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Éducation interculturelle et éducation multiculturelle

INTRODUCTION

Le livre est le fruit de la Conférence sur l'éducation interculturelle qui s'est tenue à Vérone, en Italie, en 2005.

Conférence comprenait la sienne sur divers sujets liés à la diversité, à l'éducation et à l'actualité en

Mondial.
L'une des questions qui a suscité beaucoup de discussions et de débats à l'époque était : laquelle

devrait être le terme principal dans l'érudition et la pratique de l'éducation ?


Éducation interculturelle ou éducation multiculturelle ?

Une telle prise en compte de la terminologie renvoie aux manières de discuter de divers problèmes et questions

relatives à la diversité (p. ex. immigration, migration, éducation des nouveaux arrivants);

une éducation qui nécessite de nouvelles analyses et des approches pédagogiques et politiques différentes ; l'éducation ou

la scolarisation dans une société de plus en plus interdépendante ; l'éducation dans un

société conditionnée par les idées néolibérales ; et l'éducation dans une société où, apparemment, il est

nécessaire de rappeler que la préparation scolaire et sociale des étudiants doit


être bien plus que la préparation à être de bons travailleurs. Pour réussir dans le monde

pédagogique, il est nécessaire de comprendre la construction, l'histoire et le sens de l'interculturalité e

du multiculturalisme dans l'éducation.


Les auteurs présentés dans ce livre éclairent une gamme de points de vue interculturels et multiculturels,

différents problèmes liés et définis par le contexte dans lequel ils se produisent, ainsi que les efforts pour

provoquer un changement transformateur.

Je fais référence à Agostino Portiera lorsqu'il parle d'interculturalisme et d'éducation


interculturel. Il parle de mondialisation et d'interdépendance

1.1 Mondialisations et interdépendances :Aujourd'hui, la mondialisation est une réalité déterminée par des aspects et

phénomènes mondiaux. Accélération de la circulation des personnes, des biens et des idées entre les États-nations. LE

les processus de mondialisation présentent des opportunités telles que le développement de systèmes démocratiques,

amélioration des soins de santé et du bien-être économique. L'enrichissement culturel, mais

également des aspects problématiques et des risques : remplacement de la main-d'œuvre par des robots, précarité
travail et baisse de l'estime de soi, précarité professionnelle, affirmation de nouveaux
les fondamentalismes marchands, les logiques consuméristes et les obstacles matérialistes à la communication. êtres

humains de plus en plus repliés sur eux-mêmes. Avec l'internationalisation des marchés, les migrations

destiné à augmenter. Des compétences supplémentaires sont requises, la capacité de savoir opérer dans des contextes

linguistiquement et culturellement complexe.

1.2 Néolibéralisme, néopositivisme et post-démocratie :L'ONU et l'Unesco créées avec conscience

qui, altérée, emprunte les chemins de la rencontre, du dialogue et de la coexistence pacifique. A l'âge de

consommation on passe de la phase de besoin à la phase de demande, aujourd'hui les pays industrialisés vivent

phase du néolibéralisme : capitalisme sans règles ni limites, décourage la pensée critique et l'engagement

public, les divisions entre pays riches et pays pauvres, la concurrence, l'efficacité,
individualisme et standardisation. L'école doit se soumettre à la logique du marché et à la

conformisme.

2. Nombre d'épidémies et développement de la pédagogie interculturelle

1. Épistémologie

1.1 Considérations générales :

À partir des années 80 du siècle dernier, les minorités indigènes ont résisté à la force uniformisante, mais

ils réclamaient la reconnaissance politique des différences culturelles, ainsi que le droit de s'exprimer

propres identités. Ainsi s'affirme le modèle multiculturel.

La naissance de l'épistémologie multiculturelle se situe entre les deux guerres mondiales, suite à la

critique de la pensée positive. La pensée multiculturelle contribue à surmonter les


paradigme monoculturel et universaliste.

Dans la conception multiculturelle, il y a des traces à la fois d'idéalisme, monde toujours à mettre en

discussion, à la fois de relativisme culturel, aucune tradition culturelle ne peut être universellement

correct.

L'introduction du modèle interculturel se pose dans le cadre de la réflexion pédagogique. Entre

les pionniers Porcher et Pretceille, qui développent un modèle interculturel d'un point de vue épistémologique,

méthodologique et sémantique.

