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SOMMAIRE

INTRODUCTION

I- L' ETRE COMME OBJET DE CONNAISSANCE

1- La thèse de Parmenide

2- Critique de la connaissance sensible

3- l'Etre comme objet d'une connaissance rationnelle

II- L' ETRE COMME IMMUABLE ET ETERNELLE

1- La critique de la notion du devenir

2- L' Etre comme l'éternité.

III- L' ETRE COMME UNITE

1- Critique de la pluralité

2- l' Etre comme unité ontologique

CONCLUSION
INTRODUCTION

L' antiquité fut sans doute l'époque la plus importante et remarquable dans l'évolution et la
connaissance du monde. Car c'est au cours de cette période que de grands savants ont pour la plupart
émergés dans presque tous les domaines de la vie tels que la philosophie, l'histoire, les mathématiques
etc... Cette époque fut en grande partie marquée par les œuvres et exploits de grands noms de savants
surtout dans le domaine de la philosophie.Parce que les grandes interrogations de l'époque étaient
centrées sur la question de l' Etre et de son existence. A cet effet les philosophes ont été les plus
éloquent dans leurs entreprises et réponses. Et pour la commodité de notre travail nous nous
intéressons au philosophe Grec parmenide.

Parmenide est un philosophe né à Elée en Italie à la fin du VIe siècle avant J-C et meurt au milieu du Ve
siècle avant J-C.Il fut l'un des pionniers de la discipline philosophique notamment avec des ouvrages
dont le plus notoire est : " De la nature", il fut inspiré Héraclite, Pythagore et Xenophane, il à également
pour champ d'étude la connaissance de l' Etre et a étudié à l'école éléatique.

Notre travail consiste à mettre en évidence la conception de Permenide sur l'Etre humain dans sa
totalité.

Dans l'analyse qui suivra nous parlerons de l' Etre comme objet de connaissances chez Parmenide,
ensuite l' Etre comme une vérité immuable et éternelle et enfin nous pencher sur la question de l'être
comme une unité.

I- L' ETRE COMME OBJET DE CONNAISSANCE

1- La thèse de Parmenide

Pour Parménide, L'homme sage doit trouver sa place dans le Cosmos, faire partie du Tout Universel.

“L'être est, le non-être n'est pas”

– “Tu ne réussiras pas à couper l'Être de sa continuité avec l'Être, de sorte qu'il ne se dissipe au-
dehors, ni il ne se rassemble”

– “La première voie de recherche dit que l'Être est et qu'il n'est pas possible qu'il ne soit pas. C'est le
chemin de la certitude, car elle accompagne la vérité. L'autre c'est que l'Être n'est pas et
nécessairement le Non-Être est. Cette voie est un sentier étroit où l'on ne peut rien apprendre”

– “Tu ne peux avoir connaissance de ce qui n’est pas, tu ne peux le saisir ni l’exprimer”

Autrement dit, l'existence absolue de l'être, non créé, indivisible, éternel, universel, unique,
continu et sans faille, exclut toute multiplicité, toute transformation, en un mot tout devenir.

2- Critique de la connaissance sensible


Il y a, sur la sensation, de nombreuses opinions, qui peuvent se réduire à deux générales : les uns la
font produire par le semblable, les autres par le contraire. Parménide, Empédocle et Platon sont au
nombre des premiers ; Anaxagore soutient la seconde thèse. Selon Théophraste, Parménide dit que la
connaissance a lieu suivant que ce soit l'âme ou la pensée qui l'emporte sur l'autre. Parménide dit que
l’âme et l'esprit ne sont qu'une même chose, comme le rapporte Théophraste toujours. Enfin,
Parménide distingue une double philosophie, l'une fondée sur la vérité, l'autre sur l'opinion. De là ce
qu'il dit : « Il faut que vous connaissiez toutes choses : la simple vérité qui parle toujours sincèrement,
et les opinions des hommes, sur lesquelles il n'y a point de fond à faire. » La pensée est meilleure et
plus pure lorsque le chaud prédomine. De la proportion du chaud et du froid dépendent la mémoire et
l'oubli. Le semblable est senti par le semblable le cadavre ne sent rien du fait de l'absence de chaleur.
Théophraste dit encore que Parménide reconnaît l'infériorité des sens et l'opinion sur la pensée, ne
fait pas encore de distinction entre sensation et raison.

3- l'Etre comme objet d'une connaissance rationnelle

II- L' ETRE COMME IMMUABLE ET ETERNELLE

1- La critique de la notion du devenir

Alors qu’Héraclite et ses disciples considèrent que tout est en devenir, dans un flux continuel,
Parménide pose le primat de l’Être, de ce qui est véritablement au-delà des changements et des
apparences éphémères qui n’ont pas de réalité effective. Mais si le Non-Être n’est pas, autrement dit
s’il n’est rien, il ne sera jamais (quoi que ce soit) ; l’Être, de son côté, ne deviendra jamais ce qu’il n’est
pas : il ne peut devenir, ni changer de quelque façon que ce soit : il est donc immuable et éternel. On
devine comment cet enseignement de Parménide sur le caractère illusoire du mouvement a pu nourrir
l’autre Éléate célèbre : Zénon, avec ses fameuses apories censées « prouver » l’immobilité d’une
flèche tirée d’un arc, ou l’impossibilité pour Achille de rattraper une tortue.

