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2020 - 2021
d’innovation :
Cas de Wafacash
Projet de fin d’étude pour l’obtention du master de
recherche management organisationnel et stratégique
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A ma chère mère qui est mon amie et ma sœur,
Pour tous ses sacrifices, son amour, sa tendresse, son soutien
et ses prières tout au long de mes études,
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Remerciement
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Sommaire :
Introduction générale
Chapitre I : L’innovation
Section I. Notion, typologie, et démarche de la stratégie d’innovation
1. La notion de l’innovation.
2. La démarche de la stratégie d’innovation.
Section II : Les enjeux de l’innovation
1. Les enjeux économiques et sociétaux de l’innovation
2. Les enjeux de l’innovation pour les entreprises
Chapitre II : le management du changement comme outil de la
stratégie de l’innovation
Section I : Le management du changement
1. La conduite du changement
2. Le processus du changement
Section II : L’apport du management de changement à l’innovation
1. Les assises de la réussite du changement
2. Les facteurs de succès du changement
Chapitre III : Le cas de WAFACASH (Filiale du groupe Attijari
wafabanque)
Section I : Le transfert d’argent
1. Le marché de transfert d’argent
2. Types de transferts d’argent
3. Taille et structure du marché des transferts internationaux
Section II : Les produits de Wafacash
Section III : La stratégie de Wafacash et l’innovation
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Introduction générale
L’innovation est un processus concret qui se planifie, qui est réalisable et qui
doit s’adapter aux besoins de l’entreprise. C’est un moyen d’atteindre les
Objectifs stratégiques, d’améliorer la compétitivité, de se différencier et de
Créer de la valeur.
D’ailleurs, la survie de l’organisation étant liée à sa capacité de renouveler ses
produits et ses services pour faire face à la concurrence, apprendre à innover
est devenu une priorité.
L’innovation est devenue de plus en plus une obligation plutôt qu’un choix. Le
marché des produits et services est saturés. Les entreprises doivent être
innovantes pour garder et développer leur part du marché. Ainsi les nouveaux
entrepreneurs doivent baser sur la créativité pour intégrer le marché concerné.
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Pour que l’innovation soit présente dans l’entreprise, il est nécessaire de
diffuser cette culture dans les réflexions stratégiques. Il convient d’entretenir
la culture de l’innovation auprès de l’ensemble du personnel de l’entreprise,
management compris. De ce faire l’innovation est vue toujours comme un
événement de changement. Elle constitue un défi à réussir pour l’organisation.
Dès lors, le management de changement occupe une place fondamentale dans
cette perspective, il met en place les ingrédients nécessaire de la réussite de
l'innovation.
Chaque changement rencontre les acceptants et les résistants. Le
management du changement est destiné pour les deux catégories mais en
grande partie pour la seconde. Il permet un accompagnement et un suivi des
résistants pour les clarifier l'importance d'événement de changement.
Ce travail est articulé autour de trois chapitres. La première partie est réservée
pour traiter dans sa première section la notion, les types et la démarche de la
stratégie d'innovation. La deuxième section est dédié aux enjeux de
l'innovation, que ce soit des enjeux économique et sociétaux. Et des enjeux
pour les entreprises.
La deuxième partie concerne l'apport du management du changement à
l'innovation, et son rôle pour la réussite de la stratégie de l'innovation. La
première section va parler de la conduite du changement, ses objectifs et son
processus, La deuxième section contient les assises et les facteurs clés de la
réussite du changement ou dans le cas de ce projet la stratégie d'innovation.
La troisième partie montre la vision stratégique de WAFACASH, et le rôle de
l’innovation dans cette stratégie pour offrir des produits et services innovants
et adaptables à l’environnement.
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1) : L’innovation
Aujourd’hui l’innovation est à la mode. Elle est souvent invoquée en regard soit
du fait innovateur comme tel, soit du contexte économique global qui la rend
nécessaire. Selon les experts, le passage à une société ou à une économie du
savoir met les collectivités au défi d’augmenter leur capital cognitif, voire
d’innover. Car L’innovation constitue un enjeu tant sur le plan économique et
sociétal que pour les entreprises.
3) La notion de l’innovation
Définition de l’innovation
Les origines du mot (Innovation) :
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Mouvement dans l’utilisation du mot innovation dans la terminologie
Juridique au Moyen Age : « introduire quelque chose de nouveau dans une
chose établie ». Innover c’est entrer dans le quotidien pour mieux le changer,
d’où l’acceptation de renouveler.
1) SHOEN (P), origine du mot innovation, copié
enregistré du site en 2009 :
http:/tenirparole.typepad.com
- Jusqu’au XIIème siècle, le mot désignait ce qui était jeune. Puis vers le
XVIème siècle le sens dérive vers ce qui est singulier, inattendu,
surprenant. C’est à cette même période que le mot innover signifie faire
preuve d’inventivité, créer des choses nouvelles, sens qu’il a encore
aujourd’hui.
