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EXPOSE GROUPE N° 2 

Exposants :

Mamadou Khaly Ndiaye

Soukéye Ciss

Ousmane Sow Sall

THEME : LE PLAISIR CHEZ EPICURE.

PLAN :

INTRODUCTION

I- LA CONCEPTION EPICURIENNE DU PLAISIR.


II- LE CALCUL DES PLAISIRS.
III- LES LIMITES DU PLAISIR EPICUREIEN.

CONCUSION

1
INTRODUCTION :

Epicure (341-270 av. J.-C.) est le fils d’un instituteur d’origine athénienne installé à Samos,
colonie d’Athène. Très tôt, son père l’avait envoyé à Athène pour accomplir son éphébie, ce
qui lui aurait permis de suivre les cours de Pamphile et de Xénocrate (tous les deux
Platoniciens). Ensuite, on le retrouve à Rhodes, ou il suivi les enseignements de Proxiphane,
un Aristotélicien, et à Téos, ou il fut élève de Nausiphane, l’homme qui l’aurait le plus
marqué.

Ces périples ne furent pas sans importance pour sa pensée, car c’est de ces lieux que
viendrons ses futurs disciples, et ce sont ces lieux mêmes qui deviendront, au fil du temps, les
centres principaux de l’Epicurisme, avant leur expansion à Naples et en Egypte. C’est
seulement vers 307 qu’Epicure décida de rentrer à Athène, ou le rejoignirent certains de ses
élèves de Lampsaque. Il acheta un jardin, où il fonda son école, dont les Epicuriens tirent leur
nom de « philosophe du jardin ».

À l’époque, Épicure était déjà mûr, avec une longue expérience d’enseignement qui avait fait
sa réputation dans le milieu philosophique athénien. Grace à Diogène Laërce, nous possédons
trois lettre qui lui sont attribuées, ou sont exposés les champs de ses préoccupations : La lettre
à Pythoclés porte sur les phénomènes célestes, mais elle est peut être inauthentique ; ce qui
n’est pas le cas de la lettre à Hérodote, consacrée à la physique, ni de la lettre à Ménécée, qui
traite des questions éthiques.

Si on s’interroge sur le pourquoi Épicure entretenait des relations épistolaires avec ses
disciples du Jardin et particulièrement dans la lettre à Ménécée qui nous concerne le plus dans
cet exposé. Cette question nous renvoie immédiatement dans le contexte difficile d’apparition
de cette lettre, marqué par des troubles et une profonde inquiétude. Pour dire que le contexte
d’émergence d’une telle pensée marquée par les affres de la guerre est essentiel pour
comprendre la signification et la portée de l’Epicurisme ainsi que sa conception du plaisir.
Donc, pour comprendre que la question de la recherche du plaisir est important chez l’auteur,
il faut la rattachée à ce contexte troublant.

En effet, face à la constatation que la vie se réduit à un laps de temps d’une durée limitée, ce
laps de temps prend du coup son sens véritable. Pour Epicure, il ne convient plus d’envisager
l’homme comme un éphémère (Au sens étymologique du terme grec : « celui qui vit un
jour ») qui n’est rien face aux dieux qui vivent perpétuellement, il faut plutôt poser, à travers
l’autonomie de l’homme, la possibilité que ce laps de temps soit vécu dans une forme
d’intensité réussie. Autrement dit, il ne faudra, pour l’homme, ni ajourner la joie ni différer le
plaisir au cours de sa courte vie. D’où la nécessité d’une analyse du plaisir pour en
circonscrire le sens et la pertinence.

I- LA CONCEPTION ÉPICURIENNE DU PLAISIR.

Parmi les interrogations qui ont suscité de nombreuses controverses, surtout dans la
philosophie antique, on peut citer la question relative à la recherche du souverain Bien. C’est
l’une des préoccupations les plus fondamentales de la pensée antique. En effet, comme tous

2
les grandes écoles de pensée, l’Epicurisme de son coté a tenté de trouver le Bien suprême et
ultime. Ce principe qui, « doit être tel qu’il soit la fin en vue de laquelle tout est ordonné
comme moyen, mais qui ne soit lui-même ordonné comme moyen en rien »1. C'est-à-dire
l’unique fin souveraine dont absolument tout lui est subordonnée.

