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Janvier 2018
Plan Du Cours
Séance n°01
I - INTRODUCTION GENERALE
• NOTION DE DROIT
• CARACTERES DE LA REGLE DE DROIT
• LES DIVISIONS DU DROIT OBJECTIF
Séance n°02
I - LES PERSONNES
-Jean de la Fontaine -.
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Résumé général introduction au droit : I.E.D.F. Janvier 2018
Introduction générale
Le mot « droit » est utilisé de manière habituelle par la plupart des individus ; mais il
n’est pas sûr qu’il soit toujours employé dans le même sens. D’autre part, le terme
n’a pas la même signification dans tous les pays du monde.
- 01 - NOTION DE DROIT
Dans le système français, on dit tantôt « le droit », tantôt « les droits », on utilise le
même mot – au singulier et au pluriel – pour désigner deux concepts différents.
Au singulier, le mot droit désigne l’ensemble des règles applicables, au besoin par la
contrainte, dans une société donnée. Ces règles sont susceptibles de s’imposer à
toute personne faisant partie de cette société. Ces normes considérées en elles-
mêmes sont donc impersonnelles. Le droit ainsi défini est le droit objectif.
Le droit objectif Plus généralement, on peut retenir que le droit objectif est défini
comme l’ensemble des règles régissant la vie en société et sanctionnées par la
puissance publique.
Au pluriel, le mot droit représente les prérogatives dont peut se prévaloir une
personne déterminée, c’est à dire le pouvoir qui est reconnu à cette personne sur
une chose ou à l’encontre d’une autre personne. Ce sont les droits subjectifs, car ils
sont envisagés du point de vue de l’individu détenteur de ces droits, c’est pourquoi
on appelle ce dernier : sujet de droit.
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La règle de droit est générale parce qu’elle s’applique sur tout le territoire, à tous
ceux qui satisfont aux conditions qu‘elle pose.
La règle de droit est impersonnelle, car elle est commune à tous : elle ne s’adresse
pas à une personne déterminée. C’est pourquoi la règle de droit est exprimée de
manière abstraite : elle est destinée à toute personne qui est susceptible de se
trouver dans la situation qu’elle définit objectivement.
Exemples :
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Sont différenciées :
La règle de droit est une norme obligatoire non seulement pour les particuliers mais
aussi pour l’autorité publique. Toutefois les règles de droit ne sont pas obligatoires
au même degré : les unes donnent un ordre, les autres ne font que des propositions.
Une règle d’ordre public est une loi qui s’impose de manière absolue, sans qu’il soit
possible d’y déroger par des accords partiels (code civil). Généralement, sont
impératives les règles sanctionnées par la loi pénale et toutes celles qui relèvent de
l’ordre public et des bonnes mœurs. Traditionnellement ces règles étaient peu
fréquentes en droit privé, or depuis une trentaine d’années, elles se sont multipliées
car la notion d’ordre public s’est élargie : à un ordre public classique (politique et
moral), s’est ajouté un ordre public économique et social. En outre l’ordre public n’est
plus seulement de direction mais également de protection, notamment des
consommateurs, des salariés.
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– les règles dites impératives qui s’imposent aux sujets de droit sans souffrir
d’aucune dérogation possible. Par exemple, la condamnation pénale d’un homicide
volontaire ne peut se voir écartée par le seul consentement de la victime. Ceci
explique la condamnation, en France de l’euthanasie.
– Les Règles Supplétives : Elles ne s’imposent pas avec la même vigueur que les
précédentes. Elles peuvent être écartées par la volonté contraire des personnes qui
y sont soumises. Elles ne s’appliquent que dans la mesure où les sujets de droit
n’ont pas émis de volonté spéciale pour l’organisation de leur situation.
Les règles supplétives sont des règles auxquelles on peut déroger, notamment par
une convention ou une clause contraire. Autrement dit, les individus peuvent écarter
les règles supplétives par convention, à condition qu’ils le prévoient préalablement,
sinon c’est la règle supplétive qui s’applique.
« Si l’objet vendu doit être expédié à l’acheteur, la délivrance n’a lieu, à moins de
convention contraire, que lorsque l’objet lui sera parvenu ».
Dans cet exemple, les parties, vendeur et acheteur, peuvent prévoir dans le contrat
de vente que la délivrance de l’objet de la vente soit considérée, comme faite lorsque
cet objet est expédié non pas à l’acheteur lui-même, c'est-à-dire à son domicile mais
à une autre adresse. Mais, en cas d’absence de clause prévoyant la délivrance de
l’objet à un destinataire autre que l’acheteur, c’est la règle supplétive qui s’applique,
c'est-à-dire que la délivrance doit être faite à l’acheteur lui-même.