Définition de l’innovation :
L’innovation : un résultat :
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- Pour Schumpter, «l’innovation correspond au premier usage commercial
d’un produit ou d’un procédé qui n’avait jamais été exploité auparavant»
[Schumpeter, 1940]2.
- L’innovation est donc une action qui permet d’aboutir à un résultat que l’on
peut aussi appeler une innovation.
- Pour d'autres, I‘innovation est un processus concret, qui se planifie, qui est
réalisable et qui doit s'adapter aux besoins de l'entreprise.
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- L’innovation est donc une action qui s’appuie sur un processus : le processus
d’innovation.
- Cette volonté est portée par des individus qui tentent d'insuffler un
dynamisme à leurs collaborateurs pour adopter des démarches et des
approches favorables à l'innovation. Cette notion de démarche fait
d’avantage référence à la culture de l'entreprise.
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Par innovation technologique de procédé, en entend la mise
point/adoption de méthodes de production ou de distribution
nouvelles ou notablement améliorées.
Elle peut faire intervenir des changements affectant; séparément
ou simultanément; les matériels, les ressources humaines ou les
méthodes de travail ».
. Manuel d’Oslo de l’OCDE, P42,
1997
.Manuel d’Oslo de l’OCDE, P 9,
2005
Manuel d'Oslo de l'OCDE », p. 142, 1997
Manuel d'Oslo de l'OCDE », p. 9, 2005
12
Figure 1 : classification des types d’innovation
- Exemple : Dans le secteur aéronautique par exemple, Ryan Air a utilisé une
stratégie de mise en place de processus relativement plus simples, qui lui
ont donné la possibilité de proposer une offre moins couteuse appelée low
cost.
Innovation architecturale.
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Comme exemple les aspirateurs, un aspirateur est composé :
d’un sous-système moteur,
d’un sous-système filtre,
d’un sous-système réservoir,
d’un sous-système buse d’aspiration…
- Toutes ces parties fonctionnelles sont assemblées et reliées pour faire un
seul et même aspirateur :
Innovation de synthèse
- Par exemple, Michelin propose la vente d’un pneu (le produit) associé à un
service de dépannage (un service). Vous n’achetez plus un simple produit
mais ce que l’on appelle en conception une solution.
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Innovation de rupture.
C’est de loin la plus risquée des innovations car elle propose généralement une
modification complète des usages, des repères, des habitudes que le client (le
marché, ou l’utilisateur) avait jusqu’à présent.
Ceci étant pour revenir à nos aspirateurs, l’aspirateur sans sac est un bon cas
d’école. En effet, Dyson a mis au point une technologie en rupture avec
l’existant qui lui permit d’augmenter de manière exponentielle la performance
d’aspiration de son produit.
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Au lancement de son produit, « la socialisation » (la communication) de son «
invention » se basait essentiellement sur le fait qu’il n’y ait plus de sac. Payer si
cher pour juste enlever un sac… le produit ne se vendait pas.
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Les piliers de la stratégie d’innovation
L’innovation est une démarche structurée autour d’un processus et qui
doit aboutir à un résultat.
Ce résultat doit :
Être nouveau dans le domaine considéré.
Créer de la valeur.
Être socialisé.
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innovation. Mais le fait d’être créatif ce n’est pas forcément réinventer la roue.
Être créatif, c’est trouver une solution nouvelle face à un problème.
A côté de ses piliers, des clés de succès sont au service pour une démarche
réussite.
Tout d’abord l’innovation doit être participative ce n’est pas seulement le
département Recherche & Développement ou le département Marketing qui
sont les seuls à pouvoir proposer des idées d’innovation.
Dans une démarche participative d’innovation, on fait appel au personnel de
toutes les entités et de tous les niveaux hiérarchiques.
La démarche d’innovation participative ne fonctionne qu’avec :
Une bonne communication sur l’approche et le système mis en place,
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Des points réguliers sur les idées d’innovation retenues,
Un feedback au participant qui apporte une idée et surtout une
explication concernant l’acceptation ou le rejet de l’idée,
Une information faite au plus haut niveau de l’entreprise sur l’intérêt de
la démarche,
Un système d’intéressement des participants,
Un recrutement permanent de nouveaux apporteurs d’idées.
Il est également recommandé d’impliquer d’autres acteurs que le personnel à
la démarche participative d’innovation.
Certaines entreprises font participer leurs fournisseurs ou sous-traitants.
D’autres font participer leurs clients à cette démarche.
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innovations non techniques dans les méthodes de commercialisation, les
organisations, les structures sociales et les institutions.
L’Eco-innovation désigne donc cette contribution des entreprises au
développement durable s'accompagnant d'une amélioration de la
compétitivité.
L’éco-innovation touche toutes les étapes de la vie d’un produit ou d’un service
et contribue au développement durable.
