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Poterie d’OULJA Année universitaire 2023/2024 MSIT

Plan

Introduction

Partie I : Concepts fondamentaux et contexte

1. Patrimonialisation
2. Produits du terroir
3. Artisanat
4. Poterie

Partie II : Processus de patrimonialisation et implications

1. Analyse des données


2. Discussion
3. Processus de patrimonialisation de la poterie
4. Impact de la patrimonialisation de la poterie

Conclusion

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Introduction

Le marketing et les patrimonialisations sont deux concepts primordiaux dans l’attractivité


touristique ces deux éléments ont le même objectif. La patrimonialisation, en tant que processus de
préservation et de mise en valeur du patrimoine culturel, historique et naturel, joue un rôle fondamental
dans la création d'une identité locale authentique. Parallèlement, le marketing, en utilisant des stratégies
narratives et promotionnelles, contribue à façonner la perception de cette identité, tant au niveau local
qu'auprès des visiteurs potentiels.

Dans le contexte de l'attractivité touristique, la patrimonialisation crée des expériences mémorables en


préservant des sites historiques, des traditions et des éléments culturels uniques. Cela offre aux visiteurs
une immersion authentique, suscitant leur intérêt pour des expériences riches en histoire. Parallèlement,
le marketing agit comme un puissant vecteur de communication en présentant la destination comme un
lieu à découvrir et à apprécier, renforçant ainsi l'attrait touristique

En ce qui concerne les produits du terroir, la patrimonialisation contribue à préserver les méthodes de
production traditionnelles, les ingrédients locaux et les recettes ancestrales. Cette valorisation de
l'authenticité renforce l'identité distinctive des produits du terroir. Le marketing, quant à lui, met en
avant ces liens avec le patrimoine culturel, racontant des histoires captivantes qui ajoutent une valeur
perçue aux produits du terroir.

Pour bien comprendre bien ce phénomène et leur impact ainsi que leur avantages et inconvénients sur
nous avons procède à une étude de cas sur le produit terroir « poterie » qui est un des éléments artisanaux
marocaine qui a une très grande histoire sur le plan nationale et qui représente la Maroc autant qu’un
patrimoine mais malheureusement cet élément n’a pas une valeur ainsi que on a commencé a sentir la
disparition de ce produit au premier temps nous remarquons l’absence de l’artisan jeune ce qui incite à
tirer la cloche d’alarme sur l’extinction de cette richesses patrimoniale .

Cette étude vise à explorer de manière approfondie la symbiose entre la patrimonialisation, le marketing
ainsi que les produits du terroir, en mettant l'accent sur leur impact conjoint sur l'attractivité touristique
et le développement économique local. Les objectifs spécifiques consistent à analyser comment la
patrimonialisation influence la préservation des traditions locales et artisanale, et comment ces éléments
peuvent être stratégiquement intégrés dans des campagnes marketing. De plus, l'étude se propose
d'évaluer comment cette valorisation du patrimoine culturel matériel contribue à la perception des
produits du terroir, renforçant leur authenticité et leur attractivité auprès des consommateurs et des
visiteurs.

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Donc d’après tout cela nous cherchons à identifier les meilleures pratiques en matière de marketing et
de promotion des produits du terroir, offrant ainsi des recommandations pratiques pour les acteurs
locaux, les artisans et les décideurs souhaitant maximiser les bénéfices économiques et culturels de leur
patrimoine, Ainsi que la valorisation de ce dernier.

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Partie I : Concepts fondamentaux

I. Patrimonialisation
1. Définition du concept
La patrimonialisation est un processus qui est basée en premier temps sur un éléments naturel ou
culturel est la façon de le rendre en fin de l’exercice un patrimoine nationale ou internationale et qui
peut être une attractivité touristique et au même temps il peut contribuer dans le développement de
secteur touristique.

Aussi La patrimonialisation peut être définie comme le processus par lequel des éléments de la culture
ou de la nature deviennent, à un moment donné de l’histoire des sociétés, investis de la qualité de bien
patrimonial digne d’être sauvegardé, mis en valeur au profit des générations actuelles et transmis aux
générations futures. Il s’agit d’un fait universel nouveau tant par son ampleur sans précédent que par les
enjeux qui le sous-tendent. C’est aussi un fait contemporain propre aux sociétés d’aujourd’hui travaillées
en profondeur par des changements inédits dans l’histoire de l’humanité.

2. Objectifs de patrimonialisation
Parmi les objectifs de rendre un élément un patrimoine est :

 Conservation et préservation : Assurer la protection physique et intellectuelle du patrimoine pour


les générations présentes et futures.
 Valorisation culturelle : Mettre en valeur le patrimoine en tant que composante importante de
l'identité culturelle d'une communauté, d'une région ou d'un pays.
 Tourisme culturel : Promouvoir le patrimoine comme une attraction touristique, générant des
bénéfices économiques tout en sensibilisant le public à son importance.
 Participation communautaire : Impliquer les communautés locales dans la préservation et la
gestion du patrimoine, en reconnaissant leur rôle crucial et en respectant leurs savoirs et pratiques
traditionnels.
 Diplomatie culturelle : Utiliser le patrimoine comme un outil de diplomatie, favorisant l'échange
culturel et la compréhension mutuelle entre les nations.

3. Les enjeux de patrimonialisation :


 Déséquilibre entre la transmission intergénérationnelle et intragénérationnelle du
patrimoine : Il s’agit d’abord de trouver un équilibre dans le temps entre les générations futures et
présentes ainsi qu’un équilibre d’équité au sein des générations présentes, c’est-à-dire entre
catégories socio-économiques et entre consommation élitiste et populaire du patrimoine.

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 L’équilibre dans l’espace : On parle ici d’un équilibre entre appropriation des communautés
locales et appropriation mondiale des conséquences positives et négatives de la mise en patrimoine.
Il faut trouver un équilibre entre le patrimoine mondial en tant que propriété de tous et un patrimoine
ancré sur un territoire dont la propriété appartient à la population locale. Si la localisation d’un
patrimoine n’a que des externalités négatives pour les communautés locales et que la population
mondiale en retire tous les bénéfices, les incitatifs de préservation ne seront pas élevés pour la
population locale
 Les finalités économiques et culturelles. L’équilibre entre ces deux finalités constitue un autre
enjeu important. Des conflits potentiels peuvent affecter l’équilibre entre utilisation économique et
utilisation culturelle du patrimoine entre valorisation et destruction de la culture locale. En fait, il
est quelquefois difficile de départager les finalités économiques de celles qui sont culturelles. Entre
le développement touristique qui impose souvent une folklorisassions de la culture locale aux dépens
de la communauté locale et le développement touristique qui permet de développer
économiquement un territoire, il doit y avoir un équilibre. Par ailleurs, les populations locales ou
autres qui participent peuvent récolter une satisfaction qui n’entre pas dans le calcul économique,
mais qui contribue au bien-être.
 La biodiversité culturelle : cette diversité sont complémentaires. La protection de la biodiversité
doit passer par la reconnaissance entre le bien-être des peuples autochtones et celui des
communautés locales. La sauvegarde ainsi que la diffusion des connaissances traditionnelles des
peuples autochtones est un autre enjeu important qui permet d’atteindre un équilibre entre ces deux
types de diversité et le maintien du patrimoine lié à la biodiversité.

4. Processus de patrimonialisation
Pour rendre un éléments un patrimoine il doit passer par plusieurs étapes qui sont déroulent selon un
processus non linéaire mais itératif parmi ces étapes en trouve :

1) Sélection : cela se fait à partir de la découverte de la valeur de ce patrimoine et d’une autre


manière c’est la reconnaissance de l’intérêt qui porte l’objet par un groupe de spécialiste ou
par la population locale et qu’ils auraient une conscience de le garder et le protégé.
2) Justification : cette étape permet par la suite de repositionner l’objet dans son contexte Par
conséquent, lors du passage à l’étape supérieure, l’objet se construit, évolue sous l’effet des
échanges et de la confrontation des représentations, ce qui modifie ainsi son statut ou d’autre
manière les raisons qui vont nous laissons dire que cette élément un patrimoine et qu’il a
une valeur.
3) La conservation : c’est le fait de modifier l’état de cet élément pour qu’il puisse rester le
plus long durée cette étape Elle recouvre à la fois des opérations de préservation, de

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restauration et de réhabilitation. C’est ici dont on parle sur l’obligation de conservation ou


de sauvegarde ainsi que l’obligation de le mettre à la disposition c’est-à-dire le rendre autant
qu’un « bien commun ».
4) Expositions : donne les moyens de présenter le bien au public et lui offre ainsi une
reconnaissance sociale C’est à ce moment-là qu’une connexion est faite avec le tourisme.
Ainsi que dans cette étape on peut parler sur les mesures de l’obligation de transmettre aux
générations futures.
5) Valorisation : c’est à ce point donc on peut dire qu’on a arrivés a rendre ce bien un
patrimoine qui est valoriser, est qui peut au fil de temps avoir une valeur internationale est
par ce processus on peut dire que on a assuré la continuité de ce bien dans le temps et établir
un relation durable entre le passé et le future depuis le présent.

Et tout cela passe par l’appropriation qui est un enjeu fondamental dans le processus de
patrimonialisation. C’est grâce à eux qu’on a pu extrait ces questions qui nous a aider à avoir ce
processus. Tel que Qui sélectionne ? Dans quels intérêts ? Selon quel processus ? etc. L’appropriation,
en filigrane du processus de patrimonialisation, prend alors toute sa signification de fait, les étapes de la
patrimonialisation peuvent être sources d’accords collectifs tout comme de conflits.

II. Produit terroir


1. Définitions de produit terroir :
Tableau 1 Produits de terroir

Produits terroir Ils se caractérisent par une réelle originalité liée au Ricard, 1994
milieux local comprenant les caractères physiques du
terroir et des contraintes de fabrication importantes. Le
produit est spécifique à 1'aire géographique dont il est
originaire et il apparait impossible aux intervenants
d'autres régions de fabriquer exactement le même
produit de cette région
Produits terroir Regroupent tout produit alimentaire, transformé ou non, Lagrange, 1997
portant un signe de qualité ou non, ayant un lien avec le
terroir tangible ou non, déclinant une identité
géographique ou non étant récent ou ancien, qui
bénéficient auprès des consommateurs, de par sa
dénomination et la communication qui soutient sa
commercialisation, d’une image terroir

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Les produits de Tous les produits commercialisés quel que soit leur Conseil national
terroir mode de commercialisation dont la fabrication des arts culinaires
traditionnelle est liée à la transmission de savoir-faire de
génération en génération,
Qui sont attachés à une zone géographique quelle que
soit à 1'échelle ou le type de zone (urbain, rural), qui
bénéficient d`une certaine notoriété, qui sont stables
dans leurs dénominations et techniques de fabrication et
qui se caractérisent par un savoir-faire particulier sur au
moins un des maillons de la chaine de fabrication
Source : ILBERT, TEKELIOGU ET TOZANLI (2009)

2. Les enjeux de produits terroir


 Enjeux culturel et biologique :

Les produits locaux sont porteurs de diversité culturelle, c'est-à-dire des histoires individuelles et
collectives, des coutumes Les savoirs traditionnels ancestraux distinguent chaque terroir et permettent
d'identifier la relation d'un terroir à un autre.