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Il est utile de rappeler qu’il est nécessaire de faire la différence entre supplétive et
facultative.
Sanctions :
Le droit connaît plusieurs sortes de sanctions : les plus connues du grand public
appartiennent au droit pénal, les autres relèvent du droit civil ou du droit administratif.
Les règles de droit sont réparties dans des grandes catégories juridiques en fonction
des caractères communs qu’elles présentent. On distingue le droit international et le
droit interne.
I - LE DROIT INTERNATIONAL
Le droit international est le droit applicable dès lors qu’un élément étranger
intervient. C’est un droit qui régit d’une part les rapports entre Etats et d’autre part les
relations entre particuliers de nationalités différentes. C’est pourquoi ce droit se
subdivise en droit international public et droit international privé.
Le droit international public : C’est le droit qui régit les relations entre les Etats. Il
est lui-même composé de deux branches.
moyen de méthodes et systèmes qu’il a établis. Cette branche est complexe car elle
met en jeu plusieurs droits internationaux privés dont le contenu est
souvent différent. C’est pourquoi, il existe un droit international issu de conventions et
traités internationaux qui proposent une solution unique quel que soit l’Etat d’origine
de la personne.
II - LE DROIT INTERNE
Le Droit Interne : C’est le droit applicable à l’intérieur d’un pays dès lors qu’aucun
élément étranger n’intervient. A l’instar du droit international, il se subdivise en droit
public et droit privé. Toutefois il apparaît que cette distinction n’est plus
aussi tranchée et certaines branches de droit interne peuvent être qualifiées de
mixtes
A - Le droit public
Le droit public est composé de l’ensemble des règles organisant l’Etat et régissant
les rapports entre la puissance publique et les particuliers. Il comprend plusieurs
subdivisions :
3°Les libertés publiques Il s’agit des pouvoirs et libertés accordés aux particuliers
face à l’Etat. ‘’ Les libertés publiques’’ déterminent le contenu et le mode d’exercice
des libertés (opinion, presse, expression...)
4° Droit des Finances publiques Il détermine l’ense mble des règles de gestion des
finances de l’Etat et des collectivités publiques, leurs ressources, leurs dépenses et
les méthodes de tenue du budget.
5°Droit fiscal : il renvoie aux règles relatives au x impôts (gestion, contrôle des impôts
sur le revenu et sur les sociétés, TVA…) ;
B - Le droit privé :
Le droit privé : est constitué de l’ensemble des règles qui régissent les rapports des
particuliers. Ceux-ci peuvent être des personnes physiques ou des personnes
morales (groupements privés). Ce droit se subdivise en deux branches essentielles.
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Le droit privé, comme son nom l’indique, régit les relations entre les particuliers lors
de leur vie quotidienne. Entrent également dans cette catégorie, les relations
juridiques entre l’Administration et les particuliers lorsqu’elles ne sont pas
exorbitantes du droit commun. Comme pour le droit public, le droit privé comporte
plusieurs divisions :
1° Droit civil : Le droit civil s’applique normalem ent aux rapports entre personnes
privées en l’absence de dispositions spéciales. C’est le système de référence du
droit privé, c’est pourquoi on l’appelle aussi droit commun : en d’autres termes, si
aucune autre branche du droit privé ne prévoit de règle spéciale, on recourra au droit
civil. C’est le droit le plus ancien qui est souvent issu du droit romain. Il rassemble les
règles relatives aux attributs de la personne (nom, domicile...), à la famille, aux biens,
aux obligations. Les autres branches du droit privé ne sont alors que des droits
d’exception.
2° Droit commercial : Il régit les opérations comme rciales et les rapports entre
commerçants dans le cadre de leur activité professionnelle. Ce qui englobe les
dispositions relatives au statut du commerçant, personne physique, aux sociétés
commerciales, au fonds de commerce, aux tribunaux de commerce, au transport et à
la concurrence. Le droit commercial a considérablement évolué. Il existe des
interférences avec d’autres branches du droit : droit fiscal, droit pénal, droit de la
consommation etc. , matières qui ont souvent un lien direct avec la vie
professionnelle des commerçants. C’est pourquoi on les regroupe avec le droit
commercial en une catégorie appelée droit des affaires.