. Manuel d’OSLO de l’OCDE, 2010
L’avantage certain de l’éco-innovation est qu’elle crée des avantages durables
et n’a pas une vision à court terme d’autres innovations classiques.
Selon une étude de l’Ademe (2010, S.Guignard), la fabrication des batteries est tellement émettrice
de CO2 qu’il faut avoir parcouru de 50000 à 100000 Km en voiture électrique pour commencer à être
moins producteur de CO2 qu’une voiture à moteur thermique.
Sachant que ces voitures électriques servent essentiellement à des trajets courts.il est probable que
le kilométrage nécessaire pour s’estimer (vertueux) ne sera jamais atteint.
En se basant sur cette étude, l’honneur affirme (le monde 20/10/2015) que l’argent public consacré
au développement de la voiture électrique est totalement injustifié. Alors qu’il s’agirait de sommes
considérables : le plan gouvernemental d’installation de 7 millions de bornes de rechargement
couterait environ 70 milliards d’euro (environ 10000 euros par borne) ; le bonus écologique à l’achat
d’une voiture électrique dépasse 10000 euros par véhicule.
Mais, selon Barberis, (Le monde 25/12/2015), si la voiture électrique fait l’objet d’émissions de CO2
lors de sa fabrication, c’est aussi le cas de la voiture thermique, en sus du CO2 émis au fil des ans :
(Au vu de l’extrême complexité d’un moteur thermique au regard d’un moteur électrique, il serait
très entonnant que sa fabrication soit moins polluante.
D’autre part (le moteur thermique est pieds et poings liés aux carburants fossiles, alors que le
véhicule électrique est à même de s’adapter à n’importe quel type d’énergie primaire susceptible de
se muer en électricité).
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Ethique, société et innovation
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L'origine de la fraude est l'échec d'un projet d'innovation visant à développer
des moteurs diesel qui soient tout aussi performants sur le plan de la conduite
automobile que les moteurs existants, tout en respectant les normes anti-
pollution obligatoires pour commercialiser un véhicule.
Des systèmes existent pourtant, grâce. Auxquels il n'est pas besoin de choisir
entre faible Emission de NOx et meilleur rendement du moteur (par exemple le
système de réduction catalytique sélective, SCR) Mais ces systèmes nécessitent
des investissements importants que tous les constructeurs ne font pas.
Selon Passeron (Industrie et technologie. 22 /09/2015) Les nonnes
environnementales en automobile sont, toujours à la limite des technologies
disponibles. La crise Volkswagen sonne comme un avertissement pour Les
constructeurs automobiles : pour continuer à aller vers la voiture propre, ils
devront investir et chercher des technologies performantes…. Ou quitter la
route).
L'économie du numérique était marquée dans les années 1990 par l'émergence
rapide des start-up (jeune entreprise novatrice dans le secteur des nouvelles
technologies, sur internet) qui, faiblement capitalisées, font disparaitre des
secteurs entiers.
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Les produits intelligents et communicants indiqueront aux machines-outils les
opérations qu'elles devront/ effectuer et comment elles devront être
combinées. De la chaine d'approvisionnement à la logistique, la digitalisation
opèrera de bous en bout pour transformer le circuit industriel.
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La crise économique frappe de plein fouet les pays occidentaux. La production
industrielle" recule.
la crise économique sert de catalyseur à des changements profonds de
comportement des consommateurs soucieux de réaliser des économies et de
mieux vivre avec la peur que suscite un avenir bien incertain.
Pour les automobilistes, la puissance du moteur et moins importantes
qu'avant, en revanche. La consommation, l'environnement, et le cout d'usage
font de plus en plus partie des préoccupations des automobilistes. Ainsi
l’intéressement des jeunes générations pour le covoiturage par exemple, moins
couteux que le train ou l'avion pour un service rendu perçu comme équivalent,
est une bonne illustration de ces changements de comportement.
Par conséquent, plusieurs entreprises ont été amenées à revoir leur offre de
produits et de services pour pouvoir maintenir leur activité.
L'innovation apparait alors comme l'unique facteur de survie. C'est même
parfois toute une filière industrielle qui est menacée, les répercussions pouvant
être graves en termes d'emploi et de croissance économique.
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o Fibres artificielles destinées 4 l'aéronautique et à l'espace pour TRP-
Charvet à Armentières dans le Nord
o Combinaisons des pilotés de Formule 1 résistant au feu pour Chamatex
en Ardèche
o Nouveaux tissus capables d'apaiser la douleur, en coopération avec les
hôpitaux, pour Thuasne, entreprise centenaire de Saint-Etienne.
