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SCIENCES JURDIQUES
ET POLITIQUES DE
BAMAKO
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
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forcés, et le fait que des filles enceintes se retrouvent exclues du système scolaire. Par exemple,
au Mali, la loi sur la santé sexuelle et reproductive est plus ou moins obsolète et le projet de loi
sur les violences basées sur le genre rencontre toujours des difficultés de mise en œuvre comme
dans plusieurs pays africains.
Les populations civiles en Afrique continuent de subir les conséquences de conflits armés sans
fin. Les parties aux conflits qui déchiraient le Mali, Burkina Faso, le Cameroun, l’Éthiopie, le
Mozambique, le Niger, le Nigeria, la République centrafricaine, la République démocratique
du Congo (RDC).
Les conflits ont entraîné le déplacement de millions de personnes qui engendre l’apatridie.
s’est propagée à travers l'Afrique, faisant des ravages sur les droits humains. Les efforts
déployés par les États pour l’endiguer se sont heurtés à des inégalités mondiales en matière de
vaccins dues aux entreprises pharmaceutiques et aux pays riches. La pandémie a entraîné des
fermetures d’écoles et perturbé l’apprentissage, et les enfants vivant dans des pays en proie à
un conflit rencontraient encore plus de difficultés que les autres s’agissant de l’accès à
l’éducation. Dans plusieurs pays, malgré la pandémie, des expulsions forcées ont eu lieu,
faisant des dizaines de milliers de sans-abri. Les mesures prises pour lutter contre la propagation
du COVID-19 ont servi de justification aux pouvoirs publics pour réprimer le droit à la
dissidence et d’autres libertés. De nombreux gouvernements ont interdit des manifestations
pacifiques, en prétextant des préoccupations pour la santé et la sécurité. Lorsque des personnes
descendaient malgré tout dans la rue en bravant ces interdictions, les forces de sécurité
utilisaient une force excessive pour les disperser. Par ailleurs, les autorités ont aussi continué
de réduire au silence des défenseur·e·s des droits humains ou de les traiter en criminels.
Des États ont pris des mesures pour réduire à néant l’espace civique et restreindre la liberté de
la presse, et ont instrumentalisé des lois relatives à la sédition, au terrorisme et à la diffamation.
Plusieurs pays ont été particulièrement touchés par la sécheresse, encore aggravée par le
changement climatique, et d’inquiétantes dégradations de l’environnement ont été observées
dans d’autres pays.
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politiques, culturels, économiques et sociaux. Elles façonnent la manière dont les individus
accèdent aux informations et les partagent, se forgent des opinions, débattent de questions et se
mobilisent-elles ont profondément transformé l’espace public. Elles peuvent toutefois être aussi
utilisées pour réprimer, limiter et violer les droits, par exemple à travers la surveillance, la
censure, le harcèlement en ligne, la partialité induite par les algorithmes et les systèmes de prise
de décisions automatisée. L’utilisation abusive des technologies numériques affecte également
de manière disproportionnée les individus et les groupes, ce qui entraîne des inégalités et de la
discrimination, à la fois en ligne et hors ligne. L’Agenda 2063 vise un continent où existe une
culture universelle de bonne gouvernance, de valeurs démocratiques, d’égalité des sexes et de
respect des droits de l’homme, de justice et d’État de droit. L'UA travaille avec les États
membres pour élaborer et mettre en œuvre des politiques visant à construire des institutions
solides et bien gérées et à promulguer des lois garantissant que les citoyens africains sont
pleinement impliqués dans l'élaboration des politiques et les initiatives de développement et
que ces citoyens bénéficient d'un environnement sûr et sécurisé dans lequel vivre. Malgré ces
efforts, nous assistons à une série de coups d’État en Afrique subsaharienne.
Les droits humains interviennent dans toutes les activités des êtres humains et y sont violés
dans toutes les activités des êtres humains en Afrique.
II. OBJECTIFS
1. Objectif général
L’objectif général du colloque est de fournir aux théoriciens et praticiens l’occasion de partager
de nouvelles idées, des connaissances ainsi que des méthodes pour interroger efficacement les
droits humains en Afrique, surtout à plus long terme.
2. Objectifs spécifiques :
• revoir les diverses approches des droits humains dans différents contextes nationaux et
internationaux, en vue de connaître la situation actuelle de l’évolution des droits humains.
