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INTRODUCTION

Subjugue le Droit presque tous les domaines de la vie sociale. son apparition, son évolution et sa permanence demeurent
apodictiques. L'historique eut, par l'intermédiaire de la doctrine pénale du général Likulia bolongo, renseigné que le droit exista le jour que les
hommes se décidèrent de vivre ensemble. Seulement, la question affectant les investigations se verra interceptée, une fois que sera, ici repérée
une moindre réponse sur la phase de l'apparition, se laissant ainsi donc paraître comme voile couvrant une large notion sur les diverses sources
du droit, précisément deux, dont notamment : les unes matérielles, fascinant plus la pratique ayant axé la société à tel ou tel légiféré ; et les
autres, formelles, ciblant fortement le contour ainsi que la forme que peut, cette législation prendre, au-delà d'être subordonnée à la
réalisation du premier principe "" pratique"'".

il est, en tout état de cause, évident de préciser, bien que par le biais doctrinal, que les sources formelles éclatent en deux distinctes
autres dont les unes touchent et régulent spécifiquement les situations internes et d'autres celles externes. l'interne ou le national, étant sous-
tendu par les innombrables sources, une fois de plus ainsi, intercède la doctrine pour élucider la chose. Ainsi à l'interne, au nombre de ces
sources formelles, avec plus des précisions, il convient de les énumérer de la manière que voici : La constitution, la loi, le règlement, qui
forment la législation ainsi que la doctrine et les principes généraux.

Ne sont, à notre estimation, soustraites de la liste, la jurisprudence et la coutume qui, jusqu'à preuve du contraire, sont révolues de la
catégorisation formelle, pour nicher dans celle informelle.

<<Les sources informelles du droit reflètent souvent les valeurs et les normes non écrites qui influencent le comportement et les attentes au
sein d'une société. Bien qu'elles ne soient pas formellement reconnues, ces sources peuvent avoir un impact significatif sur la façon dont le
droit est élaboré, appliqué et compris dans la pratique.>> ( la doctrine de l'université de l'Aix- Marseille).

Ne concerne qu'en second lieu, plus les relations étatiques ainsi que la création de la société internationale pour plusieurs fins, les
sources internationales, dont l'inquiétude reste de savoir si elles sont, comparativement aux normes internes, soumises à la subdivision
formelle et informelles. N'étant nullement principal à notre spéculation, ce constat demeurera dans l'ombre de lui-même pour céder la place à
la majeure et prestigieuse question, agent causal du débat immortel. En effet, le problème est de détecter laquelle de sources formelles sus
illustrées majoritairement (interne et internationale), cède le trône de la primeur à l'autre. il sied avant tout, de marteler que des sources
formelles internationales, se crée une allusion aux traités et accords internationaux. Nul n'élude que puissent intervenir la coutume et la
doctrine, à titre de sources internationales informelles.

Ainsi dit, sans transiter, interviendra dans les libellés de la partie ci-dessous, la réponse favorable à la préoccupation.

Ce travail n'est constitué que d'une partie, trop petite et courte, mais honnête en tout cas.

PARTIE
Purement, ayant les yeux rivés sur l'essentiel du débat, sauf question accessoire, le géniteur de la comparaison entre les sources, ne
réside inévitablement, nulle part d'autre que sur la constitution et les traités.

la première section porte sur la constitution et la deuxième sur le traité et la troisième section fixe le regard sur le droit positif
congolais.

SECTION 1 LA CONSTITUTION
Paragraphe 1: Étymologie
Le concept constitution, dérive incontestablement du latin " cum : avec, ensemble, et status : statut. qui vient du verbe stare signifiant
arrêter, fixer, établir. cum + statuo = constitutio qui vient de constituere signifiant "établir" ou placer ou encore constituer.

Paragraphe 2 : définitions

D'abord les dispositions de l'article 16 de la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789 stipulent << Toute société dans
laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation de pouvoirs déterminée, n'a point de constitution>>.

pour la première fois, Aristote définit discrètement la constitution en définissant la politique. il définit la politique comme << art de
diriger les hommes libres. et il attesta que la loi est le fondement d'un régime politique>>, qui est à ce jour comparable à la constitution.
Ajouter à celà, Olivier Beaud enrichie la pensée en affirmant que la constitution se caractérise par la prétention à régir globalement et
unitairement, par une loi supérieur à toutes les autres normes, le pouvoir politique dans sa formation et ses modes d'exercice. Il se rallie à la
conception aristotélicienne qui met en exergue la loi, pas n'emporte laquelle, plutôt celle fondamentale (constitution)

ainsi la doctrine nous étant trop familière la définit comme une loi fondamentale de l'État, qui fixe l'organisation des pouvoirs étatiques, des
libertés civiles, culturelles etc.

