
une lame basale,
• il n'y a pas d'adhésions des cellules au niveau de la
matrice extracellulaire (pas de tissus = pas d'organes) →
c'est cette particularité qui permet aux éponges de se
régénérer très facilement, et donc une multiplication
asexuée. Ils pratiquent aussi la reproduction sexuée
• Les éponges sont la première expérience de la vie
multicellulaire, Ce sont des organismes aquatique (surtout
marins) vivants en colonie et chez lesquels on observe
aucune symétrie.
• Leurs cellules s’associent pour former 2 couches
cellulaires avec une sorte de matrice extracellulaire
appelée mésoglée
• Toutes ces cellules vont être en contact avec l'eau
environnante ainsi toute leur physiologie est basée sur la
circulation de l'eau du milieu.
• Forme les plus simples : forme d'outre. Ce sont des
« sacs » dont la paroi est percée de nombreux pores
inhalants laissant entrer l'eau.
• Dans l'atrium ou spongocoele, l'eau ressort par un orifice
apical : l'oscule ou pore exhalant
A/ Organisation.
Les différentes catégories cellulaires n’ont pas de
cohésion définitive. L’ectoderme (cellules simples appelées
pinacocytes) et l’endoderme (cellules flagéllées appelées
choanocytes) sont séparés par la mésoglée. Dans la
mésoglée (matrice riche en collagène), on trouve de
nombreuses cellules totipotentes.
Le spongiaire type est le type olynthus : L'apex porte un
orifice exhalant unique (l'oscule) et la paroi est percée de
nombreux pores inhalant.

Olynthus
La forme des spongiaires est variable. On rencontre des
formes en croûte, en coussin, buissonnantes etc.
Essentiellement on a des formes simples (Ascon) des
formes intermédiaires (Sycon) et des formes complexes
(Leucon).
Oscule

Canal inhalant
Pore inhalant

Cavité gastrale Atrium

Tube vibratile

Corbeille vibratile
1. Classification.
• On reconnaît trois classes, selon la nature des spicules :

• a. Les éponges calcaires : les spicules sont composés de calcite. Elles


peuvent être simples ou composées. Il existe deux formes :

o Homocœle : les choanocytes tapissent tout l’atrium.

o Hétérocœle : il y a formation de corbeilles vibratiles ou de diverticules


tubulaires.

• b. Les Hexactinellides ou hyalosponges (ou triaxonides ; genre


Euplectella). Les spicules sont composés de silice hydratée et donnent
une architecture cohérente. Elles possèdent trois axes et parfois, peuvent
atteindre une longueur de 60 centimètres.

• c. Les Démosponges : le squelette est formé de spongine pouvant être


associée à quelques spicules siliceux.
II. Les Cnidaires
• Les Cnidaires forment un groupe charnière entre les
premiers organismes multicellulaires et ceux qui sont
apparus après.

• Ces animaux ont une cavité gastro-vasculaire interne


avec un seul orifice: la bouche entourée de plusieurs
tentacules.
• Leur architecture basées sur une symétrie radiale impose
des contraintes importantes sur leur mode de vie.
• Par exemple, ils n'ont pas de système nerveux centralisé
parce qu'ils ne se déplacent pas dans une direction
particulière.
A. Organisation
Ils comprennent deux feuillets embryonnaires séparés par
la mésoglée. Ils peuvent vivrent librement ou fixés à un
substrat.
Deux formes peuvent alterner pour la même espèce :
• La forme méduse : elle est libre, pélagique et constitue
(généralement) la forme sexuée.
• La forme polype : elle est benthique, fixée. C’est une
forme asexuée (généralement).
Les cnidaires : schéma général
Mésoglée
Bouche - anus