Porcher retrace les éléments constitutifs de la nouvelle approche pédagogique qu'ils ont défini ensemble

éducation interculturelle. Le principe essentiel mis en avant était celui de concevoir


l'éducation comme ouverte à tous : l'ouverture à l'autre devient un élément essentiel de toute pratique

pédagogique.

Dans la pratique scolaire, la collaboration interdisciplinaire entre différents spécialistes et

la pleine intégration de sujets interculturels dans la formation des enseignants, nouveaux

investissements dans les programmes scolaires.

1.1.1 Epistémologie de la pédagogie interculturelle :

L'étude de Pretceille construit le meilleur cadre scientifique en matière de pédagogie


interculturel et soutient que l'interculturalisme devrait être construit autour de trois concepts clés :

1)Axe subjectivité-intersubjectivité :critiques de l'approche objectiviste qui considère les cultures

à l'origine de manière mécaniste. Pour lui, la caractéristique essentielle de toute culture est la

mouvement, concept de culture dans laquelle les gens interagissent avec d'autres personnes et allo

en même temps un processus psychologique d'objectivation est prévu. Synthèse du psycho-processus

sociologie de la représentation : la représentation comme contenu, les relations entre

représentation et comportement et entre représentation et idéologie.

2)Axe identité-altérité :dialectique je-autre, importance de l'autre non pas en opposition mais

dans l'interférence avec l'ego. Axe essentiel tant pour les composantes psychologiques que pour les implications

social. L'identité revêt un caractère dynamique et pluriel, elle n'est jamais complète, mais toujours

intégratif du multiple. L'identité est une notion stable et dynamique, constante et évolutive. Là

Pretceille place au centre de la pédagogie interculturelle le processus d'acculturation qu'elle

conçoit comme un lieu de rencontre et de relation avec l'autre.

3)Axe différence-universalité :Toute différence suscite des réactions défensives, des différences perçues

ils ne coïncident pas avec les objectifs, mais cela peut conduire à une forme de rejet par indifférence.

Les différentes cultures sont considérées comme des métaphores : chacune exprime la même réalité.

L'universalité du psychique humain n'existe que par et dans la capacité de différenciation

de l'individu : la qualité de l'être humain implique la capacité d'être unique et différent des autres

autres. L'interculturalisme n'est pas une réponse aux problèmes mais une approche pour les aborder correctement.

1.2 Entre universalisme et relativisme :Grâce à ces réflexions, l'approche pédagogique

l'interculturel a permis de dépasser les orientations suivantes :

- visionmonoculturel,qui ne fait qu'accentuer les différences de chaque groupe ;


- modèleuniversaliste,c'est-à-dire les valeurs fondamentales et les finalités de l'humanité considérées comme identiques

partout;
- des théories surdéterminisme biologique,qui sous-estiment le rôle de la culture dans le développement de

personne;

- Ledéterminisme culturelqui considère l'homme exclusivement comme un produit de la culture ;

- Lerelativisme culturel,qui tend à trouver une justification dans tout comportement humain

causale pertinente et qui instaure le respect absolu de toute modalité comportementale comme la norme e

risques conduisant au pessimisme ;

- Lemulticulturalismequi élabore une théorie des différences fondée uniquement sur un plan théorico-descriptif

et ne tient pas compte du changement ; l'approchecomparatif,à la limite de la généralisation

ses propres référentiels ; làcomparaison interculturelle,domaine de recherche spécifique

elle risque de se réaliser dans une conception unitaire et homogène de la culture ; làcommunication

interculturel,domaine de recherche qui révèle une tendance au déterminisme culturel.

Lediscours pédagogique interculturelprend acte de la complexité, surmonte


l'incommunicabilité du relativisme culturel suppose la dimension culturelle comme partie

partie intégrante de toute réflexion, se réfère toujours à une action, porte un regard critique sur les notions de

ethnie, culture, nation, identité. Différences qui ne sont pas principalement responsables de l'exclusion ou de la

discrimination mais des facteurs structurels de la société. La tâche de l'approche interculturelle devrait

consistent à mettre en lumière les discriminations institutionnelles : il s'agit d'institutions qui ne sont pas

répartir équitablement les opportunités entre les citoyens.

1.3 Plan sémantique : pédagogie transculturelle, multiculturelle, interculturelle :

La voix interculturelle se retrouve :

a) dans le langage courant, des sujets d'actualité ;

b) dans le secteur économique, avec le concept de compétence interculturelle considéré comme une qualification de

base;

c) dans les sciences voisines.