Ces évolutions ne sont pas propres au droit commercial, certains droits qui faisaient
partie du droit privé ou du droit public, présentent désormais un caractère hybride car
ils empruntent à la fois aux règles de droit public et de droit privé.
Certains de ces droits sont issus de droits publics qui se sont privatisés, d’autres sont
issus de droits privés qui se sont publicisés. Il s’agit essentiellement de trois
branches.
1° Droit pénal : Il comprend l’ensemble des règles dont l’objet est la définition et la
fixation des sanctions des infractions. L’aspect privé de ce droit réside dans sa
finalité : le droit pénal vise à protéger les personnes privées et leurs biens contre
toute forme de délinquance. Mais la justice est rendue au nom de l’Etat, la poursuite
est engagée par un représentant de l’Etat, en conséquence le droit pénal est aussi
un droit public.
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les droits privés dont ils sont titulaires, c’est donc un droit privé, mais il contient aussi
les règles d’organisation et de fonctionnement des juridictions, c’est à dire du
service public de la justice, c’est alors un droit public.
3°Droit du travail : C’est l’ensemble des règles qu i régissent les relations entre
employeurs et salariés. A l’origine, la doctrine classait ce droit dans le droit privé.
Même s’il est encore fondé sur le contrat privé, le droit du travail a considérablement
évolué : l’intervention de l’Etat pour protéger le salarié l’a écarté du droit privé (Quant
à ce qu’on appelle droit social, il réunit le droit du travail et le droit de la sécurité
sociale. Ce dernier concerne les règles relatives aux assurances sociales et fait
essentiellement partie du droit public).
Il existe d’autres droits mixtes qui sont des démembrements du droit administratif ou
du droit commercial.
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Après avoir montré ce qu’est le Droit, il faut désormais s’intéresser à son origine c’est
à dire à son mode de création. La règle de droit a des sources diverses.
La France étant un pays de droit écrit, les sources du droit sont écrites et de nature
formelle c’est à dire qu’elles émanent d’un pouvoir constitué de l’Etat. Cependant il
ne faut pas négliger l’importance de la coutume, source non écrite du droit. Ce sont
les sources dites directes.
D’autre part, ces sources font l’objet d’interprétation soit par des autorités étatiques
(juges) soit par les théoriciens et praticiens du droit, ce sont les sources indirectes.
Concernant l’Algérie, il y’a lieu de se référer à l’article 1er du code civil qui énonce ce
qui suit :
« La loi régit toutes les matières auxquelles se rapporte la lettre ou l’esprit de l’une de
ses dispositions.
En l’absence d’une disposition légale, le juge se prononce selon les principes du
droit musulman et, à défaut, selon la coutume.
Le cas échéant, il a recours au droit naturel et aux règles de l’équité ».
A la lecture de cet article, il est important de faire la distinction entre droit écrit,
légiféré, d’une part, et le droit non écrit (sources structurées, organisées, classifiées,
mises en ordre selon leur importance, qu’on peut considérer subsidiaires,
supplétives, secondaires), d’autre part.
Sources Principales :
disposition légale ;
Sources secondaires :
Les principes du droit musulman ;
La coutume ;
Le droit naturel et les règles de l’équité.
Sources écrites :
Il est traditionnel en France de distinguer les sources écrites des autres sources du
droit. C’est la Révolution française qui donna la prééminence au droit écrit et surtout
à la loi. Nous verrons que depuis 1958 (Début de la Vème République), la loi n’est
pas le seul texte de droit écrit : les auteurs évoquent à ce propos le déclin de la loi.
En outre, l’évolution internationale limite le rôle de la loi française. Pour faciliter la
compréhension de l’étude, nous étudierons celles-ci dans l’ordre de la hiérarchie des
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normes. En effet, les différents textes écrits sont hiérarchisés, c’est à dire que ceux
qui sont dans une catégorie inférieure sont subordonnés et doivent être conformes à
ceux des catégories supérieures.
1) La Constitution :
Au sens matériel, elle se définit comme l’ensemble des règles fondamentales écrites
qui précisent la forme de l’Etat « unitaire ou fédéral », l’attribution et l’exercice du
pouvoir, ainsi que les droits et les libertés fondamentales des citoyens.
« Les traités ratifiés par le Président de la République, dans les conditions prévues
par la Constitution, sont supérieurs à la loi ».
« Les traités approuvés par l’Assemblée représentative et ratifiés ont une autorité
supra-législative et infra-constitutionnelle ».
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Le terme « loi » dispose d’une double signification car il peut désigner la loi au sens
formel et au sens matériel.