Cavité gastrique
Tentacule
Endoderme

Ectoderme

Cavité gastrique

Corps Endoderme
Bouche - anus
Mesoglée
Ectoderme
Disque
pédieux Tentacules

POLYPE MÉDUSE
Les polypes peuvent être solitaires ou coloniaux et
acquérir alors, un polymorphisme des individus : c’est une
variation morphologique intraspécifique liée à la
spécialisation des individus.
L’ectoderme comprend plusieurs cellules à savoir les
cellules myoépithéliales, des cellules sensorielles, des
cellules interstitielles et des cnidoblastes.
Dans la mésoglée, se trouve des cellules nerveuses qui
représentent le système nerveux rudimentaire.
L’endoderme est formé d’une couche de cellules, des
cellules digestives, sensoriels et embryonnaires.
Les Cnidoblastes sont formés de cnidocystes et de
cnidocils
Le cnidocyste est formé de 2 éléments qui sont la capsule
et le filament urticant enroulé autour d’un crochet. La capsule
contient un liquide venimeux pour paralyser la proie. Le
Cnidocil reçoit et transmet l’information qui détermine la
sortie du filament urticant.
schéma d’un cnidocyste

Cnidocil Filament
urticant
Opercule Épines

Filament Hampe
urticant
Cnidocil
Hampe
Opercule
Capsule du
cnidocyste Capsule du
cnidocyste
Mitochondrie
Mitochondrie
Noyau du
cnidocyste Noyau duc
nidocyste

Au repos Après activation


La paroi possède une structure diploblastique. Ectoderme et
endoderme sont séparés par la mésoglée.

Paroi des Cnidaires


Au niveau de l’ectoderme, il y a un pavage de cellules
épithélio-musculaires, des cnidoblastes et quelques cellules
interstitielles totipotentes.
L’endoderme est constitué de cellules biflagellées à rôle
phagocytaire et de cellules glandulaires sécrétant les
enzymes digestifs (la digestion se déroule en deux temps). Il
n’y a pas fabrication d’organe au sens strict.
La reproduction sexuée produit un œuf, puis, à l’éclosion,
on obtient une larve ciliée nageuse (planula). La symétrie
radiaire est la conséquence de la fixation et de la
métamorphose de la planula.
B. Classification
Il existe trois classes de cnidaires : les anthozoaires, les
hydrozoaires et les scyphozoaires.
1/ Les Anthozoaires.
Seule la forme polype persiste : l'organisation du polype
se complique donc. Il existe une symétrie bilatérale
déterminée par une invagination ectodermique qui forme le
pharynx (ou stomodeum). Le pharynx est aplati latéralement.
La cavité gastrale voit l'ectoderme former des replis qui
déterminent des cloisons. Dans la région antérieure, ces
cloisons se soudent au pharynx : on a alors des loges. Il y a
autant de tentacules que de loges.
On distingue deux groupes :
• Les octocoralliaires : ils ont 8 tentacules, 8 loges et 8
cloisons.
• Les hexacoralliaires : ils ont n x 6 tentacules, et n x 6
cloisons.
III/ Les cténaires (= les Cténophores).

Les cténophores (Ctenophora, du grec ktenos, « peigne »


et phorein, « porter ») ou « cténaires » sont des organismes
marins carnivores transparents et à symétrie radiaire
(planctoniques et plus rarement benthiques), représentés
par près de 150 espèces, répandus dans tous les océans
du monde. Ils se déplacent grâce à des cils locomoteurs
alignés en 8 rangées sur des plaques ciliées et formant des
peignes. Ils constituent une bonne part de la biomasse
planctonique mondiale.