L'utilisation du terme interculturel a une valeur si différente que parfois interculturel e


mélange multiculturel.
1)Éducation métaculturelle :Le préfixe méta se retrouve dans le concept de métaphysique (étude de

ce qui ne suit pas les lois de la physique) ou de la métacommunication (communication sur


communication). La métaculture désigne une culture située au-delà de la culture, reflétant

théoriquement sur la culture. Cependant, il n'est pas possible d'éduquer sans tenir compte de la réalité culturelle.

2)Transculture :Il fait référence à quelque chose qui traverse la culture, quelque chose de commun à tous

êtres humains. Réflexion sur l'éducation qui transcende la particularité et la spécificité et dont

les stratégies éducatives viseraient à identifier les éléments universels, communs à tous

êtres humains. L'approche transculturelle permet d'analyser ce qui appartient à l'espèce

Humain.

3)Pédagogie multiculturelle ou pluriculturelle :Approche la plus connue. La pluriculture

fait référence à l'existence effective de différents groupes ethniques et cultures et inclut la non-répétabilité, ainsi que la loi

à l'autonomie culturelle. Les différences d'usages, de coutumes, de langues, de traditions sont étudiées ; indices pour

une éducation à la reconnaissance et au respect de l'identité culturelle d'autrui. L'intervention

l'éducation prendrait la forme d'une sensibilisation à de multiples cultures.

4)Pédagogie interculturelle :Révolution. Des concepts tels que l'identité et la culture compris d'une manière

dynamique, l'altérité n'est plus un risque d'inconfort mais une opportunité d'enrichissement personnel e

collectif. L'approche interculturelle se construit sur les éléments positifs et les limites des modèles

précédents : la possibilité de dialogue, de comparaison et d'interactions s'ajoute.

Le préfixe inter suppose la relation, l'interaction, l'échange de deux ou plusieurs éléments. C'est

sociétés à définir comme multiculturelles, dans le sens où la présence de sujets ayant


usages, coutumes, religions, différents modes de pensée, tandis que les stratégies d'intervention éducative

ils doivent être interculturels.

2. Développement de la pédagogie interculturelle à travers les nations

2.1 Pédagogie interculturelle et multiculturelle aux USA :Historiquement, le concept d'interculturel

l'éducation a été employée pour la première fois aux États-Unis à la fin des années 1920 en réponse à la

sentiments discriminatoires et racistes envers les immigrés.

Dans le secteur scolaire-éducatif, plus de 200 projets visant à lutter contre les discriminations et les préjugés

par la connaissance. Le Service pour l'éducation interculturelle a été fondé à NY, qu'il a promu

nombreuses initiatives pédagogiques. Ces projets sont partis de l'hypothèse qu'il y avait plus de similitudes

quelles différences. Le rapport annuel de la Dewey Society de 1947 contient une définition de ces

approche. L'effort de l'éducation interculturelle est de s'assurer que tout le monde est
réalisation de ces valeurs sociales et dans l'élimination des stéréotypes et des préjugés.
Ainsi aux USA, jusque dans les années 60, l'éducation interculturelle poursuit des finalités assimilatrices.

Un changement décisif a été apporté par le mouvement des droits civiques, lorsque des groupes ethniques minoritaires

ils ont activé des manifestations de protestation afin de pouvoir maintenir leur diversité culturelle sans

renoncer à l'égalité.
Face à la multiplication des protestations, l'Assemblée générale des Nations unies adopte en 1966 une

convention, d'après laquelle l'éducation devra être orientée vers le plein épanouissement

personnalité et devra renforcer le respect des droits.

Par la suite, se développe le concept d'éducation multiculturelle, qui bénéficie des impulsions de certains

savants et voit une première phase dans laquelle la connaissance de l'histoire et de la culture a été promue à l'école

la culture des groupes minoritaires, une deuxième phase où les réalités scolaires changent

structurel visant à accroître les opportunités de partage, une troisième phase dans laquelle également les femmes et les étudiants avec

handicapés demandent que leur histoire, leur culture et leur voix soient incluses dans le programme scolaire régulier,

et enfin une quatrième phase dans laquelle les théories liées aux questions de race, de classe sociale et de classe sociale sont développées

taper.
A partir des années 70 de nombreuses associations voient le jour et de nombreuses contributions sont publiées.