Du point de vue matériel, la loi fait référence à toute règle de droit écrite, formulée
par un organe étatique compétent dans l’exercice du pouvoir législatif ou exécutif.
Types de lois :
1) La loi organique :
Les lois organiques ont pour rôle de venir compléter la Constitution sur des points
importants comme l’élection du président de la République, la durée des pouvoirs
des Assemblées… Leur adoption est soumise au Conseil constitutionnel avant toute
promulgation afin de vérifier leur conformité à la Constitution.
- le régime électoral ;
La loi organique est adoptée à la majorité absolue des députés et des membres du
Conseil de la Nation.
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2) La Loi ordinaire :
Au sens large le mot « loi » englobe toute règle écrite provenant d’une autorité
compétente ; au sens strict la loi désigne le texte adopté par le pouvoir législatif, c’est
à dire voté par le Parlement. Elle se distingue alors du règlement qui est un texte
provenant du pouvoir exécutif et des autorités administratives. Depuis la Constitution
de 1958, le domaine de la loi a été restreint. L’article 34 de la Constitution énumère
les matières dans lesquelles elle peut intervenir.
Il y a d’abord, des matières qui sont du domaine exclusif de la loi : détermination des
crimes et délits, procédure pénale, état et capacité des personnes ; droit de la
famille, régimes matrimoniaux, successions et libéralités.
Dans d’autres matières, ensuite, la loi ne pose que les principes fondamentaux, les
détails et les aménagements étant laissés au pouvoir réglementaire : droit des
obligations, droit de propriété, droit du travail. Tout ce qui ne relève pas de l’article
34, dépend du domaine réglementaire.
Ces deux sortes de textes n’ont pas la même autorité. La loi est soumise au respect
de la Constitution: le contrôle de la constitutionnalité est préalable à la promulgation
de la loi. Une fois la loi promulguée, il est impossible de la remettre en cause, à
moins d’en voter une autre qui la remplace ou la supprime. A l’inverse de la loi,
le règlement peut faire l’objet d’un recours en annulation (recours pour excès de
pouvoir) devant le juge administratif. En outre, un règlement peut être écarté par un
juge répressif dans le cadre de l’exception d’illégalité (L111-5 code pénal) lorsque le
justiciable conteste la légalité d’un règlement qui lui est applicable. Quand cette
exception est invoquée devant le juge judiciaire, celui-ci doit surseoir à statuer
jusqu’à ce que la juridiction administrative se soit prononcée sur la validité du
règlement.
En Algérie, les lois ordinaires sont les textes votés par le Parlement selon la
procédure législative prévue par la Constitution en ses articles 136, 137 et 138 de la
Constitution (version 2016).
En revanche, si l’initiative vient du Parlement, la loi ordinaire doit être déposée par
vingt (20) députés, ou vingt (20) membres du Conseil de la Nation. Lorsqu’il s’agit de
l’organisation locale, à l’aménagement du territoire et au découpage territorial. On
parle alors, de proposition de loi.
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Dans les deux cas, et pour qu’elle soit adoptée, la loi ordinaire doit faire l’objet d’une
délibération successivement par l’Assemblée populaire nationale et le Conseil de la
Nation. Une fois, la loi votée par l’Assemblée populaire nationale, elle est soumise au
Conseil de la Nation qui l’adopte à la majorité de ses membres présents.
Les domaines de la loi ordinaire sont prévus à l’article 140 de la Constitution (29
domaines).
« Le Parlement légifère dans les domaines que lui attribue la Constitution, ainsi que
dans les domaines suivants :
(1) les droits et devoirs fondamentaux des personnes, notamment le régime des
libertés publiques, la sauvegarde des libertés individuelles et les obligations des
citoyens ;
Champ d’application
La loi ne devient obligatoire qu’après son entrée en vigueur, nécessitant pour cela
deux conditions, à savoir : la promulgation et publication.
A- La promulgation :
Toutefois, lorsque le Conseil Constitutionnel est saisi par l’une des autorités prévues
à l’article 187 ci-dessous, avant la promulgation de la loi, ce délai est suspendu
jusqu'à ce qu’il soit statué par le Conseil Constitutionnel dans les conditions fixées à
l’article 188 ci-dessous ».
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Dans ce cas, la majorité des deux tiers (2 /3) des députés à l’Assemblée Populaire
Nationale et des membres du Conseil de la Nation est requise pour l’adoption de
la loi ».