Épicure place ce principe dans le plaisir qu’il estime être le plus grand des biens et par
conséquent, il fait de la douleur le plus grand des maux. A partir de ce moment, il envisage la
formation d’une éthique du bonheur fondée sur l’absence de douleur. Le plaisir reste donc un
principe naturel qui suit le jugement pur et sain de la nature elle-même car : « Tout animal,
dès sa naissance, recherche le plaisir et en jouit comme du plus grand des biens, alors qu’il
repousse la douleur comme le plus grand des maux, et l’évite dans la mesure du possible. »2
Ce qui prouve que selon Épicure, contrairement à la douleur qui est le plus grand des maux, le
plaisir reste un bien suprême et connaturel. Ainsi, tout Homme, qu’il soit raisonnable ou non
recherche naturellement le plaisir comme fin de la vie bienheureuse et fuit la douleur comme
un mal suprême.

Selon Épicure, il est absurde de vouloir prouver ou discuter pour quelle raison le plaisir doit
être recherché et la douleur évitée. Il relève d’une évidence car cela est aperçu exactement
comme la chaleur du feu, la blancheur de la neige et la douceur du miel, dont aucune n’a
besoin d’une confirmation par des arguments élaborés. Dés lors, la sensation est au cœur de
cette conception épicurienne qui considère qu’il ne reste rien à l’homme si on lui enlève ses
sensations. Ces dernières, du fait qu’elles sont naturelles, sont habilitées à juger ce qui est
conforme ou contraire à la nature. La recherche du plaisir reste une composante connaturelle
et intrinsèque à la nature humaine.

Par ailleurs, « Epicure pense que l’absence complète de douleur marque la limite du plaisir le
plus grand, de sorte qu’au delà le plaisir peut varier et se différencier, mais ne peut s’accroitre
ni s’étendre. »3 A partir de ces mots, nous pouvons constater aisément que lorsque nous nous
libérons de la douleur ; d’une part, on jouit de la libération et d’autre part, de l’absence de
toute peine. Et par conséquent, ce dont nous nous jouissons est plaisir. On voit nettement que
ce dernier n’est pas dans la poursuite mais dans la possession. Ceci n’est pas opposé au fait
qu’Epicure admet là la fois le plaisir mobile et le plaisir continu. Ce qu’il faut noter c’est qu’il
place le bonheur dans le repos plutôt que dans le mouvement. C’est d’ailleurs ce qui l’oppose
aux Cyrénaïques. Selon Epicure, on ne peut pas placer le bonheur dans des types de plaisirs
qui, une fois satisfait meurent. Le Bien suprême est dans l’inertie du plaisir continu.

La fin de la vie heureuse consiste dans l’absence de trouble de l’âme et à la santé du corps.
Toutes nos actions concourent à : ne pas souffrir, ne pas avoir peur. Et si nous atteignons un
tel stade dans la vie, on atteint une certaine stabilité qui fait qu’on a plus rien à rechercher,
rien à poursuivre pour rendre complet le bien de l’âme et du corps.

Il est egalement nécessaire de préciser que l’hédonisme épicurien n’est pas dans une logique
d’exclure définitivement la douleur, si ce dernier, de façon naturelle peut engendrer
1
Cicéron, Des termes extrêmes des biens et des maux I, voir fascicule p.229
2
Ibid.
3
Cf. voir fascicule p.231, L’éthique épicurienne

3
ultérieurement, un grand plaisir. De la même manière, il ne manquera pas de fermeté pour
décliner tout plaisir dont la jouissance l’éloignerait de la fin ultime. Donc, loin d’une quête
effrénée du plaisir, d’une vie de jouissance, le plaisir épicurien est circonscrit dans les normes
et les coutumes et prend en compte nos rapports sociaux. Son objectif est de persuader la
nature à satisfaire les désirs nécessaires et à repousser avec force les désirs nuisibles.

