Le Maroc à l’ère du COVID-19: La digitalisation et

l’innovation sociale quelles perspectives pour le Maroc

CHAFFAUR Abdellah
Etudiant chercheur, Master de recherche en management et commerce international
TRINI Oumaima
Etudiante chercheur, Master spécialisé en Management stratégique et gestion de
l’innovation

Résumé ​: Le monde vit une période critique à cause de la propagation de la

pandémie du COVID-19, cela a abouti un changement pour les pays dans tous les
domaines. Alors l’objectif de ce travail d’investigation est d’exposer l’impact de
la pandémie du COVID-19 sur l’économie marocaine, ainsi que nous aurons
essayé extraire le rôle de la digitalisation et l’innovation sociale pour faire face à
cette pandémie au Maroc.
Mots clés: COVID-19, Digitalisation, Innovation sociale

Abstract: The world is going through a critical period because of the spread of
the COVID-19 pandemic, this has led to a change for countries in all areas. So the
objective of this investigative work is to expose the impact of the COVID-19
pandemic on the Moroccan economy, as we will have tried to extract the role of
digitalization and social innov ation to face this pandemic in Morocco.
Keywords: COVID-19, Digitalization, Social innovation
Introduction

Vu la pandémie du COVID-19 qu’on vit aujourd'hui l’économie mondial est changée,

détériore dans tous les aspects, puisque tous les pays sont endommagés à cause de cette
propagation telle que les pays qui retournent à l’économie d'autarcie ou bien ce que nous
appelons aujourd’hui le protectionnisme, la plupart des firmes sont fermées, l'investissement
et le tourisme tendent vers zéro, une instabilité financière pour la majorité des entreprises, la
chute des prix du pétrole et des carburant, ainsi que l’augmentation de l’endettement à
l'extérieur..., etc.. Nous savons d’accord tous, que le système économique comme une chaîne
c’est-à-dire un ensemble des maillons interreliés entre eux, donc l’un des indicateurs
influence l’économie du pays en général, mais malgré tout ça nous pouvons dire que le
monde peut dépassera cette situation grâce aux big data, l’innovation, digitalisation, NTIC
et la dématérialisation.
Pour traiter notre sujet de recherche et pour répondre sur la question centrale, nous aurons
essayé dans un premier temps à clarifier les concepts suivants, l’innovation et digitalisation et
ensuite nous allons citer l’influence de la pandémie du COVID-19 sur l’économie marocaine
et enfin nous aurons pu répondre sur la question suivante, dans quelle mesure la digitalisation
et l’innovation sociale faire face à cette propagation. ?
La revu de la littérature
Durant les années 60, l’informatique s’est développée dans le domaine scientifique (Carré et
Vétois, 2016), c’est-à-dire que, depuis ces dernières décennies la digitalisation et
l’innovation ont vu une croissance spectaculaire dans le monde, ils ont contribué à faire
changer le monde. Avant de commencer de répondre à notre sujet, nous allons premièrement
essayer dans cette section de clarifier les concepts de base, qui sont la digitalisation et
l’innovation sociale.
digitalisation
Depuis peu de temps, le monde change grâce à la digitalisation. Elle est considérée
aujourd’hui comme un processus primordial pour les pays développés et même pour ceux en
voie de développement. La digitalisation a en effet apporté de nouveaux outils, de nouvelles
méthodes de travail mais aussi de nouvelles réflexions et organisations, pour cela tous les
pays recourent vers une politique de digitaliser tous les domaines à savoir, économie,
éducation, politique, etc.. D’après les recherches que nous avons effectuées, nous constatons