B- La publication :
Aussi, pour ne pas ignorer la loi, la publication de cette dernière est nécessaire, suivi
d’un délai comme énoncé dans l’article 4 du code civil :
Abrogation de la loi :
La loi s’applique tant qu’elle n’a pas été abrogée, c’est à dire tant que l’autorité
compétente ne l’a pas fait disparaître. Cependant certaines lois peuvent être votées
de façon temporaire ou pour un événement particulier. La loi prend fin d’elle-même à
la date fixée ou lorsque l’évènement s’est réalisé.
L’abrogation peut être d’une part expresse lorsque la nouvelle loi précise
expressément que la loi ancienne est abrogée. Elle peut être, d’autre part, tacite
lorsque la nouvelle loi contient une disposition incompatible avec celle de la loi
antérieure ou réglemente une matière précédemment régie par cette dernière.
Enfin la question se pose de savoir si une loi peut être abrogée par la désuétude,
dans le cas où elle n’aurait pas été appliquée depuis fort longtemps. L’exemple
désormais classique est celui de cette loi du XVIème siècle qui interdisait le port du
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pantalon aux femmes et qui n’a pas été abrogée. La réponse de principe à cette
question est que l’abrogation est impossible.
Le règlement est la règle de doit qui émane du pouvoir exécutif et des autorités
administratives. Depuis la Constitution de 1958 son domaine s’est accru.
En Algérie :
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Sont caduques les ordonnances non adoptées par le Parlement ». (Article 142
Constitution).
Lorsque le pays est menacé d’un péril imminent dans ses institutions, dans son
indépendance ou dans son intégrité territoriale (Articles 142 al.4 et 5 et article 107).
Les ordonnances sont prises en Conseil des Ministres ». (Article 142 al.4 et 5).
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- les décrets d’application qui sont destinés à assurer l’exécution d’une loi : ils
complètent celle-ci mais ne peuvent l’enfreindre. Dans les deux cas, il existe des
décrets simples ou décrets pris après avis du Conseil d’Etat.
Remarque : les décrets ne sont pas tous des règlements en effet ceux qui ont pour
objet des décisions individuelles (nomination) sont des actes administratifs pas des
règles de droit.
À la différence des lois, le contrôle de la légalité des règlements peut être exercé par
les juridictions administratives et judiciaires au moyen de deux recours : le recours
pour excès de pouvoir et l’exception d’illégalité.
Enfin il faut souligner le rôle essentiel que jouent les conventions collectives en droit
du travail : elles précisent le cadre général du code du travail dans une branche
professionnelle. Elles sont de véritables règlements surtout quand elles font l’objet
d’un arrêté ministériel d’extension.
Les principes de doit musulman, peuvent se définir comme étant l’ensemble des
principes qui trouvent leur source dans le Coran, la Sunna, le Fiqh (doctrine) ainsi
que d’autres sources de la Charia islamique tel que Ijma ou Qiyas,etc.
Si on prend le cas du code de la famille, pratiquement tous ses articles trouvent leurs
sources dans le droit musulman, surtout en ce qui concerne le statut personnel
comme le mariage, les successions, le divorce, etc. Mais, en même temps les
principes du droit musulman ne peuvent jamais remplacer la loi si celle-ci existe pour
trancher tel ou tel litige. Si par exemple, dans une affaire de statut personnel, le juge
se voit en présence de deux règles, la première juridique, la deuxième musulmane, il
doit appliquer la règle juridique. En revanche, s’il n’y a pas de loi pour trancher ce
même litige, alors dans ce cas le juge devra recourir aux principes de droit
musulman qui sont repris par la jurisprudence.
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La coutume :
Est la principale source non écrite de notre droit. La coutume est une règle de droit
non écrite dont l’usage est général et prolongé, et qui est considérée comme
obligatoire. Malgré la prépondérance des sources écrites de notre Droit, de
nombreuses coutumes subsistent.
- ancien, mais il est difficile de fixer une durée : souvent leur origine remonte pour
certains au Droit romain ou à l’Ancien Régime.
- général, c’est à dire suivi par toutes les personnes entrant dans son champ
d’application (même si la coutume ne concerne qu’un petit nombre de personnes ou
un secteur géographique limité) Si la pratique présente ces caractéristiques, elle ne
devient une coutume que si elle présente un second élément.