Leur nom provient de la structure en peigne de leurs


rangées de cils.
Leur ressemblance superficielle avec les méduses les a fait
autrefois classer auprès de ces dernières dans le groupe
des cœlentérés, classification aujourd'hui tombée en
désuétude. Contrairement aux méduses, les Ctenophora ne
possèdent pas de cnidocytes (cellules urticantes), mais des
colloblastes (cellules collantes).
Les colloblastes, qui sont constitués d’une masse de
granules adhésifs et d’un prolongement cytoplasmique qui
forme le filament spiralé. Le noyau, rectiligne, forme un
filament droit. Quand cette cellule est excitée, elle sort de
l’ectoderme où elle reste accrochée par le filament spiralé
et se sert des granules adhésifs pour attraper la proie.
ils sont hermaphrodites.
Les cténaires les plus connus du public sont la groseille de
mer (Pleurobrachia pileus) et la ceinture de Vénus (Cestum
veneris). Certaines espèces, comme la groseille de mer,
peuvent atteindre des populations si denses et importantes
qu'elles peuvent colmater les filets des pêcheurs voire les
prises d'eau de centrales nucléaires (ex : centrale nucléaire
de Gravelines) ; d'autres ne sont connues que par quelques
spécimens.

Il existe deux autres formes anatomiques :


• Les Tentaculés (Cestus) : ce sont des cténaires dilatés
latéralement dans le plan tentaculaire.
• Les Atentaculés (Beroe) : ils sont en forme de cloche
avec une dilatation du pharynx.
A/ Organisation

Les cténophores ont une forme ovoïde, rubanée, en poire


ou en cloche. Translucides et gélatineux, ils ont le plus
souvent 8 rangées de cils vibratiles soudés à la base,
formant des peignes locomoteurs, et la plupart portent 2
grands tentacules.
Les cténophores sont extrêmement fragiles, donc très
difficiles à prélever et à étudier.

Les espèces les plus communes ne font souvent que


quelques centimètres de long. Exceptionnellement, l'espèce
Cestum veneiris peut atteindre 1,5 m.
Les Ctenophora ont une symétrie intéressante, nommée
symétrie biradiaire, mais ils présentent quelques structures
asymétriques, comme les pores anaux, le statocyste ou
parfois les rangées de peignes natatoires.
À cette symétrie s'ajoute une symétrie bilatérale chez les
Tentaculata.

Le feuillet externe, ou ectoderme, donne naissance à


l'épiderme externe, constitué de deux couches de cellules,
en grande partie recouvert par une couche protectrice de
substance visqueuse sécrétée par des cellules glandulaires.
L'endoderme (épiderme interne) entoure une cavité qui sert
d'estomac, reliée à l'extérieur et à l'ouverture de la bouche
par un œsophage long et étroit. Les proies capturées sont
prédigérées dans l'œsophage par de puissantes enzymes,
puis leur hydrolyse s'achève dans l'estomac.

Les cténophores ne possèdent pas de système circulatoire


très différencié, ni d'organe respiratoire.
Les échanges gazeux et l'excrétion de certains déchets du
métabolisme comme l'ammoniaque se réalisent au niveau
de la surface entière de l'organisme par simple diffusion.
groseille de mer (Pleurobrachia pileus)
ceinture de Vénus (Cestum veneris)
Chapitre 3 : Les Métazoaires triploblastiques.
Acœlomates et Pseudocoelomates
Les métazoaires triploblastiques acœlomates sont des
animaux pluricellulaires constitués de trois feuillets
embryonnaires: l’ectoderme, le mésoderme et l’endoderme.
Le mésoderme remplace la mésoglée des animaux
diploblastiques. L’ectoderme et l’endoderme ont des
fonctions bien définies tandis que le mésoderme permet la
différenciation des tissus en organes spécialisés dans une
fonction et une région céphalique.
Apparition de la symétrie bilatérale.
La symétrie bilatérale remplace la symétrie radiaire des
cnidaires ; l’animal a donc une région antérieure, une
postérieure et une orientation dorso-ventrale.
Chez les triploblastiques, il existe deux groupes : les
acœlomates et les cœlomates. Ces groupes sont différenciés
par la structure du mésoderme:
• Si le mésoderme donne un tissu épais, on se trouve chez
les acœlomates.
• Si le mésoderme donne un tissu creux favorisant
l’apparition de vésicules cœlomiques, on se trouve chez
les cœlomates.
Il existe 2 embranchements chez les acoelomates : Les
Plathelminthes et les Némathelminthes
I/ Embranchement des Plathelminthes (Acœlomates).
Les plathelminthes encore appelés platodes ou vers plats
sont les triploblastiques les plus primitifs. Ils présentent un
aplatissement dorso-ventral avec l’existence des faces
dorsale et ventrale.
Le corps est organisé en deux territoires différents :
• La région céphalique, antérieure (fonctions sensorielles).
• La région postérieure, caudale.
Il n’y a pas d’appareil circulatoire vrai : donc, pas de
sang. Il existe toutefois un liquide présent dans l’espace du
parenchyme (l’hémolymphe).
L’appareil respiratoire est absent : les échanges gazeux
s’effectuent à travers le tégument de l’animal.
L’appareil digestif est soit incomplet, soit absent. S’il est
incomplet, c’est qu’il lui manque l’anus. S’il est absent, les
échanges seront possibles par osmose (pour les parasites).
Les plathelminthes sont hermaphrodites en majorité. Ils
comprennent environ 50 000 espèces et peuvent être libres
ou parasites. Il existe 3 principales classes:
- Turbellariés (planaires),
- Trématodes (douves, Monogènes) et
- Cestodes (ténia).
II/ Embranchement des Némathelminthes
(Pseudocoelomates)