SECTION 2: LE TRAITÉ
il s'agit ici, d'un engagement juridique des États, tendant à produire les effets juridiques sur le droit international et sur le droit national.

1 paragraphe : effet sur le droit international


il est à précise que la création d'une organisation internationale, en principe, étant un acte créateur de la société internationale dont les États
sont sujets de droits, dotés de la personnalité juridique, est fondée sur le principe juridique du droit international : PACTA SUNT SERVANDA". à
ce fameux principe ordinaire, dans certaines matières qui requièrent célérité, le Droit internationale semble élargir sa compétence même sur le
territoire des États non membres de l'organisation. C'est pourquoi il sied de dire que les effets du droit international produise les effets même
sur le territoire de l'État non partie au contrat. il en est ainsi du sujet de l'État non membre du statut de Rome, qui commet les infractions de la
compétence de la cour. Directement, pareilles circonstanced, sa saisine sera sollicitée.

2 paragraphe : les effets des traités sur le droit national


c'est ici qu'est la pierre d'achoppement. Car les effets de traité sur le droit interne évoque davantage la persistance du débat de la primauté.
dans plusieurs pays, c'est la constitution qui est au-dessus des traités. ainsi affirment une catégorie des doctrines, du fait qu'un traité est
soumis au contrôle de constitutionnalité; c'est le traité pour une autre catégorie, par l'effet du principe de pacta sunt servanda. Ainsi un État ne
peut pas prévoir des dispositions dans sa constitution, qui violent celles des traités dûment ratifiés, sauf la réserve.

SECTION 3 : REGARD SUR LE DROIT POSITIF CONGOLAIS

il existe le principe qui dit que l'interprétation ne doit intervenir qu'en cas de l'ambiguïté de la loi. pourtant, le droit positif congolais est
tellement clair face à cette question.

premièrement, l'article 62 alinéa deuxième dispose : Toute personne est tenue de respecter la constitution et de se conformer aux lois de la
République.

aussi l'article 215 conclue en disposant :« les traités et accords

internationaux régulièrement conclus ont, dès leur publication,une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve pour

chaque traité ou accord, de son application par l'autre partie ».

1 paragraphe
sur base des dispositions constitutionnelles, les uns déduisent que la constitution est au dessus des traités pour des raisons suivantes :

- les traités sont soumis au contrôle de constitutionnalité

- leur approbation devient effectif lorsqu'ils sont conformes à celle-ci.

2 paragraphe
les autres contestent sur base des mêmes dispositions, et attestent la suprématie des traités sur la constitution pour des raisons suivantes :

- la constitution, au-delà d'être loi fondamentale, reste une loi de la République.

- l'approbation ou la ratification de ceux-ci accordent d'office la primauté au traité.

3 paragraphe
Tout le monde a raison dans ce cas, pensons nous.

parce que la constitution est au-dessus des traités du fait qu'avant la ratification, ceux-ci sont soumis au contrôle de constitutionnalité. cette
compétence est aussi, dans le temps prolongée dans une certaine matière, intéressant généralement les lois. parfois, pour lutter contre
l'inconstitutionnalité des traités, l'État ne va adopter que des réserves sur la matière de la convention qui viole la constitution.

cela signifie qu'une fois entré en vigueur, le traité s'emparer directement du trône de la constitution. Et pour concerver son pouvoir, la
constitution s'applique sur l'ensemble des matières qui intéressent la République, sur lesquelles, la réserve s'applique.

il convient de noter que la réserve est cette matière qui donne le pouvoir à la constitution de ne pas obtempérer aux autres stipulations des
traités.

CONCLUSION
enfin, la constitution est dans une première mesure au-dessus des traités, et les traités en sont dans une autre. Quant à notre pensée, la
constitution est subordonnée à la loi.

Fait par EMMANUEL WA KIPAKA CHRISTIAN

emmanuelchristian526@gmail.com

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