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DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
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DIRECTION REGIONALE DU BAFING
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LYCEE GOUVERNEUR ABDOULAYE FADIGA
DE TOUBA Année Scolaire : 2021-2022
MEMBRES DU GROUPE :
DOSSO Mamadou (Chef de groupe)
DIARASSOUBA Lamine
KONE Magbe
Professeur :
DIOMANDE Mediaou
Classe : Terminale
THEME
L’époque
contemporaine
INTRODUCTION
I- PRESENTATION DE LA PERIODE
1- La thèse déterministe
2- La thèse existentialiste
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE GENERALE
INTRODUCTION
Tous les hommes recherchent d’être heureux, cela est sans exception, quelques différents
moyens qu’ils y emploient. Ils tendent tous à ce but », écrit Pascal dans les Pensées. Mais,
existe-t-il une autre manière d’attester d’un tel désir universel que de l’enraciner dans la nature à
titre de tendance nécessaire comme le notait Kant dans les Fondements de la métaphysique des
mœurs : « Il y a cependant une fin que l’on peut supposer réelle chez tous les êtres raisonnables
un but qui n’est pas pour eux-mêmes une simple possibilité, mais dont on peut simplement
admettre que tous se le proposent effectivement en vertu d’une nécessité naturelle et ce but est le
bonheur. » Cela est possible. Mais, si on peut admettre que les philosophes de l’Antiquité, du
Moyen Âge, de l’époque moderne comme certains philosophes contemporains aient pu souscrire
à l’idée d’un tel enracinement naturel du désir d’être heureux, il n’est pas certain que leur accord
puisse se prolonger au-delà.
C’est que la question du bonheur n’a cessé de soulever dans la philosophie occidentale
de multiples questions, chaque fois reconstruites et résolues à l’intérieur d’une grande variété de
problématiques, de courants de pensée, de traditions, de tendances et de pratiques qui n’ont
cessé de différer et de s’opposer frontalement. De sorte qu’on perçoit mal au premier abord
comment il serait possible de confronter les philosophes antiques, partisans d’une conception
objectivement définissable du bonheur et les philosophes modernes pour lesquels il se définit de
façon entièrement subjective…
I- PRESENTATION DE LA PERIODE
2- Gaston BACHELARD
3- Jean-Paul SARTRE
1- La thèse déterministe
De nombreuses conceptions de l’homme font de lui un être soumis à un déterminisme.
Celui-ci peut être biologique, psychologique, religieuse etc. Cette thèse montre que la nature, la
vie, l’histoire, le devenir de l’homme est l’œuvre de Dieu ou de la Providence, de la Nature et
des forces invisibles ou visibles ayant tout prévu et que l’homme ne peut rien bouger ou orienter
selon ses capacités malgré sa volonté et ses efforts. Les religieux vont mettre l’accent sur le fait
que rien ne peut contre la volonté de Dieu. Sigmund FREUD (1856-1939) médecin
psychologue, psychanalyste Autrichien va indiquer pour sa part que la nature humaine est
d’avance corrompue par la violence qui loge naturellement dans son inconscient. Cette thèse
renversera la confiance absolue et la dignité qu’on avait depuis l’Antiquité placé en l’homme.
Dès lors, l’Homme n’apparaissait plus que comme un tout petit élément de l’univers. Cette
injure ne sera pas partagée, ni acceptée par les moralistes et les partisans de la liberté tels que
Emile CHARTIER ALAIN, Jean-Paul SARTRE.
2- La thèse existentialiste
Cette thèse s’oppose à l’Essentialisme et au Déterminisme. Elle stipule qu’il n’y a pas de
déterminisme sous quelques formes qu’il puisse être et que par conséquent, l’Homme est libre.
En venant au monde, il n’existe aucune contrainte qui force l’Homme dans un certain chemin.
D’ailleurs, Dieu n’existe pas et n’a aucune influence sur l’Homme. Dès lors, l’Homme n’a pas
de définition préalable. Jean-Paul SARTRE (1905-1980) qui se réclame le père de
l’existentialisme athée laisse entendre que «Il n’y a pas de nature humaine a priori, puisqu’il n’y
a pas de Dieu pour le concevoir. L’Homme est seulement, non seulement tel qu’il se conçoit,
mais aussi tel qu’il se veut». Par conséquent, il apparait à l’Homme de se faire lui-même dans la
pleine responsabilité. Il ne sera que qu’il aura voulu.
CONCLUSION
Retenons de tout ce qui précède que la philosophie contemporaine est une philosophie de
la connaissance scientifique et de la liberté humaine. Si la science doit progresser, il faut qu’elle
parvienne à l’abstraction totale en s’émancipant de tout ce qui fait obstacle à la spiritualisation
d’une part et d’autre part, en surpassant les erreurs premières et la subjectivité du Savant. Par
ailleurs, l’Homme doit divorcer avec les croyances religieuses, mystiques, les opinions et autres
préjugés sur le déterminisme, le destin et prendre son destin en main car il est entièrement libre
et responsable de lui-même et de l’humanité. Et c’est sur cette notion de responsabilité que
s’achève le programme de 1ère. Alors bonne vacance à tous et à la rentrée prochaine pour la
Terminale.
BIBLIOGRAPHIE GENERALE
Ebook_1ere_A_11.pdf
https://www.fnac.com/Sigmund-Freud/ia2589/bio
https://la-philosophie.com/sartre-jean-paul-biographie-idees-top-citations
https://www.google.com/amp/s/www.les-philosophes.fr/amp/auteur-bachelard.html