Vous êtes sur la page 1sur 80

Constitution

loi suprême d'un État, souvent élaborée


par une assemblée constituante, fixant
son organisation et les rapports entre
ses différents pouvoirs

Une constitution[1],[2][réf. non conforme] ou


Constitution[3],[4] est une loi
fondamentale qui fixe l'organisation et le
fonctionnement d'un organisme,
généralement d'un État ou d'un ensemble
d'États.

Plusieurs paragraphes semblent


contenir un travail inédit ou des
déclarations non vérifiées
(janvier 2022).

Vous pouvez aider en ajoutant des


références ou en supprimant le
contenu inédit. Voir la page de
discussion pour plus de détails.

Cet article ne cite pas


suffisamment ses sources
(janvier 2022).

Si vous disposez d'ouvrages ou


d'articles de référence ou si vous
connaissez des sites web de qualité
traitant du thème abordé ici, merci
de compléter l'article en donnant les
références utiles à sa vérifiabilité et
en les liant à la section « Notes et
références »

En pratique : Quelles sources sont


attendues ? Comment ajouter mes
sources ?

La portée juridique de la Constitution


d'un État varie selon le régime en place.
Elle a généralement une valeur
supérieure à la loi.

La Constitution est à la fois l'acte


politique et la loi fondamentale qui unit et
régit de manière organisée et
hiérarchisée l’ensemble des rapports
entre gouvernants et gouvernés au sein
d'un État, en tant qu'unité politique d'un
espace géographique et humain. Dans un
régime démocratique, elle protège les
droits et les libertés des citoyens contre
les abus de pouvoir potentiels des
titulaires des pouvoirs (exécutif, législatif
et judiciaire).

Si la fiction juridique veut que la


Constitution fonde et encadre
juridiquement l'État, il est entendu que
l'histoire politique la précède et peut lui
conférer à la fois sa légitimité
circonstanciée et la permanence de son
autorité. Cette histoire politique est alors
réintroduite dans le droit en étant
qualifiée de « pouvoir constituant
primaire » (le pouvoir souverain qui
établit une nouvelle Constitution).

Plusieurs pays célèbrent officiellement


l'adoption de leur Constitution (Fête ou
Jour de la Constitution ou « Constitution
Day » en anglais).

Le terme « Constitution » est également


utilisé pour désigner les règles
fondamentales d'organisations autres
que des États souverains : on peut ainsi
parler de la Constitution de l'OIT[5], du
projet de Constitution européenne[6] ou
de la Constitution civile du clergé[7]. Il
semble toutefois plus approprié, pour
ces organisations, d'employer les termes
de « traité » ou d' « acte fondateur ».
Dans des États fédéraux, les États
fédérés peuvent aussi avoir leurs propres
Constitutions, comme celle de la
Californie aux États-Unis.

Étymologie
Formé à partir des deux éléments latins
cum (« avec »)[8] et statuere (« établir »),
constitution signifie littéralement « établir
ensemble ».

Définition
Une Constitution est un ensemble de
règles juridiques qui organisent les
institutions d'un État. Elle s'applique à
tous les citoyens ou sujets de cet État.
Définition formelle

La Constitution est un acte juridique, le


plus souvent concrétisé par un ou
plusieurs documents écrits constituant
un ensemble de textes législatifs qui
définit les règles de fonctionnement d'un
régime politique. Cet acte se situe au
sommet de son ordre juridique : tout
autre acte juridique doit être conforme à
ses prescriptions. Ainsi, selon la théorie
de la hiérarchie des normes[9], la
Constitution se trouve ainsi être la loi
fondamentale qui légitime toutes les
normes inférieures.
Cette théorie est complétée par le
principe de constitutionnalité, qui indique
que la Constitution est le principe
suprême du droit d'un État et que son
respect, obligatoire et nécessaire, est
assuré par une cour constitutionnelle,
que ce soit un Conseil constitutionnel
(comme en France) ou une Cour
suprême (comme aux États-Unis).

Cette place au sommet de la hiérarchie


des normes résulte du fait que la
Constitution est créée par le pouvoir
constituant originaire, et révisée par le
pouvoir constituant dérivé ou institué.
C'est donc un acte juridique imposé par
le pouvoir constituant à tous les organes
de l'État et à la société. Elle relève donc
d'une logique verticale du pouvoir,
comme les lois ou les règlements. Cette
logique s'oppose à celle, horizontale, des
contrats et des traités (nom donné à des
contrats particuliers entre personnes
morales de droit international), où les
cocontractants sont, tout au moins
juridiquement, égaux, et doivent
consentir aux droits et obligations
résultant des actes qu'ils signent.

Des confusions ont pu apparaître entre


ces deux logiques, du fait de la doctrine
du contrat social. Cette théorie consiste
à dire que la Constitution de l'État résulte
d'un contrat passé entre tous les
citoyens, égaux en droit. Cependant,
cette doctrine n'a pas de réalité juridique.
Ainsi, le doyen Georges Vedel prend le
parti de considérer qu'« une constitution
a pour vocation première de régir les
institutions étatiques »[10].

Tous les États ne possèdent pas


nécessairement de Constitution formelle.
À titre d'exemple, le Royaume-Uni n'a pas
de constitution formelle, mais une
Constitution matérielle.

Définition matérielle
La démocratie athénienne fut la
première à se doter des
caractéristiques d'une Constitution.