Etant donné que la poursuite du plaisir n’est nullement une quête incessante, encore moins
une simple jouissance, il est évident que cette poursuite exige naturellement un besoin de
calcul prudent.

II- LE CALCUL DES PLAISIRS

Le plaisir joue un rôle important, si ce n’est le plus important, dans la quête du bonheur. Les
Épicuriens le considèrent comme le plus grand des biens, le bien ultime. Le plaisir est ainsi
pour eux une fin vers laquelle tous les moyens doivent être menés. L’être heureux, est celui
qui cherche le plaisir mais aussi qui s’éloigne de ce qui pourrait lui ôter ce plaisir comme les
peines, la douleur. En effet les Épicuriens définissent le bonheur comme absence de trouble
aussi bien dans le corps que dans l’âme. Ainsi un homme heureux doit se laisser guider par
ses plaisirs et éviter tous les voies qui mènent à la douleur. Mais le fait de suivre aveuglément
ses plaisirs n’est-il pas une activité dangereuse et incessante? Est-ce que cela ne condamnerait
pas l’homme à être esclave de ses plaisirs ?

La quête incessante de plaisirs et l’évitement de la souffrance renvoie à l’hédonisme qui est


un courant de pensée philosophique instigué par Aristippe de Cyrène, un disciple de Socrate.
Cette doctrine se caractérise par une quête irrationnelle de plaisir. Ainsi pour eux le plaisir est
toujours bien quelques soient les peines futurs qui peuvent résulter de ce plaisir. Tout comme
la douleur est mauvaise quelque soient les biens qui peuvent en découler ultérieurement.

Pour ne pas tomber dans ce piège du plaisir, qui se présente comme un cercle vicieux dans
lequel sont tombés les hédonistes, les épicuriens, pour leur part, introduisent la raison dans
cette recherche de plaisir par le billet d’un calcul. Il s’agit, dans ce calcul, de faire une analyse
pour savoir ce qui se cache derrière chaque plaisir ou chaque douleur. En effet certaines
plaisirs immédiats peuvent mener à de très grandes douleurs à l’avenir. Un fumeur, par
exemple, peut avoir du plaisir au moment où il fume sa cigarette mais ce plaisir, qui ne dure
qu’un bref moment, peut causer, plus tard, des douleurs certaines liées à des maladies
pulmonaires. Donc c’est un plaisir qui à la fin cause des douleurs. Et sur ce Epicure dit :
« Aucun plaisir n’est mauvais en lui-même, mais les causes de certains plaisirs produisent des
tourments bien plus grands que les plaisirs. »4 De la même manière aussi certaines douleurs
peuvent à l’avenir créer beaucoup de bien. De ce fait, l’Epicuriens doit faire un calcul pour
savoir lequel, entre plaisir et douleur, il faut choisir. Epicure écrit à ce propos « Personne ne
rejette, ne déteste ni ne fuit le plaisir lui-même parce qu’il est plaisir, mais parce que de
grandes douleurs en résultent pour ceux qui ne savent pas comment le rechercher
rationnellement. Personne non plus n’aime, ne recherche ni ne veut obtenir la douleur parce
4
L’éthique épicurienne, voir fascicule p.234

4
qu’elle est douleur, mais parce que parfois des circonstances se présentent qui font qu’on peut
se procurer quelque grand plaisir par le moyen de la peine et de la douleur. »5