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que le concept digital reste mal défini dans la littérature. Selon (Florence Cavelius, Christoph
Endenich, Adrian Zicari, 2018) rappellent que la digitalisation c’est avoir réussi à mettre en
place de tels outils et à les utiliser, c’est-à-dire que la digitalisation est le procédé qui vise à
transformer un objet, un outil, un processus ou un métier en un code informatique afin de
l'utiliser et de remplacer et le rendre plus performant. En 2017 les chercheurs Ross, Beath et
Sebastian, définissent le digital dans le côté des entreprises, ils ont dit qu’une transformation
digitale réussie permet aux entreprises d’identifier et de répondre plus rapidement aux
besoins et aux préférences des consommateurs ainsi que de développer des produits et
services plus innovants que les concurrents.
Innovation sociale
L’innovation signifie la mise en place d’une nouvelle idée, un nouveau service, un nouveau
produit, une nouvelle organisation, un nouveau procédé ou sensiblement améliorés, est
devenue aujourd’hui une nécessité pour les entreprises afin d’assurer leur continuité, face aux
concurrents et / ou en répondant aux besoins et désirs illimités des clients et consommateurs,
ou même pour des finalités à l’intérieur de l’entreprise à savoir la motivation des ressources
humaines.
L’innovation est considérée toujours comme un facteur de croissance sur plusieurs secteurs,
mais elle peut aussi provoquer d’autres secteurs surtout sur le volet social, “l’innovation,
produit la croissance dans certains secteurs (nouvelles entreprises, nouveaux emplois bien
rémunérés), mais provoque aussi des problèmes majeurs dans d’autres secteurs (chômage,
pauvreté, dévitalisation)”. Ce Sont les gagnants et les perdants, selon la formule célèbre de
Benko et Lipietz, 1992” (Klein, Juan-Luis, Harrisson et Denis, 2007). D’après cette
clarification nous constatons que la préoccupation primordial de l’innovation c’est la société.
L’innovation sociale est un concept qui s’est apparu suite à plusieurs événements, parmi ces
derniers on trouve dans les années 1970, des mouvements communautaires en QUÉBEC qui
avaient comme objectif la création de solutions nouvelles pour un ensemble de problèmes
sociaux, d’où vient la définition du concept de l’innovation sociale en premier temps par
Taylor qui aurait été le premier chercheur à utiliser le terme « innovation sociale ». Selon
Taylor en 1970 désigne de nouvelles façons de faire les choses (new ways of doing things)
dans le but explicite de répondre à des besoins sociaux (Julie Cloutier,2003).
Le Maroc l'un de pays qui a su prendre le virage des TIC comme une priorité, L'innovation
sociale est apparu dans les années 1970, dans le cadre des crises et de développement des

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mouvements des citoyens, dans cette égard l’innovation sociale selon le centre de recherche
sur les innovations sociales est venue comme un ensemble de solutions pour répondre aux
besoins sociaux auxquels le marché ou l’état n’ont pas répondu en faveur des populations et
groupes défavorisés. ​Pour les chercheurs Cooperrider et Pasmore (1991), Taylor (1970)
aurait été le premier chercheur à utiliser le terme « innovation sociale ». Le chercheur Taylor
en 1970 désigne IS comme de nouvelles façons de faire les choses (new ways of doing
things) dans le but explicite de répondre à des besoins sociaux. Toujours d’après Taylor
(1970), l’émergence d’innovations sociales résulte de la constitution d’équipes
multidisciplinaires. Il semble donc que l’objet de l’innovation sociale, en elle-même, soit la
solution apportée au problème et fait exclusivement référence à ce qui est mis en œuvre.
D’après Taylor (1970), l’émergence d’innovations sociales résulte de la constitution
d’équipes multidisciplinaires. Il semble donc que l’objet de l’innovation sociale c’est la
solution apportée au problème et fait exclusivement référence à ce qui est mis en œuvre, les
praticiens, Chombart de Lauwe 1976 et Fontan, 1998, disent que l’innovation sociale est
une action permettant la création de nouvelles structures sociales, de nouveaux rapports
sociaux, de nouveaux modes de décision, pour eux cette action naît d’une prise de conscience
des transformations à apporter dans la société. Elle s’enracine dans la mesure individualisée,
puis collectivisée, de l’écart existant entre une situation de fait, jugée inacceptable ou
insatisfaisante, et une situation souhaitée ou désirée. Alors nous pouvons dire que
l’innovation sociale se manifeste par une organisation sociale dans le but est non seulement
de répondre à une situation sociale difficile mais aussi pour créer un idéal social.
Selon le Conseil supérieur de l'économie sociale et solidaire (CSESS), l'innovation sociale
consiste à élaborer des réponses nouvelles à des besoins sociaux nouveaux ou mal satisfaits
dans les conditions actuelles du marché et des politiques sociales, en impliquant la
participation et la coopération des acteurs concernés, notamment des utilisateurs et usagers.
Ces innovations concernent aussi bien le produit ou service, que le mode d'organisation, de
distribution, dans des domaines comme le vieillissement, la petite enfance, le logement, la
santé, la lutte contre la pauvreté, l'exclusion, les discriminations. Alors nous constatons
d’après le CSESS l’innovation sociale est la mise en place de nouveaux produits, services ou
modes d’organisation dans le but de répondre à des besoins sociaux en impliquant les
différents acteurs. Nous trouvons dans un autre côté, le centre de recherche sur les
innovations sociales (CRISES) définit l’IS comme une innovation pour objectif de favoriser