La Rome antique, par ses institutions


politiques complexes et organisées,
se dote aussi d'une Constitution.

Une Constitution matérielle est définie en


fonction de ses règles et de son contenu,
plutôt qu'en fonction d'un texte ou de
documents précis. Ainsi, une
Constitution matérielle est un ensemble
de règles qui peuvent être regroupés
dans un seul document, mais pas
nécessairement. Ces règles répondent
généralement à l'une ou l'autre des
catégories suivantes :

d'une part, l'ensemble des règles qui


organisent les pouvoirs publics et leurs
rapports entre eux (gouvernement,
parlement, président, roi, etc.) ;
d'autre part, les libertés publiques (ou
libertés fondamentales) qui sont
accordées à toute personne résidant
sur le territoire ou ressortissante de
l'État concerné. On retrouve le plus
souvent dans cette dernière catégorie
des droits ou libertés tels que la liberté
d'aller et venir, la liberté
d'expression, etc. C'est le sens de
l'article 16 de la Déclaration des droits
de l'Homme et du citoyen de 1789 :
« Toute société dans laquelle la
garantie des droits n'est pas assurée ni
la séparation des pouvoirs déterminée,
n'a point de Constitution. »

La plupart des États, sinon la totalité, ont


une Constitution matérielle, au sens où
ils possèdent des règles qui organisent
et régissent leurs institutions politiques.

Applications pratiques de la
distinction

Ces deux définitions se recoupent la


plupart du temps (un nouveau texte
constitutionnel aura toutes les
caractéristiques d'une nouvelle
Constitution au sens matériel du terme) ;
cependant, elles peuvent diverger.

Ainsi, si un changement politique radical


fait que la Constitution est appliquée
d'une manière complètement différente,
et ce sans qu'il y ait pour autant de
changement du texte constitutionnel,
alors il n'y aura pas nouvelle constitution
au sens formel du terme, alors que d'un
point de vue matériel, si. Au contraire,
une Constitution qui sera adoptée
formellement ne sera pas une nouvelle
Constitution au sens matériel du terme si
elle n'est pas appliquée.

Sources de la Constitution
La primauté de la nation : Sieyès ~ à la
différence de Rousseau — « tient pour
le rationnel et pour le construit. L'état
social, par rapport à l'état de nature,
perfectionne et ennoblit l'homme. Il
étend et protège la liberté. Il défend et
assure l'égalité des droits[11] ».
Pour lui les véritables rapports d'une
Constitution politique sont « avec la
nation qui reste » plutôt qu'avec « telle
génération qui passe ; avec les besoins
de la nature humaine, commune à
tous, plutôt qu'avec les différences
individuelles ». Dans « Qu'est-ce que le
Tiers-État ? », Sieyès proclame :
« Considéré isolément, le pouvoir des
citoyens serait nul, il ne réside que
dans l'ensemble. »
La nation ne se crée pas elle-même,
elle existe ; elle est de droit naturel,
mais elle a besoin d'une organisation
politique et administrative, ou selon les
termes de Sieyès d'un établissement
public, c'est-à-dire un ensemble de
moyens formés de personnes et de
choses, destiné à réaliser les fins
sociales :
« La Constitution politique est
postérieure à la formation en Nation.
Elle intervient alors qu'il existe déjà
une volonté commune, antérieure à
elle[12] ».
Le pouvoir constituant : Sieyès
reconnaît que l'ensemble des citoyens
a le droit de régler son gouvernement.
Or ce gouvernement ou le maniement
des intérêts généraux de la
communauté est une œuvre toute
humaine et se trouve être de première
importance puisque la volonté de
chacun et de tous met en cause le
bien-être et la liberté de chacun et de
tous.
Par suite, sans mandat exprès, les
législateurs ne doivent pas toucher à
ce grand ressort de l'État qu'on nomme
la Constitution :
« On interdit, et avec raison, ce pouvoir
aux assemblées ordinaires, pour éviter
des usurpations possibles, et des
agitations certaines. Et quand il est
nécessaire de toucher à la Loi
suprême, le peuple, suffisamment
averti, donne un mandat spécial à une
Assemblée constituante, à une
Convention, chargée expressément, et
à l'exclusion de tout autre corps, de
réviser la Constitution[13]... »

Caractères d'une
Constitution

Coutumière ou écrite
Constitution du Brésil, écrite.

Une Constitution écrite est formalisée


dans un texte unique ou un ensemble de
lois constitutionnelles. Elles représentent
la grande majorité des Constitutions
modernes.

La Constitution coutumière est


l'ensemble des règles relatives à
l'organisation du pouvoir qui ne se
trouvent pas sous forme écrite. Ces
règles sont appelées « conventions de
Constitution ». Cela n'empêche pas qu'un
ou plusieurs documents écrits servent de
base pour cette Constitution.

e
Jusqu'à la fin du siècle,
l'organisation politique des États était
régie presque entièrement par la
coutume, notamment dans les États
monarchiques avec des règles de
dévolution du monarque. La forme
coutumière a progressivement disparu
en même temps que la monarchie
e e
absolue. En effet, les et siècles
correspondent à des époques de
rénovation politique et, par conséquent,
constitutionnelle.

De plus, elle présente trois inconvénients


majeurs par rapport à une Constitution
écrite :

elle n'est pas réfléchie (elle ne provient


pas d'un choix ni d'une construction
rationnelle) ;
elle est imprécise et peu détaillée (elle
ne peut prévoir aucun cas qui ne soit
déjà arrivé) et pose des problèmes de
clarté et de sécurité juridique ;
elle n'est pas démocratique dans son
élaboration (le peuple n'y est pas
associé).