2.3 Pédagogie interculturelle dans les pays européens :En Europe, les immigrés ont d'abord été accueillis

en Belgique, en Angleterre, en France et en Hollande ; dans les années 50 et 60 augmentation rapide du phénomène migratoire

par de jeunes hommes de la Méditerranée qui ont trouvé du travail dans les pays
européens du nord.

Dans la crise pétrolière mondiale des années 70, des tentatives sont faites pour diminuer le nombre d'immigrants avec des politiques

visant à diminuer. A partir des années 80, des pays d'émigration comme l'Italie, l'Espagne,

La Grèce et le Portugal commencent à accueillir un grand nombre de travailleurs étrangers. Dans les pays européens

des incitations à l'immigration pour l'apprentissage d'une langue seconde et des projets multiculturels,

visant à comprendre la diversité. A partir des années 80 interventions à caractère interculturel, et, à partir des années

90, mouvement pendulaire entre des solutions à caractère universel, qui minimisent la diversité, e

des solutions de nature relativiste, qui l'exaltent. Les exceptions sont la Suisse, où la législation

immigration conservatrice et restrictive, et la Suède, où la politique favorable qui accorde aux

étrangers le droit de vote, séjours et facilités pour l'acquisition de la citoyenneté.

France:Les premières œuvres dans lesquelles le concept d'interculture apparaît au début des années 70, récital

l'interculturalité un problème. Ces dernières années, l'interculture n'est plus qu'un outil pour favoriser la compréhension

de la culture française. Plus tard grâce aux sollicitations du Conseil de l'Europe, l'administration
l'école utilise de plus en plus le concept de pédagogie interculturelle en termes de droit à

différences, égalité des cultures, valorisation de tous les enfants.

Angleterre:dans un premier temps, la politique scolaire, à l'égard des enfants immigrés, se caractérise par

période de négligence. Dans les années 70, les mesures ne concernaient que l'apprentissage de l'anglais,

programmes d'incitation inexistants pour la langue et la culture d'origine. Depuis les premières années

70, des programmes multiculturels sont développés : par exemple, en 1973, une commission parlementaire

conseillait la formation multiculturelle des enseignants. Années 80, années auxquelles il prête attention

sensibilisation contre le racisme. A l'approche multiculturelle, on a opposé une focalisation sur

différences. Dans la loi sur la réforme de l'éducation de 1988, le rétrécissement des sujets multiculturels, les langues

les communautés minoritaires découragées et le financement des projets réduit. Actuellement, seuls quelques chercheurs

réaffirmer la nécessité d'utiliser des projets interculturels.

Hollande:première phase dans laquelle nous essayons de résoudre les problèmes posés par la présence d'étrangers

par des solutions ad hoc prises individuellement. Deuxième étape où les différences vues comme

déficits, nous essayons de les éliminer. Ce n'est que dans les années 80 que l'approche a pris le dessus dans un premier temps

multiculturel, dans le but de développer la tolérance et le respect, puis interculturel, non pour résoudre

problèmes mais pour exploiter l'enrichissement apporté par les étrangers.

Suisse:politique scolaire depuis de nombreuses années assimilateurs de caractère. Dans les années 70, il y a la progressive

ouverture aux langues maternelles. Ce n'est que dans les années 90 que l'éducation interculturelle se confirme

par la réglementation, mais il existe des contradictions entre les intentions et les activités réelles de recherche.

Allemagne: jeconcepts d'éducation et de pédagogie interculturelles, sont développés suivant les

phénomène d'immigration dans la seconde moitié des années 1950. Il y a trois phases : 1) l'entrée de millions

de travailleurs étrangers, généralement jeunes ; peu d'enfants étrangers en classe et pas d'autorités scolaires

ils ont dû réfléchir. Les premières publications importantes visaient à faire prendre conscience

le problème de la scolarisation : pédagogie spéciale pour étrangers qui avait pour objectifs

celles de recouvrement des déficits, de transmission des contenus culturels, laissent ouverte la possibilité de retour

dans le pays d'émigration. La Conférence permanente des ministres de l'éducation a


favorisé la réalisation des objectifs susmentionnés avec des recommandations. De nombreux cours

mise à jour de l'enseignant. Les critiques de ce système portaient sur le fait que les mesures de

étrangers n'ont pris qu'un sens compensatoire, visant à combler les déficits de la
étrangers. Système scolaire allemand non remis en cause et seulement intégration par assimilation. 2)

Partant de ces critiques, la deuxième phase, d'où est sorti le développement de la pédagogie

interculturel. Au cours d'une conférence a mis en évidence la relation directe entre les problèmes
économiques et une discrimination accrue à l'égard des citoyens étrangers. Prise de conscience que l'Allemagne

c'était devenu un pays d'immigration : il fallait considérer les immigrés comme quelque chose de permanent.