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le mieux être des individus et collectivités en impliquant dans son processus de réalisation
une coopération entre une diversité des acteurs, les chercheurs du centre approuvent que
“l'innovation sociale se définit par son caractère novateur ou hors normes et par l’objectif
général qu’elle poursuit soit celui de favoriser le mieux-être des individus et des collectivités.
Elle se caractérise tout autant par un processus de mise en œuvre impliquant une coopération
entre une diversité d’acteurs que par les résultats obtenus, immatériels ou tangibles. À plus
long terme, les innovations peuvent avoir une efficacité sociale qui dépasse le cadre du projet
initial (entreprises, associations, etc.) et représenter un enjeu qui questionne les grands
équilibres sociétaux. Elles deviennent alors sources de transformations sociales et peuvent
contribuer à l’émergence d’un nouveau modèle de développement”.
En 1982 les praticiens, CHAMBON, DAVID et DEVEVEY ont aussi fourni des efforts
considérables pour appréhender l’IS, selon eux le terme innovation sociale recouvre des
pratiques qui ne sont pas forcément nouvelles. Contrairement à ce qui se passe pour les
innovations technologiques, elles ne collent à ces qualificatifs que par hasard et de façon
secondaire. Les pratiques dont il s’agit, se posent en contraste de pratiques existantes.
Nouveau signifie alors non figé, non bridé, et surtout hors normes. Innover n’est pas faire
nouveau, mais faire autrement, proposer une alternative. Et cet autrement peut parfois être un
réenracinement dans des pratiques passées CHAMBON et al. (1982, p. 11 et 13). Nous
résultons d'après ces auteurs que l’innovation social n’est pas forcément faire du nouveau
mais aussi faire autrement ou utiliser des pratiques existantes autrement.
D’après l’ensemble de ces définitions on peut définir l’innovation sociale comme étant une
création de nouveaux produits, services ou modes organisationnelles en impliquant la
coopération des différents acteurs (à savoir les utilisateurs et les usagers), avec un objectif
principal qui est de répondre à des besoins sociaux, de favoriser le bien être social ou de créer
un idéal social.

La propagation du COVID-19 au Maroc

COVID-19 ​est une ​pandémie d'une ​maladie infectieuse émergente​, la ​maladie à coronavirus
2019 (Covid-19), provoquée par le ​coronavirus ​SARS-CoV-2 est apparu en décembre 2019
dans la ville de ​Wuhan​, en ​Chine, un premier cas est apparu hors la chine le 13 janvier 2020,
et le 11 mars 2020 L’OMS “ L’Organisation mondiale de santé a déclaré l'épidémie
COVID-19 une pandémie après sa propagation dans plus de 200 pays.

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Les pays enregistrent chaque jour des cas, ainsi que le vitesse d'étalement le virus dans les
pays, la plupart ont perdu le contrôle et les pourcentages de mortalités, tout cela a impacté
toujours tous les pays, le monde a commencé de souffrir face à cette crise sanitaire par l'arrêt
de plusieurs activités, l’absence du tourisme, ce qui engendre jusqu'à présent des problèmes
économiques dans le monde, des entreprises et des firmes fermées, les budgets des états en
chute, les prix de pétrole en chute…, etc.
Parmi les 200 pays Touchés par la pandémie, il y a le Maroc qui a découvert le premier cas
contaminé le 2 mars 2020, un Marocain résident en Italie, mais juste après l’enregistrement
du premier cas l’État marocain à commencer d’appliquer des mesures précoces pour limiter la
propagation du virus, la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes en premier
lieu, la fermeture des écoles et universités et l’adoption de l’enseignement à distance, et puis
la fermeture des cafés, restaurants, des entreprises dont l’activité n'est essentielle. Le 20 mars
l’État marocain à annoncer l’état d’urgences sanitaire en instaurant le confinement sanitaire
obligatoire, et pour respecter l’état d’urgence, l’État a mis en place des campagnes de
sensibilisation sur l’ensemble des médias de masse à savoir la radio, la télévision, les sites
web et les réseaux sociaux, ainsi que des sanctions et des pénalités pour les personnes
physiques ou morales qui ne respectent pas l’état d’urgences.
Dès le début de la propagation de la pandémie Le roi Mohammed VI avait institué un fond
solidaire COVID-19 au Marco, le fond a pu collecter dans une semaine plus de 3 Milliard
d’euros, par des organismes publics ou privés, des employés, des investisseurs, des
politiciens, des hommes d’affaires ou encore des citoyens qui contribuent par un compte
bancaire ou par un simple SMS, le fond est toujours actif par les donations de différents
Marocains qui ont fait preuve de solidarité.