D'un autre côté, contrairement à une


Constitution écrite,

une Constitution orale est souvent


moins sujette aux aléas de la politique.
Actuellement, seul le Royaume-Uni est
resté fidèle à une Constitution
coutumière parmi les pays occidentaux,
même si cette position doit être nuancée.
D'autres pays dans le monde, notamment
certains pays musulmans comme
l'Arabie saoudite (en réalité l'Arabie
saoudite a une Constitution religieuse et
non pas coutumière), ou encore Israël, la
Nouvelle-Zélande, Oman ou le Québec
(province canadienne), en sont dotés
également.

Constitution du Royaume-Uni
Constitution de la Nouvelle-Zélande
Constitution québécoise
Lois fondamentales d'Israël
Révision de la Constitution

Article détaillé : Révision


constitutionnelle.

Une Constitution est dite souple quand la


procédure de révision est la même que la
procédure d'adoption des lois (cas très
rares quand il s'agit d'une Constitution
formelle). Cependant, les pays
appartenant au système de common law,
comme le Royaume-Uni et dont la
Constitution n'est que matérielle ont
techniquement une procédure de révision
souple puisque les lois qui influent sur
les prérogatives de la Constitution
(fonctionnement des pouvoirs) sont
modifiées de la même manière que les
autres.

Une Constitution est dite rigide quand sa


révision requiert une procédure différente
de l'adoption des lois ordinaires ; ainsi en
France la Constitution est rigide car elle
exige soit la convocation du Parlement
en Congrès à Versailles avec une
majorité des trois cinquièmes en faveur
de la révision soit un référendum
populaire (Article 89 de la Constitution
de 1958) alors que les lois ordinaires
sont votées à la majorité simple et font la
navette entre l'Assemblée nationale et le
Sénat.
Une Constitution est aussi dite souple
quand la procédure est plus facile que
pour l'adoption des lois normales (cas
extrêmement rares).

Pour finir, rappelons [Qui ?] que ce qui


compte dans la définition d'une
Constitution entre rigide et souple est
seulement et uniquement la procédure
de révision et non pas le fait qu'elle
facilite ou non l'adoption d'une révision
de la Constitution.

Contrôle de la
constitutionnalité
Article détaillé : Contrôle de
constitutionnalité.
Une cour constitutionnelle est l'organe
chargé d'assurer la primauté effective de
la Constitution qui est, selon la théorie de
hiérarchie des normes, la norme
suprême. Il convient donc, pour assurer
l'État de droit de vérifier la conformité
des lois par un contrôle.

À partir de l'exemple de la Constitution


américaine (Cour suprême des États-
Unis à la suite de l'arrêt Marbury v.
Madison), le modèle de la cour
e
constitutionnelle se répand au siècle
dans le monde entier, avec une
organisation et des contre-pouvoirs d'une
grande diversité. Ainsi le contrôle des
lois peut se faire a priori ou a posteriori.
Jusqu'à l'introduction de la question
prioritaire de constitutionnalité en 2010,
le contrôle des lois se faisait en France
uniquement a priori. Aux Pays-Bas,
l'article 120 de la Constitution interdit
expressément tout contrôle de la
constitutionnalité des lois.

La saisine peut être réservée à certaines


autorités, ou ouverte aux citoyens. Enfin,
certaines cours ont d'autres attributions
juridictionnelles (dans le domaine
électoral par exemple) ou
administratives.

Ce modèle diffère de celui employé dans


les pays de tradition juridique anglo-
saxonne, où le contrôle de
constitutionnalité se fait devant le juge
de droit commun, à l'occasion d'une
instance ordinaire.

Exemples de constitution

Grèce antique
e
Aristote décrit au siècle av. J.-C. la
Constitution d'Athènes[14].

« Constitutions » de la Rome antique

Article détaillé : Institutions de la


République romaine.

La Rome antique n'a jamais disposé de


Constitution au sens moderne. Le terme
moderne de « Constitution romaine »
regroupe un assemblage empirique
d'institutions et de principes en
constante évolution qui se transmet
oralement et qui compose le « mos
maiorum » (mot latin désignant les
« coutumes des ancêtres »)[15]. On en
retrouve de nombreux concepts dans les
Constitutions modernes, incluant les
équilibres et les contrôles, la séparation
des pouvoirs, le veto, l’obstruction, le
quorum, les mandats, la mise en
accusation, le pouvoir de la bourse et les
élections régulières. Même des concepts
moins importants, comme ceux utilisés
dans le système électoral américain,
trouvent leur origine dans la
« Constitution romaine ».

Les institutions romaines évoluent


continuellement au fil des ans. En 509 av.
J.-C., La Monarchie romaine cède la
place à un régime républicain. En 27 av.
J.-C., celui-ci se transforme en une
nouvelle forme de gouvernement, le
principat, première période de l'Empire
e
romain. Enfin, à la fin du siècle, un
dernier changement majeur intervient au
début Bas-Empire romain. Néanmoins,
les changements sont plus graduels. Ces
quatre formes de gouvernement forment
quatre périodes historiques dans
l’évolution des principales institutions
romaines.