Les produits locaux dépendent donc de la manière dont ils sont produits, des connaissances et des
pratiques employées, que les techniques associées à la culture sont à la base de sa spécificité. En effet,
cette connaissance est plus

Également considéré comme des objets de conservation, des éléments du patrimoine qui doivent être
protégés, mis en valeur et protégés L’intérêt porté aux savoir-faire peut aussi être expliqué par le fait
que la valorisation des produits locaux à travers une procédure de qualité permet de conserver des
emplois ruraux et met en valeur des compétences locales Ces savoir-faire incitent à attribuer à ces
systèmes de production des produits du terroir une dimension culturelle, patrimoniale ou touristique.

Le terroir se caractérise également par une biodiversité, valorisée par le savoir-faire. L’enjeu du terroir
est que ces savoir-faire conservent les sols contre l’érosion, les inondations et la sécheresse ? En effets
les défis du terroir est double, le premier est d’assurer l’alimentation et les revenus des résidents locaux.
Ainsi que la Commercialisation de ces produits. Cela passe par l'étiquetage, rendant ces produits locaux
authentiques, originaux et typique. Deuxièmement, minimiser les risques grâce à une gestion contrôlée
de l’eau et à la diversification des cultures.

 Enjeu liée au développement durable :

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Selon la Commission française du développement durable a défini « le terroir comme une entité
territoriale dont les valeurs patrimoniales sont les fruits de relations complexes et de longue durée entre
des caractéristiques culturelles, sociales, écologiques et économiques ». à l’opposé des espaces naturels
où l’influence humaine est faible, le terroir est déterminé par une relation particulière entre les sociétés
humaines et leurs habitats naturels qui a façonné le paysage.

Réfléchissez-y sous un certain angle Partout dans le monde, ils protègent la diversité biologique, sociale
et culturelle conformément aux objectifs de développement.

Le développement durable donc un enjeu majeur pour les produits locaux. Au niveau économique,
comme mentionné précédemment, la promotion des produits locaux peut passer par la reconnaissance
et la labellisation de ces produits. Les produits leur permettront de vendre au niveau national et
international Sur le plan social et culturel, la diversité de ces produits reste un atout pour le
développement de la région. D'ailleurs il est important d’encourager la transformation et le
conditionnement locaux de ces produits. Enfin, concernant le pilier environnemental, on ne peut pas
assurer une continuité de ces produits sans penser à la protection et la gestion durable des ressources
naturelles.

 Enjeu touristique « tourisme durable »

Au niveau de cette enjeu on peut parler principalement l’agrotourisme qui est un élément indispensable
dans le tourisme rural c’est grâce à elle qu’on Promote au produits locaux ou produit terroir Cependant,
ces produits doivent être compétitifs au niveau du rapport qualité-prix. En plus, il faut prévoir des visites
au profit des touristes au lieu de la production et de la transformation de ces produits. Dans ce cadre, on
peut parler de l’agrotourisme. On gros ce concept englobe les activités touristiques en lien avec
l’exploitation agricole. Les composantes de l'agrotourisme sont les producteurs et leurs produits, leur
transformation et leur commercialisation et des activités qui peuvent s'y ajouter. Il s'agit donc de visites
et d'activités réalisées dans l'environnement agriculture, gérée par des agriculteurs et d'autres travailleurs
locaux.

Ainsi pour protéger et développer les produits de terroir l’état marocain a instaurée au niveau de leur
programme de 2008 de plan Maroc vert une stratégie qui vas servir à développer et valoriser ces produits
locaux

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Tableau 2 Processus de valorisation des produits de terroir

acccompagement
distribution
des platformes compagne de
moderne et appui
groupemments logistiques et communication
aux efforts de
producteurs des commerciales institutionnelles
labellisations
Produits terroir

3. Mise en tourisme de produits terroir


A. Importance de mise en tourisme dans la préservation des produits terroir
La mise en tourisme des produits du terroir revêt une importance significative dans la préservation de
ces produits et contribue à plusieurs niveaux que ça soit au niveau social économique et même
environnementale.

Conservation de la Culture Locale : est cela en attirant les touristes vers les régions productrices, ainsi
que la mise en tourisme contribue à la préservation des traditions locales, des savoir-faire artisanaux et
des pratiques agricoles traditionnelles.

Soutien aux Producteurs Locaux : en promouvant les produits du terroir auprès des touristes, on
stimule la demande locale. Cela peut aider les producteurs locaux à maintenir et développer leurs
activités, contribuant ainsi à la survie des exploitations agricoles familiales et à la préservation de la
biodiversité.

Diversification Économique : il peut constituer une source de revenus supplémentaire pour les
communautés locales. Cela permet de diversifier les sources de revenus au-delà de la seule production
agricole, réduisant ainsi la dépendance à une seule activité économique.

Sensibilisation à la Durabilité : Le tourisme axé sur les produits du terroir offre une plateforme pour
sensibiliser les visiteurs à la durabilité, à la préservation de l'environnement et à l'importance de
consommer de manière responsable et même l’éco-tourisme impact sur les produits terroir.

Promotion de l'Identité Régionale : La mise en tourisme des produits du terroir renforce l'identité
régionale en mettant en avant les spécificités culinaires et culturelles d'une région. Cela contribue à
renforcer le sentiment d'appartenance des habitants à leur territoire en prennent par exemple l’exemple
de l’arganier qui a devenu une image de ainsi qu’un produit lié a la région de sud c’est-à-dire Essaouira
agadir …

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Conservation des Paysages : Les régions axées sur le tourisme des produits du terroir ont souvent des
paysages pittoresques. La préservation de ces paysages est essentielle pour maintenir l'attrait touristique,
incitant ainsi à la conservation des terres agricoles et des espaces naturels dans ce cas en peux parler sur
le cas de taliouine qui est une région connue par le safran qui est un produit local de la région

B. Le processus de mise en œuvre de produits terroir :


1) Identification des Produits du Terroir dans la première étape dans ce processus de mise en
tourisme de produits terroir c’est l’identification du produit qui va attirer le visiteur ou le touriste
a cette région ainsi que ce produit ça peut être un produit alimentaire, artisanaux ou d’autre
produits comme celle de produits cosmétique.
2) Analyse du Terroir : une analyse du terroir, en mettant en évidence les caractéristiques
géographiques, culturelles et historiques qui influencent la production des produits locaux aussi
on doit avoir une analyse sur l’aspect de durabilité qui représente un élément important dans
cette phase de productivité ou de servuction.
3) Mesure de l'Impact : on propose des indicateurs de performance pour mesurer l'impact
économique, social et environnemental de cette mise en tourisme des produits du terroir.
4) Partenariats Locaux : L’identification et établissements des partenariats avec les producteurs
locaux c’est-à-dire intégration de la population dans la productivité est cela par la création des
coopératives aussi que la création des circuits touristique qui s’articule sur le produit local ou
des festivals qui seront dédiée ou leur thématique sera basée sur le produits locaux prenons par
exemple le festival des roses de KELAAT MEGOUN.
5) Création d'une Offre Touristique : concevons des expériences touristiques autour de ces
produits, comme des visites de fermes, des dégustations, des ateliers de fabrication, en
collaborons avec les parties prenantes.
6) Communication et Marketing : le développement des stratégies de communication et de
marketing pour promouvoir ces offres. Cela peut inclure des campagnes publicitaires, la création
de sites web, l'utilisation des réseaux sociaux c’est-à-dire la digitalisation de ces produits qui
vas servir a augmenter l’image de marque pour le produits et de la vente même aussi la
participation dans des salons de culture ou de tourisme pour faire découvrir les participants le
produits ainsi que la région connue par ce produits cela va influencer sur le produits et le
territoire au même temps.
7) Formation et Sensibilisation : on assure que les acteurs locaux impliqués dans cette démarche
comprennent l'importance de la qualité, de la durabilité et de la préservation de la culture locale
et qu’ils ont même bénéficier d’une formation sur le produit local on donne l’exemple de
l’arganier qui est un produits terroir phare et réussi c’est-à-dire que les femmes qui travaillent
sur l’argan profite en premier temps d’une formation sur le produits avant de commencée a
travaillée ce qui donne a ces femmes une expérience et une connaissance sur ce qu’ils faisaient.

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III. Artisanat
1. Définition du concept
L’artisanat, est la création des produits ou des objets grâce avec un savoir-faire particulier,
autrement dit ; c’est la fabrication manuelle des objets décoratifs par une main d’œuvre locale ainsi que
des matériaux et des outils traditionnels. Les artisans travaillent souvent comme des indépendants, il
exerce leur métier d’une manière autonome, comme aussi pour des petites entreprises ou bien des
coopératives… L'artisanat comme métier repose sur l’expertise ce qui fait appel aux artisans à acquérir
des compétences approfondies, et cela par l'apprentissage, ainsi que ces compétences se développe au
fil du temps, jusqu’à la maîtrise du métier ce qui va aider à le transmettre d’une génération à autre. Dans
l'ensemble, les artisans sont souvent polyvalents et impliqués dans plusieurs aspects du processus de
transformation de ces objets, depuis la conception initiale jusqu'à la commercialisation finale de leurs
créations, cela contribue à la singularité et à la qualité des produits artisanaux.

L’artisanat, généralement est un domaine qui englobe une large gamme des autres domaines, tels que
poterie, verrerie, céramique, tissage, broderie, …et biens d’autres, gravitant chacun de sa propre
manière. Il se distingue par sa diversité mais aussi par son caractère unique de la personnalisation et
qu’il est souvent fait à la main. Les produits de l’artisanat incluent une variété d’articles or que les
domaines tels que les bijoux les vêtements et les objets décoratifs, avec des méthodes personnalises, et
la définition spécifique de ces produits, selon l’Unesco « On entend par produits artisanaux les produits
fabriqués par des artisans, soit entièrement à la main, soit à l'aide d'outils à main ou même de moyens
mécaniques, pourvu que la contribution manuelle directe de l'artisan demeure la composante la plus
importante du produit fini... La nature spéciale des produits artisanaux se fonde sur leurs caractères
distinctifs, lesquels peuvent être utilitaires, esthétiques, artistiques, créatifs, culturels, décoratifs,
fonctionnels, traditionnels, symboliques et importants d'un point de vue religieux ou social ». Alors
d’après cette définition on peut bien saisir les caractéristiques des produits artisanaux, ainsi que leur
mode de production qui se base sur le savoir-faire de l’artisan.

L'artisanat, globalement joue un rôle primordial dans la préservation des traditions culturelles, comme
il peut être associé à des pratiques respectueuses de l'environnement et la chose la plus importante est
concernant la transmission des compétences manuelles, ainsi que la contribution à la diversité culturelle
qui reflète les particularités à chaque région.