Le Monde, 01/200s site Web Yahoo finance consulté en juin 2010 : Le Monde,
08/2013 J.-B. Jacquin) : Capital, 25/02/2014 (M.Soma) site Web Kodak consulté
le 23 avril 2013 et le 29 janvier 2017Jusqu à la fin des années 1990, 50 % du CA
mondial de la photographie venait du développement, 30 % de l'achat
d'appareils. 20% de la vente de pellicules.
Kodak, fondé en 1888 par George Eastman, a bâti son leadership mondial sur
l'offre de la chaine complété de la photographie d'amateur. Avec son slogan :
(Vous pressez le bouton, nous faisons le reste). Kodak s'est imposé sur le
marché.
En 1970, les deux tiers des pellicules vendues dans le monde sont des
pellicules Kodak. Mais tout change avec l'appareil photo numérique proposé à
partir de 1990 par des fabricants étrangers au monde de la photo (Casio,
Epson), ou qui sont dans Electronique grand public (Sony. Philips) : le
consommateur peut faire lui-même, pour un coût dérisoire, ce qu'il confiait
avant aux industriels comme Kodak. C'est un marché entier qui est ainsi entré
dans une mutation radicale
-1995, Kodak s'allie à d'autres majors du secteur (Fuji ,Nikon, Canon, Minolta)
pour proposer le standard Advanced Photo System ((APS), produit hybride
combinant les technologies numériques et argentiques
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-2001, le marché total français de la photographie se répartit en 76 %
d'argentique et 24 % de numérique
- 2003, Kodak doit abandonner APS, la demande étant trop faible. L'entreprise
décide d'arrêter tout investissement dans les pellicules photo argentiques pour
tour miser sur le numérique.
-2004, il se vend dans le monde pour la première fois plus d'appareils photo
numériques qu'argentiques, et plus de téléphones mobiles avec fonction
photo que saris cette fonction.
-2005, le marché total français de la photographie se répartit en 6 %
d'argentique et 94 % de numérique.
-En 1990, Kodak employait 75 900 salariés dans le monde. En 2005, l'entreprise
ne compte plus que 34 100 salariés et en 2012 l'effectif est réduit à 17 000.
- Pourtant, Kodak semblait avoir transformé une trajectoire d'échec en
trajectoire de succès grâce à des projets d'innovation dans le numérique.
L'innovation est ici pratiquée de façon récurrente et sous des formes variées
(innovation de - rupture, innovation incrémentale, innovation de bien ou de
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service, innovation de procédé, etc.), pour pouvoir suivre les évolutions
surveillées d'un contexte politique, économique, socioculturel, technique,
écologique et législatif en perpétuel mouvement.
Beati, 2010
Dans une première phase, les années 1970, c'est l'innovation de rupture. On
propose à la fois un nouveau service, essentiellement tourné vers la jeune
mère-active, et on met u point de nouveaux tissus papier avec les premières
couches jetables : succès commercial énorme.
Dans une deuxième phase; jusqu’au milieu des années 1990, il n'y a plus
d'innovations de rupture mais une multitude d'innovations incrémentales
(intégration de couches et de culottes pour un ensemble jetable, couches
différentes pour le jour et pour la nuit, etc.).
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commerciaux avancent des arguments à l'exact opposé de ceux des couches
jetables. Comme par exemple le cout bien moindre.
Le premier écran tactile est créé en 1972 par I.B.M (International Business
Machines Corporation) qui est une entreprise spécialisée dans la création de
matériel informatique, de logiciels informatiques.
Le premier appareil à être équipé d'un écran tactile que l'on appelait à
l'époque " système de reconnaissance du toucher (était un ordinateur) ; le
Plato IV. Il était composé d'un écran plasma et son système de reconnaissance
au toucher utilisait la technologie à infrarouge. Cette technologie est encore
présente aujourd'hui.
Celle-ci était une technologie à mono-point, c’est-à-dire que l'on pouvait poser
un seul doigt sur l'écran puisqu'il pouvait exécuter une seule action à la fois:
C'est le premier écran tactile mis sur le marché.
28
Conclusion
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Pour l'interprétation négative c'est le rôle de la conduite du changement qui
permet de familiariser la stratégie d'innovation aux personnels.
1) La conduite du changement
Définition du changement
Le changement : est une décision qui conduit à redéfinir le rôle des membres
de l’équipe dans une entreprise de nouveaux postes, nouvelles missions,
nouvelles compétences apparaissent.
Le mot changement est polymorphe et peut tout aussi bien désigner une
réorganisation totale qu’un changement de bureau. Afin de ne pas considérer
comme changement toutes les actions d’adaptation et d’évolution quotidienne
que nous vivons, nous définissons celui-ci en termes de rupture. Pour qu’il y ait
changement, il faut qu’il y ait une rupture significative des modes de
fonctionnement de telle manière que nous soyons contraints à un effort
d’adaptation. Le passage du présent au futur n’est pas une suite de micro-
adaptations mais un saut par lequel une partie significative de notre existant
est rendue obsolète au profit d’une nouvelle manière synonyme de progrès. Le
progrès ou plus généralement l’amélioration est le critère d’appréciation d’un
changement. Nous acceptons d’abandonner notre existant et de faire des
efforts si le résultat escompté nous apparait comme étant une amélioration
significative. Mais le processus d’acceptation du changement est bien plus
complexe et nous y reviendrons dans le chapitre consacré aux résistances au
changement.