Les némathelminthes, métazoaires triploblastiques


acœlomates présentant une symétrie bilatérale.
Ils sont fusiformes à section circulaire (vers
ronds), dépourvus de segmentation; les sexes sont séparés.
Ils sont libres ou parasitent.
Leur corps est enveloppé par une épaisse cuticule. La
paroi du corps ne possède pas de couches musculaires
circulaires et transversales.
La paroi du tube digestif (complet) est généralement
simple (cellules épithéliales sur une couche) avec parfois une
couche musculaire autour de la paroi.
Il n’y a ni système respiratoire ni système circulatoire. Le
système excréteur est le plus souvent protonéphridien. Ils
présentent un cloaque où débouchent les systèmes digestif,
urinaire et génital. Toutefois, les nématodes femelles ont un
gonopore séparé.
La plupart des némathelminthes présente un nombre
défini de cellules dans chaque organe. La croissance se fait
grâce à l’augmentation du volume cellulaire et non du
nombre de cellules. On pourra fréquemment observer des
cellules géantes.
Toutefois, cette tendance limite les possibilités de
régénération.
On définit trois classes chez les Némathelminthes: les
Nématodes, les Nématomorphes et les Rotifères.
A/ Les Nématodes (semblables à un fil).

Chez les nématodes, on observe l’absence totale de


cellule flagellée ou ciliée (même chez les spermatozoïdes).
Les spermatozoïdes sont ronds ou coniques et se déplacent
grâce à des mouvements amiboïdes.
Il existe plusieurs dizaines de milliers d’espèces (80 000)
mais elles sont difficiles à identifier. Les nématodes sont
souvent parasites de végétaux ou d’animaux.
D’un point de vue écologique, on les trouve sous toutes
les latitudes (des glaciers jusqu’aux sources thermales) et ils
présentent une grande uniformité structurale.
1/ Morphologie
Les nématodes sont des vers blancs à section circulaire,
effilés aux deux extrémités,
Les mâles ont une taille comprise entre 12 et 15 centimètres
alors que les femelles sont bien plus grandes.
La bouche s’ouvre à l’extrémité antérieure et est entourée
de trois lèvres (une dorsale et deux ventrales) portant des soies
céphaliques à rôle sensoriel.
La femelle a une extrémité postérieure qui porte l’anus. Le
mâle a une extrémité postérieure enroulée ventralement, en
crosse, et qui porte, en position sub-terminale, un orifice sub-
cloacal où l’on trouve des spicules sexuels copulateurs.
La femelle présente une constriction annulaire dans le tiers
antérieur du corps et c’est à ce niveau que s’ouvre l’orifice
génital ventral.
Chapitre 4 : Les Métazoaires Triploblastiques Cœlomates.