En effet, ce qui valorise le secteur plus, c’est plutôt la qualité et la créativité offerte par des artisans à
travers leurs produits qui sont valorisés par cet échange humain, or que ça, les produits artisanaux offrent
toujours une garantie de posséder à un objet unique, ce qui fait différencier ces produits par rapport aux
autres. Alors que les objets artisanaux doivent concurrencer les produits industriels, qui essayent
d’imiter l’apparence de l’artisanat, d’après ce qu’ils offrent davantage comme faible cout… L’artisanat

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alors c’est l’opposition des productions industrielles, et cela se traduit par les techniques manuelles et
spécifiques des artisans.

Le secteur offre une gamme de métiers, qui est extrêmement diversifié, elle domine des métiers de la
céramique, du bois, artisanat culinaire, artistique ou de la construction…et plusieurs autres métiers qui
font partie de cette diversité, et chaque métier se distingue par ses propres compétences des artisans, qui
sont que ça soit manuelles, en termes des matériaux ou bien en communication. Et pour généraliser, le
secteur de l’artisanat a connu un développement, influencée par les différents changements, et cela à
travers le temps et les siècles, pour garantir une transmission des savoirs faire aux générations futures,
afin de préserver les traditions de chaque région.

Le Maroc est un pays de l’artisanat, il est connu par sa richesse culturelle artisanal hérité du passé, tels
que les objets décoratifs, les bijoux et les habillements… Ces éléments nécessitent une main d’œuvre et
divers matériaux et outils qui sont souvent traditionnels. Chaque région du Royaume se caractérise par
ses propres spécialités artisanales qui sont influences par l’histoire et les ressources locales et
géographique, reflètent la diversité culturelle du pays.

Les tapis marocains : les tapis traditionnels représentent un élément essentiel de la gamme des produits
artisanaux marocains, ce type d’artisanat s’est opérée selon deux lignées ; la première est celle du milieu
urbain, ce sont les tapis qui sont fabriqués dans des villes comme Fès, Rabat…qui font d’une inspiration
orientales, la deuxième est celle de la tradition berbère ; le tapis amazigh avec ses graphies de l’art et
ses motifs caractéristiques qui reflète le monde intérieur de la femme berbère.

Les habits et les bijoux traditionnels : Ces éléments se diffèrent en fonction des régions et des
catégories, ils sont transmis d’une génération à une autre comme ils représentent l’histoire et l’héritage
du pays, afin de contribuer à la préservation de la richesse culturelle du pays, les bijoux et les vêtements
traditionnels au Maroc représente une empreinte de la tradition ancienne et du savoir-faire traditionnel
qui se traduit par le Caftan, Djellaba qui peuvent être agrémentes par des broderies ou des tissages ainsi
que le Tarbouch… comme des habilles. Et les joailleries et les bijoux traditionnels qui font un mélange
d’artisanat de style et de créativité qui sont aussi un symbole culturel du pays.

La céramique et la poterie : Ils jouent un rôle dans l’expression culturelle et artistique à la capitale, les
poteries sont influencées par les amazigh et les andalous, la même chose pour la céramique. Qui se
présente avec ses couleurs qui se varient d’une région à autre ; ses motifs jaunes à Safi, verts à Meknès
et bleus à Fès. Pour la ville de Safi, elle offre des poteries véritablement uniques, ainsi que l’Oulja, la
nouvelle cité de l’artisanat à Salé qui ambitionne de devenir un pôle touristique d’excellence, il abrite
des ateliers de potiers aussi que des artisans créant une variété d’objets en poterie et en céramique.

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2. L’artisanat marocaine en chiffre :

L’artisanat affiche une progression de 16% à l’export durant les huit premiers mois de l’année
2022. Sur cette même période le chiffre d’affaires des exportations des produits dans ce secteur s’élève
à plus de 636,22 millions de dirhams contre 550,78 millions de dirhams à la même date en 2021. Par
famille de produits, les exportations de la poterie et pierre sont en première place en termes de chiffres
d’affaires réalisant plus de 198,10 millions de dirhams à fin août marquant à cet effet une croissance de
28% par rapport à la même période de l’année dernière, soit une part de marché de 31%. La deuxième
place revient aux exportations de tapis qui atteignent 129,86 millions de dirhams, en hausse de 106%
par rapport à fin août 2021, avec une part de marché de 20%. Quant aux exportations de vanneries, elles
sont troisièmes dans ce classement avec un chiffre d’affaires de plus de 98,77 millions de dirhams, en
augmentation de 38% comparativement à la même période en 2021, soit une part de marché de 15%.

Pour leur part, les exportations des vêtements traditionnels arrivent quatrièmes avec près de 92,70
millions de dirhams de chiffres d’affaires réalisés durant les huit premiers mois de l’année 2022, ce qui
représente une part de marché de 15%. Par pays de destination, les États-Unis sont en tête avec plus de
238,10 millions de dirhams à fin août 2022, en hausse de 55% comparé à fin août 2021 et réalisant une
part de marché de 37%. En deuxième place, les exportations des produits d’artisanat vers la France
s’élèvent à plus de 94,58 millions de dirhams, en très légère croissance (+ 1%) par rapport aux huit
premiers mois de l’année 2021 enregistrant une part de marché de 15%.

3. Rôle de l'artisanat dans la transmission des savoir-faire traditionnels

Comme tout autre forme de patrimoine culturel immatériel, le but essentiel de la valorisation et
de la sauvegarde des savoir-faire liés à l’artisanat consiste généralement la transmission de ces dernières
aux générations futures, afin de la continuité de ces savoirs et que l’artisanat soit pratique aux seins des
communautés futures, aussi que la préservation de leur identité culturelle. Dans le cadre du succès de
cette transmission, l’artisanat aide à préserver les compétences manuelles des artisans aussi que leur
expertise. Et pour bien assurer cette continuité, les artisans considère l’artisanat comme un héritage qui
devra être transmis à leurs enfants ou autres, dans le cadre de la transmission des connaissances et des
valeurs.

L’artisanat, alors on peut la considérer comme un facteur qui représente l’identité culturelle, grâce à ce
qu’il représente comme pratiques et techniques préserves, et même transmises d’une manière de plus ou
moins informelles par des artisans, et cela par la bonne compréhension des matériaux et des outils qui

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font partie de la production. Tout ça, peut bien expliquer le rôle primordial que l’artisanat joue dans la
transmission des savoir-faire en gardant l’aspect culturel de chaque communauté, puisque chaque région
a ces propres techniques, et ces dernières sont toujours influencés par son histoire et ses besoins.

En effet l’artisanat et la transmission des savoirs faire, sont deux éléments directement liés, et cela se
traduit non pas par les produits tangibles mais plutôt par des éléments intangibles aussi, tels que l’identité
et la richesse culturelle. En contrepartie cette transmission peut facer des obstacles qui peuvent affecter
cette opération, généralement ils sont liés aux changements qu’une communauté peut connaitre. Alors
il est bien de faire reconnaitre la valeur de l’artisanat, la promouvoir, et surtout, sensibiliser à son
importance qui se manifeste à travers une préservation des savoir-faire afin de les transmettre aux
générations futures. Et dans le cadre de cette transmission qui se fait par l’un des artisans à ces membres
de famille ou leurs communautés, aident bien à établir un lien direct entre les générations, et cela dans
le cadre de la conservation de ces anciennes techniques de fabrication, de l’identité aussi puisque les
produits de l’artisanat représentent un élément du patrimoine culturel.

Ce secteur continue de jouer un rôle primordial dans la préservation de l’identité culturelle, l’artisanat
au Maroc serve un lien entre les générations par la transmission des savoirs faire soit entre des membres
de famille ou de la communauté pour former les générations futures et aussi pour assurer la continuité
des pratiques des métiers artisanaux. L’artisanat, alors contribue à préserver un art et un métier qui
reflète la diversité et la richesse culturelle du pays. Ajoutant que cette transmission consiste non
seulement les artisans mais ça contribue aussi à l’économie de chaque région en créant des emplois et
en stimulant aussi le tourisme artisanal, ainsi que la promotion de l’authenticité et le renforcement
culturelle.

IV. La poterie
1. Histoire et évolution de la poterie

La poterie est une forme d'expression artisanale liée à l'histoire et à la culture, elle représente un
artisanat durable qui a pu s’évoluer et se développer au fil du temps, tout en préservant ses racines
traditionnelles, elle englobe des objets façonnés de l’argile, afin d’impliquer une décoration ou bien la
création des objets et des articles tels que des vases…

Son histoire est riche et variée, il a traversé des siècles et des continents, depuis l’avènement des
premières poteries, jusqu’aux les innovations et les avancées modernes, la poterie a connu une évolution
remarquable avec une manière spectaculaire. Alors pour les premières poteries, leurs apparitions
remontent à la période néolithique qui est une période ou l’élevage et l’agriculture occupent une grande
place des hommes. L’homme à cette époque-là a découvrit une solution pour conserver les aliments, qui

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est sous ses pieds ; la terre argileuse, qui est à l’état de pate près des cours d’eau, par la suite il façonne
des figurines, qu’il les laisse sécher sous le soleil ou à l’intérieur des grottes.

Il y’a plus de 1000 ans, le Maroc, avec les Maures, a connu l’installation des premiers fours à quelques
villes tels que Fès, Meknès, Safi et Marrakech, qui sont consacré à cet art, qui est la poterie et qui est
considéré comme une pure tradition marocaine qui se transmis d’une génération à autre. Alors il est
impensable d’explorer l’histoire du Maroc, sans se plonger dans sa poterie. La poterie marocaine est
animée par deux courants puissants ; D'une part, l'influence des Berbères imprègne profondément cet
art, apportant avec elles des techniques traditionnelles et des motifs emblématiques. D'autre part, les
influences hispano-mauresques ont tissé une toile complexe au sein de la poterie marocaine, apportant
des éléments distincts qui se manifestent dans les méthodes de fabrication et les motifs qui embellissent
les pièces en argile. Ces deux sources d'inspiration fusionnent harmonieusement, créant un héritage
marocain d'une richesse inégalée.

En effet, la poterie s’articule toujours autour des objets qui ont une utilité à la vie quotidienne, en
s’intéressant toujours à des tendances décoratives. Alors que son évolution au Maroc a connu un
équilibre entre son expression artistique et son utilité pratique dans la vie, cette transformation a marqué
son rôle au-delà de la simple utilité pratique. Elle a évolué pour devenir une forme d'art à part entière,
en capturant une imagination artistique tout en préservant son caractère fonctionnel.

Cette évolution a permis aux potiers marocains de créer un éventail diversifié d'objets, allant des pièces
traditionnelles aux formes et aux motifs contemporains, pour répondre aux goûts et aux besoins
changeants de la société.

