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Exposé de français

Le mariage forcé
Dans
Munyal, les larmes de la patience

Classe Tle C
Membres du groupe
-NDASSI Martial Ange (chef du groupe)
-NDJIKI MANGOUNG Christiane Alida
-MANDOU
-KENNA KENFACK Ernice
-NDJEUDJE TEUDIA Edine
-MAMBO
-MOUAKO Joel Letricia
-MIYOUCK
-NDZANA Christophe
-MINALA Christian
Sous la supervision de Mme NKOLO

ANNEE 2022/2023

PLAN DE TRAVAIL
Introduction
I. Causes du mariage forcé
II. Conséquences du mariage forcé
III. Solutions envisageables pour pallier à cela.
Conclusion

INTRODUCTION
Le mariage forcé peut être définit comme l’union de deux personnes
ou l’un des partenaires ne donne pas son consentement. Longtemps
pratiqué en Afrique et malgré les discordances crées au sein des
familles, le mariage forcé reste un tabou pour les personnes qui en son
victime. Grace à son ouvrage intitulé Munyal, les larmes de la
patience, Ndjaili Amadou Amal vient nous rappelle que, le mariage a
des vertus mais, si cela ne vient de notre propre volonté, il peut être
source de trouble psychologiques pour les couples qui se trouve dans
cette classe sociale. A la 4e de couverture, l’écrivaine nous fait déjà
part des différents problèmes qu’on retrouve dans un couple unit par la
force ou l’obligation (violences conjugales, physiques, morales, les
intrigues, le maraboutisme) afin que nous puissions nous imprégner de
l’impact du mariage forcé dans nos familles et dans notre société.
I. Les causes du mariages forces
Les causes du mariage forcé sont multiples il s’agit de :
 Le mariage est une affaire de famille : certains parents ne
sollicitent pas l’avis de leurs enfants lorsqu’ils jugent qu’ils ont
l’âge de se marier. Parfois soucieux des traditions ancestrales ou
parce qu’ils pensent qu’il est de leurs devoir de trouver le meilleur
partenaire de vie pour leurs enfants.
Dans l’extrait de l’œuvre Munyal, les larmes de la patience, il est
dit : « 
«Albamdulillab !» dit mon père.
Il est connu qu’une fille peut conduire son père en enfer. L’on on
dit que chaque pas d’une fille pubère non mariée est compatibilité
dans le grand livre de comptes
et inscrit comme péché pour son père. Chaque goutte de sang
impur d’une adolescente encore célibataire précipite son père en
enfer.
«Albamdulillab !»
On sait que le pire des péchés pour un père est à fornication de sa
fille. Un vrai croyant doit s’épargner de la colère d’Allah. Sa fille
doit se marier le plus tôt possible afin d’éviter les pires tourments à
son père. »

 L’inégalité des sexes : dans les sociétés pratiquant le mariage des


enfants, les femmes ont un statut inferieur a ceux des hommes. Les
filles sont donc mariées jeunes car elles sont considérées comme un
poids pour la famille et leurs biens être n’est pas prioritaire face aux
différentes situations que l’homme rencontre aux quotidiens.
Dans l’extrait de l’œuvre Munyal on peut identifier cela lorsque
Ramla dit : « Mes frères et mes sœurs avaient tous arrêté d’aller à
l’école à la moindre difficulté et cela n’avait soulevé aucun
commentaire de nos parents. Les garçons avaient fini par retrouver
commis dans le
magasin de mon père ou celui d’un de mes oncles, ou ils
apprenaient le métier de commerçants sur le tas.  Quant aux filles,
elles restaient à la maison s’occupant des toilettes, lisant le coran,
et attendant patiemment que mon père leurs propose un époux. »
 La pauvreté : dans les sociétés peut développer, la plupart du
temps une fille est souvent considéré comme un fardeau car elle ne
ramène pas de l’argent et constitue pour ceux une bouche
supplémentaire à nourrir. Son mariage est donc perçu comme une
sécurité pour la famille de la jeune fille.