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Le changement est une rupture entre un existant obsolète et un futur
Synonyme de progrès.
Le changement est une situation par laquelle notre existant devient obsolète
Pour un avenir que nous acceptons en fonction des améliorations qu’il
apportera. La situation future n’existe pas et c’est sa formalisation et la mise en
mouvement qu’elle engendre par l’adhésion des participants qui lui donne
corps.
Le changement est une rupture dans son fonctionnement lorsque les éléments
suivants sont transformés : les pratiques (manière de faire), les conditions de
travail (environnement matériel), les outils (informatique et de gestion),
l’organisation (les zones de pouvoir et les délimitations fonctionnelles), le
métier (le savoir-faire de l’entreprise), la stratégie (les finalités collectives
poursuivies et envisagées) et la culture (le système de valeurs).
Ces éléments peuvent être organisés selon deux axes en fonction de leurs
caractéristiques plus au moins individuelles et du temps nécessaire à leur
transformations.
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Sur ces différents éléments le changement se matérialise par la disparition de
l'existant qui contraint à un effort d'apprentissage et/ou à l’abandon de
références identitaires. Par exemple lorsqu’une entreprise est rachetée, un
salarié pourra ne vivre aucun changement dans ses pratiques au quotidien mais
verra le nom de son entreprise disparaître et tout le système de valeurs qui lui
a été associé.
La rupture peut être très concrète ou bien abstraite et affective. Une personne
vit un changement quand, ce qui était n'est plus et que cela conditionnait sa
manière de faire et d'être. Le changement est une sorte de balancier entre
l’existant connu et l'avenir promis.
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ce jouable ? Y a-t-il plus à perdre qu'à y gagner ? Est-ce que cela va m’apporter
quelque chose en plus.
Cette prise de risque et la difficulté à aller vers ce que l'on ne connaît pas sont
des explications à la peur du changement. Plus les individus auront acquis des
routines et habitudes, plus cette peur sera importante.
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a) Adhérer
Transformer
Le deuxième objectif dépendant du premier est celui de la transformation.
Lorsque les individus adhèrent à un projet, ils se mettent en situation de
production. Ils bâtissent des diagnostics de l'existant, envisagent des solutions
et mettent en place des pratiques innovantes. Cela se matérialise par des
modifications des processus, des structures, des pratiques et des compétences.
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Evoluer
Le troisième objectif qui est l'évolution n’est pas sur le même laps de temps
que les deux précédents. L'évolution est une conséquence à moyen et long
terme de la phase de transformation. Les acteurs mettent en œuvre des
transformations et celles-ci construisent une nouvelle manière de travailler et
parfois de penser.
Dans les objectifs d'un projet de changement on a en général plusieurs niveaux
de résultats attendus. On a en général des résultats opérationnels (remplacer
l'application informatique x, avoir une nouvelle organisation du service
comptable), des résultats projet (tenir les budgets et le planning), des résultats
business (diminuer le coût de traitement de la facture de 15 %) et des résultats
que nous qualifions de culturels (augmenter l'autonomie des salariés,
développer une culture de résultats).
L'évolution porte plus particulièrement sur ce dernier type de résultat. Le
projet de Changement n’est qu’un prétexte à l'évolution de l'entreprise et c'est
un moyen de la mettre dans une boucle d'expérimentation qui lui permettra de
se doter de nouveaux comportements et compétences.
2) Le processus du changement
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Deuxième phase : Dessiner le changement et établir un
programme de réalisation.
36
Quatrième phase : Assurer l’enracinement
Gagnon, 2010
Collerette, 2008 ; Rondeau et Bareil, 2010
37
1-2) La mesure de la réussite du changement
a) Directeur de projet
Employés
Leur rôle est sommairement d'être attentifs aux arguments présentés pour
légitimer le changement et disponibles pour participer à sa mise en œuvre.
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Également, ils contribuent à définir leurs besoins de formation et n'hésitent pas
à exprimer leurs craintes et leurs inquiétudes.
Gestionnaires
Hauts dirigeants
Ils occupent une fonction dans la haute direction de l'organisation. Ils ont la
main haute sur le projet, notamment en autorisant sa réalisation et en ayant le
pouvoir d'y mettre fin s'ils le jugent nécessaire.
Ce sont eux qui décident de l'échéancier et des ressources qui sont allouées au
projet. Ils exercent un leadership constant pour légitimer et promouvoir le
changement. L'un deux prend charge du pilotage du projet. Il définit et assigne
les responsabilités, assure le suivi et voit à son évaluation une fois complété.