Le début de la poterie marocaine était avec la production des objets utilitaires pour répondre aux besoins
pratiques et quotidiennes des communautés tels que les récipients de stockage… Au fur et à mesure que
la poterie évoluait, les artisans ont commencé à intégrer des éléments décoratifs, en perfectionnant leurs
techniques. Ce qui a abouti une diversification en termes des formes ce qui a marqué l’évolution de la
poterie au Maroc, en suivant aussi les tendances en matière de l’esthétique et le design, tout en préservant
la touche traditionnelle de chaque localités et régions.

Au Maroc, on peut bien distinguer entre les poteries citadines et rurales, ces distinctions se sont
influencées par des différentes cultures, chaque type porte sa propre histoire qui lui fait différencier à
l’autre. Pour les villes, les poteries les plus distingues au Maroc sont celles de Salé, Fès et Safi qui
offrent des pièces qui sont réputés par leurs motifs, leurs désignes complexes et couleurs vibrantes et
traditionnelles. Pourtant les poteries du nord du pays possèdent d’une élégance qui se présente par moins
de couleurs et des designs souvent moins simples. Et par la suite, elle vienne la poterie rurale qui est
axée sur l’utilité aussi que la simplicité à l’aide des techniques et des formes traditionnelles avec des
motifs moins élaborés. Ces distinctions régionales dans la poterie marocaine témoignent de la diversité

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culturelle du pays et de la manière dont les différentes régions ont préservé et développé leurs propres
traditions artisanales au fil des siècles.

La poterie au Maroc, son histoire, son évolution et ses distinctions régionales, reflètent la diversité
culturelle riche du pays, et comment chaque région a pu préserver et développer ses techniques
spécifiques en gardant ses traditions artisanales.

2. Importance de la poterie pour l’identité culturelle et l’artisanat local

La poterie est une tradition, qui est devenu un élément puissant de l’artisanat marocaine, et qui
contribue à la transmission de l’identité, la culture et l’histoire du pays d’une génération à une autre,
avec des créations qui étonnent par leur fonctionnalité et leur beauté. Alors que, cette transmission
occupe une place centrale dans cet art qui est la poterie. Et cette dernière, elle constitue un facteur de la
transmission des compétences, un héritage vivant, évoluant tout en préservant la culture. A travers ce
type d’artisanat, la création de chaque pièce, représente un témoin d’une histoire qui sera transmise par
la suite, et ce qui va donner une continuation et une perpétuation à cette magie. Et dans le cadre de cette
transmission, les maitres potiers jouent un rôle primordial en partageront leur savoir-faire au sein de
leurs ateliers, aussi que leurs compétences. Ces artisans de la poterie qui créent des pièces uniques en
utilisant des techniques traditionnelles offre une richesse culturelle qui représentent les locaux et pour
les visiteurs à découvrir.

3. Les étapes de la fabrication de la poterie


La patience est le mot exact qui peut bien défini la fabrication de la poterie, qui se prépare par les
artisans en quelques étapes, qui sont les suivants :

Préparation de l’argile : Avant que l’argile arrive aux mains des potiers, il faut qu’il subisse d’une
longue préparation, généralement l’argile est extraite des carrières locales. Les pierres de l’argile sont
concassées puis elles sont ramollies dans de l’eau pendant 24 heures pour avoir une pate détrempée qui
a besoin de l’air et au rayon du soleil, et mélangé par la suite pour obtenir une consistance homogène.

Façonnage : Dès que l’argile est préparée, le processus de façonnage commence avec le potier en
utilisant de tours. Et sur le tour, la forme s’allonge et se transforme de l’objet crée par le maitre.

Séchage : Apres une semaine de séchage à l’air libre, les poteries sont prêtes à subir leur première
cuisson, dans un four alimenter au bois sec à la température de 1000°, c’est de cette combinaison de
simples éléments ; l’argile, l’eau et le feu que va naitre la poterie.

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Émaillage : Après la première cuisson, certains potiers appliquent un émail pour ajouter une finition
brillante ou colorée à la poterie. L'émaillage peut nécessiter une deuxième cuisson à des températures
plus basses pour rendre les mailles transparentes.

Finitions : Après le refroidissement après la deuxième cuisson, les pièces peuvent être polies, cirées ou
vernies pour améliorer leur apparence et leur durabilité et les mettre en valeur.

Et puis ces produits finis sont prêts à être commercialisés.

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Partie II : Processus de patrimonialisation et implications


1. Analyse des Données

A. Présentation des résultats des entretiens avec les artisans potiers.


L’Oulja est un complexe artisanal emblématique de la poterie et la vannerie marocaines. En ligne
de mire du rapport réalisé par nos soins : les ateliers de poterie. Nous sommes allés à la rencontre des
artisans, qu'ils ont répondu à nos questions, pour bien comprendre et voir de près comment ils vivent.
On a déposé des questions direct et ouverte sur 4 Maâllems (professionnel de poterie), 3 ouvriers, et le
Directeur du complexe artisanal de l’Oulja (Driss SENTISSI), et leurs réponses étaient identiques.

Figure 1 Complexe artisanal L’Oulja

Q1 : La poterie est un art ancestral qui utilise des matières premières naturelles, telles que
l'argile, le sable, les colorants, etc. Est-ce que vous ne facez pas des difficultés pour trouver
ces matières premières qui sont souvent rares ?

R : La majorité des réponses soit des Maâllems, soit des ouvriers affirment que la
matière première utilisée pour la poterie reste l’argile qui est très abondante et qui
de plus, offre une qualité assez exceptionnelle de matière première.

Q2 : On sait que la production de la poterie est un travail manuel et fastidieux. Mais est ce que
cette production nécessite beaucoup de temps et d’efforts ?

R : les artisans et les ouvriers assurent que la production de cet art est très difficile
et nous a expliqué qu’il passe par des différentes étapes ce qui nécessite de patience
parce que la cuisson des pièces prend beaucoup de temps. Ce sont souvent des fours
traditionnels qui sont utilisés, il faut atteindre une température de 900°et cuire

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ensuite les poteries durant 6 heures. Les poteries sont ensuite refroidies avant d’être
décorées.
Et surtout l’argile prend des formes aussi diverses qu’infinies. Les artisans
commencent par la sécher, puis la concasser. Ensuite, la matière est pulvérisée et
imbibée d’eau avant de passer à l’étape du lissage. Elle est alors découpée en bandes
puis roulée. La matière est enfin prête pour être modelée.

Q3 : Quelle sont les difficultés que vous trouvez dans la commercialisation de cette produit
artisanal ?

R : Les professionnels de poterie souffrent sur la commercialisation de la poterie est


un défi pour eux. En effet, la poterie est un produit qui est souvent considéré comme
un produit de niche, la concurrence des produits industriels est très forte, et ces
dernières années, face à la commercialisation stagnante, il y a un déséquilibre
remarquable entre l’offre et la demande.

Q4 : Est-ce qu’il est difficile de faire une transmission de savoir-faire de ce métier artisanal
pour les jeunes ?

R : Les artisans nous ont démontré que le métier de potier est un métier ancestral
qui se transmet de génération en génération. La transmission du savoir-faire est un
problème récurrent dans de nombreux métiers artisanaux, dont la poterie. En effet,
les jeunes générations sont de moins en moins attirées par ce métier, qui est souvent
considéré comme un métier difficile et peu rémunérateur.

Q5 : Est-ce que vous avez toujours besoin de développement de la recherche et de l'innovation


pour améliorer la qualité et la compétitivité de la production ?

R : Les Maâllems certifié que la poterie est un métier artisanal qui nécessite un
savoir-faire et une expertise spécifiques. Les artisans potiers doivent maîtriser les
différentes techniques de fabrication de la poterie, telles que le tournage, la
sculpture, la décoration, etc… Pour avoir toujours un produit de qualité. Mais il faut
aussi qu’ils maîtriser les nouvelles techniques et de répondre aux attentes des
consommateurs

Q6 : Est-ce que Les POTERIES marocaines sont en effet confrontées à la concurrence


internationale, qui est souvent moins chères et plus facilement disponibles ?

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R : Le directeur de complexe a considéré que la concurrence internationale est l'une


des principales difficultés. Les poteries marocaines sont en effet confrontées à la
concurrence des poteries chinoises, qui sont souvent moins chères et plus facilement
disponibles.

Q7 : Est-ce que l'absence de marketing impact négativement cet art d'être connu et valorisé ?

R : les artisans nous ont prouvé que l'absence de marketing est également un grand
problème. La poterie de Salé est un art qui mérite d'être davantage connu et valorisé.
Cependant, les potiers marocains ont souvent du mal à faire connaître leur travail et
à le commercialiser.

Q8 : Est-ce que vous êtes satisfait de vos conditions de travail ?

R : les maâllems estiment que les conditions de travail sont également difficiles. Les
potiers travaillent souvent dans des conditions insalubres et dangereuses.
Ainsi, il a des ouvriez qui nous a expliqué qu’ils utilisent des différentes matières
pour la combustion : des pneus, des cartons, et parfois même des déchets
hospitaliers. Et c’est choquant et très dangereux. Ils ont estimé que la matière la plus
propre qu’ils peuvent utiliser dans la cuisson traditionnelle est les petites branches.

Q9 : Est-ce que l'urbanisme anarchique de la ville de salé menace les quartiers traditionnels où
se trouvent les ateliers de poterie ?

R : Mr. Driss Sentissi, nous a éclaircir que en particulier à Salé, les difficultés sont
encore plus grandes. La ville est en effet confrontée à un urbanisme anarchique qui
menace les quartiers traditionnels où se trouvent les ateliers de poterie. De plus, la
pollution de l'air et de l'eau est un problème majeur pour les potiers de Salé.

Q10 : Est-ce que vous avez déjà reçu un coup de main pour que votre travail soit facile ?

R : Le directeur du complexe artisanal de l’Oulja, nous a précisé par la remise de fours


à gaz livrés par le ministère du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de
l’Économie sociale. Mais il y a des artisans ont reçu ces fours gratuitement, mais, mais
que d’autres ont acheté ce four avec leurs propres moyens.

Q11 : Est-ce que vous êtes satisfait de cette aide de ministère ?

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R : 80% des artisans sont très satisfait et heureux par ces fours à gaz. Et ils élaborent
qu’il s’agit d’un mode de travail plus sain et plus pratique.
Par contre 20% ne sont pas satisfait, ils préfèrent de continuer avec ses fours
traditionnels car c’est comme ça qu’ils ont appris à travailler.

B. Interprétation des résultats.

D’après notre enquête on a consacré que, les potiers du complexe d’artisanat de « Al Oulja » de la
ville de Salé vivent dans des conditions de plus en plus difficiles et ce pour plusieurs raisons.

D’abord, à cause de la mauvaise commercialisation de leurs produits avec l’invasion de produits


céramiques venus d’ailleurs,

Ensuite à cause de la pandémie de Covid19. Leur situation s’est, en effet, largement détériorée en raison
de la stagnation de l’activité touristique.