Même si la coutume doit présenter un caractère notoire, il n’est pas toujours aisé de
la faire connaître puisqu’elle n’est pas a priori écrite et publiée comme les sources
précédentes. En principe c’est celui qui invoque une coutume qui doit établir son
existence et son contenu. Parfois le juge a connaissance de la coutume parce qu‘elle
est générale, dans ce cas le plaideur est dispensé de la preuve de son existence. Il
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La coutume peut, d’abord s’appliquer par délégation de la loi : c’est le cas quand un
texte législatif renvoie expressément à la coutume. C’est fréquent en droit
commercial. Dans d’autres hypothèses, la loi renvoie à la coutume de
manière implicite, lorsqu’elle se réfère à des notions qui ne sont pas définies de
manière précise car elles ont souvent un contenu qui évolue. La coutume peut
ensuite s’appliquer en l’absence de loi. Dans ce cas, elle est une source
autonome. Enfin, la question se pose de savoir si une coutume peut aller à l’encontre
de la loi. En principe, la coutume ne peut être contraire à la loi, donc une pratique
différente de la loi ne peut entraîner l’abrogation de celle-ci (désuétude). Toutefois la
jurisprudence admet qu’une coutume puisse aller à l’encontre de la loi notamment en
droit commercial. D’autre part, la coutume peut s’opposer à une loi supplétive mais
aussi dans de très rares cas à une loi impérative.
Ici la coutume est reconnue par la jurisprudence qui peut donc être indirectement
source de droit
Le droit naturel est l’ensemble des droits que chaque individu possède
intrinsèquement du simple fait de son appartenance à l’humanité, indépendamment
de sa position sociale, sa race, sa nationalité, ou de toute autre considération.
Les droits naturels c’est par exemple le droit à la vie, le droit à la liberté, le droit à la
propriété, le droit à l’égalité. Tous ces droits sont ainsi considérés comme des droits
innés et inaltérables, universellement valables même en l’absence de mesures pour
les faire respecter.
L’équité est la manière de résoudre les litiges en dehors des règles de droit selon
des critères tels que la raison, la morale, l’amour de la paix, etc. C’est la justice
fondée sur l’égalité qui puise sa source du droit naturel.
L’équité est aussi un sentiment de justice naturelle et spontanée, intuitive, fondée sur
la reconnaissance des droits de chacun, sans que cette justice soit nécessairement
inspirée par les lois en vigueur. C’est une forme de justice qui doit prendre plutôt en
considération l’esprit de la loi que la lettre.
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Ce ne sont pas des sources à proprement parler, il n’en découle pas des règles de
droit obligatoires, mais ce sont des instruments pour interpréter les règles de droit.
1) La jurisprudence :
2) La doctrine :
La doctrine se situe à la base des sources du droit. La doctrine est l’ensemble des
travaux des juristes (universitaires, magistrats, praticiens). Elle est dépourvue de
force obligatoire mais contribue à la recherche et à la réflexion sur le sens et les
pratiques juridiques.
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2ème séance :
I - LES PERSONNES
Les droits subjectifs sont des prérogatives dont peut se prévaloir une personne
déterminée. Ces droits lui sont reconnus par le droit objectif. Ces pouvoirs sont
attribués à deux catégories de personnes :
Les personnes morales sont des fictions juridiques construites pour répondre à des
besoins sociaux. La réussite de certains projets de grande envergure nécessitait de
constituer des groupements de personnes mettant en commun leurs activités et leurs
ressources pour poursuivre des buts proches ou différents de ceux de leurs
membres.
Les associations qui n’ont pas pour finalité de faire des bénéfices, mais de mettre en
commun des connaissances et une activité.
Les syndicats dont la finalité est la défense des intérêts professionnels obtiennent la
personnalité morale par une déclaration.
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Les fondations sont des personnes dont l’objet est une affectation permanente de
biens à une œuvre d’intérêt général charitable ou désintéressé. Leur personnalité est
subordonnée à la reconnaissance d'utilité publique par décret.
La personnalité juridique est primordiale pour exister au sein de notre société car il
faut être reconnu comme une personne (physique ou morale) pour pouvoir exercer
une activité, faire respecter ses droits et être soumis à des obligations juridiques.
• Disparition statutaire
• Disparition volontaire
• Disparition imposée
• par la loi ;
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La personnalité juridique implique que chaque personne a un état dont elle ne peut
disposer librement et ce au nom du principe de l’indisponibilité de l’état des
personnes. Pour cela, nous envisagerons successivement le nom de famille, le
domicile et la nationalité des personnes physiques.
« Toute personne doit avoir un nom et un ou plusieurs prénoms. Le nom d’un homme s’étend à ses
enfants.