La domination est une des rares à avoir


été autant développée [style à revoir] avant le
e
siècle. Aucune autre n’a gouverné
sur un empire aussi vaste. De fait, les
formes de gouvernement utilisée par les
Romains sont sources d'inspiration
lorsque les premières Constitutions de
l’époque moderne sont rédigées.

Constitution de Carthage

Article détaillé : Constitution de


Carthage.
L'organisation politique de Carthage était
louée par de nombreux auteurs antiques
qui mettaient en avant sa « réputation
d'excellence ». Si peu de détails sont
connus sur le gouvernement de la grande
cité, on dispose néanmoins du précieux
texte d'Aristote : ce dernier la dépeint
comme un modèle de Constitution
« mixte », équilibrée et présentant les
meilleures caractéristiques des divers
types de régimes politiques, c'est-à-dire
mêlant des éléments des systèmes
monarchique (rois ou suffètes),
aristocratique (Sénat) et démocratique
(assemblée du peuple).

Constitutions en Europe
Cette présentation des principales
constitutions européennes suit la
chronologie.

Constitution du Royaume-Uni

Article détaillé : Constitution du


Royaume-Uni.

La Constitution britannique est très


ancienne, les premières règles datant du
Moyen Âge ; c'est le seul pays à être
resté fidèle à une Constitution
coutumière parmi les États occidentaux.

Il existe cependant quatre textes


fondamentaux :
la Magna Carta (Grande Charte), en
1215, par laquelle le roi renonce à
certains pouvoirs au profit des barons
et des communes et se déclare lié par
la loi, notamment certaines procédures
légales, comme l'interdiction de
l'emprisonnement arbitraire, appelée
aussi Habeas corpus ;
la Charte des droits de 1689, qui fonde
la monarchie constitutionnelle
anglaise en accordant des droits
fondamentaux aux citoyens et
résidents (à ne pas confondre avec sa
version américaine plus connue) ;
l'Act of Settlement de 1701 (ou « Acte
d'Établissement »), qui organise la
succession au trône ;
le Parliament Act (ou « Acte du
Parlement » ) de 1911, modifié en 1949
et relatif aux pouvoirs respectifs des
deux chambres, qui limite les pouvoirs
de la Chambre des Lords au profit de la
Chambre des communes.

Parmi les règles coutumières du


Royaume-Uni, on peut citer le droit de
dissolution de la Chambre des
communes par le Premier ministre
(réformé par le Fixed-Term Parliaments
Act (en) 2011) ou encore la démission de
l'ensemble du Cabinet lorsque sa
politique est remise en cause par les
chambres, qui ne figurent dans aucun
texte.

Statuts de Saint-Marin

La République sérénissime de Saint-


Marin est l'une des plus anciennes
républiques du monde, et en tout cas la
plus ancienne ayant continuellement
existé depuis sa création. Sa
Constitution (les « Statuts »), qui date de
1600, est la plus ancienne Constitution
écrite encore en vigueur de nos jours.

Constitution corse du 18 novembre 1755

Article détaillé : Constitution corse.


La Constitution corse, votée en 1755 à
Corte par les représentants de
l'éphémère république corse, est
considérée, malgré le relatif oubli dans
lequel elle est tombée, comme la toute
première Constitution moderne. Initiée
par Pascal Paoli elle resta en vigueur
jusqu'à l'annexion de la Corse par la
France en 1769.

Projet de Constitution arménienne


(1773)

Article détaillé : Le Piège de l'orgueil.

Un projet de Constitution d'une future


république d'Arménie est publié en 1773
à Madras (sud-est de l'Inde), mais la
première république d'Arménie ne naîtra
qu'en 1918. Ce texte, qui accorde une
place significative à l'égalité hommes-
femmes, jouera un rôle de premier plan
dans l'essor du nationalisme arménien.

Constitution polonaise du 3 mai 1791

Article détaillé : Constitution du 3 mai.

Réforme fondamentale de l'État fédéré


polono-lituanien, établissant une
représentation parlementaire de la
bourgeoisie et abolissant la corvée des
paysans.

Constitutions de la France

Article détaillé : Constitutions françaises.


Sous l’Ancien Régime, il existait les lois
fondamentales du royaume, ensemble de
principes coutumiers relatifs à la
dévolution, à l’étendue et à l’organisation
des pouvoirs qu’en 1789, l’Assemblée
nationale a entrepris de mettre par écrit
en commençant par la déclaration des
droits de l'homme et du citoyen.

En plus des nombreux principes repris de


la tradition politique et administrative et
du précédent anglais de la Déclaration
des droits de 1689, de nombreux juristes
et philosophes servent de référence à
l'élaboration de la Constitution française
de 1789 et 1791 dont, par ordre
chronologique : Thomas d'Aquin (pour la
distinction entre droits naturels et civils
de la « Déclaration »), Jean Bodin,
Machiavel, John Locke (qui distingue le
pouvoir exécutif et le pouvoir législatif),
Montesquieu (qui distingue un troisième
pouvoir, le pouvoir judiciaire), Sieyès
(reprise de la distinction des pouvoirs
pour en faire une séparation des pouvoirs,
réflexions sur le tiers état et projet de jury
constitutionnaire pour le contrôle des
lois).