En fin, avec l’avancée des travaux des grands chantiers d’aménagement du Bouregreg, il est devenu
inévitable de déplacer leurs petites boutiques et ateliers implantées sur la rive nord du fleuve depuis des
dizaines d’années. Selon plusieurs témoignages, cela risque de leur faire perdre leur source de revenu.

Dans ce complexe, tous les artisans ont la quarantaine ou la cinquantaine. Peu de jeunes. Et cela
s’explique par de nombreux jeunes Marocains ne s'intéressent plus à ce métier, ce qui entraîne une perte
de savoir-faire.

En plus que les grandes pièces demandent beaucoup plus de temps et d’énergie, et malheureusement ces
derniers, qui se sont habitués à créer leurs œuvres dans des conditions difficiles, marquées par
l’insuffisance des normes de sécurité et de prévention.

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Ici à Oulja, plusieurs d’artisans qu’on appelle communément “les maâllems” sont en compétition au
quotidien. Réalisant les mêmes produits, ils doivent chacun faire preuve de talent. Devant les vitrines
des magasins, il est difficile d’imaginer l’intense travail derrière les murs, pour répondre aux attentes
des consommateurs.

Dans cette enquête, on a constaté que les artisans et les ouvriers sont très heureux du coup de main qui
est livrés par le ministère du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Économie sociale
même si qu’il y a des professionnels de poterie qui ne sont pas encore convaincu par les fours à gaz

« Al Oulja » est l’un des plus anciens complexes de céramique et d’artisanat au Maroc où travaillent une
centaine de personnes. Il est connu, notamment, pour la production et la vente de récipients en poterie
et de vases, et d’autres produits d’artisanat en bois, en fer, et autres. C’est pour cela à notre avis, puisque
la commercialisation de la poterie est inactive dans cette complexe, donc cette activité est faire face à
une commercialisation stagnante, c’est-à-dire la solution la plus efficace et le besoin le plus pressant
pour remédier cette situation , il est urgent de mettre en place un plan de commercialisation rigoureux
en vue de palier au déséquilibre remarquable entre l’offre et la demande, et ce via la mise en place de
galeries nationales dans lesquelles les artisans exposent leurs produits à un public plus large et de faire
connaître leur art à l’échelle nationale.

2. Discussion

A. Analyse des tendances actuelles de la poterie dans la région.

Figure 2 Travaille d’argile pour une magnifique poterie

En 2020, La crise sanitaire à impacté négativement ce domaine de poterie par ce qu’il est très fragile et
sensible du fait qu'il tire sa raison d'être du l'activité touristique et de celle de l'export. Le confinement
a imposé à des villes comme Rabat la fermeture des bazars et des sites touristiques.

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La mesure de la fermeture des frontières a également enfoncé le clou. « Nous sommes au bord de la
faillite et de la misère », ont affirmé des artisans rencontrés au complexe El Oulja de Salé. Le secteur de
l'artisanat marocain compte plus de 2,3 millions personne en 2020

Grâce à l’exportation, l’activité artisanale marocaine à générer plus de 7% du PIB qui représente près
d'un milliard de dirhams en 2019.

En 2021, après les conséquences de la crise, les potiers étaient dans l’obligation de baisser notablement
et d’une façon significatives le taux de production. L’artisan a noté par ailleurs qu’une grande partie des
potiers artisans ont abandonné leurs métiers, se sont tournés vers d’autres professions et commerces
pour échapper à la précarité, l’instabilité et la fragilité.

En outre, la plupart de ceux qui continuent à exercer ce métier à l’affût d’opportunités d’un travail qui
leur assurerait un salaire stable. « C’est un véritable Déchirement et crève-cœur de voir des mains
artisanes créatrices partir, laissant derrière elles un destin opaque pour la poterie.
Poursuit l’artisan à annoncer que « Il faudrait par ailleurs protéger l’Oulja de la concurrence locale. La
commercialisation de produits provenant d’autres régions ne doit pas se faire au détriment de ceux du
complexe. La priorité devrait être accordée aux produits façonnés au sein de cette cité de poterie ».

Les professionnels de poterie suggèrent également d’établir des mesures dont le but de protéger l’artisan,
notamment par un soutien financier, et d’assurer la pérennité et viabilité de ce secteur symbolique et
emblématique du pays par des formations professionnelles encadrées par des mâalmines artisans.

Cela permettre et vise à enseigner, inculquer et transmettre aux jeunes générations les principes de la
poterie et également son savoir-faire qui s’y rapporte. Mais au final, ces artisans qui façonnent l’argile
avec leur âme croient dur à la résurrection de ce secteur qu’ils conçoivent comme un phénix dont la
renaissance est certaine, mais également tributaire de mesures tangibles.

Figure 3 Les maâllems de poterie


plus de 40ans

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La matière première utilisée pour la poterie reste l’argile qui est très abondante au Maroc et qui de plus,
offre une qualité assez exceptionnelle de matière première.
Cette argile est tout d’abord séchée au soleil, puis, elle est ensuite mouillée pour être pétrie et travaillée
à la main.

Elle repose ensuite durant plusieurs jours avant d’être longuement manipulée pour laisser ensuite, l’art
prendre forme. Les potières du rif utilisent leurs mains, elles travaillent à partir d’un colombin d’argile
et non pas à l’aide d’un tour de potier.

A contrario, la plupart des potiers hommes des régions et villes du Maroc où la poterie est répandue,
travaillent quant à eux sur des tours à pied.

Malgré les professionnels de poterie sont habitués à créer leurs œuvres dans des conditions difficiles,
marquées par l’insuffisance des normes de sécurité et de prévention, sont reçu, en 2021, le premier lot
de fours à gaz remis par le ministère du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Économie
sociale.

Et bien sûr il y a des maâllems qui ne sont pas satisfait par ce cadeau, par exemple Maâllem Mustapha
qui a expliqué qu’il n’est pas très optimiste quant à l’idée de s’en servir. D’ailleurs, il l’a placé au milieu
de son atelier, en gardant son four traditionnel opérationnel pour toute cuisson. Il préfère continuer à
travailler avec son four traditionnel pour le moment. Il sait que C’est sans aucun doute dangereux et
surtout mauvais pour l’environnement, mais c’est comme ça qu’il a appris à travailler. Il faudra
beaucoup de temps pour apprendre à le faire avec un four à gaz.

Par contre, Ahmed, ouvrier chez le maâllem Mustapha, lui ne semble pas partager l’avis de son patron.
Pour lui, il préfère le four à gaz, il doit être opérationnel le plus tôt possible. Il a été soulagé lorsqu’il a
reçu ce four qu’il attendait depuis des années déjà. Là, il essaie de convaincre le maâllem de a donner le
feu vert pour l’utiliser.

Également, Dans un magasin pas loin de celui du maâllem Mustapha, se trouve celui du maâllem Rachid.
Lui aussi a bénéficié d’un four à gaz, et contrairement à son collègue, il l’utilise car sa santé est détériorée
au fil des années. Ce maâllem a consacré toute sa vie à la poterie, il vit de son savoir-faire depuis 38 ans
déjà. Il est très heureux parce qu’il a été bénéficié de ce four, plus de ça il est pratique et grand, il peut
donc y mettre beaucoup plus de pièces en même temps.

Ainsi, Rencontré sur place, Driss Sentissi, directeur du complexe artisanal de l’Oulja, nous précise que
la question des fours à gaz est d’actualité depuis des années. Et il nous a expliqué qu’il a des artisans

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ont reçu ces fours gratuitement, mais, mais que d’autres ont acheté ce four avec leurs propres moyens,
estimant qu’il s’agit d’un mode de travail plus sain et plus pratique.

Ce directeur nous a affirmé qu’il a des professionnels de poterie sont contre d’utilisation ses fours à gaz,
et il essaye de leur faire comprendre qu’il faut les utiliser en les sensibilisant par rapport à la nuisance
des matières polluantes utilisées dans la cuisson traditionnelle au niveau du complexe. Les rejets de
fumée et cendres épaisses sont toxiques, en raison de la combustion des pneus et de la résine de base
pour l’émaillage utilisé dans la poterie culinaire.

Au complexe artisanal de l’Oulja, la tradition s'ouvre difficilement sur la modernité mais il essaye
d'adopter les nouveaux fours dans le cadre de la mise à niveau environnementale du secteur de la poterie.

Figure 4 L’art de poterie salé

En 2022, l’Agence pour l’Aménagement de la vallée de Bouregreg a lancé un concours architectural


pour la construction d’une nouvelle cité de l’artisanat et des arts à Oulja, à Salé. Le projet coûtera 140
millions de dirhams et durera 24 mois. Cette "cité" va agréer les activités artistiques, artisanales,
commerciales et touristiques.

Elle prendra la place de Cité des potiers actuelle, considérée par AM VB comme un tissu peu approprié
au site et « d’une architecture pauvre". Il sera construit sur une superficie de 13,4 hectares.

Cette nouvelle cité sera construite comme une seule pièce cohérente, tout en ayant une conception
évolutive qui laissera la place à un développement futur maîtrisé et étalé sur une décennie, elle sera
conçue de manière à pouvoir évolué avec les besoins.

Durant les travaux, les artisans seront délocalisés sur un site d'accueil afin de pouvoir continuer à exercer
leur métier. L'envie et l’ambition est de faire de cette nouvelle Cité de l'artisanat et des arts une vitrine
du savoir-faire traditionnel des artisans de Rabat-Salé pour attirer plus des touristes et il va jouer un rôle
de destination touristique, ainsi qu'un espace communautaire où se mêlent culture et activités
économiques et touristique.

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Figure 5 Poterie Oulja

Elle va être bien aménagée, comprendra des services, des équipements, des promenades et une zone de
restauration. La composante relative à l'artisanat sera constituée avec des composantes nécessaires
notamment d'ateliers de poterie, céramique, sculptures et objets de terre (89 unités), ainsi que son oublié
des ateliers de vannerie et d'objets à base végétale (22 unités) qui est très important. Il s'agira d’un grand
local physique et d'espaces extérieurs adaptés à l'exposition en plein air, allant de 40 à 100 m2.

Ils constitueront des espaces d'exposition, de vente et de démonstration des procédés traditionnels
relatifs aux différents corps de métiers. Il est également proposé de renforcer le procédé démonstratif du
savoir-faire par la participation du visiteur. Ils seront strictement réservés aux finitions, aux dernières
retouches et à l'exposition des produits, et ne serviront en aucun cas à la production de la matière
première, précise l'Agence pour l'aménagement de la vallée du Bouregreg. Ainsi, toutes les activités
polluantes et salissantes seront externalisées délocalisées, comme les fours et le traitement de l'argile.

La composante relative à l'animation, quant à elle, sera faite de terrasses panoramiques non couvertes et
d'un Food-court en terrasse open-sky. Elle comprendra des cafés, restaurants, fast-food et snacks.

Une quinzaine de "gift-shop" sont également prévus. Ils pourraient recevoir des activités commerciales
touristiques artistiques, des bazars, des objets de souvenirs, des babioles, etc.