Dès lors, certains plaisirs sont donc à éviter car ce sont des plaisirs à court terme. Ce qu’il faut
chercher maintenant, ce sont les plaisirs qui durent. En effet le but des Épicuriens est
d’accéder à un bonheur à long terme. Les plaisirs liés au corps s’estompent rapidement alors
que ceux liés à l’âme persistent. Ces derniers sont d’ailleurs d’une plus grande valeur pour
Épicure. En effet nous distinguons avec l’épicurisme deux sortes de plaisirs: les plaisirs
mobiles et les plaisirs stables. Les premiers sont liés et accessible au sens comme le plaisir de
manger, de boire ou encore de contempler une belle femme. Ce sont des plaisirs éphémères
qui s’estompent une fois que la douleur est éliminée. En effet le plaisir est définit comme
suppression de douleur. D’ailleurs dans l’Ethique épicurienne «  Cicéron associe le plaisir
mobile à la fois au processus de suppression de la douleur (étancher sa soif) et à la
« variation » d’un plaisir préexistant consistant dans l’absence de douleur (sans doute boire
quand on ne souffre pas de la soif). »6 C’est donc un plaisir fugace qui cesse avec « «l’activité
qui lui a donné naissance ». Cependant le fait que ces plaisirs soient des plaisirs fugaces ne les
écarte pas du cadre de la recherche de plaisir mais ces plaisirs sont d’une valeur moindre que
les plaisirs stables. Ces derniers sont pour Épicure la plus grande forme de plaisir. Ils sont liés
à l’âme et naissent quand la douleur disparait. «  Aussi longtemps que la douleur est absente,
nous avons un plaisir statique, alors que plaisir mobile ne durera que le temps que dure
l’activité qui lui donne naissance. » 7 Donc Epicure nous invite plutôt à une recherche des
plaisirs stables puisqu’ils permettent d’atteindre un bonheur qui dure. Et en ce qui concerne
les plaisirs mobiles, il recommande de s’en méfié, c’est-à-dire ceux qui sont fugaces et qui le
plus souvent rendent le corps malade. Mais il leurs reconnait une grande utilité car, : « ils
peuvent nous aider à éviter la douleur ou au moins y faire face, en nous incitant à faire
attention aux sources de plaisir qui se trouvent disponibles (par exemple, écouter de la
musique si nous ne pouvons pas voir nos amis). Ainsi, les plaisirs mobiles n’augmentent pas
le bonheur au-delà de l’absence de douleur, mais ils peuvent empêcher la douleur
d’interrompre le plaisir statique. »8

En bref le calcul de plaisir procède d’une analyse dans le but de faire un choix. Un choix qui
se base sur la valeur réel du plaisir ou de la douleur mais également sur la distinction des
plaisirs naturels et nécessaires, ceux qui sont naturels mais non nécessaires et ceux qui ne sont
ni naturels ni nécessaires. Car en fin de compte, il ne sert à rien de vouloir satisfaire des désirs
qui ne sont pas nécessaires. Donc il est important de les distinguer afin de concentrer toutes
notre énergie pour les satisfaire. A l’instar des cyrénaïques qui pensent que tout plaisir est un
bien et que toute souffrance est mauvaise, l’épicurien fait intervenir la raison dans son choix.
de plaisirs. Et de surcroit, dans son choix, il privilégie les plaisirs stables aux plaisirs mobiles
car ces derniers sont éphémères. Néanmoins Epicure ne rejette pas les plaisirs mobiles car il
leurs reconnaisse une certaine utilité mais demande de renoncer aux plus mobiles.

5
L’éthique épicurienne, voir fascicule, p.230.
6
Ibid. p.250
7
Ibid.
8
Ibid. p.251

5
III- LES LIMITES DU PLAISIR EPICURIEN :

Si par limite nous entendons une démarcation, une nette séparation ou une divergence entre
deux choses ou faits, il y aura lieu de considérer qu’il y a un fossé qui sépare Epicure et les
autres penseurs sur la conception du plaisir. En effet, pour Epicure, il est évident qu’il entend
par plaisir, le bien ultime et suprême qui assure non seulement une délivrance corporelle de
toutes souffrances et douleurs, mais aussi une délivrance psychique de tous les troubles et
tumultes. Donc le plaisir Epicurien renvoi au bonheur, à un état ou l’homme se débarrasse de
toute forme de douleur.