Depuis la Constitution de 1791,


établissant la monarchie
constitutionnelle, la France a connu :

la constitution de l'an I, instaurant la


République ;
la constitution de l'an III instaurant le
Directoire ;
la constitution de l'an VIII mettant en
place le Consulat ;
la constitution de l'an X, instaurant le
Consulat à vie ;
la constitution de l'an XII, instaurant le
Premier Empire ;
la Charte de 1814, lors de la
Restauration de la Monarchie,
appliquée seulement pendant la
Seconde Restauration ;
l’Acte additionnel aux Constitutions de
l'Empire du 22 avril 1815 relatif à la
période des Cent-Jours ;
la Charte de 1830 relative à la
Monarchie de Juillet ;
la Constitution de 1848 instituant la
Deuxième République ;
la Constitution de 1852 établissant le
Second Empire ;
les lois constitutionnelles de 1875
mettant en place la Troisième
République ;
la loi constitutionnelle du 10 juillet
1940, ou la mise en place du Régime
de Vichy ;
la loi constitutionnelle de 1945, ou
l’élaboration du régime provisoire
français ;
la Constitution du 27 octobre 1946
instaurant la Quatrième République ;
la Constitution de 1958 instaurant la
Cinquième République, en vigueur
actuellement.
Constitution de la Belgique

Article détaillé : Constitution belge.

Le 25 novembre 1830, le projet de


Constitution, élaboré par la commission
désignée par le Gouvernement provisoire,
est soumis au Congrès national. Le
7 février 1831, le Congrès national
clôture les débats et vote la Constitution
belge.
La Constitution belge est une synthèse
voulue équilibrée des Constitutions
françaises de 1791, de 1814 et de 1830,
de la constitution néerlandaise de 1814
et du droit constitutionnel anglais. Le
texte constitutionnel n'est toutefois pas
un amalgame juridique, mais bien une
création originale. Ses principes
élémentaires sont toujours en vigueur
aujourd’hui.

Le texte initial de la Constitution de 1831


a subi diverses modifications. Les deux
premières révisions concernent le droit
de vote et les conditions d'éligibilité. Les
quatre réformes suivantes transforment
la Belgique unitaire en État fédéral.
Malgré la fédéralisation de la Belgique, la
procédure de révision de la Constitution
n’a jamais été modifiée depuis 1831 et ne
fait donc pas intervenir les entités
fédérées créées en 1970 (Régions et
Communautés). Elle fait dès lors l’objet
de controverses dans le monde politique
et parmi les constitutionnalistes belges,
dont certains voudraient la simplification
du processus ou encore l'implication des
entités fédérées.

Constitution du Luxembourg

Le Grand-Duché de Luxembourg a connu


quatre Constitutions :

la constitution de 1841 ;
la constitution de 1848 ;
la constitution de 1856 ;
la constitution de 1868 toujours
actuellement en vigueur.

Les constitutions de 1856 et de 1868


sont en fait issues de deux révisions
importantes successives de la
Constitution de 1848.

Constitution de l'Italie

La Constitution italienne a été adoptée


en 1948, après les travaux de
l'Assemblée constituante[16]. On y trouve
la liberté d'expression et la liberté de
réunion. Elle a été révisée en 2012.
Constitution de Monaco

La Constitution de Monaco a été adoptée


le 17 décembre 1969. Elle a été révisée
par la loi no 1.249 du 2 avril 2002.

Constitution de la Suisse

Article détaillé : Constitution de la


Suisse.

La Suisse a eu trois constitutions au


cours de son histoire, en 1848, 1874 et
1999.

Les cantons suisses disposent


également chacun d'une constitution
cantonale[17].
Constitution de la Grèce

Article détaillé : Constitution grecque de


1975.

En 1975, quelques mois après la fin de la


dictature des colonels, la Grèce adopte
une nouvelle constitution.

Projets de constitution pour l'Union


européenne

Articles détaillés : Traité établissant une


Constitution pour l'Europe et Référendum
français sur la Constitution de l'Union
européenne.

Plusieurs projets de Constitution pour


l'Union européenne ont été rédigés, dont
le Projet Spinelli adopté en 1984 par le
Parlement européen.

Un nouveau projet de Constitution


européenne a été élaboré par une
convention réunissant 105 représentants
des vingt-cinq pays de l'Union
européenne, avec une majorité d'élus des
différents pays de l'Union. Cette
convention s'est réunie entre le
28 février 2002 et le 18 juillet 2003. Le
projet de la convention a servi de base à
la conférence intergouvernementale
chargée, entre octobre 2003 et le
printemps 2004, d'entériner la nouvelle
réforme de l'Union européenne.
Le 29 octobre 2004, les dirigeants de
l'Union européenne signèrent à Rome le
traité constitutionnel intitulé : « Traité
établissant une Constitution pour
l'Europe ». Pour qu'il entre en vigueur, il
devait être ratifié par chacun des États
d'ici à la fin 2006.

Nature du Traité établissant une


constitution pour l'Europe

La confusion vient du fait que les termes


« traité » et « constitution » répondent à
deux logiques différentes en droit (voir
supra, définition de la constitution). Pour
pouvoir répondre à cette question, il faut
donc reprendre les définitions de ces
mots.
D'un point de vue formel, le TCE est un
acte juridique qui est pris volontairement
entre les vingt-cinq États-membres de
l'Union. Il s'agit donc bien d'un traité.
Cependant, des éléments laissent penser
qu'il serait possible de mettre ce traité au
sommet de la hiérarchie des normes des
États membres.

Selon la Cour de justice de l'Union


européenne, les normes européennes
sont supérieures aux règles nationales, y
compris constitutionnelles.