• identifier les succès et défis sur les grands enjeux des droits fondamentaux en Afrique.
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les associations des droits des femmes, les associations des droits de l’homme, les associations
religieuses, les organisations internationales, les universitaires, étudiants etc…
IV. METHODOLOGIE
Cette approche est nécessaire afin de développer des stratégies qui tiennent compte des
spécificités de chaque sexe et favorisent l’égalité entre les femmes et les hommes.
Il s’agit de porter des réflexions critiques sur la manière dont les DSSR sont représentés,
diffusés, acceptés et vécus en Afrique au Sud du Sahara pour éclairer les politiques publiques.
Plus spécifiquement, il s’agit de faire l’état des lieux de la contribution des chercheurs sur les
DSSR. Etudier dans quelles mesures repositionner les réflexions scientifiques sur les DSSR
comme outil d’aide à la décision. Et surtout d’interroger le cadre juridique en la matière et faire
des plaidoyers pour l’adoption des lois inexistantes et améliorer les lois existantes
Axe 2 : Droits humains et les personnes déplacées, réfugiées, migrants et les apatrides
Il s’agit d’interroger et donner une nouvelle approche aux questions des droits humains et les
personnes déplacées, réfugiées, migrants et les apatrides.
Il s’agit d’aller vers une approche innovante des questions des droits humains et genre, paix,
sécurité et notamment la justice transitionnelle.
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Axe 4 : Droits humains et changement climatique/dégradations de l’environnement
Il s’agit de réfléchir sur la pleine jouissance de nos droits dans le cyberespace, s'accompagne
d'une protection adéquate contre les risques engendrés dans un environnement en ligne. Le droit
à la vie privée, la dignité humaine, la sécurité, l'intégrité de la personne, la non-discrimination
sont en jeu et menacés par la cybercriminalité. Comment les gouvernements peuvent-ils remplir
leurs obligations positives de protection des individus contre la criminalité et leurs obligations
de sauvegarde des droits fondamentaux des victimes de la cybercriminalité ? Ce défi nécessite
un équilibre minutieux afin que la justice pénale fournisse une réponse efficace avec des
garanties appropriées en matière d'État de droit.
Il s’agit d’apprécier l'environnement offert par l'OHADA, à l'entreprise, tant sur le plan des
normes que sur le plan judiciaire, en l'analysant à partir du cadre formel de l’entreprise, de la
prévention et l’accompagnement de l’entreprise quant aux risques financiers, la régulation du
contentieux dans l’espace OHADA y compris la responsabilité sociétale de l’entreprise.
Il s’agit de discuter sur les violations des droits humains (accès à la justice, procès équitable,
droits de la défense etc..) dans la procédure judiciaire. Cependant, les juridictions rencontrent
des difficultés dans l’application des normes destinées à garantir les droits fondamentaux des
accusés. Ces difficultés sont liées, d’une part, au contexte des affaires traitées et, d’autre part,
à la complexité de la procédure.
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Axe 8 : Droits humains et démocratie /élection
Il s’agit de mettre la lumière sur la réalité et l'étendue des crises qui mettent en souffrance la
Constitution en Afrique ; cerner les conséquences des crises sur le respect de la Constitution
dans nos États ; insister sur le rôle du juge constitutionnel dans la gestion du contentieux
électorale et des crises politiques et évaluer la contribution des organisations internationales à
la gestion des transitions politiques.
Il s’agit de mettre en lumière les droits humains tels que vécus dans les sociétés rurales et la
confrontation avec des droits nouveaux.
Le colloque se tiendra sur trois (2) jours à l’Université des Sciences Juridiques et
Politiques de Bamako (USJPB).
Les propositions devront être adressées, par voie électronique, au Comité scientifique, au plus
tard le 5 Janvier 2024 à l’adresse électronique suivante : amadousow872@gmail.com,
mamadoudiawara82@gmail.com.
Les auteurs des communications retenues seront informés au plus tard le 10 Janvier 2023.
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VIII. PUBLICATION
Les contributions présentées au cours du colloque seront publiées dans le cadre d’un ouvrage
collectif et au premier numéro de la Revue Juridique et politique en Afrique du CERPA
(RJPA-CERPA).