Les métazoaires triploblastiques cœlomates sont des


organismes dont le développement embryonnaire passe par
le stad à trois feuillets avec une complication du mésoderme
qui forme des cavités secondaires ou cavités cœlomiques.

L’ensemble de ces cavités constitue un cœlome. Chaque


cavité cœlomique présente une partie interne tournée vers
l’endoderme appelée splanchnopleure qui s’ajoute à
l’endoderme pour former les viscères. Une partie externe
appelée somatopleure qui s’ajoute à l’ectoderme pour former
les muscles.
Splanchno= viscer
Pleuru = à côté
Soma= corps
Le cœlome est associé à la métamérie, division du corps en
métamères (formation de segment dans le corps), unités
structurales et fonctionnelles autour desquelles s’organise la
physiologie de l’animal.
Le tube digestif s’ouvre en 2 orifices, la bouche en position
antérieure et l’anus en position postérieure.
Au cours du développement embryonnaire, le blastopore
gastral forme la bouche et l’anus.
On distingue donc les protostomien pour lesquels la
bouche se forme en premier et l’anus en second lieu (proto=
1er , stomo= bouche) et les deutérostomiens où la bouche
se forme en 2nde position par rapport à l’anus (Deutro= 2ème).

Les Protostomiens sont des hyponeuriens (la chaine


nerveuse est placée sous le tube digestif en position
ventrale) tandis que les Deutérostomiens sont épineuriens
(la chaine nerveuse est placée dorsalement).
Les Protostomiens constituent un phylum qui comptent 4
embranchements: les Lophophoriens qui sont marins, les
Annélides, les Mollusques (aquatiques ou terrestres) et les
Arthropodes.
A/ L’embranchement des annélides.

• Les annélides sont des protostomiens, hyponeuriens à


symétrie bilatérale.
• La métamérie accompagne la formation du cœlome chez
ces animaux et elle évolue
• d’un type homonome (toutes les régions du corps sont
semblables)
• vers un type hétéronome (spécialisation de certaines
régions du corps dans la réalisation de fonctions précises)
notamment grâce au processus de céphalisation.

• Le segment antérieur est le prostomium et le segment


postérieur est le pygidium : ils ne sont pas métamérisés
car ils n’ont pas de vésicule cœlomique.
Les Annélides sont donc des animaux possédant des
organes bien différenciés, organisés en appareils ou en
systèmes, constitués par des cellules différenciées.
La chaîne ganglionnaire est ventrale, traverse tous les
métamères de l’avant vers l’arrière et dans chaque
métamère, on trouve une paire de ganglions nerveux.
L’appareil excréteur est métamérisé et constitué d’une
paire de néphridies par segment.
L’appareil circulatoire est clos;
Le tube digestif est complet et bien différencié;
Les Annélides se reproduisent par voie sexuée, et sont
hermaphrodites (Oligochètes, Achètes) ou gonochoriques
(Polychètes).
Le développement embryonnaire donne, après la
gastrulation, une larve nageuse appelée trocophore.

L’embranchement des annélides comprend 3 classes:

✓ Les polychètes: Beaucoup de soies, parapodes;

✓ Oligochètes: peu de soies (Lombric);

✓ Achètes: Pas de soie (Sangsue)


B/ L’embranchement des Mollusques.
( du latin molluscus = mou), le 2è embranchement le
plus diversifié présentement, comprend plus de 100.000
espèces vivantes.
Les mollusques sont dépourvus de segments.
Ses représentants habitent principalement:
le milieu marin, mais certains groupes ont colonisé avec
succès les milieux dulcicoles et terrestres.
Les Mollusques comprennent des animaux qui ont des
formes et des modes de vie très différents.
Certaines espèces servent de nourriture pour l’Homme.
Ce sont les seuls invertébrés avec les crustacés à être
consommés (très fréquemment).
• Les mollusques se situent en haut dans l’arbre Phylogénique car
leur évolution est importante.