Représentant syndical
Membre d'une instance syndicale, il intervient au nom du syndicat, notamment
pour faire valoir le point de vue du personnel directement touché par le
changement.
Parmi les charges qui lui incombent, il y a celle de participer à l'évaluation des
impacts du changement sur les employés. La promotion de la participation et
de la formation de ces derniers est aussi au centre de ses préoccupations. Pour
ce faire, il assure une flexibilité des relations de travail. Bien sûr, l’appui à
l’adaptation du personnel fait aussi partie de ses priorités.
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Un expert reconnu qui habituellement occupe un poste à la Direction des
ressources humaines. Au sein de l'équipe de projet, ses fonctions sont surtout
de conseiller et d'exercer le leadership par rapport à la gestion des ressources
humaines. Il prend en charge le relevé des impacts du changement sur le
personnel et fait valoir la capacité de celui-ci à s'adapter.
L'élaboration d'un plan de gestion de la transition et d'un programme de
formation du personnel est parmi ses priorités. Il se préoccupe également des
relations de travail.
Spécialiste en communication
Cela veut aussi dire que le temps et les ressources sont rendus disponibles pour
réaliser le changement. D’abord, il s’agit pour les hauts dirigeants de saisir
l'opportunité que la pression du temps fait porter sur l'organisation pour
qu’elle change, tout en respectant la durée nécessaire à sa transformation. Plus
un changement est profond (changement de culture. de comportement, de
système social. etc.), plus il implique d'acteurs, plus il nécessite du temps. Le
processus individuel et collectif d'adaptation est souvent long. Les dirigeants ne
sont pas les seuls maitres de l’horloge. Ils doivent avoir à l’esprit de quelques
40
années ne sont pas grand-chose dans la longue vie d’une organisation. (Albert,
1994 ; Kotter, 1996).
Il est primordiale que les hauts dirigeants aient une vision claire de la situation
recherchée, mais, surtout sachent a l’aire partager, Elle doit être reconnu
comme légitime pour tous les acteurs concerné par le changement, pour cela,
le meilleur moyen est de les associer à son élaboration.
Les phases de transition et d’enracinement prennent assise cette vision. les
hauts dirigeants, l’équipe de pilotage et les gestionnaire doivent constamment
y faire références.
41
2-4) La transparence
Le fait de gérer le changement sur la base d'un projet spécifique assure que
l'on distingue bien sa gestion de celle des opérations courantes (Abrahamson,
2000 ; Benner et Tushman, 2003 ; Regout, 2000). D'abord, cela nécessite la
prise en charge de son pilotage par un dirigeant, de préférence un champion du
projet de changement Puis. En fonction de son importance. La nomination d’un
directeur (le projet et la mise en place d'une équipe pluridisciplinaire faisant
une place importante aux acteurs directement touchés).
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2-6) Un leadership habilitant et visible
Tant les hauts dirigeants que les membres de l'équipe de projet et les
gestionnaires font preuve d'un leadership qui suscite l'adhésion des acteurs. Ils
expriment leur passion pour ce changement, en font une priorité, l'appuient
publiquement, assurent la disponibilité des ressources, etc. Ils prennent aussi
en compte les dimensions affectives et témoignent d'une sincère considération
pour le personnel. Plus encore, ils détectent les leaders naturels et s'arrangent
pour intégrer leur contribution.
. Abrahamson, 2000 ; Benner et Tushman, 2003 ;
2-7)Regout,
La communication
2000
. Bergeron, 2016
-Bergeron, 2006
43
2-8) L’accompagnement
2-9) La patience
Conclusion
44
les assises et les phases du processus du changement. Pour un aperçu
approximatif de ce qui a été traité dans les deux premiers chapitres, le
chapitre qui suit illustre une stratégie d'innovation adopté par WAFACASH
(Filiale du groupe Attijari wafabanque)
Présentation générale :
En outre, les études pour lesquelles on a opté font qu’il nous est devenu
nécessaire de vivre la réalité de l’entreprise, son ambiance, ses
méthodes de travail, sa gestion et de développer par ailleurs nos talents
de communicateurs et nos capacités d’intégration au groupe.
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a que de la pratique et de savoir-faire.
Alors, je me suis décidé pour ‘’WAFACASH’’ filiale de la banque
‘’ATTIJARIWAFA BANK’’ comme étant une société spécialisée dans les
services financiers au niveau du royaume.*
Dans mon présent rapport j’ai essayé d’aborder dans un premier temps
l’historique de Wafacash, puis dans un second temps les différent
produits et services offerts par wafacash, et enfin j’ai présenté un bilan
personnel.
Historique
Wafacash, filiale du Groupe Attijariwafa Bank, est une société
spécialisée dans les services financiers. Créée en 1991, elle a acquis,
durant les 20 dernières années, une expertise dans le métier du transfert
d'argent, ce qui lui permet d’occuper actuellement la position de leader
sur le marché des transferts internationaux.