En conséquence, de nombreux pédagogues allemands ont commencé à étudier les moyens de résoudre

problèmes dans les pays qui ont plus d'expérience. Grâce aux impulsions en Allemagne entrez les concepts de

multi, trans et interculturel. 3) Troisième phase au début des années 80, définie comme une éducation interculturelle pour

société multi-culturelle. Points centraux : il n'est plus important de connaître toutes les différences, les cultures

dynamique et évolutive, d'échange, de dialogue et de confrontation. Borrelli définit la pédagogie

l'interculturel comme pédagogie non enfermée dans les nations, non enrichissante par

l'ajout d'une autre culture, non pas en remplacement d'une forme de pensée mais comme une possibilité de

comparaison de pensée. Une partie (première ligne) des universitaires lutte contre les problèmes de discrimination

proposant de donner à tous des chances sociales égales. Une autre partie des érudits (deuxième ligne)

inclut parmi les objectifs de l'éducation interculturelle l'élimination de la discrimination et la

l'amélioration de la compréhension interethnique et plaide pour que l'éducation interculturelle soit pour tous

les étudiants. Dans la seconde moitié des années 80, une nouvelle perspective est née en Allemagne concernant la

possibilité de spécialisation et de formation en éducation interculturelle : insertion de la discipline dans

les programmes de formation normale des enseignants ont cherché à mettre l'accent sur la capacité de connaître

interagir de manière appropriée avec tous les élèves.

MULTICULTURALISME EN AFRIQUE DU SUD

L'Afrique du Sud est une société diversifiée en termes de divisions raciales et ethniques, avec de nombreuses langues. A

une histoire de conflits violents entre groupes depuis la colonisation, à la fois dans la suppression des groupes

noirs par des colons blancs, dans la guerre entre la Grande-Bretagne et les Boers, dans la

répression des Noirs au 20ème siècle, et dans l'opposition armée à l'apartheid. C'est aussi une entreprise

économiquement très inégale, avec un coefficient de Gini passant de 0,68 à 0,77 de 1996 à

2001 (Schwabe, 2004). Bien que la diversité n'ait pas toujours été mise en avant comme un problème

centrale éducative, la compréhension de la manière dont elle doit être gérée a toujours informé le

politique.

ÉDUCATION NATIONALE CHRÉTIENNE


Le système d'apartheid avait sa propre approche de l'éducation, l'éducation nationale chrétienne. Dans

ce cadre, la philosophie éducative dominante était connue sous le nom de pédagogie fondamentale. C'est

il a souligné le rôle des "groupes culturels" dans des termes étroitement alignés sur les distinctions

de l'apartheid : « Une nation... est un groupe de personnes liées par certains liens, intérêts et
sentiments essentiels et communs pour former une unité consciente et spirituelle » (Du Plooy, 1982, p.

152). La nation "sud-africaine" "est historiquement liée à la civilisation occidentale" mais comprend à la fois

Afrikaans et Sud-Africains britanniques dans la "coexistence nationale". L'implication était que tous les

les groupes noirs (dans la formulation sud-africaine, Africains, métis et Indiens) étaient tout simplement au-delà

hors du pays.
Cette formulation était parfaitement cohérente avec les structures politiques de l'apartheid, grâce auxquelles

tous les Blancs étaient unis en une seule entité politique, tandis que les groupes africains étaient divisés entre

«homelands» nominalement indépendants, dans le langage du «pluralisme». L'approche a essentialisé la

culture; bien que tous les Blancs fussent regroupés au sein d'une même entité, tous les groupes noirs étaient

divisé à la fois conceptuellement et administrativement en départements éducatifs distincts. Contrairement à

d'approches qui ne reconnaissent pas la diversité, la Pédagogie Fondamentale a fortement

a souligné la diversité en termes de race et d'ethnie, dans le cadre d'un engagement chrétien incontesté,

en ignorant des questions telles que la classe.