 Le mariage forcé permet de sauver l’honneur de la famille : La


femme est souvent utilisée comme un moyen
pour sceller des alliances avec la nouvelle famille afin d‘être à
l’abris du déshonneur. En effet, dans certaines coutumes, il est
souvent primordial pour la femme de trouver un partenaire de vie
dès les premières apparitions de la puberté même si cela ne relève
pas de la volonté de la fille afin de privilégier la virginité de celle-
ci.
À titre d’illustration, nous avons le passage de la maman de Ramla
ou elle dit : « Tu es folle ou quoi ! Pourquoi tu le refuse ? Quelle
honte mon Dieu ! Tu n’as pas pitié de ta pauvre mère. Tu veux
justes que ta marâtre, la mère d’Hindou, me nargue encore plus.
Un homme si jeune et aisé ! Tu as refusé les jeunes et les moins
jeunes, les riches et les fonctionnaires et même les monogames. Je
devrais dire à ton père de s’occuper de ton cas, d’ailleurs
continues comme ça et tu n’auras même pas le loisir de choisir son
époux. »
 Manque de connaissance de leurs droits : même lorsque le
mariage force est interdit, beaucoup de familles l’ignorent ou
enfreignent les lois qui régies cela. Bien plus, certaines sociétés
violent ces règles et ainsi, les jeunes filles n’ont pas l’occasion de
connaitre qu’elles ont leurs mots à dire par rapport à leurs mariages.
A titre d’illustration, nous avons : « Mes sœurs avaient tous arrêté
d’aller à l’école à la moindre difficulté et cela n’avait soulevé
aucun commentaire de nos parents. Toutefois, elles restaient à la
maison lisant le coran, et attendant patiemment que mon père leurs
propose un époux. En plus, la seule preuve qui montre que nous
aimons nos parents c’est notre dévouement absolu envers nos
maries qu’ils auront choisi pour nous ».
 L’absence de certificat de naissances : De nombreux enfants
n’ont pas été enregistrés à la naissance dans le
monde. Les filles ne possédants aucune identité juridique ne
peuvent fournir des preuves de leurs jeunes âges, qui prouverait
l’illégalité d’un mariage forcé.
 Le mariage force permet de parer les suites d’une grossesse
hors mariages

II. Les conséquences du mariages forces


a) Sur la femme
 Rupture familiale lorsque la jeune fille n’est pas soumise à
son mari.
Dans l’extrait de l’œuvre Munyal on peut identifier lorsque
Ramla dit :« La considération dont ma mère bénéficie, ne lui
épargne nullement les humeurs belliqueuses de son époux et ne
lui apporte un meilleur traitement. Elle a l’heureuse facultés de
tout accepter, de tout supporter et surtout, de tout oublier… ou
de faire semblant. »
 Violences conjugales et abus sexuels :
 Dans l’extrait de l’œuvre Munyal, il est dit : 
« Arrête tes niaiseries et déshabille-toi vite ! Je déteste les
femmes pudiques.
-Déshabille toi. Tu es ridicule sous tes voiles.
-Je t’en supplie…
-Tu veux jouer ? D’accord on va le faire. C’est même mieux que
tu résistes un peu. Je me ferais un plaisir de te dénuder.
-Alors ? Tu viens de ton gré ou tu préfères que je vienne te
chercher ?
-S’il te plait
Il se lève brusquement et, d’un mouvement imprévisible, me
jette brutalement sur le lit et arrache mes vêtements. Je me
défends autant que je peux. Quand il déchire mon corsage, je le
morts farouchement. Il retire sa main d’où perlent des gouttes de
sang. Furieux, il se met à me frapper. Je crie, je me débats,
quand un coup violent m’assomme et m’abandonne en travers le
lit » (page 75)
 Déperdition scolaire : une fois mariées, une fille est considérée
comme adulte et est prise en charge par