D'autre part, la nouvelle cité prévoit un parking paysager planter et gazonné de 17.000 m2, pouvant
accueillir des véhicules, pour un minimum de 600 places.

La Cité de l'artisanat et des arts sera connectée au projet de la Tour Mohammed VI, avec un passage
sous voie ferrée, la voie de Ain Lahwala et par les berges.

Elle devra être une cité "verte", écoresponsable et durable, composée de bâtiments peu élevés, de faible
densité, avec des toitures terrasses végétalisées, tantôt séparés tantôt imbriqués, sous forme d'un

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ensemble organique assurant une intégration parfaite dans le paysage, indique le programme du
concours architectural.

Les projets proposés dans ce concours, et dont la qualité et le contenu répondent aux critères de
jugement, feront l'objet d'un classement. Des primes seront attribuées aux cinq concurrents retenus par
le jury. Le gagnant sera désigné pour la réalisation du projet :

 Première place : 400.000 DH


 Deuxième place : 200.000 DH
 Troisième place : 80.000 DH
 Quatrième place : 50.000 DH
 Cinquième place : 40.000 DH

B. Comparaison avec d'autres régions ayant réussi à préserver leur patrimoine


potier
Les poteries marocaines ont des spécificités artistiques en fonction des régions. Les poteries
marocaines des villes sont toujours émaillées et décorées. Fès, Safi, Salé, Marrakech et Tétouan
sont les cinq centres de céramique marocaine.

a) La poterie de Fès :
C’est à Fès que l’on trouve les pièces de céramique les plus
finement travaillées et décorées. Une cinquantaine de
maalems potiers et faïenciers emploient chacun quatre ou
cinq ouvriers et apprentis dans ce qu’on peut appeler la
capitale de poterie marocaine. Lorsque la céramique est
émaillée, le fond est blanc, le dessin épigraphique,
géométrique ou floral (uniquement bleu) ou présente des
motifs dessinés en bleu ou brun, remplis de jaune ou de vert.
A Fès, on trouve aussi des faïences bleues sur fond blanc et
divers styles de poteries venant des campagnes environnantes. Les anciennes poteries ne
comportaient jamais plus de cinq couleurs (sur fond blanc, le brun, le vert, le jaune et le bleu).

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Des oxydes métalliques proviennent des minerais de la région, dont le bleu est obtenu à partir
d’un minerai de cobalt qui contenait du nickel. En affinant ce minerai, le bleu devient plus
profond, moins gris. Les pièces décorées sont réalisées à partir
d’un mélange très élaboré contenant du feldsparh, du sable, de
la chamotte, de l’argile d’Agadir et du kaolin de Nador. Les
motifs des poteries marocaines de Fès restent en grande partie
liés à la nature (noyau d’olive, amande, marjolaine, jasmin) ou
au patrimoine architectural (zellige, damier, colonne).
Assiettes, bols, vases sont souvent ornés de couleurs vives et
de motifs pointillés, tracés avec l’index trempé dans du
goudron. Zellige et carreaux de faïence sans émail sont la
spécialité de Fès.

b) La poterie de Safi :
Située au bord de l’atlantique, Safi est d’abord réputée pour sa faïence bleue,
héritée des potiers de Fès venus s’installer au XIXème siècle. Mais la poterie
safiote est polychrome. La faïence de Safi est fabriquée avec une argile
ultra-légère et des émaux à reflets métalliques. Les artisans usent d’argile
rouge et de kaolin qui sert d’engobe. Un émail staminifère appelé cobalt
(mélange d’étain et de plomb) sert pour la couverture. Plus il y a d’étain et
plus la couverture est d’un blanc pur, soyeux et opaque. Avec peu d’étain,
la couverture est jaune. Les dessins à base de courbes, ni linéaires ni florales,
offrent une symétrie classique. Avec le temps, le style évolue et on trouve
parmi les créations des inspirations persanes ou chinoises à l’abstraction la
plus heureuse. La fameuse colline des potiers avec ses ateliers en est un témoignage vivant.
Tout dans la cité, évoque ou se rattache à la céramique. Aujourd’hui, la poterie safiote a acquis
une réputation internationale. On produit à Safi toutes sortes d’objets façonnés au tour ainsi que
des tuiles à l’ancienne, très demandées au Maroc.

En 2023, le Comité du patrimoine dans le monde islamique de l’Organisation mondiale


islamique pour l’éducation, la science et la culture (ISESCO) a approuvé, lundi lors de sa 11ème
réunion à Rabat, l’intégration la poterie de Safi parmi les huit éléments du patrimoine
immatériel au nom du Royaume du Maroc.

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c) La poterie de Salé :
La plasticité exceptionnelle des terres argileuses des environs
a construit la renommée de la céramique de Salé. Les carrières
d’argile d’Oujla, aux portes de la ville, fournissent les artisans
potiers en matière première de qualité. Ils utilisent un
mélange de trois terres :

• la terre à briques, qui contient du sable ;

• l’argile d’Oujla ;

• un mélange particulier pour la céramique émaillée,


fait d’argile rouge, d’argile blanche et une terre
d’alluvions de l’oued ramassée à un mètre de
profondeur.

Les poteries de Salé se caractérisent par leurs teintes discrètes posées sur un engobe blanc, vert
d’eau, bleu pâle ou brun avec des lignes fines en forme de Khoulala ou de feuilles d’arbre. Les
motifs sont assez électriques (berbères, andalous). Contrairement aux poteries de Fès, très lisses,
les contours des motifs sont à Salé, gravés en creux.

d) La poterie de Marrakech :
La ville rouge abrite deux foyers de poterie marocaine importants, à
Sidi Amra et à Bab Debbagh. La faïence ornementale semble avoir
subi une éclipse entre l’époque almohade, où elle avait orné le
minaret de la Koutoubia et le règne des Saadiens où les artisans de
Fès prirent la relève pour décorer les fameux tombeaux de la dynastie
ainsi que de nombreux bâtiments civils et mosquées. A présent, une
poterie à décor émaillé est venue remplacer la poterie préexistante.
Marrakech est, avec Meknès et Rabat, un centre de fabrication de
tuiles, vertes et vernissées, qui recouvrent les toits des mosquées, des
palais et de certains monuments publics. Vus de loin, les toits ainsi fabriqués ressemblent à des
jardins.

e) La poterie de Tétouan :
La ville du nord est spécialiste d’un décor émaillé polychrome qui rappelle les azuelos
espagnols, hispano-mauresque fait d’entrelacs et d’arabesques. A Tétouan, sont également
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fabriqués les zelliges, les mosaïques de faïence moulées, émaillées et cuites avant d’être
assemblées, ce qui leur donne un relief caractéristique. Elles
utilisent cinq couleurs traditionnelles (blanc, ocre, bleu, vert
et noir).

Au sud-est de la ville, en bordure de la Méditerranée, à Oued


Laou, les femmes fabriquent à la main une poterie utilitaire,
non ou à peine décorée, qui reste dominante dans les villes et
les campagnes, surtout en rapport avec les usages culinaires.
Les céramiques servent à la préparation des aliments ou à leur
conservation. Les potiers ont ainsi l’occasion de s’exprimer sur des objets tels que des plats,
des assiettes, des jarres, des récipients, bols, pots, vases ou bouteilles

3. Processus de patrimonialisation de la poterie

 Certification et labellisation au niveau national et international :


Certification « Moroccan Heritage » :
Le patrimoine immatériel a lancé son propre processus de labellisation, véritable marqueur des identités
culturelles, en conformité avec les critères de l’UNESCO qui veille sur le patrimoine mondial de l’humanité,
matériel et immatériel.

Pour la certification, le coup d’envoi a été donné dans le cadre du lancement « Mois du patrimoine » pour la
labellisation du patrimoine immatériel par la signature de la décision ministérielle en attendant la finalisation
et la promulgation d’un décret spécifique à cette question.

Il s’agira dans ce cadre de certifier, répertorier et inventorier le patrimoine hérité ainsi que les savoir-faire
matériels et immatériels du Maroc en la matière, au double plan national et régional.

Dans ce cadre, il convient de rappeler que la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel
immatériel de l’Unesco de 2003 définit cinq domaines dans lesquels le Patrimoine Culturel Immatériel se
constitue en gisement à travers le temps et l’histoire des peuples :

1. Les traditions et expressions orales, y compris la langue comme vecteur du patrimoine


culturel ;
2. Les arts du spectacle ;
3. Les pratiques sociales, rituels et événements festifs ;
4. Les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ;
5. Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel.
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Le chantier du Label « Moroccan Heritage » qui entend participer de façon pérenne à la promotion du
patrimoine culturel national entend s’inspirer et se réaliser dans le cadre défini par l’Unesco. Parmi les
résultats attendus, l’introduction d’une nouvelle loi relative au patrimoine culturel afin d’actualiser la
réglementation en vigueur.

La poterie à Salé constitue une part essentielle de l'identité culturelle de la région. Réputée pour son artisanat,
Salé abrite des potiers talentueux dont le savoir-faire est transmis de génération en génération. Les poteries de
Salé se distinguent par leurs motifs complexes et leurs couleurs vibrantes, reflétant souvent des motifs
traditionnels marocains. Les potiers utilisent des techniques ancestrales pour créer une vaste gamme de
produits, allant des bols et des vases aux carreaux décoratifs magnifiquement travaillés.

La certification "Moroccan Heritage" joue un rôle crucial dans la préservation et la reconnaissance de cet
héritage culturel.

En labellisant la poterie de Salé comme faisant partie intégrante du patrimoine marocain, cette certification
offre une reconnaissance officielle de la valeur culturelle et artistique de ces créations. Elle contribue
également à protéger les techniques traditionnelles de fabrication de la poterie et encourage leur transmission
aux générations futures. En obtenant cette certification, les potiers de Salé peuvent non seulement préserver
leur artisanat, mais aussi bénéficier d'une visibilité accrue sur les marchés nationaux et internationaux.

La patrimonialisation de la poterie de Salé grâce à la certification "Moroccan Heritage" offre une opportunité
précieuse de préserver un art ancestral tout en stimulant le développement économique local. En valorisant
ces créations en tant qu'éléments fondamentaux de l'héritage culturel du Maroc, cette certification attire
l'attention sur l'importance de soutenir et de promouvoir les artisans locaux. Elle suscite également un intérêt
renouvelé pour l'authenticité et l'histoire derrière chaque pièce de poterie, encourageant les amateurs d'art à
apprécier davantage ces trésors culturels uniques de Salé.

• Mécanismes de protection juridique pour le patrimoine potier :


Au Maroc, la protection juridique du patrimoine potier, notamment à Salé, repose sur plusieurs mécanismes
législatifs et institutionnels. Le pays dispose de lois et de réglementations visant à préserver son riche
patrimoine culturel, dont fait partie l'artisanat de la poterie.

La Constitution marocaine de 2011 constitue le socle fondamental de cette protection en reconnaissant la


diversité culturelle du pays et en valorisant son patrimoine immatériel. Plusieurs lois nationales, telles que la
loi n° 22-80 sur la protection des biens culturels, établissent des cadres juridiques pour la préservation du
patrimoine, y compris celui de la poterie.