46
L’angle adopté par l’Etude spéciale n°10 du CGAP, Crafting a money
transfers strategy: Guidance for pro-poor Financial service providers, est
tout autre. Elle propose aux prestataires de services financiers pour les
pauvres (PSF) un guide pour l’élaboration d’une stratégie d’offre de
services de transfert. Plutôt concis (25 pages), ce guide présente l’intérêt
d’aborder tous les aspects nécessaires à la compréhension du marché
des transferts, de la structure d’un système de transfert et des
déterminants d’une stratégie d’offre de services de transfert d’argent.
Le secteur du transfert d’argent est très complexe, car il se compose
d’une diversité d’acteurs formels et informels qui utilisent des
technologies et infrastructures institutionnelles en constante évolution
pour servir une clientèle diversifiée. Le marché peut être segmenté de
différentes manières, par exemple par type de client (gouvernements,
entreprises, individus), par lieu d’origine et de destination (transferts
internationaux ou domestiques) ou par type de canal de transmission
(formel ou informel).
47
3) Taille et structure du marché des transferts internationaux
Sur la base des données communiquées par les IMF, la Banque
mondiale estimait le volume global des transferts d’argent internationaux
formels à 88,1 milliards de dollars en 2009 et à 93 milliards de dollars en
2010. Selon la même source, l’Amérique latine et les Caraïbes reçoivent
la plus grande part des transferts internationaux avec 30 pour cent des
flux globaux, suivies de l’Asie du Sud (18%), le Moyen-Orient et l’Afrique
du Nord (13%), l’Europe et l’Asie centrale (10%) et l’Afrique
subsaharienne (4%). L’Inde et le Mexique figurent parmi les premiers
bénéficiaires, tandis que les Etats-Unis et l’Arabie saoudite sont les
principaux pays d’origine des fonds. Le marché des transferts individuels
est dominé par de grandes sociétés spécialisées, notamment Western
Union, Money Gram et Vigo. Le reste du marché formel des transferts
est fragmenté entre les banques commerciales, les agences postales,
les bureaux de change, les mutuelles de crédit et les sociétés de
transfert positionnées sur des niches.
1) CASH EXPRESS
Au niveau national
Wafacash offre un service de transfert national simple et rapide,
associant qualité et fiabilité pour envoyer ou recevoir de l’argent partout
au Maroc, en quelque minute, sans l’obligation d’avoir un compte
bancaire.
48
Wafacash s’engage à offrir :
Souplesse : Pas besoin de compte bancaire pour faire des
transferts d’argent, il suffit simplement que le client se rend à
l’agence la plus proche munie des fonds à envoyer de sa CIN et du
nom du destinataire.
Rapidité : Après quelques minutes seulement, le destinataire peut
retirer son argent à l’agence Wafacash de son choix et à la ville de
son choix.
Sécurité : Le Cash Express est totalement sécurisé, grâce au code
unique et confidentiel et à la présentation d’une pièce d’identité
valide.
Flexibilité : Plus de 1800 agences Wafacash sont au service du
client, proposant des horaires adaptés au rythme de sa clientèle.
Au niveau international
Wafacash est l’un des représentants au Maroc de plusieurs partenaires
internationaux, et vous offre à travers toutes ses agences, la distribution
en quelques minutes seulement des transferts envoyés de l’étranger en
provenance de plus de 200 pays au profit de bénéficiaires au Maroc.
2) HISSAB BIKHIR
49
Economie : Hissab Bikhir est le compte bancaire le moins cher du
marché. Les frais de tenue de compte ne vous coûtent que 6,50
Dhs TTC/ mois.
Souplesse : En tant que bénéficiaire, vous êtes client de toutes les
agences Wafacash à travers tout le Royaume. Vous pouvez
déposer ou retirer votre argent à votre convenance et sans les
contraintes des dates de valeur.
Simplicité : Le compte Hissab Bikhir est très simple à gérer. En
présentant simplement votre carnet Hissab Bikhir et votre pièce
d’identité, vous pouvez effectuer sur place les dépôts et /ou les
retraits de votre argent en toute simplicité.
Flexibilité : Plus de 1800 agences sont à votre service, proposant
des horaires adaptés et flexibles.
3) La carte Bikhir :
Grâce à la carte de retrait et de paiement adossée au compte Hissab
Bikhir, effectuez vos retraits et vos paiements en toute sécurité à l’aide
d’un code confidentiel. Ce qui permet :
Disponibilité de votre argent à tout moment
Meilleure gestion de votre compte.
Achats en ligne et en magasin.
Sécurité totale de vos transactions.
Tous les services d’une carte bancaire à moindre frais
50
Règlements de vos achats auprès de l’ensemble des
commerçants.