A l’encontre de cette conception qui considère le plaisir comme étant le bien suprême, Platon
pense que le plaisir n’est pas le bien et il n’est pas identique à lui. Même si le plaisir reste
quelque chose de bien, il ne parvient pas à être le Bien car le plaisir seul ne suffit pas pour
avoir une vie bonne. En réalité, Platon conçoit toujours qu’une vie de plaisir à bien besoin
d’autres chose comme la réflexion. Le plaisir dans la République IX, reste une manifestation
du bien mais non le Bien en question. Dans le Gorgias, 491 d sq., pour attirer l’attention de
Calliclés sur les vraies plaisirs, Socrate use de la métaphore de la « passoire percée » ou
« écumoire » pour dénoncer les âmes des hommes irréfléchis qui sont incapables de se retenir
faces aux plaisirs et qui s’adonnent à toute sorte de plaisir sans pour autant faire le filtre.

Aristote, dans l’éthique à Nicomaque, définit le bonheur comme « Souverain Bien ». Mais ce
Bien est différent de celui d’Epicure parce qu’en réalité, le Bien d’Aristote reste quelque
chose d’autonome et d’indépendant qui a pour but que lui-même.

Les Cyrénaïques pour leur part, ont une critique plus acerbe du plaisir épicurien. En effet,
contrairement à Epicure qui place le plaisir dans le repos, les Cyrénaïques nient les plaisirs
stables et considèrent seulement ceux qui sont en mouvement. Ils divergent aussi sur le degré
d’intensité entre les douleurs psychiques et celles du corps. En effet, chez Epicure, les
douleurs psychiques sont plus intenses que celles du corps. En réalité, les douleurs de l’âme
résistent au temps mais les Cyrénaïques conçoivent le contraire car ils se focalisent sur la
souffrance présente que ressent le corps. Etre heureux pour Epicure, c’est se débarrasser de
toutes douleurs. Mais pour les Cyrénaïques c’est au delà de cela, car ils parlent de renouveau,
c'est-à-dire que l’individu doit avoir été heureux pour aspirer à une nouvelle quête de plaisir :
c’est le concept de fin de second ordre.

Cicéron pour sa part, va plus loin lorsqu’il déclare que la morale d’Epicure manque
d’originalité. Dans le Tusculanes III, il dénonce l’inconséquence de la théorie épicurienne. En
réalité, il voit que ce dernier aborde la question du plaisir en ignorant ou mettant de côté la
notion de vertu.

En un mot, le plaisir épicurien, même s’il est pertinent et bien actuel reste quand même un
objet de tiraillement si nous nous focalisons sur la manière dont les penseurs l’ont interprété.

CONCLUSION :

Au terme de notre étude, nous pouvons retenir qu’Épicure fait l’apologie de la quête du
plaisir. Mais de quel plaisir s’agira t-il ? Une recherche effrénée et non encadrée de sa

6
satisfaction ou juste le contraire ? Ce qui reste sûr, c’est qu’il incite l’homme à calculer et à
choisir des plaisirs permettant d’atteindre l’ataraxie et de libérer en même temps le corps de
toutes souffrances.

Au delà de ce point de vue, il est important de noter que l’éthique épicurienne est une
thérapie, une technique de la vie bonne et heureuse. Diogène d’Oenoanda n’avait pas tort de
la réduire dans la formule des quatre remèdes, gravé en pierre de sa portique : « il n’y a rien à
craindre des dieux » ; « il n’y a rien à craindre de la mort » ; « on peut supporter la douleur » ;
« on peut atteindre le bonheur ». On voit que cette thérapie de l’âme est destinée à délivrer
l’homme du poids de le tradition, des divinités pour laisser à l’homme un univers parfait sur
lequel il réglera sa conduite pour être heureux.

Malgré l’originalité et la pertinence de sa morale fondée sur la recherche de plaisir, la pensée


épicurienne est critiquée par bon nombres de penseurs. Il faut considérer que cette conception
rationnelle du plaisir peut constituer pour la jeune génération un bon remède contre la
dépravation des mœurs.

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