Au niveau local, les autorités de Salé sont impliquées dans la préservation de leur patrimoine potier. Elles
mettent en œuvre des stratégies de protection et de promotion de cet artisanat, souvent en collaboration avec
des organisations non gouvernementales et des associations locales. Des initiatives sont lancées pour
sensibiliser à l'importance de la poterie de Salé dans le tissu culturel de la région.
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La certification "Moroccan Heritage" peut également jouer un rôle crucial dans la protection juridique de la
poterie à Salé. Elle offre une reconnaissance officielle de la valeur culturelle de ces créations et peut
impliquer des mesures de soutien financier et de promotion. En obtenant cette certification, les potiers
peuvent bénéficier d'une protection accrue de leurs droits et de leur patrimoine, ainsi que d'une visibilité sur
les marchés nationaux et internationaux.

En résumé, la protection juridique du patrimoine potier au Maroc, et plus spécifiquement à Salé, repose sur
un ensemble de lois nationales et de réglementations locales visant à préserver et à promouvoir cet artisanat
traditionnel. Ces mécanismes légaux et institutionnels sont essentiels pour assurer la préservation et la
transmission de cet héritage culturel aux générations futures.

• Implication des institutions culturelles et des organismes de


préservation :
Le Musée de la Céramique à Salé constitue l'une des institutions clés dédiées à la conservation et à
la mise en valeur de l'héritage potier pour la ville. Il abrite une collection diversifiée de pièces de
poterie, offrant aux visiteurs l'opportunité de découvrir l'histoire, les techniques et l'esthétique de cet
artisanat séculaire.

Le Musée de la Céramique à Salé a été créé en 1994, il occupe un Borj situé au sud-ouest du
mausolée du saint Sidi Ben Achir dont il tire son nom.
Ce monument fut édifié au XVlllème siècle sous le règne du Sultan Alaouite Sidi Mohamed Ben
Abdellah. La collection exposée est riche et variée, elle comprend de la poterie et de la céramique de
la région de Fès, du Rif, de Salé et de l'Anti-Atlas.
On y découvre également des pièces exceptionnelles remontant à l'époque Almohade (Xllème
siècle) telles que des margelles de puits et deux jarres magnifiques de l'époque Mérinide (XlVème
siècle).

L'Association Rabat Salé Mémoire (RSM) joue un rôle crucial dans la préservation et la valorisation
du patrimoine de la poterie à Salé. Elle s'engage activement dans la patrimonialisation de cet
artisanat en mettant en place plusieurs initiatives.
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Tout d'abord, RSM s'efforce de documenter et de préserver les savoir-faire ancestraux liés à la
poterie, enregistrant les techniques de fabrication traditionnelles ainsi que l'histoire et le contexte
culturel associés à cet artisanat. Cette démarche vise à préserver la mémoire collective et à
transmettre ces connaissances aux générations futures.

En outre, l'association participe à la sensibilisation du public à l'importance culturelle et historique de la


poterie à Salé. Elle organise des événements, des expositions et des ateliers pour mettre en lumière le travail
des potiers locaux, suscitant ainsi un intérêt renouvelé pour cet artisanat et favorisant son maintien dans le
tissu culturel de la région.

Par le biais de collaborations avec divers acteurs culturels, institutions et potiers eux-mêmes, RSM encourage
la préservation de ce patrimoine immatériel. Elle cherche également à promouvoir la poterie de Salé à
l'échelle nationale et internationale, offrant ainsi une visibilité accrue à cet artisanat traditionnellement ancré
dans l'identité de la région. En somme, l'Association Rabat Salé Mémoire (RSM) joue un rôle actif et
essentiel dans la préservation, la valorisation et la promotion de la poterie à Salé, contribuant ainsi à préserver
ce patrimoine culturel pour les générations futures.

Ces actions favorisent la transmission intergénérationnelle du savoir-faire potier et encouragent l'appréciation


de cette forme d'art.

La création de cette association vise la sensibilisation des autorités, spécialistes, professionnels et jeunes
quant à l'importance de préserver le patrimoine matériel et immatériel des deux rives de la vallée du
Bouregreg, l'encouragement des initiatives visant la protection et la restauration du domaine urbanistique et la
valorisation du patrimoine, notamment en matière d'architecture et de planification urbanistique.

En collaboration avec les autorités locales, ces institutions et organismes contribuent à la mise en œuvre de
stratégies de préservation du patrimoine potier. Ils organisent des événements culturels, des expositions et des
festivals mettant en lumière la poterie de Salé, ce qui renforce sa visibilité à l'échelle nationale et
internationale.

Leur engagement continu permet de sauvegarder cette tradition artistique tout en stimulant son
développement économique et culturel au sein de la communauté locale.

 Une nouvelle Cité de l’artisanat et des arts remplacera la Cité des potiers à
l’Oulja :
Un nouveau projet émerge à Rabat-Salé, la cité de l’artisanat et des arts, visant à devenir un pôle
touristique majeur dans la région. Cette initiative ambitionne de remplacer l'actuelle Cité des potiers,
jugée inadaptée pour ce rôle.

L'Agence pour l’aménagement de la vallée du Bouregreg a lancé un concours architectural pour ce


projet à Oulja, Salé.
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Ce projet de 140 millions de dirhams durera 24 mois et vise à créer un espace dynamique pour les
activités artistiques, artisanales, commerciales et touristiques, s'étendant sur 13,4 hectares. Les
travaux de construction débuteront prochainement pour une période de deux ans.

Cette cité sera construite de manière continue mais avec une vision évolutive permettant un
développement futur étalé sur une décennie. Pendant les travaux, les artisans seront délocalisés vers
un autre site. L'objectif est de faire de cette nouvelle cité un lieu représentatif du savoir-faire
traditionnel des artisans, tout en jouant un rôle majeur en tant que destination touristique et espace
économique et culturel.

Les installations dédiées à l'artisanat comprendront des ateliers de poterie, de céramique, de


sculpture et d'autres métiers artistiques. Ces espaces offriront des lieux d'exposition, de vente et de
démonstration des techniques traditionnelles, allant de 40 à 100 mètres carrés. Ces lieux ne serviront
pas à la production, mais exclusivement à la présentation des produits finis.

D'autre part, la composante de divertissement inclura des terrasses panoramiques, un food-court en


terrasse open-sky, des cafés, restaurants et boutiques de souvenirs. Ces espaces sont conçus pour
accueillir des activités commerciales, touristiques et artistiques.

Le plan prévoit également un parking paysager de 17 000 mètres carrés, pouvant accueillir au moins
600 véhicules, ainsi que des connexions avec d'autres projets régionaux, comme la Tour Mohammed
VI.

L'aspect environnemental est également au cœur du projet, avec des bâtiments peu élevés, de faible
densité, dotés de toitures végétalisées pour une intégration harmonieuse dans le paysage local.

Le concours architectural évaluera la qualité des projets soumis et offrira des primes aux cinq
meilleurs concurrents. Les récompenses varieront de 40 000 à 400 000 dirhams pour les places
attribuées par le jury.

4. L’Impact de la Patrimonialisation de la Poterie

A. Sur l'Artisanat Local et l'Économie Régionale au Maroc

Introduction

La poterie au Maroc est un élément essentiel de son riche patrimoine culturel et artisanal. La
patrimonialisation de la poterie, c'est-à-dire sa reconnaissance et sa préservation en tant qu'héritage
culturel, a eu des répercussions significatives sur l'artisanat local et l'économie régionale. Ce rapport
examine les différents aspects de cette évolution.
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Historique et Importance de la Poterie au Maroc

La poterie marocaine a une longue histoire remontant à des siècles. Chaque région du pays possède sa
propre identité potière, caractérisée par des techniques distinctes, des motifs uniques et des designs
spécifiques. Cette diversité témoigne de l'importance culturelle de la poterie au sein des différentes
communautés marocaines.

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Impact sur l'Artisanat Local

La patrimonialisation de la poterie a préservé les savoir-faire traditionnels. Les artisans potiers ont
bénéficié d'une reconnaissance accrue de leur travail, ce qui a renforcé leur identité culturelle et stimulé
leur créativité. Les techniques ancestrales de fabrication sont transmises de génération en génération,
préservant ainsi un héritage culturel précieux.

L'engagement envers la préservation de la poterie a également encouragé l'éducation et la formation des


jeunes artisans, assurant la pérennité de cet artisanat.

La patrimonialisation de la poterie au Maroc a eu un impact significatif à la fois sur l'artisanat local et


sur l'économie régionale. Voici quelques-uns des impacts clés :

a. Valorisation de l'artisanat traditionnel : La patrimonialisation met en valeur l'artisanat de la


poterie en tant qu'élément crucial du patrimoine culturel marocain. Cela renforce la
reconnaissance de cet artisanat, encourageant sa préservation et sa transmission aux générations
futures.
b. Promotion du tourisme culturel : La reconnaissance de la poterie comme patrimoine attire les
touristes intéressés par la culture et l'artisanat. Cela stimule le tourisme local, générant des
revenus supplémentaires pour les potiers et les commerçants locaux.

Préservation des savoir-faire traditionnels : La patrimonialisation incite à préserver les


techniques et les savoir-faire traditionnels utilisés dans la fabrication de la poterie. Cela contribue à
maintenir l'identité culturelle locale tout en préservant des compétences artisanales uniques.

Effets sur l'Économie Régionale

La valorisation de la poterie en tant qu'élément patrimonial a dynamisé l'économie locale dans les
régions où cette tradition est profondément enracinée. Les centres de poterie sont devenus des attractions
touristiques, attirant des visiteurs intéressés par l'artisanat traditionnel. Ceci a stimulé le tourisme
artisanal et les ventes de poteries, créant ainsi des opportunités d'emploi pour les artisans locaux et les
commerçants.

De plus, l'exportation de poteries marocaines vers les marchés internationaux a contribué à l'économie
nationale en augmentant les revenus d'exportation et en renforçant la réputation du Maroc en tant que
centre d'artisanat de qualité.

Développement économique régional : Les zones où la poterie est traditionnellement produite


bénéficient économiquement de cette reconnaissance. La demande croissante pour ces produits peut
créer des opportunités d'emploi et stimuler d'autres industries liées, telles que le tourisme, la vente au
détail et le transport.

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Défis de la commercialisation : Bien que la reconnaissance patrimoniale soit positive, elle peut
également poser des défis. Parfois, la commercialisation à grande échelle de la poterie patrimoniale peut
conduire à une standardisation des produits, ce qui pourrait compromettre l'authenticité et la qualité
artisanale.

Défis et Perspectives

Cependant, malgré ces avantages, l'artisanat traditionnel est confronté à des défis. La concurrence des
produits manufacturés et industriels, souvent moins chers, met parfois en péril la viabilité économique
des artisans potiers. La nécessité de trouver un équilibre entre les méthodes traditionnelles et l'intégration
d'éléments modernes pour répondre aux demandes changeantes du marché est un défi majeur.

