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INTRODUCTION SUR L’IMPORTANCE DE LA COHESION SOCIALE

L’impératif de la cohésion sociale (et économique) et de la cohérence territoire s’impose aujourd’hui à


l’intervention publique en matière d’aménagement et de développement tant à l’échelle nationale (et
infrarégionale) qu’au niveau européen. Tout d’abord concept utilisé aux niveaux nationaux, la
cohésion sociale a été repris par l’Europe, dans les années 1980 avec les Fonds Structurels, depuis
2000 dans les objectifs de la stratégie de Lisbonne, plus spécifiquement par le Conseil de l’Europe
(Direction Générale de la Cohésion Sociale) et sa Stratégie de Cohésion Sociale. Si les deux notions
référaient initialement l’une à la recherche d’un équilibre sociétal et au fonctionnement de la société,
l’autre à la réduction des déséquilibres spatiaux, elles sont souvent étroitement liées comme deux
processus inextricables où le renoncement à l’un, entraînerait la remise en cause de l’autre. L’une et
l’autre se légitiment dans la lutte contre les inégalités spatiales et les formes d’exclusion, et contre la
ségrégation des populations liée à une mobilité accrue. L’accroissement des inégalités de revenus est
ainsi perçu comme un indicateur de fragilité de la cohésion sociale et territoriale ; les processus de
paupérisation sont présentés comme « une préoccupation pour l’aménagement des territoires, voire
une menace pour la cohésion territoriale dans la mesure où l’objectif de bien-être social est une
composante essentielle d’un développement durable des territoires » (DIACT, 2008). L’imbrication
des deux notions rend difficile leur appréhension propre d’autant qu’elles sont mobilisées à différentes
échelles par les politiques publiques d’une part, et d’autre part qu’elles nécessitent des
approfondissements en termes de recherche en lien avec la problématique territoriale elle-même
multidimensionnelle. À l’échelle européenne, la politique régionale de cohésion économique et sociale
vise un renforcement de la cohésion territoriale et de la convergence économique et sociale des 25
états. L’objectif de cohésion économique et sociale établit alors trois priorités politiques : la croissance
et la convergence des régions les moins développées ; la compétitivité régionale et la priorité à
l’emploi (remplaçant les objectifs 2 et 3) ; la coopération territoriale pour un développement équilibré
de l’Union. Or, si depuis la réforme de 1988 les fonds structurels allouent à cette politique le deuxième
budget de l’Europe après la Politique Agricole Commune, la politique régionale peine à instaurer à
l’échelle européenne un développement spatial équilibré entre régions : les disparités entre régions
semblent se réduire alors que les disparités infrarégionales s’accentuent.
DEVELOPPEMENT SUR L’IMPORTANCE DE LA COHESION
SOCIALE
Cohésion sociale et cohésion de groupe (de sens plus large) désignent les liens qui relient les membres
d'un groupe social les uns aux autres et au groupe dans son ensemble. Bien que la cohésion soit un
processus à multiples facettes, elle peut être divisée en quatre composantes principales : les relations
sociales, les relations de travail, l'unité perçue et les émotions1. Les membres de groupes fortement
cohésifs sont plus enclins à participer et à rester avec le groupe2. La cohésion sociale est un concept
en sciences sociales qui désigne l'intensité des relations sociales qui existent entre les membres d'une
structure sociale donnée. Ce concept est utilisé au sens large sans connotations pour signifier l'intensité
du lien social, c'est-à-dire, à quel point les membres d'un groupement sont connectés entre eux. De
nature subjective l'intensité de la cohésion sociale peut être évaluée par des enquêtes de satisfaction.
LES CONSEQUENCES DE LA COHESION SOCIALE
Le terme de cohésion sociale est quasiment entré dans le langage commun. Il est repris à peu près
partout, dans des optiques parfois différentes, aussi bien dans les médias, les programmes politiques,
les administrations, les associations, que dans les textes académiques. Ministères, organismes,
collectivités locales, mais aussi Union européenne, ont érigé cette notion au statut d'objectifs
politiques prioritaires. D'un concept issu de la réflexion philosophique et de l'analyse sociologique, la
cohésion sociale est devenue, peu à peu, une catégorie d'action publique à part entière ; elle se définit,
à la fois, comme un but de société et comme un moyen des politiques publiques. Elle est le problème
et la solution. La référence à cette notion, au début des années 1990, apparaît dans le contexte de
globalisation économique et le constat d'un désencastrement croissant de l'économie vis-à-vis de la
société, évolution qui tend à révéler certaines limites de l'État providence. Associée à un diagnostic de
« crise du vivre ensemble », la notion de cohésion sociale est utilisée pour attirer l'attention sur la
dégradation de l'édifice même d'un modèle de société. Le terme de cohésion sociale semble alors
pouvoir s'appliquer à tout et définir, à lui seul, le monde dans lequel nous vivons, ainsi que ses
transformations récentes. Pour autant, il n'est pas du tout certain que nous sachions de quoi nous
parlons exactement en ce domaine. En effet, la cohésion sociale est une formule générique qui englobe
un grand nombre de représentations, d'évolutions, de tendances et d'acteurs…
LES CAUSES DE L’IMPORTANCE COHESION SOCIALE
Dans le cadre de la « nouvelle » pensée étatique qui s’élabore au tournant des années 1970-1980, «
l’insertion » apparaît comme le label qui désigne les réponses étatiques successives au « chômage des
jeunes » et à « la nouvelle pauvreté » (« l’exclusion »). Cette ébauche d’une histoire sociale de
l’insertion tente de mettre en évidence les implications multiples de ces nouveaux modes
d’encadrement du non-emploi, dont « la logique du projet » constitue aujourd’hui la clé de voûte, de
montrer comment ils ont progressivement substitué la figure de « l’inemployable » à celle du chômeur,
consacrant ainsi une nouvelle forme d’anormalité : « l’anormalité d’entreprise » . Elle passe par
l’analyse du travail collectif (accompli dans la concurrence et dans la lutte) qui a été nécessaire pour
faire de l’insertion un problème officiel, une catégorie de la pensée étatique qui s’impose au monde
politique, syndical, patronal, médiatique et scientifique (économistes et sociologues). Dans cette
perspective on s’efforcera de montrer ce que les dispositifs d’insertion successifs doivent, en
particulier, aux conflits internes au champ politique et aux trajectoires, ressources, dispositions,
positions, intérêts des différentes catégories de « professionnels de l’insertion » et, de façon plus
générale, ce que les prises de position sur l’insertion doivent aux positions occupées dans les différents
univers concernés, c’est-à-dire aussi de mettre en évidence les enjeux inséparablement politiques,
professionnels et éthiques, liés à l’insertion . Ce faisant, il apparaîtra que ces politiques d’insertion « à
visées réparatrices » et leurs transformations successives qui résultent d’un processus social en partie
inconscient, mobilisant de multiples agents issus de différents champs de l’espace social,
objectivement orchestré mais sans chef d’orchestre, ont concouru à aggraver le mal qu’elles
prétendaient combattre en contribuant à la déstabilisation du modèle salarial
DEFINITION DE L’IMPORTANCE DE LA COHESION SOCIALE
L'expression "cohésion sociale" désigne l'état d'une société, d'un groupe ou d'une organisation où la
solidarité est forte et les liens sociaux intenses.