En France, si l'on suit la jurisprudence du


Conseil d'État, cependant, les
dispositions des traités internationaux
ont une valeur infra-constitutionnelle
mais supra-législative (article 55 de la
Constitution du 4 octobre 1958). Quant à
la jurisprudence du Conseil
constitutionnel, la doctrine reste très
divisée. Lorsqu'il s'agit des traités
fondateurs de l'Union européenne, le
Conseil constitutionnel fait valoir que
leurs dispositions ne peuvent être
incompatibles avec la Constitution (le
traité doit donc être conforme, ce qui
supposerait qu'il lui est bien inférieur
dans la hiérarchie des normes).
Cependant, à la suite de la constatation
de cette incompatibilité éventuelle entre
traité et Constitution, c'est la Constitution
qui est révisée, et non le traité (ce qu'il
serait impossible de faire en France,
puisque la décision politique a été prise à
Bruxelles à vingt-cinq), ce qui laisserait
supposer que, dans le cas des normes de
l'Union, elles seraient supérieures à la
Constitution.

La question de la nature constitutionnelle


du projet, d'un point de vue formel, reste
donc ouverte.

D'un point de vue matériel, ce traité réunit


l'ensemble des textes existants (accords,
conventions, traités) en les modifiant. Il
vise, d'une part, à accroître l'efficacité
des institutions (élection par le Conseil
européen de son président pour deux ans
et demi, création d'un poste de ministre
des Affaires étrangères, réduction de la
taille de la Commission et élection de
son président par le parlement,
redéfinition et extension du vote à la
majorité qualifiée, extension des
domaines de la coopération renforcée…) ;
dans le même ordre [Quoi ?]

Constitutions en Amérique du Nord

Constitution des États-Unis

Article détaillé : Constitution des États-


Unis.

La Constitution des États-Unis est


adoptée le 17 septembre 1787 par une
convention réunie à Philadelphie, et
après ratification, s'applique depuis
1789. Elle a été modifiée par l'ajout de
vingt-sept amendements. C'est la
deuxième plus ancienne Constitution
écrite encore appliquée dans le monde
après celle de Saint-Marin.

Constitution du Canada

Article détaillé : Constitution du Canada.

La Constitution du Canada souverain,


sanctionnée par la reine Victoria en 1867,
est l'Acte de l'Amérique du Nord
britannique (rebaptisée Loi
constitutionnelle de 1867). Toutefois,
certains aspects relevaient encore du
gouvernement britannique, tel que la
procédure d'amendement. En 1982,
Pierre Elliott Trudeau, alors Premier
ministre, effectue le rapatriement de la
Constitution à l'aide de la Loi de 1982 sur
le Canada, ce qui abolit les derniers liens
juridiques avec le Royaume-Uni. La
Constitution n'a cependant jamais été
ratifiée par le Québec, et cette question
de la ratification reste un point très
sensible dans les relations entre le
Québec et les autres provinces (cf. Nuit
des longs couteaux pour plus de
précisions sur ce point). Toutefois,
l'absence d'adhésion du Québec à la
Constitution du Canada n'a aucune
conséquence juridique.

Constitutions en Amérique centrale


Constitution de Belize

Adopté en 1765, le Burnaby's code,


nommé d'après son promoteur, l'officier
britannique William Burnaby, est la
première Constitution de Belize, et est
présenté par certains comme une des
premières Constitutions à avoir eu des
femmes (au moins deux : Mary Allen et
Mary Wil) parmi ses signataires[18].

Constitution du Salvador

Article détaillé : Constitutions


salvadoriennes.

Le Salvador a été régi par quinze


constitutions depuis son indépendance
e
de l'Espagne au début du siècle. La
nature du système politique salvadorien,
dominé par une élite restreinte, et son
régime présidentiel fort, dont les tenants
sont issus de l'oligarchie terrienne ou de
l'armée, expliquent la durée de vie
relativement courte de la plupart de ces
textes jusque dans les années 1960. Ils
servent en effet le plus souvent à asseoir
les ambitions des chefs de l'état
concernant la prolongation de leur
mandat. La Constitution actuellement en
application est celle de 1983, et a été
amendée en 2003. Elle est très similaire
à celle de 1962.

Constitutions en Amérique du Sud


Constitution de la Colombie

Article détaillé : Constitution de la


Colombie.

La première Constitution de la Colombie


indépendante est la constitution de
Cúcuta, adoptée en 1821. Celle-ci définit
la Grande Colombie, vaste entité voulue
par le Libertador Simón Bolívar qui
souhaitait réunir la totalité de l'Amérique
hispanique en une seule vaste
confédération. Ce rêve prend fin à peine
dix ans plus tard lorsque le Venezuela et
l'Équateur se déclarent indépendants.

La Nouvelle-Grenade (constituée des


actuels pays de Colombie et du Panama)
connaît par la suite de nombreuses
Constitutions selon le parti au pouvoir.
Les deux partis majoritaires, le parti
libéral et le parti conservateur,
e
entretiennent tout au long du siècle
une opposition idéologique qui provoque
une longue série de guerres civiles
débouchant le plus souvent par un
changement constitutionnel. Ainsi, sont
adoptées successivement les
constitutions de 1832, 1843, 1853, 1858,
1863 et 1886.

Cette dernière est l'acte de naissance de


l'actuelle République de Colombie, dont
le Panama se sépare en 1903. Elle durera
plus d'un siècle. En 1991 est adoptée une
nouvelle Constitution, plus moderne,
toujours en vigueur aujourd’hui.

