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I- L’EPICURISME
A-L’école épicurienne
La doctrine d'Epicure eut une grande fortune morale. En des temps troublés, il
s'est rencontré des hommes qui l'ont acceptée et qui ont eu sinon le bonheur, du
moins la paix de l'esprit, en vivant conformément à ses maximes.
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constitue le bien, la douleur nous est hétérogène et constitue le mal. Rechercher
l'un, fuir l'autre, tel est le devoir des humains ; en cela seulement consiste la
sagesse ou la vertu, dont le principal attribut est la prudence. On a dit, pour ces
raisons, que l'épicurisme est la forme la plus complète de l'égoïsme.
Ainsi, le bonheur réside chez Épicure dans la sélection des désirs, et pas du tout
dans la multiplication sans fin de tous les plaisirs possibles, comme on le
présente trop souvent. Ce serait, bien au contraire, le meilleur moyen de
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manquer le bonheur ! Ici, Épicure nous enjoint à nous détourner des faux biens
pour nous concentrer sur les choses vraiment essentielles de la vie. Et en faisant
cela, l’intensité de notre plaisir augmente. L’Épicurisme est donc bien à la fois
hédonisme et ascétisme, car il s’agit de jouir plus, mais en réduisant nos
désirs. Vous pouvez constater que le véritable épicurisme est donc presque à
l’opposé de la caricature qu’on en fait.
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CONCLUSION
En définitif, pour Épicure va proposer une nouvelle méthode pour atteindre
l'ataraxie. Il admet que l'homme est porté par le désir et les plaisirs ; il est vain
par conséquent de passer sa vie à lutter contre sa propre nature. Cependant, loin
d'accepter tous les plaisirs, il affirme que tous ne se valent pas. Si certains
plaisirs apportent la paix de l'âme et peuvent conduire à l’ataraxie ; d’autres sont
source de souffrance et de dépendance.