Les prénoms doivent être de consonance algérienne; il peut en être autrement pour les enfants nés
de parents appartenant à une confession non musulmane ».
La nature juridique du nom : Le nom est à la fois un droit subjectif et une institution
de police civile. La nature juridique du nom se justifie par ses caractéristiques :
Art. 38: Le mineur, l'interdit, le disparu et l'absent ont pour domicile celui de leur représentant légal.
Toutefois le mineur émancipé a un domicile propre pour tout ce qui a trait aux actes qu'il est légalement capable
d'accomplir.
Art. 39: On peut élire un domicile spécial pour l'exécution d'un acte juridique déterminé.
L’élection de domicile doit être prouvée par écrit. Le domicile élu pour l’exécution d’un acte juridique sera
considéré comme domicile pour tout ce qui se rattache à cet acte, y compris la procédure de l’exécution forcée, à
moins que l’élection ne soit expressément limitée à certains actes déterminés.
Capacité juridique :
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La capacité d’exercice : permet à une personne de mettre en œuvre les droits dont
elle est titulaire alors que la capacité de jouissance signifie qu’une personne est
titulaire de droits.
La capacité juridique peut être définie comme l’aptitude d’une personne à être
titulaire de droits et à les exercer. On distingue deux types de capacité :
Le principe set que toute personne physique majeure et saine d’esprit dispose de la
pleine capacité juridique. On dit qu’elle est capable. On trouve ce principe à l’article
40 du code civil :
« Toute personne majeure jouissant de ses facultés mentales et n’ayant pas été interdite, est pleinement capable
pour l’exercice de ces droits civils.
La majorité est fixée à 19 ans révolus ».
Toutefois, certaines personnes, soit parce qu’elles sont protégées par la loi, soit
parce qu’elles sont sanctionnées sont ou deviennent incapables.
1 – le mineur dépourvu de discernement, c'est-à-dire celui qui n’a pas encore atteint
l’âge de 13 ans révolus ;
Toutes ces personnes n’ont pas la capacité à exercer leurs droits civils. On parle ici
d’incapacité totale ou complète. Ces personnes, sont selon le cas, soumises dans le
but de les protéger à certains régimes juridiques, et c’est leur représentant légal qui
assure l’exercice de leurs droits. Les parents pour les mineurs ; le tuteur ou le
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curateur pour les personnes dont les facultés mentales ou physiques sont altérées.
Tous les actes accomplis par cette catégorie de personnes sont susceptibles de
nullité.
D’autre part, les personnes qui ont atteint l’âge de discernement (13 ans révolus) et
celles qui ont atteint l’âge de majorité (19 ans révolus) tout en étant prodigue (celui
qui dépense et dilapide excessivement et inutilement sa fortune) ou frappé
d’imbécilité (celui qui est dépourvue d’intelligence), ont une capacité limitée. Ces
personnes sont aussi soumises dans le but de les protéger à certains régimes
juridiques, et c’est leur représentant légal qui assure l’exercice de leurs droits. Les
actes accomplis, par cette catégorie de personnes sont également susceptibles de
nullité.
Plusieurs classifications ont été proposées par les auteurs. Celle qui est le plus
souvent retenue est la distinction entre :
Elle consiste à ranger les droits selon qu’ils ont ou non une valeur pécuniaire et qu’ils
entrent ou non dans le patrimoine.
Le patrimoine d’une personne est l’ensemble des droits et obligations, ayant une
valeur économique et se trouvant dans le commerce juridique. C’est une universalité
de droit, c’est à dire un tout, une unité juridique. Il est composé d’un actif c’est à dire
un ensemble de droits et de biens dont dispose la personne et d’un passif
composé des dettes de la personne. Le patrimoine est indépendant des variations de
l’actif et du passif : l’image généralement utilisée pour le qualifier est celle de
l’enveloppe, de la boîte ou de la bouteille vide. On peut encore suggérer que
le patrimoine est « l’emballage » pas le contenu : la personne est toujours titulaire
d’un patrimoine même si l’emballage est vide ou à moitié plein. Le patrimoine ne
disparaît pas même si l’actif et le passif sont nuls. La conception classique attache le
patrimoine à la personne. En conséquence, seules les personnes sont susceptibles
d’en avoir un ; celui-ci ne saurait exister en dehors de la personne.
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personne aura disparu. Enfin une personne ne peut avoir qu’un seul patrimoine :
c’est le principe de l’unité du patrimoine.