La méthodologie de recherche
Le recensement et la présentation des données et des informations de notre recherche que
nous exposerons, sont presque changés aux celles des travaux académiques à cause du
confinement qu’on vit aujourd’hui. malgré ce changement nous aurons adopté trois méthodes
afin de juger la crédibilité de notre travail, premièrement nous aurons exposé les données
publiées dans les sites de ministre, la seconde méthode nous baserons sur les articles récents
et enfin nous allons référer sur nos connaissances,

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Résultats et discussion: L’effets de l’innovation sociales et la
digitalisation au Maroc face au COVID-19
Face à la propagation du COVID-19 l’État marocain et les secteurs privés ont adopté
plusieurs actions dans différents secteurs et concernent les différentes catégories des citoyens,
la plupart des actions prises par l’État et les secteurs privés sont basées sur la digitalisation et
l’innovation sociale dans plusieurs activités et domaines afin d’assurer leur réalisation sans
besoin des déplacements ou pour un minimum de déplacement :
● Arrêt temporaire de travail : après l'annonce d’état d'urgence, les cafés et restaurants
et toute autre entreprise dont on trouve des groupements de personnes ont arrêté
obligatoirement leurs activités, après cette décision on a commencé à arrêter le travail
dans plusieurs entreprises dont l’activité n’est pas nécessaire pour la vie quotidienne
dans les conditions de la pandémie afin de limiter les déplacements, la majorité de ces
entreprises surtout celles de service ont choisi de continuer leurs activités à distance
en adoptant le télétravail qui signifie la réalisation des tâches de travail à distance sans
présence physique dans les endroits de travail, ainsi la possibilité d’organiser des
réunions en ligne, cette technique a permis aux employeurs de ne pas cesser l’activité,
et réaliser le travail d’une façon normale par les employés de chez eux et sans risque
de propagation du virus,
● Enseignement à distance : Avant une semaine de la date d'annonce d’état d’urgence
au Maroc, c’est-à-dire le 13 mars 2020 le pays a annoncé la fermeture des écoles et
universités à partir du lundi 16 mars, bien sur la fermeture ne signifie pas l'arrêt de
l'enseignement, au contraire l’État marocain a mis en place des actions pour assurer la
continuité de l'enseignement, et alors il a opté pour l'enseignement à distance, en
créant une plateforme en ligne “TILMID TICE”, qui contient les contenus des cours
pour l’ensemble des élèves au Maroc dans les différentes classes scolaires, ainsi des
programmes télévisés pour la même finalité, et afin de garder la relation
“professeur-élève, professeur-étudiant”, les professeurs filment des vidéos en
expliquant le cours, ainsi la création des groupes sur les réseaux sociaux pour
permettre aux étudiants et élèves de faire les exercices (WhatsApp), les travaux
dirigés et les travaux pratiques et alors leurs feedback avec leurs professeurs, et

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 toujours dans la notion de feedback, on trouve des livres sur les réseaux sociaux ou
des visioconférences des professeurs en présence de leurs étudiants.
● La digitalisation des services par les banques : face au virus COVID-19 toutes les
banques sont décidées de réduire le nombre des leurs collaborateurs au sein des
agences, ainsi qu'ils ont réduit les heures de travail, mais tout cela n’empêchent pas
les résultats et les activités des banques grâce aux applications mobiles digitalisées
qu’ont permet aux clients de faire toutes les opérations et toutes les transactions sans
déplacer à l'agence.
● Aides sociaux : l’état et grâce au fond national pour la gestion de la pandémie, a lancé
des actions pour financer les citoyens en arrêt provisoire du travail à cause du
COVID-19, et il a pensé à l’ensemble des citoyens soit dans le secteur formel ou
informel, en distinguant trois types et donc trois modes de versement des mensualités,
les personnes qui sont immatriculées à la caisse nationale de la sécurité sociale, les
personnes qui bénéficient des services RAMED, et les personnes qui n’ont ni l’une ni
l’autre : ​1. Les immatriculés à la CNSS : cette solution est pour les salariés qui sont
déclarés au mois de février 2020 et qui sont en arrêt temporaire du travail à cause du
COVID-19. Le 23 mars la caisse nationale de sécurité sociale et le comité de veille
ont signé un accord, afin de faire bénéficier ces salariés des indemnités mensuelles de
2000dh/mois, et pour cela la CNSS a créé une plateforme en ligne“
CNSS.COVID19.ma” qui permet aux employeurs de déclarer les salariés en question,
la plateforme est très simple et facile à utiliser, et ne nécessite aucun déplacement
physique, alors la déclaration sur la plateforme se fait par l'employeur ; en créant un
compte de l’entreprise affilié à la CNSS sur le site, et après l’identification de
l’entreprise le site affiche automatiquement une liste des salariés déclarés en février,
l'employeur coche ceux qui sont en arrêt du travail et déclare sur son honneur
(toujours sur le site) que l’entreprise est effectivement en arrêt d’activité à cause de la
pandémie, le comité de veille a ajouté d'autres conditions pour les déclarations du
mois d’avril, parmi ces conditions, l’affilié doit justifie une baisse de chiffre d’affaires
par rapport à l’année dernière, et il est aussi tenu de préciser son domaine d’activité.
2. Les salariés du secteur informel disposant d’une carte RAMED : pour cette
population le comité de veille a appliqué une solution facile, qui permet à cette
dernière de bénéficier d’une indemnité mensuelle de 800-1200 DH, la personne