De plus, la transmission des compétences traditionnelles aux jeunes générations est un enjeu crucial.
Les modes de vie évoluent, et la tentation des carrières plus modernes peut menacer la perpétuation des
savoirs ancestraux.

Conclusion

La patrimonialisation de la poterie au Maroc a eu un impact significatif, préservant un héritage culturel


riche, stimulant l'économie régionale et offrant des opportunités aux communautés locales. Pour
maintenir cet équilibre délicat entre tradition et modernité, des mesures doivent être prises pour soutenir
les artisans, encourager l'innovation tout en préservant l'authenticité culturelle et transmettre ces
précieuses compétences aux générations futures.

B. Sur la Préservation des Techniques Traditionnelles de Poterie au Maroc

Introduction

La poterie marocaine, véritable trésor culturel, repose sur des techniques traditionnelles transmises de
génération en génération. La patrimonialisation de la poterie a eu un impact considérable sur la
préservation de ces techniques ancestrales, jouant un rôle crucial dans la sauvegarde de l'identité
culturelle du Maroc. Ce rapport se penche sur cet impact spécifique.

Historique des Techniques Traditionnelles de Poterie

Les techniques traditionnelles de poterie au Maroc sont le fruit d'un héritage séculaire. Chaque région
du pays a développé ses propres méthodes, matériaux et styles distinctifs, façonnant ainsi une diversité
remarquable dans cet artisanat. Ces techniques incluent la préparation de l'argile, le tournage à la main
ou à la roue, la décoration à l'aide de motifs géométriques ou symboliques, et enfin, la cuisson dans des
fours traditionnels.

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Impact de la Patrimonialisation

La reconnaissance de la poterie en tant qu'héritage culturel a joué un rôle essentiel dans la préservation
de ces techniques traditionnelles. Les efforts de préservation ont impliqué la documentation et la
transmission des savoir-faire ancestraux par le biais d'ateliers, de programmes de formation et de
collaborations entre les générations. Les artisans potiers ont été encouragés à continuer de pratiquer ces
techniques, préservant ainsi l'authenticité et l'intégrité de la poterie marocaine.

La préservation des techniques traditionnelles de poterie est cruciale pour maintenir l'authenticité et la
richesse culturelle de cet artisanat au Maroc. Voici quelques aspects clés de cette préservation :

1. Transmission intergénérationnelle : Les artisans potiers transmettent souvent leurs


compétences de génération en génération au sein de leur famille ou de leur communauté. Cette
transmission orale et pratique est essentielle pour préserver les techniques traditionnelles.

2. Formation et éducation : Des programmes éducatifs et des initiatives de formation peuvent


être mis en place pour enseigner aux jeunes générations les techniques ancestrales de poterie.
Des ateliers, des écoles d'artisanat et des programmes de mentorat peuvent jouer un rôle crucial
dans cette transmission.

3. Documentation et recherche : La documentation des techniques de poterie traditionnelles à


travers des enregistrements vidéo, des écrits ou des études permet de préserver ces
connaissances pour les générations futures. Des recherches sur l'histoire de la poterie et ses
techniques spécifiques sont également importantes pour comprendre et préserver cet héritage.

4. Soutien institutionnel : Les institutions gouvernementales, les organisations culturelles et les


associations d'artisans peuvent jouer un rôle vital en fournissant un soutien financier, technique
et logistique pour la préservation des techniques traditionnelles.

5. Valorisation et promotion : La valorisation des artisans et de leur savoir-faire traditionnel à


travers des événements culturels, des expositions, des foires artisanales et des circuits
touristiques met en lumière l'importance de ces techniques, encourageant ainsi leur préservation.

6. Innovation tout en préservant la tradition : Il est également possible d'introduire des éléments
d'innovation tout en préservant l'essence des techniques traditionnelles. Cela peut permettre aux
artisans de s'adapter aux demandes changeantes du marché tout en conservant l'authenticité de
leur métier.

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Conservation des Savoirs Ancestraux

La patrimonialisation de la poterie a également contribué à la conservation des connaissances


traditionnelles associées à cet artisanat. Les secrets de la préparation de l'argile, les méthodes de cuisson
spécifiques, les motifs traditionnels et les histoires culturelles liées à chaque design ont été documentés
et préservés. Ceci a été réalisé à travers des initiatives de préservation, des musées dédiés à l'artisanat,
des programmes éducatifs et des efforts de recherche visant à documenter ces connaissances pour les
générations futures.

Défis et Stratégies pour la Continuité

Malgré ces succès, la transmission des techniques traditionnelles est confrontée à des défis. L'évolution
des modes de vie, l'urbanisation et la modernisation ont entraîné un déclin potentiel de l'intérêt des jeunes
pour ces pratiques artisanales. Pour contrer cela, des stratégies éducatives innovantes, telles que
l'intégration des savoirs traditionnels dans les programmes scolaires et universitaires, sont nécessaires.
De plus, le soutien continu aux artisans, la promotion des poteries traditionnelles sur le marché et la
sensibilisation du public à leur importance culturelle sont des éléments clés pour assurer la pérennité de
ces techniques.

Conclusion

La patrimonialisation de la poterie a été un pilier crucial dans la préservation des techniques


traditionnelles de poterie au Maroc. Elle a permis de sauvegarder un patrimoine culturel précieux en
assurant la continuité des savoir-faire ancestraux. Pour garantir la préservation à long terme de ces
techniques, il est impératif de poursuivre les efforts de sensibilisation, de formation et de soutien aux
artisans, tout en favorisant l'appréciation et la valorisation de cet artisanat au sein de la société marocaine
et internationale.

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Conclusion générale

Cette étude approfondie a mis en lumière l'essence même de la poterie en tant que patrimoine
culturel et artisanal. En explorant les concepts fondamentaux tels que le produit du terroir, l'artisanat et
la patrimonialisation, nous avons saisi la profondeur de cet héritage, ancré dans la transmission des
savoir-faire et l'identité culturelle régionale.

Le contexte historique de la poterie dans la région étudiée a révélé son rôle crucial dans le tissu social
et économique, offrant un éclairage précieux sur son évolution au fil du temps. La méthodologie
rigoureuse employée, alliant entretiens avec les artisans et analyses approfondies, a permis d'enrichir
notre compréhension des enjeux contemporains liés à la préservation de cet artisanat.

L'analyse des données a offert des perspectives riches, témoignant des défis actuels et des opportunités
pour la patrimonialisation de la poterie. Les discussions autour des mécanismes de certification, de
labellisation et de protection juridique ont souligné l'importance des actions collaboratives entre
institutions culturelles et organismes de préservation.

L'impact de la patrimonialisation de la poterie sur l'artisanat local et l'économie régionale a été mis en
exergue, démontrant le potentiel considérable de cette valorisation pour pérenniser les techniques
traditionnelles et dynamiser l'écosystème économique local.

En somme, cette étude ouvre des perspectives prometteuses pour l'avenir de la poterie en tant que
patrimoine culturel. Les implications découlant de ces découvertes offrent des pistes tangibles pour
renforcer la préservation, la transmission et la valorisation de cet héritage immatériel, garantissant ainsi
sa pérennité pour les générations futures. À travers cette exploration approfondie, nous aspirons à
contribuer à la préservation et à la célébration continue de la poterie, ce joyau culturel si précieux pour
notre identité et notre héritage collectif.

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Table des matières


P.G ............................................................................................................................................................ 1
Plan ........................................................................................................................................................... 2
Introduction .............................................................................................................................................. 3
La méthodologie de recherche ............................................................... Error! Bookmark not defined.
Partie I : Concepts fondamentaux ............................................................................................................. 5
I. Patrimonialisation ............................................................................................................................. 5
1. Définition du concept.................................................................................................................... 5
2. Objectifs de patrimonialisation ..................................................................................................... 5
3. Les enjeux de patrimonialisation .................................................................................................. 5
4. Processus de patrimonialisation .................................................................................................... 6
II. Produit terroir.................................................................................................................................... 7
1. Définitions de produit terroir ........................................................................................................ 7
2. Les enjeux de produits terroir ....................................................................................................... 8
3. Mise en tourisme de produits terroir ........................................................................................... 10
A. Importance de mise en tourisme dans la préservation des produits terroir .............................. 10
B. Le processus de mise en œuvre de produits terroir .................................................................. 11
III. Artisanat...................................................................................................................................... 12
1. Définition du concept.................................................................................................................. 12
2. L’artisanat marocaine en chiffre ................................................................................................. 14

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3. Rôle de l'artisanat dans la transmission des savoir-faire traditionnels ......................................... 14


IV. La poterie .................................................................................................................................... 15
1. Histoire et évolution de la poterie ............................................................................................... 15
2. Importance de la poterie pour l’identité culturelle et l’artisanat local ......................................... 17
3. Les étapes de la fabrication de la poterie .................................................................................... 17
Partie II : Processus de patrimonialisation et implications ...................................................................... 19
1. Analyse des Données .................................................................................................................. 19
A. Présentation des résultats des entretiens avec les artisans potiers ........................................ 19
B. Interprétation des résultats .................................................................................................... 22
2. Discussion ................................................................................................................................... 23
A. Analyse des tendances actuelles de la poterie dans la région................................................. 23
B. Comparaison avec d'autres régions ayant réussi à préserver leur patrimoine potier ............. 28
a) La poterie de Fès ................................................................................................................. 28
b) La poterie de Safi................................................................................................................. 29
c) La poterie de Salé ................................................................................................................ 30
d) La poterie de Marrakech ..................................................................................................... 30
e) La poterie de Tétouan ......................................................................................................... 30
3. Processus de patrimonialisation de la poterie ............................................................................ 31
4. L’Impact de la Patrimonialisation de la Poterie ........................................................................... 31
A. Sur l'Artisanat Local et l'Économie Régionale au Maroc .......................................................... 31
B. Sur la Préservation des Techniques Traditionnelles de Poterie au Maroc ............................... 33
Conclusion générale ................................................................................................................................ 36
Liste des figures....................................................................................................................................... 39
Liste des tableaux.................................................................................................................................... 39
ANNEXES ................................................................................................................................................. 41
.......................................................................................................................................................... 42

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Bibliographe
https://uis.unesco.org/fr/glossary-term/artisanat-ou-produits-de-lartisanat

https://labonheure.com/lartisanat-un-monde-de-creativite/

Liste des figures


Figure 1 Complexe artisanal L’Oulja ........................................................................................................ 19
Figure 2 Travaille d’argile pour une magnifique poterie ........................................................................ 23
Figure 3 Les maâllems de poterie plus de 40ans .................................................................................... 24
Figure 4 L’art de poterie salé .................................................................................................................. 26
Figure 5 Poterie Oulja ............................................................................................................................. 27

Liste des tableaux


Tableau 1 Produits de terroir .................................................................................................................... 7
Tableau 2 Processus de valorisation des produits de terroir ................................................................... 10

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ANNEXES

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