Pr. Eloi Diarra, Professeur Emérite, Agrégé des facultés, Université de Rouen (France)
Pr. Bakary CAMARA, Professeur Titulaire des Universités, Agrégé des facultés, Université des
Sciences Juridiques et Politiques de Bamako.
Pr. Alain Kenmogne SIMO, Professeur Titulaire, Agrégé des facultés, Université de Yaoundé
II SAO.
Pr. Pélagie THEOUA N'DRI Professeure Titulaire des Universités, Agrégée des facultés, Vice-
Présidente de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké (Cote d’Ivoire) .
Pr. Mbissane NGOM, Professeur Titulaire, agrégé des facultés, Université Gaston berger de
Saint Louis (UGB) (Sénégal).
Pr Abdoul AZIZ DIOUF, Professeur Titulaire, Agrégé des facultés à l’Université Cheick Anta
Diop de Dakar (Sénégal).
Pr. Abdoulaye SOMA, Professeur Titulaire, Agrégé des facultés, Université Thomas
SANKARA de Ouagadougou (Burkina Faso).
Pr. Brehima KAMENA, Maitre de Conférences, Agrégé des facultés, Université des Sciences
Juridiques et Politiques de Bamako, Recteur de l’Université de l’USJPB (Mali).
Pr. Cheick Amala TOURE, Professeur Titulaire, Doyen de la faculté des Sciences
Administratives et Politiques de Bamako (Mali).
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Pr. Mamadou Lamine Dembélé, Maitre de Conférences, Agrégé des facultés, Université des
Sciences Juridiques et Politiques de Bamako, Vice-Recteur de l’Université de l’USJPB (Mali).
Pr. Sidy Alpha NDIAYE, Maitre de conférences, Agrégé des facultés, Université Cheikh Anta
Diop, Directeur de l’Institut des Droits l’Homme de l’UCAD (Sénégal).
Pr. Ramsès AKONO, Maitre de Conférences, Agrégé des facultés, Université de Ngaoundéré
(Cameroun).
Pr. Mamadou Bakaye DEMBELE, Maitre de Conférences, Agrégé des facultés, Université des
Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USJPB) (Mali).
Pr. Boubou KEITA, Maitre de Conférences, Agrégé des facultés, Université des Sciences
Juridiques et Politiques de Bamako (USJPB) (Mali).
Pr. Kissima GAKOU, Maitre de Conférences, Université des Sciences Juridiques et Politiques
de Bamako (USJPB).
Pr. Aly TOUNKARA, Maitre de Conférences, Université des Lettres et des Sciences Humaines
de Bamako (ULSHP), (Mali).
Pr. Hawa SAMAKE, Maitre de Conférences à l’Université des Sciences Juridiques et Politiques
de Bamako (Mali).
Pr. Diakalia Siaka Sidibé, Maitre de Conférences, Université des Sciences Juridiques et
Politiques de Bamako (USJPB) (Mali).
Dr. Bréhima Ely DICKO, Maitre de Conférences Cames, Université des Lettres et des Sciences
Humaines de Bamako (ULSHP), (Mali).
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Dr. Thierry NGOSSO, Philosophe politique, Université Catholique de l’Afrique Centrale,
Responsable du Centre de Recherche en Etudes Africaines de l’université de Saint Galles
(Suisse).
Dr. Sékou faco CISSOUMA, Maitre-Assistant, Université des Sciences Juridiques et Politiques
de Bamako (Mali).
Dr. Mariam Sidibé, Maitre-Assistant Cames Université des Sciences Juridiques et Politiques de
Bamako. (USJPB (Mali).
Dr. Mory DIALLO, Maitre-Assistant Cames, Université des Sciences Juridiques et Politiques
de Bamako. (USJPB).
COMITE D’ORGANISATION
MEMBRES :
Oumou HAIDARA
Samba DIAMBOU
Dr Mohamed TOURE
Dr Boureima KAREMBE
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Dr. Abdoulaye SISSOKO
Lassine DIARRA
Mamadou DAOU
Mahmoud YEYIA
Sékou SISSOKO
Malick SANGARE
Dr Adama SIDIBE
Dr Amadou YALCOUE
Oumar CISSE
Abdoulaye ZALLE
Djibril Ba
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