• Il ont une tête, un système nerveux, un appareil digestif, un


appareil respiratoire avec branchies ou poumons et un système
circulatoire avec un cœur.

• 99% des espèces vivant actuellement appartiennent aux bivalves


(huître, moule, palourde...) et aux Gastéropodes (limace,
escargot...). Ces deux groupes se sont adaptés avec succès à
l’eau douce
I/ Les caractères communs.

1/ Morphologie
- Les Mollusques possèdent un pied ventral musculeux,
souvent cilié, qui joue un rôle dans la locomotion.

- Ils ont un manteau ou pallium qui enveloppe la masse


viscérale dorsale et qui sécrète la coquille composée
principalement de carbonate de calcium (CaCO3).

- La coquille forme l'armure de l'animal mais, contrairement


aux Arthropodes, ne l'entoure pas entièrement.

- Le manteau forme généralement un repli vers l'intérieur de la


coquille à la jonction du pied, la cavité formée par ce repli
(cavité du manteau ou cavité palléale) renferme typiquement
les organes respiratoires, les cténidies.
- Presque tous les Mollusques (sauf les Bivalves) possèdent
une radula qui est une structure en forme de râpe utilisée
pour l'alimentation.
- Il n’y a pas de segmentation, sauf chez les
monoplacophores.
• Les mollusques sont tous fortement céphalisés avec la
présence d’une tête et d’organes sensoriels
spécialisés.
• Le cœlome est réduit et la paroi du corps est épaisse et
musculeuse.
• Dans la cavité palléale s’ouvrent l’anus et tous les
autres pores excréteurs.
C/ L’embranchement des Arthropodes.

L'embranchement des Arthropodes est celui qui a le plus


de succès sur notre planète.
On retrouve des Arthropodes en abondance dans tous
les habitats, des pics de montagne neigeux aux fosses
abyssales, et des déserts aux forêts tropicales.
L’étymologie du mot arthropode se compose ainsi :
arthro signifie articulé et
Podes signifie pieds.
• I/ Caractères généraux.

• Les animaux de la lignée protostomienne ont subi des


modifications considérables avec des spécialisations selon les
milieux colonisés.
• Les arthropodes sont les mieux céphalisés avec les
céphalopodes.
• Ces arthropodes présentent des caractères d’annélides
comme une chaîne nerveuse ventrale et une segmentation
apparente.
• Ils ont aussi des caractères de mollusque avec par
exemple, un cœlome réduit et un appareil circulatoire ouvert.
Les arthropodes :
- Sont des protostomiens segmentés, équipés à l’origine,
d’une paire d’appendice par segment. Certains de ces
appendices disparaissent ; d’autres se spécialisent.

- Montrent des formes primitives avec des appendices


post-oraux tous égaux. Les formes « modernes » vont
présenter des appendices spécialisés en fonction de leur
position sur le corps.

- Ont une cuticule externe qui recouvre tout le corps :


c’est un exosquelette rigide qui oblige la croissance par
mue(s).

- N’ont des vésicules cœlomiques que chez les embryons


précoces : elles vont régresser chez l’adulte alors que
l’hémocœle prend de l’importance. L’hémocœle est la cavité
générale où circule le sang.
- Ils Possèdent un cœur contractile, formé à partir d’un
vaisseau dorsal. Ce vaisseau est placé dans un sinus
péricardique et le sang pénètre dans le cœur par des
orifices latéraux paires : les ostioles.
-Ils ont un système nerveux bâtit sur le plan annélidien (la
chaîne nerveuse est ventrale, reliée au « cerveau » par le
collier péri-œsophagien). Le cerveau est hautement
différencié et divisé en trois vésicules : protocérébron,
deutérocérébron, tritocérébron.
- leurs mouvements qui ne dépendent que de la
musculature animent ces appendices locomoteurs, rattachés
à l’exosquelette.
- Leurs œufs sont très riches en vitellus et ne présentent
pas de larve trocophore (ce qui est le cas des annélides et
des mollusques).
Le système excréteur néphridien des annélides a
disparu.
Les arthropodes présentent 7/8ème des espèces
vivantes. Ces points évolutifs fondamentaux ont été
déterminants dans leur succès écologique et leur réussite.
5. Alimentation et digestion
Toutes les stratégies alimentaires existent chez les Arthropodes. Ces
spécialisations alimentaires sont typiquement associées à des
adaptations au niveau des appendices buccaux et du tube digestif (TD).
Seule la partie centrale du TD est utilisée pour la digestion car les
parties antérieure et postérieure sont recouvertes de cuticule.