Constitutions en Afrique

Constitution de la République
démocratique du Congo

Article détaillé : Constitution de la


république démocratique du Congo.

La Constitution actuelle de la République


démocratique du Congo date de 2005,
avec une révision en 2011.

Constitution de la Tunisie

Article détaillé : Constitution de la


Tunisie.
La constitution actuelle en vigueur en
Tunisie est la Constitution tunisienne de
2022. Son adoption est le résultat d’un
référendum constitutionnel organisé le
25 juillet 2022, un an après le coup d’État
du président Kaïs Saïed qui a dissous le
Parlement et suspendu la Constitution de
2014.

Constitutions en Asie

Constitutions de la Turquie
Carte postale de 1895 saluant la
Constitution ottomane du 23
novembre 1876, figurant le sultan
Abdul-Hamid, les différentes
communautés de l'empire et la
Turquie (non voilée) se relevant de
ses chaînes ; l'ange féminin, symbole
de liberté, tient une écharpe portant
en turc et grec la devise : « Liberté,
Égalité, Fraternité ».

La période de réformes qui est appelée


« Tanzimat » a culminé en Turquie par la
première Constitution monarchique du
23 novembre 1876, rétablie en 1908.

Ces textes font théoriquement de


l'Empire ottoman une monarchie
constitutionnelle où les différentes
communautés ethno-religieuses (Milliyet)
sont égales en droits (c'est le modèle des
Constitutions libanaise, yougoslave ou
chypriote), mais où le culte musulman
reste religion d'État, le Sultan étant
également Calife.

Lors de la Guerre d'indépendance turque,


(en 1921), l'Assemblée nationale à
Ankara a voté un texte constitutionnel
qui organise les pouvoirs publics mais
qui détermine les droits et les libertés
fondamentaux des citoyens en faisant
référence à la Constitution monarchique
de 1876 qui est une Constitution
largement révisée en 1909. En 1924,
après la fin de l'Empire ottoman et
l'instauration de la République en 1923,
Mustafa Kemal Atatürk va beaucoup plus
loin et inspire à l'Assemblée d'Ankara une
nouvelle constitution qui lui permettra de
faire plusieurs réformes sur la laïcité,
l'égalité entre les hommes et les femmes,
l'instruction obligatoire pour tous,
l'interdiction du port des vêtements ou
signes religieux (fez, voile) et sur
l'alphabet en remplaçant l'alphabet arabe
(coranique) par l'alphabet latin. La
Turquie moderne est fondé avec cette
constitution qui est souvent appelée la
« Constitution de 1924 ». Le principe de
la laïcité a été intégré dans la
Constitution en 1937.

Après le coup d'État du 27 mai 1960, une


nouvelle Constitution a été adoptée à la
suite d'un référendum en 1961. La
Constitution de 1961 reconnaissait
beaucoup de droits et de libertés aux
citoyens et instaurait la Cour
constitutionnelle pour la protection des
droits et des libertés fondamentaux et le
contrôle de constitutionnalité des lois.
Cette Constitution était en vigueur
jusqu'à un coup militaire ayant lieu le
12 septembre 1980. En 1982, une
nouvelle Constitution a été adoptée par
un référendum. Cette Constitution est
encore en vigueur mais elle a été révisée
15 fois. Les deux révisions de 1995 et de
2001 étaient majeures. Une seizième
révision a été votée par l'Assemblée.
Mais pour l'adoption du texte, le peuple
turc doit dire « Oui » au référendum qui
aura lieu le 12 septembre 2010.
[Passage à actualiser]

Notes et références
1. https://www.dictionnaire-
academie.fr/article/A9C3760 [archiv
e]
2. https://dictionnaire.lerobert.com/defi
nition/constitution [archive]
3. « constitution » (https://www.larouss
e.fr/dictionnaires/francais/constituti
on/18483) [archive], dictionnaire
Larousse.
4. Informations lexicographiques (htt
p://www.cnrtl.fr/lexicographie/consti
tution/0) [archive] et étymologiques
(http://www.cnrtl.fr/etymologie/cons
titution/0) [archive] de
« constitution » (sens C. 2. b) dans le
Trésor de la langue française
informatisé, sur le site du Centre
national de ressources textuelles et
lexicales.
5. Texte de la Constitution de
l'Organisation internationale du
travail (https://www.ilo.org/dyn/norm
lex/fr/f?p=1000:62:0::NO::P62_LIST_
ENTRIE_ID:2453907) [archive]
6. Traité établissant une Constitution
pour l'Europe (https://www.cvce.eu/o
bj/traite_etablissant_une_constitutio
n_pour_l_europe_rome_29_octobre_2
004-fr-6ea22f22-4455-431f-a30d-c1e
719c6aa43.html) [archive] (Rome,
29 octobre 2004
7. Texte du décret sur la Constitution
civile du clergé (https://www.persee.f
r/doc/arcpa_0000-0000_1884_num_
17_1_7560_t1_0055_0000_3) [archiv
e] en annexe de la séance du lundi
12 juillet 1790, en vigueur pendant la
Révolution française jusqu'au
Concordat du 15 juillet 1801
8. Voir con- sur le wiktionnaire.
9. Théorie développée notamment par
Hans Kelsen où chaque règle de droit
est légitimée par une règle de droit
supérieure et à laquelle elle doit être
conforme. Par exemple, le règlement
est inférieur à la loi, elle-même
inférieure aux traités, inférieurs à la
Constitution.
10. Antoine Faye, Les bases
administratives du droit
constitutionnel français : Recherche
sur la culture administrative du droit
constitutionnel français, Institut
universitaire Varenne, 2017, 596 p.
(ISBN 978-2-37032-139-8, lire en
ligne (https://docassas.u-paris2.fr/nu
xeo/site/esupversions/475582fa-928
0-4ae1-b0c2-fef6aa12e3c3?
inline) [archive]), p. 18-20
11. Réponse au premier rapport de
Mounier à la Constituante, cité in :
Marcel Prélot, Histoire des Idées
politiques, Thémis Dalloz Paris 1970,
p. 428
12. Marcel Prélot op.cit. p. 430
13. Édouard de Laboulaye in Questions
constitutionnelles, Paris 1872
14. Traduction française de la
Constitution d'Athènes d'Aristote (htt
p://remacle.org/bloodwolf/philosoph
es/Aristote/constitution.htm) [archiv
e]
15. Robert Byrd, The Senate of the
Roman Republic, 1995, U. S.
Government Printing Office, Senate
Document 103-23, p. 161
16. (it) Pietro Semeraro, L'esercizio di un
diritto, Milan, Giuffré, 2009, p. 45
17. Constitutions cantonales (https://ww
w.fedlex.admin.ch/fr/cc/internal-law/
13#131) [archive].
18. (en) « Burnaby's code, first
constitution of Belize ans possibly
the world that was signed by at
least two omen » (http://www.stgeor
gescayebelize.org/burnabys-code.ht
ml) [archive], sur St. George's Caye
Belize