Paiement sur internet en toute sécurité à hauteur du solde
disponible sur votre carte Floussy.
Paiements des factures téléphoniques, d’eau et électricité dans les
Guichets Automatiques Bancaires (GAB) .
Accès en temps réel 24h/24 et 7j/7 pour le suivi d’historique et la
consultation du solde de votre carte.
3 bons avantages de cette Carte :
5) SERVICE CASH
51
SALAF CASH : En partenariat avec Wafasalaf. Wafacash vous
facilite la vie avec le crédit à la consommation SalafCash, Grâce à
sa formule de prêt personnel Express et en Cash
6) CHANGE MANUEL
52
Prêt individuel Au logement :
C’est avec la condition suivant :
-être Micro-entrepreneur avec ou sans local.
-Les salariés titulaires dans leurs fonctions, à revenu inférieur au Smig.
-Les fonctionnaires titulaires dans leurs fonctions.
-Les gardiens de parkings reconnu par l’Etat et propriétaire de leur lieu
de résidence.
-Les propriétaires bailleurs dont la principale source de revenu est le
loyer.
-Les rentiers dont la principale source de revenu est la retraite ou la
retraite du conjoint.
-Disposant d’un compte Hissab Bikhir.
8) JIBI
53
9) La stratégie de wafacash et l’innovation
54
secteur financier, pour accompagner l’entreprise dans les
actions prioritaires de son plan stratégique Orbite 2020.
55
divers horizons ont travaillé pour développer des solutions innovantes en
réponse à la thématique proposée « Know your customer, know you
banker, know your colleague ».
Conclusion :
56
La stratégie d’innovation de WAFACASH concerne l’ensemble des métiers, les
produits, les services ainsi que le management afin d’instaurer une culture
d’innovation, et parler d’une organisation innovante.
Conclusion générale
57
WAFACASH comme organisation marocaine est sortie de l'ordinaire, et se
réinvente face à ses enjeux stratégiques. La stratégie d’innovation de
WAFACASH a le permet de positionner en leader au niveau national, ainsi de
donner un esprit de confiance aux grand nombre des clients.
Bibliographie
58
Table des matières
Dédicaces...............................................................................................................2
Remerciement........................................................................................................4
Sommaire :............................................................................................................5
Introduction générale.............................................................................................6
Chapitre I) : L’innovation..................................................................................8
Section 1) Notion, typologies, et démarche de la stratégie d’innovation......8
Définition de l’innovation............................................................................8
Les types d’innovation :.............................................................................12
Les étapes de la démarche de la stratégie d’innovation.............................16
Les piliers de la stratégie d’innovation......................................................16
Section 2) Les enjeux de l’innovation.........................................................19
L’éco-innovation........................................................................................19
Ethique, société et innovation....................................................................20
Numérisation de l’économie et innovation................................................22
L’innovation pour survivre........................................................................23
L’innovation pour réagir à un événement déstabilisant.............................24
L’innovation pour anticiper de façon continue l’évolution d’un
environnement incertain.............................................................................26
L’innovation pour modifier l’environnement............................................27
Chapitre II)Le management du changement Comme outil de la stratégie de
l’innovation......................................................................................................30
Section 1) Le management du changement.................................................30
Définition du changement..........................................................................30
Les objectifs de la conduite du changement..............................................33
2-1) Première phase : Etablir un diagnostic.............................................35
59
Deuxième phase : Dessiner le changement et établir un programme de
réalisation...................................................................................................36
Troisièmes phases : Opérer la transition....................................................36
Quatrième phase : Assurer l’enracinement................................................37
Section 2) L’apport du management du changement à l’innovation...........37
1-1) L’importance déterminante de la gestion.........................................37
1-2) La mesure de la réussite du changement..........................................38
1-3) Les membres de l’organisation.........................................................38
2-1) La priorisation de la dimension humaine.........................................40
2-2) Une vision du changement claire, stable et légitime........................41
2-3) Le passé et les contributions antérieures..........................................41
2-4) La transparence.................................................................................41
2-5) Un projet spécifique.........................................................................42
2-6) Un leadership habilitant et visible....................................................42
2-7) La communication............................................................................43
2-8) L’accompagnement..........................................................................43
2-9) La patience........................................................................................43
Chapitre III)Cas pratique d’innovation au sein de wafacash (Filiale du groupe
Attijari wafabanque).........................................................................................45
Section 1) Le transfert d’argent...................................................................46
Section 2) Les produits de wafacash...........................................................48
Section 3) La stratégie de wafacash et l’’innovation...................................53
1-1) Le nouveau programme (YELLOW CHALLENGE)......................54
1-2) Le « Smart Up » pour encourager l’innovation des jeunes...........55
1-3) Le lancement dans la Web Série......................................................55
Conclusion générale............................................................................................57
Bibliographie.......................................................................................................58
60
61