- Les Araignées: prédateurs, paralysent leurs proies à l'aide de venin


injecté par les crocs des chélicères. Elles injectent alors leurs enzymes
digestives dans la proie et sucent ensuite le liquide produit. Elle peuvent
emmagasiner la nourriture dans des caeca.
- Les Crustacés: filtreurs (zooplancton) ou détritivores (écrevisse,
homard). Leurs appendices servent à créer un courant qui amène les
particules à la bouche.
- Chez les insectes les pièces buccales sont modifiées,
parfois de façon surprenante, selon le type d'alimentation.

• Par exemple, la sauterelle est un brouteur qui possède de


fortes mandibules très sclérifiées qui résistent à l'abrasion
causée par la silice contenue dans les tissus de
nombreuses plantes.

• Le moustique possède une trompe piqueuse qui lui permet


d'injecter un anticoagulant et d'aspirer le sang.

• Le papillon a une longue trompe suceuse.


Le développement post-embryonnaire :
− La mue :
La présence de la cuticule rigide empêche la croissance
continue, on observe un développement post-embryonnaire
discontinu, entrecoupé par des mues.
L’arthropode doit abandonner sa cuticule devenue trop
petite pour en reprendre une plus grande.
Le déterminisme des mues a été particulièrement étudié
chez les insectes où sa nature hormonale a été établie avec
l’intervention de l’ecdysone ou « hormone des mues ». la
glande de mue appelée glande prothoracique chez les
insectes ou organe Y chez les crustacés.
− La métamorphose
C’est un changement radical de forme entre les stades larvaires et
les stades adultes. Il s’agit d’un phénomène double mettant en jeux la
destruction des organes larvaires (histolyse) et l’élaboration des
organes adulte (histogenèse).
On ne peut parler de vraie métamorphose que chez les Acariens et
les Insectes Ptérygotes (ailés).
➢ Les insectes ayant un développement post-embryonnaire progressif
ou métamorphose incomplète on les appelle insectes hétérométaboles
exemple : criquet
➢ Les insectes présentant un développement post-embryonnaire avec
métamorphose complète sont appelés insectes holométaboles
exemple : papillon
Oeufs Oeufs

Chenille
Stades
Larvaires

Chrysalide

M étamorphose incompl è te M é tamorphose compl ète

STL1 STL2 STL3 STLn Imago

Eclosion ML1 ML2 ML3 MLn MI

Diagramme résumant le développement des insectes hétérométaboles ML: mue


larvaire; Mi: mue imaginable ; STL : stade larvaire
• II\ La diversité des arthropodes.

• Classification :
• Les Arthropodes sont apparus au Cambrien, période durant laquelle la vie était
exclusivement marine, ils étaient représentés par les Trilobites, leur évolution
s’est faite dans 2 directions l’une aquatique avec les Crustacés et l’autre terrestre
avec les Arachnides, les Myriapodes et surtout les insectes.
• Les principaux caractères utilisés pour établir les subdivisions au sein des
Arthropodes relèvent de la métamérie de l’organisation de la répartition des
appendices et de la respiration
• Chez les arthropodes vrais, on trouve trois sous-embranchements : les
Trilobitomorphes, les Chélicérates, les Antennates (ou Mandibulates).

• Cet embranchement est représenté dès le cambrien (-560 millions d’années)


avec des formes aquatiques.

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