Annexes

Articles connexes

Liste de Constitutions nationales


Notions avoisinantes : État | Droit
public et droit constitutionnel | Sécurité
juridique
Auteurs (par ordre chronologique) :
Jean Bodin | John Locke |
Montesquieu | Sieyès | Maurice
Hauriou | Roederer
Système politique
Gouvernance
Économie constitutionnelle

Liens externes

Liens sur les Constitutions de 79 pays


(http://www.trazibule.fr/collection.ph
p) [archive]
Les Constitutions étrangères sur le site
du Conseil constitutionnel (français) (h
ttp://www.conseil-constitutionnel.fr/co
nseil-constitutionnel/francais/relations
-exterieures/relations-internationales/c
onstitution-etrangeres/constitutions-et
rangeres.28390.html) [archive]

Constitution allemande

Loi fondamentale de la République


fédérale d'Allemagne (http://www.bund
esregierung.de/Webs/Breg/FR/Loifond
amentale/loi-
fondamentale.html) [archive],
traduction française sur le site du
Gouvernement fédéral allemand

Constitution belge

Texte intégral de la Constitution belge


et de ses modifications (http://www.se
nate.be/doc/const_fr.html) [archive],
Sénat belge

Constitution camerounaise

Constitution camerounaise (http://ww


w.prc.cm/instit/consti.htm) [archive]

Constitution canadienne

Texte intégral de la Constitution


canadienne et de ses modifications (ht
tps://laws.justice.gc.ca/fr/const/index.
html) [archive], ministère de la Justice
du Canada.

Constitution des États-Unis

Constitution des États-Unis d'Amérique


(traduction française) ; version
originale : Constitution of the United
States of America

Constitution française

Constitutions françaises, toutes, et en


texte intégral sur wikisource.
Constitution de 1958
Les révisions constitutionnelles en
France depuis 1958 (http://www.conse
il-constitutionnel.fr/textes/constitu.ht
m) [archive]
Texte intégral des révisions sur un site
non officiel (http://doc-iep.univ-lyon2.f
r/Ressources/Documents/DocEnLign
e/Constitutions/revisionconst2005030
1.html) [archive]
Les textes constitutionnels de 1788 à
aujourd’hui (http://mjp.univ-perp.fr/fra
nce/france.htm) [archive]
sur le droit constitutionnel (http://www.
fallaitpasfairedudroit.fr/droit-constituti
onnel.html) [archive], Fallait pas faire
du droit

Constitution iranienne

Texte intégral de la Constitution


iranienne en vigueur (1979, modif.
1989) (http://www.jurispolis.com/dt/m
at/dr_ir_constit1979/dt_ir_constit1979
_index.htm) [archive], jurispolis.com

Constitution suisse
+ + +
(fr) (de) (it) (en) Texte intégral de la
Constitution suisse sur le site de la
Confédération suisse (https://www.fed
lex.admin.ch/eli/cc/1999/404/fr) [arc
hive]
Texte intégral des Constitutions
fédérales (1999, 1874) et cantonales
suisses en langue française
notamment (http://mjp.univ-perp.fr/co
nstit/ch.htm) [archive], Université de
Perpignan

Constitution togolaise

Texte intégral de la Constitution


togolaise (http://www.republicoftogo.c
om/fr/news/news.asp?rubID=2&srubI
D=67&themeID=7&newsID=6614) [arc
hive], République togolaise

Portail du droit
Portail de la politique
Portail de la société

Ce document provient de
« https://fr.wikipedia.org/w/index.php?
title=Constitution&oldid=206530010 ».

La dernière modification de cette page a été faite


le 31 juillet 2023 à 21:37. •
Le contenu est disponible sous licence CC BY-SA
4.0 sauf mention contraire.

Vous aimerez peut-être aussi