Les droits patrimoniaux : Ce sont des droits évaluables en argent. Les droits
patrimoniaux portent sur des choses ;
1° Choses corporelles : Ce sont celles qu’on peut toucher parce qu’elles ont une
consistance matérielle (Ces choses corporelles peuvent être certaines c’est à dire
individualisées ou de genre ou fongibles, ces dernières peuvent être remplacées les
unes par les autres (En outre elles peuvent être consomptibles lorsqu’elles
disparaissent dès le premier usage (Enfin parmi les corps certains, on distingue les
meubles des immeubles.
Les meubles sont des choses qui peuvent être déplacées d’un endroit à l’autre sans
les modifier ou les détruire.
Les immeubles sont définis comme des biens non susceptibles d’être déplacés.
2° Choses incorporelles : Ce sont des biens qui n’ont pas d‘existence matérielle
mais juridique : ils ne sont pas palpables comme les choses corporelles. Comme
précédemment ils se divisent en meubles et immeubles.
1° Droits réels : Ce sont les droits détenus directement par une personne sur un
bien ayant une existence matérielle. Le droit réel confère à son titulaire la possibilité
de retirer les avantages de la chose ou certains d’entre eux.
Le droit réel est opposable à tous : son titulaire peut suivre le bien en quelques
mains où il se trouve, c’est le droit de suite. Il peut d’autre part, quand il est en conflit
avec d’autres créanciers de son débiteur, être préféré à ces derniers lors du
paiement des dettes, c’est le droit de préférence.
Les seconds (droits réels accessoires) garantissent le paiement d’une créance dont
ils sont l’accessoire (hypothèque, gage)
2°Les droits personnels : Le droit personnel ou droit de créance est le droit d’une
personne, le créancier, d’exiger d’une autre personne, le débiteur, l’exécution d’une
obligation que la première personne est en droit d’attendre. Contrairement au droit
réel attaché à une personne, il repose sur un rapport entre deux personnes : le lien
de droit en vertu duquel un créancier peut exiger d’un débiteur une prestation
déterminée est appelé obligation.
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L’obligation peut être légale car elle est imposée par la loi ;
Contractuelle c’est à dire issue d’un contrat (accord de volonté entre deux ou
plusieurs personnes),
3° Les droits intellectuels : Le droit intellectuel est le droit qu’a une personne d’être
seule à tirer profit d’une chose immatérielle : il s’agit d’un monopole d’exploitation
d’une œuvre de l’esprit ou d’un monopole sur l’exercice professionnel.
Ils sont nombreux et variés. On peut citer d’abord les droits de propriété intellectuelle
composés de la propriété littéraire et artistique et de la propriété industrielle et
ensuite les droits de clientèle civile ou commerciale.
Les droits extrapatrimoniaux sont des droits subjectifs qui ne sont pas susceptibles
d’évaluation pécuniaire et n’entrent pas dans le patrimoine.
Cette catégorie fait l’objet de divergence doctrinale sur son contenu. D’un point de
vue général, ce sont les prérogatives extrapatrimoniales ayant pour objet les
éléments essentiels de la personnalité de leur titulaire.
1° Classification
Le nom est indisponible, c’est à dire qu’il ne peut pas faire l’objet de convention (il ne
peut être vendu). Toutefois ce principe souffre une exception en
droit commercial. D’autre part le droit au nom est imprescriptible : il ne peut se perdre
par le non-usage ou s’acquérir par l’usage.
Enfin il est immuable : en principe une personne ne peut pas changer de nom.
Cependant, les articles du code civil permettent à une personne de changer de nom
ou de le modifier.
(c) Droit à l’image : C’est le droit qu’a une personne sur la reproduction et la diffusion
de son image. Ainsi l’image d’un individu ne peut être utilisée qu’avec son
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d) Droit à l’honneur : C’est le droit qu’a une personne de protéger son intégrité
morale et de poursuivre toute personne qui y porte atteinte (diffamation, injure)
DROITS DE LA FAMILLE :
Ce sont des droits reconnus à une personne dans ses rapports avec les membres de
la famille. Ils découlent surtout de la filiation, comme l’autorité parentale ou encore
droit de faire établir sa filiation, mais aussi du mariage à l’assistance.
C’est le droit non pécuniaire qu’a un auteur sur son œuvre : il peut la diffuser, la
détruire, la modifier ou la retirer. Ce droit lui permet de veiller au respect de ses
créations littéraires ou artistiques.
Ce sont les droits politiques des citoyens comme le droit de vote, le droit de grève, le
droit syndical ou le droit d’éligibilité.
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