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 concernée est tenue d’envoyer un SMS qui contient son numéro d’assurance maladie
de la carte RAMED à un numéro (1212) pour l’étude et qui est créé par le comité de
veille. Un code est envoyé à la personne pour récupérer l’argent. 3. Le salariés du
secteur informel sans Carte RAMED : le comité de veille a créé également une
plateforme en ligne pour cette population, qui lui permet d’envoyer leurs demandes en
les identifiants, et après les études de ces demandes bien sur, une somme de 800-1200
DH sera versée aux personnes concernées, ensuite un code est envoyée à la personne
pour récupérer l’argent.
● Une forte production : des bavettes aux épiceries, après le lancement de la nécessité
de porter des masques pour la protection contre la pandémie par l’organisation
mondiale de la santé (OMS), Le ministère de l’Industrie, du commerce, de l’économie
verte et numérique a commencé de planifier des stratégies pour la fabrication des
masques au Maroc, et effectivement on a réussi à faire ça en mobilisant 17 sites
industriels dans 5 villes marocaines, les masques sont disponibles aux pharmacies et
aux épiceries avec un prix symbolique de 80 centimes, chose que même les grandes
forces mondiales n’ont pas pu la réaliser, aujourd’hui plus de 100 MILLIONS DE
MASQUES DE PROTECTION EN TISSU NON TISSÉ PRODUITS dans moins de
6 semaines.
● Innover face Au COVID-19 : des ingénieurs, des étudiants chercheurs, des
entrepreneurs se sont portés volontaires pour sortir avec des projets pour la fabrication
des équipements et produits utilisés dans la lutte contre la pandémie du COVID-19,
Avec cette action le Maroc a pu avoir des appareils automatiques de respiration, chose
parmi d’autres qui ont encouragé l’état de lancer un programme«
IMTIAZ-TECHNOLOGIES COVID-19 », pour faire appel aux projets
d’investissement portés par des TPME pour la fabrication de produits et
d’équipements utilisés dans la lutte contre cette pandémie, et d’autres programmes de
soutien en collaboration avec des universités et les centres de recherche scientifique,
qui visent à identifier des projets innovants en relation avec les recherches
scientifiques et les technologies en relation avec la pandémie, afin de les accompagner
pour accélérer la réalisation et le déploiement.

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Conclusion

Finalement, nous constatons que la propagation de la pandémie de CORONAvirus-19,

contribué à aboutir un changement pour l'État et la population marocaine, dans les différents
domaines à savoir, la politique, économique, éducation et ainsi que dans le mode de vie.
Même si les conséquences de cette propagation de la pandémie sur le Maroc telles que un
arrêt temporaire du travail et de l'enseignement, le confinement de la majorité du la
population. Le Maroc pu gagnera cette guerre grâce aux plusieurs précautions et mesures
qu’étaient prises par l’état marocaine et ses citoyens, pour veiller la protection et la sécurité
des Marocains, ainsi pour veiller sur la guérison des contaminés, à l'aide de l’évolution
technologique que le Marco appliqué dans toutes ses actions, à savoir, la digitalisation des
application mobile pour les banques, l’enseignement à distance via la TV et les réseaux
sociaux, la déclaration des salariés et les personnes endommagés via les sites, le travail à
distance par le télétravail. Nous conclurons d’après nos études que la digitalisation et
l’innovation sociale jouent un rôle majeur et primordial dans notre société ils ont contribué de
nos rapproche de vivre une vie proche de la vie quotidienne.

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Références

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