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INTRODUCTION
CONCLUSION
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INTRODUCTION
Pour répondre à cette question nous présenterons les causes de l’excision, puis
ses conséquences et ensuite quelques solutions pour lutter contre ce phénomène.
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I-LES CAUSES DE L’EXCISION
Cette forte propension à l’excision dans notre pays et aussi les autres pays
africains en général s’explique essentiellement par la dimension traditionnelle,
culturelle et/ou religieuse de la pratique, en place depuis des siècles.
En effet, l’excision fait partie d'un rituel traditionnel de passage à l'âge adulte
pour les filles âgées à peine d'une quinzaine d'années, âge auquel elles sont
censées se marier. C'est pourquoi l'excision se pratique traditionnellement juste
avant le mariage, afin de rendre la future jeune mariée "pure" aux yeux de son
futur mari.
Dans notre pays la région de l’ouest montagneux est l’une des plus touchés c’est
le cas des Dans pour qui Il convient de dire que le BONH (excision) est
une institution sacrée. Elle est rangée du côté des institutions
religieuses féminines. De ce fait, elle est gérée par une gérontocratie
féminine chargée de veiller à la sauvegarde des « intérêts » de l’institution.
De leur point de vue, l’excision est une création des ancêtres ; les prêtresses
n’en sont que les dépositaires et à ce titre, elles sont chargées d’en administrer
le bon fonctionnement et en perpétuer l’existence. Son origine lointaine ne leur
permet pas de situer avec précision les repères dans le temps. Il s’agit
d’une tradition, c’est-à-dire la manière dont les parents, les grands-parents et
avant eux, les ancêtres…faisaient qui continue à travers les autres générations.
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Les mutilations génitales féminines constituent une violation manifeste des
droits humains.
L'ONG Plan International dénonce l’excision comme une violation fondamentale des
droits des femmes et des enfants.
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mettons en place des cérémonies alternatives de passage de l’enfance à
l’âge adulte, pour remplacer l’excision des filles qui signifie qu’elles sont
devenues femmes.
menons un travail de plaidoyer auprès des gouvernements afin que
ceux-ci continuent de mettre en place des actions pour favoriser l’abandon
de cette pratique et, qu’à terme, une loi interdisant l’excision soit votée
dans tous les pays concernés.
soutenons l’éducation des filles, en mettant l’accent sur leur
droits pour qu’elles puissent se défendre face à l’excision. L’excision
entraîne d’autres problèmes qui privent les filles de leurs droits :
le mariage précoce et le rejet de la scolarité des filles sont aussi des
pratiques ancrées dans la société.
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CONCLUSION
Au terme de notre étude, nous retenons que dans notre pays, les populations
pratiquent l’excision qui est devenue un véritable phénomène de société. Malgré
ses dangers, ses drames, les populations continuent de la pratiquer. Chaque
année, elle mobilise des centaines de personnes et donne lieu à de véritables
festivités avec leurs interférences religieuses et effets économiques et culturels.
Avec les mesures de l’Etat de Côte d’Ivoire, l’on assiste à un véritable coup de
frein (certes lent), mais d’autres facteurs croisés (école, économie marchande,
migrations) vont accélérer sa déchéance et lever bien de mythes concernant cette
pratique discriminatoire et mutilatoire qui à briser la vie de milliers de jeunes
filles et qui continue encore de gâcher des vies.