son mari. Elle n’a donc plus d’intérêts à aller à l’école (selon les
deux familles).
A titre d’illustration, nous avons :« Le plus grand bonheur d’une
fille est de se marier à un homme riche qui la mettra à l’abris du
besoin, l’offrirait des pagnes et des bijoux ainsi qu’une maison
pleine de bibelots et de domestiques. »
 Douleur lors des rapports sexuels Perte d’autonomie t de
liberté, Manque de sociabilité avec les proches.
Dans l’extrait de l’œuvre Munyal, cela se fait ressentir lorsque
Ramla décrit sa maison. Elle dit : « . »
 Le suicide « Même s’il demande un bœuf en sacrifice, fais-le !
L’argent n’est rien. Je veux qu’elle parte ! Rappelle-toi bien
son nom, celui de sa mère et de son père aussi pour qu’il lui
jette un sort. Je veux que tu fasses un Karfa entre eux ! »
 Violences et esclavages domestiques
 La fuite
 Dépressions nerveuses
« On confirme que je suis folle ! On a commencé à m’attacher.
Il parait que je cherche à fuir. Je cherche juste à respirer.
Pourquoi m’empêche ton de respirer ? pourquoi m’empêche
ton de voir la lumière du soleil ? pourquoi me prive ton d’air ?
je ne suis pas folle ! si je ne mange pas, c’est à cause de la
boule que j’ai au fond de ma gorge. C’est à cause de mon
estomac si nouer qu’aucune goutte d’eau ne peut y accéder. Je
ne suis pas folle ! si j’entends des voix, ce n’est pas celle du
djinn. C’est juste la voix de mon père ! La voix de mon époux,
de mon oncle ! la voix de tous les hommes de ma famille ! »
 Avortement provoqué susceptible d’entrainer de grave
risque pour la santé (stérilité, liaison handicapent, décès).
 Intimidation de la part du mari.

 La peur et la dépression
« Des violences infligées, j’en suit sortie avec des nerfs à fleur
de peau. Au moindre bruit, je sursaute ! Je suis
devenue nerveuse et apeurée. Mon estomac ne se dénoue plus.
J’ai sans cesse une boule d’angoisse au fond de la gorge. La
tristesse des premiers jours a fait place au mutisme et à la
dépression. Je n’ai plus aucune énergie et même la gentillesse
de Moubarak qui s’est un peu assagi me laisse indifférente. »

b) Dans le couple
 L’absence de complicités dans le couple
 Mésententes dans le couple
 Les insultes fréquentes
 La précarité
c) Sur l’enfant
 Manque d’encadrement pouvant conduire plus tard à la
délinquance.
 La mauvaise éducation des futurs enfants du fait du manque
de disponibilité des parents.
 Le sentiment de ne pas être chez soi.
 La peur d’entretenir une relation amoureuse à l’avenir.
 La fuite.
III. Solution
-l’éducation est un excellent moyen de lutte contre cette pratique : en
allant à l’école les filles ont moins de chance de se retrouver mariée et
mère très jeune et de subir des violences conjugales. Mais surtout,
l’école permet aux filles d’obtenir des opportunités économiques et
favorise donc leurs indépendances.
-Mener des actions de plaidoyer auprès des gouvernements pour
acter des lois contre le mariage forcé ou alors renforcer les lois
existantes.
-Soutenir les programmes de prévention des grossesses chez les
adolescents.
-Eduquer les adolescents sur la sexualité à travers les cours
d’éducation sexuelle.
-Faire un planning familial : il consiste à décider du nombre
d’enfant, choisir le moment de leur naissance en fonction des moyens.
Les méthodes utilisés dans le planning familial sont : les méthodes
contraceptives (qui empêchent la conception ou la fécondation) et les
méthodes contragestives (qui empêchent la grossesses).
CONCLUSION

A travers Munyal, les larmes de la patience, de Ndjaili Amadou


Amal, nous pouvons retenir que tout le monde a droit à un peu
de liberté et surtout lorsqu’il s’agit du mariage. Aussi banal que
ça n’a l’air, s’il ne répond pas aux attentent des futurs mariés, le
mariage peut avoir de gros impact dans le foyer conjugal et peut
créer des disputes et des guerres interminables.

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