L'expression "cohésion sociale" a été utilisée pour la première fois en 1893 par le sociologue Emile
Durkheim ((1858-1917) dans son ouvrage "De la division du travail social" pour décrire le bon
fonctionnement d'une société où se manifestent la solidarité entre individus et la conscience
collective :

"Nous sommes ainsi conduits à reconnaître une nouvelle raison qui fait de la division du travail une
source de cohésion sociale. Elle ne rend pas seulement les individus solidaires, comme nous l'avons dit
jusqu'ici, parce qu'elle limite l'activité de chacun, mais encore parce qu'elle l'augmente. Elle accroît
l'unité de l'organisme, par cela seul qu'elle en accroît la vie; du moins, à l'état normal, elle ne produit
pas un de ces effets sans l'autre.

" La cohésion sociale favorise l'intégration des individus, leur attachement au groupe et leur
participation à la vie sociale. Les membres partagent un même ensemble de valeurs et des règles de vie
qui sont acceptées par chacun.

L'existence de conflits sociaux ne signifie pas nécessairement l'absence de cohésion sociale.

L'expression "cohésion sociale" est souvent employée pour mettre en avant le volet social d'une
politique sans qu'il y ait la volonté de lutter contre les inégalités. L'action politique, lorsqu'elle s'inscrit
dans le conservatisme ou le réformisme, conduit alors à un refus du changement social au profit de la
pacification et du contrôle social. Elle s'oppose en cela à la conception marxiste de la lutte des classes.
CONCLUSION SUR L’IMPORTANCE DE LA COHESION SOCIALE
Les questions posées par le service public et les associations montrent que l’intérêt n’explique pas
l’ensemble des actions économiques, la solidarité constituant un ressort mobilisé dans différentes
circonstances. Le concept de solidarité, en envisageant les rapports sociaux dans une perspective non
contractualiste, permet de s’affranchir d’une conception où l’action individuelle et collective n’est
rapportée qu’au seul intérêt. Si l’intérêt est une finalité fondamentale, intérêt et solidarité constituent
deux motivations distinctes. Un équilibre entre ces deux principes avait été trouvé dans le cadre de la
société industrielle, mais l’ampleur des transformations engendrées par la montée des relations de
service rend improbable le maintien de ces compromis socio-économiques. En ce sens, au cœur même
de la société de service, sont réactualisées les tensions entre marché et solidarité, et avec elles
différentes conceptions du lien social. L’acuité des problèmes ainsi posés incite à un retour vers une
sociologie générale qui s’est justement constituée pour penser les formes du lien social propres à la
modernité. L’interrogation sur la cohésion sociale aux origines de la sociologie trouve un écho
particulier dans un moment de déstabilisation des institutions héritées. C’est pourquoi certains
instruments d’analyse forgés hier par les fondateurs de la sociologie peuvent fournir des outils
précieux pour aborder les changements profonds en cours aujourd’hui : tel est le cas de la distinction
entre communauté et société…
SOMMAIRE

INTRODUCTION SUR L’IMPORTANCE DE LA COHESION SOCIALE

DEVELOPPEMENT SUR L’IMPORTANCE DE LA COHESION


SOCIALE

LES CONSEQUENCES DE LA COHESION SOCIALE

LES CAUSES DE L’IMPORTANCE COHESION SOCIALE

DEFINITION DE L’IMPORTANCE DE LA COHESION SOCIALE

CONCLUSION SUR L’IMPORTANCE DE LA COHESION SOCIALE


MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
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Année Scolaire :
2020-2021
GROUPE D

EXPOSE :

L’IMPORTANCE DE LA
COHESION SOCIALE
LA GRACE DE DIEU

MEMBRES DU GROUPE NOM DU PROFESSEUR

-SIHAN OPPORTUN Mr . YOLE

-KOUASSI KOUADIO CHRIST


-OKPO FRANCOIS
-TOURE MOUSTAPHA
-ZORO ELIE
-GUEHI ANGE
-GORELOU

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