Un deuxième élément était l'accent mis sur l'autorité de l'éducateur sur l'enfant. Cette autorité était

présenté comme intrinsèquement bon, avec peu de reconnaissance de ses limites (par exemple,

voir Du Plooy, 1982). Cette autorité venait à son tour de Dieu.


décrit comme « il » et est doté de valeurs masculines : « Il révèle une certaine fermeté de caractère et une constance

dans sa vie. Ses liens avec une communauté en tant que communauté culturelle et religieuse lui confèrent

pouvoir réservé et tranquillité» (Du Plooy, p. 144). Par conséquent, il y a une hiérarchie qui descend de Dieu vers le haut

à l'élève, l'éducateur étant le principal émetteur des normes.

Ce rapport d'autorité se reflétait aussi dans le rapport entre les races, dans la conviction

nationaliste afrikaner que "l'homme blanc" en Afrique avait pour rôle de diriger les noirs non éclairés

vers une vie meilleure. Un éducateur qui a grandi avec ces convictions l'a exprimé ainsi : « Notre

mission pieuse était de sauver l'Afrique de l'autodestruction. La seule façon d'y parvenir

La tâche divine était de civiliser l'Afrique pour les Africains. Ils avaient besoin de nous. Nous

nous étions donc les supérieurs et ils étaient les inférieurs : nous les maîtres et eux les esclaves, nous les assertifs et eux

le soumis » (Delport, 2005, p. 211).

A l'exception des universités blanches anglophones plus libérales de l'époque, plus en


au contact des tendances internationales, la pédagogie fondamentale a imprégné toutes les formations

des enseignants en Afrique du Sud. Diplômés afrikaners blancs qui ont appris cette philosophie

ils dotaient en personnel les facultés d'enseignement et les établissements de formation pour étudiants noirs. Le

le sens de la hiérarchie et de l'autorité était omniprésent, voire extrême. Dans les établissements d'enseignement
des enseignants pour les étudiants africains, les châtiments corporels étaient encore pratiqués dans les années 1980

(Morrow, Maaba & Pulumani, 2002).

FREIRE ET L'ÉDUCATION POPULAIRE


En opposition radicale, les leaders de la lutte contre l'apartheid ont cherché une philosophie éducative qui

correspondait à son engagement libérateur. Freire a fourni à la fois la philosophie et les moyens. Le clair

la division dans ses premières œuvres entre «oppresseur» et «opprimé» faisait écho à la division de la société

entre blancs et noirs. Le mouvement a affirmé l'identité noire, c'est-à-dire tous les groupes racialement

opprimés, dans une approche largement socialiste.

Lors de son procès en 1976 pour terrorisme, Biko a parlé de son implication dans la pièce

de l'alphabétisation freireenne et l'importance de la conscientisation pour le Mouvement (Biko,

1988). La Conscience noire n'a pas mis l'accent sur les différences culturelles entre les Africains, en

de couleur ou indienne en Afrique du Sud, mais a affirmé des caractéristiques communes de culture et

conscience des opprimés et définie comme un problème clé à surmonter, et non comme une différence

culturelle, mais la conscience intériorisée commune de la soumission. La diversité a été donnée pour

à prix réduit ; le problème rencontré n'était pas la différence, mais l'oppression. Les blancs que oui

engagés dans la lutte étaient les bienvenus.

L'influence de Freirean s'est également étendue au mouvement éducatif connu sous le nom d'éducation populaire.

Cette approche a été adoptée par le United Democratic Front, le mouvement populaire aligné

avec l'ANC à la fin des années d'apartheid. Dans ce mouvement, le "Peuple" était considéré comme "tous

sections de la communauté opprimée et tous ceux qui détestent l'apartheid » (Zwelakhe Sisulu, en

Machamba, 1990, p. 4). Cette formulation reconnaissait qu'il existait différents groupes divisés par race et

classe sociale, qui pourraient tous être réunis dans le mouvement anti-apartheid, sous la houlette du

classe ouvrière noire.

NAISSANCE DE LA NATION ARC-EN-CIEL


L'héritage dominant de la lutte contre l'apartheid est la constitution sud-africaine. C'est hautement

progressiste et interdit la discrimination contre les personnes fondée sur la race, le sexe, l'orientation

capacités sexuelles, linguistiques et physiques, ainsi que d'autres identifiants. Parmi les principes directeurs de la version révisée

National Curriculum Statement (Department of Education, 2004) il y a la justice sociale, un


environnement sain, droits de l'homme et inclusion. Ces principes ont des implications évidentes sur les façons de

dont la diversité est gérée, bien qu'ils n'engagent pas eux-mêmes le système éducatif sur une diversité particulière

formulation.

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