2- L' Etre comme l'éternité

Parménide pose un regard simple sur son état personnel et conclut son existence. Avec
Parménide, l'angoisse face à la mort disparaît, mais nous n'en sommes pas au bout de nos peines pour
autant. En effet, si l'être que nous sommes est appelé à changer de forme n'est-il pas inquiétant de
penser que nous pourrions être n'importe quoi d'autre selon l'immense variété des fantaisies
naturelles ? Il établit ainsi que l'être est, et qu'il faut lui prédiquer des attributs non-contradictoires : il
est intelligible, non-créé et intemporel, il ne contient aucune altérité et est parfaitement continu. Si
cette conception de l'être est de l'ordre de la pensée, Parménide le représente aussi comme une
réalité physique, finie et sphérique. Cette doctrine fait de lui le penseur de l'Être par excellence, et
tranche par sa froideur rationnelle avec les autres penseurs grecs, Empédocle d'Agrigente par
exemple.

III- L' ETRE COMME UNITE

1- Critique de la pluralité
Il faudra donc répéter que Parménide, attirant tous les êtres à l'un être en soi, séparé, arrachant
son propre esprit du plurifié et du divisé et le portant à la monade de toute la pluralité des êtres, la
plupart des hommes, suivant un chemin contraire au sien, plaçant leur propre pluralité au dessus et
avant la raison de l'union, entraînés par le cheval du mal, ont pensé que l'un être n'est pas principe,
qu'il n'existe simplement que les plusieurs à l'état de dispersion, et qu'ils ont reçu en partage la
puissance de procéder à l'être sans l'un être ; et que c'est cette opinion qui les a portés à attaquer si
vivement le système de Parménide, cela est évident ; car croyant que ce philosophe posait l'être
uniquement un, et supprimait la pluralité, ils ont, en contradiction parfaite avec lui, posé la pluralité
dépourvue de l'un, quoiqu'il soit impossible que la pluralité ne participe pas de l'un ; car toute
pluralité dépend de un, et il y a, pour les différentes pluralités des uns différents. Donc toutes les
pluralités, toutes les masses des corps sont subjuguées par la participation de l'un. Si donc la pluralité
a besoin de l'un, et que l'un n'ait pas besoin de la pluralité, il vaut mieux dire que l'être est un plutôt
que plusieurs seulement, plusieurs existant par soi et sans la participation de l'un. Ainsi donc
Parménide, en définissant l'être comme un, a accordé aussi l'existence à la pluralité des êtres, mais
non pas seulement des êtres sensibles. Car c'est là ce qu il enseigne dans la partie de son poème
intitulée : Les choses qui existent selon l'opinion.

2- l' Etre comme unité ontologique

Le terme être peut être utilisé comme verbe ou substantif. Très employé dans la philosophie dans
ce dernier cas, il peut désigner suivant le contexte « ce qui est ; la Réalité ; l'Existence ; une personne
dans sa sensibilité intime ». En tant que verbe, il désigne en général ce que nous ressentons exister
d'une manière ou d'une autre dans la perception, qu'elle soit sensible ou intelligible. L'ontologie est
une branche de la métaphysique qui étudie les propriétés de l'être d'une manière générale, telles que
l'existence, la durée, le devenir.On peut analyser l'être par différentes méthodes (en suivant des
distinctions classiques, cf. Parménide, Aristote, Thomas d'Aquin, Pascal, Descartes, Kant, etc.).

Une analyse du mot (einai, esse, sein, to be, essere, etc.) permet de distinguer deux sens
fondamentaux : être tel ou tel, ou être d'une manière absolue.Le concept peut aussi s'analyser à partir
des catégories linguistiques sous lesquelles il se présente.Ces dernières distinctions, en plus d'être des
analyses linguistiques, déterminent également pour une bonne part les sens essentiels de l'analyse
métaphysique. Ce sont des catégories au moyen desquelles le réel est appréhendé, conçu et théorisé,
selon diverses interprétations philosophiques et scientifiques ; elles permettent en outre de clarifier
un concept qui reste assez confus.

CONCLUSION

Parmenide durant toute son entreprise a soutenu l'idée selon laquelle : “L' Etre est absolument et,
parce qu'il est, il ne peut pas ne pas être.” En d'autres termes, le non être est impossible. Aussi est-il
catégorique sur la question du devenir de l'Etre car pour lui l'Etre est unique, invariable et éternel. Cet
avis qui laisse couler encore de l'encre sur la question de l'Etre parce que cette conception de
Parmenide ne fait pas l'unanimité chez ses pairs.

Bibliographie

BROOKS(François),2012,la vie éternelle de Parmenide

Lecteur sensible de Parmenide

Question ontologique chez Parmenide et Héraclite


Commentaire sur le Parmenide

fr.m.Wikipedia.or, ontologie

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